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islamisme - Page 239

  • LE RETOUR DES DJIHADISTES EST UNE HÉRÉSIE QUI POURRAIT NOUS COÛTER CHER

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    Sur les 178 hommes revenus, 120 d’entre eux ont été écroués, et sur les 66 femmes, 14 d’entre elles.

    Imaginons un instant que Salah Abdeslam soit jugé en Arabie saoudite ou en Afghanistan. Admettrions-nous cette aberration sans broncher ? Sans doute pas. Aussi, cette question de plus en plus prégnante du retour des djihadistes sur le sol national n’a pas lieu d’être : ils doivent être jugés dans les pays où ils ont commis leurs atrocités, à savoir la Syrie et l’Irak ; peu importe le sort qui leur sera réservé.

    « Interrogé à ce sujet par France 2 mercredi 8 novembre, puis par des journalistes lors d’une conférence de presse ce jeudi 9 novembre à Dubaï (Émirats arabes unis) sur [leur] sort » (Valeurs actuelles), Emmanuel Macron a eu une réponse pour le moins laconique : « Il y en a qui peuvent revenir sans qu’ils soient rapatriés, il y en a qui peuvent être rapatriés, et il y en a qui seront jugés avec leurs familles, dans certaines circonstances, dans les pays où ils sont, en particulier l’Irak. »

    Quant aux femmes – nombre d’entre elles ayant volontairement rejoint les rangs de Daech – et leur progéniture, chaque situation sera examinée « au cas par cas en fonction de la situation », a encore déclaré le Président français, ajoutant que « tout ce qui a été commis fera l’objet d’un jugement », nettement plus clément chez nous, où la peine de mort est abolie.

    L’autre avantage, pour les djihadistes combattants qui ont – et auront, d’ici là – réussi à rentrer en France, c’est que notre pays n’extrade pas ses ressortissants. D’où, certainement, le vœu de ces fanatiques – entraînés à se battre et à haïr notre mode de vie occidental – d’être jugés par des tribunaux français car, au bout du chemin, ce sera la perpétuité toute relative, dans le pire des cas, et l’assurance d’être traités avec humanité dans les prisons françaises.

    Mais ça, c’est en théorie puisque, « selon les chiffres du gouvernement datant de fin octobre, tous les djihadistes revenus en France n’auraient pas été mis en prison » (op. cit.). Pire : sur les 178 hommes revenus, 120 d’entre eux ont été écroués, et sur les 66 femmes, 14 d’entre elles. Et là, on ne parle pas de ceux qui pourraient être rapatriés ou qui seraient passés en dessous des radars des services concernés.

    Ces « citoyens » ne vont certainement pas abandonner leurs convictions par magie et l’on peut craindre qu’ils exporteront le djihad ici-même, sans compter les disciples qu’ils rallieront à leur cause.

    Dans ce cas précis, ne pourrait-on pas nous asseoir sur notre bienveillance niaise, remettre ces assassins de masse aux autorités irakiennes et syriennes et les abandonner à leur sort ?

    En ce qui concerne les enfants (une fois n’est pas coutume), j’abonde dans le sens d’Emmanuel Macron : « Ils font l’objet, d’ores et déjà pour ceux qui sont revenus et ceux qui reviendront, d’une procédure toute particulière et d’un suivi très particulier, en particulier sur le plan médical et psychiatrique. » À condition que leur garde soit définitivement retirée à des parents aussi mortifères.

    http://www.bvoltaire.fr/retour-djihadistes-heresie-pourrait-couter-cher/

  • Levée de l’immunité de Marine Le Pen : une faute du gouvernement Macron

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    Présent-Marine-Le-Pen-Daesh-284x350.jpgL’affaire, on la connaît : Marine Le Pen est harcelée judiciairement depuis 2015 au motif qu’elle a diffusé sur son compte twitter des images de crimes islamistes. Cette diffusion n’était pas gratuite : candidate à la présidentielles, Marine avait subi, au cours d’un débat sur BFM TV, l’ignominie d’un parallèle opéré entre le Front national et l’État islamique. C’était une façon de répondre : « Taisez-vous ! Regardez donc ce qu’est l’État islamique ! »

    Le ministre socialiste Bernard Cazeneuve avait lancé la procédure. Le ministre ex-socialiste Nicole Belloubet l’a reprise à son compte, et a saisi le bureau de l’Assemblée nationale qui s’est exécuté et vient donc de décider la levée de l’immunité parlementaire de la présidente du FN.

