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Perles de Culture n°192 : Témoignage sur la Chine communiste
L’équipe cinéma évoque « Sauver ou périr », « Les confins du monde », « Assassination nation » et « Ma mère est folle ». Anne Brassié reçoit ensuite Zheng Lu-Nian pour la présentation de ses ouvrages « Le petit miroir » sur sa jeunesse au sein des gardes rouges chinois et « Le bonheur de la bouche – La cuisine chinoise, quintessence d’une civilisation » préfacé par le chef français triplement étoilé Guy Savoy. Thibault Dubois parle enfin de son recueil de textes intitulé « Merveilleux Noëls de Bretagne ». -
Pacte de Marrakech. Vers l’effacement de la liberté d’opinion
Par André Posokhow, consultant ♦ Pour Polémia, 2018 aura été l’année de la propagande et de la censure d’Etat. Elle aura été marquée entre autres par la Loi scélérate « fake news », la censure numérique et mondiale exercée par les GAFA ou encore la fermeture massive de comptes sur les réseaux sociaux et YouTube.
Nous ne nous trouvons pourtant qu’au début du processus de l’effacement des libertés fondamentales que sont les libertés d’opinion, d’expression et de la presse. Les années 2019 et suivantes s’annoncent comme pires si les révoltes populaires ne renversent pas la table.
C’est ce que révèle la lecture de l’objectif 17 du Pacte pour les migrations. Parmi ses 23 objectifs, l’objectif 17 (O17) est certainement celui qui constitue la menace la plus aiguë pour les libertés d’expression et d’opinion. Le danger qu’il représente et l ’idéologie totalitaire qu’il reflète doivent être particulièrement mis en exergue et dénoncés.Liste des articles déjà publiés par Polémia sur ce texte catastrophique :
- 14 avril 2018 : L’immigrationnisme onusien et sa propagande
- 23 avril 2018 : En 2018, l’ONU veut forcer les États à favoriser l’immigration
- 28 juillet 2018 : Pacte international sur les migrations, péril mortel en approche
- 6 novembre 2018 : Malgré les résistances identitaires, l’ONU veut imposer son Pacte mondial pour les migrations
- 10 décembre 2018 : Les mensonges des médias pour protéger la signature du Pacte de Marrakech
L’objectif 17 du Pacte : le pivot de la lutte contre la liberté de l’esprit
Un engagement d’élimination des « discriminations »
L’en tête de l’O17 utilise des mots de violence et se montre à la fois global, partial et hypocrite.
Il s’agit clairement d’un engagement, pour l’instant moral, des pays signataires, donc de la France.
La violence des mots et des actes
L’O17 veut que les signataires condamnent, combattent et éliminent toute forme de discrimination. Ces verbes sont l’expression d’une logique d’affrontement et à terme de guerres civiles.
Seules les discriminations et les violences à l’égard des migrants sont prises en considération
Les violences, les viols, les agressions, la guérilla même auxquels se livrent nombre d’envahisseurs sont ignorés et occultés. Ce n’est pas le sujet. Les seules victimes possibles sont les allogènes.
Les discriminations qu’il faut éliminer sont globales et vagues
Le texte s’abstient évidemment de préciser ce que sont ces discriminations contre les migrants. Ce sont des mots fourre-tout : expressions et manifestations de racisme, discrimination raciale, xénophobie, qui peuvent recouvrir n’importe quel mot et n’importe quel acte.
Ce sera à la jurisprudence des tribunaux qu’il reviendra de leur donner une signification plus précise pour condamner les opposants, « conformément au droit international des droits de l’homme », on devine dans quel sens.
L’hypocrisie de ces engagements
Les signataires s’engagent à protéger la liberté d’expression. Bravo et quel soulagement ! Mais, dit le texte, il faut que ce soit dans le respect du droit international afin de contribuer à une compréhension globale des migrations sous tous leurs aspects. Quel peut être en l’occurrence ce droit international ? Rappelons que l’OIM (Organisation Internationale pour les Migrations) a formulé l’ambition de développer un droit international des migrations.
