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islamisme - Page 222

  • LES ISLAMISTES DE LA GHOUTA BIENTÔT VAINCUS

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    Les jours passent et l’étau de l’armée syrienne se resserre inexorablement sur les 20.000 combattants islamistes de la Ghouta orientale. Après deux semaines de bombardements puis deux semaines d’assauts terrestres, les positions islamistes sont aujourd’hui coupées en trois, c’est-à-dire en autant de groupes islamistes. Ces trois tendances ne s’aiment guère et se sont même violemment affrontées à de nombreuses reprises pour la suprématie de la Ghouta.

    De cela les médias occidentaux ne parlent guère, préférant, à l’unisson, dénoncer par une obligatoire litanie « les crimes de l’armée de Bachar », comme si ce n’était pas l’armée syrienne ! On se demande à quoi sert la pluralité de la presse en France, tant celle-ci ne parle que d’une seule voix, avec les mêmes bilans non vérifiés de l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), les mêmes slogans (Bachar, « l’homme qui tue son propre peuple ») et les mêmes indignations de circonstance.

    Aujourd’hui, les trois groupes islamistes rivaux tiennent chacun leur ville : Douma pour l’Armée de l’islam, soutenue par l’Arabie saoudite, Arbine pour Faylaq al-Rahmane, soutenue par le Qatar, et Harasta pour le Front al-Nosra, que plus personne ne soutient.

    Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15.000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2. Le morcellement de ce territoire en trois parties empêche maintenant toute alliance, même de circonstance, entre islamistes. Elle rend également vaine toute contre-attaque éventuelle. L’issue est donc inéluctable.

    Pour l’assaut final, les Russes ont fait venir des renforts : des Palestiniens favorables à Bachar, issus des camps de réfugiés, et des chiites afghans, rapatriés du front de Deir ez-Zor. Les Iraniens sont tenus à l’écart : ils sont trop autonomes et les Russes ne veulent pas s’en embarrasser. Ils veulent garder la main pour d’éventuelles négociations suivies de redditions et d’évacuations qui éviteraient plusieurs jours de sanglants combats.

    D’ailleurs, une dizaine de combattants d’Al-Nosra se sont rendus avec leurs familles le 10 mars et ont été, comme d’habitude, évacués vers la province d’Idleb, le grand fief islamiste, au nord-ouest de la Syrie.

    Quant aux civils, ils sont toujours pris en otage par les islamistes. Plusieurs ont été tués ces derniers jours en tentant de s’enfuir et de forcer les barrages des combattants. D’autres sont passés et ont pu témoigner de leur quasi-impossibilité de quitter la Ghouta, tant les tirs des snipers sont redoutables.

    Le rétrécissement du territoire tenu par les islamistes ne les empêche cependant pas d’envoyer quotidiennement des obus sur Damas. Une dizaine de morts sont à déplorer ces derniers jours. Mais ce ne sont pas des « rebelles », alors cela n’intéresse pas nos médias.

    http://www.bvoltaire.fr/islamistes-de-ghouta-bientot-vaincus/

  • Pierre Cassen : « J’ai décidé de rendre publiques les intimidations et menaces dont nous sommes l’objet »

     

    Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

    Sur cette vidéo de 10 minutes, tournée le 8 mars, quelques heures après que ma voiture ait été brûlée dans la nuit (la seule sur cinquante véhicules stationnés dans la rue), j’ai décidé de rendre public,  et de dévoiler un ensemble de faits troublants qui me sont arrivés depuis près de trois ans… date à laquelle Cazeneuve a donné l’ordre au Parquet de diligenter une enquête sur le fonctionnement de Riposte Laïque.

    Je ne suis pas paranoïaque, ni complotiste, pour reprendre le mot à la mode. Sans doute quelques événements survenus n’ont-ils rien à voir avec mes activités. Mais l’accumulation de ce que je révèle est tout de même très troublante.

    J’évoque la pression de nombreux amis, qui nous supplient, devant les risques qui s’aggravent, de quitter la France, et je précise où nous en sommes de notre réflexion, sur cette question.

    J’explique enfin, à la fin de cette vidéo, le contexte liberticide dans lequel nous évoluons, avec une grosse offensive de ce régime contre les sites de la réinformation, avec l’alibi fallacieux de lutter contre la haine.

