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islamisme - Page 329

  • Journal du Mercredi 27 juillet 2016 : Terrorisme / Les socialistes au pied du mur

  • Terrorisme islamiste : d’où vient cette haine ?, par Jean-David Cattin

    Lorsque l’on est capable de tuer des dizaines de personnes froidement et de le revendiquer fièrement sans se soucier de son propre sort, il faut être animé d’une haine considérable.

    Pour gagner le conflit qui débute aujourd’hui, il faut en comprendre les ressorts. En Europe, on aime à considérer que d’une certaine manière nous sommes responsables de tout ce qui nous arrive. En effet, ne craignant aucun anachronisme et passant sous silence chez les autres ce qu’ils reprochent aux Européens, nombreux sont les enseignants, les journalistes et les intellectuels qui font porter, non sans un certain ethnocentrisme, la responsabilité de tous les malheurs du monde aux Européens ou à leurs descendants.

    Ce matraquage tiersmondiste, vieux aujourd’hui de plusieurs décennies, a popularisé des mythes culpabilisateurs pour les Européens comme leur prétendu pillage de l’Afrique ou une vision très partiale et partielle de l’histoire de l’esclavage et de la colonisation. Ceux qui entretiennent ces mythes portent aujourd’hui une responsabilité dans les attaques de Paris, Nice ou Bruxelles.

    Ils sont responsables de la sidération et la naïveté dans laquelle sont emprisonnés les Européens et leurs dirigeants politiques, incapables de fermer les frontières face à la déferlante migratoire dans laquelle s’infiltrent les terroristes. Paralysés par la honte de leur histoire et l’impression qu’ils ont une dette envers tous les miséreux de la planète, ils sont incapables de réclamer et de mettre en place les mesures indispensables à la protection de leur sécurité et leur identité.

    Ils encouragent indirectement les immigrés et particulièrement leur descendance à détester les nations européennes et leurs peuples, au premier rang desquelles les pays ayant une histoire coloniale comme la France ou l’Angleterre.

    Seulement, il serait faux et trop facile de faire porter toute la culpabilité de la situation actuelle aux tenants de la diversité et à l’autoflagellation qu’ils propagent. Car c’est bien celui qui appuie sur la détente, celui qui écrase des dizaines de personnes avec un camion, celui qui déclenche une bombe et ceux qui en donnent l’ordre qui sont les principaux responsables. Ils sont les premiers responsables, eux et l’univers dans lequel ils vivent.

    Il faut le dire et le comprendre, les masses immigrées cultivent les mythes sur lesquels s’appuient la haine de l’Europe et de la France en particulier. Si les immigrés vivent ou restent vivre ici, ce n’est pas parce qu’ils nous aiment nous ou notre mode de vie et encore moins notre histoire. Ils sont ici essentiellement pour des intérêts matériels. Quelque part, ils nous subissent autant que nous les subissons. En fait, leur rancœur existe depuis que l’immigration de masse s’abat sur l’Europe. Cette cohabitation forcée appelée « vivre ensemble » est une usine à ressentiment.

    Baignant dans une mer de ressentiments, les jeunes immigrés qui s’engagent dans la lutte armée ne sont que l’expression violente de ce que quarante années de coexistence ont produit. L’islam a fourni la matrice idéologique, la dimension transcendantale et l’étendard à cette lutte, la plaçant dans un cycle historique aussi vieux que la bataille de Poitiers. C’est donc se tromper que de faire porter à la supposée folie de quelques-uns la responsabilité des attentats. Le problème est bien plus profond et plus vaste.

    Par conséquent ce n’est pas seulement une opération de police ou même une guerre en Syrie qu’il nous faut, mais bien une politique de remigration massive, pour que les germes de la situation actuelle ne puissent faire pousser l’arbre du terrorisme et de la guerre civile.