La stratégie défensive : la répression
Donner un droit de dénonciation aux migrants
Les migrants et les communautés, nous supposons qu’il s’agit des diasporas, pourront dénoncer tout acte « d’incitation à la violence contre les migrants ». Il en découlera une sujétion des Occidentaux de souche et un renforcement de l’éclatement des pays occidentaux en populations communautarisées dressées les unes contre les autres.
Faire juger et condamner les opposants à l’invasion
Les migrants et les communautés, naturalisés ou non, pourront amener quiconque participerait à « la commission d’une infraction inspirée par la haine des migrants »à répondre de ses actes. C’est quoi la haine des migrants ? Si un citoyen français comme une majorité de ses concitoyens dit qu’il y a trop d’immigrés en France, est-ce de la haine ?
Il est ajouté que cette démarche se fera dans le respect du droit interne et du droit international des droits de l’homme. Même observation que ci-dessus, mais surtout quel droit prédominera ? A terme les différentes communautés pourraient exiger l’application de leur propre droit interne comme c’est le cas de la charia dans des villes anglaises
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Contre la censure, la droite anglophone s’organise et crée ses propres réseaux sociaux
INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Facebook, Twitter et YouTube permettent une large diffusion des idées qui a profité à de nombreux influenceurs de droite, principalement américains, canadiens et britanniques. Le système de financement Patreon leur permettait même d’en vivre.Cependant, ces réseaux notoirement orientés à gauche ont de plus en plus tendance à bannir leurs utilisateurs de droite ou à enterrer leurs publications en jouant sur les algorithmes.
Plusieurs réseaux concurrents de Twitter sont donc nés pour rétablir l’équilibre. Le plus connu est Gab, que l’on trouvera sur tous les moteurs de recherche sauf Google. Après une fermeture temporaire, le réseau peut désormais compter sur un hébergeur militant et connaît une croissance spectaculaire.
Toujours parmi les concurrents de Twitter, le dernier-né s’appelle Parler News et vient d’être lancé par plusieurs influenceurs américains.
Enfin, pour soutenir financièrement une libre expression politique, le célèbre psychologue canadien Jordan Peterson et l’influenceur américain Dave Rubin s’apprêtent à lancer leur propre plateforme concurrente de Patreon. Sa création est en cours depuis six mois et le démarrage attendu bientôt.
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L’Occident proxénète
Bernard Plouvier
Effaré de l’aide nord-américaine qu’il recevait de 1917 à 1922 (et ensuite, mais durant ses dix-huit derniers mois de vie, il était trop gâteux pour continuer ses réflexions), Wladimir Oulianov-« Lénine » disait : « Les capitalistes nous vendront jusqu’à la corde pour les pendre ».
De fait les prêts des banques new-yorkaises permettaient à la jeune Russie soviétique d’acheter à crédit – et souvent à prix bradés – des biens d’équipement... et, après tout, du matériel d’exécution, c’est un bien d’équipement comme un autre, fort utile en certaines circonstances, comme notre proche avenir risque de nous le démontrer.
Car de nos jours, emmenés par la crème des capitalistes des USA, les grandes sociétés jouent avec le feu. Mais l’islam a remplacé, en capacité de séduction pour nos maîtres et en capacité de nuisances pour le bon peuple, l’immondice marxiste.
Google vient de lancer une alerte destinée aux fils et filles d’un certain allah pour leur permettre de dénoncer les sites blasphématoires et les propos injurieux pour leur si douce et si tendre religion. Les barres Toblerone, l’un des joyaux des très mercantile Helvètes, est désormais certifié halal, comme des dizaines de marques de foies gras et la production de quantité de boucheries industrielles.
L’on pourrait multiplier les exemples de ce qu’il faut bien appeler une prostitution à visée commerciale. Nos merveilleux politiciens, fortement branchés sur la quête de fonds électoraux en provenance des milliardaires en islamo-pétrodollars ne se conduisent pas mieux : une fois élus, ils ouvrent les terres d’Occident aux hordes d’envahisseurs.
