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islamisme - Page 264

  • Ras le bol, de leur ram(a)dam !

    La ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant la laïcité et la loi de 1905.

    De Trudeau à Hidalgo, ils en ont plein la bouche, et la ville de Paris est prête à dépenser une petite fortune pour la rupture de leur jeûne, enfreignant sans frémir, et ce, depuis plusieurs années, la laïcité et la loi de 1905 sur laquelle est censé être basé notre « vivre ensemble » – une expression inconnue avant l’arrivée massive de l’islam.

    Alors, en avant, pardon, en marche pour le ramadan, dont s’empare avec le plus grand plaisir la grande distribution, quand ce n’est pas la RATP, et toutes les chaînes de télévision et de radio, pour nous annoncer en fanfare le début de cette pratique imposée il y a quatorze siècles par Mahomet et qui, en fait, n’est que la transposition sans modération de notre carême chrétien et, avant lui, du jeûne juif institué par Moïse pour demander pardon à Yahvé des fautes qu’il aurait pu commettre.

    Je dis « sans modération » car est-il humain d’empêcher tout un peuple de croyants de se désaltérer en plein désert et sous un soleil ardent ? Et puis, que veut dire ce jeûne qui, dès la nuit tombée, permet de s’empiffrer comme jamais. N’est-il pas barbare d’imposer cette diète même parfois aux enfants, qui ne doivent pas boire une seule goutte d’eau ? J’ai vu au fin fond du Maroc de jeunes garçons effondrés, épuisés en plein midi, obligés d’attendre le crépuscule… et cela pendant un long mois.

    Le carême chrétien est plus charitable, moins coercitif et secret. C’est une décision personnelle du croyant. Inspiré par les quarante jours et quarante nuits de jeûne que Jésus s’est imposés dans le désert du Sinaï, le carême est un temps de prière sans l’ostentation islamiste qui oblige le voisinage musulman à ne pas boire ni manger du lever au coucher du soleil sous peine, dans certains pays, d’emprisonnement ou de fouet et, chez nous, dans les banlieues, de sévères représailles. Rappelons, d’ailleurs, que Jésus-Christ n’a jamais demandé à ses disciples de jeûner.

    Pour l’islam, il en va tout autrement.

    Le ramadan, l’un des cinq piliers de l’islam, est obligatoire. Il impose une période de rupture avec la vie quotidienne, un temps de partage aussi, dont l’aumône est le principal devoir. Très peu pratiqué jusque dans les années 90, le ramadan s’est peu à peu imposé dans nos pays européens jusqu’à bouleverser certaines habitudes et traditions séculaires. Devenu l’un des phénomènes les plus communautaristes qui soient – le plus visible avec le port du voile -, le ramadan est encouragé par nos hommes politiques qui se rendent ainsi complices du changement de nos sociétés. À l’heure où ces lignes sont écrites, Emmanuel Macron ne s’est pas encore manifesté auprès de ses ouailles musulmanes, comme l’avait fait Hollande. Est-ce un bon signe ? Il ne s’est d’ailleurs pas plus manifesté pour nous souhaiter de bonnes fêtes de l’Ascension, l’une des fêtes essentielles pour les catholiques.

    Si vos voisins pratiquent ce jeûne, vous avez dû vous habituer au tapage nocturne, au ramdam que la rupture de jeûne amène, avec des soirées qui se prolongent tard dans la nuit, entre pratiquants. Le ramadam, francisé, est synonyme de vacarme, barouf ou boucan…

    Mais nous devons tout de même, nous, les chrétiens, faire notre mea culpa, car combien d’entre nous respectent notre carême millénaire, face à ce milliard et demi de musulmans qui, sur toute la planète, s’obligent à cette pratique religieuse d’un autre temps ?

    http://www.bvoltaire.fr/ras-bol-de-ramadam/

  • Face au terrorisme islamique, nos dirigeants se comportent en munichois

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    La grande faiblesse de nos dirigeants, c’est leur relativisme culturel.

    On en sait un peu plus sur le « kamikaze » qui s’est fait exploser à la sortie d’un spectacle, à Manchester. Il est né dans cette ville, en 1994, de parents libyens qui avaient fui le régime du colonel Kadhafi. Ses voisins le décrivent comme « un jeune homme très discret », bon joueur de football, consommateur régulier de cannabis. Il aurait suivi, puis abandonné des études de management. Quelqu’un de « normal », comme disent régulièrement, en France, les proches des terroristes.

