Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

islamisme - Page 228

  • Attentat : encore et toujours un terroriste hybride - Journal du Vendredi 23 Mars 2018

  • Forte poussée de l’islamisation dans les entreprises

    Un observateur attentif et de bonne composition ne pourrait que demeurer perplexe en constatant le peu de cas fait des dangers de l’islamisation par les principaux candidats en lice pour l’élection présidentielle en cours. Hormis le terne François Fillon prétendant ne s’en prendre qu’aux djihadistes  et au terrorisme, et Marine Le Pen promettant la mise à genoux de l’islam radical, aucun candidat ne semble s’être sérieusement inquiété, même du bout des lèvres, de l’islamisation légale, massive et rapide, provisoirement pacifique, prospérant au vu et au su de tous et en passe de modifier en profondeur notre civilisation ou ce qu’il en subsiste. Il est fâcheux que ni les uns, ni les autres ne semblent avoir parcouru l’essai consistant paru aux éditions du Toucan en 2009, du chercheur universitaire américain, Christopher Caldwell, dont le titre et le sous-titre dispensent de commentaires : « Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe ».

    Après avoir appelé de leurs vœux le développement de la « diversité » en entreprise comme ailleurs, source d’infinies richesses nous affirme-t-on, de grands vrais ou faux naïfs feignent de découvrir l’irruption du « fait religieux », comme ils disent, dans l’entreprise sans jamais bien préciser ou le plus subrepticement possible, en quoi peut bien consister ce « fait religieux » qui empoisonne l’ambiance et la productivité de nombre d’entreprises.

    S’agirait-il, par hasard, d’impétueux catholiques entonnant à temps et contretemps de vibrants Salve Regina ou Ave Maria sur leur poste de travail ou exigeant du poisson le vendredi au restaurant d’entreprise et des menus allégés durant le Carême ? Ou peut-être d’ardents Israélites clamant Shema Israël au détriment de leur fonction et de la patience de leur voisinage de travail ? Ou encore quelques disciples de Bouddha débitant des mantras au milieu de nuages d’encens et enquiquinant leurs collègues avec les vertus supposées du Dalai Lama ? Peut-être des Témoins de Jéhovah au prosélytisme apocalyptique un peu trop lourdingue ? Difficile de trancher à la lecture des nombreuses publications sur le sujet évoquant pudiquement une réalité du fait religieux dans l’entreprise.

    Inutile de prolonger cruellement le suspens car malgré les pudeurs de chaisières des grands media dont la fonction essentielle consiste à masquer encore et toujours et le plus longtemps possible, jusqu’à l’irréversibilité du processus, la réalité de la situation, chacun sait bien que c’est de l’inexorable montée d’une islamisation qui n’épargne guère plus les entreprises que la société civile qu’il s’agit.

    Une islamisation galopante à l’assaut du monde du travail

    Année après année, les enquêtes de l’Institut Ranstad et de l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) démontrent et quantifient un affichage, sinon un étalage, de plus en plus manifeste des « convictions religieuses » au travail. Dans l’enquête de 2016, la dernière en date, Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l’OFRE, affirmait que 65% des salariés interrogés certifiaient avoir constaté cette progression, contre 50% en 2015 et 44% en 2014. Les signataires de l’étude concèdent, sans doute à contrecœur, que « le plus souvent la religion impliquée est l’islam » pour ajouter benoîtement, sans doute terrifiés par leur audace : « même si toutes sont concernées ». Ah bon, lesquelles ? La lecture du compte-rendu de l’enquête ne nous renseignera pas à ce sujet.

    La même étude révèle que les gênes occasionnées par la pratique mahométane ont fait plus que doubler en un an, passant de 8% en 2015 à 18% en 2016, ce qui s’avère extrêmement inquiétant pour l’évolution de la situation dans les années à venir et laisse présager des lendemains qui déchantent.
    En octobre 2014, l’Observatoire Sociovision avait démontré qu’en vingt ans, la part des croyants et des pratiquants au sein de la société française, toutes religions confondues, n’avait fait que régresser, passant de 60% à 45%. Mais, commente l’organisme Technologia, « cette proportion est aujourd’hui clivée : d’un côté, une majorité de catholiques âgés, de l’autre une faible proportion de baptistes (sic) et de jeunes musulmans dont 41% ont moins de 30 ans ».

    On demeure sidéré devant le grotesque tour de passe-passe consistant à enrôler les baptistes qui n’en peuvent mais, avec les musulmans qu’il convient sans doute de ne pas « stigmatiser » seuls.

