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international - Page 883

  • La Cour suprême des Etats-Unis impose le « mariage gay » : vers la persécution religieuse

    Une très intéressante analyse publiée parRéinformation.tv sur la récente décision de la Cour suprême des Etats-Unis qui a imposé à tous les états américains la légalisation du « mariage » homosexuel. Le texte est long mais les tenants et les aboutissants de cette décision sont si graves qu’il convient de prendre le temps de le lire…

    La communauté « gay » des Etats-Unis est folle de joie après la décision de 5 juges sur 9 de la Cour suprême d’imposer à tous les Etats de l’Union d’autoriser le « mariage » des couples de même sexe. C’est la pleine saison de la Gay Pride dans le monde entier. Le lobby LGBT exulte. Il a raison, écrit le juge John Roberts dans son opinion dissidente. « Si vous faites partie des nombreux Américains – quelle que soit leur orientation sexuelle – qui sont en faveur de l’extension du mariage de même sexe, n’hésitez pas à célébrer la décision de ce jour. Célébrez le fait que vous avez atteints un but désiré. Célébrez la possibilité d’exprimer d’une nouvelle façon l’engagement envers un partenaire. Célébrez la possibilité d’obtenir de nouveaux avantages. Mais ne célébrez pas la Constitution. Elle n’est pour rien dans cette affaire ». En revanche, l’objectif profond, ou à tout le moins l’effet de la décision, est évident : la décision Obergefell v. Hodges contredit toutes les convictions religieuses traditionnelles et ouvre la voie à la persécution religieuse.

    Le juge Antonin Scalia a qualifié la décision de « putsch judiciaire ». Cinq juges ont confisqué le pouvoir, contredit la volonté du peuple, passé par pertes et profits des référendums défavorables au « mariage » des couples de même sexe, renversé la propre jurisprudence de leur Cour qui est simplement chargée d’interpréter la Constitution et non de créer le droit, pour imposer leur point de vue subjectif. Intolérable confiscation du pouvoir ; ce « gouvernement des juges » se constate partout dans les prétendus « Etats de droit » où des magistrats non élus deviennent « législateurs suprêmes » par leur propre volonté, et surtout celle de l’établissement qui pourrait les arrêter d’un mot mais trouve là un moyen puissant pour contourner la volonté du peuple et la démocratie.

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  • Marine Le Pen face à la puissance hégémonique américaine

    J’ai assez souligné mes points de désaccord avec le FN pour apporter mon plein soutien dans cette affaire.

    Le Front national a eu une belle réaction face aux révélations concernant l’espionnage bienveillant (on est entre amis, dixit Sapin ; mieux : entre potes !) dont ont été victimes nos très collaborateurs hommes politiques et prétendus présidents de la République. S’exprimant d’une belle plume hautement inspirée, voici ce que Marine Le Pen a osé écrire au nez à et la barbe de la tyrannie du politiquement correct planétaire :

    Les Français doivent prendre conscience que les États-Unis, à savoir ses gouvernements que nous distinguons clairement de son peuple, ne sont pas un pays allié ou ami. À ce titre, notre réintégration dans le commandement intégré de l’OTAN décidée par Nicolas Sarkozy, alors même que l’OTAN n’est qu’une excroissance américaine, apparaît comme une faute stratégique lourde sur laquelle il faudra revenir.

    Nous avons rappelé d’où vient Nicolas Sarkozy, élevé par le CIA Franck Wisner pendant une partie de son enfance. Mais cela ne doit pas innocenter les gaullistes de papier mâché Villepin ou Chirac qui l’ont mis au pouvoir, ou ont choisi Lagarde du cabinet Baker & McKenzie ou du CSIS (voyez la fiche) pour diriger notre économie, c’est-à-dire la vampiriser au profit des actionnaires anglo-saxons. On peut aussi rappeler que le TTIP sera signé avec ou sans l’accord des Parlements européens, français ou même sans l’accord du Congrès américain, pour une fois un peu réveillé. Le libéralisme n’a pas besoin de la démocratie, il n’en a jamais eu besoin, il ne s’est jamais accommodé que des oligarchies, par exemple celles qui organisèrent et planifièrent le génocide irlandais très mal nommé par nos historiens benêts la « famine de la pomme de terre ». Renseignez-vous !