    Pas si normal que cela, cependant. Selon plusieurs journaux britanniques, il fréquentait une mosquée qui, dit-on, aurait autrefois levé des dons pour le djihad. Le ministre de l’Intérieur français a précisé que, selon les enquêteurs, « après un voyage en Libye, puis sans doute en Syrie, il se radicalise et décide de commettre cet attentat ». Il était, d’ailleurs, connu de la police, sans qu’on en sache les raisons exactes. L’enquête se poursuit. La police soupçonne un réseau. Sept interpellations ont déjà eu lieu…

    Beaucoup de points communs avec ce qui se passe en France. Certes, le Royaume-Uni est adepte du multiculturalisme, à un degré que notre pays n’a pas encore atteint, mais nous en prenons le chemin.

    Certes, plusieurs attentats ont été déjoués grâce aux services de renseignement, mais des mosquées salafistes subsistent, des « fichés S » sont dans la nature, des combattants djihadistes reviennent de Syrie ou d’Irak. Et, comme d’habitude après un attentat, le gouvernement annonce que l’état d’urgence sera prolongé et qu’une nouvelle loi de sécurité sera examinée par le futur Parlement.

    En France comme en Angleterre, c’est après coup qu’on réagit. On ne prend pas les devants. On renforce les mesures de sécurité, mais on ne s’attaque pas aux causes.

    Tout d’abord, on ne veut pas nommer le mal. Peut-on distinguer le terrorisme islamique de l’islam ? Force est de constater que tous les terroristes sont des musulmans, parfois convertis. Amedy Coulibaly, dans l’Hyper Casher, a pris le temps de faire sa prière avant l’assaut des forces de l’ordre. C’est peut-être un islam primaire, intégriste, caricatural – laissons les spécialistes se prononcer –, mais il prend sa source dans l’islam.

    Il faut avoir le courage de le reconnaître et prendre des mesures qui permettent de protéger les Français de confession musulmane qui veulent s’intégrer des pressions d’une minorité militante. Le terrorisme islamique n’a pas seulement pour objectif de s’attaquer aux mécréants : il veut aussi intimider ceux qui partagent leur religion et obtenir, sinon leur complicité, du moins leur passivité.

    Ensuite, on met en avant les principes de la démocratie avec lesquels il ne faudrait jamais transiger. Malheureusement, en temps de guerre, il faut savoir, momentanément, faire passer la sécurité avant le respect strict des droits de l’homme. La guerre, hélas, n’a jamais été un exercice de bonnes manières.

    Enfin, le modèle communautariste ne protège pas du terrorisme : plutôt que de se montrer complaisant à l’égard du multiculturalisme, il faut entreprendre une véritable politique d’assimilation. Dans ce domaine aussi, force est de constater que ce ne sont pas les immigrés d’origine européenne ni asiatique qui posent le plus de problèmes.

    La grande faiblesse de nos dirigeants, c’est leur relativisme culturel, qui met toutes les cultures sur le même plan, leur abandon de nos racines, des valeurs que la France a forgées à travers son histoire. Quand on fait table rase du passé, quand on remplace le sentiment national par le mondialisme, on s’offre désarmé aux coups de l’adversaire. Nos dirigeants ne sont que des munichois irresponsables qui nous livrent au totalitarisme.

    Philippe Kerlouan

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Le danger djihadiste

    par Gérard Leclerc

    Le danger djihadiste qui hante en ce moment tous les pays d’Europe, et que vient de ranimer l’odieux attentat de Manchester, a-t-il une portée civilisationnelle ? Cela prête à controverse dans le monde intellectuel. Alain Finkielkraut et Régis Debray se sont opposés sur le sujet. L’opinion du second, que nous citions déjà hier à propos de l’orchestration médiatique des attentats, est formelle : « Une menace sécuritaire ne constitue pas une offre civilisationnelle crédible, et l’islamisme n’en a aucune à proposer. Il peut causer des désordres, non constituer un ordre de rechange ; mettre à mal ici et là la civilité, non mettre en pièce une civilisation. » La démonstration qui suit est éloquente. L’islamisme extrémiste est fort de son fanatisme et de ses coups d’éclat, mais il est dans l’incapacité d’organiser un ordre, un empire. Ses succès sont momentanés, et il ne dispose d’aucun des moyens scientifiques, industriels, culturels, capables de substituer son mode de vie au nôtre.