    Véritable imposture de ce pouvoir et des antiracistes qui le somment d’aller plus loin, puisque la haine, dans ce pays, est véhiculée par un livre, Le coran, et une religion, l’islam, qui demandent juste à leurs fidèles d’islamiser le pays et de tuer tous les infidèles, dans ses textes sacrés.

    Je remercie encore, pour finir, tous les donateurs de Riposte Laïque, qui nous ont permis de voir l’avenir de manière moins sombre, et de nous donner les moyens de poursuivre le combat.

    Vous verrez, dans les prochains jours, que ce ne sont pas des paroles en l’air.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Affaire Ramadan : l’usurpation de titres universitaires par l’islamologue était connue depuis 2009

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    C’est une affaire dans l’affaire. Après les accusations de viols dont il fait l’objet depuis quelques mois, Tariq Ramadan est au centre d’un nouveau scandale : avant d’être nommé professeur à Oxford, l’islamologue suisse s’est présenté en tant que professeur de philosophie et d’islamologie à l’Université de Fribourg. De faux titres, comme le précise un récent communiqué de l’université de Fribourg.

    Le système fait semblant de découvrir que Tariq Ramadan est un usurpateur, alors que cette fraude avait été dénoncé dès 2009 devant une commission parlementaire française. En vain : à l’époque, Ramadan et ses soutiens qataris étaient intouchables.

    Les malheurs de Frère Tariq pourraient indiquer une inflexion du rapport de force à l’intérieur de l’islam sunnite entre les wahhabites soutenus par l’Arabie Saoudite, et les Frères musulmans soutenus par le Qatar.

    Alors que le royaume saoudien peut s’appuyer sur ses traditionnels alliés américains et israéliens, son rival qatari semble quant à lui de plus en plus isolé sur la scène internationale.

    https://fr.novopress.info/

  • LA SYRIE NOUS FAIT HONTE !

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    Il semble qu’il n’y ait plus aucune limite à l’indécence du parti pris des médias occidentaux, et français en particulier, dans le drame syrien. La plus grande partie du pays et une très grande majorité de la population sont aujourd’hui sous la protection du gouvernement légal de ce pays. Quelques poches rebelles subsistent à l’intérieur, notamment celle de la Ghouta, à l’est de Damas. La plupart des autres zones dissidentes se trouvent, comme par hasard, le long des frontières – israélienne et jordanienne au sud, turque au nord -, ce qui permet le soutien en armes et en hommes des groupes hostiles à Damas, lesquels sont divisés et ne représentent aucune alternative politique crédible.

    Il est probable qu’on exagère le nombre des civils encore présents dans les villes de ce secteur, comme on le faisait systématiquement pour Alep-Est. Mais les informations qui nous sont données proviennent systématiquement de sources favorables aux « insurgés », c’est-à-dire aux miliciens de moins en moins syriens qui prennent les populations civiles en otages. C’est le cas de l’OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme), avec des ficelles bien usées, qui consistent à aligner les morts civils, et plus encore les enfants, que les « bombes du régime » semblent viser particulièrement, ou encore en utilisant comme « témoin privilégié », et sans doute fabriqué, une fille ou un garçon. Les tirs des islamistes sur Damas sont ignorés.

    Les Occidentaux font tout pour que la guerre se prolonge, tout en multipliant les mises en garde envers le gouvernement syrien et son allié russe, au nom d’un « humanisme » dont nos médias ne permettent pas de mesurer le cynisme. Qui, donc, a favorisé et armé le prétendu « Printemps arabe », si ce n’est l’alliance honteuse entre les « démocraties occidentales », les régimes féodaux islamistes gorgés d’hydrocarbures et une Turquie de moins en moins fréquentable ? La Russie a le mérite, dans cette affaire, d’avoir joué cartes sur table en soutenant son allié qui, durant ce long conflit, est toujours resté maître de la Syrie « utile ». Elle propose, d’ailleurs, d’exfiltrer les combattants qui souhaiteraient quitter la Ghouta orientale.

    Certes, la Russie de Vladimir Poutine agit dans le sens de ses intérêts, mais elle ne le cache pas et défend la solution objectivement la meilleure pour la Syrie. Les Occidentaux et leurs riches alliés du Golfe, aujourd’hui divisés, sont responsables d’un drame syrien qui a mis ce pays à genoux. Mais les agresseurs n’entendent pas faire cesser le drame.

