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islamisme - Page 226

  • DEUX DJIHADISTES LOURDEMENT CONDAMNÉS PAR LA COUR D’ASSISES DE PARIS. NE NOUS RÉJOUISSONS PAS TROP VITE

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    Une peine de quinze ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté des deux tiers. C’est la sanction que vient de prononcer la cour d’assises de Paris à l’encontre de Mounir Diawara et Rodrigue Quenum, deux Toulousains partis faire le djihad en Syrie entre mai et août 2013.

    Ces deux jeunes Français de 23 et 22 ans, issus des quartiers populaires de la ville rose, avaient rejoint les groupes Front al-Nosra et État islamique au sein desquels ils avaient pris part à des actions armées et s’étaient livrés à de graves exactions. Parmi les pièces à charge présentées lors du procès figurait une photo représentant Rodrigue Quenum brandissant une tête coupée. Si l’on ne peut qu’approuver le verdict rendu, après trois heures seulement de délibéré, par la juridiction parisienne, il faut néanmoins rester lucide. Tout d’abord parce que la peine encourue par ces meurtriers était de vingt ans, ce que les charges retenues justifiaient largement. Et qu’avec le jeu des aménagements de peine, une fois la période de sûreté terminée, ils retrouveront vraisemblablement rapidement la liberté.

    Se posera alors la question du suivi de ces deux individus toujours dangereux, qui auront eu tout le temps voulu, en milieu carcéral, grâce à leur « aura » de combattants du prophète, de se radicaliser davantage, voire de faire des émules. Ensuite, parce que le signal envoyé aux autres revenants par cette sanction peut avoir un effet pervers. En effet, menacés de se retrouver en prison pour de nombreuses années, on ne peut exclure que les combattants de Daech, qui ont perdu la guerre au Levant soient tentés par la clandestinité et la poursuite du combat en Europe. Par ailleurs, un autre théâtre d’opération est déjà en train de prendre une nouvelle ampleur : celui de la bande sahélienne. D’ores et déjà, les militaires français engagés sur zone dans le cadre de l’opération Barkhane ont pu remarquer une nette augmentation du nombre des groupes terroristes, et donc des combattants qui les composent. Ils ont également observé une sophistication grandissante des armements et munitions utilisés par ces mêmes groupes, lesquels empruntent désormais des techniques de combat proches de celles utilisées en Irak et en Syrie. De là à imaginer une reconversion des djihadistes sur ce secteur, il n’y a qu’un pas que l’avenir devrait nous confirmer rapidement.

    Enfin, ce message fort de fermeté envoyé par les juges ne doit pas faire oublier que c’est en premier lieu aux autorités politiques qu’il appartient de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations. C’est ainsi que les mesures de surveillance mises en œuvre dans le cadre de la lutte antiterroriste doivent être revues pour être adaptées à cette nouvelle menace des revenants, et à une future évolution inéluctable de cette guerre qui, aux dires des spécialistes, est appelée à se développer sur notre sol. Et cela commence par le fichage de celles et de ceux qui représentent potentiellement un réel danger pour la sécurité intérieure de notre pays. Les fiches S actuellement utilisées sont insuffisantes à préserver la paix publique, et les moyens mis en place pour en assurer le suivi sont notablement inefficaces. Sans doute faut-il, désormais, un fichage spécifique aux terroristes islamistes – qui pourrait être libellé « T » -, mais surtout, des mesures drastiques d’isolement et de neutralisation pour les individus concernés. Il est, en effet, inconcevable qu’un fiché S, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste, puisse circuler librement sur notre territoire. La cour d’assises de Paris nous montre le chemin. Suivons-le.

    http://www.bvoltaire.fr/deux-djihadistes-lourdement-condamnes-cour-dassises-de-paris-ne-rejouissons-vite/

  • Plus on tue au nom d’Allah, plus on combat l’islamophobie et plus on parle de l’islam en bien

    6a00d83451619c69e201bb0a0206b5970d-800wi.jpgExtrait d'un entretien d'Alexandre Del Valle, dans Valeurs Actuelles :

    Que vous inspire l’attentat islamiste de Trèbes ?