    La réplique intervient du côté des contradicteurs qui prient l’habitant du quartier latin de franchir la Seine, pour se rendre compte de ce qui se passe dans d’autres secteurs de Paris. Il y a un scandale dénoncé, ces jours-ci, dans le quartier Chapelle-Pajol, où les femmes n’ont plus droit de cité, insultées quotidiennement, lorsqu’elles s’avisent de sortir dans la rue : « Désormais, témoignent des gens du secteur au Parisien, notre quartier est abandonné aux seuls hommes : plus une femme dans les cafés. Pas un enfant dans le square Louise de Marillac. Certaines d’entre-nous se terrent chez elles. » N’est-ce pas le président François Hollande lui-même qui déclarait que certaines zones de banlieues avaient fait sécession d’avec le pays et que la puissance publique se trouvait paralysée, incapable de réagir efficacement ? N’est-ce pas par le biais démographique, agent du « grand remplacement », que peut se produire la mutation de civilisation ? Et même, si on ne va pas jusque-là, n’est-ce pas notre société qui est en risque de désagrégation, ajoute Alain Finkielkraut. Régis Debray n’est pas convaincu. Malgré son importance, il croit le phénomène limité.« L’islam préoccupation, oui, obnubilation, non. » La discussion se poursuivra, elle n’est pas prête de se clore !  

    France catholique

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 25 mai 2017.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Horreur islamo-terroriste sans guillemets

    Sur le site du Figaro l'annonce du crime islamo-terroriste de Manchester, car c'est bien évidemment de cela qu'il s'agit, est annoncé ce matin comme une "attaque terroriste" avec des guillemets. Sans doute cette bizarrerie typographique d'apparence, résultant en fait de la reproduction d'une citation, a-t-elle vocation à être corrigée au cours de la journée.

    Beaucoup plus inhabituel un autre fait est souligné par Nadine Morano sur son compte Twitter : le fait qu'Emmanuel Macron n'avait pas encore réagi à l'attentat survenu à Manchester.

    Nadine Morano ne fait ici que constater : "5 h 24, pas encore de réaction du président Macron".

    Puisque l'on a fait de M. Le Drian un ministre des Affaires étrangères, et "de l'Europe" ce silence, que certains peuvent juger scandaleux, ne s'explique pas par une quelconque erreur de jeunesse d'un vieux ministre. Celui-ci, qui fut pendant 5 ans ministre de la Défense, sait parfaitement que nous sommes en guerre, que nous autres Européens sommes tous en guerre avec l'islamo-terrorisme. Le silence ne vient pas de lui.

    Il ne vient pas non plus du ministre de l'Intérieur Gérard Collomb dont la réaction officielle était apparue à 4 h 47…

    Il durera 3 heures de plus … jusqu'à 8 h 19 et 8 h 26 pour le couple exécutif parisien… qui parle alors de son "effroi" … de sa "compassion"… de la "lâcheté"… mais non de l'inspiration du terrorisme.

    À l'heure où ces lignes sont écrites voilà donc que l'on sait de cette attaque terroriste hier soir à Manchester.

    Cette explosion a fait au moins 19 morts, chiffre donné au départ, et près de 50 blessés lundi soir à l'issue d'un concert d'Ariana Grande dans la salle Arena à Manchester. Le bilan s'alourdira sans doute au fil des heures. Il était passé à 22 morts dont des enfants comptés à 8 h 41

    Les spectateurs, pour beaucoup des mineurs, ont dit avoir entendu une explosion juste à la fin du concert, alors qu'ils commençaient à sortir de la salle, vers 22 h 30, heure locale. Dans la salle, des scènes de panique ont eu lieu. Les spectateurs se trouvant du côté d'où semble être partie l'explosion se sont précipités de l'autre côté de la salle, provoquant une bousculade pour sortir.

    Chef du gouvernement britannique, Theresa May, a dénoncé dans la nuit une "épouvantable attaque terroriste" et a exprimé sa sympathie aux victimes et à leurs familles. Elle devait présider une réunion d'urgence à neuf heures, ce mardi matin.

    Quant au gouvernement de la France, premier ministre comme président, pseudo-droite ralliée et gauche molle recyclée, centre gris comme gauche caviar rebaptisée société civile, si sa réaction tarde n'y voyons pas le fruit du hasard. Mme Thérésa May au Royaume-Uni ainsi que le chef des travaillistes Jeremy Corbyn ont interrompu leur campagne électorale alors que le scrutin doit se dérouler dans moins de 15 jours.