Divers rappeurs beuglent : « La France est une putain » ! Ils sont bien loin de la réalité. C’est tout l’Occident qui est prostitué, vendu, trahi par ses soi-disant élites au nouvel Empire du mal. Après les invasions mongoles, après la barbarie marxiste, les hommes et les femmes d’Europe doivent affronter un retour en force de l’islam conquérant
Hélas, cette fois-ci, il n’y a ni Charles Martel ni Cid Campeador, mais des financiers prêts à vendre n’importe quoi, y compris les Nations d’Occident, pourvu qu’ils continuent à s’enrichir fabuleusement.
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Politique & Éco n°196 – Charles Gave : »Autrefois, les élites se tenaient obligées, par honneur, de s’occuper des plus déshérités… »
L’économiste Charles Gave revient sur les causes du mouvement des Gilets Jaunes, explique comment la dette est devenue insupportable, propose plusieurs solutions pour sortir de l’ornière et montre pourquoi l’Italie peut faire voler l’UE en éclats. -
La Serbie ne décolère pas après la création d’une armée du Kosovo
Vincent Hervouet a fait ce matin sur Europe 1 une percutante mise au point sur la situation dans les Balkans (relative à la Serbie et à sa province sécessionniste du Kosovo Métochie) :
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Sur les chemins de Damas.
Pieter Kerstens, de retour de Syrie
C’est avec une certaine curiosité que j’ai entrepris mon 4èmeséjour en Syrie, accompagné cette fois-ci de mon épouse. Après un voyage éprouvant (plus de 20 heures de trajet, porte à porte) nous sommes arrivés à Damas le matin du 23 octobre.
Nous avons rejoint un groupe d’une douzaine de participants à ce voyage organisé par la Communauté Syrienne de France et sa dynamique organisatrice, Rima, qui nous fera rencontrer des personnalités très intéressantes durant le séjour, ceci grâce à ses relations multiples.
A Damas, la circulation est dense et les points de contrôle militaires aussi nombreux qu’en 2014.
Notre hôtel se trouve dans la vieille ville, près de la porte Bab Charqi, ce qui nous permet un contact direct avec la population, les commerçants et de rares touristes étrangers. Les Damascènes sont intrigués par notre présence et ceux parlant toujours le Français (ou l’Anglais) nous interrogent sur l’abandon du soutien de l’Europe -et de la France en particulier- envers le peuple syrien. Il en sera de même tout au long de notre périple à travers le pays. Les Syriens sont accueillants et tolérants envers toutes les communautés et ils ne s’expliquent pas l’agression armée de l’Europe aux côtés des USA et de l’Arabie Saoudite. Très peu d’entre eux comprennent le jeu trouble d’une alliance israélo-occidentale englobant aussi la Turquie, les Emirats, le Qatar et l’Arabie Saoudite, dont le but est d’interdire un axe Téhéran-Bagdad-Damas en plus des intérêts gaziers et pétroliers, entre autres objectifs.
A quatre ans d’intervalle, on ne subit plus de tirs de mortiers nulle part et tous les quartiers sont sécurisés, à tel point que l’on circule partout de nuit sans danger de vols ou d’agressions, contrairement à ce qui se passe dans les zones de sécurité prioritaire en France…comme le quartier St-Bruno à Grenoble, le Mirail à Toulouse, la Goutte d’or à Paris, la Castellane à Marseille ou Saragosse à Pau.
Par contre, j’ai noté une très nette augmentation de voiles portés par un nombre croissant d’adolescentes. Aucun niqab, ni de burqa, même dans les souks ! Le pays est en guerre mais les magasins sont bien achalandés à Damas et il y a peu de coupures d’électricités ou d’eau.
Alep martyrisée, Alep défigurée, mais Alep libérée.