    Mais continuons avec Marine :

    Les États-Unis sont une puissance hégémonique prête à tout pour accroître son emprise sur nos pays. Le constat n’est pas nouveau, mais il y eut des périodes de son histoire même récente où la France par son gouvernement se dressait face à cette dérive très grave pour nos libertés, notre indépendance et notre honneur. Cette affaire doit nous inciter à retrouver le sens de l’intérêt national.

    La puissance hégémonique veut la ruine des peuples, y compris du sien d’ailleurs. Aux jeux du cirque, c’est comme dans Astérix, il ne restera qu’un seul triomphateur : le lion qui a bouffé tous les autres. On peut, certes, applaudir comme des imbéciles que cette puissance ait réussi à ne placer que des lampistes favorables à son entreprise luciférienne.

    Mais on peut aussi ne pas être d’accord.

    Quant à la guerre que nous impose la puissance hégémonique, je vous la laisse deviner.

    Il est clair, en tout cas, qu’il faut être un idiot visuel ou un esprit malintentionné pour ne pas voter Front national, même si je me doute que cela ne suffira pas.

    Car l’élite hostile devenue folle ne s’arrête pas en si bon chemin.

    source : Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFVVVVZyluRwErjbQ.shtml

  • La crise financière de 2008 était-elle un coup d’État ? | Entretien avec Michel Drac.

    Michel Drac présente son livre Crise ou coup d’État ? (Le Retour aux sources, 2009)


    Michel Drac revient pour Kontre-Kulture sur la genèse et le contenu de son livre Crise ou coup d’État ?, publié en 2009 aux éditions Le Retour aux sources puis réédité dans le recueil Essais, regroupant cinq textes de l’essayiste.


    Michel Drac présente son livre "Crise ou coup d... par kontrekulture

    http://www.scriptoblog.com/

  • Le choc

    Après le refus des créanciers de prolonger l’aide financière au-delà du 30 juin, l’annonce du référendum voulu par le gouvernement d’Alexis Tsipras sur  l’acceptation ou non des nouvelles mesures d’austérité, la Grèce est « au bord du chaos », du « précipice » affirment avec une belle unanimité la plupart des médias ce matin. Comme si le peuple grec ne vivait pas déjà dans une situation  de précarité souvent extrême et qui ne cesse de s’étendre !  Une chose est certaine, quel que soit le cas de figure et l’issue de cette crise,  nos compatriotes  ne reverront  jamais  l’argent -en moyenne 1000 euros par  Français-, que nos dirigeants bruxellois ont pris dans nos poches et qui ont été donnés à la  Grèce (dans les faits principalement aux banques) lors des derniers plans de sauvetage pour garder  Athènes  dans la zone euro….

    L’actualité brûlante de cette fin de semaine ce  fut aussi  l’attentat meurtrier contre une mosquée chiite  au Koweït commis par un saoudien fanatique, le massacre   auquel  s’est livré  un « djihadiste » contre des touristes européens  à Sousse (Tunisie). Le pays peut dire adieu  à sa saison touristique, secteur  vital pour son économie…  Le même jour, notre  pays a connu une nouvelle attaque, menée par  le  salafiste Yassin Salhi contre  une usine classée  Seveso en Isère, accompagnée de  la décapitation de son employeur, Hervé Corona. Salhi a envoyé une photo ou il pose à côté du   pauvre homme décapité à un de ses amis  français  combattant Bachar el-Assad en Syrie, dans les rangs des fous d’Allah...

    Dans ce contexte, emporté par l’émotion ( ?) Manuel Valls a utilisé dimanche pour la première fois le terme de guerre de civilisation. Une  expression proche de celle de choc des civilisations, tiré du livre au titre éponyme paru en 1993  de feu le  géopoliticien  américain Samuel Huntington,  inspirateur  des guerres menées ces dernières décennies par les Etats-Unis au Proche-Orient.

    La lutte contre le djihadisme dans le monde est « une guerre de civilisation» a donc déclaré M. Valls, reprenant peu ou  prou les termes de Nicolas Sarkozy.« C’est (sic) nos valeurs, notre société, nos civilisations que nous défendons (…). Les premières victimes de Daech dans le monde, ce sont les musulmans. La bataille se situe aussi au sein de l’islam, entre d’un côté un islam aux valeurs humanistes, universelles, et de l’autre un islam obscurantiste, totalitaire»  a précisé le Premier ministre.

