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Des ministres l’affirment : l’immigration de masse est à l’origine des attentats…malheureusement, comme on peut s’en douter, ce ne sont pas des ministres français, belges ou allemands qui ont reconnu cette évidence, même si tous les attentats islamiques depuis Charlie Hebdo ont été commis par des immigrés musulmans, des enfants d’immigrés musulmans ou des « réfugiés » musulmans fraîchement arrivés.
Pour entendre des ministres énoncer ce genre de vérités politiquement incorrectes, il faut se rendre dans les anciens pays de l’Est. Ainsi, au lendemain de l’immonde attentat de Nice, le ministre de l’Intérieur polonais Mariusz Blaszczak, chargé d’assurer la sécurité pendant les Journées mondiales de la jeunesse qui se dérouleront à Cracovie à la fin du mois, a rassuré ses compatriotes en ces termes : « La France est dans une situation bien plus difficile que la Pologne.La Pologne se serait retrouvée dans une telle situation elle aussi s’il n’y avait pas eu le changement de gouvernement [après les élections d’octobre 2015, ndlr].Nous aurions désormais des milliers d’immigrants du Moyen-Orient et d’Afrique, car c’est ce qu’avait décidé la coalition PO-PSL. »
Des décennies de politique multiculturelle
Car pour le ministre polonais – et c’est un sentiment largement partagé dans son pays – la vague d’attentats et l’existence de zones de non-droit dans l’ouest de l’Europe sont la conséquence de « décennies de politique multiculturelle, de politiquement correct ». « Il faut appeler les choses par leur nom, parce que le politiquement correct va entraîner l’Europe à sa perte », prévient Mariusz Blaszczak.
« Le niveau de menace terroriste en Europe n’a jamais été aussi élevé. Les causes sous-jacentes doivent être gérées et nous devons faire face, tout comme nous devons aussi faire face au fait que la radicalisation n’a pas été tenue en dehors des frontières de l’Europe. » Tels sont les propos prononcés en Conseil des ministres de l’UE par Peter Szijjarto, le ministre hongrois des Affaires étrangères.« L’immigration illégale et le terrorisme vont main dans la main », a encore déclaré après l’attentat de Nice Antal Rogan, chef du cabinet du Premier ministre hongrois.
Le gouvernement hongrois peut même vous l’écrire : « Le saviez-vous ? L’attentat de Paris a été commis par des immigrés. » C’est l’inscription figurant sur une des affiches de campagne en vue du référendum du 2 octobre, quand les Hongrois seront appelés à dire ce qu’ils pensent de la volonté de Bruxelles d’imposer aux nations européennes des quotas obligatoires d’immigrants arrivés illégalement en Europe.
"(...)"Utilisez un camion comme une tondeuse à gazon. Allez dans les endroits les plus densément peuplés et prenez le maximum de vitesse pour faire le plus de dégâts. Si vous avez accès à une arme à feu, utilisez-la pour finir le travail.
Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout [...] citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière"
"(...) Tuez le mécréant qu'il soit civil ou militaire, frappez sa tête avec une pierre, égorgez-le avec un couteau, écrasez-le avec votre voiture, jetez-le d'un lieu en hauteur, étranglez-le ou empoisonnez-le.
"Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle, débrouillez vous pour vous retrouver seul avec un infidèle français ou américain et fracassez-lui le crâne avec une pierre, tuez-le à coups de couteau, renversez-le avec votre voiture”.
« Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes, mais je ne me laisserai pas intimider par les menaces », a-t-il conclu, promettant de faire « en sorte que le pays puisse avoir confiance en lui. »
Gauchet en parle dans un de ses derniers livres: l'incapacité pour les bureaucraties managériales politiques occidentales noyées dans la com, de s'émanciper de l'économisme libéral et de simplement concevoir que les Européens puissent avoir des ennemis objectifs, des hommes qui veuillent simplement les égorger et leur rouler dessus en leur causant une souffrance maximale.
Parce qu'ils sont incultes, qu'ils n'ont plus aucune dimension tragique de l'histoire (pensez une sec à la figure de cul d'Hollande dont le boulot pendant des années fut de servir un café à Pascal Lamy), et parce qu'ils n'ont pas lu Freund et Schmitt, ils se condamnent à ignorer que c'est l'ennemi qui nous désigne, aussi.
Sans parler de la vassalisation des nations européennes dans des guerres impériales anglo-saxonnes ineptes contre des nations orientales et des vagues migratoires massives en provenance de ces mêmes régions ravagées par l'hubris occidentale.
