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JT du jeudi 25-06-2015 TVL
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Athènes critique le FMI et refuse son plan
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, a critiqué mercredi la position de "certaines institutions", visant le FMI, qui n'accepte pas "des mesures compensatoires" que la Grèce avait proposées, selon une source gouvernementale grecque. Selon AFP, Athènes aurait d'ailleurs rejeté une contre-proposition soumise par les créanciers, comprenant surtout des souhaits du FMI.
"Le refus des mesures compensatoires ne s'est produit nulle part. Ni en Irlande ni au Portugal, nulle part!", a-t-il dit selon cette source. "Cette position étrange cache deux éventualités: soit elles (ces institutions) ne veulent pas d'accord soit elles servent des intérêts spécifiques en Grèce", selon le Premier ministre. Le gouvernement grec a rejeté mercredi une contre-proposition soumise par les créanciers à Athènes, comprenant surtout des souhaits du FMI, a indiqué à l'AFP une source gouvernementale grecque.
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M. Juppé, que vous êtes-vous dit lors de la dernière réunion Bilderberg ?
De passage à Villefranche-sur-Saône (69) pour donner une conférence, Alain Juppé, Maire de Bordeaux et candidat à la primaire des Républicains en 2016, a ensuite répondu aux questions du public dont celles de l’Agence Info Libre…
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Réunion de soutien aux chrétiens d’Orient à Paris
Il y avait du monde, hier, au Cirque d’hiver pour le rassemblement en faveur des chrétiens d’Orient organisé par François Fillon et Valérie Pécresse. Des hommes politiques ont pu ainsi côtoyer des prêtres et religieux des diverses communautés chrétiennes orientales, dans une réunion inédite. En outre, le nonce apostolique était présent.
Comment s’est déroulée cette soirée d’un genre nouveau ?
Il y a eu ainsi alternance entre les interventions des hommes politiques et les témoignages d’évêques ou de prêtres, dont certaines ont fait l’objet d’ovations. Une minute de silence a même eu lieu. Enfin, la réunion a été ponctuée par le chant d’un Notre Père en syriaque, de la part de sœur Marie Keyrouz. Ce n’était donc pas une réunion habituelle.Et sur le fond ?
Certaines interventions ont été explicites. Ainsi, l’utilisation de l’Etat islamique par certains pays arabes a été soulignée. De même, le soutien dissimulé des occidentaux à Al Nosra, ainsi que les complicités saoudiennes, qataries, voire israéliennes, ont été dénoncées. D’autres intervenants réclamaient un changement de politique, pointant la contradiction à bombarder l’Etat islamique tout en voulant punir El Assad. Enfin, Mgr Gollnisch, directeur général de l’œuvre d’Orient, dénonçait une certaine autocensure, comme celle qui préfère qualifier les coptes récemment décapités en Libye de ressortissants égyptiens.Que peut on conclure ?
Il est salutaire de voir les hommes politiques aborder une cause, quitte à organiser une réunion où la religion avait sa place. On a pu voir des témoignages de foi ou des soutanes. Le public n’était nullement gêné par de telles références. Les intervenants politiques présents ont défendu des racines chrétiennes qu’ils oublient souvent dans notre pays et parfois donné dans le pathos à propos de l’Etat islamique. -
État islamique : l’impuissance occidentale de plus en plus criante
L’État islamique continue son entreprise de terreur. Ses partisans ont diffusé depuis hier une vidéo montrant l’exécution de 16 hommes dans des conditions atroces. Cinq d’entre eux sont morts noyés dans une cage plongée dans une piscine, alors que quatre autres ont été enfermés dans une voiture détruite par un tir de lance roquette. Enfin les sept autres ont été décapités par l’explosion d’un câble qui reliait leurs têtes.
Sur le plan militaire, l’État islamique progresse t il ?
