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islamisme - Page 353

  • DERRIÈRE L’ISLAMISATION DE LA FRANCE, LA FRACTURE RACIALE

    Notre communauté de la ré-information patriote, si faible numériquement soit-elle, n’en témoigne pas moins d’un extrême dynamisme. Néanmoins, ce foisonnement d’idées, de livres et d’initiatives émanant de la « réinfosphère », pèche par une insuffisante prise en compte de la fracture raciale de notre pays. On doit cette lacune au fait que la majorité des blogs de la réinfosphère sont animés par des catholiques imprégnés d’universalisme chrétien voyant l’Autre comme un frère et concentrant principalement leur lutte contre l’islam politique.

    Ainsi, par exemple, le charismatique François Billot de Lochner, directeur du collectif France Audace, ne propose pour résoudre le malaise identitaire, dans son dernier ouvrage Eviter la mort de la France, que le tarissement des flux migratoires, alors même que les naissances extra-européennes sur notre territoire dépasseront dans 10 ans celles des autochtones.

    Son site, Liberté Politique, souhaite convertir les musulmans au christianisme afin de les assimiler. Mais ce désir se bloque à plusieurs problèmes concrets. D’une part, il ne s’est jamais vu dans l’Histoire qu’un peuple en train de devenir démographiquement minoritaire puisse intégrer à sa culture et à sa religion des minorités en passe de le dominer par le nombre. D’autre part, si la conversion avait lieu, elle serait minée par des différences identitaires. En effet, l’universalisme des grandes religions planétaires butte systématiquement sur la diversité ethnique qui a tendance à modifier le dogme originel en fonction des spécificités ethno-culturelles. Pour pouvoir divulguer leur foi à l’Humanité, le christianisme et l’islam postulent que les êtres humains sont identiques. Or ce paradigme est faux. Les distinctions culturelles et sociologiques ont pour source des différences biologiques irréfragables.

    Exemple chrétien : le dogme de l’incarnation du Christ a été défini non pas à l’aube du christianisme mais plusieurs siècles plus tard au travers des conciles œcuméniques organisés par une élite impériale européenne dont les aïeux vénéraient des dieux et héros païens incarnés, engendrés de vierges. Mais ce dogme fut majoritairement rejeté par les chrétiens sémites d’Afrique du Nord et du Moyen Orient qui adoraient dans leur passé pré-chrétien des dieux purement spirituels. Aujourd’hui comme hier, 90% d’entre eux sont donc monophysites, (*) excluant pour certains la nature humaine et pour d’autres la nature divine du Christ.

    Ces fractures existent aussi dans l’islam, même radical. Celui-ci émane des bédouins de la pureté du désert de la péninsule arabique et considère qu’on ne doit rendre un culte qu’à un Dieu absolu et uniquement spirituel. Toute vénération des saints est donc totalement prohibée. Or l’islam radical qui gagne toujours plus d’Africains subsahariens ne parvient guère à les extraire de leur culture animiste ancestrale. La secte islamiste nigérienne Boko Haram qui souhaite étendre l’islam radical dans tout l’arc saharo-sahélien a eu beaucoup de mal à conclure une alliance avec l’organisation Daesh implantée en Libye, répugnée par ses pratiques animistes jugées infâmes. Comme l’a exprimé avec justesse le romancier ivoirien Ahmadou Khourouma : « l’Afrique est habitée par des animistes, les uns teintés de christianisme, les autres d’Islam ».

    Pour finir, quand bien même tous les extra-Européens seraient de fervents cathos-tradis, la France resterait un enfer. Il suffit simplement de voir ce que sont devenues les Amériques, dont l’écrasante majorité des populations est chrétienne. Comme nous pouvons le constater sur la carte Sécurité voyageurs de notre ministère des Affaires étrangères, les pays d’Amérique latine les plus sûrs sont ceux où l’homogénéité raciale à dominance européenne est la plus forte, comme par exemple l’Argentine (87% de blancs) et le Chili (58% de blancs). Plus la société est diverse et plus elle est dangereuse à l’instar de la Colombie (37% de blancs, 49% de métis 10,6% de noirs et 3,4% d’amérindiens) ou du Mexique (15% blancs, 70% métis, 12% indigènes, 3% autres).

    Les Etats-Unis n’échappent pas à la règle. Ces fractures se montrent au grand jour lors des élections. Les Blancs qui seront minoritaires en 2060 votent à plus de 60% pour le parti républicain, alors que les Noirs donnent 90% de leurs voix et les Latinos 70% des leurs au parti démocrate. Au sein de ces populations, il y a une ethnicisation du christianisme : les Latinos pratiquant un catholicisme quasi-identitaire, aux côtés de protestants divisés, si l’on schématise, entre baptistes afro-américains et méthodistes anglo-américains. Dans ce pays multiracial dont nous avons une image tronquée par les réussites de Facebook, Google et de l’industrie hollywoodienne, le reporter Michel Floquet nous rappelle qu’un enfant sur quatre mange à la soupe populaire alors que 50% du budget annuel sont consacrés à une armée qui perd toutes ses guerres, que 30 personnes environ meurent quotidiennement sous les balles d’armes à feu et qu’un quart des jeunes noirs est dans des prisons contenant la plus grande population carcérale, dépassant proportionnellement celle de la Chine et de la Corée du Nord !

    Comme chez nous, l’écrasante majorité des extra-Européens s’est implantée à partir des années 1970 grâce à la loi du Président Johnson libéralisant l’immigration. Les Afro-américains issus de cette nouvelle vague récente sont beaucoup plus nombreux que les descendants d’esclaves et de la ségrégation. De mémoire, il y a 50 millions d’hispaniques dont 11 millions d’illégaux. Un flux continu d’immigrés se déverse du Mexique charriant un grand nombre de criminels et de trafiquants de drogues. Ils émanent des cartels mexicains qui ont en 2015, torturé et tué, à proportion égale, deux fois plus de victimes que Daesh, selon le géopolitologue Alexandre Del Valle. Un grand nombre de Latinos ne s’intègre pas, refusant de parler l’anglais et souhaitant rattacher les Etats du sud au Mexique qui les avaient perdus lors de la guerre américano-mexicaine (1846-1848). En ayant ces données en tête, on comprend la popularité d’un Trump !