On se rappelle de la salope Allbright, funeste secrétaire d'Etat du pauvre Clinton affirmant que la mort de 500 000 enfants Irakiens, ben ça valait le coup; sans doute qu'aujourdhui, les soldats de l'EI et leurs théoriciens et soutiens bien oecuméniques à mon avis, se réjouissent de la même façon de la mort d'enfants hier soir en France.
Comme disait Montaigne rencontrant des Indiens Brésiliens cannibales à Rouen au mitan du XVIeme siècle, "A barbare, barbare et demi".
« [Les Cannibales] font des guerres contre les nations qui sont au-delà de leurs montagnes, plus loin sur la terre ferme, guerres où ils vont tous nus, n’ayant d’autres armes que des arcs ou des épées de bois, aiguisées par un bout, à la façon des fers de nos épieux[1]. C’est une chose étonnante que la dureté de leurs combats, car, pour ce qui est des déroutes et de l’effroi, ils ne savent pas ce que c’est. Chacun rapporte, en trophée personnel, la tête de l’ennemi qu’il a tuée et il l’attache à l’entrée de son logis. Après avoir longtemps bien traité leurs prisonniers et avec touts les agréments auxquels ils se peuvent penser, celui qui en est le maître fait une grande assemblée des gens de sa connaissance : il attache une corde à l’un des bras du prisonnier par le bout de laquelle il le tient, éloigné de quelques pas, de peur d’être blessé par lui, et il donne au plus cher de ses amis l’autre bras à tenir de même [façon] ; puis eux deux, en présence de toute l’assemblée, l’assomment à coups d’épée. Cela fait, ils le rôtissent et en mangent en commun ; ils en envoient aussi des morceaux à ceux de leurs amis qui sont absents. Ce n’est pas, comme on pense, pour s’en nourrir, ainsi que faisaient anciennement les Scythes[2] : c’est pour manifester une très grande vengeance. Et pour preuve qu’il en est bien ainsi, [voici un fait] : s’étant aperçu que les Portugais, qui s’étaient alliés à leurs adversaires, usaient contre eux, quand ils les prenaient, d’une autre sorte de mort qui consistait à les enterrer jusqu’à la ceinture et à leur tirer sur le reste du corps force coups de traits[3], puis à les pendre, ils pensèrent que ces gens-ci de l’ancien monde, en hommes qui avaient semé la connaissance de beaucoup de vices dans leur voisinage et qui étaient beaucoup plus grands maîtres qu’eux en toute sorte de méchanceté, n’adoptaient pas sans cause cette sorte de vengeance et qu’elle devait être plus pénible que la leur ; [alors] ils[4] commencèrent à abandonner leur manière ancienne pour suivre celle-ci. Je ne suis pas fâché que nous soulignions l’horreur barbare qu’il y a dans une telle action, mais plutôt du fait que, jugeant bien de leurs fautes, nous soyons si aveugles à l’égard des nôtres. Je pense qu’il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu’à le manger mort[5], à déchirer par des tortures et des supplices[6] un corps ayant encore toute sa sensibilité, à le faire rôtir petit à petit, à le faire mordre et tuer par les chiens et les pourceaux (comme nous l’avons non seulement lu, mais vu de fraîche date, non entre des ennemis anciens, mais entre des voisins et concitoyens et, qui pis est, sous prétexte de piété et de religion) que de le rôtir et manger après qu’il est trépassé. (...)
Nous pouvons donc bien appeler ces hommes barbares eu égard aux règles de la raison, mais non pas eu égard à nous, qui les surpassons en toute sorte de barbarie. »
Montaigne, Essais, chap. 31 « Des cannibales », 1595
Rochedy se demande si les peuples européens auront les couilles de mener cette guerre -protéiforme- contre les égorgeurs de Daesh, cette "légion arabe de la CIA"*, ou pas.
Je pense que oui. Je pense que les enflures qui trustent le pouvoir depuis la fin des années 60 sont en passe d'être balayées par la vague de chaos ethnique, politique, social, financier, etc, qui ravage ce continent actuellement et que leur vision du monde n'est simplement plus défendable, c'est cuit. Ca sent l'effondrement rapide du village Potemkine; en Grèce, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Scandinavie, c'est le même constat de faillite élitaire et de chaos social. Ca peut pas durer bien longtemps. Rien n'est plus difficile que d'imaginer l'effondrement de son monde et l'avènement d'un autre monde.