    L’attentat du 23 mars m’inspire deux réflexions. Tout d’abord, comme je l’explique dans mon livre, la chute de Dae’ch ne veut pas dire que la menace islamo-terroriste va s’estomper. L’ex-porte-parole de l’État islamique, Abou Mohamed al-Adnani, l’a lui-même parfaitement expliqué : « Ceux qui croient que la perte de territoires en Syrie ou en Irak signifie notre défaite n’ont pas compris que tant que la charia et le Coran progressent dans les coeurs des musulmans, nous serons vainqueurs. » Plus Dae’ch suscite des attentats, plus l’adhésion à l’idéologie islamiste progresse. La seconde observation est que nous avons assisté, avec l’attentat de Trèbes et le sacrifice de l’héroïque Arnaud Beltrame, à un “choc des martyrs” : ceux qui perdent leur vie pour la mort face à ceux qui meurent pour sauver des vies. Il s’agit là d’un échec imprévu pour Dae’ch, qui veut faire croire que seuls les cavaliers d’Allah sont capables d’offrir leur vie…

    Vous évoquez la paranoïa : quelles sont les déclinaisons de la stratégie d’intimidation islamique qui fait l’objet de votre ouvrage ?

    Pour mettre en oeuvre un plan d’islamisation mondiale de type suprématiste et irrédentiste, la première méthode, très efficace, est l’intimidation physique : par des assassinats ciblés, des actes terroristes, des attroupements ou des menaces de mort. La plus grande erreur de l’Occident consiste à croire que l’islamisme est un nihilisme : tuer au nom de l’islam est une stratégie élaborée par des cerveaux, souvent issus de milieux bourgeois comme Carlos ou Ben Laden, très conscients de leurs objectifs et il est erroné de réduire la stratégie très efficace du terrorisme à ses petits soldats aux profils marginaux. En réalité, l’action de terreur physique des “coupeurs de têtes” djihadistes est bien plus ample et efficace qu’on le pense : en effet, lorsque les “coupeurs de langues” ou “islamistes institutionnels” veulent faire taire ceux qui interpellent sources coraniques et chariatiques du djihadisme, leurs requêtes sont d’autant plus prises au sérieux par les mécréants que ceux-ci ont une épée de Damoclès terroriste au-dessus de la tête… La violence djihadiste introduit ainsi un effet de dissuasion et de persuasion extrêmement efficace. Comme le disait cyniquement Al Capone : « On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu’avec un mot gentil tout seul. » Ces fameux coupeurs de langues instrumentalisent, en effet, l’antiracisme et entretiennent au sein de la communauté musulmane un sentiment victimaire. Ils déclarent, par exemple, souffrir d’un racisme antimusulman d’État ! Cette double dissuasion explique le paradoxe selon lequel plus on tue au nom d’Allah, plus on combat l’islamophobie et plus on parle de l’islam en bien. D’ailleurs, depuis l’attentat de Charlie Hebdo, quels sont les caricaturistes qui osent se frotter à l’islam ? Quels sont les candidats qui traduisent les oeuvres de Salman Rushdie ?

    Je constate empiriquement dans mon livre que, depuis les années 1990, plus on tue au nom de l’islam, plus celui-ci bénéficie de la sorte d’une publicité autour d’une civilisation et d’une religion sans tache, sans aucune remise en question des textes sacrés, qui pourtant clairement justifient le djihad. On s’empare ainsi de la volonté de “lutte contre l’amalgame” pour empêcher toute interrogation en ce sens. L’islam en tant que texte et les musulmans en tant que civilisation n’auraient aucun travail d’autocritique à faire. Au final, les attentats terroristes, qui devraient être l’occasion d’interpeller sur le totalitarisme islamiste, permettent de faire taire tout blâme. Les djihadistes sont de ce fait des génies en communication. [...]

    On distingue cinq principaux pôles : les Frères musulmans, matrice de l’islamisme radical général ; la Ligue islamique mondiale, pilotée par l’Arabie saoudite, qui diffuse un islam wahhabite-salafiste ; la Turquie néo-ottomane, réislamisée par Erdogan ; l’islam indo-pakistanais, notamment l’association Tabligh ; et le Qatar. Ces pôles alimentent 80 % des instances de représentation de l’islam en Occident. S’ils ont l’air divisés, ils convergent toutefois dans l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui réunit 57 pays musulmans, et dans l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco),respectivement l’Onu et l’Unesco du monde musulman, qui se réfèrent notamment à une “Déclaration islamique universelle des droits de l’homme” opposée à celle des Occidentaux et qui pose le primat de la charia, laquelle doit à terme régner sur la planète. Ces organisations panislamiques uniques en leur genre et qui ont pour objectif avoué d’empêcher l’intégration des musulmans dans les sociétés non musulmanes (“désassimilation”) agissent de façon très efficace par l’argent et l’exercice de pressions au sein des instances internationales et onusiennes. Elles représentent donc une sorte de “superlobby suprématiste islamique mondial”, qui avance de façon subversive au moyen d’une stratégie victimaire visant notamment à pénaliser toute critique de l’islam sous couvert de lutte contre l’islamophobie. L’instrumentalisation de l’antiracisme, qui fait désormais de la critique d’une religion un nouveau racisme, notamment par le biais du Mrap, du CCIF ou des Indigènes de la République, comme on le voit en France, est ainsi la déclinaison d’un travail de sape d’ampleur planétaire qui a été méthodiquement planifié. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 12 avril à Paris : conférence d'Alexandre Del Valle

