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islamisme - Page 228

  • La liste des Etudiants Musulmans de France fait plus de 20% à Orléans

    Voici les résultats des élections étudiantes du 27 mars. Les Etudiants Musulmans de France ont été créés par l'UOIF... Mais il n'y a pas de grand remplacement...

    Elections étudiantes au Conseil d’Administration de l’Université d’Orléans du 27 mars 2018

    Inscrits : 17 927    Votants : 1 701    Nuls & blancs : 45

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
     539  32,47% 2
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 476 28,67% 2
    Liste « Active ta fac » présentée par EMF  346  20,84% 1
    Liste « Des études pour un emploi » soutenue par UNI  206  12,41% 1
    Liste « Solidaires étudiant-e-s Orléans »  93 5,60% 0
    Élections étudiantes à la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire de l’Université d’Orléans du 27 mars 2018

    Disciplines juridiques, économiques et de gestion
    Inscrits : 3 680    Votants : 475    Nuls & blancs : 19

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 183  40,13% 2
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
    130 28,51% 1
    Liste « Active ta fac » présentée par EMF 93  20,39% 1
    Liste « Des études pour un emploi » soutenue par UNI 50  10,96% 1

    Lettres, Sciences Humaines et Sociales
    Inscrits : 4 651    Votants : 419    Nuls & blancs : 25

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
    234 59,39% 2
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 160  40,61% 2

    Sciences et Technologies
    Inscrits : 9 596    Votants : 784    Nuls & blancs : 15

    Listes Nombre de voix
    % Siège(s)
    Liste « Ton vote, tes élus, ton campus » présentée par Ô Campus 239  31,08% 2
    Liste « Contre la suppression des rattrapages et pour le libre accès à
    l’université vote UNEF et associations étudiantes » présentée par UNEF
    205 26,66% 2
    Liste « Active ta fac » présentée par EMF 154  20,03% 1
    Liste « POUR UNE MEILLEURE VIE ETUDIANTE » soutenue par NAAR Kelly 123  15,99% 1
    Liste « Solidaires étudiant-e-s Orléans » 48 6,24% 1

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Éric Zemmour : « Que doit-on protéger en priorité ? Nos conceptions libérales ou la vie des Français ? »

    Laurent Wauquiez, Marine le Pen, Manuel Valls et Alphonse de Lamartine ...

    BILLET - Depuis l'attentat de l'Aude, de nombreux responsables politiques, de Laurent Wauquiez à Marine le Pen en passant par Manuel Valls, proposent des mesures sécuritaires radicales. Qui sont repoussées par le gouvernement. [RTL 29.03]. Éric Zemmour met ici en cause « nos conceptions libérales ». Ce que Louis-Joseph Delanglade appelle le credo droit-de-l’hommiste. (Cf. Ci-dessus). Et Zemmour de conclure avec Lamartine : « Toutes les fois qu'une théorie entre en contradiction avec le salut d'une société, cette théorie est fausse, car la société est la vérité suprême. » Du moins, dans l'ordre politique ...   LFAR 

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Celui qui dit qui y est » : on se souvient de cette rengaine de notre enfance. Depuis quelques jours, la bataille politique autour du dernier attentat jihadiste ressemble à une cour d'école. D'un côté, il y a les naïfs et les incapables ; de l'autre les irresponsables et les démagogues.

    Cet échange d'insultes tient en vérité du jeu de rôles. On se doute qu'Emmanuel Macron, depuis qu'il est entré à l'Élysée en tout cas, s'est départi de son analyse strictement économique et sociale qu'il privilégiait encore lorsqu'il était ministre des Finances. 

    Ce n'est pas par naïveté que son premier ministre, Édouard Philippe, a refusé toutes les propositions venues de ses opposants. C'est parce qu'il les sait inapplicables. En tout cas dans le cadre du régime juridique actuel, défini par nos juges français et européens.

    Ce qu'on appelle l'état de droit. 