"Erdogan a fait part de sa compassion, c'est gentil à lui... Il n'est cependant un secret pour personne que le sultan soutient à bout de bras Al Qaeda, à qui il a été jusqu'à fournir du sarin, et surtout l'Etat Islamique, ce qu'a reconnu le vice-président US Biden l'année dernière. Pour continuer à alimenter Daech en armes, Ankara est même prêt à faire la guerre aux Kurdes, ce qui ne semble absolument pas gêner l'Occident prêt à toutes les compromissions. Mais après tout, n'est-ce pas Fabius qui déclarait qu'Al Nosra (= Al Qaeda en Syrie) faisait "du bon boulot" ?
L'Arabie saoudite et le Qatar se sont fendus d'un communiqué pour déplorer les attaques de Paris. On aimerait qu'ils déplorent également les milliards de pétrodollars qu'ils déversent chaque année pour financerdes milliers d'écoles coraniques dans le monde promouvant leur vision fondamentaliste de l'islam, véritables usines à terroristes. On aimerait qu'ils déplorent le fait d'avoir, après Al Qaeda dans les années 80, une nouvelle fois aidé et armé un monstre - Daech - censé casser l'arc chiite que leur mentalité moyenâgeuse et sectaire craignait plus que tout. Secret de polichinelle éventé par Biden encore, ou par le général Clarke, gens peu suspects de "conspirationnisme". Cela n'empêche pourtant pas nos dirigeants d'aller se vautrer dans les ors des palais saoudiens pour signer des contrats.
Quant à Merkel et son pathétique "nous mènerons le combat ensemble", qu'elle nous explique déjà comment a pu lui venir l'idée abracadabrante de vouloir, pour les beaux yeux du patronat allemand à la recherche de main d'oeuvre bon marché, ouvrir l'Europe à des millions de réfugiés parmi lesquels s'étaient évidemment infiltrés des terroristes, comme le répétaient les services de renseignement. L'un des tueurs de vendredi avait un passeport syrien... Combien d'autres dans des cellules dormantes ?"
Jean-David Cattin, directeur national des « Identitaires » (ex-Bloc Identitaire) a été interrogé par Il Fatto Quotidiano, un média italien, le 19 juillet. La vidéo est en Français.
Manifestement, nos gouvernants et leurs hauts-fonctionnaires ont perdu le contrôle de leur état mental ! Pour quelques graffiti antimusulmans, un préfet rhodanien convoque le gratin de la presse collaborationniste (celle qui applaudit à l’immigration-invasion) et compare ces graffiti à la Kristallnacht… rien de moins ! Au fait, le préfet sait-il que cette « Nuit de Cristal » faisait suite à un crime passionnel d’homosexuel, camouflé en pseudo-crime politique ?
À l’évidence pourtant, en France et en Allemagne, ces sont des musulmans qui violent, assassinent, vandalisent et plutôt que de reprendre en mains les fruits pourris de cette immigration-invasion, les dirigeants de la communauté musulmane (au fait, par qui ont-ils été élus ?) viennent gémir et revendiquer dans les palais ministériels.
OK, à Nice et pour la première fois, des promeneurs musulmans ont écopé. On veut bien compatir à la misère des familles atteintes, à condition de rappeler clairement qu’à Nice comme ailleurs (Joué-lès-Tours en 2014, Paris, Marseille, Munich, Hambourg, Cologne, Düsseldorf, Vaulx-en-Velin, etc.) les tueurs, les violeurs ou les émeutiers ne sont pas des Européens de souche, ni des bouddhistes, ni des chrétiens, ni des juifs, ni des zoroastriens, etc. mais des islamistes (et il y en a pour tous les goûts : maghrébins, noirs africains, syriens, irakiens, iraniens, afghans, etc.).
Avant de protester, les musulmans doivent engager quelques Hercules pour nettoyer leurs écuries. Car, pour paraphraser le grand Will, ce n’est pas dans le royaume de Danemark qu’il y a quelque chose pourri, mais dans la Oumma. Que les râleurs musulmans commencent à balayer leurs cochonneries djihadistes, avant que d’autres ne s’y mettent.
Effectivement, la mesure est comble. Pas une journée sans ses viols racistes, pas une semaine sans ses attentats djihadistes. Allez râler ailleurs, musulmans… retournez dans le Dâr al-Islam, car – en dehors du patronat et des multinationales – personne ne vous a demandé de venir enrichir l’Europe de vos précieux talents.
