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islamisme - Page 268

  • Aux urnes, au nom du peuple!

    ayxlqlkhjvzwhch-400x400-nopad-300x300.jpgC’est une confirmation des craintes exprimées par le FN, de l’évidence des mesures prônées par Marine Le Pen dont nous nous serions bien passées. La candidate national rappelait hier soir dans l’émission 15 minutes pour convaincre diffusée sur France 2 et France Inter,  la nécessité impérieuse  d’« expulser les imams étrangers qui prêchent la haine », «  tous les étrangers vivant sur notre territoire et qui ont un lien avec le fondamentalisme islamiste » et « l’intégralité des fichés S étrangers. Pourquoi garder sur notre territoire des bombes potentielles ? ». Elle pointait la mollesse de la réponse des partis au gouvernement dans la lutte « contre l’insécurité et le terrorisme », sujets « absents » du débat et pour lesquels « rien n’a été fait». Au même moment vers 21h, sur les  Champs-Élysées à Paris, un policier était abattu  et deux autres grièvement blessés à l’arme lourde par un islamiste qui a été mortellement touché par des tirs de riposte, agissant au nom de l’Etat Islamique (EI) qui a revendiqué cet attentat.  

    La personnalité de l’assaillant, Karim Cheurfi,  un français de papier né en 1977 à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), est emblématique de la dérive islamo-racaille d’une certaine immigration, encouragée de facto par le laxisme criminel d’une justice gauchisante. Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2003 devant une cour d’assises, pour trois tentatives d’homicide volontaire dont deux visant des policiers en 2001, à l’issue d’une course-poursuite et deux jours plus tard contre un policier qui le sortait de sa cellule et dont il avait saisi l’arme. Une peine ramenée à 15 ans en février 2005, ce criminel étant décrit par ses soutiens  comme une pauvre victime de la société, de l’exclusion et du racisme. Cheurfi avait été brièvement interpellé et interrogé il y a quelques semaines suite aux menaces de mort contre des policiers dont il s’était rendu coupable… avant d’être libéré rapidement par le parquet selon  certaines sources proches de l’enquête…

    « Je laisserai à mon successeur un pays en bien meilleur état que celui que j’ai trouvé » déclarait sans rire François Hollande hier ,  se vantant de manière ahurissante d’un bilan en tout point désastreux dont Emmanuel Macron porte toute sa part. Ce dernier  affirmait ce matin  sur RTL que « Marine Le Pen n’est pas celle qui pourra protéger nos concitoyens ». Le programme du gourou d’En marche !, qui a avoué de manière bien  pathétique dans cette même émission qu’il n’avait pas de plan pour lutter contre le terrorisme ( !)  est pourtant  aussi anémique que celui  de M Fillon. Ils partagent ainsi le même refus de retrouver nos frontières, de limiter l’immigration, de restaurer le droit du sol, de doter nos forces de l’ordre et nos armées des moyens et des effectifs nécessaires pour parer aux menaces grandissantes.

    D’autant que M. Macron, dans la logique purement anglo-saxonne et mondialiste qui est la sienne,  défend plus ou moins implicitement le développement d’un communautarisme lourd de conséquence pour notre unité nationale, dans une France en voie de babélisation-tiers-mondisation accélérée.  Une drague communautaire qui explique certainement qu’il est refusé d’exclure d’En marche ! Mohamed Saou, « un type bien » a-t-il dit,  son référent dans le Val d’Oise, un proche de Marwan Muhammad. Ce monsieur rappelons-le,  est  le président du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui prône le communautarisme et pourfend le « racisme » des  Gaulois,  comme Macron insulte la France et les Français en les accusant d’avoir commis un crime contre l’humanité en Algérie.

     Un CCIF qui a toute sa place dans le projet d’un candidat « qui est allé en Allemagne récemment pour dire toute l’admiration qu’il avait pour l’accueil de 1,5 million de migrants Outre-Rhin »,  « pour justifier l’autoroute migratoire qu’il veut instaurer entre Alger et Paris», comme l’a noté Marine. Un CCIF qui a touché des subsides  de l’Open Society Institute de l’idéologue  immigrationniste  et bruxellois  George Soros. Lequel a été mis en accusation par les autorités italiennes, sur la foi d’un rapport de Frontex,  au moment ou l’Italie est confrontée à une invasion migratoire sans précédent. Medias-presse.info  rapportait  ainsi  que «  les bateaux des ONG qui viennent en aide aux migrants devraient les ramener au port d’escale le plus proche, le long de la côte nord-africaine, mais au lieu de cela, ils les emmènent en Italie. » Les bateaux en question sont «  notamment ceux de Migrants offshore aid station (MOAS). Or, l’une des principales sources de financement de MOAS est Avaaz.org, à hauteur de 500.000 dollars pour ses opérations en Méditerranée. Et Avaaz.org est une émanation de MoveOn.org qui (…) organise des manifestations en faveur de l’accueil des immigrés illégaux. Or MoveOn.org appartient à George Soros. »