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • L’Hebdo Politique : Édition spéciale terrorisme avec Xavier Raufer, en finir avec la lâcheté

  • « Les écoles musulmanes sont un peu contrôlées, les écoles catholiques et Montessori sont extrêmement contrôlées »

    Anne Coffinier, présidente de la Fondation pour l’école, met très justement le doigt sur l’hypocrisie et la perversité du régime qui utilise la peur du terrorisme pour s’en prendre aux écoles catholiques et Montessori (après la pub idiote) :
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  • TERRORISME : ENFIN, GÉRARD COLLOMB CONTRE-ATTAQUE… DANS LES MÉDIAS

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    Ça y est. Gérard Collomb vient de lancer une contre-attaque fulgurante. A-t-il décidé de prendre les choses à bras-le-corps : rétablir la République là où ses représentants sont reçus à coups de boule de pétanque dans le meilleur des cas ? On se calme ! Pas du tout. Il s’agit plus simplement d’une contre-attaque pour répondre aux critiques dont il a été la cible après la tuerie de Trèbes. Une contre-attaque dans la presse régionale quotidienne, en l’occurrence Ouest-France, à qui le ministre de l’Intérieur vient de donner une interview.

    Et là, il faut bien le reconnaître, l’effet de fascination, de consternation et de… satisfaction aussi, comme chanterait Souchon, fonctionne à bloc. Notamment sur la question de l’expulsion des fichés S étrangers, mesure proposée par l’opposition, tant du côté de Laurent Wauquiez que de Marine Le Pen. Le ministre d’État, qui n’est pas Buffalo Bill, on l’avait compris, déclare : « Quant à l’expulsion d’étrangers en situation régulière et connus pour radicalisation, c’est déjà le cas. »Roulement de tambours : « Nous avons réalisé vingt expulsions en 2017, un nombre jamais atteint auparavant. » Pas plus, pas moins : 20 ! Et le maire de Lyon émérite de brandir ce nombre à deux chiffres comme un trophée de chasse. De deux choses l’une : soit Gérard Collomb se moque du monde, soit il ne réalise pas l’incongruité (pour ne pas dire l’indécence) de sa déclaration. La première hypothèse, à la réflexion, serait, quelque part, plus rassurante car à la tête de Beauvau, à tout prendre, il vaut mieux un cynique qu’un naïf. Les optimistes verront peut-être aussi dans cette déclaration la preuve que Gérard Collomb ne rechigne pas à la tâche : vider la mer avec une petite cuillère demande de l’obstination, faut reconnaître.

    Contre-attaque, disions-nous au début de ce papier. À la réflexion, une contre-attaque qui ressemble diablement à un combat défensif sans grande envergure. Ainsi, concernant la mise en rétention des fichés S, notre macronien de la première heure nous dit que c’est impossible. La preuve ? Frédéric Pechenard l’a dit. Et comme Frédéric Pechenard, vice-président LR du conseil régional d’Île-de-France, ancien directeur général de la police nationale, « n’est pas réputé pour être laxiste », insiste Gérard Collomb, c’est forcément vrai… Manque de chance, Bernard Squarcini, dit le Squale, ancien directeur central du renseignement intérieur (DCRI) sous Sarkozy, est beaucoup moins catégorique. En effet, sur Europe 1, il vient de laisser entendre que la détention administrative des fichés S pourrait répondre à cette nécessité d’« anticipation » alors que la situation actuelle connaît des « trous dans la raquette ».

    L’interview de Gérard Collomb s’achève sur les mesures qui devraient être prises prochainement pour renforcer la sécurité des forces de l’ordre, cibles privilégiées des djihadistes. Mesures, bien entendu, nécessaires comme, par exemple, celle qui permettra aux enquêteurs de ne pas être identifiés par leur nom dans les procédures judiciaires. Certes, Gérard Collomb nous épargne le raccompagnement des policières à leur domicile par des policiers (Marlène Schiappa, dans un souci d’égalité femmes-hommes, pourrait suggérer la réciprocité et on ne serait pas sorti des ronces !), comme le fit naguère Ségolène Royal. Mais le ministre de l’Intérieur se réfugie dans une réponse strictement policière, pour ne pas dire comptable, qui, à l’évidence, s’avère insuffisante. Comme on dit aux échecs, aujourd’hui, les djihadistes ont les blancs. Mais, malheureusement, M. Collomb ne joue pas aux échecs. Tout au plus aux dames.

    http://www.bvoltaire.fr/terrorisme-enfin-gerard-collomb-contre-attaque-medias/

  • « Apologie du terrorisme, internement des fichés S : êtes-vous devenus fous ? »

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    Une tribune libre à lire par ceux qui sont séduits par plus de fichage et de répression des « fichés » :

    « La « droitosphère » semble se féliciter des condamnations récentes à de la prison avec sursis, pour apologie du terrorisme, d’un militant de La France insoumise qui s’était réjoui de la mort du colonel Beltrame.
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  • Pourquoi ne font-ils rien contre le terrorisme islamique ?