    Alexandre Del Valle conférence stratégie de l'intimidation - 12 avril 2018

    A l’occasion de la sortie du dernier ouvrage d’Alexandre Del Valle La stratégie de l’intimidation, l’Institut de Formation Politique, Damoclès et les éditions l’Artilleur organisent une rencontre exceptionnelle autour de l’auteur le 12 avril prochain. 

    Il viendra présenter son livre dans lequel il « apporte la preuve que le djihadisme et l’islamiquement correct fonctionnent de concert ». 

    Expert international reconnu, Alexandre Del Valle est spécialisé en géopolitique et s'intéresse principalement à l'islamisme, aux relations entre l'Europe et la Turquie et au monde arabo-musulman.

    Il viendra présenter et dédicacer son ouvrage le jeudi 12 avril à partir de 19h à la brasserie Le Cardinal au 1, boulevard des Italiens 75002 Paris.

    Inscription obligatoire (5 € l’entrée et une boisson gratuite). Places limitées.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Société • Vu du Québec : La provocation par le voile

    Dans cette tribune du Journal de Montréal [7.04] Mathieu Bock-Côté traite du voile comme provocation. Une provocation qui correspond à un programme politique. C'est vu du Québec mais c'est tout aussi applicable à la France et à l'Europe. Et tout aussi vrai.   LFAR  

    Avant-hier, Le Devoir consacrait un papier incroyablement louangeur, presque une infopub, à Eve Torres, une militante que plusieurs jugent islamiste, mais qui cherche à se faire passer pour féministe. Elle sera candidate pour Québec solidaire.

    Islamisme

    La dame est voilée et on comprend bien que jamais elle ne se dévoilera. C’est une question de principe. Très bien. Mais ce qui est amusant, c’est qu’elle présente cela comme un non-enjeu. Elle veut se voiler à tout prix, mais nous interdire de réfléchir à la signification politico-culturelle de son geste. 

    Mieux : elle a le culot de nous dire qu’elle veut en finir avec la question identitaire dans le débat public. Comme si le fait de revendiquer le droit au voile en toutes circonstances et de militer pour cela n’avait rien « d’identitaire ». Comme si cela ne consistait pas à faire la promotion active du multiculturalisme, une idéologie soutenant que la société d’accueil doit s’effacer pour accueillir la diversité.

    On l’oublie souvent, mais le voile, loin d’être une stricte marque de spiritualité personnelle, est un symbole utilisé par les islamistes pour marquer leur présence dans l’espace public et l’occuper selon le principe de la visibilité maximale. 

    Étrangement, derrière la promotion du voile, les médias ne veulent pas voir une stratégie identitaire militante, mais le simple éloge de la « diversité ». Les minorités ont toujours raison ! En d’autres termes, nos élites médiatiques ne peuvent pas s’imaginer de « crispation » identitaire ailleurs que dans la société d’accueil.

    Hypocrisie

    C’est toujours elle qu’on suspectera de fermeture à l’autre. On se pose trop rarement la question suivante : est-ce que l’autre veut s’ouvrir à nous ? S’il ne le veut pas, sommes-nous en droit de manifester notre insatisfaction ?

    Qu’on en soit bien conscient : vouloir imposer le voile à tout prix dans l’espace public n’est pas anodin. Cela correspond à un programme politique. La moindre des choses est de le reconnaître.    

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Attentat à la voiture à Münster en Allemagne

    6a00d83451619c69e201b8d2e8f49e970c-250wi.jpgTrois personnes ont été tuées et plusieurs autres ont été blessées, après qu'un homme leur a foncé dessus, avant de se suicider par balle, ce samedi 7 avril à Münster, ville du nord-ouest de l'Allemagne.