    L’accélération du processus d’islamisation en cours dans les entreprises ne peut faire oublier que dès les années 1970 des constructeurs automobiles, tels Renault et Peugeot, concédaient déjà des aménagements horaires destinés aux musulmans en période de ramadan et installaient des salles de prière dans l’enceinte de leurs entreprises. C’était  l’époque de la grande utopie de l’intégration et de l’assimilation auxquelles n’ont sans doute jamais cru les véritables instigateurs d’une colonisation de peuplement décidée dès les années 1970 par les maîtres du monde et symboliquement entérinée par la législation sur le regroupement familial.

    Oubliée la législation de 1905 sur la laïcité, modèle prétendument indépassable de neutralité dont il s’est vite avéré qu’il ne s’agissait que d’une machine de guerre contre le seul catholicisme. Mettre l’ensemble des cultes sur un pied d’égalité dans une nation alors essentiellement catholique ne revenait bien sûr qu’à affaiblir le catholicisme en le noyant dans une pluralité de cultes bénéficiant ainsi de fait, avant la lettre, d’une discrimination positive. Aussi vrai qu’on l’arbre juge à ses fruits, les résultats sont là, flagrants, incontestables et il apparaît que le laïcisme militant loin de constituer un rempart contre l’islamisation n’aboutit finalement qu’à saper les fondements de la civilisation chrétienne pour ouvrir un boulevard à des croyances d’importation.

    Une bonne quarantaine d’années plus tard, Jean-Michel Lagardele député-maire d’Aulnay-sous-Bois, commune de Seine-Saint-Denis, département colonisé s’il en est, président de l’UDI et démocrate pur jus, jusqu’alors jamais pris en défaut de conformisme, avouait au micro de France Info, face à Jean-Michel Aphatie, le 3 janvier dernier, l’omniprésence religieuse et les dérives communautaristes liées à l’islam dans l’usine PSA de la commune, précisant même que « la pratique trop poussée de l’islam à l’usine d’Aulnay-sous-Bois est à l’origine de la fermeture de l’usine en 2013 ».

    Réactions indignées des Jeunesses communistes, expertes sans doute en matière de liberté d’expression, sur les réseaux sociaux, et démenti indigné de Pierre-Olivier Salmon, porte-parole du groupe PSA n’évoquant que de vagues problèmes économiques, rejoint dans son indignation par l’inévitable CGT dénonçant une « saloperie ».

    La RATP, pépinière de fiché « S »

    Quant à la RATP, officiellement Régie Autonome des Transports Parisiens et non, contre toute apparence, Régie Africaine des Transports Parisiens, l’entreprise française la mieux pourvue en individus fichés « S » si l’on en croit le quotidien Le Parisien, en 2013, un collectif de femmes salariées de ladite Régie avait choisi de s’exprimer par le truchement  d’un enregistrement vidéo diffusé en ligne sur le calvaire enduré par la gent féminine dans cette entreprise très largement ouverte à la « diversité ».

    Avant même de visionner l’enregistrement, il conviendrait de se poser et répondre à trois questions simples : qui conduit les rames du métro et du RER ? Qui les remplit ? Qui assure la maintenance des stations et matériels ?
    Les habitants d’Ile-de-France connaissent bien la réponse. Passons…
    Dénonçant les maltraitances de la part de certains de leurs collègues masculins « fanatiques religieux sexistes », les atteintes à la laïcité, les prières clandestines, les signes ostentatoires de leur pratique, les relèves non effectuées pour ne pas avoir à remplacer des femmes, ni devoir s’asseoir après elles sur le même siège – situation parmi tant d’autres révélant une frustration sexuelle véritablement pathologique – les courageuses salariées s’exposèrent à quelques quolibets et réactions virulentes mais surtout au lâche silence gêné du système politico-médiatique et de la direction de l’entreprise.

    Il faut dire que Pierre Mongin, le PDG de l’époque, parti depuis lors pantoufler chez GDF Suez en qualité de Directeur général adjoint n’a pas vraiment le profil de l’intrépide résistant.

    Issu en 1980 de la promotion Voltaire de l’ENA, tout comme Ségolène RoyalDominique de VillepinFrançois Hollande et vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE), Pierre Mongin reconnu par ailleurs comme grand professionnel du transport et même encensé par la CGT, ce qui n’est jamais très bon signe, ne pouvait ignorer que le moindre soupçon d’islamophobie aurait définitivement compromis son transfert de la Régie communautarisée à l’un des fleurons du CAC 40 dirigé par Isabelle Kocher, ex-conseillère de Lionel Jospin, Premier Ministre.