Le 24/10, départ pour Alep en minibus, par l’autoroute vers le nord de la capitale et l’on traverse des quartiers entiers détruits par les obus, les dynamitages et les bombardements, jusqu’à une date récente. Direction Seydnaya, Hassia, contournement de Homs et direction Est, car l’autoroute Homs-Hama-Alep est toujours en zone militaire. Nous traversons des contrées désertiques et pauvres et constatons que bon nombre de villages sont détruits et abandonnés. Traversée de Assalamyeh, Assa’en et Asriyeh où nous bifurquons vers le Nord en direction de Khanaser village renommé pour ses habitations séculaires en pisé et aux toits arrondis. Puis Sfireh et entrée à Alep par le Sud. Sans que la ville soit totalement détruite à l’image de Grozny ou de Caen en 1944, de nombreux quartiers ont été entièrement aplatis et forment un immense champ de décombres, plus de 60% de la vieille ville ont été réduit en tas de pierres. Durant les deux jours de notre présence, nous avons visité la citadelle, de réputation mondiale et lieu de résistance d’une poignée de soldats syriens face aux rebelles de Daesh durant plus de 4 ans (juillet 2012 à décembre 2016). Alep comptait 2,5 millions d’habitants avant la guerre, plus que Damas, sa population à forte majorité de sunnites arabes comportait une minorité de Kurdes, de Chrétiens, et d’Alaouites, ainsi que quelques Druzes et Ismaéliens. Nous avons relevé une présence très importante de voiles, hijabs, niqabs et aussi quelques burqas, avec des sourires des habitants moins larges qu’à Damas. Les souks sont démolis en majorité et nous n’avons pu visiter qu’une savonnerie en activité depuis quelques mois (700 tonnes de savons prévus pour l’export en 2018). C’est dans les nombreux parcs d’Alep que la population retrouve une certaine sérénité après les innombrables atrocités commises par les terroristes et lors de notre visite du caravansérail du textile nous avons dialogué avec de jeunes résistants Alepois qui nous ont exprimé leur satisfaction de voir des Européens en nous demandant de transmettre en France leur message de solidarité et de confiance envers Bachar al-Assad, défenseur inébranlable du peuple syrien et unique recours à une paix civile.
Une population digne, courageuse et combattante.
Le 26/10, direction Hama à 140 kms au sud d’Alep célèbre pour ses norias, grandes roues en bois utilisées depuis des siècles pour l’irrigation des canaux (malheureusement mal entretenus et pollués à outrance). A noter que le 31 octobre, une mosaïque datant de l’an 412 a été découverte dans le village de Kharayeb, dans la banlieue ouest de Hama et mesurant 13,5m x 2,3m, issue d’un sol d’église remontant à la période byzantine selon le chef du Département des Antiquités.
Visite d’un village à majorité chrétienne sous la protection d’une milice de défense nationale où nous avons pu voir un « arbre des martyrs » constitué d’une cinquantaine de photos des victimes des brigades d’Al Nostra et Al Qaïda depuis le début du conflit. Réception par l’archiprêtre protestant qui dirige cette communauté et présent au presbytère malgré les divers bombardements d’obus dès 2011.
Le soir, nous sommes reçus par les dirigeants d’Homs du Parti Social Nationaliste Syrien, ce qui a été un réel électro-choc pour la majorité des participants de notre groupe, catholiques et protestants pratiquants, ignorant que la Syrie est une république laïque où existe un réel pluralisme politique. Dans un second chapitre, je reviendrai en détail sur les Forces de Défense Nationale d’une part et sur le rôle du PSNS fondé par Antoun Saadé, d’autre part, au sujet duquel François Duprat disait en 1973 que « le Parti Populaire Syrien -PSNS- est la tendance la plus authentiquement fasciste du mouvement nationaliste arabe et cela depuis sa fondation en 1932 ».
Le 27 octobre nous avons été invités par une association féminine dont les membres ont toutes perdu un être cher et qui, tous les jours, cuisinent bénévolement des centaines de repas destinés aux soldats du front (zone d’Idleb) sans aucune aide financière des ONG. D’ailleurs, tout au long des 1.350 kms de notre voyage, nous n’avons jamais rencontré le moindre « humanitaire » hormis deux ou trois traces de l’UNHCR…
Dans l’après-midi, arrivée à Tartous, base maritime russe importante où nous avons visité la vieille ville et le musée installé dans l’ancienne cathédrale. Ici, pas de destruction importante et un calme reposant face à une mer d’huile avec un splendide coucher de soleil. Centre de la cité très animé et circulation trépidante.