    Face à la montée des périls, aux défis migratoires, démographiques, sociaux, économiques  gigantesques auxquels sont confrontés la France , les pays européens affirme Bruno Gollnisch, les Français ont besoin d’une main  ferme à l’Elysée  pour  naviguer dans la tempête, (re)prendre le bon cap,  éviter les écueils.  Nous nous rendrons aux urnes le  23 avril, fête de Saint-Georges. Cet  officier romain mis à mort au IVème siècle pour avoir refusé de rendre un culte aux Dieux de l’Empire, torturé plusieurs fois jusqu’au trépas  mais qui chaque fois  ressuscita et multiplia  les miracles. Saint-Georges, symbole lumineux  du courage du soldat, des vertus martiales, dont la geste puise sa source dans notre plus longue mémoire. Saint-Georges   qui dans « La légende dorée » de Jacques de Voragine,   terrassa le dragon qui exigeait son tribut quotidien de chair fraîche   et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée… Cette élection présidentielle  est en effet « un enjeu de civilisation ». Pas une voix patriote, souverainiste,  national  ne doit manquer à Marine. Tous aux urnes, au nom du peuple !

    https://gollnisch.com/2017/04/21/aux-urnes-nom-peuple/

  • Fusillade sur les Champs Élysées : un homme avec une kalachnikov abattu, 1 policier tué

    Les tirs auraient eu lieu à l’angle de la célèbre brasserie parisienne du Fouquet's, devant le magasin Yves Rocher. Un individu en véhicule aurait tiré sur une voiture de police à l'arrêt, tuant un policier. Il y aurait 2 policiers blessés.

    22h30 : Le second policier touché par balle sur les champs-Elysées aurait succombé à ses blessures. Information du syndicat de police, démentie par le porte-parole de la Place Beauvau.

    Pierre Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a détaillé ce qui s'est passé :

    "Un homme est sorti d'un véhicule avant d'ouvrir le feu, a priori avec une arme automatique, sur un car de police stationné. Il a tué un policier, puis a tenté de partir en courant en essayant de prendre pour cible d'autres policiers. Il en a blessé deux avant d'être abattu par les forces de l'ordre

    L'hypothèse d'un braquage qui a mal tourné ne semble pas privilégiée par la Place Beauvau. "Je peux vous dire que selon les première constatations, ce sont les policiers qui ont été visés directement". 

    Selon nos informations, un fusil d'assaut a été utilisé par l'assaillant lorsqu'il tué un policier sur le coup. Ses collègues ont riposté et l'ont mortellement atteint. Le cadavre a été menotté au sol. La scène s'est déroulé à côté du Fouquet's. La BRI est en train de quadriller le secteur pour trouver d'éventuels complices qui auraient pris la fuite."

    La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.

    L'auteur de la fusillade des Champs-Elysées abattu était fiché "s", son complice est en fuite, selon une source policière.

    22h45 : Nouveaux coups de feu entendus dans une rue voisine, rue Vernet. Démentis par le ministère de l'Intérieur.

    C94fGu2XsAQHPfa

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marine Le Pen : « Je ne veux pas qu’on s’habitue au terrorisme islamiste »

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    « Je ne veux pas qu’on s’habitue au terrorisme islamiste, a martelé Marine Le Pen hier soir sur France 2. Je ne veux pas qu’on dise à notre jeunesse qu’elle vivra quotidiennement avec ce danger. Je veux que l’on mette un plan d’attaque contre le terrorisme islamiste. »

    https://fr.novopress.info/

  • L’élection présidentielle sous la menace des djihadistes de Daesh

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    8845-20170420.jpgDeux djihadistes ont été arrêtés mardi à Marseille. Ils y préparaient un attentat imminent en pleine campagne présidentielle. Marine Le Pen tient précisément un grand meeting mercredi au Dôme de Marseille.

    Au vu de l’arsenal découvert dans leur appartement marseillais, Mahiedine M., 29 ans, et Clément B., converti âgé de 23 ans (qui utilisait l’alias d’un islamiste tchétchène) avaient de quoi commettre un carnage. Le premier a douze condamnations de droit commun à son actif et le second deux. Ils se sont radicalisés à la prison de Lille-Sequedin où ils ont partagé la même cellule et sont tous deux fichés « S ».