    Ce petit monde consanguin du système ne souffre pas la moindre incartade et aucun de ses affidés ne peut s’offrir le luxe du courage, ni la moindre velléité d’indépendance d’esprit. Le maintien autour de l’assiette au beurre est à ce prix et les convives savent l’impérieuse nécessité d’y toujours penser sans jamais en parler.

    Réflexions, conférences et brochures pour contrer l’islamisation

    En avril 2010, Nicolas Sarkozy, Président de la république en fonction, invitait le Haut Conseil à l’Intégration (HCI) à mener une réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la république et notamment sur l’expression religieuse et la laïcité dans l’entreprise. La machin accoucha bien entendu d’un rapport convenu rappelant la liberté de conscience, notamment en matière de croyances, à ne surtout pas confondre avec une liberté d’expression religieuse qui ne saurait être absolue. Il affirmait notamment que le règlement intérieur de l’entreprise peut prévoir des limitations de l’expression religieuse en rapport avec les obligations définies dans le contrat de travail, notamment concernant la nature des tâches à effectuer et les impératifs liés à la sécurité, l’hygiène et la santé.

    À noter qu’une grande inégalité subsiste entre la fonction et les entreprises publiques et celles relevant du secteur privé.  L’État laïc et indépendant des cultes, conformément aux prescriptions de l’article 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, reprise dans l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958dispose en effet que : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure par conséquent, théoriquement tout au moins, l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte, en principe, toutes les croyances… ».

    Ces généreux principes imposent aux agents desdites administrations et entreprises publiques de ne manifester d’aucune façon leurs convictions religieuses alors que les citoyens étant, eux, individuellement libres de manifester leur croyance ne sont pas astreints aux mêmes obligations. Subtilité, certes, mais d’importance.

    En mars 2013, la cour de cassation annulait le licenciement d’une employée de la crèche associative Baby Loup, implantée dans un quartier « populaire » (traduire « ethnique) de Chanteloup-les-Vignes, celle-ci refusant d’enlever son voile islamique. L’affaire initiée en 2008 par la salariée en question aboutit en 2013 à une annulation du licenciement au motif qu’il aurait été prononcé en raison des convictions religieuses de la salariée. Même Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, déplora une décision remettant en cause le principe de laïcité.

    Mais derrière cette agitation juridico médiatique, auront beau se multiplier les incantations à la laïcité, les outils de communication, les guides, les conférences, les formations, les sensibilisations, l’islamisation n’épargnera évidemment pas le monde du travail d’autant que nous n’avons pas à faire à une religion comme persistent à qualifier l’islam les observateurs les moins avertis.

    L’islam n’est pas une religion mais un système idéologico-religieux au service d’une théocratie totalitaire comme le rappelle l’islamiste Hani Ramadan, frère du très médiatique mais non moins ambigu Tariq Ramadan, un temps chouchou des plateaux télévisés et proche de l’UOIF (l’Union des Organisations Islamiques de France), lorsqu’il déclare : «L’islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée (…) Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ». 

    Lorsqu’il explique l’islam, ce grand défenseur de la charia, de la lapidation des femmes et autres préceptes d’un autre âge, islamologue patenté, récemment arrêté à Colmar et frappé d’une interdiction administrative de résider sur le sol français au motif de « risque à l’ordre public », sait sans doute de quoi il parle … Mais il n’est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.

    ARNAUD RAFFARD DE BRIENNE

    Article initialement publié dans Rivarol en 2017.

    https://www.noussommespartout.fr/forte-poussee-de-lislamisation-dans-les-entreprises/zones-occupees/

  • Attaque terroriste par un islamiste près de Carcassonne. Au moins 3 morts. L'islamiste a été tué

    6a00d83451619c69e201b7c95a9125970b-250wi.jpg2 hommes à bord d'une voiture ont tiré sur 4 CRS qui faisaient leur footing à Carcassonne. L'un des policiers serait blessé.

    Une prise d'otage serait en cours dans un hypermarché de Trèbes près de Carcassonne. Il y aurait un mort. La gendarmerie confirme qu'une à deux personnes ont été touchées par balles dans le Super U.

    Le parquet annonce que le preneur d'otage de Trèbes se revendique du groupe Etat islamique.

    Add : Une à deux personnes ont été touchées par balles et seraient décédées, selon le commandant de gendarmerie. LCI évoque 2 morts et 12 blessés dans ce Super U.

