“On est vraiment complètement laissé-pour-compte“, a déclaré ce lundi 13 novembre, Michaël Dias, fils de la victime de l’attentat au Stade de France.
“J’ai refusé de saluer le Président, je me suis mis en retrait“, a-t-il poursuivi.
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“On est vraiment complètement laissé-pour-compte“, a déclaré ce lundi 13 novembre, Michaël Dias, fils de la victime de l’attentat au Stade de France.
“J’ai refusé de saluer le Président, je me suis mis en retrait“, a-t-il poursuivi.
Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, a évoqué dimanche l’idée d’« un concordat pour un islam républicain ».
Réaction au micro de Boulevard Voltaire de Wallerand de Saint-Just, président du groupe Front national au conseil régional d’Île-de-France.
Valérie Pécresse s’est déclarée aujourd’hui favorable à un concordat entre l’État et l’islam. Que vous inspire cette proposition ?
Je me demande si elle n’a pas fait une erreur par manque de culture politique. Les concordats, en France, sont antérieurs à la loi de 1905. Je ne vois pas du tout l’intérêt, à l’heure actuelle, de prévoir un concordat avec l’islam.
La loi de séparation des Églises et de l’État me paraît totalement suffisante aujourd’hui. Son application doit permettre de gouverner à peu près toutes les religions et leurs rapports avec la sphère publique et avec l’État. Ce doit être la même chose pour l’islam.
Cela s’oppose-t-il à la loi de 1905 ?
Oui, et en plus cela me paraît inutile de signer un concordat.
Madame Pécresse dit, dans le reste de son entretien, que l’État devrait financer les lieux de culte de l’islam. Ce n’est pas du tout ce qu’il faut faire à l’heure actuelle. L’argent du contribuable ne doit certainement pas servir à financer les lieux de culte de l’islam.
Si la loi de 1905 a prévu des points particuliers, et notamment la propriété et l’entretien des lieux de culte existants avant 1905, cela tient à la spécificité française. La religion catholique, mais aussi (bien que dans une moindre mesure) les religions protestante et juive, était un des piliers traditionnels de la France et de ses racines. On comprend donc qu’elle ait pu être traitée comme cela.
Il n’y a aucune raison, en 2017, que le contribuable se mette à financer l’islam.
Avant, elle se trompait un peu, mais là, madame Pécresse fait à mon avis totalement fausse route.
Est-ce une tentative de répondre aux problèmes de rue ?
Il ne doit pas y avoir de prières dans les rues.
C’est aux religions qui prennent de l’ampleur en France, comme l’islam aujourd’hui, de se débrouiller.
Par ailleurs, on n’est pas obligé de prier. Si on ne peut pas prier, on peut reporter sa prière au lendemain. Quand un catholique ne trouve pas, pour une raison ou pour une autre, une église pour aller à la messe le dimanche, il y va le lundi ou attend le dimanche suivant.
C’est simple.
Il n’y a aucune raison d’occuper ainsi l’espace public et de gêner de façon très importante les autres personnes qui ne se réclament pas de l’islam dans une ville comme Clichy.
Il n’y a pas de réponse à avoir à ces prières de rue. Il faut faire en sorte qu’elles n’existent pas.

Saint Vincent de Paul avait été nommé curé de Clichy en 1612. Sept auparavant, il avait été enlevé par des pirates musulmans, au large de Narbonne, et vendu comme esclave à Tunis, avant de pouvoir s’enfuir et regagner la France. Aussi, pour beaucoup d’habitants de Clichy, les manifestations islamistes de ces derniers mois, sous forme de prières de rues, apparaissent pour ce qu’elles sont : des provocations.
Depuis mars de cette année, en effet, plusieurs centaines de musulmans se rassemblent devant l’hôtel de ville de Clichy, situé sur l’artère principale qui conduit à Paris. Ils déploient leurs tapis de prière dans la rue, écoutent des prêches en arabe et entendent faire plier la mairie (LR) pour obtenir une mosquée en centre-ville (la ville compte déjà deux mosquées).