    La police a découvert un laboratoire clandestin complet destiné à fabriquer des ceintures d’explosifs à base de TATP, surnommé la « veuve de Satan », utilisé notamment par les tueurs de Paris et de Saint-Denis le 13 novembre 2015. Ce TATP, trois kilos au total, était en train de sécher à des stades différents sur trois étagères quand les policiers ont fait irruption dans l’appartement. Une partie était prête à l’emploi.

    L’attaque, vraisemblablement kamikaze à la ceinture d’explosifs sur le modèle du 13 novembre, était prête. Des boulons, pour accroître l’effet tueur des explosifs, ont été retrouvés pendant la perquisition. Des perruques permettant aux djihadistes de se glisser dans des rassemblements de foule, un masque des Anonymous et une cagoule, ainsi qu’une caméra Go-Pro. On se souvient que Mohamed Merah ou Amedy Coulibaly avaient filmé leurs massacres dans le but de les transmettre à l’Etat islamique.

    Un drapeau de Daesh a été retrouvé sur place ainsi qu’un arsenal composé d’un fusil-mitrailleur Uzi, de trois armes de poing dont un pistolet automatique et d’un couteau de chasse. Mais aussi une une du Monde avec François Fillon sans que les enquêteurs aient encore établi précisément si c’était lui qui était directement visé ou d’une façon plus générale la présidentielle. Les services de sécurité de Macron, Fillon et Marine Le Pen avaient été avertis d’une menace avérée.

    On a toujours intérêt à écouter intégralement les conférences de presse du procureur Molins qui livre les faits bruts. Alors qu’au fur et à mesure des commentaires des journalistes, des indices disparaissent.

    On n’entend plus parler du Coran détenu par les deux terroristes ni des versets coraniques appelant à la vengeance au milieu de leur matériel de guerre.

    Daesh veut frapper un grand coup à l’occasion du scrutin présidentiel en France. Le 6 février dernier, Dar al Islam, le magazine de propagande de l’Etat islamique, traitait encore de « cibles de choix » les « idolâtres du FN ».

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 20 avril 2017 (titre initial : « Présidentielle sous menace»)

    https://fr.novopress.info/

  • Attentat : une élection sous haute tension - Journal du mercredi 19 avril 2017

  • Conférence présidentielle n°5 : « La France face au défi terroriste » | Marine 2017

  • Marine Le Pen évoque la persécution des chrétiens

    À Perpignan :

     
     
  • Terres de Mission #28 : des actions face à la haine anti-chrétienne

  • Macron dévisse et son plan B, c’est Mohamed Saou !

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    On savait que, chez Macron, la com’ c’était du creux, mais visiblement, l’éthique, c’est du toc.

    Les signes ne trompent pas. À une semaine du premier tour, le camp Macron panique. La com’ creuse tourne à vide, pilotée par une blondasse stupide chantant « En Marche ! » en lâchant le volant de sa voiture. Au QG, même Le Monde a bien vu que ça commençait à sentir le roussi. Les confidences pessimistes des députés PS macronistes fusent :

    « On est passé en quelques jours du “On peut gagner” à “On peut perdre”, il y a beaucoup de tension. »

    « Il faudrait que le scrutin ait lieu dimanche. Il y a une semaine de trop ! »​‌

    Et c’est vrai qu’il y a de quoi s’inquiéter sérieusement pour tous ces « marchiens » car, selon le sondeur Jérôme Sainte-Marie, « Emmanuel Macron a perdu trois points en une dizaine de jours, soit environ un million de voix ».

    Ce n’est pas rien, quand la tendance est celle-ci… Donc, encore une semaine et M. Macron sera 4e. Et ce ne sera que justice : il endossera le bilan de Hollande et de ce centre libéral-libertaire qui nous a conduits là où nous en sommes. En fait, il a perdu et il ne tient qu’à nous tous, à droite comme à gauche, de bien le lui signifier le 23 avril.

    Il découvre, le naïf, qu’une stratégie d’extrême centre renvoyant gauche et droite dos à dos peut violemment se retourner contre vous et faire monter, à l’heure du choix, et la gauche et la droite : une gauche qui veut vraiment un candidat de gauche (Mélenchon) et une droite qui rejoint calmement la droite sérieuse de Fillon.