    Jean-David Cattin,
    directeur national à la formation de Les Identitaires

  • Des responsables FN appellent à se "lever" face à "l'islamisme"

    Face au meurtre d'un prêtre mardi dans son église, des responsables du Front national, au premier rang desquels Marion Maréchal-Le Pen, ont adopté un ton offensif pour appeler "les chrétiens" à se "lever" face à "l'islamisme", au risque d'attiser des tensions déjà vives depuis Nice.
    "Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous!" a tweeté peu après l'attentat Marion Maréchal-Le Pen, cheffe de l'opposition régionale en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, une région éprouvée par l'attentat de Nice qui a fait 84 morts le 14 juillet.
    "En Occident comme en Orient, les chrétiens doivent se lever pour résister à l'islamisme!" a-t-elle tweeté plus tard, annonçant sa décision de "rejoindre la réserve militaire" face à cette menace, et invitant "tous les jeunes patriotes à faire de même".
    La députée du Vaucluse a laissé entendre sur RTL que "si l'Etat français ne protège plus les Français", ils "finiront par se protéger eux-mêmes", appelant à une "stratégie globale" et à une "révolution intellectuelle" alors que les gouvernements de droite et de gauche ont fait "l'apologie du multiculturalisme (...) qui a fabriqué des formes d'hybrides des Français qui sont devenus des ennemis de l'intérieur".
    Alors que la colère des élus frontistes gronde et que certains semblent appeler à l'offensive, le Premier ministre Manuel Valls a jugé que "l'objectif" de l'attentat de mardi est de "provoquer une guerre de religions". "En s'attaquant à un prêtre, à l'Eglise catholique, on voit bien quel est l'objectif: jeter les Français les uns contre les autres, s'attaquer à une religion pour provoquer une guerre de religions", a-t-il affirmé.
    Même analyse chez un haut responsable politique normand, qui a déclaré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, qu'il allait être "difficile de tenir" sur le terrain et d'éviter que des Français ne veuillent se faire justice eux-mêmes.
    Une crainte déjà exprimée en mai par le patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) Patrick Calvar lors de son audition devant la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015: il évoquait déjà, avant même l'attentat de Nice, "une confrontation entre l'ultra droite et le monde musulman".
    - 'La France, aimez-la ou quittez-la !' -
    La présidente du Front national Marine Le Pen, tout en exprimant son "épouvante" et sa "crainte" d'un "nouvel attentat de terroristes islamistes", a elle aussi appelé à "agir": "Devant la multiplication effrayante des attentats perpétrés sur notre sol, désormais quasi hebdomadaires, et devant l'insupportable gradation dans le degré de barbarie, nous disons au gouvernement et au président de la République qu'il n?est plus possible de ne pas agir".
    L'eurodéputée a rappelé ses propositions, déjà connues: "fermeture des mosquées salafistes, expulsion des imams prêcheurs de haine, contrôles à nos frontières nationales, arrêt de l?immigration, véto à la politique allemande d?accueil des migrants, rétablissement d?une pleine et entière double peine, mise hors d?état de nuire des fichés S" notamment, ou encore "réforme du code de la nationalité".
    Révoltés et parfois alarmistes, d'autres élus FN ont réagi sur Twitter, pour certains avant même que l'attentat ne soit revendiqué par le groupe Etat islamique.
    "La France, aimez-la ou quittez-la ! Respectez son peuple, son histoire et ses valeurs... Sinon les Français se fâcheront..." a mis en garde le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, l'un des vice-présidents du FN, alors qu'un autre vice-président du parti, Florian Philippot, jugeait que "l'islamisme (avait) passé une étape dans l'horreur" en ciblant "l'un des piliers de l'identité millénaire de notre pays".
    Le maire de Béziers, Robert Ménard, proche du FN, a lui demandé sur Twitter "le rétablissement du droit du sang, la limitation des naturalisations aux cas d?assimilation", le "rétablissement des peines planchers" et "l'expulsion systématique des condamnés étrangers à l'issue d'une peine de prison".
    "Les atrocités continuent, désormais à un rythme effréné, sans réaction à la hauteur de nos dirigeants", a aussi déploré l'eurodéputé FN Steve Briois. "Combien de temps va-t-on tenir au rythme de plusieurs attaques par semaine, avec le même angélisme lunaire et l'inaction de nos dirigeants ?" s'est enfin indignée la patronne du FN en Bourgogne-Franche-Comté Sophie Montel.

    afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyAVAVkuySinDyHFZ.shtml

  • Pour Valls, le danger c'est la "trumpisation des esprits"

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "[...] À quoi se reconnaît la « trumpisation des esprits » ? Les mauvais esprits pourraient évoquer la coupe de cheveux du milliardaire et la comparer défavorablement à la coupe, si chère aux contribuables, de M. Hollande. Mais M. Valls, homme sérieux s’il en est, répond que la trumpisation se reconnaît à « la violence politique, l’outrance, la mise en cause de la démocratie, les accusations lancées à l’emporte-pièce, la calomnie ».

    Quand M. Valls traite ses adversaires, y compris les pacifiques Veilleurs, de « factieux », ce n’est pas de l’outrance. En revanche, quand un dirigeant LR met en cause le dispositif de sécurité, le soir du 14 juillet à Nice, ce n’est rien de moins qu’une « remise en cause de la démocratie »!

    Il est d’autant plus cocasse d’entendre critiquer ces « remises en cause de la démocratie » que M. Valls et ses amis n’ont jamais hésité un instant à critiquer telle décision du peuple qui avait le malheur de leur déplaire. Il faut, en effet, bien comprendre ces mots codés du langage politicien: quand on parle de « démocratie », on ne veut évidemment pas parler de ce que veut le peuple – dont tout le monde se contrefiche –, mais on veut désigner ce que la nomenklatura veut pour le peuple.

    Mais il faut voir aussi le sectarisme de ces braves gens. Une simple critique du dispositif de sécurité, un simple doute sur telle déclaration gouvernementale, n’est rien de moins qu’une « remise en cause de la démocratie » – dont je rappelle que le code pénal la sanctionne plus sévèrement que le viol sur mineur !

    Faut-il que le gouvernement soit aux abois pour user d’arguments aussi faibles ? Le pire étant que les dirigeants LR, soi-disant « trumpisés », affichent, sur la sécurité et l’immigration, un bilan presqu’aussi mauvais que celui du PS... Et qu’ils ne semblent pas prêts à abandonner les vieilles lunes socialistes en ces domaines, puisqu’ils se gargarisent, eux aussi, de « vivre ensemble » et de « padamalgam » !"

    Michel Janva

  • Guerre civile : L'armée française se prépare à combattre les maquis islamistes en France

  • Allons, levons-nous enfin !

    Il n’y a jamais eu autant de preuves, en France, de l’inefficacité de l’intégration de l’islam.
    Mais qu’ils sont beaux, tous nos défenseurs de « L’islam, ce n’est pas ça ! » Après une énième attaque sur notre sol, combien de morts faudra-t-il encore à nos dirigeants pour comprendre que nous devons contre-attaquer ?

    Il n’y a jamais eu autant de preuves, en France, de l’inefficacité de l’intégration de l’islam. Les défenseurs des droits de l’homme, motivés par l’horrible « droit à la différence », ont sapé les fondements de l’assimilation : si bien qu’un étranger musulman est aujourd’hui, dans une très large majorité, avant tout un musulman avec des origines plutôt qu’un Français. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir le nombre de femmes voilées que l’on croise dans la rue, en voile simple ou intégral, pour s’en convaincre.

    Ils sont beaux, tous ces « Charlie », tous ces « Je suis Paris », « Je suis Bruxelles », « Je suis Orlando » et, maintenant, « Je suis Nice » (en attendant, maintenant, le « Je suis catholique » avec le premier martyr catholique français du XXIe siècle).

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  • Tribune libre – Que de déséquilibrés !, par Vincent Revel

    Notre époque moderne doit être bien malade pour fabriquer autant de déséquilibrés ! Il n’y a pas une semaine qui passe sans que cette espèce nouvelle du genre humain ne vienne nous rappeler d’une façon violente la fragilité de la vie.

