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France relève toi par le colonel Chamagne - Meta TV 1/3
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Jean-Yves Le Gallou : Trump aurait-il gagné avec Philippot ?
Source Riposte laïque cliquez ici
Jean-Yves Le Gallou organise, ce samedi 19 novembre, les 2e journées de la Dissidence. L’occasion pour notre fondateur, Pierre Cassen, de faire un tour d’horizon de la situation politique française et internationale. Et avec le président de Polemia, ce n’est jamais inintéressant…
Riposte Laïque : Avant de parler de la 2e journée de la Dissidence que Polémia organise, ce samedi 19 novembre, si on en profitait pour parler un peu de l’actualité avec le fin observateur de la vie politique française et internationale que vous êtes. Trump ? Sa victoire ouvre-t-elle de nouvelles perspectives en France, et si oui, à quelles conditions ?
Jean-Yves Le Gallou : Oui, la victoire de Trump ouvre de nouvelles perspectives en France et en Europe. C’est la première fois qu’un homme politique accède à un poste de grand pouvoir malgré l’hostilité de la quasi-totalité de l’oligarchie et des médias : 194 médias américains sur les 200 principaux ! C’est une défaite majeure des médias de propagande. Champagne !
Ceci étant, comparaison n’est pas raison. Trump a bénéficié à la fois de la légitimité et de la dissidence.
La légitimité avec l’investiture officielle d’un des deux grands partis américains, le parti républicain, et le soutien –volens, nolens- des élus de ce parti.
La dissidence avec un discours mobilisant d’une part le peuple contre l’oligarchie, d’autre part la majorité blanche contre la coalition des minorités.
Trump a porté un discours politiquement incorrect – contre la mondialisation, l’immigration, l’islam, la discrimination positive – mais il l’a fait dans le cadre d’un parti de gouvernement. Trump a tenu un discours radical mais à l’intérieur de l’arc constitutionnel.
De ce point de vue la situation de Marine Le Pen est profondément différente : elle a hérité de son père et de son parti un discours radical ; un discours qu’elle « pasteurise » aujourd’hui mais qu’elle continue à tenir de l’extérieur de l’arc constitutionnel. Et ses vertueuses proclamations républicaines n’y changent rien. C’est un double handicap pour être entendue.
Et la primaire de la droite, dont le premier tour se déroule ce dimanche ? Y êtes-vous indifférent, ou bien partagez-vous l’avis, souvent exprimé sur la réinfosphère du « Tout sauf Juppé » ?
Juppé est sans doute le pire d’entre tous: sur l’islam, sur l’immigration, sur la mondialisation, sur le moyen Orient, sur l’école : il a tout faux ! Mais les autres valent ils mieux ? Je crois qu’il faut se méfier des discours « fermes » jamais suivis d’effets. Et d’ailleurs quel pouvoir a vraiment le président de la République ? Sur l’immigration, sur l’islamisation ? Aucun. Le pouvoir appartient aux juges : juges de la Cour européenne des droits de l’homme, juges du Conseil constitutionnel, juges du Conseil d’Etat et des tribunaux administratifs, juges de la Cour de cassation et des tribunaux judiciaires. Ce sont les juges qui décident qui a le droit d’entrer en France (au titre du regroupement familial notamment), qui a le droit d’accès à la nationalité française (à peu près tout le monde), quels clandestins peuvent être expulsés (à peu près personne), quelle place donner aux mœurs islamiques et au Coran (la plus large possible). Sur tous ces sujets les hommes politiques bavardent et font de la figuration, ce sont les juges qui gouvernent.
Je ne croirais un candidat à la présidentielle que s’il s’engage à dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme, à retirer du contrôle des lois par le Conseil constitutionnel l’interprétation de textes généraux, déclarations et préambules, à réaffirmer la supériorité de la loi postérieure sur le traité ou la convention antérieures. Tout le reste n’est que balivernes. Ou plus exactement quiconque – de Juppé à Marine - qui ne s’engagerait pas sur le terrain d’une réforme constitutionnelle radicale ne pourrait pas faire mieux que Sarkozy de 2007 à 2012.