    Dans un communiqué, le député Les Républicains Eric Ciotti a jugé que la gauche « semble enfin faire preuve de lucidité en reconnaissant que notre pays est désormais engagé dans ce qu’il faut bien appeler une guerre de civilisation.» Christian Estrosi, maire de Nice,  adversaire de Marion-Maréchal-Le Pen en PACA pour les Régionales,  a renchéri : « la guerre de civilisation, OUI, je l’ai déjà dit. Mais du Premier ministre nous attendons des actes, plus des mots. »

    Au PS, la gêne est perceptible. «Les fanatiques de l’islam veulent la guerre de civilisations. Nous voulons la coexistence pacifique des civilisations» a expliqué le patron du PS,  Jean-Christophe Cambadélis.  « Il n’y a pas de guerre de civilisation. Je ne partage pas cette vision héritée de Georges W. Bush », a dit Pascal Cherki, député socialiste, sur la même longueur d’onde que son collègue  Julien Dray.  François Bayrou a jugé sur TF1 qu’il n’y avait pas de «guerre de civilisation, C’est une guerre de la barbarie contre la civilisation».

    « Parler de guerre de civilisations, c’est le discours bushiste qui a mené à la catastrophique guerre d’Irak», a déclaré de son côté Florian Philippot  sur France 3.   Il est clair,  comme l’a dit Bruno Gollnisch , que c’est cette théorie du « choc des civilisations»,  « brandi par les neocons, qui  a contribué à la justification de la  destruction de l’Irak en  2003, nous en voyons les effets désastreux aujourd’hui, et à une volonté plus générale de remodelage  du Proche-Orient, toute aussi chaotique dans ses effets ».

    On peut bien évidemment  aussi établir une différence entre la thèse d’Huntington -dont le systématisme,  le formalisme  de sa grille de lecture peuvent aussi  être légitimement critiqués-,    et  l’instrumentalisation qui en  est faite.  Dans son fameux livre,  pour le résumer à grand trait, il  développe l’argument principal selon lequel les facteurs culturels qui ont  été en quelque sorte gelés au moment de la  la guerre  froide qui a divisé le monde en deux blocs,  sont amenés à jouer un rôle essentiel  depuis la chute du mur de Berlin. Les conflits du futur  prédisait-il  se dérouleront  probablement aux  points de contact  entre  les différentes civilisations qu’il identifie  dans son ouvrage : «occidentale», «slave-orthodoxe», «islamique», «hindoue», «confucéenne», «japonaise», «latino-américaine » , « africaine» (en devenir…).

    Rappelons pour la petite histoire qu’en 2007 l’anthropologue Emmanuel Todd et le démographe Youssef Courbage ont publié  un livre pour déconstruire celui d’Huntington  (« Le choc des civilisations n’aura pas lieu »), mobilisant pour se faire l’outil statistique. Ils expliquaient  que la baisse sensible de la natalité  dans le monde musulman et les progrès de l’alphabétisation permettraient l’entrée dans la modernité. «Un processus de désislamisaton s’est très probablement enclenché, dont la démographie porte la trace ». Le monde mahométan « est entré dans la révolution démographique, culturelle et mentale qui permit autrefois le développement des régions aujourd’hui les plus avancées » et « s’achemine vers le point de rendez-vous d’une histoire beaucoup plus universelle qu’on ne veut l’admettre ». Finalement, « la diversité des traditions culturelles ne sera plus perçue comme génératrice de conflit mais témoignera simplement de la richesse de l’histoire humaine », concluaient nos deux optimistes progressistes.  Ont-ils mieux perçu l’avenir qu’Huntington ?

    Dans un entretien accordé en 2013, Aymeric Chauprade notait plus prosaïquement qu’ Huntington a pourtant «eu le mérite de rappeler que les civilisations existent et que le monde ne se réduit pas à un affrontement idéologique entre les démocraties et les tyrannies, un conte pour enfants qui est pourtant  vendu par les politiques occidentaux à leurs électeurs. Moi je dis que l’Histoire ne se réduit pas au choc des civilisations, car les nations et les figures historiques jouent aussi un rôle central, mais que le choc des civilisations est une réalité du temps long de l’Histoire.»