    Au 19e siècle, l’Europe a connu une période de terrorisme, pendant laquelle des anarchistes attaquaient et parfois tuaient des dirigeants ou des personnes socialement haut-placées. Entre le terrorisme anarchiste et le terrorisme islamique il y a une différence essentielle. Depuis plusieurs années, ceux qui meurent sous les coups du terrorisme islamique sont le plus souvent de simples quidams, vous et moi, de braves citoyens sans histoire, qui travaillent et paient leurs impôts.

    Nous n’avons pas encore passé la barre des 1000 morts, mais nous avons largement passé celle des 100 morts. Une question se pose : pourquoi les dirigeants ne font-ils rien ou presque contre le terrorisme islamique ?

    Quelques citations. Bernard Cazeneuve, ex-ministre de l’Intérieur « Prêcher le jihad n’est pas un délit. » Manuel Valls, ex-Premier ministre « il faut que les Français s’habituent au terrorisme. » Emmanuel Macron, candidat aux présidentielles « je n’ai pas de plan contre le terrorisme. » Sans parler du fameux « Al-Nosra fait du bon boulot en Syrie. » Ce qui est bon pour les Syriens serait bon pour nous aussi ?

    Pour comprendre ce qui nous arrive, peuple français, deux questions me semblent pertinentes. Q1 « La classe dirigeante est-elle menacée par le terrorisme islamique à titre personnel, dans sa chair ? » Q2 « La classe dirigeante est-elle affaiblie ou renforcée par le terrorisme islamique ? » Essayons de répondre à ces deux questions.

    Sur les centaines de morts récents, personne n’appartenait à la classe dirigeante, à l’oligarchie qui nous gouverne. Le terrorisme islamique ne les concerne pas.

    A chaque nouvelle charrette de morts, la cote de popularité des dirigeants s’améliore. Et à chaque fois, l’oligarchie resserre son étreinte : censure d’internet, nouvelles lois muselières, etc.

    Ferme-t-on les mosquées les plus dangereuses ? Non, on interdit deux ou trois groupuscules inoffensifs soi-disant d’extrême-droite. Ferme-t-on les madrassas qui bourrent le crâne des gamins ? Non, on pourrit la vie des écoles libres catholiques. Vous voyez ce que je veux dire ?

    Regardons les choses en face. Le terrorisme islamique ne dérange pas l’oligarchie qui nous gouverne. Bien au contraire, il existe une espèce de collusion pratique entre les deux. Je ne parle pas de complot. Il est simplement évident que le terrorisme islamique est l’allié objectif de l’agenda totalitaire de l’oligarchie mondialiste qui a clairement comme ligne de conduite le management par le chaos et la peur. Voilà pourquoi ils n’ont rien fait et ne feront rien.

    Fortunin Revangé

    https://ripostelaique.com/pourquoi-ne-font-ils-rien-contre-le-terrorisme-islamique.html

  • EUGÉNIE BASTIÉ ET LA CABALE DES IMBÉCILES

    Il était légitime de nous insurger massivement contre le tweet abject de Stéphane Poussier, ex-candidat de La France insoumise – désavoué, depuis, par Jean-Luc Mélenchon –, qui déclarait : « À chaque fois qu’un gendarme se fait buter, et c’est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [jeune militant écologiste mort sur le site du barrage de Sivens en octobre 2014], là c’est un colonel, quel pied ! Accessoirement, un électeur de Macron en moins » (Franceinfo). Car monsieur Poussier, qui doit être jugé en comparution immédiate pour « apologie du terrorisme », pensait sincèrement ce qu’il écrivait.

    Il en est tout autrement d’Eugénie Bastié, journaliste du Figaropour le moins non conformiste, doublée d’un esprit éclairé, comme l’attestent notamment ses chroniques dans la salutaire émission de la chaîne Histoire, « Historiquement Show ». Cette dernière, pour avoir oublié que nous nous enfoncions inexorablement dans une époque d’émotions volatiles et de pulsions primaires, s’est fait clouer au pilori à cause d’un tweet ironique qui relevait d’un second degré compréhensible, apparemment, des seuls « happy few » si chers à Stendhal.

    « Ne jugeons pas trop vite cet homme en héros, il a peut-être mis des mains aux fesses à Saint-Cyr », a-t-elle donc écrit, en écho à un article de Libération – « Lycée Saint-Cyr : une machine à broyer les femmes » – pointant le sexisme dans la célèbre école militaire, où Arnaud Beltrame avait poursuivi ses études en classe préparatoire. 

