Née de la fusion de la DST et des RG, la Direction générale de la sécurité intérieure (dépendant du ministère de l'Intérieur) a pour missions principales la recherche, la centralisation et l'exploitation du renseignement intéressant la sécurité nationale. En 2018 et 2020, ses services ont rendu deux rapports assez peu médiatisés.
À leur lecture, on comprend vite pourquoi. Un premier rapport de 123 pages a été rendu en 2018 sous le titre État des lieux de la pénétration de l'islam fondamentaliste en France. Il a été envoyé à tous les ministères, préfectures et services publics concernés.
Photographie de la communauté musulmane
La communauté musulmane en France se diviserait en trois tiers. Le premier tiers est composé de musulmans qua-si-assimilés, ayant fait sien les modes de vie occidentaux. Pour cette catégorie, l'islam n'est plus un marqueur religieux, juste une « lointaine » tradition culturelle familiale (religion des parents) à laquelle ils n'adhèrent pas ou peu. Beaucoup, par exemple, boivent de l'alcool, fument, certains mangent du porc, les femmes se maquillent, s'habillent à l'européenne... Bref, comme beaucoup de baptisés en France, la religion ne veut plus dire grand-chose pour eux ou demeure totalement confinée dans leur sphère privée et intime.