    Selon la novlangue de notre système de désinformation, la mode du déséquilibré est en vogue chez nos jeunes issus des minorités dites discriminées. La folie règne en maîtresse absolue dans les rangs de nos compatriotes musulmans. Une folie, soi-disant imprévisible, qui éclate à tout moment et pousse un grand nombre de nos « chances pour la France » à commettre l’irréparable, l’inqualifiable et l’incompréhensible.

    Face à cette poussée de violence, non pas due à la religion islamique mais bel et bien à cette folie passagère ciblant exclusivement le même type d’individus, nos sociétés modernes se retrouvent désarmées. Grâce à un grand élan de générosité des fleuristes et des fabricants de peluches et de bougies, l’homo economicustrouve quand même un réconfort salvateur. Par de grandes messes laïques et humanistes, l’homme moderne, membre consentant d’une masse uniforme, cherche une rédemption dans les slogans préfabriqués.

    Pour exorciser cette folie dévastatrice, l’homme moderne cherche à comprendre en se remettant en cause, en culpabilisant, en s’autoflagellant et en déclarant haut et fort : « Plus jamais ça ! » Il tend la main et annonce au monde entier qu’un câlin est plus beau et plus puissant que la haine, que le pardon est plus noble que la colère, que la dignité, cachant en fait une lâcheté, est plus grande que la vengeance.

    Face à cette injustice, l’homme fragile des temps modernes préfère les idéologies creuses et utopistes plutôt que la dure réalité. Il espère qu’en enfermant ceux qui lui veulent vraiment du mal dans une supposée folie, que le temps finira pas dissoudre la menace qu’il sent malgré tout de plus en plus présente et pesante. Il se réfugie dans un monde irréel, sans frontière. Il prie, comme le plus dévot des croyants, en écoutant aveuglément ses maîtres à penser.

    Comme on chassait la peste au Moyen Age, il croit qu’en appliquant à la lettre les rites nouveaux de la société antiraciste que le danger passera de lui-même. Il pense que cette folie est passagère comme peut l’être une crise adolescente.Il refuse de voir la vérité. Cette dernière lui fait bien trop peur pour l’admettre. Car reconnaître que derrière nos déséquilibrés se trouvent en fait une véritable armée au service de la pire idéologie religieuse-politique, c’est accepter l’échec flagrant du « bien vivre ensemble », c’est aussi devoir renoncer au rêve du multiculturalisme en faisant acte de courage.

    Tout ceci n’est pas à la portée des hommes modernes, pétris d’humanisme, castrés dès la plus tendre enfance par un système éducatif déconstruisant des millénaires de mémoire. Voir que nos fameux déséquilibrés sont de plus en plus nombreux chez nous, qu’ils peuvent passer à l’acte n’importe quand et n’importe où, est impensable pour des gens qui ont appris à vivre dans l’illusion permanente.

    Le courage manque aujourd’hui à nos dirigeants pour parler franchement à nos concitoyens. Les djihadistes ne lâcheront pas l’Europe et les Européens du simple fait de nos concepts généreux. Plus vite nous le comprendrons, plus vite nous pourrons régler le problème islamique sur le Vieux Continent.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/202724/tribune-libre-de-desequilibres-vincent-revel/

  • Attentats en Allemagne : menace islamique et politique migratoire en toile de fond

    L’Allemagne a été frappée par trois attaques d’une rare violence en une semaine à peine. Munich, Reutlingen, Ansbach…

    Ces trois événements perpétrés par trois tueurs aux profils distincts soulèvent aujourd’hui des craintes auprès de la population. France 24 propose une émission pour tenter de mieux cerner les motivations des auteurs de ces agressions ou attentats.


     

  • Pour SOS Racisme, Daech est une secte d’extrême droite

    Pour faire simple, l’État islamique – pardon, Daech – mérite d’être combattu parce qu’il serait d’extrême droite.