Mais que faites-vous de l’État de droit ?
L’État de droit n’est que le paravent du gouvernement des juges qui interprètent dans le sens politiquement correct des textes généraux …sans pour autant protéger les libertés ! Pierre Cassen, Eric Zemmour, Renaud Camus, Robert Ménard, tous poursuivis pour délit d’opinion, sont bien placés pour le savoir ! L’État de droit c’est de la novlangue pour camoufler le déni de démocratie.
Permettez-moi de citer le général De Gaulle : « en France, la cour suprême, c’est le peuple », « Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’Etat, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le Droit. cliquez ici
Et la pagaille à gauche, avec un Premier ministre qui rêve de se présenter à la place du Président de la République, le phénomène Mélenchon et Macron ?
Mélenchon c’est un vrai/faux populiste braillard qui occulte les principaux problèmes et veut marier la carpe islamique et le lapin blanc. Macron c’est un androgyne dans l’air du temps soutenu par les banques et les médias.
Qui fait de la « politique autrement » en recrutant comme conseiller spécial l’homme du groupe de médias Drahi, Bernard Mourad, qui a négocié pour Drahi le rachat de SFR avec Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée : on baigne dans le conflit d’intérêts.
Reste que Macron est un héros du CAC 40. L’homme de la loi Macron : le bienfaiteur des riches qui peuvent faire leurs courses chez Vuitton le dimanche et le bienfaiteur des pauvres qui peuvent s’y rendre en autocar!
Et sur la campagne du Front national, et le mot d’ordre de « La France apaisée », quelque chose à dire ?
Juste quelques questions :
Trump aurait-il été élu s’il avait choisi comme slogan l’Amérique apaisée ?
Trump aurait-il été élu s’il avait écouté des sondeurs ?
Trump aurait-il été élu s’il avait évité les sujets clivant (mariage pour tous, islamisation, immigration ?)
Trump aurait-il été élu s’il avait choisi comme conseiller stratégique et écouté Florian Philippot ?
Nul ne le sait mais un militant, un cadre ou un élu du FN qui tweeterait comme a tweeté Trump serait dénoncé par la « Philippot team » et viré comme un malpropre !
Plus sérieusement, j’observe que Trump avait choisi comme directeur de campagne Stephen Bannon, un homme issu de l’alternative right, l’alt right, c’est çà dire la droite identitaire américaine. Stephen Bannon, c’est aussi le patron de Breitbart News Network, le principal site de réinformation anglo-saxon. Donald Trump, président élu, vient de le nommer conseiller stratégique de la Maison blanche. L’élection de Trump, ce n’est pas la victoire de BFM, c’est la victoire des médias alternatifs que le FN-officiel a tort de négliger !
Notons toutefois que le slogan « La France apaisée » a cédé la place à « la parole au peuple » qui rappelle un peu la campagne de… 1988 : « Le Pen, le peuple ».
Reste comme je l’ai dit en ouverture que comparaison n’est pas raison et que les cultures politiques américaines et françaises différent .
Reste aussi qu’en l’état, la candidature de Marine Le Pen en mai 2017 demeure la meilleure offre politique en termes de souveraineté et – horresco referens – d’identité.
Parlez-nous à présent de ces deuxièmes journées de la Dissidence. Le contexte est-il différent de l’an passé, et si oui, en quoi ?
Oui. Ça bouge. L’an dernier nous avons contribué à fonder les principes à partir desquels la dissidence peut se déployer.
Nous étions dans l’air du temps. Depuis la dissidence émerge partout. Nous voulons contribuer à la légitimer, à la répandre, nous voulons donner des armes –théoriques et pratiques – aux dissidents de terrain.Comment les choses vont-elles se dérouler, cette année ?