    Un homme a foncé en voiture dans la foule avant de se suicider, ce qui porte le bilan provisoire à quatre mort si l'auteur de l'attaque est compté. Le conducteur s'est tué lui-même par balle. La piste de l'attentat est envisagée avec beaucoup de sérieux, celle d'un acte personnel est également largement étudiée par les enquêteurs.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • JUSQU’À L’AFFAIRE RAMADAN, EDWY PLENEL AVAIT INSPIRÉ AUX JOURNALISTES UNE SORTE DE CRAINTE RÉVÉRENCIEUSE

    Le soutien d’Edwy Plenel aux terroristes palestiniens, qui tuèrent onze athlètes israéliens en 1972, lors des Jeux olympiques de Munich, a refait surface la semaine dernière sur les réseaux sociaux. Pourtant, l’affaire était connue depuis longtemps, comme le rappelle Gilles-William Goldnadel au micro de Boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/jusqua-laffaire-ramadan-edwy-plenel-avait-inspire-aux-journalistes-sorte-de-crainte-reverencieuse/

  • La trahison : la preuve par Trèbes

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°196 – avril 2018)

    En suscitant et en organisant l’invasion migratoire de l’Europe, la classe dirigeante nous trahit de façon délibérée. Aux naïfs qui n’en auraient pas encore pris conscience, l’attentat de Trèbes fournit à lui seul une triple démonstration.

    • Faire venir des Radouane Lakdim par millions

    Le terroriste né au Maroc a pu entrer et s’installer en France alors qu’il était enfant, en bénéficiant du droit au regroupement familial. Chaque année plus de 90 000 immigrés s’installent légalement en France pour « motif familial » (voir cette chronique).

    Le droit au regroupement familial a été instauré dans le but d’alimenter l’immigration de masse. Rappelons que celle-ci a pour la classe dirigeante un double intérêt : casser les salaires et dégrader les conditions d’emploi d’une part ; augmenter le nombre des consommateurs d’autre part. L’arrivée massive des femmes grâce au regroupement familial à partir du milieu des années soixante-dix a ainsi permis aux employeurs de maintenir des salaires faibles dans les secteurs où elles sont venues occuper les emplois (nettoyage, maisons de retraite…).

    Les bien-pensants considèrent ce droit au regroupement familial comme une nécessité morale. Signalons leur, premièrement, que ce droit a été posé par la classe dirigeante en 1975 sans que le peuple de souche ait jamais été consulté. Indiquons, deuxièmement, qu’aucun principe supérieur ne nous oblige à accueillir les immigrés séparés de leur famille : si les immigrés veulent se regrouper, il leur est loisible de le faire en rejoignant leur famille restée au pays.

    Si les Français veulent mettre fin à l’invasion, il leur faudra mener vis-à-vis des familles originaires de l’immigration une politique en trois volets. Arrêter, premièrement, toute immigration nouvelle, en supprimant notamment le regroupement familial. Réserver, deuxièmement, les allocations et prestations sociales à la population de souche européenne afin d’inciter les immigrés et leur famille à retourner dans leur pays. Accorder, troisièmement, une aide financière incitative aux familles immigrées qui font le choix de remigrer. 

    • Donner la nationalité française à tous les Radouane, les Boubakar et les Fatoumata

    Lakdim a bénéficié de la nationalité française. On la lui a donnée lorsqu’il avait quatorze ans. Rappelons que, comme lui, les personnes originaires de l’immigration obtiennent la nationalité française par centaines de milliers chaque année (soit à la naissance, soit par naturalisation ; voir cette chronique).

    Cette politique d’attribution massive de la nationalité a un double fondement. Le premier est idéologique : la distribution de la nationalité est le reflet de la conception républicaine de la nation, constituée de citoyens censés adhérer aux mêmes « valeurs », indépendamment de leurs origines (voir cette chronique). La seconde motivation de la politique d’attribution massive de la nationalité est d’ordre tactique : en les transformant en Français, les immigrationnistes veulent rendre la présence des immigrés irréversible.

    Si les Français veulent vivre et mettre fin à l’invasion, il leur faudra procéder à une opération générale de réexamen et de réattribution de la nationalité. La nationalité française ne serait réattribuée automatiquement qu’aux personnes dont les ancêtres sont Français ou Européens depuis plus de trois générations. Les immigrés non européens ne se verraient redonner la nationalité française que de façon exceptionnelle, pour services éminents rendus à la nation. 