Enraciné en Irak et en Syrie, il recule face aux Kurdes au nord de la Syrie. Les forces kurdes ont en effet repris une large part de la zone frontalière avec la Turquie, poussant hier en direction de la base militaire de Ayn Issa. (La source de Jésus).
Ailleurs, l’État islamique reste en place et reçoit l’allégeance de groupes d’autres pays, en Libye, mais aussi en Afghanistan ou à Gaza.Certains djihadistes avaient explicitement menacé d’envoyer leurs partisans en Europe via des embarcations de clandestins. Comment l’UE réagit elle ?
Une mission navale de l’Union européenne vient d’être lancée avec comme objectif de détruire les embarcations utilisées par les trafiquants. Mais le gouvernement libyen a déclaré que tout bateau européen qui pénétrerait sans permission dans ses eaux territoriales sera bombardé sans ménagement.Le chaos progresse donc au Moyen-Orient ?
En effet, des Druzes israéliens ont lynché des djihadistes syriens blessés dans l’ambulance qui les transportait vers un hôpital israélien. Les Druzes de l’État hébreu craignent que l’insurrection syrienne ne massacre leurs frères de Syrie. -
Paul Craig Roberts: « Washington est incapable d’empêcher l’Armageddon »
Paul Craig Roberts: « Washington Is Impotent To Prevent Armageddon
Paul Craig Roberts: « Washington est incapable d’empêcher l’Armageddon »
Discours de Paul Craig Roberts à la conférence sur la crise Europe / Russie à Delphes, Grèce, 20-21 juin 2015
Paul Craig Roberts, ancien Secrétaire Adjoint au Trésor des États-Unis à la politique économique, Rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal, Maitre de conférence à l’Université de Stanford, Président au William E. Simon en économie politique, Centre d’études stratégiques et internationales, Université de Georgetown à Washington, D.C.
Les États-Unis ont poursuivi leur quête d’impérialisme depuis le début de leur histoire, mais c’est l’effondrement soviétique de 1991 qui a permis à Washington de comprendre que le monde lui appartient.
L’effondrement de l’Union Soviétique a entraîné la montée des néoconservateurs au pouvoir et de leur influence au sein du gouvernement américain. Les néoconservateurs ont interprété l’effondrement soviétique comme le choix de l’Histoire d’un « capitalisme démocratique américain » comme Nouvel Ordre Mondial.
Choisi par l’Histoire comme le pays exceptionnel et indispensable, Washington revendique le droit et la responsabilité d’imposer son hégémonie sur le monde. Les néoconservateurs considèrent leur plan comme trop important pour être contraint par des lois nationales et internationales ou par les intérêts des autres pays. En effet, en tant que Puissance Unique, Washington est requis par la doctrine néoconservatrice d’empêcher la montée d’autres pays qui pourraient restreindre la puissance américaine.
Paul Wolfowitz, un néoconservateur de premier plan, a écrit la doctrine Wolfowitz peu de temps après l’effondrement soviétique. Cette doctrine est la base de la politique étrangère et militaire des États-Unis.
La doctrine stipule :« Notre premier objectif est d’empêcher la réémergence d’un nouveau rival, que ce soit sur le territoire de l’ancienne Union Soviétique ou ailleurs, qui constituerait une menace de l’ordre de celle posée auparavant par l’Union Soviétique. Ceci est une considération dominante qui sous-tend la nouvelle stratégie de défense régionale et exige que nous nous efforcions d’empêcher toute puissance hostile de dominer une région dont les ressources, sous contrôle consolidé, seraient suffisantes pour créer une puissance mondiale « .
Notez que le « premier objectif » de Washington n’est pas la paix, ni la prospérité, ni les droits de l’homme, ni la démocratie, ni la justice. Le « premier objectif » de Washington est l’hégémonie mondiale. Seul le très confiant révèle de manière aussi flagrante son objectif.