    Les politiciens parisiens ne l'ont pas fait, au contraire, ils ne pensent qu'au vote communautariste qu'il faut encore et encore ménager. Donald Trump s'est sans doute trompé en acceptant, pour complaire à ses hôtes saoudiens, de désigner, avec 30 ans de retard, l'Iran actuel, celui qui vote pour Hassan Rohani, comme centre de l'islamo-terrorisme mondial (1)⇓. Mais au moins a-t-il plus ou moins qualifié l'adversaire qu'il pense devoir combattre.

    Les tartuffes que nous prenons pour des jésuites, les professionnels de la désinformation qui voudraient nous faire croire qu'ils représentent la liberté de la presse alors qu'ils en démontrent la servitude, vont tous, comme d'habitude, nous faire traîner en longueur.

    Comme s'il fallait attendre bien sagement que Daech daigne confirmer que les assassinats sont reliés aux assassins !

    Dans d'autres régions du monde ce n'est peut-être pas le seul terrorisme islamique qui frappe et qui tue. En d'autres temps l'Europe et sa civilisation ont été confrontées à d'autres monstres totalitaires, tel le bolchevisme, que sais-je encore. Mais ici et maintenant, hic et nunc, nous savons où est l'ennemi. Sans périphrase. Sans litote. Sans hésitation inutile. Sans retard à l'allumage. Sans complaisance pour ceux qui croient, toujours, devoir ménager, sans d'ailleurs rien en connaître, la RATP, religion d'amour, de tolérance et de progrès.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. (1) cf. "Iran : une défaite des totalitaires" et article de Renaud Girard dans Le Figaro du 22 mai.

    http://linsolent.typepad.fr/.a/6a00d8341c715453ef01bb085871ad970d-pi

  • Ramadan : La France à l'heure du djihad culturel

  • Attentat de Manchester : la traque - Journal du vendredi 26 mai 2017

  • Nous n'avons cessé de vous prévenir , alors résistez !