    Interrogé de nouveau longuement ces dernières heures  sur Boulevard  voltaire, le député FN  affirme que «le totalitarisme islamique nous mène une guerre implacable, et que notre classe politique refuse de regarder cette réalité en face, comme elle a refusé de le faire dans les années 30 face aux totalitarismes nazi et communiste (…). Le terrorisme continue d’être analysé en France comme une simple manifestation criminelle, comme une sorte de désordre psychologique (avez-vous remarqué cette épidémie de fous  qui crient  Allah Akhbar  en agressant des gens ?) appelant des réponses sociales et judiciaires. Or, le terrorisme islamique, c’est l’expression, pour l’instant sporadique, d’une guerre mondiale contre ce que nous sommes, et cette guerre est d’autant plus inquiétante que son réservoir de recrutement en Europe est énorme » note Aymeric Chauprade.

    Bruno Gollnisch  l’a affirmé à de nombreuses reprises, le FN, mouvement  responsable qui entend accéder aux  plus hautes responsabilités,  n’est bien évidemment pas en guerre avec les 1,5 milliards  de musulmans, avec  un islam qui n’est pas d’un bloc. Il   ne  confond pas les causes et  les conséquences du grave,  du déterminant problème identitaire qui se pose à notre pays.

    La poussée communautariste et  fondamentaliste est générée par une immigration de masse, subie par notre pays depuis quarante ans, qui  la  nourrit mécaniquement.  la vérité consiste à dire qu’au-delà d’un certain seuil quantitatif, atteint dans de très nombreux quartiers ou   villes européennes, l’assimilation ne fonctionne plus. Mais l’assimilation à quoi? A quel modèle? A quelles valeurs? Pour quel projet, quel devenir commun? 

    Dans un entretien accordé en janvier au journal autrichien Zur Zeit, Bruno Gollnisch relevait que « la nature a horreur du vide». «Nos églises se vident, les mosquées sont pleines. C’est aussi sur le vide spirituel de l’occident, de nos nations dites avancées, mais surtout désenchantées, que prospère l’islamisme. Quelles valeurs autres  que matérialistes, hédonistes, marchandes, relativistes avons-nous à opposer à l’islam conquérant ? La quête du Beau, du Bien, du Vrai qui, dés la Grèce antique, a façonné l’esprit, le génie de notre civilisation, est battue en brèche, moquée, vilipendée. En refusant de reconnaître les racines chrétiennes de l’Europe, les instances Bruxelloises ont fait aussi, à leur niveau, le jeu de l’islam radical. En désarmant les âmes, on affaiblit aussi les cœurs et les esprits». Les années qui viendront seront décisives à plus d’un titre. 

    http://gollnisch.com/2015/06/29/le-choc-2/

  • Lobby de l’eau : Histoire d’une mainmise inique

    L’école française de l’eau, apparue à l’orée des années 1960, incarne un modèle de gestion aujourd’hui exporté dans le monde entier. Il a peu à peu été dévoyé par des groupes d’intérêts qui ont fait main basse sur un marché qui génère près de 25 milliards d’euros en France chaque année.

    C’est après la seconde guerre mondiale qu’émergent les caractéristiques qui structurent encore aujourd’hui la gestion de l’eau en France. Des ingénieurs et administrateurs coloniaux ont mesuré en Afrique noire, au Maghreb, comme aux États-Unis, la complexité de la gestion de cette ressource précieuse.

    Ils vont, dans le grand élan de la planification gaullienne, inventer un modèle de gestion des ressources en eau qui fera école. Il s’agit, dans une période marquée par une urbanisation rapide s’accompagnant d’une pollution croissante, de rationaliser les différents usages de l’eau, pour l’énergie, l’industrie et l’agriculture, et donc le développement économique, mais aussi de développer l’adduction d’eau dans les campagnes, où seuls 30 % des foyers disposaient de l’eau au robinet en 1953, puis de doter le pays d’infrastructures de traitement des eaux usées.

    Un chantier colossal alors que le développement de l’industrie et la modernisation de l’agriculture provoquent un important mouvement de population des zones rurales vers les villes. « Avec pour conséquence un développement rapide des besoins en eau et des rejets polluants mal traités. Les ressources ont été ainsi étranglées des deux côtés, par des consommations accrues et des pollutions insupportables », souligne M. Ivan Chéret, l’inventeur des agences de l’eau [1].