    Pendant que nos médias se concentrent sur les « bombardements du régime » sur la Ghouta, deux autres secteurs de combats sont cachés derrière cet écran.

    C’est d’abord l’invasion turque au nord, vers Afrine. Comment accepter qu’un membre de l’OTAN viole ainsi sans raison la souveraineté d’un voisin ? À lire nos journaux, il semblerait moins légitime à un État de reconquérir son territoire qu’à un autre de l’envahir ! Qui plus est, cette incursion se fait contre les YPG kurdes, ceux-là mêmes qui ont permis à la coalition de libérer Raqqa de l’État islamique. Afin de venir au secours des Kurdes d’Afrine, 1.700 FDS, des YPG essentiellement, qui continuaient à se battre dans le troisième secteur, celui de l’Euphrate, où subsistent des zones soumises à Daech, se sont déplacés. En conséquence, les alliés des YPG, c’est-à-dire les Occidentaux, et les Américains en particulier, ont annoncé une pause opérationnelle contre Daech ! Est-il besoin d’expliquer davantage qui est le véritable adversaire en Syrie ? Plus que l’État islamique, c’est le seul capable de finir la guerre et donc de rétablir la paix, le « régime » que nos médias pourfendent depuis sept ans !

    La politique menée par les Occidentaux, et par le gouvernement français notamment, est absurde. Elle est condamnée à l’échec et elle devrait faire honte aux Français en raison des malheurs qu’elle à entraînés et qu’elle fait perdurer pour le peuple syrien.

    http://www.bvoltaire.fr/la-syrie-nous-fait-honte/

  • Ces conseils régionaux qui soutiennent l’anti-France

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    Dans Causeur de cette semaine, on apprend qu’en 2014, La Fabrique, qui a publié le livre d’Houria Bouteldja « Nous sommes les indigènes de la République » aux relents racistes antiblancs, a reçu de la région Île de France à l’époque présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon, la somme de 30.000 euros.

    De son côté, en 2016, Saïd Bouamama, auteur de « Nique la France », a reçu l’aide de la Région Nord-Pas de Calais-Picardie, dirigé par le Républicain Xavier Bertrand.

     A la Une de @Causeur ce mois-ci: l'islamisme à visage citoyen - Associations: quand la France finance sa contre-société > http://bit.ly/2FhrWsx 

    https://fr.novopress.info/

  • « Djihad silencieux » : la France, première étape d’un califat mondial

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    INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    L’échec de la restauration du Califat par Daesh en Syrie et Irak occulte un autre projet islamique, autrement plus insidieux, et ambitieux.

    C’est ce que montre une série de vidéos du journaliste israélien Zvi Yehezkeli, ancien membre des services secrets de l’Etat hébreu, série intitulée « Fausse identité, le djihad silencieux ». En 2012, Yehezkeli avait déjà produit un documentaire retentissant sur le djihad européen, intitulé « Allah Islam », infiltrant les milieux djihadistes en Belgique, France et Grande-Bretagne. Il vient de récidiver avec ce documentaire appliquant les mêmes techniques d’infiltration, mais cette fois-ci dans le milieu des Frères musulmans, en Europe et tout particulièrement en France, considérée par l’organisation comme la première étape du Califat mondial
    Cette série est née d’une commande de l’Etat français

    Sans préciser de date, Yehezkeli indique que les services du renseignement français ont commandé, auprès d’une société privée israélienne composée d’anciens membres des services secrets de l’Etat hébreu, un rapport sur l’activité des Frères musulmans en France et de leurs pseudopodes que sont l’UOIF et le CCIF. La série prend directement appui sur ce rapport. Deux ans et demi de préparation pour plusieurs mois d’immersion en milieu islamique : incontestablement, un travail de pro du renseignement.