Le 28 octobre, visite de l’église orthodoxe de Sheikh Badr et ensuite direction de Deir Mar Jirjos lieu d’une « Tour Blanche », prétendue reliée au Krak des Chevaliers par un souterrain…Arrivée dans l’après-midi au fameux Krak des Chevaliers. Aux alentours, destructions importantes dues aux combats féroces entre les terroristes qui ont occupé les lieux et l’Armée Arabe Syrienne. Site imposant le respect et témoin d’un héritage multiséculaire, ignoré par la plupart des enseignants français.
Une rencontre surprenante à Mar Yakub et le village martyr de Maaloula.
Le 29 octobre, direction Qara et Yabrud. Visite du monastère de Saint Jacques le Perse (Mar Yakub en arabe), où siège une communauté grecque melkite catholique, datant du IVème siècle à Qara, résidence de Mère Agnès Mariam.
C’est en ce lieu que j’ai fait la rencontre la plus surprenante de mon séjour, et tout à fait par hasard que j’ai pu m’entretenir en flamand avec le Père Daniel Maes, qui vit dans ce lieu de recueillement depuis de longues années. Le bref récit de ce religieux, prémontré, est édifiant :
" Ce que les médias occidentaux ont présenté comme un soulèvement populaire contre le président Assad est complètement faux. Je suis allé à Qara à de nombreuses reprises depuis 2010 et j’ai vu de mes propres yeux comment les agitateurs de l’extérieur de la Syrie ont organisé des manifestations contre le gouvernement et la manière dont les jeunes ont été recrutés. Cela a été filmé et diffusé par Al Jazeera pour donner l'impression qu’une rébellion avait lieu. Les meurtres ont été commis par des terroristes étrangers, contre les communautés sunnites et chrétiennes, dans le but de semer la discorde religieuse et ethnique parmi le peuple syrien. Alors que selon mon expérience, le peuple syrien était effectivement très uni.
Avant la guerre, c’était un pays harmonieux : un État laïc dans lequel les différentes communautés religieuses vivaient côte à côte pacifiquement. Il n'y avait guère de pauvreté, l'éducation était gratuite, et les soins de santé dispensés à tous. Il était non seulement possible d'exprimer librement ses opinions politiques, mais la plupart des gens ne se souciaient pas de cela. "
A propos de Mère Agnès-Mariam de la Croix, celle-ci aide la population et l’an passé elle a ouvert une soupe à Alep, où 25.000 repas étaient préparés cinq fois par semaine. Pour nous, il est miraculeux que nous sommes encore en vie. Nous le devons à l'armée du gouvernement d'Assad et la participation de Vladimir Poutine, parce que celui-ci a décidé d'intervenir lorsque les rebelles ont menacé de prendre le pouvoir.
Quand des milliers de terroristes se sont installés dans Qara, nous avons eu peur pour nos vies. Ils sont venus des pays du Golfe, de l'Arabie Saoudite, d'Europe, de Turquie, de Libye et il y avait de nombreux Tchétchènes. Ils ont formé une force d'occupation étrangère, tous alliés à Al-Qaïda et d'autres milices terroristes. Armés jusqu'aux dents par l'Arabie Saoudite et leurs complices européens avec l'intention d'agir contre nous, ils ont littéralement dit : "ce pays nous appartient maintenant." Souvent, ils étaient drogués, ils se sont battus les uns contre les autres, ils ont tiré au hasard. Nous avons eu à nous cacher dans les cryptes du monastère pendant une longue période. Lorsque l'armée syrienne les a chassés, tout le monde était heureux : les citoyens syriens parce qu'ils détestent les rebelles étrangers, et nous parce que la paix était revenue.
Il faut dénoncer sans cesse que la couverture médiatique sur la Syrie est le plus grand mensonge médiatique de notre temps. Les prétendues canonnades, bombardements et attaques chimiques sont un non - sens à propos de Assad. C’était en fait les rebelles qui ont pillé, tué et détruit partout. Pensez - vous que le peuple syrien soit stupide ? Pensez - vous que ces gens ont été forcés de se réjouir pour Assad et Poutine ?