    Par conséquent, au côté d’une lutte implacable contre l’islam radical, le redressement de la France – puisque c’est elle qui nous intéresse au premier chef – nécessitera la mise en place, sur une période de 40 ans, d’une remigration de tous les extra-Européens ne pouvant ou ne voulant s’intégrer économiquement et culturellement. Au côté de cette remigration, notre diplomatie devra favoriser l’émergence de pouvoirs forts et durables en Afrique afin qu’ils mettent en place des politiques de régulation des naissances à l’instar de la Chine afin d’enrayer une démographie suicidaire, principale cause de la paupérisation et de la radicalisation islamique du continent noir et du déferlement migratoire sur l’Europe.

    Jean Dutreuil

    Source : Nouvelles de France

    https://la-dissidence.org/2016/04/15/derriere-lislamisation-la-france-la-fracture-raciale/

  • Déradicalisation : avec un Coran et un tapis de prière, ça marche ?

    Devinez qui se bouscule au portillon des centres de déradicalisation ?

    Parents du monde entier, vous n’êtes pas musulmans du tout, vous vous occupez bien de votre petite Camille, meilleure élève de sa classe avec son amie Sarah la musulmane, vous lui donnez tout votre amour, mais en dépit de tous ces facteurs bénéfiques, elle a basculé dans la radicalisation ? Comment faire, à présent, pour l’aider à se sortir des griffes des djihadistes ? Ainsi, sur France 5, le 7 avril, Dounia Bouzar présente-t-elle son livre Ma meilleure amie s’est fait embrigader.

    Parce que les statistiques, c’est les statistiques. Les nouveaux djihadistes ayant « tellement affiné leurs techniques de recrutement », dit la pionnière en Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam, créé en 2014, toutes les familles sont concernées. Y compris et surtout celles dans lesquelles on s’y attend le moins. D’ailleurs, même Sarah – « une musulmane vendue », d’après Camille – n’a rien vu venir. Le temps que tout le monde s’aperçoive de l’étrange retranchement de Camille dans son monde intérieur devenu paranoïaque, c’était trop tard : le mal était fait.

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  • Les flux migratoires ont bien été utilisés par l’Etat islamique pour faire venir des terroristes en Europe

    Lu sur Nouvelles de France :

    "Le chef de l’Office fédéral de protection de la constitution (BfV, le service de contre-espionnage allemand), Hans-Georg Maassen, reconnaît dans une interview pour le Welt am Sonntag que les services allemands ont commis une grosse erreur en croyant que l’Etat islamique n’utiliserait pas l’afflux d’immigrants clandestins pour infiltrer ses combattants en Europe. Il reconnaît aussi que la République fédérale d’Allemagne se trouve aujourd’hui confrontée au plus gros risque terroriste de son histoire, et encore que 70 % des immigrants arrivés en 2015 n’avaient pas de passeport valide et qu’ils étaient enregistrés sur la base des informations qu’ils fournissaient eux-même. Ces affirmations viennent s’ajouter aux révélation du journal Bild qui affirmait la semaine dernièresur la base d’un rapport confidentiel du ministère de l’Intérieur qu’un demi-million de clandestins ne s’étaient même pas enregistrés.

    Mardi dernier, l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex reconnaissait elle aussi que les flux migratoires avaient été utilisés par l’Etat islamique pour faire venir un nombre indéterminé de terroristes en Europe. Son rapport (en anglais) « Risk Analysis 2016″ peut être téléchargé ici."

    Philippe Carhon

  • La Lettre d’Allemagne – – N°12

    Merci qui ?

    C’est avec une componction teintée de satisfaction que le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé, mardi 5 avril au soir, que les contrôles à la frontière autrichienne pourraient être bientôt levés, c’est-à-dire dès le 12 mai. Avec la même satisfaction toute cléricale, il a fait aujourd’hui, vendredi 8 avril, état de la forte baisse du nombre d’arrivées de demandeurs d’asile sur le territoire allemand en mars (20.608) par rapport à février (61.000, mais 181.405 demandes d’asile déposées au 1er trimestre 2016, soit le double du 1er trimestre 2015). Il a concédé, à cette occasion, que l’essentiel de ce bon résultat était dû à la fermeture de la route des Balkans – et donc à la fermeté autrichienne.

    Il considère que la page est désormais tournée de la mésentente et des tensions avec l’Autriche…

    Il fait bien, car avec la levée annoncée des contrôles, c’est désormais à la Bavière qu’il va avoir affaire. Le Père Fouettard de la chancelière fédérale, l’inénarrable Horst Seehofer, dont la mission est de garder au bercail de l’Union les ouailles tentées par l’AfD, s’est aussitôt ému, et a trouvé sans tarder un soutien de poids, celui de la chancelière en personne : cette décision ne pourra être prise sans concertation avec la Bavière. Si quelqu’un doutait encore de la connivence entre les deux chefs de file de l’Union, le voici rassuré. La partie de théâtre peut continuer.

    Une carte pour la chancelière, des arbres pour Blankenese

    Ladite chancelière a concédé, quant à elle, avoir découvert très récemment, en consultant une carte – c’est visiblement une pratique encore trop peu répandue dans les sphères dirigeantes – que la Syrie était une voisine immédiate de l’Espace Schengen – via Chypre. En attendant, Schengen ou pas, les bourgeois de Blankenese, quartier hupé de Hambourg, luttent pied à pied pour éviter l’arrivée de nouveaux voisins, que le gouvernement de la ville hanséatique veut leur imposer. Ils ont obtenu gain de cause devant un tribunal, qui a interdit l’abattage des arbres sur la zone boisée où doit être érigée une série de bungalows destinés à accueillir 192 migrants. Les écureuils ont eu néanmoins un bref moment d’inquiétude, quand, jeudi soir, les inévitables gentils « pro-migrants » ont débarqué à Blankenese, armés de tronçonneuses et visiblement décidés à faire avancer le chantier malgré ces « salauds de bourgeois ». La police, dépêchée sur place, a pu éviter l’irréparable : les arbres sont encore debout.