    • Ne jamais expulser les Radouane, les Abdelkrim et autres Djibril, même quand ils sont délinquants, même quand ils sont islamistes

    Lakdim était un délinquant, bien identifié comme tel, condamné plusieurs fois et incarcéré en 2016. Il était en outre un islamiste, bien identifié également, fiché et paraît-il surveillé. En dépit de cette double caractéristique déplorable, les autorités françaises ne l’ont ni expulsé ni déchu de sa nationalité.

    Il en est de même pour les centaines de milliers d’immigrés condamnés chaque année pour délinquance et pour les dizaines de milliers identifiés comme islamistes : alors qu’ils violent on ne peut plus gravement les lois les plus élémentaires de l’hospitalité, ces délinquants et ces islamistes originaires de l’immigration sont pourtant maintenus sur le territoire et conservent la nationalité française (le ministre Collomb a indiqué que seuls 20 islamistes avaient été expulsés en 2017 !).

    Si les Français veulent vivre, mettre fin à l’invasion et redevenir maîtres chez eux, il leur faudra pendre trois mesures convergentes. Expulser les délinquants et les islamistes fichés, dès lors qu’ils sont étrangers ou naturalisés. Les placer tous en rétention avant leur expulsion. Déchoir les naturalisés de leur nationalité (en attendant l’opération de réattribution générale de nationalité évoquée plus avant).

    **

    Ce n’est pas le nombre des immigrés présents en France, tout considérable et croissant qu’il soit, qui empêcherait les Français de procéder à une remigration massive s’ils en décidaient ainsi. Les Français de souche européenne, en effet, sont maîtres encore de tous les leviers : les rouages de l’Etat, l’armée, la police, les lieux de pouvoir économique…

    Le drame de la France et de l’Europe est sa classe dirigeante : mondialiste et immigrationniste, elle trahit depuis près de soixante ans les intérêts vitaux des peuples français et européens. Au nom de l’édification d’un monde sans frontières, elle veut la disparition des sociétés et des nations européennes et la dilution des Européens dans une population renouvelée par l’immigration. C’est par l’éviction de cette classe dirigeante en situation de haute trahison que passe notre survie.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Invasion migratoire : Eric Zemmour étrille le sociologue immigrationniste Laacher

    Du grand, très grand, du magistral Zemmour, qui s’exprime dans une tribune intitulée « Droit d’asile pour tous », publiée le 4 avril dans le Figaro, prenant appui et dénonçant le livre de Smaïn Laacher « Croire à l’incroyable » . Là où ce sociologue à la Cour nationale de l’asile « ne connaît que des individus étrangers menacés qu’il faut protéger » sans empathie aucune pour le sort du peuple français, Eric Zemmour constate et affirme que « ce ne sont pas des individus qui demandent l’asile mais des peuples entiers ». Et de citer les chiffres, d’affirmer l’absence de volonté de s’intégrer de ces immigrés, avant de conclure par le rappel du funeste destin des Aztèques.

     1951, convention de Genève. 300 demandes d’asile reçues par la France « soit par des Sud- américains fuyant les dictatures militaires soit par des Européens échappant à la tyrannie communiste ». Pratiquement toutes acceptées. Des personnes de « race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-romaine », dit Zemmour en parodiant De Gaulle.

     Fin des années 70 : 20.000 demandes d’asile.

    Années 90 : 60.000.

    2016 : 100.000. 

    2017 : 17 % de plus.

    Demandes d’asile, qui depuis belle lurette n’émanent plus de gens issus de la même trame religieuse et culturelle mais d’Afrique et du Moyen-Orient. En outre, « aux familles d’autrefois a succédé un flot dominant d’hommes seuls pour la plupart musulmans ». Et ce n’est pas Alice Gautreau, sage-femme à bord de l’Aquarius (le bateau sauveur de migrants) qui, normalement, devrait le contredire. Une jeune camerounaise « a accouché toute seule au milieu d’une centaine d’hommes », à bord de leur canot. Ce n’est pas non plus le coordinateur national des réfugiés qui soutiendra le contraire : « Ce sont surtout des hommes seuls qui sont accueillis en France » (20 minutes2016)

    Rappelons qu’à ces demandes d’asile plus « exigées » que demandées, écrit E. Zemmour, dans ce même laps de temps, s’est greffée l’immigration légale grâce à la délivrance de titres de séjour, d’environ 168.000 par an sous Jospin à 262.000, en 2017.