Il y aura beaucoup de combattants à la tribune. Des figures de proue comme Robert Ménard, en pointe contre l’islamisation de la ville de Béziers et de la France, ou Marie-Claude Bompard, maire de Bollène, qui a résisté au préfet sur l’affaire des « mariages » de personnes de même sexe. Mais aussi des résistants de l’ombre : le docteur de Peretti en première ligne contre le halal, Alain Wagner qui s’oppose aux constructions de mosquées, Maurice Vidal, de Riposte laïque, témoin et acteur de la lutte contre l’islamisation à l’école. Ainsi que Valérie d’Aubigny de Versailles Familles Avenir, Thibault Audra (« Pas de migrants en Ile de France »), Aurélien Verhassel (« Collectif les Hauts de France sans migrants ») qui luttent concrètement contre la dissémination des étrangers illégaux sur l’ensemble du territoire. Nicolas Faure qui anime une plateforme d’échanges entre opposants à l’invasion sera aussi présent. Notons aussi les interventions de Michel Geoffroy, Françoise Monestier et Karim Ouchikh. Et deux reportages sur la dissidence corse et la dissidence hongroise.
Peut-on encore s’y inscrire, ou s’y rendre sans être inscrit ? Comment faire ?
Les deux sont faciles ! S’inscrire (NDLR : sur le site dédié cliquez ici) permet d’obtenir un billet en ligne et d’éviter toute attente à l’entrée. Il est aussi possible de venir sans inscription préalable mais c’est courir le risque d’une petite cohue à l’accueil.
Avez-vous d’autres projets en vue, dans les prochaines semaines ?
Oui la cérémonie des Bobards d’Or aura lieu le lundi 6 février. Nous réfléchissons aussi à récompenser par un Papon d’Or les collaborateurs les plus zélés de l’immigration-invasion.
Trois candidats se sont déjà signalés :
- L’excellente Fabienne Buccio, préfet du Pas de Calais, qui a protégé les coupeurs de route, excusé les incendiaires étrangers ( « une tradition dans leurs pays ») et effectué un déplacement maternant en Bretagne auprès de clandestins relogés aux frais de l’Etat. On en a tondue pour moins que ça !
- Le président du corps préfectoral , Jean-François Carenco, préfet d’Île-de-France, qui veut installer des migrants partout et qui déclare « les maires gueulent, je m’en fous ». Avec un cynisme parfait, il réunit ses collaborateurs salle Jean Moulin pour chercher des lieux d’implantation pour les envahisseurs. On en a entarté pour moins que ca.
- Mais le conseiller d’Etat immigrationniste Thierry Tuot tient aussi la corde !Que le meilleur gagne !
Propos recueillis par Pierre Cassen
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Journal du Vendredi 18 Novembre 2016 : International / Les démocrates entre contestation et violence
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I MEDIA S03E40 : « Trump : Facebook émissaire et déni de démocratie. »
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Analyse à froid du scrutin américain
Paris Vox – Dorénavant, Paris Vox publiera régulièrement la retranscription écrite de la chronique de commentaire d’actualité d’Arnaud de Robert diffusée dans la Matinale de Radio Libertés. Aujourd’hui, notre chroniqueur pose un nouveau regard “à froid” sur l’élection présidentielle américaine.
Il est toujours intéressant de revenir à froid et en détails sur une élection. Et l’élection de Donald Trump probablement plus que beaucoup d’autres, ne serait-ce que pour la charge émotionnelle démesurée qu’elle a véhiculée.
Important aussi de revenir sur ces résultats pour éviter de colporter de fausses impressions fussent-elle positives et favorables à nos vues. On ne gagne pas en mentant. Parlons d’abord de la participation.
On nous a servi une mobilisation sans précédent de l’électorat populaire en faveur de Trump mais la mise en perspective des chiffres montre une participation dans la moyenne des présidentielles américaines, voire un peu inférieure aux deux élections d’Obama. Trump fait même un million de voix de moins que Rumney, le candidat républicain de 2012. Et surtout Hillary Clinton perd 5 millions de voix par rapport à Obama en 2012. Premier constat, ce n’est pas Trump qui a gagné mais Clinton qui a outrageusement perdu et contre Trump en plus, la claque est très violente et nous montre que la détestation de Clinton dont je vous avais parlé il y a quelque temps a été sous-évaluée par des médias tout acquis à sa cause.