    Cette décision est sans doute la première vraie faute politique du gouvernement Macron.

    En effet, aux yeux de l’opinion, cette mesure est parfaitement incompréhensible : la punition de ceux qui dénoncent les exactions de Daesh,en raison précisément de cette dénonciation, nécessite des contorsions explicatives auxquelles les médias ne se risquent d’ailleurs pas. La nouvelle a simplement été commentée comme découlant d’une application de la loi (laquelle ? Pourquoi ?). Dans un éditorial spécialement fielleux, Le Parisien explique par exemple que Marine Le Pen ne saurait « se placer au-dessus des lois ». Mais encore une fois, en quoi dénoncer les crimes de l’État islamique vous place au-dessus des lois ? Cette question n’a toujours pas reçu de réponse claire, ce qui donne le sentiment d’une simple mesure destinée à persécuter un adversaire.

    Marine Le Pen a d’ailleurs immédiatement réagi :

    « Mieux vaut être un djihadiste qui rentre de Syrie qu’une députée qui dénonce les abjections de l’État islamique : on prend moins de risques judiciaires. »

    La formule tourne sur Internet, et les conversations de bureau et de comptoir montrent l’incompréhension générale d’une opinion publique spécialement choquée.

    Seule explication rationnelle à cette décision : une volonté de faire un « coup politique », en montrant à la gauche, aux déçus du PS, que l’équipe Macron n’a pas complètement glissé à droite, qu’elle reste vigilante à l’égard du Front national, maintenu à l’écart par des artifices comme cette levée d’immunité. Le gouvernement est « et de gauche et de droite » : après les ordonnances, qualifiées de droite, voici donc une mesure de rééquilibrage sur la gauche.

    Ce calcul est une erreur, car le gouvernement mesure mal l’évolution de l’opinion sur le danger islamique, et aussi sur le besoin d’identité, qui libèrent la parole.

    Autre erreur des stratèges de l’Élysée (en supposant que Madame Belloubet ait agi sur ordre) : alors même que Mélenchon, décrété opposant préféré, connaît un énorme trou d’air, pour partie personnel et pour partie politique, la reprise des persécutions à l’encontre des plus patriotes, dans un contexte de malaise grave, notamment au sein de la police et de l’armée, pourrait se révéler une chance pour le FN. Cette persécution inquiète et ressoude. M. Macron aurait voulu remobiliser les sympathisants du FN qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est déjà ce que l’on constate, d’un bout à l’autre du pays.

    Francis Bergeron

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 10 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/208275/levee-de-limmunite-de-marine-le-pen-une-faute-majeure-du-gouvernement-macron/

  • Des lendemains qui déchantent ?

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    Bernard Plouvier

    Notre jeune, élégant et distingué Président vient d’annoncer, le 9 novembre 2017, la fin prochaine de l’État Islamique (variante : Daech). Est-ce un joli coup médiatique ? Peut-être, mais Emmanuel Macron n’a pas besoin de ce genre de publicité tapageuse : s’il conserve ses sponsors – ceux-là même qui ont assuré à la fois son ascension de météore et l‘implosion de tous les partis politiques de France -, il remontera très facilement dans les sondages lorsque ce sera nécessaire, soit avant une grande échéance électorale.

    En réalité, il est potentiellement très dangereux de faire ce type d’annonce, face à un certain public. La guerre est, à l’évidence, perdue en Syrie et au Kurdistan pour les fous furieux du calife Abou Bakr II (dont on ne sait même pas s’il est encore en vie). Avec des belligérants intelligents, M. Macron aurait parfaitement raison de s’exprimer comme il l’a fait : la guerre est finie, on signe un traité de paix, on exécute éventuellement quelques chefs (c’est à la mode depuis 1945) et on reconstruit… c’est bon pour le Big Business.

    Seulement, dans ce cas précis, l’on a affaire, non à des gens intelligents, mais à des abrutis complets, des psychotiques délirants, des « fous d’allah ». Il est infiniment probable qu’un grand nombre d’illuminés, qui connaissent les sourates coraniques prêchant le Djihâd, vont se faire une joie maligne de faire payer leur victoire aux Nations belligérantes du clan des gagnants.

    D’où un risque maximal d’attentats durant les années à venir, aux dates jugées symboliques par les mahométans ou, plus simplement, quand la logistique le permettra.