    « Les journaux publiaient des nouvelles alarmantes tous les étés : par exemple, à Toulon, 200.000 personnes sont privées d’eau chaque jour de 18 heures à l’aube ; la ville de Grenoble, dont la population est passée de 60.000 à 300.000 habitants, élit un nouveau maire et la “baignoire” de M. Dubedout fait une entrée remarquée en politique (en asseyant) sa campagne électorale sur le fait que les habitants de Grenoble subissaient des coupures fréquentes d’alimentation en eau, alors que la ville était entourée de ressources très abondante.

    L’image de sa baignoire vide avait été largement diffusée par les médias. Sur la Seine, des masses blanches, provenant des détergents de plus en plus utilisés à la place des savons, flottent sur l’eau et inquiètent les Parisiens ; les associations de pêcheurs attirent l’attention sur tous les “accidents” qui tuent les poissons dans les rivières ; dans le Midi encore, les résidus provenant de l’exploitation de la bauxite par Péchiney, indignent la presse : des boues rouges dans la “belle bleue”, au large de Cassis ! ».

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  • Sauver les Français de la décapitation

    autoc-Revnatio.jpgUn communiqué du RF où tout est dit :

    « Pour la première fois en France, un homme – victime de l’invasion – a été décapité par des islamistes. On peut redouter qu’il soit le premier d’une longue série, à défaut d’un conséquent sursaut national.

    En effet, la France se trouve dans un état de conflit latent et il n’est pas absurde de penser que notre situation soit, dans quelques temps, celle de la Syrie ou de l’Irak.

    Etant donnés la situation française et l’échec inéluctable du multiculturalisme, la seule solution pour éviter le chaos et les horreurs que connaissent d’autres pays est une inversion massive des flux migratoires. C’est un impératif sécuritaire, autant qu’identitaire.

    Cela ne pourra se faire qu’en reprenant le pouvoir aux politiciens mondialistes et leurs maîtres – responsables de l’état de notre pays – et en rompant avec la mentalité individualiste et décadente qui règne aujourd’hui :

    c’est bien une révolution nationaliste qu’il faut en France, et vite !

    Le Conseil politique du RF »

    http://www.contre-info.com/

  • Famine au Zimbabwe : la faute aux Occidentaux, bien sûr

    Ce pays qui produisait, au moment de l'arrivée au pouvoir de Robert Mugabe, 28 millions de tonnes de maïs dont une large partie était exportée, vient d'en importer - à crédit, bien sûr - 700.000 tonnes pour essayer d'endiguer la famine qui guette une grande partie de la population rurale.

    Plus ça change, plus ça se dégrade, serait-on tenté de dire quand on voit l’interminable descente aux enfers de l’ex-Rhodésie. Il semblerait, cependant, que chaque jour qui passe repousse de façon miraculeuse les limites de cette dramatique dégringolade. Ce pays qui produisait, au moment de l’arrivée au pouvoir de Robert Mugabe, la bagatelle de 28 millions de tonnes de maïs dont une large partie était exportée, vient d’en importer – à crédit, bien sûr – 700.000 tonnes pour essayer d’endiguer la famine qui guette une grande partie de la population rurale. Et pour expliquer tout cela, un des principaux dirigeants du ZANU-PF (Zimbabwe African National Union – Patriotic Front) vient d’accuser les pays occidentaux d’avoir manipulé… le climat afin de favoriser la sécheresse.

    Ce que ce monsieur oublie de dire, c’est que ce pays avait toujours fait face dans le passé à des conditions climatiques extrêmes mais que, jadis, fermiers et autorités du pays avaient mis sur pied un réseau de pompes, de canaux et de digues qui pouvait faire face aux situations climatiques extrêmes. Très vite, ceux qu’on appelle « les nouveaux fermiers » ont tout abandonné et laissé se dégrader les installations, plus soucieux qu’ils étaient de faire acte de présence en venant de la capitale dans leurs grosses Mercedes noires en costume-cravate pour voir si tout allait bien sur les fermes saisies pour leur compte. C’est ainsi, et seulement ainsi, que ce pays en est arrivé là où il est aujourd’hui.

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  • NSA : «D'un point de vue technologique, la France est une colonie américaine»

    Mediapart et Libération ont révélé ce mardi soir que les trois derniers présidents français ont été mis sur écoute par la NSA au moins de 2006 à 2012. Que vous inspire cette surveillance ? Est-elle inédite ?