  • Premiers nuages sur la tête de Macron, le président à la mode bobo

    Sans parler de « l’affaire Ferrand », que nous évoquerons demain, deux couacs ont marqué ce début de semaine, ou cet après-Manchester, comme on voudra : Pour commencer, l'inquiétante et affligeante vacuité des réactions - tardives - du président si mal élu : dire par exemple que « les terroristes ont une cible : le monde libre et la jeunesse », est-ce que, sérieusement, quelqu'un peut penser que cela soit une réaction à la hauteur des faits, et un vocabulaire digne du Chef de l'Etat français ?
    1. D'abord, de quels terroristes s'agit-il ? D'êtres étranges, venus d'ailleurs, ou de nulle part ? Mystère, semble-t-il. Notre président sait qu'il y a « terrorisme », mais sans plus. Inquiétant... Et découvrir, aujourd'hui, que « le monde libre » est la cible des terroristes islamistes - parce que, nous, nous savons de qui il s'agit, à la différence du président - n'est-ce pas un peu comme... découvrir l'eau tiède ? Quant à prétendre que « la jeunesse » est leur cible, on nous pardonnera, mais c'est carrément idiot. Il y avait des jeunes à Nice, aux terrasses des cafés de Paris, au Bataclan ; il y en avait partout ailleurs dans le monde là où les lâches assassins de l'ombre ont frappé. Non, vraiment, ce « jeunisme » de mauvais aloi du président jeune sonne très, très mal...
    2. Ensuite, cette désastreuse image des quatre ministres devant le perron de l'Elysée, pour parler de Manchester : quatre hommes, pas de femmes (bonjour la parité !), et deux vieux (Bayrou et Collomb, bonjour le rajeunissement et le changement des visages !)∗. Attention, et qu'on nous comprenne bien : ce qui nous choque, ce n'est pas qu'il y ait ou non des femmes en un moment aussi grave, ou qu'il y ait deux ministres âgés. Ce qui nous choque c'est l'hypocrisie et la tartufferie :
    - nous ne sommes ni « jeunistes » ni « anti seniors » : seules les compétences doivent primer pour nommer aux plus hauts postes. Jeanne d'Arc avait achevé sa grandiose mission à 19 ans, et Léonard de Vinci a peint la Joconde a plus de soixante ans. Nous pensons donc qu'on ne doit ni privilégier ni rejeter la jeunesse, en soi ; ni faire la même chose pour l'âge mûr. Mais, justement, c'est ce que Macron a fait : il a dit, avec moi ce sera la jeunesse, et il s'est enfermé dans le piège de l'imbécile parité. Résultat : dès que les choses sont un peu sérieuses, zéro femme et deux vieux routiers de la politique, dont le dernier des Caïmans, Bayrou. Franchement, ce n'est pas sérieux. On se souvient encore du sort des ministres femmes de Juppé (les « Jupettes », virées dès le premier remaniement) ; on parlera longtemps de cette image malheureuse du perron de l'Elysée après Manchester, qui se révèlera certainement néfaste pour Macron, à terme...
    - et quand nous parlons d’ « imbécile parité », nous voulons simplement dire que, là aussi, ce n'est pas le sexe mais la compétence qui doit faire nommer tel ou telle. Supposons - c'est une hypothèse d'école - que l'on doive recruter dix personnes à dix postes importants. Se présentent dix femmes remarquables, et dix hommes totalement incompétents. Il faudra bien sûr nommer les dix femmes et ne retenir aucun homme. Ou l'inverse, si les choses se présentent inversées. Mais poser en principe que l'on prendra tout le temps et en toutes circonstances moitié d'hommes et moitié de femmes, voilà bien une aberration - le type même de la fausse bonne idée bobo - dans laquelle notre président s'est enfermé sottement.
    Nous le disons d'autant plus volontiers que, vis-à-vis des femmes et de la confiance qu'on peut leur faire, notre Royauté a presque neuf siècles d'avance sur cette pauvre république idéologique, à bout de souffle, qui en est réduite à des gadgets de gamin pour donner l'impression qu'elle a encore quelque chose à dire ! En effet, six fois, dans notre Histoire, sous la Royauté, la totalité du pouvoir, sur la totalité du pays (et pas seulement un ministère) a été confiée à des femmes ! Et, excusez du peu, quatre fois à des femmes étrangères ! Et, réexcusez du peu, la première d'entre elles, Blanche de Castille, reçut deux fois les pleins pouvoirs, une fois au début du règne de Louis IX (minorité) et l'autre lorsque le roi partit en Terre sainte.
    Alors, il est où le « féminisme » ? Elle est où, la « promotion de la femme » ? Royauté ou République, c'est lequel des deux régimes qui est le plus « avancé », le plus « ouvert », le plus « jeune », le plus... -  allez, disons-le ! - moderne
    Sans compter que, quelques heures plus tard, invité de Jean-Jacques Bourdin, le premier flic de France dévoilait follement que Salman Abedi était « sans doute » passé par la Syrie et qu'il avait des liens « avérés » avec le groupe Etat islamique, qui a revendiqué l'attentat. Les enquêteurs britanniques avaient averti leurs homologues européens mais s'étaient bien gardés de divulguer l'information : ils n'ont pu que qualifier de « désespérante « (sic !) la bourde monumentale du nouveau ministre, qui commence bien mal !

  • Avant qu’il ne soit trop tard Monsieur Kepel…

    Comme dans ce Proche-Orient profondément déstabilisé par les menées  d’un nouvel ordre Mondial qui s’acharne depuis la première  guerre du Golfe à éradiquer les régimes laïques rétifs aux oukases de l’axe du bien, le sang des civils, celui des femmes et des enfants, coulent désormais en Europe sous les coups du terrorisme islamique.   Faut-il rappeler la complaisance, le soutien financier, logistique dont a jouit celui-ci en Syrie, en Irak, en Libye de la part de certains pays occidentaux et des pétromonarchies ?  Fous Allah décrits comme faisant  «  du bon boulot »  lorsque ils contribuent à faire tomber les tyrans désignés à la vindicte médiatique et sont jugés  compatibles avec les intérêts financiers et les projets de remodelage de certains cénacles .