La municipalité avait mis un terme à l’occupation illégale de locaux appartenant à la ville. L’une des deux associations musulmanes de Clichy avait accepté la relocation dans un bâtiment de 2 000 mètres carrés situé à quinze minutes à pied du centre-ville. Mais l’autre association veut une mosquée centrale. L’essayiste Céline Pina, qui a suivi ce dossier, explique ce refus dans une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur : « Un lieu de prière a bel et bien été construit, mais il ne permet pas de montrer ses muscles et sa puissance : il n’est pas en centre-ville. Or les mouvements liés à l’Islam politique sont très attachés à la visibilité et à la centralité, c’est parce qu’elles maîtrisent parfaitement les codes symboliques du pouvoir. »
La municipalité de Clichy n’entend pas se faire dicter sa loi par des islamiques, qui, à l’évidence, ont fait de Clichy un laboratoire politique. La précédente municipalité avait pratiqué le clientélisme et multiplié les concessions. La nouvelle municipalité LR n’est pas exempte d’une approche clientéliste, elle non plus, mais elle n’a apparemment pas misé sur le bon cheval, puisque les manifestants islamistes contestent la représentativité de ceux qui gèrent la nouvelle mosquée.
Pour tenter de faire cesser les manifestations, le maire, Rémi Muzeau, avait fait apposer une banderole : « Stop aux prières de rues illégales ».
Une minorité qui fait peur
Un parti Forces laïques a vu le jour localement, et prend une ampleur inattendue. Il a reçu le soutien de nombreux riverains qui n’en peuvent plus des provocations à haute dose d’une minorité qui fait peur, dans un contexte d’attentats islamistes.
Aussi vendredi, les élus, ceints de leur écharpe, sont-ils descendus dans la rue pour demander que soit mis un terme aux prières de rue. Ils ont été pris à partie par des « fidèles ». Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, avait apporté son soutien à la mairie, et s’est donc retrouvée parmi ceux qui étaient traités de « fachos ». Les forces de l’ordre ont séparé les deux camps. Les islamistes étaient moins nombreux que les autres jours car, compte tenu du risque que l’affrontement ne dégénère, les clandestins avaient préféré se tenir à l’écart. Mais si la position de la mairie est soutenue par les Clichois, la rue reste pour l’heure aux islamistes.
Francis Bergeron
Article repris du quotidien Présent
https://fr.novopress.info/208336/prieres-de-rues-clichy-resiste-par-francis-bergeron/
L'esprit de l'escalier parAlain Finkielkraut
Chaque dimanche, sur les ondes de RCJ, Alain Finkielkraut commente, face à Élisabeth Lévy, l’actualité de la semaine. Un rythme qui permet, dit-il, de « s’arracher au magma ou flux des humeurs ».
Lettre ouverte de Marie-Christine Arnautu, Nicolas Bay, Edouard Ferrand et Bruno Gollnisch adressée hier au Délégué permanent de Turquie auprès de l'UE concernant la situation des chrétiens de Turquie.
Entre Le Parisien et Le Lab c'est un festival :
A Clichy aujourd'hui, des élus ont manifesté et chanté la Marseillaise devant la prière de rue organisée par des musulmans. 3 conseillers régionaux d'Ile de France du FN se sont associés à cette manifestation menée notamment par Valérie Pécresse (LR) et Rémy Muzeau Maire de Clichy La Garenne.

Sur les 178 hommes revenus, 120 d’entre eux ont été écroués, et sur les 66 femmes, 14 d’entre elles.
Imaginons un instant que Salah Abdeslam soit jugé en Arabie saoudite ou en Afghanistan. Admettrions-nous cette aberration sans broncher ? Sans doute pas. Aussi, cette question de plus en plus prégnante du retour des djihadistes sur le sol national n’a pas lieu d’être : ils doivent être jugés dans les pays où ils ont commis leurs atrocités, à savoir la Syrie et l’Irak ; peu importe le sort qui leur sera réservé.