Ce n’est pas Trump qui a gagné mais Clinton qui a outrageusement perdu
Second constat, les votes ethniques n’ont pratiquement pas varié. Les hispaniques, les fameux latinos, ont voté à peine plus pour Trump que pour Rumney (29 % pour Trump contre 27 % pour Rumney en 2012). Les noirs ont encore massivement voté démocrate à 88 %, comme à leur habitude. Là aussi leur vote reste stable. L’abstention quelle que soit l’ethnie a augmenté puisque Trump bien que gagnant fait moins de voix que ses deux prédécesseurs républicains qui avaient tous deux perdu devant Obama. Selon les premiers chiffres de The United State Election Project, avec 54, 2 % de participation, cette présidentielle a le taux le plus faible depuis l’an 2000. Il est donc infondé de parler de raz de marée pour Trump. Comme il est tout aussi infondé pour le moment, même si nous aimons à le penser, de parler d’une mobilisation record, d’un sursaut électoral des p’tits blancs. Cible privilégiée de la campagne du candidat républicain, les blancs des classes moyenne et populaires ont sans doute dirigé en nombre leur vote vers Trump, mais en l’état actuel des données, rien ne montre que leur vote a été déterminant.
Alors où se trouvent les clefs de ce scrutin hors-norme ?
Et bien tout d’abord, et malgré les outrances de Trump, les noirs et les latinos n’ont pas volé au secours de Clinton. Ensuite, et ce fait est finalement le plus important, c’est que ce sont les électeurs de Bernie Sanders, le challenger démocrate malheureux, qui ont probablement éjecté Hillary. C’est donc par la captation d’une part de l’électorat démocrate que la victoire de Trump s’est réalisée. Et d’ailleurs, le fait que Bernie Sanders propose dès le lendemain des élections ses services à Trump suffit à montrer qu’il a parfaitement compris ce phénomène.
Malgré les outrances de Trump, les noirs et les latinos n’ont pas volé au secours de Clinton.
Cela signifie donc, et cet enseignement est capital, que ce n’est pas l’hypothèse de la mobilisation ethnique des p’tits blancs qui a provoqué la bascule, mais bien le fait que le projet politique de Trump (détente diplomatique, contrôle de l’immigration, keynésianisme, protectionnisme, lutte contre les élites de Wall Street) ai convaincu une partie déterminante de l’électorat démocrate. Ce qui s’est formé dans l’électorat américain est un pacte inconscient, une sorte de compromis social, national-populaire et anti-mondialisation qui a su rassembler gauche et droite de l’échiquier américain autour de Trump. Le message est clair, c’est un gigantesque bras d’honneur au mondialisme comme idéologie et stratégie de gouvernement. Ce qu’incarnait parfaitement Hillary Clinton. Ce qui l’a perdue aussi car Trump a su dans les dernières semaines de campagne taper très adroitement sur les élites mondialisées soutiens déclarés Clinton.
La leçon politique de ce scrutin est bien en définitive celle de la victoire d’un discours positif, non-pasteurisé, antisystème et tourné vers le peuple. La victoire de Trump, qui sert ici de véhicule à ce discours, s’effacerait presque devant le résultat produit par une telle diatribe : la déculottée historique du système oligarchique au cœur même de la matrice américaine. Cette victoire peut en appeler d’autres, notamment en 2017. Pour celui ou celle dont les équipes seront capables de produire ce type discours positif, clivant, transgressif et agressif, tout est possible. A bon entendeur, salut ! Bonne journée !