    L’Etat islamique (EI) a revendiqué officiellement l’attentat de Manchester qui a conduit à l’interruption des élections législatives outre-Manche, créée une onde de choc maximale en visant délibérément des enfants. Les  nôtres, ceux de notre continent, après ceux des autres, des pays arabes notamment. Ceux-là ne sont guère épargnés par le chaos que, nolens volens, nous avons puissamment contribué à déclencher. Il y a plus de vingt ans déjà, et de cela aussi il faut se souvenir, l’embargo imposé à l’Irak de Saddam Hussein se solda par la mort de plusieurs  centaines  de milliers d’enfants. Les petites victimes syriennes, irakiennes, libyennes, afghanes des interventions de l’Otan, de frappes aériennes malencontreuses, des couteaux, des bombes des bouchers islamistes se comptent aussi par milliers…

    Selon la police britannique, l’auteur de l’attentat suicide de Manchester, se nomme Salman Abedi, né en 1994, fils de réfugiés libyens opposés à Kadhafi, installés d’abord à Londres puis dans la banlieue plurielle  de Fallowfield, au sud de Manchester. Selon Abdalla Yousef, un porte-parole de la mosquée de Didsbury, à Manchester, le  père du terroriste  est retourné en Libye après la chute de Mouammar Kadhafi en 2011. Il est probable que Salman Abedi et son frère aient  fait des allers-retours entre les deux pays ces derrières années . Une Libye plongée dans la guerre civile, où les milices islamistes -et notamment l’EI-, sont fortement implantées  depuis l’intervention militaire, voulue notamment par le trio Sarkozy-Juppé-BHL, pour éliminer le régime kadhafiste.

    C’est de cette même Libye constate Bruno Gollnisch, que partent désormais quotidiennement vers l’Europe des milliers d’immigrés recueillis par les Italiens, avant de gagner le reste de l’Europe sans frontières… Une Europe où, dans de nombreux pays comme l’Angleterre, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, les nations scandinaves, les quartiers communautarisés, en proie au prosélytisme fondamentaliste, le terroriste se trouve comme un poisson dans l’eau. Une Europe frappée par des vagues migratoires qui ne vont qu’en augmentant, immigration-invasion qui empêche mécaniquement toute assimilation.

    Invité sur les chaînes d’information pour commenter cet attentat, le spécialiste de l’Islam Gilles Kepel, est venue hier soir délivrer ses analyses qui, à  défaut d’être originales sont souvent factuelles et parfois de bon sens. Une autorité suffisamment reconnue pour avoir été invitée, comme Emmanuel Macron avant lui, par le club Bilderberg en 2015. Mais si M. Kepel jouit d’un accès médiatique privilégié c’est aussi pour son petit crachat rituel sur le FN, qui,  dans les circonstances actuelles, prend un caractère particulièrement répugnant.

    Il a de nouveau martelé un discours consistant à affirmer que le vote FN ferait les affaires, favoriserait les plans des djihadistes, antienne reprise sans ciller par M. Macron.  M. Képel le (ré) affirmait pareillement dans Marianne le 2 mai dernier, « le projet explicite des djihadistes (…)  consiste à favoriser la victoire de l’extrême droite, afin de convaincre les musulmans que la France est un pays raciste, que l’intégration est une impasse et qu’il leur faut se rassembler derrière les plus radicaux d’entre eux. L’intention est clairement indiquée dès 2005 dans le manifeste d’Abou Moussab al Souri, Appel à la Résistance Islamique Globale. On peut y trouver l’inspiration des attentats de Montauban et Toulouse, jusqu’à Paris et Nice, qui prévoit plusieurs étapes dans la montée d’une guerre civile sur une base politico-religieuse, dont celle de faire croître exponentiellement le vote d’extrême droite par des attentats de masse conçus comme des provocations destinées à fracturer la société. Dans cette perspective, les élections présidentielle et législatives de 2017 apparaissaient pour l’Etat islamique comme l’occasion de prendre le débat politique en otage ».

    Loin de cette analyse partiale, grossière et biaisée là, il serait certainement plus légitime de penser que le débat politique est pris en otage par une caste politico-médiatique qui diabolise toutes celles et ceux qui, prenant en compte  les bouleversements géopolitiques, l’assomption d’un totalitarisme islamiste conquérant s’appuyant sur l’explosion démographique des pays du sud, alertent des dangers de immigration non contrôlée, remettent en cause l’angélisme progressiste, la viabilité du  modèle des sociétés  béatement ouvertes et  multiculturalistes.

    C’est justement le refus des mesures préconisés par ce que Gilles  Kepel appelle comme les islamistes l’extrême droite, qui conduira demain à la fracturation irréversible de notre société, à la victoire des islamistes, possiblement rendue possible, si rien n’est fait, par le désarmement moral, intellectuel, législatif des peuples européens. 

    https://gollnisch.com/2017/05/24/avant-quil-ne-soit-trop-tard-monsieur-kepel/

  • Manchester pleure ses enfants - Journal du mercredi mai 2017