En tant qu’ancien membre du Comité de la Guerre Froide sur le Danger Présent, je peux expliquer ce que les mots de Wolfowitz signifient. La « menace posée précédemment par l’Union Soviétique » était la capacité de l’Union Soviétique à bloquer l’action américaine unilatérale dans certaines régions du monde. L’Union Soviétique était une contrainte sur l’action unilatérale des États-Unis, pas partout mais dans certains endroits. Toute contrainte sur Washington est considérée comme une menace.
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Poutine contre attaque : « La Russie ne peut plus accorder de ristourne sur le gaz à l’Ukraine » !
connexions de gaz UE-Russie existants
Nous nous étions posé des questions sur la relative absence de réponse de la Russie à des sanctions étendues et au gel des avoirs en Europe et maintenant nous voyons le premier mouvement important.
Avec de nouvelles contre-sanctions confirmées ce matin, le président russe Vladimir Poutine vient de jeter le FMI (les contribuables américains), et le ministre des finances «américain» de l’Ukraine sous le bus :
« Moscou ne peut plus accorder des remises de gaz à l’Ukraine en raison de la baisse actuelle les prix du pétrole. « Le prix doit être au niveau des autres pays comme la Pologne, a t-il ajouté.
Comme le rapporte Reuters :
La Russie ne peut plus accorder de ristourne sur le prix du gaz à l’Ukraine comme elle le faisait cas auparavant, a déclaré mercredi le président russe Vladimir Poutine, quelques jours avant l’ouverture de nouvelles négociations avec Kiev et Bruxelles sur les tarifs gaziers.
En conseil des ministres, Vladimir Poutine a expliqué que le prix demandé à l’Ukraine devrait être aligné sur celui payé par des pays comme la Pologne.
Selon Gazprom, l’Ukraine devra payer 287 dollars (257 euros) par millier de mètre cube de gaz à partir du troisième trimestre, contre 247 dollars (221 euros) au deuxième trimestre. (Darya Korsunskaya,; Nicolas Delame pour le service français)
ZH pense que la Russie va écraser financièrement l’Ukraine:
Alors que Christine Lagarde a clairement fait savoir qu’elle allait dépenser l’argent des autres en Ukraine (mais pas en Grèce), peu importe si l’Ukraine fera défaut ou pas, on soupçonne que la fin de la remise sur le gaz écrasera les attentes du FMI sur la croissance Ukraine et il deviendra de plus en plus impossible pour le FMI de justifier le fait de jeter l’argent par les fenêtres…
Est-ce que l’Ukraine a de l’or de coté avec lequel elle pourrait graisser les rouages ?
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Comme nous nous l’étions demandé précédemment, est-ce le début de la démarche de la Russie de tout couper à l’Ukraine ?
Ceci est une période riche en événements pour les relations UE-Russie sur le gaz .
Alors, comment devraient être interprétés les évolutions les plus récentes de la valse des pipelines Russes ?
Il y a trois scénarios possibles :
i) turkish Stream pour la Turquie uniquement et Nord Stream pour l’UE.
ii) l’expansion de Nord Stream comme une monnaie d’échange pour faire avancer le flux turc : Dans ce scénario la Russie proposerait l’expansion de Nord Stream, afin d’avoir une autre monnaie d’échange dans les négociations avec la Turquie (et la Grèce) , et de faire avancer rapidement le projet turkish Stream pour assurer de meilleures conditions commerciales.
iii) Pas de pipelines, juste de la politique. Dans ce scénario la Russie n’a pas l’intention de développer ni le Turkish Stream ni l’expansion de Nord Stream. Les propositions visent donc à créer des clivages politiques au sein de l’UE, à un moment où l’UE durcit sa position contre la Russie en raison de la crise en Ukraine
Avec le pivot potentiel grec qui reste sur la table (alors que Le FMI fuit l’offre de la Grèce) etde nouveaux alliés bizarres dans le Moyen-Orient , il semble que ce sabre-hochet économique sera un nouveau boomerang qui sera de retour à Washington …
http://www.zerohedge.com/news/2015-06-24/putin-strikes-back-cuts-ukraine-gas-discount – resistanceauthentique
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JT du Mercredi 24 Juin 2015
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Un général d’armée de Kiev, rejoint avec d’autres officiers la rébellion du Donbass
Ces informations ne seront probablement pas relayées par les médias officiels parce qu’ elles démontrent que l’Ukraine de Porochenko est déchirée de l’intérieur.