    13h20 : l'attaque terroriste a fait 2 morts et 12 blessés. Le preneur d'otages, qui se réclame de Daech, serait un ressortissant marocain connu des services de police. Le preneur d'otages a été vu dans sa voiture hurlant "Allah Akbar" et disant vouloir "venger ses frères en Syrie". Il est armé et porteur de grenades. Bien connu de la DGSI comme étant l'un des tous premiers candidats au djihad.

    13h23 : le preneur d'otages réclame la libération de Salah Abdeslam.

    13h45 : Connu pour port d’armes, cet homme d’origine marocaine né en 1992, actif sur les réseaux sociaux salafistes, était suivi par la DGSI. Il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016. Le renseignement le suspecte d’avoir effectué un voyage en Syrie, mais n’en a pas la certitude.

    14h37 : on parle désormais de 3 morts. Un lieutenant-colonel s'est échangé contre la vie des otages. Le terroriste a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Il a ensuite tué 2 personnes au sein du supermarché.

    14h45 : le Marocain a été tué.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'islam comme défi

    L’islam s’apprête à s’installer en Europe et les chrétiens ne pensent qu’au dialogue qui dissout les identités, alors qu’ils sont devant un véritable défi.

    Le « dialogue inter-religieux » officiellement promu au sein de l'Église, n'a pas pour objectif d'apporter la vérité à des frères en humanité qui en ont besoin, mais d'organiser une coexistence pacifique. Exemple ? Ce qui s'est passé, ces tout derniers jours à Scutari, en Albanie. Les délégués du Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE) tenaient leur 5e rencontre pour les rapports avec les musulmans en Europe, avec un imam sunnite et le leader des Bektashi en Albanie, une secte musulmane issue du soufisme. Sa Grâce Baba Edmond Brahimaj Kryegjyshi, qui lève son verre de rouge comme vous et moi ! « La foi sincère ne sépare pas, elle unit », proclamait l'intitulé du communiqué de presse sur l'événement. L'expérience du totalitarisme athée a pu rapprocher les croyants en Albanie où « règne un climat de dialogue et d'acceptation ». Il faut développer la connaissance réciproque « La paix est aussi menacée par ceux qui considèrent la différence comme une menace », a proclamé Mgr Khaled Akasheh, directeur du bureau pour l'islam du Conseil pontifical pour le dialogue inter-religieux lors de la rencontre. Histoire de renvoyer tous les « extrémistes violents » dos à dos. Encore heureux qu'il ait insisté sur le devoir de chacun de connaître sa propre identité et sa religion.

    Car c'est là que le bât blesse. Face aux musulmans en Europe, combien d'Européens prêts à leur faire découvrir le vrai visage de Dieu ? Cette Parole devenue visage à travers lequel nous apprenons la Trinité - aux antipodes des croyances islamiques.

    Du point de vue de la foi, le principal point d'achoppement est là en effet. Adorer le Dieu un et trine est en soi un terrible blasphème du point de vue du Coran. Lui dire « Notre Père » est proprement inconcevable, voir dans les baptisés ses enfants à part entière une folie. Sur les 99 noms d'Allah, aucun ne le désigne d'ailleurs tel qu'il est Amour. Ajoutez à cela le passif des conquêtes islamiques repoussées, l'idée que les Occidentaux sont des fils de croisés avides de soumettre l'islam et que par ce simple fait - sans même compter leurs mœurs dissolues - ils méritent de frire en enfer, le contexte n'est pas favorable pour porter l'Évangile à ces pauvres privés de l'essentiel  le Christ.

    Convertis de l'islam

    Mais à en croire les convertis de l'islam - et ils sont nombreux, peut-être plus nombreux qu'on ne le croit - il y a deux grandes chances aujourd'hui qu'il faudrait pouvoir saisir. D'une part, le questionnement interne - recouvert par la chape de plomb qui empêche de mettre en cause les incohérences et les contradictions du Coran. Il est de ce point de vue infiniment plus intéressant, dans l'intérêt de la vérité, de mettre en évidence ce qui ne va pas, ce qui nous sépare, plutôt que de prétendre croire en l'existence d'un islam « de paix et de tolérance » ! D'autre part, la soif d'amour et de liberté vraie qui habite tout homme et qui, toujours de l'avis de ceux qui se sont convertis, est beaucoup plus répandue qu'on ne le pense dans de larges pans de la population musulmane. La dernière chose dont ils ont besoin est qu'on leur parle de l'islam comme d'un chemin menant à Dieu parmi d'autres.