    Quels sont les enseignements principaux de ces vidéos

    Pour Yehezkeli, dans la conscience planétaire islamique, l’échec de la restauration du califat par Daesh en Syrie-Irak prouve les limites du djihad armé. Du moins dans l’état actuel du rapport de forces entre le « Dar al Islam », la maison de l’islam, et le « Dar al Harb », autrement dit toute partie du monde non encore soumise à la charia. Les temps ne sont pas encore mûrs pour le djihad armé. C’est donc vers un autre type de djihad que s’oriente l’islam dit politique, le djihad de la prédication, également appelé « djihad silencieux ». Lequel s’appuie sur le « consentement au djihad » des élites européennes, consentement, voire complicité. Il s’appuie en même temps sur la naïveté des opinions publiques européennes, largement entretenue par des médias aux ordres du Qatar.

    Conclusion de Yehezkeli : les Français n’ont pas encore compris qu’ils sont sous la menace d’un « djihad silencieux », dont la réussite, hélas à peu près certaine, ouvrira la porte au véritable djihad, celui des armes…

    https://fr.novopress.info/

  • "L’avènement de l’Islam dans de nombreux quartiers sonne le glas de la liberté des femmes"

    6a00d83451619c69e201b8d2e0d2e8970c-800wi.jpgDe Mylène Troszczynski, Député européen du groupe ENL :

    "Depuis l’affaire Weinstein, c’est la « Journée de la femme » tous les jours. Et c’est tant mieux ! Lancée en 1911, cette journée est désormais solennisée annuellement à grand renfort de publicité. Souvent détournée à des fins mercantiles ou politiciennes… en général très sexistes, elle est devenue l’occasion d’opérations marketing de grande ampleur. Cette année, Emmanuel Macron ira dans une entreprise « exemplaire » en matière d’égalité professionnelle. Édouard Philippe, quant à lui, organise un comité interministériel spécial « Journée des droits des femmes » au musée Marie-Curie. Il apparaît clairement que c’est un passage obligé.

    Mais en faire un peu trop, n’est-ce pas desservir la cause ? Car qui peut croire que la défense du droit des femmes nécessite en permanence de les opposer aux hommes ? Fonder son action sur un prérequis ségrégationniste, c’est la disqualifier de fait. Or, l’égalité homme-femme passe par la complémentarité et non par l’oppostion. Nous devrions refuser de faire de la femme un homme comme les autres. Loin de toute indifférenciation délétère, la femme devrait pouvoir participer à la vie de la cité en étant considérée avec toutes ses spécificités. Actrice de la vie économique ou leader de l’organisation sociale, son rôle et ses qualités ne sont plus à démontrer. Elle a, d’ailleurs, été un acteur très actif de toutes les réformes de ces quarante dernières années.

    Depuis quelques années se fait malheureusement jour une ombre que les féministes bon teint taisent consciencieusement et qu’il est urgent d’aborder. Il s’agit du droit des femmes des « quartiers » qui recule de jour en jour sous le poids de l’immigration massive et incontrôlée. Ces populations qui ne portent pas sur nous un regard occidental viennent dans notre pays en y imposant leurs interdits. L’avènement de l’islam dans de nombreux quartiers sonne le glas de la liberté des femmes qui n’y ont plus guère de droits. Considérées comme de simples marchandises, elles peuvent être mariées, sanctionnées, répudiées… Les contraintes vestimentaires ou religieuses en plein essor que nous pouvons observer ne semblent, curieusement, pas attirer l’attention des plus virulents chantres de la libération féminine. C’est subtil, le féminisme vivre-ensembliste… [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le régime Macron, complice de l'Empire en Syrie

    Dans une note très récente de votre blog préféré, Michel Janva relate un entretien que Bassam Tahhan, géopolitologue franco-syrien, a accordé à TV Libertés. Celui-ci évoque notamment la fuite d'un rapport diplomatique britannique, décrivant ce que trament cinq pays pour s'assurer à terme d'une recomposition syrienne avantageuse pour l'Occident (TM) et ses complices, et pour compromettre définitivement les efforts russes dans la région. Cette stratégie s'articule ainsi : "1) endiguer l’influence iranienne en militarisant durablement l’Est de la Syrie ; 2) faire échouer le plan de paix russe ; 3) enfin, poursuivre une guerre de basse intensité afin de diviser la Syrie pour aboutir à une partition territoriale et politique" (source: éditorial évoqué ci-après). Sans surprise le régime Macron fait partie de la bande.