Quant aux « chefs » des États européens, ils feraient mieux d’apprendre à être des démocrates… ce qui exige de prendre l’avis du bon peuple. Après les attentats meurtriers et les émeutes raciales de cet été (Nice et Munich, les Hautes-Alpes ; Vaulx-en-Velin et diverses communes d’Île-de-France), il serait peut–être temps d’organiser un referendum en France, en Belgique, en Allemagne et ailleurs, sur l’opportunité du grand retour en Afrique et au Proche- et Moyen-Orients des immigrés-envahisseurs-tueurs d’allah.
Il ne s’agit plus de referendum sur l’immigration : le problème est dépassé, mais d’une consultation populaire sur le retour aux continents expéditeurs de sujets hautement indésirables. En quelque sorte un islamo-Eurexit, analogue à ce Brexit qui avait paru, avant juin 2016, impossible, terrifiant par ses conséquences apocalyptiques, à nos merveilleux politologues, politiciens et journalistes au service de la globalo-mondialisation.
L’Europe n’a pas vocation pour entrer dans la Oumma, mais elle ne doit plus être le terrain de jeux meurtriers des musulmans fous. Autrefois, on hurlait : « US go home ! ». De nos jours, le slogan est à peine changé : « Islamiques, retournez chez vous », que nous puissions de nouveau vivre en paix CHEZ NOUS, Européens de souche.
La rédaction de Breizh-Info a interrogé Alain de Benoist, intellectuel majeur de la Nouvelle Droite, sur l’actualité et sur les évènements qui s’enchaînent, en France, en Europe et dans le monde. Nous reprenons ici cette entretien publié le 21 juillet 2016 par Breizh-Info.
Breizh-info.com : Nice, Turquie, Brexit : est-on en train d’assister à une accélération de l’histoire ?
Alain de Benoist : Il y a déjà eu des attentats en France (et il y en aura d’autres), comme il y a déjà eu des coups d’État en Turquie (et ce n’est sans doute pas le dernier). Le Brexit est plus important, surtout s’il s’avère qu’il aura marqué le début de la déconstruction européenne. Mais cela suffit-il à parler à d’« accélération de l’histoire », expression dont une définition précise est encore à donner ? Plus intéressante me paraît être l’accélération sociale, à laquelle Hartmut Rosa a consacré un excellent livre : « L’accroissement de la vitesse, écrit-il, constitue le véritable moteur de l’histoire moderne ».
Mais cette accélération-là n’a pas grand-chose à voir avec les événements qui font la une des médias. C’est une accélération silencieuse, d’autant plus efficace qu’elle ne fait pas de bruit. Si l’on recherche le décisif, plus que vers Ankara, c’est vers la Silicon Valley qu’il faut se tourner.
Les responsables européens sont-ils à la hauteur des événements ?
Alain de Benoist : Vous connaissez très bien la réponse. Ces gnomes ne sont même pas à la hauteur d’eux-mêmes.
Que vous inspire la tentative de coup d’État en Turquie ?
Alain de Benoist : Ses auteurs s’y sont véritablement pris comme des manches, ce qui confirme une fois de plus que les militaires putschistes sont rarement intelligents. Erdogan, comme de Gaulle en avril 1961, a au contraire réagi avec une rapidité et un sens du moment historique qui méritent l’admiration. C’est une belle illustration du propos de Carl Schmitt : « Est souverain celui qui décide dans le cas d’exception ».
Le président turc est évidemment le grand vainqueur de ce coup d’État avorté : ses adversaires lui ont offert sur un plateau d’argent les circonstances qui vont lui permettre de museler son opposition. Reste à savoir si l’événement ne va pas également dégrader les relations de la Turquie avec les Etats-Unis, ceux-ci n’ayant condamné le coup d’État qu’avec un retard assez suspect. Il faudrait alors s’attendre à une confirmation du rapprochement entre Ankara et Moscou. Mais rien n’est sûr. La Turquie étant une spécialiste du triple ou quadruple jeu, il est difficile d’en dire plus pour le moment.
Du Front national au Parti communiste français, il semblerait que la solution du « tout sécuritaire » soit prisée pour combattre l’islamisme. Partagez-vous cet avis ? Le mal n’est-il pas plus profond, et à traiter à la racine ?
Alain de Benoist : La quasi-totalité de la classe politique estime que la réponse au terrorisme doit être avant tout « sécuritaire ». Cela revient à vouloir agir sur les conséquences plutôt que sur les causes, c’est-à-dire à chercher à régler en aval ce qui doit se régler en amont. Les mesures dites de sécurité ne servent en outre pas à grand-chose. La présence des militaires dans les rues rassure, mais ne protège pas. Le renseignement reste inefficace aussi longtemps qu’il n’est pas orienté vers le décèlement précoce. Quant aux mesures d’exception, que réclament les hystériques, elles ne font que restreindre les libertés sans améliorer la situation.