« Interrogé à ce sujet par France 2 mercredi 8 novembre, puis par des journalistes lors d’une conférence de presse ce jeudi 9 novembre à Dubaï (Émirats arabes unis) sur [leur] sort » (Valeurs actuelles), Emmanuel Macron a eu une réponse pour le moins laconique : « Il y en a qui peuvent revenir sans qu’ils soient rapatriés, il y en a qui peuvent être rapatriés, et il y en a qui seront jugés avec leurs familles, dans certaines circonstances, dans les pays où ils sont, en particulier l’Irak. »
Quant aux femmes – nombre d’entre elles ayant volontairement rejoint les rangs de Daech – et leur progéniture, chaque situation sera examinée « au cas par cas en fonction de la situation », a encore déclaré le Président français, ajoutant que « tout ce qui a été commis fera l’objet d’un jugement », nettement plus clément chez nous, où la peine de mort est abolie.
L’autre avantage, pour les djihadistes combattants qui ont – et auront, d’ici là – réussi à rentrer en France, c’est que notre pays n’extrade pas ses ressortissants. D’où, certainement, le vœu de ces fanatiques – entraînés à se battre et à haïr notre mode de vie occidental – d’être jugés par des tribunaux français car, au bout du chemin, ce sera la perpétuité toute relative, dans le pire des cas, et l’assurance d’être traités avec humanité dans les prisons françaises.
Mais ça, c’est en théorie puisque, « selon les chiffres du gouvernement datant de fin octobre, tous les djihadistes revenus en France n’auraient pas été mis en prison » (op. cit.). Pire : sur les 178 hommes revenus, 120 d’entre eux ont été écroués, et sur les 66 femmes, 14 d’entre elles. Et là, on ne parle pas de ceux qui pourraient être rapatriés ou qui seraient passés en dessous des radars des services concernés.
Ces « citoyens » ne vont certainement pas abandonner leurs convictions par magie et l’on peut craindre qu’ils exporteront le djihad ici-même, sans compter les disciples qu’ils rallieront à leur cause.
Dans ce cas précis, ne pourrait-on pas nous asseoir sur notre bienveillance niaise, remettre ces assassins de masse aux autorités irakiennes et syriennes et les abandonner à leur sort ?
En ce qui concerne les enfants (une fois n’est pas coutume), j’abonde dans le sens d’Emmanuel Macron : « Ils font l’objet, d’ores et déjà pour ceux qui sont revenus et ceux qui reviendront, d’une procédure toute particulière et d’un suivi très particulier, en particulier sur le plan médical et psychiatrique. » À condition que leur garde soit définitivement retirée à des parents aussi mortifères.
http://www.bvoltaire.fr/retour-djihadistes-heresie-pourrait-couter-cher/

L’affaire, on la connaît : Marine Le Pen est harcelée judiciairement depuis 2015 au motif qu’elle a diffusé sur son compte twitter des images de crimes islamistes. Cette diffusion n’était pas gratuite : candidate à la présidentielles, Marine avait subi, au cours d’un débat sur BFM TV, l’ignominie d’un parallèle opéré entre le Front national et l’État islamique. C’était une façon de répondre : « Taisez-vous ! Regardez donc ce qu’est l’État islamique ! »
Le ministre socialiste Bernard Cazeneuve avait lancé la procédure. Le ministre ex-socialiste Nicole Belloubet l’a reprise à son compte, et a saisi le bureau de l’Assemblée nationale qui s’est exécuté et vient donc de décider la levée de l’immunité parlementaire de la présidente du FN.
Cette décision est sans doute la première vraie faute politique du gouvernement Macron.
En effet, aux yeux de l’opinion, cette mesure est parfaitement incompréhensible : la punition de ceux qui dénoncent les exactions de Daesh,en raison précisément de cette dénonciation, nécessite des contorsions explicatives auxquelles les médias ne se risquent d’ailleurs pas. La nouvelle a simplement été commentée comme découlant d’une application de la loi (laquelle ? Pourquoi ?). Dans un éditorial spécialement fielleux, Le Parisien explique par exemple que Marine Le Pen ne saurait « se placer au-dessus des lois ». Mais encore une fois, en quoi dénoncer les crimes de l’État islamique vous place au-dessus des lois ? Cette question n’a toujours pas reçu de réponse claire, ce qui donne le sentiment d’une simple mesure destinée à persécuter un adversaire.