    Paradoxalement, comme le déclarait le converti Moh-Christophe Bilek, c'est aujourd'hui en terre d'islam que l'on assiste à un « grand mouvement de remise en question de l'islam ».« Ce mouvement de fond vient du début du XIXe siècle, il est dû à l'Europe, et à la confrontation avec les civilisations chrétiennes », explique-t-il. Expérience faite, dit-il, ce sont surtout les communautés catholiques traditionnelles (au sens large, cela va de la Fraternité Saint-Pie X aux communautés Ecclesia Dei) qui reçoivent volontiers ceux qui aspirent au baptême. Et qui assurent un « réel suivi ».

    Jeanne Smits monde&vie  15 février 2018

  • Les islamistes de la Ghouta bientôt vaincus

    Bachar al-Assad auprès de ses troupes dans la Ghouta orientale

    Par Antoine de Lacoste

    Les jours passent et l’étau de l’armée syrienne se resserre inexorablement sur les 20 000 combattants islamistes de la Ghouta orientale.

    Après deux semaines de bombardements puis deux semaines d’assauts terrestres, les positions islamistes sont aujourd’hui coupées en trois, c'est-à-dire en autant  de groupes islamistes.

    Ces trois tendances ne s’aiment guère et se sont même violemment affrontées à de nombreuses reprises pour la suprématie de la Ghouta.

    De cela les médias occidentaux ne parlent guère préférant, à l’unisson, dénoncer par une obligatoire litanie, « les crimes de l’armée de Bachar », comme si ce n’était pas l’armée syrienne ! On se demande à quoi sert la pluralité de la presse en France, tant celle-ci ne parle que d’une seule voix, avec les mêmes bilans non vérifiés de l’OSDH (Observatoire syrien des Droits de l’Homme), les mêmes slogans (Bachar, « l’homme qui tue son propre peuple ») et les mêmes indignations de circonstance.

    Aujourd’hui, les trois groupes islamistes rivaux tiennent chacun leur ville : Douma pour l’armée de l’islam, soutenue par l’Arabie Saoudite, Arbine pour Faylak al-Rahmane, soutenue par le Qatar et Harasta pour le Front al-Nosra, que plus personne ne soutient.

    Depuis cinq ans, ces groupes tenaient un territoire en continu qui a compté jusqu’à 15 000 km2. Aujourd’hui, ils se partagent à peine 50 km2. Le morcellement de ce territoire en trois parties, empêche maintenant toute alliance, même de circonstance, entre islamistes. Elle rend également vaine toute contre-attaque éventuelle.

    L’issue est donc inéluctable.

    Pour l’assaut final, les Russes ont fait venir des renforts : des Palestiniens favorables à Bachar, issus des camps de réfugiés, et des chiites afghans, rapatriés du front de Deir ez-Zor. Les Iraniens sont tenus à l’écart : ils sont trop autonomes, et les Russes ne veulent pas s’en embarrasser. Ils veulent garder la main pour d’éventuelles négociations suivies de redditions et d’évacuations qui éviteraient plusieurs jours de sanglants combats.

    D’ailleurs, une dizaine de combattants d’Al-Nosra, se sont rendus avec leurs familles le 10 mars, et ont été, comme d’habitude, évacués vers la province d’Idleb, le grand fief islamiste, au Nord-Ouest de la Syrie.

    Quant aux civils, ils sont toujours pris en otage par les islamistes. Plusieurs ont été tués ces derniers jours en tentant de s’enfuir et de forcer les barrages des combattants. D’autres sont passés et ont pu témoigner de leur quasi impossibilité de quitter la Ghouta, tant les tirs des snipers sont redoutables.

    Le rétrécissement du territoire tenu par les islamistes, ne les empêche cependant pas d’envoyer quotidiennement des obus sur Damas. Une dizaine de morts sont à déplorer ces derniers jours.

    Mais ce ne sont pas des « rebelles », alors cela n’intéresse pas nos médias.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Il est permis d'occuper une église mais pas le toit d'une mosquée

    XVM8276a1ca-b5a1-11e7-8aca-c6cafecb3960

    Un an de prison avec sursis

    Arton9751

    Rien

    Comme le dit Alexis Lacroix, de l’Express :

    « Quelques migrants ont un peu chahuté dans cette église […] la fachosphère essaie d’instrumentaliser ce micro-événement »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • De grâce, cessons d’appeler nos djihadistes des « combattants français » !, par Gabrielle Cluzel

    500px-Carte-combattant.jpg

    Appelons-les djihadistes, terroristes, islamistes… ce ne sont pas les mots qui manquent.