Comprendre le djihadisme, afin de mieux lutter contre lui, implique un changement radical des mentalités. Nos contemporains estiment pour la plupart que rien n’est pire que la mort, idée dont ils ignorent qu’elle est assez récente (mais à laquelle l’idéologie libérale apporte sa caution : l’Homo œconomicus étant posé comme fondé à toujours rechercher son meilleur intérêt, il n’est objectivement rien au nom de quoi on puisse lui demander de sacrifier sa vie).
Ils se sont par ailleurs habitués à penser que la religion trahit sa vocation quand elle encourage le fanatisme. Cela leur interdit de comprendre la dimension existentielle d’un activisme islamiste dont les protagonistes, non seulement ne craignent pas la mort, mais la recherchent volontairement avec passion. Cela leur interdit aussi de comprendre ce fait brutal qu’à l’heure actuelle, le djihadisme est apparemment la seule cause pour laquelle des milliers de jeunes sont prêts à aller mourir loin de chez eux. L’explication psychologique par la « folie » et la « radicalisation » des « déséquilibrés » arrange tout le monde. Grande différence culturelle, que les Américains ont déjà éprouvée en Afghanistan : quand un Occidental est tué, sa famille le pleure ; quand un djihadiste est tué, sa famille prend les armes. Les armes ou les larmes : il faut choisir.
La France peut-elle basculer dans la guerre civile ?
Alain de Benoist : Vous m’avez déjà posé la question, et ma réponse est la même : pour l’instant, c’est non. Des colères ne suffisent pas à déclencher une guerre civile, et il en va de même des actes de violence, même répétés, ou des éventuelles dérives individuelles ou groupusculaires de sociopathes du type Breivik.
Il ne peut y avoir une guerre civile que lorsque des masses ont le désir, la volonté et les moyens de se battre. Je ne vois rien de tel actuellement. Les réactions qui font suite aux attentats le démontrent amplement : ce que les Français veulent aujourd’hui, ce n’est pas la guerre, mais la paix – et même la paix à tout prix.
Propos recueillis par Yann Vallerie
Texte paru initialement sur Breizh-Info sous le titre « Alain de Benoist sur les responsables européens : “Ces gnomes ne sont même pas à la hauteur d’eux-mêmes.“ »
En fait, quel genre de type c’était, le tueur de Munich ?
Ça y est ! Après un suspense insoutenable, moins de 24 heures après « la fusillade », hier soir, dans un McDonald’s et un centre commercial de Munich ayant mortellement atteint 9 personnes et blessé 16 autres, les médias peuvent enfin affirmer que l’auteur, qui s’est suicidé après avoir été touché par les forces de l’ordre, n’a « aucun lien avec Daech ».
Ali David Sonboly ? Âgé de 18 ans, né en Allemagne, accablé de « problèmes psychologiques », n’ayant jamais eu maille à partir ni avec la police ni avec ses voisins. Seulement un « dépressif » chez lequel la police a trouvé « des éléments montrant qu’il se préoccupait des questions liées aux forcenés » et qui aurait attiré sur les lieux ses victimes en piratant un compte Facebook. Un jeune qui a même décliné sa nationalité aux passants : « Je suis allemand, je suis né ici »…
Il a suivi de près l’attaque à la hache survenue il y a quelques jours, comme le révèle le chef de la police de Munich. Aucun lien avec un acte de terrorisme islamique. Mais si ni sa double nationalité germano-iranienne ni son cri « Allah Akbar » – selon des témoins, dont Lauretta, interviewée par CNN, même si la police a écarté tout lien avec la problématique islamiste – n’ont à voir avec ce carnage, quelle raison a poussé cette « bonne personne », ainsi décrite par une voisine interrogée par l’AFP, à tuer tous ces innocents ? En fait, quel genre de type c’était, le tueur de Munich ? Ali David Sonboly était… d’extrême droite. Il s’est identifié à Anders Breivik. Vous vous souvenez, celui qui a massacré 77 personnes, à Utøya, il y a plusieurs années : vous haussez un sourcil ?