    Tout cela n'a rien de nouveau, et ce n'est pas la première fois qu'il est révélé que la NSA écoute des dirigeants Européens. La fois précédente, il s'agissait d'Angela Merkel. Qui pouvait s'imaginer un instant à l'époque que la Chancelière Allemande avait droit à un traitement privilégié par rapport aux présidents Français ?

    De nos jours, du simple citoyen au plus haut dirigeant, la confiance a totalement disparu. Chez les politiques, cela se traduit par une explosion de la mise sous surveillance de tous -du Français lambda aux dirigeants politique (de son propre pays ou d'un pays étranger)-, chez les citoyens, cela se traduit par une explosion du phénomène des lanceurs d'alerte, dont Wikileaks est un symbole. La confiance est un phénomène réciproque. Si vous ne vous fiez pas à quelqu'un, il n'y a que peu de chance d'établir une relation de confiance réciproque avec lui. Si, en tant qu'État, vous espionnez vos alliés, la confiance va être difficile à établir. Si vous surveillez vos citoyens, il en sera de même, et si vous êtes dans un régime démocratique, rester au pouvoir sans avoir la confiance du peuple peut s'avérer délicat.

    Edward Snowden avait déjà révélé les techniques de surveillance de la NSA en 2013. Les services de renseignement en ont-ils réellement tenu compte ?

    Les services de renseignement étaient effectivement déjà largement au courant des pratiques de la NSA, et il est plus que certain qu'ils ont adapté leur approche au regard des détails fournis par Edward Snowden. Leur problème tient sans doute plus dans la difficulté qu'il y a pour les dirigeants français à adopter de “bonnes pratiques” les mettant à l'abri des écoutes. On voit régulièrement des ministres ou des présidents utiliser un smartphone, et cela fait rire de façon systématique tous les hackers. Maintenant, vous savez pourquoi.

    Une partie non négligeable des téléphones, et dans une moindre mesure des ordinateurs, vendus dans le commerces sont livrés avec des systèmes de surveillance pré installés -vouloir les utiliser pour échanger de façon confidentielle des informations est parfaitement idiot. Dans un autre ordre d'idée, si vous avez accès aux recherches Google issues du minsitère de l'écologie dans les mois qui précèdent un rendez vous comme COP21, vous avez des renseignements de premier plan sur les préoccupations de votre adversaire.

    Si cette difficulté des hommes politiques à adopter des bonnes pratiques est à mettre en cause, n'y-a-t-il pas également des failles de sécurité au sein du gouvernement français ?

    Il n'y a que ça, et il est difficile d'en vouloir au gouvernement. Les technologies que nous utilisons pour construire nos infrastructures -celles utilisées par le gouvernement comme les autres- ne sont pas souveraines, et celles qui sont d'origine américaine (et elles sont nombreuses) sont presque systématiquement pensées pour permettre à la NSA d'en prendre le contrôle à des fins de surveillance. Nous n'avons pas, ou peu, de technologies souveraines. C'est une réalité avec laquelle il nous faut composer. Le fait d'être, d'un point de vue technologique, une colonie américaine est l'une des conséquences facheuse de ce manque de souveraineté. Les dirigeants politiques en sont souvent réduits à faire du face à face pour les discussions les plus confidentielles. Cela revient à s'éclairer à la bougie, et on s'imagine le manque de performance qui en découle de l'appareil qu'est le plus haut sommet de l'État.

    Ajoutez à cela qu'à ce niveau de pouvoir, la compréhension de la chose technologique est proche du zéro absolu. Et pour cause : on a laissé cette chose aux techniciens, jusqu'au jour où l'on s'est aperçu que Facebook et Google -tous deux inventés par des techniciens- parlaient d'égal a égal avec les chefs d'État de la planète. 

    Comment donc assurer la confidentialité de nos communications en France?

    Comme partout ailleurs, en diffusant au sein des entreprises un ensemble de bonnes pratiques qui, au fur et à mesure que les technologies de surveillance deviennent sophistiquées, doivent être revues et mises à jour. Il faut ensuite s'assurer que ces pratiques sont suivies scrupuleusement et établir un dialogue entre des spécialistes en sécurité et les utilisateurs de technologie, ce qui peut être très complexe.