    François Stecher 10/04/2016

    Revue de presse

    • Partis et syndicats

    Bild – 27.03.16 – Beaucoup d’adhérents ont voté pour le parti de Petry
    Alarme à l’AfD pour les syndicats
    L‘Alternative für Deutschland (AfD) en tient pour l’ordre de faire feu, le dénigrement des étrangers, et le déboisement social. C’est la raison pour laquelle les organisations démocratiques ne veulent en aucun cas être jetées dans le même sac.

    D’autant plus amer est le constat pour les syndicats : précisément chez leurs adhérents, l’AfD est particulièrement appréciée.
    http://www.bild.de/politik/inland/alternative-fuer-deutschland/alarmstimmung-bei-den-gewerkschaften-45084578.bild.html

    FAZ – 07.04.16 – Sociale-démocratie
    Perte d‘électeurs
    Un nouveau sondage place le SPD à seulement 21%. Les sociaux-démocrates perdent lentement leur statut de « Volkspartei ». Il y a à cela plusieurs raisons. Un commentaire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/sozialdemokratie-waehlerschwund-14166141.html

    Die Welt – 08.04.16 – CDU/CSU
    Qui sauvera la république des vauriens de l’AfD ?
    Le « Volkspartei » cherche son identité tandis que l’AfD atteint des records de niveau. Comment pourrait-on se constituer une identité qui unirait l’Union et dissiperait la concurrence de droite en lambeaux de brume ?

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article154147484/Wer-rettet-die-Republik-vor-den-AfD-Schmuddelkindern.html

    Le front intérieur

    FAZ – 06.04.16 – Décision de justice
    Un quartier hupé de Hambourg s’oppose à l’établissement d’un hébergement pour réfugiés
    Ce n’est pas la première fois qu’une dispute éclate à Hambourg à cause des réfugiés. A Blankenese, le conflit s’envenime. Des habitants ont bloqué une rue et obtenu du tribunal que les arbres ne soient pas abattus, là où devait être érigé le logement – au moins pour l’instant.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/hamburger-viertel-blankenese-wehrt-sich-gegen-fluechtlinge-14163758.html

    FAZ – 07.04.16 – Rapport sur l’intégration
    Gauck : ne pas laisser aux populistes le champ de l’intégration
    Une commission de la fondation Robert-Bosch-Stiftung demande instamment des réformes dans la politique d’intégration. Le président de la république fédérale a présenté le rapport final, et une demande explicite. Un aperçu des points les plus importants.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/abschlussbericht-zur-neuausrichtung-der-fluechtlingspolitik-14165258.html

    FAZ – 08.04.16 – Crise des réfugiés
    Le nombre de personnes cherchant l’asile en Allemagne a très sensiblement diminué
    Après la fermeture de la route des Balkans, le nombre des réfugiés arrivant en Allemagne a significativement diminué. En mars, ce sont environ 20.000 demandeurs d’asile qui ont été enregistrés dans le système « Easy » – en décembre, ils étaient encore 120.000.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-zahl-der-asylsuchenden-in-deutschland-drastisch-gesunken-14167190.html

    Die Welt – 08.04.16 – Derniers chiffres sur les réfugiés
    Environ 180.000 demandes d’asile depuis le début de l’année en Allemagne
    Depuis le début de l’année, le nombre des réfugiés arrivés en Allemagne s’est considérablement réduit. Les mesures prises produisent leurs effets, a déclaré Thomas de Maizière. Le nombre des demandes d’asile a plus que doublé [en comparaison de la même période de l’année précédente – NDT].

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154132411/Rund-180-000-Asylantraege-seit-Jahresanfang-in-Deutschland.html

    Die Welt – 08.04.16 – Crise des réfugiés
    Une grande majorité des Allemands ne fait pas confiance à la Turquie
    Une majorité des Allemands tient l’accord de l’UE sur les réfugiés plutôt pour un mauvais accord, et ne fait pas confiance à la Turquie. Par peur d’attentats islamistes les citoyens font plus attention dans leur vie de tous les jours.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154127327/Grosse-Mehrheit-der-Deutschen-misstraut-der-Tuerkei.html

    Die Welt – 09.04.16 – Hans-Georg Maaßen
    « L’AfD n‘est pas un parti d‘extrême droite »
    Le chef du Verfassungsschutz, Hans-Georg Maaßen, s’exprime clairement et de manière surprenante contre une mise sous surveillance de l‘Alternative für Deutschland (AfD). Les prérequis ne seraient pas réunis.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154166752/AfD-ist-keine-rechtsextremistische-Partei.html

    Le front sud

    Die Welt – 04.04.16 – Pacte UE-Turquie
    Maintenant, le nombre des arrivées double en Italie
    La majorité des migrants arrivent encore en Grèce, mais leur nombre chute. Les réfugiés sont désormais de plus en plus nombreux à entrer dans l’UE par l’Italie. Et en Libye, ce sont des centaines de milliers qui attendent.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153998566/Jetzt-verdoppeln-sich-die-Ankunftszahlen-in-Italien.html

    FAZ – 05.04.16 – Ministre de l‘Intérieur de Maizière
    Bientôt plus de contrôle à la frontière autrichienne
    Depuis septembre 2015, l’Allemagne contrôle sa frontière avec l’Autriche. Cela pourrait prendre fin en mai, à une condition.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/in-fluechtlingskrise-bald-grenzkontrollen-stopp-zu-oesterreich-14162992.html

    Die Welt – 08.04.16 – Migration
    Jusqu‘à 200.000 nouveaux migrants attendent déjà en Libye
    A peine la crise des réfugiés est-elle potentiellement désamorcée que déjà menace un nouvel afflux en provenance d’Afrique, avertit le ministre du Développement. En Libye, ils sont des milliers à attendre leur tour pour traverser vers l’Europe.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154128211/Bis-zu-200-000-neue-Fluechtlinge-warten-schon-in-Libyen.html

    FAZ – 06.04.16 – Rencontre des ministres de l‘Intérieur
    La rhétorique viennoise de fermeture des frontières
    A l’occasion de leur rencontre les ministres de l’Intérieur des pays germanophones ont fait preuve d’unité. Cela ne doit pas masquer que, dans la crise migratoire, c’est l’Autriche qui donne le la.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/innenminister-deutschsprachiger-laender-ueber-die-plaene-wiens-14163964.html