    Chaque métier a ses responsabilités. Le médecin a la responsabilité de la santé de son malade, et du traitement qu’il choisit pour le guérir. Le professeur a la responsabilité de sa matière, et des outils pédagogiques qu’il choisit pour la transmettre. Le journaliste a la responsabilité de l’information, et des mots qu’il choisit pour la diffuser.

    Cette responsabilité est moins grande si elle est partagée, mais immense, bien sûr, si le médecin, le professeur ou le journaliste – pour un cas donné – est seul à l’assumer.

    Disons-le, l’AFP est en situation de quasi-monopole. Ses dépêches sont dupliquées – en l’état ou vaguement bricolées, maquillées, retouchées – par un nombre incalculable de rédactions. C’est l’Évangile selon sainte Aèfpé, dogme de foi et parole de vérité.

    Alors quand, pour évoquer le procès de deux djiahdistes français jugés aux assises, l’AFP titre « deux combattants français, rentrés en 2014 de Syrie, jugés aux assises » et que cette information est relayée avec les même mots (« combattants français ») par le site du Point et de France Info, on peut légitimement se poser la question : l’AFP assume-t-elle ses – immenses – responsabilités ?

    Il y a mille façons de « fakenewser » : par action, par omission, par dissolution, par focalisation mais aussi, donc, par confusion. Confusion mentale jusque dans le champ lexical.

    Et lorsque le temps aura passé, l’AFP appellera-t-elle ces deux hommes « anciens combattants français » (avec, tant qu’on y est – logiquement, c’est lié ! -, titre de reconnaissance de la nation et petite pension à la clé) ? Si, d’aventure, ils étaient morts au combat, leurs épouses auraient-elles été qualifiées de veuves de guerre par l’AFP ? Celles-ci n’auraient-elles, du reste, pas été fondées à réclamer que l’on grave le nom de feu leur conjoint sur les monuments… des combattants français ?

    Et nul n’est choqué de constater, lorsque l’on tape « combattants français » sur un moteur de recherche, amalgame 2.0 infamant généré par ce choix de vocabulaire pour le moins douteux, que sortent aussitôt, sur la même page, intimement mêlés, ces deux hommes-là et les deux soldats tombés récemment au Mali ?

    Appelons-les djihadistes, terroristes, islamistes… ce ne sont pas les mots qui manquent. Mais, de grâce, pas « combattants français ». Prétendre – avec légèreté, inconscience, perte de sens – le contraire, c’est déshonorer ceux que l’on voit tirer de leurs vieilles mains noueuses, mais avec toujours autant de fierté, leur carte bleu blanc rouge un peu cornée, du fond de leur portefeuille usé. Leur carte de combattant français.

    Gabrielle Cluzel

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

  • L’islam(isme) cause de tous nos maux…vraiment?

    La mondialisation est en marche: pour la première fois, selon le cabinet Gira Conseil, dans le classement du sandwich le plus consommé en France, les ventes de burgers ont dépassé celles du traditionnel jambon-beurre (1,5 milliard de burgers consommés l’année dernière, contre 1,2 milliard de jambon-beurre ). Sandwich français  déjà concurrencé par la floraison des kebabs, eux aussi révélateurs du grand remplacement… culinaire. L’américanisation de notre pays via  les chaînes de restauration rapide, la  malbouffe, la  junk food  - et une production hollywoodienne télévisuelle, musicale  et cinématographique souvent du même acabit, à de très  notables et très heureuses exceptions près - est une (triste) réalité, dont on perçoit les ravages notamment  sur le plan de la santé publique.  Mais Emmanuel Macron entendrait faire oeuvre de résistance, au moins par son souhait affiché de faire rayonner plus avant la francophonie. Objectif louable, tant il est vrai que notre langue, dont les locuteurs sont présents sur tous les continents, participe du soft power de la start-up  France comme le dit M. Macron  dans la langue  de l’empire… Il était hier  après-midi devant l’Académie française pour présenter son plan de développement de la francophonie, affichant l’ambition de hisser le français, pratiqué par environ 300 millions de personnes, du  cinquième au troisième  rang de la  langue la plus parlée dans le monde. Objectif qui sera peut être  d’ailleurs atteint, avec ou sans plan macronien,  à l’horizon 2050, du fait de l’explosion démographique du continent africain et notamment de nos anciennes colonies, quand bien même l’anglais y concurrence de plus en plus fortement la langue de Molière et de Léopold Senghor…