    Il est donc intéressant de voir comment notre jeune homme pressé à qui tout a réussi, ce petit génie (ou cet enfant gâté) devant qui toutes les portes les plus difficiles à pousser – chez Rothschild, à l’Élysée, à Bercy – se sont ouvertes comme par enchantement, réagit devant ce qui commence à ressembler à de l’adversité. Pour Fillon, nous avons vu. Et sa résistance n’est pas pour rien dans sa remontée.

    Chez Macron, panique à bord. Les mêmes parlementaires qui se sont confiés au Monde le disent : « Macron affiche l’image du candidat serein, mais je ne crois pas que ce soit le cas, il est noué de l’intérieur. » Noué, crispé… Va-t-il monter davantage dans les aigus pour les derniers meetings ? Nous sortir la grosse artillerie : Mélenchon en dictateur sud-américain ? Marine Le Pen en Enver Hodja ? Et lui-même en Jeanne d’Arc boboïsée ?

    Non, ce vendredi, il a fait plus grossier encore : il est allé sur Beur FM, ce qui est déjà tout un programme, mais (pire), il a lâché, en off bien sûr, « à l’insu de son plein gré », selon l’expression consacrée, un éloge de son référent Mohamed Saou, compromis pour ses accointances avec l’islam radical :

    « C’est un type bien. C’est un type très bien, Mohamed. Et c’est pour ça que je ne l’ai pas viré. […] Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux, c’est ça qui est compliqué. »

    Mais c’est bien en direct que M. Macron a dit toute son admiration pour ce Mohamed qui s’est signalé par des messages complaisants pour les islamistes :

    « Mohamed Saou est un citoyen plein et entier. C’est un responsable plein et entier. Je le respecte. J’admire le travail qu’il a fait. »

    Et il a renvoyé au « comité d’éthique » de son mouvement le soin de statuer sur le sort de ce responsable contestable et sulfureux ! On savait que, chez Macron, la com’ c’était du creux, mais visiblement, l’éthique, c’est du toc.

    http://www.bvoltaire.fr/macron-devisse-plan-b-cest-mohamed-saou/

  • Stockholm : les égarements sans fin des Européens face à l’islam, par Louis Brequin

    Une semaine après l’attentat qui a frappé la capitale suédoise, le principal suspect, un Ouzbek de 39 ans débouté du droit d’asile, est passé aux aveux et a confessé ses sympathies islamistes. Les commémorations en hommage aux victimes ont débuté, s’accompagnant d’un discours systématiquement resservi à chaque fois qu’un attentat survient en Europe. Pour le résumer, citons le premier ministre suédois, Stefan Löfven, qui a déclaré : « Le but du terrorisme est de miner la démocratie. Mais ces actes n’arriveront jamais à gagner en Suède, nous le savons. Vous ne pouvez pas nous diviser […]. »

    Le mythe de l’unité du pays

    Cette rengaine sur la volonté supposée des terroristes de diviser la population des pays occidentaux, sous-entendu entre Européens de souche et immigrés, est devenue le leitmotiv de nos dirigeants car elle permet, par une pantalonnade bien culottée, de légitimer leurs politiques suicidaires, celles-là mêmes qui ont conduit à la situation actuelle de balkanisation de l’Europe. L’idée qu’ils cherchent à propager est la suivante : si le but du terrorisme est de nous diviser, alors pour lui faire échec, il faut renforcer les politiques « d’intégration », comprenez davantage d’antiracisme, de mixité contrainte et forcée et de concessions diverses envers les communautés immigrées au détriment des autochtones. Par contraposée, les solutions avancées par la droite identitaire ne constitueraient pas le bon remède à nos maux.

    Sauf que ces brillants esprits ont oublié un détail : pour que ce raisonnement soit valable, encore faudrait-il qu’il n’y ait jamais eu une quelconque unité entre ces deux composantes de la société. Et c’est là que le bât blesse.

    La fraternité ou même la simple cohabitation des Européens de souche et des immigrés n’a jamais été qu’une chimère, une douce illusion dont se bercent nos élites.

    Pour le cas de la France, il suffit pour s’en convaincre de relire les travaux de Michèle Tribalat sur la ségrégation dans les quartiers et les stratégies d’évitement des Français de souche ou de Christophe Guilluy sur l’endogamie des élites blanches et urbaines. Cet entre-soi a pu être constaté de manière éclatante lors des manifestations pourCharlie qui ont rassemblé quasi-exclusivement des citadins blancs, les extra-Européens les ayant délaissées car ils ne se sentaient tout simplement pas concernés. Les photos d’ensemble publiées par la presse à l’époque attestent irréfutablement de cette homogénéité.