Incroyable mais vrai : pour Abdelkader Sadouni, l’imam préféré de Christian Estrosi, c’est « la laïcité française [qui] est responsable des attentats » !En version originale : « L’imam di Nizza : « La laicità francese è responsabile per gli attentati » », car c’est au quotidien italien de centre droit Il Giornale, propriété de la famille Berlusconi, que Abdelkader Sadouni, imam de Nice choyé par le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, est allé livrer cette odieuse explication dans une interview publiée le 19 juillet, soit dès le lendemain de la fin du deuil national dans lequel l’attentat de Nice, avec ses 84 morts, avait plongé la France.
Le propos de l’imam Sadouni, qui prêche à Nice à la mosquée Attaqwa, dans le quartier des Moulins, et dirige la librairie islamique de la rue de Suisse, est étayé par un argumentaire dont vous livrons des extraits.
« La laïcité serait un principe équitable si elle garantissait la liberté de culte à tous. Ce n’est pas ce qui se passe. Aujourd’hui, la laïcité est un extrémisme qui tente d’éradiquer toutes les religions. […] Si la laïcité continue à être appliquée ainsi, alors le désir de rejoindre les musulmans qui luttent en Syrie restera fort chez de nombreux jeunes. »
« Le problème de la communauté musulmane est qu’elle n’a pas sa place dans la société française. La France est un pays laïc, qui est opposé à la promotion de la religion et de sa manifestation. Ce faisant, l’islam est mis dans le coin, discriminé, et les musulmans sont attaqués parce qu’ils veulent pratiquer leur foi. Le problème ne vient pas de la communauté musulmane, mais du fait qu’il y a un manque de volonté de lui donner plus d’espace dans la société. »
En fait, pour l’imam Sadouni, la laïcité est condamnable… parce qu’elle fait obstacle à l’islamisation de la France ! Autres citations, extraites du même entretien à Il Giornale :
« Au cours des dernières années, nous avons assisté au départ pour la Syrie de nombreux jeunes musulmans de Nice, qui emmènent souvent avec eux leurs femmes et leurs enfants. Dans la plupart des cas, ce sont des gens qui ont tout le confort et la nationalité française, et pourtant, ils décident de quitter la Côte d’Azur pour prendre part à un conflit armé, mettant en danger leur propre vie et pour leur famille. Ceci témoigne de l’échec des politiques françaises envers l’Islam.La discrimination des musulmans en France, les attaques islamophobes et l’interdiction de l’usage des symboles religieux dans l’espace public sont les raisons qui poussent ces jeunes gens, qui ne se sentent pas partie de la communauté nationale, à partir pour rejoindre ceux qu’ils croient être leur prochain. »
« Je pense que la situation des musulmans en France est le premier facteur qui pousse de nombreux jeunes hommes à se battre. Tant que les mosquées seront si peu nombreuses, tant que leur construction entraînera des manifestations, tant que les musulmans seront discriminés, alors ces réactions existeront. Ce sont des réactions certainement mauvaises mais elles sont réelles, et il faut éradiquer le phénomène qui les génère. »
Ces propos ont conduit Philippe Vardon, conseiller régional (FN) de Paca, élu sur la liste conduite par Marion Maréchal-Le Pen et auteur de l’ouvrage L’Imam Estrosi – Demain, à Nice, 20 mosquées ?, à rappeler que l’imam Sadouni n’en est pas à sa première provocation. Il est même en état de récidive, puisque, en novembre 2014, il avait déjà écrit sur Facebook : « Quand les mosquées sont si peu nombreuses, […] quand les musulmans sont discriminés et stigmatisés, alors il faut s’attendre à ce genre de réactions condamnables certes mais réelles. »
En août 2015, l’imam Sadouni, questionné par Nice Matin sur ses rapports avec la municipalité, alors que la ville de Nice était dirigée par Christian Estrosi , avait eu cette réponse : « Nous avons la chance d’avoir une oreille attentive. »Ce que Christian Estrosi avait plus que confirmé sur l’antenne de RTL : « Je le soutiens de toutes mes forces parce que c’est quelqu’un qui est un relais social » !Moyennant quoi l’imam Sadouni avait fait campagne lors des élections régionales pour l’élection d’Estrosi !.
Questions posées par Philippe Vardon : « Christian Estrosi considère-t-il toujours que celui qui “comprend“ les djihadistes est à la tête d’une “association modérée“ ? Que celui qui explique les attentats islamistes par la laïcité est “un relais social“ ? Christian Estrosi se rendra-t-il à nouveau, comme il l’a déjà fait, dans sa mosquée pour le ramadan ? Si ce sont en tout premier lieu les mots de cet imam qui doivent être dénoncés, la complicité – par cécité ou par cynisme – de ses soutiens politiques doit l’être tout autant. »
Nos vaillants chefs ne perdent jamais une occasion de se présenter en farouches défenseurs des valeurs censées représenter la République. Toutefois, ils ont un petit côté qui devrait en réjouir certains : ce sont les rois de la pétoche !