    Les intellectuels français, du moins certains d’entre eux, se préoccupent aussi du vivre-ensemble qu’ils estiment menacés par le développement d’un communautarisme engendré par l‘islam rigoriste. Une centaine d’écrivains, de journalistes, d’essayistes, d’universitaires ( Georges Bensoussan, Rémi Brague, Pascal Bruckner,  Luc Ferry, Alain Finkielkraut Bernard Kouchner, Élisabeth Lévy, Yann Queffelec, Sylvain Tesson…) ont signé une tribune publiée dans Le Figaro mardi, intitulée Non au séparatisme islamiste. Ils entendent défendre la laïcité et s’inquiètent  du « nouveau totalitarisme islamiste » « (qui) cherche à gagner du terrain par tous les moyens et à passer pour une victime de l’intolérance. (Nous avons) pu observer cette stratégie lorsque le syndicat d’enseignants SUD Éducation 93 proposait il y a quelques semaines un stage de formation comportant des ateliers de réflexion sur le racisme d’État interdits aux blancs » est-il encore écrit.  Quand bien même  l’islam n’est pas réductible à une couleur de peau ou à une ethnie, et que de la même façon  le racisme  antifrançais n’est pas l’apanage des populations musulmanes.

    Une idéologie antiraciste qui, au nom de sa logique victimaire  faisant  du mâle blanc l’archétype du salaud et de l’étranger forcément une victime, un damné de la terre intouchable, est responsable  de bien des tragédies. Nous en avons vu les dégâts à travers la très emblématique  affaire des milliers  de viols commis en Angleterre par des gangs d’ immigrés principalement originaires du sous-continent indien, sur des adolescentes britanniques dans les communes de High Wycombe,  Nelson, Oxford, Rochdale, Telford…  Crimes révélés il y a plus de six ans en France par le site fdesouche  et dont nous nous étions fait l’écho en novembre 2012 sur ce blogue.

    La journaliste britannique Joanna Williams a jeté un pavé dans la mare dans un article récent ( repris sur le blogue  bellica ) en affirmant que « l’information selon laquelle des filles, certaines de 11 ans, ont été droguées, battues et violées par des gangs composés d’hommes en majorité de musulmans asiatiques [le terme asian désigne en anglais surtout les communautés pakistanaises, indiennes et bangladaises], a toute sa place dans le cadre d’une campagne contre les violences sexuelles (…). » Or,  « le silence sur l’exploitation sexuelle à Telford révèle l’hypocrisie au cœur du mouvement #MeToo. Les militantes #MeToo de la haute société n’ont de cesse de clamer qu’elles sont guidées par leur volonté d’aider les femmes moins favorisées qu’elles, et non par leur intérêt personnel. »

    Mme Willians relève avec la même pertinence qu’il est fort possible que dans l’esprit des bien-pensants,  « les hommes asiatiques  accusés de détournement de mineur, de viol, de trafic de drogue, de meurtre et de pédophilie appartiennent à la mauvaise catégorie d’hommes violents. #MeToo préfère que les accusés soient des hommes blancs et puissants (…). Les violences commises par des hommes musulmans bousculent la hiérarchie soigneusement mise en place par le féminisme intersectionnel et contredisent le discours habituel sur le patriarcat. Les tribuns et militantes s’inquiètent davantage du risque de racisme ou d’islamophobie que des violences sexuelles qui ont eu lieu. »

    Bien sûr, beaucoup de pieux musulmans, honnêtes et pacifiques, les pratiquants de l’islam dit du juste milieu,  ne se reconnaissent pas dans cette haine de l’européen des islamistes et encore moins  dans les  agissements des immondes crapules mentionnées plus haut. Et il est tout aussi certain que les premiers responsables de cette barbarie-là sont les politiciens de tous bords qui en Angleterre, en France, en Allemagne comme dans dans les autres pays européens, ont permis l’installation des zones de non droit, l’impunité de la racaille,  le retour de la sauvagerie, du tribalisme communautaire. Ce sont aussi les mêmes qui entretiennent par leurs actes et leurs discours  hypocrites sur le vivre-ensemble, la sidération, le  masochisme et la repentance des populations autochtones européennes.