    Doit-on raisonner en pure intelligence avec des psychotiques, des pervers, des psychopathes ? Assurément pas ! Plus que jamais, il importe de protéger la Nation française des fous furieux inutilement importés en même temps que les authentiques réfugiés politiques ou les migrants pour cause économique.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • « STOP AUX PRIÈRES DE RUE » À CLICHY : UNE CENTAINE D’ÉLUS D’ÎLE-DE-FRANCE VENT DEBOUT !

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    Cette révolte est la première manifestation destinée à protester contre ces provocations.

    Vendredi, pour les musulmans, est jour de prière à la mosquée ou à la maison.

    Et parfois dans la rue, à même le macadam ou le pavé, comme c’est le cas depuis mars à Clichy-la-Garenne, banlieue parisienne qui jouxte la capitale. Bien qu’ayant à leur disposition une grande mosquée, rue des Pavillons pour être précis, quelques centaines de musulmans font de la résistance, refusant la mosquée de Clichy, pour occuper une rue face à la mairie de Clichy et y proclamer leur foi par haut-parleurs interposés.

    

Nuisance sonore, difficultés pour circuler… On peut comprendre l’exaspération des habitants. Comment ne pas voir une laïcité à sens unique ? Le Conseil d’État oblige la mairie de Ploërmel à abattre la croix qui domine la statue de saint Jean-Paul II, vient de refuser à Robert Ménard l’autorisation d’installer une crèche dans sa mairie de Béziers et reste silencieux aux appels du maire de Clichy outré de cette entorse sonore, visible et bien peu respectueuse de la laïcité.

    
Le préfet du 92 est même allé plus loin, en encadrant de policiers – et donc en officialisant tacitement – cette prière dite de rue, qui n’est d’ailleurs pas unique sur le sol français. Cette pratique a déjà été vue dans nombre de grandes villes.

    Mais, au fait, pourquoi le maire avait-il fait fermer la mosquée An-Nour ? Pour cause d’insalubrité et parce que la mairie voulait récupérer ce local pour en faire une médiathèque pour le bien commun de tous les citoyens. Le maire Rémi Muzeau avait hérité de la précédente municipalité socialiste cette « grande mosquée de Clichy » avec qui avait été signé, par l’intermédiaire de l’association musulmane UAMC, un bail précaire auquel il a mis fin à l’échéance.

    L’UAMC avait protesté en affirmant que le maire leur avait promis la construction d’une mosquée ; promesse tenue, puisqu’il a inauguré la mosquée des Trois-Pavillons tenue par une autre association cultuelle musulmane. Querelle de minaret ? Peut-être, mais parce que les habitués de la mosquée évacuée en mars dernier trouvent la mosquée trop éloignée du centre-ville, ils se rebellent donc à coups de prières de rue. 

C’est pour protester contre cette bataille de rue qu’une centaine d’élus de la région parisienne avec, à leur tête, Valérie Pécresse sont venus défier les prieurs en chantant quelques « Marseillaise » pour couvrir les haut-parleurs musulmans et de nombreux Allaouh Akbar qui leur étaient adressés.

    
Derrière la banderole « Stop aux prières de rue », ces élus conduits par Valérie Pécresse, auxquels s’étaient joints quelques centaines de protestataires, n’ont pas réussi à faire stopper l’iman prêcheur. Mais cette révolte est la première manifestation destinée à protester contre ces provocations qui, au travers de la religion, n’ont qu’une idée en tête : s’imposer dans la rue. Il semblerait que le succès de cette protestation improvisée soit un premier pas visant à forcer le timide ministre de l’Intérieur à réagir.

 Mais les journalistes de BFM TV – qui s’en étonnera ? – avaient une tout autre version de cette manifestation.

    http://www.bvoltaire.fr/stop-aux-prieres-de-rue-a-clichy-centaine-delus-dile-de-france-vent-debout/

  • Le "Monsieur islam" du ministère de l'Intérieur savait (presque?) tout sur Tariq Ramadan

    6a00d83451619c69e201b8d2bcc31c970c-800wi.jpgAvant de lire ceci, prenez votre dose de Padamalgam 500mg :

    "Bernard Godard est un des experts français de l'islam. Entre 1997 et 2014, il a été considéré comme le "Monsieur islam" du ministère de l'Intérieur, conseillant successivement Jean-Louis Debré, Jean-Pierre Chevènement, Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux ou encore Manuel Valls. Il connaissait donc très bien Tariq Ramadan, islamologue suisse, petit-fils du fondateur des Frères musulmans, habitué à masquer son fondamentalisme religieux derrière des discours modernistes, agissant comme un véritable gourou pour de nombreux croyants, et aujourd'hui accusé de viol par plusieurs femmes, notamment deux qui ont porté plainte.