    Focus – 08.04.16 – De Maizière
    Autant de réfugiés sont arrivés en Allemagne en 2016
    Cela était évoqué, c’est maintenant officiel : en mars, le flot de réfugiés en direction de l’Allemagne s’est drastiquement tarit. En revanche, le nombre de demandes d’asile déposées reste élevé. Pour plusieurs raisons, le ministre de l’Intérieur de Maizière ne veut pas se risquer à faire un pronostic pour la fin de l’année.

    http://www.focus.de/politik/deutschland/thomas-de-maiziere-so-viele-fluechtlinge-kamen-2016-nach-deutschland_id_5419519.html

    Focus – 08.04.16 – C’est seulement maintenant que Merkel le réalise
    La Syrie est une voisine directe de l’Espace Schengen
    La Turquie doit jouer un rôle central pour surmonter la crise des réfugiés. Pour cela, l’UE a fait quelques concessions à Ankara. Désormais, il faut encore s’assurer que la Turquie est capable de maîtriser l’afflux de réfugiés.

    http://www.focus.de/politik/deutschland/merkel-unterstuetzt-seehofer-im-streit-um-grenzkontrollen_id_5419111.html

    Die Welt – 09.04.16 – Pegida
    Des opposants à l’Islam bloquent la frontière germano-tchèque
    Des groupes xénophobes allemands et tchèques ont bloqué ensemble des passages de frontière. Ils ont donné comme raison la répartition planifiée des migrants à l’intérieur de l’UE.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154170594/Islamgegner-blockieren-deutsch-tschechische-Grenze.html

    Wiener Kurier – 08.04.16 – Gauche contre droite : bagarres au Pirée
    Autonomes et militants d’extrême droite s‘affrontent
    Dans le centre de la cité portuaire grecque du Pirée, il y a eu vendredi soir des affrontements entre autonomes et militants d‘extrême droite ainsi qu’avec la police. Les bagarres ont commencé alors que des partisans du mouvement raciste « Aube dorée » manifestaient contre ce qu’ils appellent « l’islamisation » du pays du fait des migrants en provenance du Moyen-Orient. Des militants de la gauche autonome manifestaient parallèlement en faveur de l’accueil des migrants dans le pays. La police a réagi en employant massivement gaz lacrymogènes et matraques, comme le montrent les images télévisées.

    http://kurier.at/politik/weltchronik/links-gegen-rechts-schlaegereien-in-piraeus/191.749.819

    Kurier – 09.04.16 – L‘Allemagne appelle à ne pas fermer le Brenner
    Le ministre d’Etat en charge des questions européennes, Michael Roth (SPD): « Trouver des solutions ensemble ».
    Le ministre d’Etat allemand en charge des affaires européennes, Michael Roth, a lancé un appel à l’Autriche contre la fermeture du Brenner. « Je lance un appel, afin que nous nous asseyions à une table pour trouver ensemble une solution, au lieu de nous en tenir à des décisions strictement nationales », a déclaré Roth dans une interview au quotidien italien La Stampa samedi.

    http://kurier.at/politik/ausland/fluechtlinge-deutschland-appelliert-an-oesterreich-gegen-brenner-schliessung/191.838.641

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n12/

  • Menaces d'attentat : Civitas n'a pas été contacté par la police

    Extrait de la réaction d'Alain Escada à propos des menaces qui pèseraient sur Civitas (via MPI):

    6a00d83451619c69e201bb08d6c5f0970d-320wi.jpgComment avez-vous appris la nouvelle que Civitas avait figuré parmi une liste de cibles potentielles des terroristes de Bruxelles ?

    J’ai pris connaissance de cette rumeur par l’entremise des médias. Dans un premier temps, il était question d’une « association catholique conservatrice basée à Argenteuil ». Ensuite, le nom de Civitas est apparu explicitement.

    Que vous en a dit la police ?

    Rien. A cette heure, seuls des journalistes m’ont appelé. Je n’ai pas eu le moindre contact avec un quelconque service de police.

    Cela vous inquiète-t-il ? Auriez-vous souhaité une protection policière ? Changez-vous votre emploi du temps ?

    Non, je ne suis pas inquiet. Si la police ne nous a pas contactés, c’est probablement qu’elle estime qu’il n’y a pas de danger (...). Mes saints anges gardiens valent bien quelques gardes du corps. Rassurez-vous, je dors bien. A Dieu seul de décider de mon heure dernière. Mais, pour être clair, je ne pense pas un seul instant être la cible prioritaire d’un mouvement terroriste. Du reste, je m’interroge. N’est-il pas étrange que rien qui symbolise le gouvernement ou les véritables lieux du pouvoir ne figure parmi la liste des cibles potentielles de terroristes djihadistes ?

    Quant au fait que Civitas retienne l’attention de terroristes djihadistes, j’ai plaisanté toute la journée avec les journalistes sur le fait que, jusqu’au Proche-Orient, Civitas serait donc considéré comme le dernier emblème de la Chrétienté. En vérité, pour l’instant je me méfie plus de Bercy qui, sur injonction de la franc-maçonnerie, a infligé à Civitas un redressement fiscal carabiné, que de quelconques terroristes.

    Philippe Carhon

  • Le gouvernement a-t-il organisé l’entrée sur le territoire de deux saoudiens fichés S ?

    L’accusation est d’une particulière gravité, car si elle est avérée, elle serait la démonstration de l’implication directe du gouvernement français dans la menace islamique. L’accusation est portée par le maire de Nice, Christian Estrosi, qui n’hésite pas à affirmer que les autorité ont donné les ordres pour laisser « passer deux personnes fichées S sans aucun contrôle, et en toute impunité, dans un convoi de l’Arabie Saoudite ». En outre, il affirme également que des policiers outrés « s’en émeuvent beaucoup, l’ont fait savoir et en ont subi les conséquences ».