http://www.parisvox.info/2016/11/17/analyse-a-froid-scrutin-americain/
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Marine Le Pen : « Si Trump veut me rencontrer, il a mon numéro ! »
Dans une interview au quotidien Présent, Marine Le Pen déclare, en mode bravache : « Si Trump veut me rencontrer, il a mon numéro ! » La présidente du Front national explique en effet :
« Nous avons des connaissances en commun, oui. Mais depuis longtemps. Depuis bien avant qu’il soit élu à la primaire, en réalité. Si demain il veut me rencontrer, à la différence de Hollande, lui, il a mon numéro ! »
« Les Français, poursuit Marine Le Pen, ont bien analysé le fait qu’il y avait une révolution à l’œuvre aux Etats-Unis. Je pense qu’ils souhaitent cette même révolution pacifique, démocratique et populaire en France. Nous enregistrons chaque jour des victoires idéologiques, à nous de les transformer en victoire politique. Le XXe siècle s’est terminé avec la chute du mur de Berlin, le XXIe siècle est né je crois avec ce grand basculement des équilibres qui ressort de l’élection de Donald Trump. »
http://fr.novopress.info/201811/marine-le-pen-si-trump-veut-me-rencontrer-il-a-mon-numero/
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Tatiana Ventôse - Hystérie collective autour de Donald Trump - Mise au point
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Trump ou le retour du politique
Après le Brexit britannique, la surprise provient des Etats-Unis où le candidat Donald Trump a été élu président des États-Unis d’Amérique en dépit d’une campagne médiatique acharnée en faveur de la candidate Hillary Clinton, pourtant Donald Trump est un pur produit de système médiatique américain.Une légère satisfaction nous vient en observant la réaction du « camp du Bien »: tristesse, consternation et larmes dans le camp bobo-social-démocrate. « La fin du monde » a écrit le journal Le Monde. D’accord, mais nous attendons toujours l’effondrement de la Grande-Bretagne depuis le Brexit, alors la fin du monde avec Trump… enfin, si cela peut faire frissonner les cosmopolites libéraux dépressifs.C’est étrange cependant d’entendre le camp des athées découvrir l univers de l apocalypse…Une autre satisfaction provient du fait que ce candidat, dès le début de sa campagne, avait promis de ne pas négocier le Tafta (et donc le Tisa), de supprimer le traité transpacifique et de renégocier l’Alena (l’accord d’échange entre les États-Unis et l’Amérique du Sud). Il a aussi promis de mettre en place des frontières dignes de ce nom entre le Mexique et les États-Unis. Entre la campagne électorale et la pratique il y a un grand pas, certes, mais il aura eu le mérite de mettre ces sujets sur la table.Par ailleurs, Clinton est certes une démocrate, mais une va-t’en-guerre néoconservatrice (car la doctrine néoconservatrice est issue des franges gauchistes anticommunistes…). Parce qu’elle est démocrate, il faudrait soutenir une femme qui sous les oripeaux de la liberté et de la démocratie irait envoyer à la mort les enfants de sa Nation ?C’est pour cette raison que la position actuelle de Trump est intéressante : la rupture face aux traités ultralibéraux qui tuent les peuples, une politique des frontières digne de ce nom afin d’endiguer l’invasion migratoire et l’abandon d’une vision messianique des États-Unis qui déchire les États du Moyen-Orient.Cela fait-il de nous des pro-américains pour autant ? Bien sûr que non. Tout comme la politique de Poutine peut paraître intéressante à certains égards, il faut se tenir écartés de toute « Poutinôlatrie ». Il en va de même pour Donald Trump.Se réjouir de sa victoire contre une sorcière ne nous égare cependant pas du chemin qui consiste à avoir une critique sur le système libéral initié, promu et organisé par les Américains, à vouer aux gémonies leur système financier, à honnir ces multinationales qui nous empoisonnent et nous lient à un mode de vie standardisé. Nous ne sommes pas non plus pro-américains car nous nous refusons à leur hégémonie culturelle et « disneylandisée ».Cependant, nous saluons cette victoire qui est celle du peuple américain, des white trash. Les « élites » et gouvernants, en premier lieu français ont vite oublié les aspirations du peuple. Totalement