    Mais le connaissait-il au point de "savoir" ? C'est la question posée par L'Obs ce 31 octobre. Et la réponse de celui qui connaît tout de la montée de l'islamisme radical en France fait peur :

    "Qu'il avait beaucoup de maîtresses, qu'il consultait des sites, que des filles étaient amenées à l'hôtel à la fin de ses conférences, qu'il en invitait à se déshabiller, que certaines résistaient et qu'il pouvait devenir violent et agressif, ça oui. Mais je n'ai jamais entendu parler de viols. J'en suis abasourdi."

    Quand on pense à ce que subissent certains évêques pour des faits remontant à 25 ans, c'est nous qui sommes abasourdis...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Islamisme : la grande naïveté de Macron comparée au réalisme de Trump

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    Sous le titre « Terrorisme : Trump plus lucide que Macron », Ivan Rioufol a publié, le 1er novembre, un comparatif accablant entre la réaction du Président américain après l’attentat islamiste commis le jour même à New York et la politique en la matière conduite par la France sous la direction d’Emmanuel Macron. Nous le publions ci-dessous.

    « Je viens juste d’ordonner à la Sécurité intérieure de renforcer notre programme de vérification déjà extrême. Etre politiquement correct, c’est bien mais pas pour ça ! »

    Donald Trump a posté ce tweet, ce mercredi matin à 2 h 26 (heure française), peu après l’attentat islamiste à New York, près du site du World Trade Center. Sayfullo Saipov, un jeune Ousbek, au volant d’une camionnette, a tué huit personnes et en a blessé 11 avant d’être blessé lui-même par la police. Des témoins l’ont entendu crier Allah Akbar. Le tueur était arrivé aux Etats-Unis en 2010. Il bénéficiait d’une carte verte. Il était chauffeur chez Uber. Autre tweet du président américain : « Nous ne devons pas permettre à l’Etat islamique de revenir ou d’entrer dans notre pays après l’avoir vaincu au Moyen-Orient et ailleurs. Assez ! »

    En France, c’est une politique inverse qui est suivie par Emmanuel Macron. En ressort une grande naïveté, qui ne peut qu’inquiéter.

    En dépit des attentats islamistes qui frappent le pays – Laura et Mauranne, assassinées à Marseille, étant les dernières victimes – l’état d’urgence a été levé ce 1er novembre. Le dispositif arrêté par la nouvelle loi sur la sécurité intérieure, publiée mardi, maintient certaines protections. Elles resteront néanmoins en deçà de celles que permettait l’état d’urgence. Il était en en vigueur depuis les attentats de novembre 2015. Lors de son discours à la Sorbonne, fin septembre, le chef de l’Etat s’était fait également l’avocat de l’accueil : « Faire une place aux réfugiés est notre devoir commun », avait-il déclaré en s’engageant à renvoyer ultérieurement, sans dire comment ni sur quels critères précis, les déboutés du droit d’asile.

    C’est bien le politiquement correct, dont s’est affranchi le président américain, qui lie les mains du président français. A l’évidence, la menace salafiste reste sous-évaluée par les pouvoirs publics.

    Lundi, sur RTL, le ministre de l’Intérieur a reconnu que seules 11 mosquées salafistes avaient été fermées (et certaines vont rouvrir) alors que la France en compte plus d’une centaine. Gérard Collomb a confirmé également que sur les 250 djihadistes déjà revenus en France après avoir combattu en Irak ou en Syrie, 110 sont en liberté, même s’ils sont suivis par la DGSI. Il est à craindre que les demandes de rapatriement de nombreux autres combattants islamistes encore sur place ne soient entendues par ce gouvernement, qui se veut exemplaire dans la défense des droits de l’homme.

    Or ces droits ne sont évoqués par les égorgeurs et autres barbares, qui redoutent la justice locale, que pour être violés ultérieurement par leurs bénéficiaires.