    Le lendemain de l’attaque terroriste de Munich par un jeune Germano-Iranien, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, s’empressait de tweeter : « Mensonges et haines du #FN suite aux attaques de #Munich inspirées par un meurtrier d’extrême droite. » Ou comment, en 101 caractères (espaces compris), réaliser un joli petit amalgame en béton ! En effet, ce terroriste, nous dit-on, aurait planifié de longue date son geste et était fasciné par le massacre commis en 2011 par le Norvégien Anders Breivik, qui se revendiquait d’extrême droite. Or, le Front national étant d’extrême droite, selon la classification établie de toute éternité, je vous laisse poursuivre le raisonnement… Que du bonheur, quoi !

    Aujourd’hui, 26 juillet, assassinat d’un prêtre catholique dans son église, alors même qu’il disait la messe. Pas de tweet de M. Sopo, mais un communiqué sur la page Facebook de l’association SOS Racisme. Un communiqué pour le moins consternant.

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  • Mosquée de Saint-Etienne-du-Rouvray : une filière jihadiste vers la Syrie connue depuis 2014

    Article du Parisien du 24 novembre 2014 :

    "Ils sont quatre jeunes convertis à l'islam radical. Tous se connaissaient, et tous fréquentaient les mêmes mosquées d'Elbeuf et de Saint-Etienne-du-Rouvray, selon nos informations.Un micro-réseau de filière jihadiste vers la Syrie a été mis au jour en Normandie depuis qu'un des leurs, Maxime Hauchard, a été identifié sur une vidéo de Daech la semaine dernière. Un « foyer de dérive radicale », selon le parquet de Rouen, qui a évoqué « des liens établis » entre eux.

    [...] Maxime Hauchard, 22 ans, originaire du village du Bosc-Roger-en-Roumois (Eure), identifié comme l'un des bourreaux de 18 otages syriens égorgés sur la vidéo diffusée la semaine dernière, en est le parfait exemple. Il a choisi de rejoindre les rangs de Daech le 17 août 2013.

    Maxime n'était pas un homme seul. Il connaissait notamment un autre converti du même village, fils d'un couple d'exploitants agricoles, âgé de 26 ans, Jean [prénom modifié...]. A l'inverse de Maxime, lui était un très brillant étudiant, qui avait eu son baccalauréat scientifique avec mention bien. Il avait intégré une classe préparatoire au lycée Faidherbe de Lille (Nord) pour réussir dès la première tentative le concours ultra-sélectif de l'Institut national des sciences appliquées (Insa), une très prestigieuse école d'ingénieurs. Jean a choisi, après sa conversion il y a six ans, de rejoindre Médine (Arabie saoudite) en 2012, où il avait assuré « étudier la théologie », selon les proches qui ont gardé contact avec lui. Au dernier moment, il a renoncé à valider son diplôme. « Il était en contact avec Maxime car ils se connaissaient depuis toujours », détaille sa mère. Les deux garçons travaillaient notamment dans la même pizzeria halal de Bourg-Achard à deux pas du Bosc-Roger, où ils étaient livreurs pour se faire un peu d'argent.

    Un autre jeune, Frantz, 23 ans, a été arrêté début novembre à Saint-Pierre-lès-Elbeuf, avec sa compagne Laëtitia ainsi que sa belle-sœur, par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des convertis prêts à partir en Syrie.

    Quant à Jordan, 22 ans, originaire de Vernon (Eure), il figure bien parmi ceux qui ont déjà rejoint les rangs du groupe Etat islamique.Leur point d'ancrage commun était une mosquée de tendance salafiste de Saint-Etienne-du-Rouvray."

    L'"effarement" ce matin de l'imam de Saint-Etienne-du-Rouvray ressemble à une belle application de la Taqiya. La mosquée de Saint-Étienne-du-Rouvray a été inaugurée en 2 000 sur une parcelle de terrain offerte par la paroisse catholique de la ville.

    Quand le ministre osera-t-il fermer les mosquées salafistes ?

    Michel Janva