L’ancien assistant du ministre de la Défense de l’Ukraine, le «major-général» (équivalent d’un général de corps d’armée en France) Aleksandr Kolomiyets, est passé avec armes et bagages du côté de la résistance Novorusse. Avec armes et bagages, ou plus exactement avec d’autres officiers de l’armée nationale ukrainienne.
« Je suis Alexander Kolomiyets, un major-général des forces armées ukrainiennes … Mon dernier poste était celui de conseiller du ministreukrainien de la Défense et analyste principal de la défense, » déclare-t-il à l’ouverture de la conférence qu’il a donnée à Donetsk. Il ajoute : « Je vais travailler pour le bien de la République populaire de Donetsk. ». « Observez qui se bat actuellement; seulement les volontaires de la Garde nationale. » « « Bientôt, il va y avoir des troubles au sein de l’armée. Ils ne comprennent pas les ordres qui leur sont donnés, de tuer des civils. Nous allons voir que d’ici l’automne, tout va changer.».Ensemble le général de corps d’Armée et les officiers qui l’entourent sont venus apporter leur concours aux forces armées de la République populaire de Donetsk. Le général est une recrue de premier plan pour la rébellion du Donbass, non seulement parce qu’il est un officier de très haut rang qui connaît l’ennemi kiévien de l’intérieur, mais en plus il connaît très bien la région militaire de Donetsk pour y avoir passé 19 ans à sa tête. C’est donc également une perte très dommageable pour la junte de Kiev.Les purges constantes à l’intérieur des rangs ukrainiens des services armées et de sécurité, les manifestations populaires contre l’omniprésence américaine, tout cela commence à peser très lourdement sur les vrais Ukrainiens qui ont le souci de leur pays et de leurs familles.
Le général et ses amis ne sont pas passés du côté novorusse sur un coup de tête. Au préalable, ils ont pris soin de mettre leurs familles à l’abri des représailles kiévienne. Selon lui, nombre de ses camarades commandants cherchent à passer du côté des indépendantistes, ils seraient une centaine :
« Le moral de l’armée ukrainienne est au plus bas, officiers et généraux se rendent compte du caractère criminel de la politique du pouvoir en place à Kiev et ne veulent plus combattre ».
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La France écoutée par la NSA ? Il est temps d’accorder l’asile politique à Edward Snowden !
Wikileaks, Libération et Mediapart viennent donc de révèler que la NSA avait écouté les communications des trois derniers présidents français et de plusieurs membres de gouvernement entre 2006 à 2012.
Comme le précise Mediapart :
Toutes classifiées « top secret », ces notes détaillent les dessous d’un espionnage obsessionnel de la France par les États-Unis sur des questions diplomatiques, de politique locale ou économiques de tous ordres. Que les États-Unis écoutent les principaux dirigeants d’un pays allié comme la France relève pour certains du secret de polichinelle. L’information est désormais prouvée par des documents issus du cœur de l’appareil d’État américain. Surtout, les éléments que nous rendons publics révèlent l’ampleur jusqu’ici insoupçonnée de l’espionnage états-unien, réalisé en dehors de tout cadre judiciaire et de tout réel contrôle.
Des révélations qui ont incité François Hollande à convoquer ce mercredi un Conseil de défense « pour évaluer sur tous les plans la totalité des informations ».
Mais il ne faut pas s’attendre à une réaction particulière de la part d’un gouvernement obéissant aux ordre de l’Oncle Sam. Et si la France accordait enfin l’asile politique à Edward Snowden ?
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