    L'écrasante majorité des dirigeants -qu'il s'agisse de l'État ou des grandes entreprises- ne comprend strictement rien à la chose technologique. On leur a vendu la technologie par petit bout, année après année: après celle du “search engine marketing” est arrivé l'année des réseaux sociaux, puis du mobile, de l'objet connecté, etc, jusqu'au moment où l'uberisation de l'économie leur a fait comprendre qu'ils n'avaient rien vu venir (tout comme avec la surveillance) et que du coup, il n'y comprennaient vraisemblablement pas grand chose.

    «C'est l'arroseur arrosé. Voilà un gouvernement qui vient de faire voter une loi sur les écoutes et qui se plaint d'être écouté» a déclaré le sénateur UDI Yves Pozzo di Borgo. La loi sur le renseignement devrait en effet être adoptée définitivement ce mercredi. Ces révélations peuvent-elles avoir un impact sur ce vote ?

    Je doute que les révélations de Wikileaks affectent le vote. La loi française sur le renseignement est le reproduction presque à l'identique du Patriot Act américain; Tout, y compris son timming post attentat, a été fait pour la faire adopter dans l'émotion plus que dans la raison, car si les députés avaient la moindre idée des perspectives que cela ouvre à l'évolution du régime politique en France, ils en seraient effrayés.

    Est-ce un hasard que ces informations d'espionnage soient rendue publiques la veille de ce vote?

    Je doute qu'il s'agisse du fruit du hasard. C'est une piqûre de rappel salutaire: au-delà de ce vote, il ne faut plus s'attendre à vivre encore longtemps dans un régime démocratique.

    Sommes-nous déjà dans une société de surveillance généralisée?

    Oui, nous sommes depuis quelques années dans une société de la surveillance, ou tout le monde est potentiellement surveillé par une autorité supérieure qui le fait dant la plus parfaite impunité et sans le moindre contrôle. Vous, moi, les journalistes, les avocats, les parlementaires, mais également les ministres et le président.

    La France est, dans cette période étrange de l'histoire de l'humanité qui débute, une des grandes puissances mondiales de la surveillance. En fournissant une aide logistique et un savoir-faire indéniable en matière de surveillance à de nombreuses dictatures étrangères, notamment en Afrique et au Moyen-Orient, la France surveille non seulement toute cette partie du monde qui reste obscure aux grandes oreilles américaines, mais elle appuie la continuité et l'expansion de la “france-afrique” sur de nouvelle bases, solidement ancrées et, j'en ai peur, durables.

    Sur le plan intérieur, la remise en question des élites dirigeantes par le peuple et la perte des illusions démocratiques ouvre une ère d'instabilité des institutions qu'il semble réaliste de contrer par un renforcement de l'autorité de l'État. Un État panoptique, omniscient et omniprésent à travers les technologies de notre quotidien, est perçu, sans doute à raison, comme une solution plus douce qu'un régime autoritaire. Mais d'une façon ou d'une autre, la classe dirigeante ne peut plus espérer longtemps faire reposer son pouvoir sur une quelconque légitimité, et il lui faut envisager un relais vers autre chose si elle veut continuer de diriger le pays. La surveillance de masse de tout citoyen est une forme de pression qui pourrait permettre demain de résoudre sans violence excessive de nombreux conflits. De récents documents mis à jour par Edward Snowden montrent comment les services anglais, en plus d'opérations de surveillance classiques, infiltrent les réseaux sociaux pour déstabiliser une opposition politique, discréditer un adversaire ou perturber le bon fonctionnement d'un groupe suceptible d'accéder au pouvoir. Ce type de comportement de la part d'un service de renseignement n'a rien de nouveau, mais les moyens techniques utilisés changent la donne de façon radicale.

    En entrant de plein pied dans la société de la surveillance, nous avons profondément altéré les règles de bases des société démocratiques -là où les dictatures n'ont fait que moderniser un dispositif de surveillance plus ou moins passif et pré-existant. Nous sommes entrés dans l'ère du soupçon, une ère où la norme est de ne pas faire confiance. Ne pas faire confiance aux politiques est un réflexe adopté par près de 80% des français, mais cette défiance se généralise bien au delà du politique et des institutions. Ne perdons jamais de vue que la confiance est également la base de l'économie, et que cette dernière finira elle aussi par être affectée.