Ce sont les Américains qui manipulent tout cela, pour les pipelines et les ressources naturelles de cette région et pour contrecarrer l’influence de Poutine.
L'Arabie Saoudite et le Qatar veulent établir un Etat sunnite en Syrie, sans liberté religieuse. Par conséquent, pour eux, Assad doit partir. Vous savez, quand l'armée syrienne se préparait pour la bataille d'Alep, les soldats musulmans sont venus me demander d'être béni. Entre musulmans ordinaires et les chrétiens, il n'y a pas de problème. Ce sont ces islamistes, des rebelles radicaux soutenus par l'Occident qui veulent nous massacrer. Ils sont tous d'Al-Qaïda et ISIS (Daesh). Il n'y a pas de combattants modérés non plus.
Trump comprend que l’Islam radical est une menace plus grande que la Russie. Si Trump pratique la géopolitique de la façon dont il a promis de le faire, l'avenir semble prometteur. Après, il va se rapprocher de l’analyse de Poutine en ce qui concerne la région. Et nous espérons ensuite une solution pour la Syrie, et la paix sera de retour.
Mon garçon, je parle d’observations personnelles. Et personne n'est obligé à me croire, non ? Mais je sais une chose : les médias peuvent soit contribuer au massacre du peuple syrien ou au contraire aider le peuple syrien, avec leur couverture médiatique. Malheureusement, il y a trop de partisans idéologiques et des lâches parmi les journalistes ».
Le temps m’a manqué pour approfondir les questions innombrables concernant le vécu de ce prêtre durant ces 10 dernières années.
Direction Maaloula, du couvent de Saint Serge et du monastère de Mar Takla. Ce village où résidaient 3.000 habitants en très grande majorité chrétiens est l’un des rares endroits sur la planète où l’on parle toujours le syriaque (araméen). De septembre 2013 à avril 2014, les islamistes se sont déchainés avec toute la panoplie des horreurs : prises d’otages, exécutions sommaires, décapitations, pillages des églises, profanation de la tombe de Sainte Thècle, décapitation des statues. Maintenant, d’innombrables ruines attendent le retour des Maaloulites et seulement quelques centaines de touristes auront visité cette année ce site remarquable, alors qu’il en était venu plus de 100.000 en 2010 !
Le conflit risque encore de durer longtemps.
En soirée, retour à Damas et dîner en compagnie de Thierry Meyssan. De nos échanges de points de vue, il ressort que seuls 70% du territoires est à nouveau sous administration du gouvernement syrien, mais que les innombrables katibas de rebelles ont toujours un pouvoir d’assaut contre les zones libérées et trouvent encore l’aide de la coalition américano-sioniste pour les tirer des situations désespérées et les sauver de l’extermination. Les négociations entre la Turquie, la France, la Russie et l’Allemagne, ainsi que les autres alliés de Washington, n’ont en rien abouti et ignorent superbement la Constitution syrienne, adoptée par référendum en 2012.
Cette situation confuse va encore persister de nombreuses années avec son cortège de larmes et de sang, dont seule la nation syrienne sera la victime.
Le 30 octobre à Damas.
Visite du Musée national. Fermé depuis de nombreuses années et réouvert depuis la veille seulement. L’un des plus importants musées archéologiques du monde où l’on peut retrouver les traces de civilisations multimillénaires. Vaut le détour, tout comme la mosquée des Omeyyades, lieu de prières quotidiennes des religions du livre.
Le 31/10 Damas – Beyrouth de nuit par la route, durée 2 h 15 seulement, avec 5 arrêts pour contrôles à la frontière ! Retour en Europe.
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Un proche de Macron financé par Moscou ?