déconnectés, ils ont oublié de relire (voire de lire tout simplement) Christopher Lasch, cet auteur que l’on peut qualifier de gauche, qui constate une aspiration conservatrice au sein du peuple américain. Le progressisme a ses limites et les récents référendums au sein des différents Etats montrent bien une aspiration conservatrice. Donald Trump n’est pas le sauveur des États-Unis, mais il a essayé de comprendre ce qui motivait le peuple.Certains commentateurs Français ont pu dire qu’« il a été élu par les électeurs de la campagne, par des gens peu cultivés ». Les mêmes qui s’étonnent d’être de moins en moins écoutés, regardés et considérés.Ces derniers n’ont pas compris, parce qu’ils ne veulent pas comprendre. Le temps semble être à la fin des idéologies mortifères du XXe s (communisme, fascisme, capitalisme) et au retour du réel: un retour justifié et légitime à l’autonomie et à l’enracinement, à des thématiques que l’on peut en partie trouver dans le programme de Trump. C’est parce qu’ils n’ont pas compris la vérité profonde des identités, parce qu’ils méprisent le peuple qu’ils seront tout autant surpris – espérons-le ! – lors des élections présidentielles et législatives en France. Restons prudents à l’égard du jeu électoral et rappelons nous que les promesses n’engagent que ceux qui y croient.Nous nous réjouissons du signal fort lancé aux cosmopolites. Trump aux USA, Le Pen en France, ne sont pas des solutions en soi mais peuvent être un moyen pour les peuples de reprendre conscience d’eux-mêmes. L’élection n’est rien, mais elle ouvre la porte vers un plus grand champ de possible.Fort de ce rappel à la prudence électorale, nous pouvons souhaiter qu’après la bonne nouvelle britannique, après la stupeur américaine, la France aura elle aussi une bonne surprise en 2017. N’en déplaise aux libéraux sociaux-démocrates pour qui la mollesse, la consommation et l’humanité dissolue est un mode de vie. Ceux-là sont au mieux perdus pour la cause, au pire des traîtres. Après cette première victoire que nous appelons de nos vœux pour 2017, le combat devra s’intensifier pour rebatir le pays car notre fin n’est pas la victoire électorale qui reste éphémère, mais la construction d’un nouvel avenir pour la France. -
Donald Trump, Marine Le Pen et une période d’incertitude
C’est un nouveau monde qui s’ouvre devant nous. Ou du moins, pour ces médias qui n’ont rien vu venir, chaque jour ressemble un peu plus à une exploration de la Terra Incognita que représente maintenant chaque consultation du peuple souverain. Malheureusement pour eux, l’année n’est pas finie et celle qui suit promet, là encore, tant de douloureux rebondissements possibles qu’on sent poindre chez les gentils animateurs du Camp du Bien comme un petit vent de panique.
Bien sûr, ce vent de panique s’explique facilement compte-tenu des bouleversements que le nouveau venu provoque : Trump voulant renoncer à certains traités internationaux, cela explique les réactions outrancières de tant de journalistes et de politiciens qui, pourtant, voudraient bien qu’on renonce à certains traités internationaux. Trump étant isolationniste, tous nos journalistes, régulièrement épris d’anti-américanisme, tremblent de peur à l’idée que l’Amérique s’isole et qu’il n’y aura peut-être plus de bombardements au Moyen-Orient, ou quelque chose comme ça…
Bref, la confusion règne en maître et on comprend sans mal que Trump au lieu de Clinton, ça bouscule non seulement du chaton, mais ça froisse autant la génération 68, qui jacasse chez nous, qu’elle « trigge » la génération Flocon de Neige outre-Atlantique.
Mais surtout, stupeur et cassoulet froid, cela remet sur la table l’hypothèse d’une accession de Marine Le Pen au pouvoir ! Eh oui : dans l’esprit simple (simplet ?) de la classe médiatique et politique actuelle, puisque Donald Trump a été taxé de populisme et qu’il en va de même en France avec Marine Le Pen, puisque le Donald est (évidemment) un gros fasciste et qu’on sait que la Marine est (évidemment) une grosse fasciste, ce qui est arrivé à l’un pourrait (évidemment) arriver à l’autre.
Horresco referens, les journaux de gauche tremblent. HuffingtonPost, L’Express, l’Obs, et même le petit dernier avatar payé avec vos sous, FranceTVinfo.