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  • Soumission aux assassins djihadistes : le cas Antoine Leiris

    Face aux attentats islamiques et au djihad sanguinaire arabo-musulman, on relève souvent une attitude depardon – et donc de soumission. Le refus de toute idée même de vengeance s’accompagne de larmoiements bisounours avec allumage de bougies et bouquets de fleurs sur les lieux des attentats.  Cet esprit victimaire (”Je suis Charlie”), symbole de dévirilisation, mêle angélisme infantile et – paradoxe véritablement maladif – condamnation indignée de toute ”islamophobie”. Ce qui plonge dans l’hilarité, le mépris et l’excitation les très nombreux approbateurs et coreligionnaires des tueurs djihadistes.  

    Symbole de peur, exemple de reddition

    Le journaliste et auteur Antoine Leiris, 34 ans, dont la femme Hélène Muyal–Leiris a été assassinée au Bataclan le 13 novembre 2015 par les djihadistes arabes, est l’exemple type de cet état d’esprit de soumission et de naïveté. Il a posté sur Facebook, rebondissant sur la mort de sa femme, un message émotif qui a fait le tour du monde et qui a été repris par Le Monde et Der Spiegel, –deux puissants médias du politiquement correct de gauche – intitulé « Vous n’aurez pas ma haine ». Autrement dit : je ne hais pas les assassins de ma femme. Il vient d’en faire un livre (même titre) publié chez Fayard, éditeur au bon instinct commercial. Son discours est un concentré de platitudes soporifiques politiquement correctes et un« plaidoyer pour la tolérance », selon la langue de bois de l’idéologie dominante. « Une déclaration d’amour à sa femme » liées au pardon pour les assassins, selon le Journal du Dimanche  (03/04/2016), organe, lui aussi, de la pensée fléchée, qui titre « l’amour à perpétuité ». Face aux tueurs qui éclatent de rire, on allume des bougies, on pleure, on renifle.

    Il pardonne aux assassins de sa femme. Pardonner aux assassins, ne pas les haïr et refuser la vengeance est non seulement offensant pour la mémoire des victimes mais en dit long sur l’état mental d’une société qui adopte un   comportement contre nature. C’est un dévoiement pathologique du principe chrétien du pardon.

    Sans aucunement vouloir porter atteinte à l’immense chagrin de cet homme, j’estime que le message de son livre est détestable et qu’il encourage les futurs  djihadistes à tuer. Son attitude et celle des médias qui le soutiennent sont stupides et lâches. Face à la haine, refuser la contre attaque et la riposte est suicidaire. À propos du livre et du message d’Antoine Leiris, le JDD, sentencieux, énonce cette contre–vérité stupide :« l’homme sans haine refuse toujours la colère  et la peur ». Il faudrait rétablir les choses et dire : ”l’homme qui a peur n’ose pas se mettre en colère et prétend ne pas haïr ”. Le message qui est retenu du déplorable essai de Leiris, c’est : on a peur. Un cadeau pour les djihadistes et tous leurs amis.

    Dévirilisation, xénophilie, haine de soi

    Le djihadiste qui hait et cherche à assassiner, avec l’approbation de nombre de ses coreligionnaires, se délecte de ce qu’on ne le haïsse pas. Il est ravi par les cérémonies larmoyantes, les alignements de bougies, les ”pas d’amalgame”, les condamnations de l’ ”islamophobie. C’est dire si l’ essai d’Antoine LeirisVous n’aurez pas ma haine et son bon accueil par les médias du système rassurent sur notre faiblesse les musulmans belliqueux ; cela les excite et encourage le recrutement de nouveaux tueurs parce que l’idéologie véhiculée est un signal de démission humiliante, un appel masochiste aux prédateurs : allez-y, tuez, je ne me vengerai pas. Humiliez- moi, humiliez-nous ! implorent les amis idéologiques de Leiris.

    Faisant allusion à cette affaire, Éric Zemmour fait l’analyse suivante, très pertinente : « nous subissons une féminisation de la société, qui s’affirme dans ses valeurs les plus sacrées : pacifisme, principe de précaution, négociation, consultations, psychologisation, hiérarchie délégitimée. Et dans les comportements de ces hommes occidentaux qui refusent de se battre, assument leurs sentiments et laissent couler leurs larmes et préfèrent allumer des bougies et ” refuser la haine” plutôt que venger leurs femmes ou leurs enfants massacrés par les djihadistes ». (Le Figaro , 07/04/2016). 

    Ce cocktail de dévirilisation, de xénophilie et de haine de soi est une potion mortelle pour la civilisation européenne. La gauche bien pensante est le principal incubateur de ce poison idéologique.

    Collaborateurs et idiots utiles

    Le pire, en effet, c’est le discours ”islamo–gauchiste”, tenu par une frange importante des politiques et intellectuels de gauche (dont Jean-Luc Mélenchon, Edwy Plenel, etc.) On en a lu un exemple récent dansLibération (23/03/2016) avec une tribune de Corinne Torrekens, directrice de DiverCity (jeu de mot sur ”diversité”), un lobby de l’Université libre de Bruxelles, proche du think tank français Terra Nova, communiant dans le même discours pro-immigration et islamophile (ou islamolâtre) militant.

    Cette idéologie prêche la ”culture de l’excuse”, qui protège aussi bien le voyou de droit commun que le djihadiste musulman. Les populations  d’origine immigrée et musulmane sont présentées comme des victimes de discriminations et d’exclusions socio-économiques, selon une logique (marxiste, dénoncée par Orwell) d’inversion de la réalité puisqu’elles sont en réalité privilégiées. Victimiser l’islam radical est un sport intellectuel répandu à gauche, par exemple par Pierre Siankowski, dans les colonnes du périodique bobo–gaucho Les Inrockuptibles, qui déverse sa haine sur les « islamophobes » et s’agenouille  devant ses maîtres. (1)

    L’islam ne produit pas seulement le terrorisme physique, mais le « terrorisme intellectuel », comme l’a noté Ivan Rioufol, en paralysant de peur tous les Antoine Leiris (très nombreux dans les rédactions et les cabinets ministériels et aussi effrayés et couards à droite qu’à gauche) qui non seulement n’osent pas le désigner comme ennemi mais pardonnent et excusent ses exactions. (2)

    Antoine Leiris et tous ceux qui l’approuvent sont, de mon point de vue, des ennemis au même titre que les envahisseurs eux-mêmes. Ils en sont les idiots utiles et ils ne seront ni remerciés ni épargnés par leurs maîtres. Les collabos doivent toujours payer le double prix du sang : envers ceux qu’ils servent et qui se débarrasseront d’eux, et envers ceux qu’ils trahissent et qui les puniront. Avec ce message : « vous aurez ma haine ».