    Or, dans cet article, la Manif pour tous et les « tradis » en prenaient pour leur grade, comme si le sexisme – qu’il ne s’agit pas de minimiser, en rappelant toutefois que les rédactions de presse n’en sont pas exemptes ! – était le pré carré des réacs. Voilà où voulait en venir Eugénie Bastié.

    Hélas, en ces temps d’inculture souveraine, il ne fait pas bon avoir de l’esprit. Et la pauvre journaliste l’a appris à ses dépens. Elle a alors présenté ses excuses comme la coupable qu’elle n’est absolument pas : « Je regrette profondément mon tweet imbécile. Je n’ai évidemment jamais voulu remettre en cause le courage admirable et l’intégrité incontestable d’Arnaud Beltrame, un héros français. Je présente mes excuses à ceux que j’ai blessés et à mes amis et confrères du Figaro. »

    Las, au mépris de tout sens de l’analyse et de la vérité factuelle, on pouvait tout de même lire : « Une journaliste du Figaro s’est attirée les foudres du web pour avoir sous-entendu que le gendarme au comportement de héros lors de la prise d’otages de vendredi était peut-être un Weinstein en puissance » (L’Essentiel). Mieux : Marc-Olivier Fogiel a traité l’intéressée d’« imbécile ». C’est vrai qu’il s’y connaît dans cette matière !

    Que le tweet d’Eugénie Bastié ait pu choquer dans un temps de sidération et de recueillement, d’accord, mais, comme me l’a rappelé Michel Chamard – auteur de l’excellent ouvrage Les Guerres de Vendée pour les Nuls –, « l’humour est la politesse du désespoir ».

    http://www.bvoltaire.fr/eugenie-bastie-cabale-imbeciles/

  • Le chemin de croix de Trèbes, par Caroline Parmentier

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    9083-20180331.jpgDans toutes les églises de France, lors de ces fêtes de Pâques, chacun aura présent à l’esprit le sacrifice héroïque du colonel Beltrame qui l’a configuré au Christ.

    Après l’hommage national rendu à Arnaud Beltrame (Présent du 30 mars), jeudi à Trèbes étaient célébrées les obsèques des trois victimes civiles du tueur islamiste : Jean Mazières, 61 ans, Christian Medves, 50 ans et Hervé Sosna, 65 ans. Devant Edouard Philippe, accompagné des ministres de l’Intérieur Gérard Collomb et de la Justice Nicole Belloubet, le maire de Trèbes a débuté, étranglé par le chagrin, l’hommage solennel sur la place des armes de la ville où avaient été alignés les trois cercueils. Entourant les familles bouleversées dont le jeune fils de Jean Mazières, viticulteur, les filles et l’épouse de Christian Medves, boucher du Super U, ainsi que les proches d’Hervé Sosna, maçon à la retraite, le village tout entier et ses alentours se sont rassemblés avant de les accompagner pour la messe des funérailles.

    « Soyons prêts au sacrifice de nos vies »

    Le même jour dans une cathédrale Saint-Michel archicomble, à Carcassonne, une foule recueillie et très émue a assisté aux obsèques du colonel Beltrame, célébrées par le père Jean-Baptiste de l’Abbaye Sainte-Marie de Lagrasse (Aude), qui préparait Arnaud et sa femme à leur mariage religieux et lui a donné les derniers sacrements :

    « Le colonel Beltrame était convaincu qu’on ne peut pas lutter contre une idéologie uniquement avec des armes et des ordinateurs. On ne peut la vaincre durablement qu’avec des convictions spirituelles. La foi catholique qu’il a redécouverte, les merveilles chrétiennes de l’histoire de France qui le passionnaient, sont le meilleur bouclier contre la folie des convictions assassines qui tuent et veulent tuer encore. Alors, avec Arnaud et comme lui, soyons prêts au sacrifice de nos vies pour l’amour de nos frères ! »

    Dans sa très belle homélie, le père Jean-Baptiste a rappelé quel homme et quel chrétien était Arnaud Beltrame :