    Nous l’avons dit cent fois et nous le répétons ici, il s’agit de ne ne pas confondre les causes et les conséquences du problème. A Rochdale comme en Seine-Saint-Denis, à Cologne comme à Oslo, à Milan comme à Mollenbeek, c’est en premier lieu de l’immigration massive dont souffrent  la France et ses voisins européens.  Le développement  des communautarismes découle mécaniquement de la poursuite de cette immigration torrentielle qui empêche de facto toute assimilation – quand  bien  même serait-elle hypothétiquement souhaitée par la majorité des immigrés. Défendre la laïcité comme le veulent les pétitionnaires du Figaro , consiste  en tout premier  lieu à exiger l’inversion des flux migratoires , c’est à cette aune que l’on peut juger de leur cohérence et de leur  sincérité.

    Rappelons-le encore,  les premières victimes des insécurités  sociale, économique et culturelle  générées par l’immigration hors-contrôle  sont les Français les plus modestes et les classes moyennes qui  subissent de plein fouet son  coût financier et humain  de plus en plus insupportable. Autant dire que le soutien apporté par  La France Insoumise (LFI)  qui se veut le défenseur des petits,  à la poursuite de de cette invasion-là est particulièrement  choquante. Encore  dernièrement, dimanche, ce sont des militants mélenchonistes et le  collectif Coordination des sans-papiers qui ont   encadré et appuyé l’occupation par des immigrés clandestins de la Basilique Saint-Denis.  Marine s’en est indignée:  « en appelant des migrants à profaner la Basilique Saint-Denis, nécropole de nos rois, La France Insoumise et l’extrême-gauche démontrent que, dans leur folie immigrationniste, ils sont prêts à piétiner notre civilisation et à profaner un lieu de culte historique. » 

    Édifiée en un lieu  déjà sacré à l’époque des Gaulois,  victime du vandalisme révolutionnaire sans-culotte en 1793 - il faut lire   les pages fortes écrites sur cet épisode par Jean Raspail dans son beau roman Sire -, la nécropole est un  témoignage de notre longue histoire, de la construction patiente de notre pays par les quarante rois qui ont fait la France et  lui ont donné forme.  Son occupation  a valeur de symbole,  note Bruno Gollnisch,  dans un département qui cumule déjà toutes les tares de l’immigration subie.  Une Basilique qui déchaîne apparemment toujours la haine plus ou moins inconsciente de ceux qui refusent d’entendre  que la France a une âme , est faite de chair et de sang, n’a pas commencé en 1789, n’est pas  réductible aux rêves mortifères d’une république universelle, à l’abstraction droit-de-l’hommiste,  ni cet  hôtel  fantasmé par Jacques Attali,  peuplé de nomades/consommateurs interchangeables. Alors oui entre les nationaux et les mondialistes, Français et européens doivent choisir leur camp. Et vite.   

    https://gollnisch.com/2018/03/21/lislamisme-cause-de-tous-nos-maux-vraiment/

  • Mais au fond, quelle différence y a-t-il entre le bon, et le mauvais terroriste ?

    Les distinguer n'est pas évident au premier abord, mais le président que la galaxie nous envie semble avoir trouvé, lui. Il faut dire que la République a le terrorisme dans ses gênes ! C'est sans doute aussi pour cette raison qu'en Syrie, elle les aime bien aussi... Pauvres de nous...

    Mais au fait, Monsieur Macron, faire passer un terroriste pour un honorable chef d'État, ce ne serait pas la désinformation, ça ?

    1521068397-hogard

    et si vous voulez vous remettre de ces vilenies du régime Macron, faites-une pause : 

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « L'islam n'appartient pas à l'Allemagne ! »

    6a00d83451619c69e201b8d2e30929970c-800wi.jpgCe n'est pas un membre de l'AFD qui dit cela mais le président de la CSU et président de la Bavière, qui vient d’être nommé ministre de l’Intérieur dans la nouvelle grande coalition de Merkel, Horst Seehofer. Il a accepté le poste de ministre de l’Intérieur à condition qu’on y ajoute « et de la Patrie ».

    Le quotidien Bild a publié une interview du ministre : 

    "Non. L'islam n'appartient pas à l'Allemagne. L'Allemagne est marquée par le christianisme. Le dimanche chômé, les jours fériés chrétiens et les rituels comme Pâques, la Pentecôte ou Noël en font partie. Mais les musulmans qui vivent chez nous appartiennent évidemment à l'Allemagne. Cela ne signifie naturellement pas que nous abandonnions pour de fausses considérations nos traditions et des usages typiquement de chez nous."

    L’AfD fait remarquer que Seehofer a repris textuellement un de ses slogans (Der Islam gehört nicht zu Deutschland !), preuve de son influence certaine.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/lislam-nappartient-pas-%C3%A0-lallemagne.html