Marine Le Pen a d’ailleurs immédiatement réagi :
« Mieux vaut être un djihadiste qui rentre de Syrie qu’une députée qui dénonce les abjections de l’État islamique : on prend moins de risques judiciaires. »
La formule tourne sur Internet, et les conversations de bureau et de comptoir montrent l’incompréhension générale d’une opinion publique spécialement choquée.
Seule explication rationnelle à cette décision : une volonté de faire un « coup politique », en montrant à la gauche, aux déçus du PS, que l’équipe Macron n’a pas complètement glissé à droite, qu’elle reste vigilante à l’égard du Front national, maintenu à l’écart par des artifices comme cette levée d’immunité. Le gouvernement est « et de gauche et de droite » : après les ordonnances, qualifiées de droite, voici donc une mesure de rééquilibrage sur la gauche.
Ce calcul est une erreur, car le gouvernement mesure mal l’évolution de l’opinion sur le danger islamique, et aussi sur le besoin d’identité, qui libèrent la parole.
Autre erreur des stratèges de l’Élysée (en supposant que Madame Belloubet ait agi sur ordre) : alors même que Mélenchon, décrété opposant préféré, connaît un énorme trou d’air, pour partie personnel et pour partie politique, la reprise des persécutions à l’encontre des plus patriotes, dans un contexte de malaise grave, notamment au sein de la police et de l’armée, pourrait se révéler une chance pour le FN. Cette persécution inquiète et ressoude. M. Macron aurait voulu remobiliser les sympathisants du FN qu’il ne s’y serait pas pris autrement. C’est déjà ce que l’on constate, d’un bout à l’autre du pays.
Francis Bergeron
Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 10 novembre 2017

Bernard Plouvier
Notre jeune, élégant et distingué Président vient d’annoncer, le 9 novembre 2017, la fin prochaine de l’État Islamique (variante : Daech). Est-ce un joli coup médiatique ? Peut-être, mais Emmanuel Macron n’a pas besoin de ce genre de publicité tapageuse : s’il conserve ses sponsors – ceux-là même qui ont assuré à la fois son ascension de météore et l‘implosion de tous les partis politiques de France -, il remontera très facilement dans les sondages lorsque ce sera nécessaire, soit avant une grande échéance électorale.
En réalité, il est potentiellement très dangereux de faire ce type d’annonce, face à un certain public. La guerre est, à l’évidence, perdue en Syrie et au Kurdistan pour les fous furieux du calife Abou Bakr II (dont on ne sait même pas s’il est encore en vie). Avec des belligérants intelligents, M. Macron aurait parfaitement raison de s’exprimer comme il l’a fait : la guerre est finie, on signe un traité de paix, on exécute éventuellement quelques chefs (c’est à la mode depuis 1945) et on reconstruit… c’est bon pour le Big Business.
Seulement, dans ce cas précis, l’on a affaire, non à des gens intelligents, mais à des abrutis complets, des psychotiques délirants, des « fous d’allah ». Il est infiniment probable qu’un grand nombre d’illuminés, qui connaissent les sourates coraniques prêchant le Djihâd, vont se faire une joie maligne de faire payer leur victoire aux Nations belligérantes du clan des gagnants.
D’où un risque maximal d’attentats durant les années à venir, aux dates jugées symboliques par les mahométans ou, plus simplement, quand la logistique le permettra.
Doit-on raisonner en pure intelligence avec des psychotiques, des pervers, des psychopathes ? Assurément pas ! Plus que jamais, il importe de protéger la Nation française des fous furieux inutilement importés en même temps que les authentiques réfugiés politiques ou les migrants pour cause économique.