    « Sa déclaration d’intention pour le mariage catholique que je devais célébrer le 9 juin prochain près de Vannes est admirable. Marielle ne souhaite pas que soit rendue publique cette lettre ultime. Sachez que ce texte écrit seulement quatre jours avant sa mort héroïque prouve son adhésion inconditionnelle et fervente à toute la foi catholique et à sa tradition, qu’il y prie en particulier Notre-Dame avec gratitude, qu’il demande l’aide de saint Michel et prend saint Joseph pour modèle. En bénissant sa maison le 16 décembre dernier, j’avais été frappé de la décoration manifestant sa foi et sa passion pour l’histoire et la gendarmerie. Mais plus encore, par le fait qu’il avait réservé une pièce pour en faire un oratoire. Nous y avons prié tous les trois. Imitez-le ! Faisons une place dans nos vies à la prière ! Je crois qu’il a offert sa vie pour que s’arrête la mort. Cette tragédie, comme le Vendredi saint que nous allons célébrer demain, n’est pas le fin mot de cette histoire cruelle. Elle se pare déjà des couleurs de l’aube pour conduire Arnaud à la gloire de Pâques, à l’espérance radieuse de la résurrection. »

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 30 mars 2018

    https://fr.novopress.info/

  • LES FRANÇAIS JUGENT LE GOUVERNEMENT INEFFICACE FACE AU TERRORISME. ET CELA VOUS ÉTONNE ?

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    Un sondage récent (Odoxa-Dentsu Consulting) révèle qu’une majorité de Français n’est pas satisfaite des mesures du gouvernement contre le terrorisme. Ils estiment, notamment, qu’il devrait montrer plus de fermeté à l’égard des fichés S : les expulser, quand ils sont étrangers ; dans les autres cas, les placer en rétention administrative. Ils jugent également que la droite ne ferait pas mieux.

    Il est, en effet, paradoxal de prétendre mener un combat contre la barbarie (on commence seulement à la qualifier d’« islamiste ») et de ne pas s’en donner les moyens. Les guerres, quelles que soient leurs fins, sont rarement toutes propres : quand le salut des Français est en danger, il faut savoir passer la porte étroite entre l’État de droit, permis par la paix, et les lois d’exception qu’exige le conflit.

    Si le gouvernement actuel, comme les précédents sous le mandat de François Hollande, est réticent face à des mesures comme la rétention administrative ou l’expulsion, ce n’est pas seulement par respect de l’État de droit : c’est parce qu’il craint d’effaroucher une partie de son électorat en désignant trop directement l’ennemi, et qu’il entretient des relations ambiguës avec des États qui soutiennent le terrorisme islamique.

    Emmanuel Macron lui-même, qui refait l’Histoire, n’est pas exempt de fausseté dans le jugement. Quand, dans sa campagne présidentielle, il déclare à Alger que « la colonisation […], c’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie », il oublie – à moins qu’il ne l’ignore, ce qui serait encore plus grave à son niveau de responsabilité – dans quelles conditions l’Algérie a obtenu son indépendance et au prix de quels actes de terrorisme – qui ressemblaient beaucoup, dans leur nature, à ceux que nous connaissons.

    Le gouvernement voudrait vaincre un ennemi en restant pur et sans reproche. Bien sûr, l’on doit traiter l’adversaire – fût-il barbare – avec dignité, le vainqueur doit traiter le vaincu, quel qu’il soit, avec égards. Mais, s’il ne fait pas de son mieux pour le vaincre, il se montre complice par omission. En quoi l’expulsion d’étrangers fichés S, la rétention administrative d’individus considérés comme dangereux porteraient-elles atteinte aux droits de l’homme ?

    Nos dirigeants politiques prétendent garder les mains propres, alors qu’ils se les salissent en mettant en danger l’ensemble des Français. Au lieu de remettre leur action en question après la tragédie de Trèbes, ils ont lamentablement excusé leur impuissance et détourné l’attention dans une commémoration émouvante, qui devait être, mais ne pouvait effacer leur responsabilité. L’assassin était – une fois encore ! – un fiché S.

    D’après ce sondage, la droite représentée par Laurent Wauquiez ne trouve pas grâce davantage aux yeux des Français. Comment faire confiance à un parti qui, avant et après l’élection présidentielle, s’est divisé, renié, partagé entre opposition, collaboration et neutralité ? Le président des Républicains aura beaucoup à faire s’il veut paraître crédible, convaincre qu’il est sincère et que ses déclarations de fermeté à l’égard du terrorisme islamique ne sont pas seulement dictées par sa rivalité avec le Front national.

    Pour lutter contre le terrorisme, entre le droit et le non-droit, il existe une porte étroite que des gouvernants doivent avoir le courage d’emprunter : c’est dans ces circonstances qu’ils montrent s’ils sont dignes de gouverner.

    http://www.bvoltaire.fr/francais-jugent-gouvernement-inefficace-face-terrorisme-etonne/