    Le procès Merah […] a montré le gouffre entre la contre-société salafiste qui s’est installée dans les cités et la République bonasse qui continue de ne rien voir. Celle-ci n’a toujours pas compris qu’une guerre avait été déclarée contre elle, au nom d’un islam porteur d’un projet de société.

    Contrairement à ce que dit Macron, ce ne sont pas les crises sociales ni le réchauffement climatique qui motivent les terroristes, mais la haine de la France et de l’Occident. Oui, Trump a tout compris.

    Texte repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • URGENT-LE PEN-JUSTICE: L’ASSEMBLÉE NATIONALE LÈVE L’IMMUNITÉ PARLEMENTAIRE DE MARINE LE PEN

    Le Bureau de l’Assemblée nationale lève l’immunité parlementaire de Marine Le Pen à qui la justice reproche d’avoir publié sur Twitter, en decembre 2015, des photos de crimes commis par l’État islamique.

    Réagissant sur Twitter, Marine Le Pen estime que « Mieux vaut être un djihadiste qui rentre de Syrie qu’une députée qui dénonce les abjections de l’Etat islamique : on prend moins de risques judiciaires ».

    http://www.bvoltaire.fr/actu/urgent-le-pen-justice-lassemblee-nationale-leve-limmunite-parlementaire-de-marine-le-pen/

  • Le Gouvernement ne combat pas la radicalisation islamique en prison

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • LA MORT POUR LES DJIHADISTES FRANÇAIS AU LEVANT : TANT PIS OU TANT MIEUX ?

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    Samedi 4 novembre, Marine Le Pen, présidente du Front national, à l’occasion de sa tournée des fédérations, faisait étape en Seine-et-Marne dans la commune de Fontenay-Trésigny. Lors d’une allocution devant les militants, elle a déclaré, que les terroristes de Daech, citoyens français, « doivent être jugés, ainsi que leurs femmes complices, par les autorités syriennes ou irakiennes, selon les lois du pays qu’ils ont violées ». Ajoutant : « Et tant pis pour eux si c’est la peine de mort. » C’est Le Huffington Post qui rapporte l’information avec un extrait de vidéo de cette allocution et titre : « Pour Marine Le Pen, “Tant pis si les Français de Daech écopent de la peine de mort en Syrie”. »

    Le journaliste du Huf conclut, faussement laconique, son court papier en écrivant : « Et Marine Le Pen de faire peu de cas du sort qui pourrait leur être réservé […] Une proposition particulièrement appréciée dans l’assistance, à en croire les applaudissements nourris qui ont suivi cette déclaration. » Il est vrai que Marine Le Pen semble, comme sans doute beaucoup de Français, plus faire cas du sort des victimes du terrorisme islamiste, surtout s’ils sont français, que du sort de ceux qui se sont embringués de leur plein gré dans l’aventure sanguinaire du djihad, femmes comme hommes, parité oblige.

    Traduction personnelle du discours de Marine Le Pen : ces djihadistes sont de grands garçons et de grandes filles, responsables. Qu’ils assument s’ils meurent là-bas, condamnés par des tribunaux réguliers.

    En lisant ce papier du Huf, je me suis évidemment souvenu des propos de Mme Florence Parly, ministre des Armées, au sujet, justement, des djihadistes citoyens français, engagés dans les rangs de Daech. C’était il y a tout juste deux semaines, au micro d’Europe 1 : « Ce que nous voulons, c’est aller au bout de ce combat. Et, bien sûr, s’il y a des djihadistes qui périssent dans ces combats, tant mieux. » Une déclaration qui était passée comme une lettre à la poste quand elle n’est pas en grève.

    Traduction personnelle du discours de Florence Parly : ces djihadistes, s’ils meurent là-bas, sous nos bombes, nos balles ou celles de nos alliés, ce sera toujours des terroristes qui ne remettront pas les pieds sur le territoire national.

    Je m’étonne, du reste, que personne n’ait vu, pour l’instant, le parallèle entre les propos du ministre et ceux de la présidente du Front national : deux mâles déclarations, inspirées peut-être par Athéna, déesse de la sagesse et de la stratégie militaire ! Une question d’éthique : est-il mieux de dire « Tant pis ! » ou bien est-il pire de dire « Tant mieux ! » ? La question mérite d’être posée. Je vous laisse y répondre.

    http://www.bvoltaire.fr/auteur/georgesmichel/