    NOTES

    (1) Les victimes du Bataclan et autres lieux festifs mitraillés en novembre 2015 appartenaient à des milieux sociaux parisiens ”bobos” gauchisants, antiracistes et islamophiles. Le paradoxe est intéressant. Les tueurs ont attaqué leurs défenseurs. Mais ces derniers continuent de les aimer !

     (2) Par simplicité et honnêteté, il faut utiliser le terme ”islam” et non pas ”islamisme”, parce que le véritable islam est l’islamisme et que l’ ”islam modéré” est une fiction qui ne correspond pas à la réalité de l’islam. Cette dernière est celle du Qoran. 

    1. Le prochain article sera la suite de « Marine Le Pen à l’Élysée. 1ère hypothèse : la catastrophe », déjà paru. Il s’intitulera : « Marine Le Pen à l’Élysée. 2ème hypothèse : l’incroyable solution.  

    http://www.gfaye.com/soumission-aux-assassins-djihadistes-le-cas-antoine-leiris/

  • Riposte Laïque victime d’une aberration judiciaire

    Alain-Jean Mairet, citoyen helvétique et directeur de Riposte Laïque Suisse, vient d’être condamné par la 17e Chambre du Tribunal de grande instance de Paris à verser 8000 euros dont 2000 euros de dommages et intérêts à la LICRA. La 17e Chambre s’était estimée compétente pour juger un citoyen suisse, et a donc admis que la LICRA, association française, avait le droit de traîner un résident suisse devant la justice française, arguant que les textes, publiés sur un site suisse, étaient accessibles en France. (Boulevard Voltaire.fr, 6/04/2016)

    Une jurisprudence trop grave pour que Riposte Laïque ne fasse pas appel.

    Ainsi, ils ont osé s’auto-proclamer police du monde ! Se rêvant futur tribunal international de La Haye, version antiracisme à géométrie variable, la 17e Chambre a d’abord jugé recevable la plainte du Parquet, relayant le signalement de la Licra, contre notre directeur de publication suisse.

    Puis, ne reculant devant rien, elle s’est estimée compétente pour juger cette plainte, et condamner Alain à 5.000 euros d’amende, 2.000 euros de dommages et intérêts pour la Licra, et 1000 euros de frais de justice.

    Une journée fructueuse pour l’officine présidée par Jakubowicz, qui a ramassé, le même jour, 5.000 euros de dommages et intérêts, plus 1.500 euros de frais de justice, de la part de Jean-Marie Le Pen. Le fondateur du Front national a en effet écoper de 30.000 euros d’amende (!) pour ne pas avoir fait repentance, devant Bourdin, des propos, par ailleurs peu glorieux, tenus sur le « détail » 30 ans plus tôt. Pour la clique Jakubowicz-Goldman, c’est donc une journée à 9.500 euros sur deux affaires.

    Naturellement, la presse de propagande exulte, et, comme des moutons, tous les journaleux reprennent la dépêche de l’AFP, qui classe Riposte Laïque à l’extrême droite, et nous attribue une « diatribe » violente contre les pauvres musulmans si paisibles… Aucun de ces laquais du pouvoir ne comprend la gravité de ce jugement, et la boite de Pandore qui s’ouvre…

    En effet, le pire n’est pas là. La 17e chambre a justifié la légitimité de la plainte du couple incestueux Parquet-Licra par le fait que le texte du Tunisien Salem Ben Ammar, validé par le Suisse Alain Jean-Mairet, sur un site suisse, était disponible en France, via internet.

    Si on suit cette logique, la France sera-t-elle le seul pays au monde qui s’autorise à poursuivre devant ses tribunaux des ressortissants étrangers, à cause du contenu de leurs sites ? Cela paraît difficile à justifier. Donc, si nos amis suisses sont poursuivis par la France, pourquoi l’Arabie saoudite ou le Qatar se priveraient-ils de ce droit ?

    Et dans ce cas, si la France juge des Suisses au nom des lois françaises, pourquoi, dans le même esprit, les Saoudiens ne condamneraient-ils pas Oskar Freysinger à lui couper une main, ou Mireille Vallette à recevoir cent coups de fouets, pour délit de blasphème à l’encontre du Prophète ?

    Délire ? Faut-il rappeler que récemment, le Qatar s’est permis de déposer plainte contre Florian Philippot, qui avait accusé l’émirat de soutenir les mouvements terroristes. Et n’oublions pas, même s’il n’était pas question de juger l’homme de confiance de Marine Le Pen à Doha, que l’avocat du PS et celui de l’UMP soutenaient cette démarche, et que Christiane Taubira avait demandé la levée de l’immunité parlementaire du député européen !

    Et pourquoi, dans ce contexte, profitant de cette aubaine, tous ceux qui ont envie de se faire du fric, comme nos antiracistes, ne se porteraient-ils pas partie civile ?

    Mais les citoyens français risquent d’être les premières victimes de la folie liberticide de leurs dirigeants. Si nous commençons à traîner devant les tribunaux et à condamner des ressortissants d’autres pays pour délit d’opinion, pourquoi les pays où il y a encore un délit de blasphème ne poursuivraient-ils des Onfray ou les dessinateurs de Charlie Hebdo ?

    C’est donc une énorme boite de Pandore que les juges aux ordres de la 17e chambre, présidée par Fabienne Siredey-Garnier, viennent d’ouvrir. C’est un véritable impérialisme judiciaire que se permet la France, à l’égard de nos amis suisses aujourd’hui, et pourquoi pas, demain, à l’encontre de Geert Wilders, de Frauke Petry (AfD), de Tommy Robinson, de Robert Spencer, de Pamela Geller, des leaders du mouvement Pegida et de tous ceux qui, dans le monde, refusent l’islamisation de leur pays. Un signalement de la Licra, ou d’autres racketteurs, une plainte instruite par le Parquet, les mouchards qui se portent partie civile, et nos amis, quelle que soit leur nationalité, pourraient se retrouver au tribunal et rackettés à la Française, comme notre président suisse…

    Par contre, nous ferons remarquer aux islamo-collabos de la Licra qu’ils n’ont jamais déposé plainte contre le moindre imam saoudien qui diffuse, sur des sites internet disponibles en France, des prêches qualifiant les juifs de singes. Nous ferons remarquer au procureur Solène Gouverneyre, qui a pris les patins de Sabrina Goldman sur cette affaire en déposant plainte contre RL, que le Parquet est également silencieux quand le prêcheur vedette de l’UOIF, Hassan Iquioussen, appelle à mettre douze balles dans la tête des apostats de l’islam.