L’analyse des chroniqueurs politiques de nos superbes médias sur-subventionnés est d’ailleurs validée, sans souci, par rien moins que Le Président De La République Fromagère Française puisque, comme le rapporte le Monde, même pour François Hollande, la victoire de Trump « ouvre une période d’incertitude »
Eh oui : initialement, tout le monde a interprété les bredouillis hésitants du petit rondouillard comme un jugement personnel du chef de l’État français à l’égard du nouveau locataire de la Maison Blanche, qui serait, dans cette hypothèse, facteur d’agitation ou d’inquiétude dans le monde et dans son pays. Peut-être. Mais surtout et avant tout, la vraie pensée du politicien est que Donald Trump incarne un vote jusqu’à présent impensable par la classe jacassante qui devient possible, et qui ne se transpose que trop bien en France en laissant entrevoir un vote majoritaire pour Marine Le Pen.
Or, ça, c’est de l’incertitude qui pèse bien plus que tout le reste sur les épaules boudinées du petit François : se représenter, même avec 4% de satisfaits, il peut encore le faire, d’autant qu’il a été hontectomisé très jeune. Cependant, Trump élu, c’est aussi prendre le risque de faire élire Marine Le Pen, au deuxième tour, en face de lui… Et pour Hollande, devoir perdre devant Marine Le Pen, voilà qui serait une humiliation sans borne, d’autant qu’il ne commence que maintenant à intégrer cette possibilité, palpable, dans ses petits calculs politico-politiciens.
Bref, il apparaît à présent que les médias et la classe politique prennent violemment conscience que tout pourrait ne pas se dérouler comme prévu pour eux.
Cependant, comparaison n’est pas raison. Marine Le Pen n’est pas Donald Trump, loin s’en faut.
Oh, certes, l’un et l’autre personnage ont tous les deux une vision bien arrêtée de ce qu’il faudrait faire concernant l’immigration. L’un et l’autre ont expliqué assez clairement ce qu’ils pensent être bon en matière de protectionnisme. Et tous les deux n’ont jamais eu l’occasion d’exercer un mandat présidentiel. Pour Trump, on va donc pouvoir jauger en grandeur réelle de sa détermination et de sa capacité à tenir ses promesses. Pour Le Pen, l’élection n’est pas encore dans la poche.
En effet, si Donald peut se targuer d’avoir bâti un empire, et d’en avoir le cuir tanné, ce n’est pas du tout le cas de Marine qui est bel et bien une politicienne jusqu’au bout des ongles. La carrière politique de l’une aura bien du mal à faire oublier la carrière industrielle et financière de l’autre. Si le second a pu se réclamer du peuple, et savoir de quoi il parlait lorsqu’il évoquait l’entreprise et le capitalisme, le sujet promet d’être ardu pour Marine qui ne connaît ni l’une, ni l’autre.
D’autre part et plus fondamentalement, on comprend lorsqu’on lit le programme de Trump que malgré une tendance étatiste indéniable et largement présente dans ses propositions, il lui apparaît nécessaire de diminuer le poids des impôts, des taxes, et d’une législation galopante (sa proposition de ne créer une nouvelle loi qu’avec l’assurance d’en supprimer deux anciennes est une bonne idée, par exemple). N’imaginez même pas voir un jour ce genre de propositions dans le giron du FN ou de la part de Marine Le Pen : l’étatisme y est puissamment implanté.
Enfin et surtout, la structure du vote français est fondamentalement différente du vote américain ce qui a permis à Trump de se jouer du système qu’il connaît bien. Le vote français, direct et en deux tours, signifie que la candidate du Front National devra rassembler bien au-delà de sa famille pour espérer l’emporter. Concrètement, elle devra viser 18 millions de votants, soit, grosso modo, trois fois son score actuel (modulo une abstention à peu près équivalente aux autres scrutins). Autrement dit, s’il y a un effet Trump en France, Marine Le Pen a peu de chance d’en bénéficier à moins d’une abstention record.
Il semble encore bien trop tôt pour déterminer de quoi l’élection présidentielle française sera faite. D’ici mai 2017, de nombreux paramètres sont encore incertains. Trop nombreux sont les candidats sur les rangs, et certains ne se sont toujours pas déclarés.