    La loi sur le renseignement va-t-elle accentuer le phénomène ou peut-elle être un élément de lutte, comme l'estime le député François de Rugy: «La publication de ces écoutes montre justement qu'il faut une loi qui dit ce qui est autorisé ou pas pour les services de renseignement» ?

    Il faut s'attendre à voir nos politique nous débiter dans les jours qui viennent un festival de stupidités. Celle de François de Rugy est assez pitoresque. Cette loi n'a jamais été pensée pour lutter contre les grandes oreilles américaines, car comme le sait parfaitement Mr de Rugy, la France a signé un accord de coopération et d'échange des données issues de la surveillance avec les USA en 2010. Ces accords portent le nom d'”accord Lustre”. Ce fait est connu de tous nos politiques qui prétendent, pour le moment, l'ignorer, quitte à se ridiculiser lors d'une prochaine fuite d'information.

    Là où Mr de Rugy fait très fort, c'est qu'il y a fort à parier que les termes -et donc l'existence officielle- des accords Lustre fassent partie de ce que Wikileaks s'apprête à révéler dans les jours qui viennent. Il pourrait donc se voir taxer de menteur dans moins de 48h, ce qui, en toute logique, ne devrait en rien affecter sa carrière politique, car de toute façon, qui aujourd'hui peut croire ce que raconte un homme politique sur de tels sujets ?

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Le grand mufti Manuel Valls va nous enseigner le bon islam

    Ce n'est pas un sketch des Inconnus mais ça pourrait l'être. Manuel Valls a déclaré au JDD :

    "Nous ne sommes pas en guerre contre l’Islam". "La bataille se situe au sein même de l’Islam avec, d’un côté, un Islam pratiqué par l’immense majorité de nos compatriotes de confession musulmane qui revendiquent des valeurs humanistes universelles et, de l’autre, un islamisme obscurantiste et totalitaire".

    Quand est-ce que cet éminent islamologue, mufti à ses heures perdues, prendra en compte le besoin de sécurité des Français ?

    Michel Janva

  • Russie, États-Unis : deux poids, deux mesures

    L’affaire des écoutes américaines n’a pas fini de faire jaser. Le scandale dont les États-Unis se sont rendus coupables en surveillant trois présidents de la République française ne semble en effet pas beaucoup concerner le gouvernement. Bien sûr, le sujet a été évoqué à l’Assemblée nationale, et a été largement commenté par un nombre important de responsables politiques.

    Mais l’indignation des hommes politiques français s’apparente à la montagne accouchant d’une souris

    À droite comme à gauche, les représentants du peuple ont condamné l’acte américain. Ils ont pleuré la dignité blessée de la République française, ils ont crié leur incompréhension, ils ont développé des trésors d’argumentation pour accabler les services de renseignements américains ; bref, ils ont abreuvé les médias de leur « indignation » et ont couvert sous le bruit de leurs paroles la vacuité de leurs actions. Au bout du compte, en effet, la seule mesure concrète annoncée par le gouvernement à l’encontre des États Unis a été… une demande d’explications. Après avoir dénoncé un acte de trahison, une violation grave, un crime commis d’allié à allié, la demande d’explications sera donc la seule mesure pratique que la France prendra pour laver son honneur bafoué.

    Compte tenu du traitement infligé à la Russie, l’attitude du gouvernement français apparaît pour le moins à géométrie variable

    Comment ne pas s’étonner, alors que tout récemment la France s’était signalée par la dureté du traitement qu’elle avait réservé à la Russie ? Pour une affaire qui ne la concerne pas directement (il s’agit bien évidemment de la guerre en Ukraine) la République française n’avait pas hésité à sanctionner le gouvernement russe en refusant de lui livrer les deux porte hélicoptères de type Mistral qu’elle lui devait, n’hésitant pas à porter un coup à sa propre économie, prétextant des raisons d’ordre éthique. Mais aujourd’hui, alors que la France est insultée gratuitement et directement par cette même puissance qui a réclamé son soutien et son sacrifice lors du conflit ukrainien, rien ne sera mobilisé, si ce n’est une grande agitation qui remue beaucoup de vent.

    Cette affaire révèle, s’il en était besoin, la dépendance assumée de la France envers les États Unis, qui prend aujourd’hui la forme d’une humiliation à peine camouflée.

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