Après le désarroi provoqué par la simplicité technique de l’attentat commis le soir du 14 juillet à Nice par un islamo-tunisien, et son exceptionnel rendement (84 morts – au bilan provisoire – et 200 blessés), nos virils « chefs » ont décidé de proroger pour un semestre le soi-disant état d’urgence.
En clair, nous aurons passé 13 à 14 mois dans cette curieuse antinomie, où – théoriquement – le gouvernement peut agir rudement et – en pratique – ne fait que causer, interpeller d’honorables apprentis djihadistes, de merveilleux imams gueulant leur haine de l’infidèle dans leurs mosquées (qui servent parfois de salles de sports de combat)… et en relâcher le plus grand nombre, sous l’effet de pressions diverses, qui fleurent le pétrodollar ou la compromission diplomatique.
Pour cet été – et probablement pour appâter le touriste -, on décide glorieusement… d’annuler des manifestations festives. En clair, l’état d’urgence sert à brimer les Français et les touristes, histoire de prouver à toutes les nations de la Terre à quel point et avec quelle célérité nous baissons culotte face aux islamistes.
Parce que, en bonne logique, ce sont les immigrés islamiques qui devraient être gênés dans leurs activités, taxés d’un impôt spécial pour payer les dégâts et indemniser victimes et familles des immondes crimes perpétrés par leurs frères et sœurs djihadistes et complices. Après tout, la Oumma, c’est la solidarité des musulmans. Il faut la mettre à l’épreuve !
En toute logique, la Nation française devrait être démocratiquement interrogée sur le rétablissement de la peine de mort pour les terroristes et leurs complices, les trafiquants d’armes (et de drogues, qui sont des assassins potentiels, même si perturber la vente du haschich risque de bouleverser l’économie marocaine).
En toute logique, l’état d’urgence et la mobilisation de l’armée « contre les risques terroristes », ce devrait être – en objectif prioritaire – de s’attaquer aux 2000 cités de non-droit de France métropolitaine, viviers de la racaille islamo-immigrée et foyers de recrutement des djihadistes.
En toute logique, l’état d’urgence pour cause d’attentats islamiques, ce devrait être l’occasion de renvoyer chez eux tous les immigrés islamiques chômeurs, délinquants (en n’oubliant pas leurs familles : le regroupement familial, ça doit jouer dans les deux sens). Le retour à l’envoyeur d’une marchandise « non-conforme » est une procédure vieille comme le monde civilisé.
Seulement pour faire cela, il faut deux choses. D’abord définir qui est l’ennemi. Car toute la politique, lors d’une crise, revient à définir qui est ami et qui est ennemi. On n’a pas attendu le Carl Schmitt de l’entre-deux-guerres pour le savoir : nos grands ancêtres gréco-romains le faisaient admirablement, il y a plus de deux millénaires. Reste à savoir où le trio de « chefs », les Hollande-Valls-Cazeneuve vont chercher leurs références : du côté du Grand-Orient, du Siècle, de la Fondation Rockefeller ou des évergètes islamo-pétroliers ?
La deuxième condition est d’avoir du courage… et cela, nos pétochards n’en ont que pour conspuer, dénoncer et inquiéter une « extrême-droite » qui est d’une bénignité angélique, si on la compare aux nervis de la CGT du printemps dernier, à la racaille gaucho-trotskiste et, bien sûr, aux merveilles immigrées. Quand on est un minus, il vaut mieux s’en prendre aux désarmés et aux doux plutôt qu’aux brutes et aux canailles surarmées.
Nos « chefs » ont largement démontré que la protection de la Nation française, la vraie – pas les alluvions extra-européennes et islamiques – était une affaire négative : on réduit les droits des Français… c’est-à-dire que l’on assure le triomphe intégral des terroristes artisanaux.
Si avec une camionnette projetée par un abruti sur une foule de paisibles promeneurs, on peut casser la dynamique festive et touristique d’un pays, alors les apprentis djihadistes vont passer à la vitesse supérieure… ils manipulent déjà en virtuoses le couteau, de préférence face à des femmes désarmées (c’est moins risqué !), jusqu’où n’iront-ils pas ? En toute impunité.
