Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

islamisme - Page 387

  • « Vivre-ensemble » ou « communautarisme »: la seule alternative ?

    Fait-on reculer le terrorisme en brandissant des symboles peace and love dans les manifs et en chantant imagine de John Lennon sur les lieux des attentats ? Non bien sûr, pas plus qu’on ne combat l’idéologie islamiste, la tentation djihadiste en prônant la société multiculturelle, voire la société post-raciale, transgenre, sans frontières, sans classes… Le site du JDD rapportait hier la visite du bourgmestre de Bruxelles, Yvan Mayeur à  son homologue Anne Hidalgo  à Paris. « Yvan Mayeur et Anne Hidalgo se sont fait les avocats du vivre-ensemble  et ont déploré que cette expression soit si souvent dénigrée. Le vivre-ensemble, c’est un combat, un projet politique, ça ne va pas de soi. A Bruxelles, nous avons 160 nationalités. Avez-vous un autre projet politique ? Moi pas. Que certains regardent le vivre-ensemble avec mépris ou condescendance, je m’en fiche ! » s’est emporté le bourgmestre. Même son de cloche de Mme Hidalgo qui «cite sa politique de rééquilibrage des logements sociaux dans l’est parisien». «Ceux qui prônent le vivre-ensemble seraient des naïfs, de doux rêveurs, des bisounours ? Je pense plutôt qu’il n’existe pas d’autre modèle possible, si ce n’est l’affrontement (…). Je n’accepte pas qu’on dise que notre discours est naïf, il est au contraire le plus réaliste et le plus pragmatique qui soit. Anne Hidalgo s’est d’ailleurs engagée à organiser, comme à Bruxelles, une Zinneke Parade, c’est-à-dire un défilé célébrant la diversité, le métissage et la tolérance, comparable au carnaval de Notting Hill, à Londres.»

    Un réalisme et un pragmatisme qui ne sautent pas aux yeux quand on regarde ce qui se passe outre-Atlantique, pays phare du melting pot mais ou le vivre-ensemble est plutôt un vivre-à-part, comme l’huile et le vinaigre agités dans une même bouteille finissent par se séparer. Sociétés multiculturelles, généralement multiconflictuelles, qui se caractérisent aussi par une criminalité élevée. A titre d’exemple,  Courrier international  faisait état ces derniers jours d’un article du  New York Times indiquant «une hausse de 84 % des homicides par rapport à la même période l’an dernier» à Chicago. «L’été arrive, souvent associé à une hausse des homicides (…); ainsi le Chicago Tribune exprime son inquiétude quant à la saison estivale meurtrière qui arrive, ce temps des beaux jours et des bains de sang.» «Au total, 131 personnes ont été tuées depuis janvier 2016 » dans cette seule ville de Chicago…

    Nous l’évoquions hier, et Mme Hidalgo a rappelé l’importance à ses yeux de cette politique, la solution trouvée par les immigrationnistes  consiste à disperser l’immigration pour la diluer, empêcher idéalement  tout phénomène de ghettoïsation . Au risque, comme cela se constate dans des petites communes de province, d’y fixer des populations loin de tout bassin d’emploi, dans des zones déjà ravagées par le chômage. Soit la consolidation d’un système de subsistance via  l’assistanat, les allocations diverses et variées et autres mesures de solidarité…au détriment de nos compatriotes les plus modestes.

    Il s’agit aussi, bis repetita placent, de s’interroger sur la politique  consistant  à refuser de stopper ladite immigration, dans une France qui compte huit millions de pauvres et  six millions de chômeurs. Et qui verra bientôt (?) affluer des centaines de milliers de migrants en provenance d’Allemagne (ils seront 2,5 millions de réfugiés d’ici fin 2016 selon certaines prévisions) dont les qualifications n’auront pas été retenues par les employeurs  outre-Rhin…

    Le blogue les observateurs.ch rapportait les tous récents propos d’Alain Finkielkraut  au micro d’Elisabeth Lévy sur la radio communautaire RCJ . Il  narrait  sa visite discrète en voiture de la commune  arabo-musulmane de Molenbeek, où «toutes ses femmes étaient voilées», «les hommes portaient des djellabas et des burnous, les enseignes des boutiques étaient rédigées en arabe (…) Nous étions hors de l’Europe, au cœur de l’Europe.»