On découvre cela dans le Point :
Un mois avant son limogeage, le gendarme de réserve a reçu sur son compte 294 000 euros de la part d’un oligarque russe, une somme qui fait tiquer Tracfin. Le salarié d’En marche !, mis en examen dans l’affaire Alexandre Benalla, est dans le collimateur. Vincent Crase, 45 ans, gendarme de réserve exclu depuis sa mise en cause le 19 juillet dans l’interpellation d’un manifestant place de la Contrescarpe, surveillait l’accès au palais de l’Élysée avec les policiers de la direction de l’ordre public et de la circulation et les gendarmes de la compagnie de sécurité de la présidence de la République. Mais l’ambitieux Vincent Crase ne se contente pas de son statut d’employé. Il a également créé Mars conseil, une PME de conciergerie de luxe chargée de fournir des prestations à des gens fortunés, comme un chauffeur ou du personnel de sécurité. Une société sans grande activité jusqu’à son limogeage de l’Élysée et d’En marche ! en juillet.
Pourtant, un mois avant, Mars conseil signe un contrat de 294 000 euros avec Iskander Makhmudov pour la protection de l’oligarque russe et celle de ses enfants. Makhmudov est l’un des actionnaires de Kalashnikov, la célèbre marque de fusil-mitrailleur, et considéré comme un proche de Vladimir Poutine. Forbes le classe au 22e rang des fortunes russes. Des médias étrangers le présentent comme un mafieux bien qu’il n’ait fait l’objet d’aucune condamnation en Europe à ce jour. Virée en juin sur le compte en banque de Vincent Crase, la somme a fait tiquer Tracfin, l’organisme anti-blanchiment de capitaux du ministère de l’Économie et des Finances.
https://www.lesalonbeige.fr/un-proche-de-macron-finance-par-moscou/
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La propagande immigrationniste du pacte de Marrakech
Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières a été adopté par la France sans débat alors que, dans d’autres pays, ce pacte a provoqué des débats parlementaires intenses. Le principal argument des défenseurs de ce pacte est qu’il n’est pas contraignant. Il est, effectivement, précisé dans le texte qu’il est juridiquement non contraignant. Mais des gouvernements xénophiles peuvent se faire un devoir d’appliquer le pacte. Dans ce cas, il devient contraignant dans les pays concernés. C’est, bien évidement, le cas de la France.
La doxa immigrationniste constitue la base idéologique du pacte. Il est écrit : « Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable et qu’une meilleure gouvernance peut permettre d’optimiser ces effets positifs. » Toutefois, les peuples européens concernés par les vagues migratoires ont du mal à discerner les « effets positifs ». Les viols commis en Allemagne par des immigrés récemment arrivés sont-ils des effets positifs ?
Le pacte définit les moyens à mettre en œuvre pour favoriser les migrations. Il est précisé : « Définir des objectifs politiques nationaux à court, moyen et long terme en vue de l’intégration des migrants dans la société, notamment en ce qui concerne le marché du travail, le regroupement familial, l’éducation, la non-discrimination et la santé. » L’ONU veut ainsi imposer aux nations une politique migratoire laxiste. Par exemple, les États n’auront plus le droit de refuser le regroupement familial ni de s’opposer aux migrations répétées. L’ONU s’immisce, en plus, dans la politique éducative et la santé publique. Un gouvernement mondial de bureaucrates non élus se met ainsi en place contre les peuples souverains.
Les propagandistes favorables au pacte cachent le contenu du texte. Il est mentionné ce que doivent faire les gouvernants : « Inviter les migrants, les responsables politiques, religieux et locaux, ainsi que le personnel enseignant et les prestataires de service, à constater et prévenir les actes d’intolérance, de racisme, de xénophobie et de toute autre forme de discrimination contre les migrants et les diasporas, et appuyer les activités menées à l’échelon local pour promouvoir le respect mutuel, notamment lors des campagnes électorales. » L’ONU incite les gouvernements à pratiquer une répression à l’encontre des opposants à sa politique migratoire laxiste. L’ONU se permet même de définir les orientations des campagnes électorales à venir. Le texte du pacte précise que cette politique est mise en œuvre « dans le plein respect de la liberté de la presse ».