    La police de la pensée, particulièrement virulente en ce moment, a donc décidé d’amplifier le combat contre les sites qui dérangent, dont Riposte Laïque. A peine un mois après la lourde condamnation de Caroline Alamachère à 9.500 euros d’amende et de dommages et intérêts à une directrice d’école catholique qui n’a pas apprécié que notre contributrice révèle qu’on y apprenant par coeur des versets du coran, une deuxième condamnation, de 8.000 euros, frappe notre directeur de publication suisse. Au total, frais d’avocats compris, cela monte à 20.000 euros. Soit 70 % des dons que vous avez eu la gentillesse de nous faire parvenir, il y a deux mois, quand nous vous avons appelé à l’aide, sentant l’aggravation de la situation.

    Nous n’avons pas fait appel de la condamnation de Caroline pour garder nos forces (et nos économies) sur l’affaire de notre directeur suisse. Notre avocat, Maître Haddad, a immédiatement fait appel de la condamnation d’Alain Jean-Mairet. S’il le faut nous irons jusqu’en cour de Cassation, et même devant la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    Il en va du respect de la souveraineté des peuples et des lois des Etats-Nations, de la défense de la liberté d’expression, et du droit de qualifier un projet de société politico-religieux, l’islam, de barbare, puisqu’il l’est.

    Cette bataille que nous allons mener est celle de la liberté des internautes du monde entier, contre la censure que les élites, sous l’impulsion de la France, veulent imposer à leurs peuples. Nous ferons tout pour ne pas la perdre.

    Paul Le Poulpe, 6/04/2016

    Source : Riposte Laïque.c

    Voir aussi : Répression universelle ou Le syndrome saoudi

    http://www.polemia.com/riposte-laique-victime-dune-aberration-judiciaire/

  • Attentats à Paris et à Bruxelles : « C'est l'ennemi qui nous désigne »

    Pour comprendre la guerre qui oppose l'Europe à l'islamisme, Mathieu Bock-Côté nous invite à redécouvrir Julien Freund. [Figarovox 1.04] A travers Freund, il nous invite ici à renouer avec les fondements du politique, à rejeter l'universalisme radical, à refuser ce que Maurras eût appelé les nuées, à opérer ce que Thibon nommait retour au réel. « Contre le progressisme qui s'imagine pouvoir dissoudre la pluralité humaine dans une forme d'universalisme juridique ou économique et le conflit politique dans le dialogue et l'ouverture à l'autre ». Sa conception du politique et de l'histoire, son anthropologie même, nous ramènent à Bainville et Maurras. A toute l'école d'Action française. Face à cet épuisement de l'identité européenne - dont le constat nous est familier grâce à Jean-François Mattei - Mathieu Bock-Côté nous conduit, comme jadis Pierre Boutang, à la redécouverte d'une pensée qui sauve. Une pensée des profondeurs qui ressurgit des lointains de notre Histoire. Nous sommes ici dans un paysage familier.  Lafautearousseau  

    Pendant un bon moment, la figure de Julien Freund (1921-1993) a été oubliée. Il était même absent du Dictionnaire des intellectuels français paru en 1996 au Seuil, sous la direction de Jacques Julliard et Michel Winock, comme si sa contribution à la vie des idées et à la compréhension du monde était insignifiante. Son œuvre n'était pas rééditée depuis 1986. L'ancien résistant devenu philosophe qui refusait les mondanités parisiennes et la vision de la respectabilité idéologique qui les accompagne œuvrait plutôt en solitaire à une réflexion centrée sur la nature du politique, sur la signification profonde de cette sphère de l'activité humaine.

    Son souvenir a pourtant commencé à rejaillir ces dernières années. Après avoir réédité chez Dalloz en 2004 son maître ouvrage, L'essence du politique, Pierre-André Taguieff lui consacrait un petit ouvrage remarquablement informé, Julien Freund: au cœur du politique, à La Table Ronde en 2008. En 2010, certains des meilleurs universitaires français, parmi lesquels Gil Delannoi, Chantal Delsol et Philippe Raynaud, se rassemblaient dans un colloque consacré à son œuvre, dont les actes seront publiés en 2010 chez Berg international. Son œuvre scientifique y était explorée très largement.

    Mais ce sont les événements récents qui nous obligent à redécouvrir une philosophie politique particulièrement utile pour comprendre notre époque. L'intérêt académique que Freund pouvait susciter se transforme en intérêt existentiel, dans une époque marquée par le terrorisme islamiste et le sentiment de plus en plus intime qu'ont les pays occidentaux d'être entraînés dans la spirale régressive de la décadence et de l'impuissance historique. Freund, qui était clairement de sensibilité conservatrice, est un penseur du conflit et de son caractère insurmontable dans les affaires humaines.

    Freund ne croyait pas que l'humanité transcenderait un jour la guerre même si d'une époque à l'autre, elle se métamorphosait. Le conflit, selon lui, était constitutif de la pluralité humaine.

    Dans son plus récent ouvrage, Malaise dans la démocratie (Stock, 2016), et dès les premières pages, Jean-Pierre Le Goff nous rappelle ainsi, en se référant directement à Freund, que quoi qu'en pensent les pacifistes qui s'imaginent qu'on peut neutraliser l'inimitié par l'amour et la fraternité, si l'ennemi décide de nous faire la guerre, nous serons en guerre de facto. Selon la formule forte de Freund, « c'est l'ennemi qui vous désigne ». C'est aussi en se référant au concept d'ennemi chez Freund qu'Alain Finkielkraut se référait ouvertement à sa pensée dans le numéro de février de La Nef.