    Cette fuite a notamment été révélée sur son site Proche et Moyen-Orient, par le journaliste Richard Labévière, ancien rédacteur en chef de la revue du très officiel IHEDN. Nous reproduisons in extenso cet article ci-dessous, et vous pouvez des commentaires en anglais sur cette affaire ici. Par ailleurs, nous vous invitons à lire le dernier éditorial de Richard Labévière, consacré à l'immense campagne de désinformation qui tente d'enrayer l'offensive du victorieuse du gouvernement syrien et de ses alliés dans la Ghouta.

    Dans un anglais quelque peu familier mais précis, Benjamin Norman – diplomate en charge du dossier Proche et Moyen Orient à l’ambassade de Grande Bretagne à Washington – rend compte dans un Télégramme diplomatique confidentiel (TD)1 du 12 janvier 2018 de la première réunion du « Petit groupe américain sur la Syrie » (Etats-Unis, Grande Bretagne, France, Arabie saoudite et Jordanie), qui s’est tenue à Washington le 11 janvier 2018.

    Dans ce TD de cinq pages, il dévoile le détail de la « stratégie occidentale » en Syrie : partition du pays, sabotage de Sotchi, cadrage de la Turquie et instructions adressées au représentant spécial de l’ONU Staffan de Mistura qui dirige les négociations de Genève. Un Non Paper (de 8 pages) accompagne ce TD en prévision de la deuxième réunion du « Petit Groupe ». Celle-ci s’est tenue à Paris le 23 janvier dernier, essentiellement consacrée à l’usage des armes chimiques et aux « consignes » adressées par le « Petit Groupe américain » à Staffan de Mistura.

    Assistaient à cette réunion du 11 janvier à Washington Hugh Cleary (chef du Département Proche et Moyen-Orient du Foreign Office) ; Jérôme Bonnafont (directeur ANMO/Afrique du Nord et Moyen-Orient au Quai d’Orsay) ; David Satterfield (Secrétaire d’Etat-adjoint américain chargé du Moyen-Orient) ; le Jordanien Nawaf Tell et le saoudien Jamal al-Aqeel. L’Américain a ouvert la séance en précisant qu’une deuxième réunion aurait lieu à Paris le 23 janvier.

    David Satterfield a confirmé que le président Trump avait décidé de maintenir une importante présence militaire américaine en Syrie, malgré la victoire remportée contre l’« Organisation Etat islamique » (Dae’ch) ; le coût de ce maintien étant fixé à quatre milliards de dollars annuels. Il a précisé que cette présence militaire américaine devait prévenir toute résurgence de Dae’ch, mais surtout empêcher les « Iraniens de s’installer durablement et de s’imposer dans la recherche d’une solution politique ». En troisième lieu, il a insisté sur le fait que la première réunion du « Petit Groupe » devait aussi apporter un « appui matériel et politique important à Staffan de Mistura pour « consolider le processus de Genève ». L’ensemble des participants a accueilli très positivement cette mise au point afin de « réaliser des progrès substantiels en Syrie durant l’année 2018 » et de « répondre à la propagande d’une victoire russe ». Ensuite, les participants ont insisté sur le « désir russe d’aboutir à une solution politique » qu’il s’agissait d’utiliser pour rendre « plus opérationnels » les objectifs du « Petit Groupe ».

    CONSOLIDER LE PROCESSUS DE GENEVE

    Les Etats-Unis ont noté qu’ils ne participeraient plus aux réunions d’Astana, ayant réduit « leur participation à un niveau très bas, pour souligner leur engagement envers Genève » ; en des termes définitifs, il est décidé de « tirer un trait conceptuel sur Astana pour revenir à Genève ». Ils ont ensuite estimé que jusqu’à maintenant « Genève restait un échec, malgré les efforts de Staffan de Mistura ». Ils se sont montrés très prudents quant à l’inclusion du cessez-le-feu dans les discussions de Genève : « la vérité étant que nous n’avons tout simplement pas la capacité d’empêcher le régime de grignoter les poches de l’opposition restantes à Idlib et à l’Est de la Ghouta ».