Face à l’ampleur de la tragédie, face à la répétition des actes barbares commis sur notre territoire, face à l’ampleur du problème à résoudre, il est plus qu’urgent de passer à l’action. Le temps des bougies, des marches blanches et des peluches est révolu ! Les Français ont le devoir de comprendre ce qui se passe chez eux.
Mohamed Lahouiej-Bouhlel, né en Tunisie, résidant en France et titulaire d’une carte de séjour valable dix ans grâce à la générosité d’un système à bout de souffle, vient de démontrer une nouvelle fois à quel point notre société multiculturelle est fragile et malade. En commettant cet acte meurtrier à Nice, il nous rappelle ce que nous ne voulons pas voir. Le délire utopiste de notre élite hors sol vire au cauchemar.
Le cosmopolitisme, tant vanté par nos dirigeants et nos médias, ne tient plus le choc face à la dure réalité. La communauté musulmane, que nos responsables politiques courtisent par peur de la pensée antiraciste, n’a que faire des désirs loufoques des déracinés occidentaux. Tant que nous ne nommerons pas correctement la menace qui nous frappe de plus en plus durement, tant que nous ne nous débarrasserons pas des peurs et des craintes qui nous interdisent de nous défendre avec force, nous n’y arriverons pas.
L’islam est une religion-politique totalitaire. Son livre saint, le Coran, accepte autant l’extrême violence que les discours de paix.Son corpus juridique n’est pas compatible avec l’esprit de liberté qui anime notre beau continent européen. L’islam est autant la religion du musulman soi-disant modéré que celle du fanatique prêt à tuer des innocents au nom d’Allah ! Sa version sunnite connaît depuis des décennies un désir de revanche, de conquête et de retour à une version originelle de sa foi.
Cette religion du désert, avec laquelle nos hommes politiques pactisent, ne peut se fondre dans l’esprit laïc qui anime notre pays. La laïcité est une notion inconnue en terre d’islam. Nous échouerons car il ne peut en être autrement. Ce n’est pas parce que nous construisons des mosquées en France que nous arriverons à acheter la paix sociale. L’islamisation va de pair avec l’installation de cette religion dans nos paysages.
Tous les musulmans ne sont pas des extrémistes mais tous les terroristes sont des musulmans. Cette vérité n’est pas anodine. Ce n’est pas juste une stigmatisation exprimée par un raciste névrosé. L’islam rime avec conquête et djihad. Croire que nous pourrons créer un islam de France est une erreur fondamental. L’islam de France se changera en République islamique. Le concept « islam de France » ne tient pas la route face à la force de l’oumma musulmane.Cette communauté dépasse largement les frontières et se nourrit à une pensée sectaire et violente.
Cette face sombre de l’islam est une réalité qu’il faut prendre en compte si nous voulons correctement régler les problèmes liés à l’islam radical. La foi des fanatiques se nourrit au même livre que celle des modérés. Cette religion, depuis ses origines, n’a cessé d’alterner messages de paix et actes de guerre vis-à-vis de ses voisins non musulmans. Un terroriste musulman est avant tout un combattant d’Allah et un martyr !
Nos bobos apatrides ne peuvent pas comprendre cette réalité car ils vivent dans un monde où la réalité s’efface pour laisser place à des Idées. Mais il est urgent que le peuple de France, celui des sans dents, sorte de sa dormition pour enfin demander des comptes à des dirigeants complètement irresponsables !
«En mars, le président aurait dû constituer un gouvernement de guerre, dans lequel chaque ministre aurait été recruté pour faire face. Il a fait un gouvernement de campagne électorale, c'était une erreur». «La gauche est dans la même situation, au bureau national du PS, ces derniers mois, on a beaucoup plus débattu, avec beaucoup plus de passion, de la loi travail et d'Emmanuel Macron que de la sécurité nationale!» «Je pense qu'une guerre ne peut pas être traitée comme un problème de sécurité lambda».
«On ne peut pas demander à l'opposition de se taire, on doit lui proposer un cadre pour organiser le débat».
Il souhaite que le Front national et Jean-Luc Mélenchon y soient représentés.
«Quand une force politique comme le Front national représente 30% de l'électorat et qu'on parle de la sécurité de la communauté nationale, on ne la met pas de côté. Il n'y a pas une France de droite et une France de gauche pour les islamistes».
«Il faut que tous ensemble nous disions “entre Français on s'engueule, mais envers vous, l'Etat islamique, on est impitoyables et on ne changera pas”».