    Alors Zemmour risquerait peut-être bien d’être poursuivi, comme Nicolas Dupont Aignan, pour qualifier cette immigration non stop, qui depuis quarante ans, a fait des petits qui eux-mêmes ont fait des petits, « d’invasion des peuples du sud vers le nord qui utilise tous les canaux possibles ». Des traversées, ajoutons-le, aux multiples et exorbitants tarifs qui font le bonheur des passeurs et autres charmants intermédiaires : 500 euros, 3.300, 6.700, 9.000 jusqu’à 40.000 euros pour les femmes nigériennes obligées de se prostituer pour rembourser leur dette ! 

    Une invasion, en effet, parmi laquelle de gens forts malhonnêtes se déclarent majeurs alors qu’ils sont mineurs (une arnaque qui vient de coûter 900.000 euros aux contribuables de Montpellier). Une invasion parmi laquelle se sont déjà glissés des terroristes passés à l’attaque sur notre sol. Un invasion de « demandeurs d’asile » à propos desquels, cite Zemmour, Samaïn Laacher reconnaît lui-même qu’ils « ne sont pas arrivés dans leur nouveau pays mais dans un nouveau pays  ». Dans lequel ils n’entendent (et l’Etat ne le leur demande plus) aucunement renoncer à leurs us et coutumes, leur mœurs, leur religion prosélyte, « renforçant la puissance de leur communauté au sein d’une société multiculturelle qui n’a plus de France que le nom ».

    Des chiffres, un mal vivre-ensemble de plus en plus difficile à nier pour ne pas dire criant de vérité, on a du mal à comprendre qu’encore de trop nombreux Français, même sous emprise idéologique – il y a bien un moment où le rideau se déchire !  – , ne parviennent toujours pas à admettre. Même quand on met des exemples concrets en perspective.

    Vous conviez à votre table un ou deux ou trois quatre couples d’amis, ou vous organisez une grande fête avec, en plus, des relations simplement amicales. Tout se passe bien.

    Invitez les amis de vos amis que vous ne connaissez pas ou organisez un repas avec vos amis hollandais, par exemple, avec lesquels vous conversez habituellement en anglais. Dans l’un et l’autre cas, passés les premiers moments où chacun fait l’effort de s’adresser à l’autre, à l’inconnu ou à celui qui ne parle pas la même langue, on constate que chacun finit inévitablement par s’adresser exclusivement à ceux qu’il connaît le mieux, ou à ceux qui partagent la même langue. Avec pour conséquence d’isoler les maîtres des lieux… qui finissent par se sentir ignorés voire indésirables ou étrangers chez eux !

     Et il en serait différemment à l’échelle d’un pays submergé d’individus, qui iront jusqu’à constituer des peuples dans le peuple vis-vis desquels les directives européenne et onusienne préfèrent l’inclusion à l’intégration (ne parlons même plus d’assimilation, pourtant un modèle qui a fait des merveilles) , donc de renoncer à une grande partie de leur identité mais qui, à l’inverse, encourage à la garder ?

     Alors, Zemmour a raison d’être en colère. Parce que « le reste du monde se garde bien d’adopter notre régime du droit d’asile » brandi comme « la grandeur des valeurs occidentales ». « C’est en vérité, une plaie béante ».

    Les Aztèques avaient leur croyance en « un sauveur venu par la mer sur une mouture céleste », cite E. Zemmour. Le résultat ? Les Conquistadors n’en ont fait qu’une bouchée ! Et ils sont devenus les maîtres des lieux. Les Européens ont la leur : les droits de l’homme. Le résultat ? Des droits de l’homme poussés à leur paroxysme, qui leur a ôté leurs défenses immunitaires, leur instinct de survie. Les Européens béats ou lâches ou indifférents ne voient rien venir. Pire : ils se disent que cela n’arrivera pas avant longtemps, qu’ils sont de toute façon à l’abri, laissant ainsi sans état d’âme à leurs descendants le chaos qu’ils auront contribué à créer.