    A bien y réfléchir, il n’y a rien de surprenant à ce constat. Comment des populations aux valeurs diamétralement opposées pourraient-elles fraterniser ? Pour le cas des « Charlies » qui se prévalent d’un vivre-ensemble harmonieux, il s’agit de personnes laïques, attachés aux droits des femmes et des minorités sexuelles, prônant l’émancipation hors des communautés d’origine et privilégiant le dialogue et le compromis. Pour ce qui est des jeunes issus de l’immigration, qui habitent souvent les quartiers sensibles et ont en majorité conservé une mentalité de « bledard », on a affaire à des individus misogynes, volontiers homophobes, obnubilés par leurs origines ethniques et religieuses et vouant un culte à la violence et au rapport de force. Il n’y a pour ainsi dire rien qui les rassemble tant elles sont aux antipodes l’une de l’autre.

    La véritable signification des « amalgames »

    Cet argument de la division ressassé par la classe politique est le corollaire logique de l’analyse qu’elle nous livre sur le phénomène terroriste qui voudrait que « 99 % des musulmans soient des gens pacifiques, horrifiés par le terrorisme ». L’avantage du terrorisme par rapport à d’autres formes de violence engendrées par l’immigration (délinquance, émeutes…) est sa dimension marginale qui permet au pouvoir d’absoudre l’entièreté des communautés d’immigrés musulmans, en renvoyant le terrorisme à un problème d’individualités. Présentée dans les médias comme une grille de lecture éclairée et nuancée face à l’assertion simpliste des beaufs (« tous les musulmans sont des terroristes »), elle trouve hélas de l’écho chez certains Français qui se pensent sans doute très intelligent de la rabâcher comme des perroquets.

    Mais la réalité est sans doute plus complexe que cela et obéit à une logique de cercles concentriques. Sans se hasarder à avancer des chiffres, on peut affirmer sans trop prendre de risques qu’au-delà des militants actifs prêts à se sacrifier, il est aussi des islamistes convaincus qui soutiennent le terrorisme et passeraient à l’acte s’ils n’avaient pas peur de mourir ou de passer le restant de leurs jours en prison. Ils le feront du reste le jour où les forces de l’ordre perdront pied. D’autres encore plus nombreux se réjouissent des actes terroristes, juste par haine et sans forcément adhérer à l’idéologie djihadiste, comme l’ont montré certaines réactions d’élèves dans les établissements scolaires sensibles. Il y a enfin la masse de ceux que la violence terroriste indiffère royalement tant qu’elle touche des Européens de souche.

    Prétendre que le problème du terrorisme n’a pas de dimension communautaire est donc un mensonge. Car si les terroristes kamikazes sont le fer de lance de la conquête islamiste en Europe, ils bénéficient d’un solide réseau de solidarités familiales, claniques ou religieuses sur lesquelles s’appuyer. Comment expliquer sinon que Salah Abdeslam ait pu se cacher trois mois à Molenbeek sans éveiller les soupçons ?

    Par ailleurs, même si nous n’en sommes pas encore à ce stade, dans certains quartiers mis en coupe réglée par les salafistes, les menaces et le chantage leur suffiront à obtenir l’appui de leurs coreligionnaires. C’est déjà ainsi que procédaient les islamistes en Algérie dans les années 1990.

    Pire, en cas de raidissement brutal de la situation, les non-militants, inquiets pour leur intégrité, s’en remettront de leur plein gré aux plus extrémistes et aux plus déterminés parmi les leurs. Ce sont là des mécaniques bien connues observées lors des guerres civiles (Irak et Syrie notamment).

    Tout cela ne veut bien évidemment pas dire que tout musulman porte une responsabilité quant au terrorisme, ni que « les musulmans devraient s’excuser pour le terrorisme » (exigence grotesque), mais que tant qu’il aura une telle présence musulmane en Europe, le risque terroriste, et plus largement insurrectionnel, existera malgré tous les efforts politiques et sociaux déployés.Les médias se plaisent à vilipender ceux qui se rendraient coupable « d’amalgames », mais personne un tant soit peu sensé ne pense réellement qu’en chaque musulman sommeille un terroriste.

    En revanche, beaucoup pensent que, comme les auteurs d’attentat sont indéniablement issus des rangs de la communauté musulmane, il est difficile de déceler par anticipation les passages à l’acte tant le phénomène islamiste devient massif et qu’il est quand même ici question de la préservation de la paix civile dans nos patries. Il serait peut-être temps d’arrêter les frais.

    Louis Brequin

    https://fr.novopress.info/