    Lire la suite "Le régime Macron, complice de l'Empire en Syrie"

    Paula Corbulon

     

  • La Ghouta : les "rebelles" islamistes et djihadistes utilisent les civils comme bouclier

    6a00d83451619c69e201bb09f91a52970d-320wi.jpgCet article du Figaro permet de mieux comprendre contre qui combat l'armée syrienne :

    "Malgré la résolution votée samedi dernier à l'unanimité par le conseil de sécurité de l'ONU, les combats continuent dans la Ghouta orientale, cette zone à l'est de DamasAppuyées dans les airs par l'aviation russe, l'armée syrienne et les milices chiites parrainées par l'Iran avancent face aux rebelles. Depuis le début de l'offensive mi-février, plus de 600 civils ont été tués dans les frappes du régime. Moscou a appelé à la mise en place d'une «pause humanitaire» quotidienne de 9h00 à 14h00 pour permettre aux populations civiles de quitter la zone, sans succès jusqu'à maintenant. Comme à Alep fin 2016, le gouvernement de Damas et l'armée russe accusent les rebelles d'avoir pilonné le corridor destiné aux civils pour les empêcher de fuir (...)

    ● Jaïch al-Islam, un groupe salafiste, principalement parrainé par l'Arabie Saoudite

    La Ghouta est principalement occupée par deux organisations. L'Est est tenu par Jaïch al-Islam (l'Armée de l'islam, en arabe), l'Ouest par Faylaq al-Rahmane (la Légion du Tout Miséricordieux). Le premier groupe obéit à une inspiration salafiste, ce courant rigoriste de l'islam sunnite, qui se tient à une lecture strictement littérale du Coran (...) Créé dès le début de la guerre en 2011, Jaïch al-Islam est d'ailleurs principalement soutenu par l'Arabie Saoudite. Dans une moindre mesure, le groupe rebelle est aussi inspiré par une autre organisation de l'islam sunnite, les Frères musulmans, dont les deux grands parains régionaux sont le Qatar et la Turquie (...) À la différence de groupes djihadistes comme al-Qaida ou l'État islamique, Jaïch al-Islam limite ses ambitions à la seule Syrie et ne s'inscrit pas dans une visée internationale (...)

    ● Faylaq al-Rahmane, un groupe proche des Frères musulmans

    L'ouest de la Ghouta est tenu quant à lui par Faylaq al-Rahmane, qui est aujourd'hui le principal groupe rebelle affilié à l'Armée syrienne libre. S'il s'agit bien d'un groupe islamiste, il est néanmoins plus modéré que les groupes salafistes comme Jaïch al-Islam ou djihadistes comme Al-Nosra. Parrainé par la Turquie et le Qatar, Faylaq al-Rahmane est proche des Frères musulmans (...)

    ● Une présence résiduelle de groupes djihadistes

    À côté de ces deux principaux groupes rebelles, «il existe une présence résiduelle d'autres groupes salafistes, comme Ahrar al-Cham, et djihadistes», ajoute Frédéric Pichon. Pour le spécialiste de la Syrie, «les groupes djihadistes permettent à la Russie de justifier le maintien des opérations militaires puisque la trêve votée dans le cadre de la résolution ne concerne pas les groupes jugés les plus radicaux». C'est dans cet esprit que les principaux groupes rebelles ont annoncé mardi leur engagement à «évacuer les combattants de Hayat Tahrir al Cham, du Front al-Nosra et d'al-Qaida». Créé en janvier 2017, Hayat Tahrir al Cham (Organisation de Libération du Levant) est né de la fusion de cinq groupes djihadistes, dont le plus puissant, le Front al-Nosra, est l'ancienne branche syrienne d'al-Qaida. A l'instar de l'Etat islamique, ces groupes se caractérisent par leur ambition révolutionnaire d'étendre le djihad à l'ensemble de la planète, contrairement à Jaïch al-Islam, Faylaq al-Rahmane ou Ahrar al-Cham dont les prétentions ne dépassent pas les frontière syriennes.

    ● Les civils pris au piège dans la Ghouta

    «Comme dans toutes les guerres urbaines, la question des civils est primordiale, mais il ne faut pas oublier qu'il s'agit d'un champ de bataille, opposant deux armées», explique Frédéric Pichon. Début 2018, l'AFP évaluait les effectifs de Jaïch al-Islam à près de 10.000, ceux de Faylaq al-Rahmane à 8 000. Même s'il y a très peu de photographies des rebelles au combat, le spécialiste de la Syrie se souvient d'une parade militaire dans la Ghouta en 2015: «Jaïch al-Islam avait fait défiler des chars, des blindés, des lance-roquettes, des pièces d'artillerie». Aujourd'hui, la guerre est principalement une guerre de tranchées. Les rebelles se terrent dans des tunnels qu'ils ont construits dans toute la Ghouta.