    « Notre droit d’asile, et plus généralement notre religion des droits de l’homme, c’est notre légende des Aztèques », conclut Zemmour. C’est vraiment ce qu’ils souhaitent, les Français tout contents d’appartenir à l’autoproclamé Camp du Bien ? On peut encore espérer que non…

    Caroline Artus 

    http://www.fdesouche.com/982693-eric-zemmour-il-ny-a-ni-droit-dasile-ni-migrant-economique-il-ny-a-quune-invasion-des-peuples-du-sud-vers-le-nord-qui-utilise-tous-les-canaux-possibles

    https://ripostelaique.com/invasion-migratoire-zemmour-etrille-le-sociologue-immigrationniste-laacher.html

  • LE SALAFISME EST UNE IDÉE, LA CRITIQUE DE L’IMMIGRATION UN CRIME ?

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    Mars dernier, le Premier ministre intervenait à l’Assemblée pour répondre aux questions des parlementaires sur les assassinats islamistes qui venaient d’être perpétrés dans l’Aude. Édouard Philippe répondit à ceux qui voulaient interdire l’islam radical, le salafisme. Il le fit avec componction, en s’appuyant, plein de dignité, sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dont il cita l’article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi. » Et en tira la conclusion suivante : « On ne peut interdire une idée mais sanctionner les comportements qu’elle entraîne s’ils sont contraires aux lois de la République. »

    Le chef du gouvernement se trompait ici par les deux bouts. D’abord, si une idée peut être interdite lorsqu’elle menace les lois de la République, alors le salafisme peut et doit être interdit, puisque le salafisme s’appuie sur le texte fondamental de l’islam, le Coran, et sur les pratiques initiales du prophète et de ses compagnons, relevés dans les hadiths. Il exige l’application des préceptes et l’imitation des modèles qui y figurent. Il est alors facile de montrer que le meurtre des mécréants, des chrétiens et des juifs, bref, de tous ceux qui résistent à la conversion et à la soumission, y est encouragé. L’infériorité de la femme, l’esclavage, la prise de butin, l’humiliation des vaincus, voire l’extermination des hommes et le partage de leurs femmes et de leurs enfants, sont manifestement tenus pour choses normales. Bref, il y a une totale incompatibilité entre ces idées et les lois de la République. Alors, le grand légiste de Matignon dira qu’il s’agit d’idées et non de comportements, frappé d’une curieuse amnésie qui lui fait oublier les horreurs commises par les djihadistes.

    Mais ce qui rend ce discours grotesque ou odieux, c’est l’extraordinaire aveuglement qui conduit Édouard Philippe à prétendre, à propos du salafisme, qu’on ne peut punir une idée mais seulement des comportements, alors que l’évolution de plus en plus pernicieuse de la loi sur la liberté de la presse, non seulement permet de sanctionner les idées et ceux qui les émettent, mais autorise des associations à jouer le rôle de chiens de garde du système répressif de l’opinion qui a, ainsi, été instauré. C’est ainsi que Nicolas Dupont-Aignan s’est retrouvé, après beaucoup d’autres, devant les juges pour avoir osé parler « d’invasion migratoire ». Il risque une amende de 5.000 euros, avec sursis.

    Il faut dénoncer vigoureusement cette aberration française qui, en l’occurrence, additionne cinq scandales. Premier scandale : il s’agit d’une opinion sur un fait objectif. Qu’un citoyen y soit opposé fait partie de la libre expression des idées dans une démocratie authentique. Deuxième scandale : le droit pénal doit être précis et ne pas laisser place à des interprétations tendancieuses. L’appel à la haine et à la discrimination est une formule déjà trop large, mais les magistrats se permettent de l’interpréter pour poursuivre des intentions cachées. Dire qu’il y a trop d’immigrés n’appelle nullement à la haine ni à la discrimination. C’est un constat. Troisième scandale : le terme « invasion » est une figure de style, ce que la caricature est au dessin. L’absurdité dans laquelle nous sommes tombés va nous conduire à défendre le dessinateur qui n’a pas de légitimité particulière, mais à condamner le représentant du peuple lorsqu’il force un peu le trait d’un discours : c’est le monde à l’envers. Quatrième scandale : Nicolas Dupont-Aignan est député. Le pouvoir actuel tente déjà de jouer de la démagogie antiparlementaire, mais en permettant à un fonctionnaire de justice de faire la leçon à un député sur ce qu’il doit dire, il ébranle un pilier essentiel de la démocratie. Cinquième scandale, enfin : les propos du parquet ne sont pas de nature juridique, mais politique. C’est ainsi que le procureur ose stigmatiser la critique parfaitement légitime d’un opposant politique envers la politique migratoire des socialistes. Il la dénonce, comme « reprenant tranquillement à son compte une théorie complotiste et raciste née dans le tréfonds de l’extrême droite » et considère qu’on doit la sanctionner pour « ne pas ouvrir les vannes à la parole raciste décomplexée ». C’est un condensé d’idéologie : les amalgames sémantiques, les termes volontairement péjoratifs, la discrimination politique. Tout y est.