On atteint le summum de l’absurde et du mensonge. Cette politique ne peut pas être respectueuse de la liberté de la presse. Elle conforte, au contraire, la propagande institutionnalisée des médias cosmopolites et les actions liberticides contre la liberté d’expression sur Internet. Avec ce pacte signé à Marrakech, les Français peuvent constater que Big Brother ne se trouve pas à l’Élysée mais au siège de l’ONU. Il est, toutefois, évident que le locataire de l’Élysée va obtempérer aux injonctions de l’ONU contre la volonté d’une majorité de Français !
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Remis à l’endroit, le pacte de Marrakech devient excellent
Le « pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières », appelé pacte de Marrakech, énumère une liste d’« obligations » non contraignantes auxquelles s’engagent les pays de destination des migrations pour aider les migrants qui fuient la misère. Quoi de plus noble que de vouloir aider les gens ayant eu le malheur de naître dans des pays invivables ?
Là où la démarche semble dérailler, c’est lorsqu’elle se concentre exclusivement sur la meilleure façon d’organiser le flux et l’accueil : on voit mal comment cette solution règle le problème des Africains restant sur place. Et on voit encore moins comment l’Europe réussirait durablement à accueillir ce flux, si les conditions ne s’améliorent pas drastiquement en Afrique, vu que ce continent connaît une croissance démographique de quelque 40 millions de personnes chaque année.
Or, le pacte de 41 pages ne consacre, semble-t-il, qu’une seule phrase sur cette question (§13) : « Nous devons œuvrer de concert pour créer des conditions qui permettent aux communautés et aux individus de vivre en sécurité et dans la dignité dans leur propre pays. »
Il suffit donc de mettre cette résolution au centre du pacte pour lui redonner toute sa cohérence : oui, il faut aider nos frères africains. Mais au lieu d’étudier en détail le phénomène migratoire et les meilleurs moyens de gérer le flux, il est infiniment plus constructif de s’employer à créer dans les pays d’origine des conditions plus favorables.
« Mais on a déjà tout essayé », me direz-vous. Certes, toutes les aides économico-sociales ont été essayées, et elles ont échoué car elles ne s’attaquaient pas à la racine du problème.
À cet égard, on fait un grand pas en avant en déclarant ce que tout le monde sait depuis longtemps : les peuples africains fuient leur pays parce que la vie y est rendue insoutenable du fait de la corruption, qui désorganise les activités économiques, et de l’insécurité qui menace les vies mêmes. À l’origine de ces deux maux, une absence de consensus politique, génératrice de crises, et les guerres civiles, qui poussent les dirigeants à prendre toutes dispositions pour se maintenir au pouvoir, et les opposants à tout faire pour essayer de les éliminer.
L’État, mis en coupe réglée pour la constitution de trésors de guerre et l’entretien de factions, ne peut pas financer les services publics ni payer les fonctionnaires. Ceux-ci se payent sur les citoyens, qui vivent d’expédients pour survivre, dans un climat où prévaut la force brute. Dans un contexte politique aussi dégradé, les aides économiques au développement sont, effectivement, vouées à l’échec.
Les pays d’accueil des migrations devraient donc proposer aux pays africains une aide politique, visant à apaiser les tensions internes, à protéger les dirigeants africains élus, à organiser – et pas seulement observer – les élections, à organiser la transparence de la gestion, la rémunération des fonctionnaires et la mise en place d’un système efficace de lutte contre la petite corruption.
Le pacte ainsi remis à l’endroit est conforme à l’esprit de mondialisation et de solidarité entre nations. Il ne vise nullement à se substituer aux élites locales mais, au contraire, à consolider leur pouvoir pour leur permettre de gérer la cité avec sérénité. Contrairement au texte d’origine, il tente d’aider vraiment les Africains. Et, en plus, il propose aux Européens un objectif commun ambitieux et exaltant.
Si, malgré tous ces avantages, le pacte de Marrakech remis à l’endroit devait être refusé, alors on pourrait s’interroger sur cette mondialisation à sens unique qui accepte les ingérences dans les pays du Nord mais refuse toute action sérieuse dans l’autre sens.