    En d'autres mots, Freund ne croyait pas que l'humanité transcenderait un jour la guerre même si d'une époque à l'autre, elle se métamorphosait. Le conflit, selon lui, était constitutif de la pluralité humaine. Et contre le progressisme qui s'imagine pouvoir dissoudre la pluralité humaine dans une forme d'universalisme juridique ou économique et le conflit politique dans le dialogue et l'ouverture à l'autre, Freund rappelait que la guerre était un fait politique insurmontable et que l'accepter ne voulait pas dire pour autant la désirer. C'était une philosophie politique tragique. Mais une philosophie politique sérieuse peut-elle ne pas l'être ?

    La scène commence à être connue et Alain Finkielkraut l'évoquait justement dans son entretien de La Nef. Freund l'a racontée dans un beau texte consacré à son directeur de thèse, Raymond Aron. Au moment de sa soutenance de thèse, Freund voit son ancien directeur, Jean Hyppolite, s'opposer à sa vision tragique du politique, en confessant son espoir de voir un jour l'humanité se réconcilier. Le politique, un jour, ne serait plus une affaire de vie et de mort. La guerre serait un moment de l'histoire humaine mais un jour, elle aurait un terme. L'humanité était appelée, tôt ou tard, à la réconciliation finale. Le sens de l'histoire en voudrait ainsi.

    Freund répondra qu'il n'en croyait rien et que si l'ennemi vous désigne, vous le serez malgré vos plus grandes déclarations d'amitié. Dans une ultime protestation, Hyppolite dira qu'il ne lui reste plus qu'à se réfugier dans son jardin. Freund aura pourtant le dernier mot : si l'ennemi le veut vraiment, il ira chercher Jean Hyppolite dans son jardin. Jean Hyppolite répondra terriblement : « dans ce cas, il ne me reste plus qu'à me suicider ». Il préférait s'anéantir par fidélité à ses principes plutôt que vivre dans le monde réel, qui exige justement qu'on compose avec lui, en acceptant qu'il ne se laissera jamais absorber par un fantasme irénique.

    Un pays incapable de nommer ses ennemis, et qui retourne contre lui la violence qu'on lui inflige, se condamne à une inévitable décadence.

    La chose est particulièrement éclairante devant l'islamisme qui vient aujourd'hui tuer les Occidentaux dans leurs jardins. Les élites occidentales, avec une obstination suicidaire, s'entêtent à ne pas nommer l'ennemi. Devant des attentats comme ceux de Bruxelles ou de Paris, elles préfèrent s'imaginer une lutte philosophique entre la démocratie et le terrorisme, entre la société ouverte et le fanatisme, entre la civilisation et la barbarie. On oublie pourtant que le terrorisme n'est qu'une arme et qu'on n'est jamais fanatique qu'à partir d'une religion ou idéologie particulière. Ce n'est pas le terrorisme générique qui frappe les villes européennes en leur cœur.

    On peut voir là l'étrange manie des Occidentaux de traduire toutes les réalités sociales et politiques dans une forme d'universalisme radical qui les rend incapables de penser la pluralité humaine et les conflits qu'elle peut engendrer. En se délivrant de l'universalisme radical qui culmine dans la logique des droits de l'homme, les Occidentaux auraient l'impression de commettre un scandale philosophique. La promesse la plus intime de la modernité n'est-elle pas celle de l'avènement du citoyen du monde ? Celui qui confessera douter de cette parousie droit-de-l'hommiste sera accusé de complaisance réactionnaire. Ce sera le cas de Freund.

    Un pays incapable de nommer ses ennemis, et qui retourne contre lui la violence qu'on lui inflige, se condamne à une inévitable décadence. C'est ce portrait que donnent les nations européennes lorsqu'elles s'imaginent toujours que l'islamisme trouve sa source dans l'islamophobie et l'exclusion sociale. On n'imagine pas les nations occidentales s'entêter durablement à refuser de particulariser l'ennemi et à ne pas entendre les raisons que donnent les islamistes lorsqu'ils mitraillent Paris ou se font exploser à Bruxelles. À moins qu'elles n'aient justement le réflexe de Jean Hyppolite et préfèrent se laisser mourir plutôt que renoncer à leurs fantasmes ?

    Dans La fin de la renaissance, un essai paru en 1980, Freund commentait avec dépit le mauvais sort de la civilisation européenne: « Il y a, malgré une énergie apparente, comme un affadissement de la volonté des populations de l'Europe. Cet amollissement se manifeste dans les domaines les plus divers, par exemple la facilité avec laquelle les Européens acceptent de se laisser culpabiliser, ou bien l'abandon à une jouissance immédiate et capricieuse, […] ou encore les justifications d'une violence terroriste, quand certains intellectuels ne l'approuvent pas directement. Les Européens seraient-ils même encore capables de mener une guerre » ?

    On peut voir dans cette dévitalisation le symptôme d'une perte d'identité, comme le suggérait Freund dans Politique et impolitique. «Quels que soient les groupements et la civilisation, quelles que soient les générations et les circonstances, la perte du sentiment d'identité collective est génératrice et amplificatrice de détresse et d'angoisse. Elle est annonciatrice d'une vie indigente et appauvrie et, à la longue, d'une dévitalisation, éventuellement, de la mort d'un peuple ou d'une civilisation. Mais il arrive heureusement que l'identité collective se réfugie aussi dans un sommeil plus ou moins long avec un réveil brutal si, durant ce temps, elle a été trop asservie ».

    Le retour à Freund est salutaire pour quiconque veut se délivrer de l'illusion progressiste de la paix perpétuelle et de l'humanité réconciliée. À travers sa méditation sur la violence et la guerre, sur la décadence et l'impuissance politique, sur la pluralité humaine et le rôle vital des identités historiques, Freund permet de jeter un nouveau regard sur l'époque et plus encore, sur les fondements du politique, ceux qu'on ne peut oublier sans se condamner à ne rien comprendre au monde dans lequel nous vivons. Si l'œuvre de Freund trouve aujourd'hui à renaître, c'est qu'elle nous pousse à renouer avec le réel.  

    FigaroVox

    Mathieu Bock-Côté                       

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie et chargé de cours aux HEC à Montréal. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques(VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire (Boréal, 2007). Mathieu Bock-Côté est aussi chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/