    Ce n’est pas du droit mais de la politique. En quoi est-ce un complot de voir la montée de l’immigration ? Est-il question de race ? De quel droit interdire aux idées d’extrême droite de s’exprimer ? La Justice a-t-elle le souci de protéger les Français ?

    http://www.bvoltaire.fr/salafisme-idee-critique-de-limmigration-crime/

  • Invasion migratoire et procès politique contre Dupont-Aignan, par Pierre Malpouge

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    Dans leur démocratie, il y a des mots qu’on peut (encore) penser mais à ne pas dire et encore moins écrire : le 17 janvier 2017, en pleine campagne présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a eu le malheur de commenter par un tweet les statistiques démographiques publiées par l’INSEE. Ces chiffres indiquaient une hausse des entrées d’immigrés légaux sur le territoire français ainsi qu’une baisse de la natalité. Dans son tweet, le président de Debout la France dénonçait avec ironie l’action du gouvernement socialiste qui avait choisi de mener une politique laxiste plus favorable à l’immigration alors qu’il affaiblissait dans le même temps la politique familiale. Mais voilà…

    Une vérité et une liberté de parole qui dérangent

    En reprenant avec ironie le slogan de campagne de François Hollande – « Le changement de population, c’est maintenant ! » –, Nicolas Dupont-Aignan a fait grincer quelques dents. Notamment celles de l’association politisée de la LICRA qui s’est portée partie civile. Selon la LICRA, ce tweet – qui « ne contient aucun appel à la haine ni aucune opinion hostile à une communauté », comme l’ont précisé les avocats de Nicolas Dupont-Aignan – justifiait qu’un élu de la nation, ancien candidat à la présidentielle, soit convoqué par la justice. Ce qui n’a pas raté.

    Donnant raison à la LICRA, le parquet (sur ordre ?) avait alors engagé des poursuites à l’encontre de Nicolas Dupont-Aignan qui, pour avoir évoqué une « invasion migratoire », était accusé de provocation à la haine et/ou à la discrimination.

    Mercredi dernier 4 avril, s’est tenue devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris l’audience à laquelle l’accusé, ne voulant pas donner de crédit à ce procès politique ridicule, ne s’est pas rendu. C’est donc devant les défenseurs du président de Debout la France que s’est ouverte l’audience. Et là, les avocats de Dupont-Aignan sont tombés des nues.

    Devant eux, le procureur de la République s’est livré à un réquisitoire digne de l’Inquisition en tenant des propos politiciens ahurissants : « On a un responsable politique de premier plan, candidat déclaré à l’élection présidentielle, qui reprend publiquement et à son compte une théorie complotiste – celle du “grand remplacement” – et raciste née dans les tréfonds de l’extrême droite française au début de la décennie précédente […]. Ne pas le condamner serait considérer qu’on peut ouvrir les vannes de la parole raciste décomplexée, en pointant du doigt tous ceux qui n’appartiennent pas à la communauté nationale », a lancé, le visage déformé par la haine, le procureur. Lequel procureur a requis 5 000 euros d’amende avec sursis en précisant, sans rire, qu’il s’agit là du « premier et, j’espère, dernier avertissement ».

    De leur côté, les avocats de Dupont-Aignan, ont plaidé la relaxe de leur client. Dans un communiqué, le bureau national de Debout la France estime que « depuis la fin de l’ORTF, jamais aucun gouvernement n’avait autant voulu contrôler l’information. La diversité des opinions politiques, déjà maltraitée par des règles d’accès aux médias injustes et mal appliquées, est plus que menacée en France ». A noter que Marine Le Pen a apporté son soutien à Nicolas Dupont-Aignan en précisant qu’« il est inadmissible que le parquet, c’est-à-dire le pouvoir, s’en prenne à la liberté d’expression d’un représentant du peuple ». Délibéré le 6 juin.

    Pierre Malpouge

    Article paru dans Présent daté du 6 avril 2018

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