En outre, la dynamique des votes peut se modifier grandement en fonction du contexte économique ou international ; en cela, l’élection de Trump apporte, elle aussi, son lot d’incertitudes, comme le dirait Pas De Bol Hollande. La situation internationale peut s’améliorer ou s’embraser, accroissant le risque d’attentats en France, ce qui modifierait certainement l’opinion publique et obligerait les candidats à se positionner plus crûment sur des sujets éminemment glissants, électoralement parlant. La situation économique peut s’améliorer ou (Pas De Bol) continuer à se détériorer, accroissant le mécontentement des Français pour l’équipe en place ou les demi-mesures palotes proposées par nos candidats sépias.
En tout cas, il paraît donc particulièrement hasardeux de faire un rapprochement entre l’élection d’un magnat de l’immobilier au discours populiste plutôt conservateur et une politicienne de carrière au discours carrément socialiste.
Bien sûr, si les médias, dans leur immense clairvoyance, tiennent les mêmes discours, observent le même comportement général vis-à-vis de Marine Le Pen et de ses électeurs que ce que furent ses discours et ses comportements pour les électeurs du Brexit ou ceux de Trump, si la déferlante d’imbécilité et de remarques contre-productives est la même, alors oui, le résultat final pourrait être surprenant. Les pleurs et les grincements de dents auront ensuite beaucoup de ressemblance avec ce qu’on peut voir aux États-Unis ces derniers jours.
Ainsi, si nos médias se contentent de jeter l’anathème sur Marine Le Pen et ses électeurs, pourtant de plus en plus nombreux, en insultant copieusement ceux qui votent pour elle, ils ont toutes les chances de ne surtout pas aborder les problèmes de fond, bref, de refaire exactement les mêmes erreurs que celles qui furent faites en Grande-Bretagne puis aux États-Unis.
J’écrivais dans un précédent billet que les leçons pour les médias ne seront pas tirées, les comportements ne seront pas adaptés et que la grille de lecture restera la même. Et partant, la trajectoire étant la même, obtenir un résultat totalement différent de ce à quoi tout le monde s’attend ne semble plus improbable. Ici, on pourrait gloser à bon compte sur Juppé, LE candidat « proposition des médias » par excellence : jolie surprise et beau pied-de-nez s’il ne passait pas le second tour de la primaire, n’est-ce pas ?
Autrement dit, si rien ne change, au contraire de ce que prétend François Hollande, une surprise (de tout ordre) n’est pas incertaine, elle est plutôt garantie sur facture.
http://www.voxnr.com/5979/donald-trump-marine-le-pen-et-une-periode-dincertitude
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Chronique de la haine gauchiste ordinaire
L'élection de Donald Trump et les commémorations du 13 novembre auront révélé une nouvelle fois la nature du gauchisme culturel qui nous oppresse.
Entre les appels au meurtre, les agressions et autres réactions et propos tous plus délirants les uns que les autres, les petits soldats zélés du totalitarisme gauchiste se sont montrés particulièrement en forme ces derniers jours. En France évidemment, on ne parle que d'agressions contre les "minorités" par de prétendus partisans de Donald Trump.
Outre-Atlantique, le choc de la victoire de Trump a pourtant permis d'ôter les masques : manifestations violentes pour s'opposer au résultat d'une élection démocratique, hypothèse de sécession de la Californie multi-culturelle et post-moderne, agressions contre des électeurs de Trump, appel au viol de la femme du nouveau président (Rape Melania), voilà quelques exemples des réactions « normales » de l'autoproclamé camp du bien. Des « anti-capitalistes » financés par le milliardaire Georges Soros. En France, un chroniqueur appelle tranquillement à l'assassinat de Trump, un autre à raser Versailles, une ministre réclame le contrôle d'internet, dernier espace de liberté, et les membres des Eagles of Death Metal sont interdits d'entrée au Bataclan où ils ont pourtant été la cible, un an plus tôt, des islamistes. Là aussi, tout est normal pour le camp du bien.
Il ne faut pas s'étonner de ce type de réactions, c'est souvent quant ils se sentent menacés que les gens montrent qui ils sont vraiment. Ce sont des réactions de défense, souvent épidermiques. Le vent tourne et de nombreux signaux vont dans le sens d'une révolution culturelle en notre faveur. Demain nous appartient.
Le Cercle Non Conformehttp://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/