    Fin 2015, le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, déclarait ainsi à l'AFP que Jaïch al-Islam «avait placé des soldats du régime faits prisonniers et des civils alaouites dans des cages et les avait dispersés sur des places de la Ghouta orientale». «Les rebelles utilisent bien les civils comme bouclier», confirme Frédéric Pichon, qui rappelle que «si l'on observe les tactiques de guerre urbaine à Raqqa, à Alep ou à Mossoul, les QG et les centres de commandement se trouvaient dans les hôpitaux»(...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • BERNARD DE LA VILLARDIÈRE : IL ÉTAIT UNE FOIS UN JOURNALISTE ÉPRIS DE VÉRITÉ ET TÉMÉRAIRE…

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    Quand un brave homme devient-il un homme brave ? Quel est l’élément déclencheur ? J’observe Bernard de La Villardière sur le plateau de Thierry Ardisson, stoïque, mesuré, ne retirant pas une virgule de ses déclarations sur le hijab qui lui ont valu, quelques jours auparavant, une volée de bois vert sur le plateau de Cyril Hanouna, faisant face sans faiblir aux anathèmes éculés de Hapsatou Sy, aux envolée lyriques faciles roulées dans la panure idéologique, et aux applaudissements serviles d’un public grégaire, tout acquis à celle qui l’accable. Il pourrait s’écraser, s’excuser, jurer que son prochain reportage sera une ode aux mille et une félicités de la diversité, et tout serait pardonné. Pourquoi s’entêter ? N’a-t-il pas vu, avant lui, les Ménard et autres Zemmour pendus haut et court ?

    J’observe Bernard de La Villardière et me gratte le menton : il pourrait n’aborder son métier (ce serait si simple) qu’avec la classe et la distinction naturelles qui le caractérisent, pratiquer élégamment la polémique feutrée de salon, n’arpenter (le chandail jeté sur les épaules) que les zones interdites dûment balisées, les sujets tabous de bon aloi et à l’intérieur des clous, les enquêtes exclusives cent fois explorées, ratissées, damées, lissées comme une plage de l’île de Ré en début d’été, en prenant soin d’éviter les flaques qui éclaboussent les mocassins à gland. À sortir du bois, il a tout à perdre et rien à gagner : il serait homme politique, il pourrait y avoir un calcul électoral… mais un journaliste comme lui ? Quel est le profit ?

    Il pourrait n’avoir d’autre ambition, comme tant d’autre baby-boomers à « cheveux de riches » (je vous renvoie à la page Facebook dédiée qui a beaucoup de succès), qu’à durer, qu’à reculer l’âge de la retraite – car si la pénibilité de certaines professions pousse à arrêter de travailler, la confortabilité de certaines autres enjoint à s’accrocher -, multipliant les courbettes devant le politiquement correct… pour faire oublier son profil honni que d’aucuns – c’était, notamment, la marotte de Delphine Ernotte – se sont promis de bouter hors de la télé.

    Il pourrait, mais il n’en fait rien. Un drôle d’oiseau, hein ? Faut-il qu’il soit un peu maso ? Ou juste décidé à faire son boulot. 

    Combien de papiers pleins de rancœur – et comment les condamner – lit-on dans la presse alternative contre les médias mainstream dénonçant avec verdeur les « journaleux », les « journalopes » et même – plus créatif encore – les « journalutes ». Inutile de vous décortiquer le mot-valise ?

    Bernard de La Villardière est, quant à lui, un « journalien » : journaliste et homme de bien. Preuve que les jugements collectifs sont, comme les punitions, souvent injustes.

    Bientôt aura lieu la cérémonie bien connue des Bobards d’or, qui revient implicitement à élire, au sein de la caste médiatique, un Toquard d’or.

    Cette année, on devrait suggérer un prix spécial du jury, un trophée qui, exceptionnellement, ne serait pas satirique mais véridique et mérité : La Villardière devrait recevoir un Bernard d’or. Voici un journaliste. Un vrai.

     Ecrivain, journaliste Son blog