    Face aux apôtres de gauche ou de droite du vivre-ensemble, l’académicien s’interroge  sur  lecommunautarisme.  «Devant ce phénomène (de  ghettoïsation, NDLR), je suis étreint par le sentiment du trop tard et je me demande si la force du nombre ne réduit pas à néant toutes nos belles résolutions. (…).  Il y a des Molenbeek en France, en effet, mais je me demande parfois si la reconquête est encore possible. Et surtout, je me dis que la fracture risque de plus en plus de passer entre le djihadisme et le communautarisme : le prix à payer pour le combat contre le djihad sera peu à peu l’acception du communautarisme.»

    « A partir du moment où l’islam communautaire  refusera le djihadisme, alors il faudra soutenir l’islam communautaire. C’est le marché que l’UOIF et ses idiots utiles nous mettent d’ores et déjà en main. Moi je crois que nous devons dire non, mais je ne vois pas ce non apparaître et je ne vois pas non plus quelle forme il pourrait prendre» avoue M. Finkielkraut.

    Ce marché est-il négocié actuellement par le gouvernement et certains représentants de l’islam de France ? Certains se sont émus du selfie pris à Damas par l’ex directeur du FNJ Julien Rochedy avec le président laïque  Bachar el-Assad. Notamment le  député républicain Thierry Mariani et le député européen et porte parole de LR , Philippe Juvin  qui eux aussi étaient en Syrie… dans cette  même délégation qui a été  reçue par le chef d’Etat  syrien.

    D’autres se sont plutôt indignés (notamment Marion Maréchal Le Pen et Nicolas Bay) du selfie pris par le ministre de l’Intérieur  Bernard Cazeneuve avec  Amar Lasfar,  recteur de la mosquée de Lille, président de l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France), association  proche des Frères musulmans,  et Otmane Aissaoui, imam UOIF de Nice.  Une UOIF en pointe, notamment en France,  dans la propagande menée contre le régime syrien.  Islamistes qui se souviennent aussi que Hafez el  Assad  (le père de Bachar) avait réprimé très brutalement, en  février 1982, une tentative de  putsch menée  par des officiers liés aux Frères musulmans.

    Le Lab d’Europe 1 signale que cette photo de MM. Cazeneuve, Lasfar et Aissaoui,  diffusée surTwitter par le Conseiller régional FN de PACA Philippe Vardon,  « a été prise à l’occasion  d’une réunion de L’instance de dialogue avec l’islam de France le 21 mars dernier, soit la veille des attentats de Bruxelles.»«En février, l’UOIF avait invité à Lille trois prédicateurs étrangers dont l’un expliquait que l’homosexualité implique la peine de mort et un autre estimant que les juifs ont une capacité incroyable à détruire les nations, y compris chrétiennes, de l’intérieur, rappelait Marianne le 25 mars. »

    «Issue des Frères musulmans, l’UOIF prône un islam orthodoxe même si le président, Amar Lasfar, dément tout lien  avec les Frères musulmans (…) . Il n’y a pas de Frères musulmans ici en France », jurait-il à Libération. Le quotidien rappelait, dans un article d’avril 2015, qu’Amar Lasfar avait défendu, en 1994, 17 jeunes filles voilées exclues de leur lycée à Lille. Le Lab aurait pu ajouter que M. Lasfar exigeait aussi en avril 2015, au micro d’Europe 1,   l’érection « de mosquées spacieuses ayant pignon sur rue, pourquoi pas des mosquées-cathédrales ».

    Dans son livre Considérations inconvenantes: Sur l’Ecole, l’Islam et l’Histoire en France (éd. du Toucan), l’enseignant Bruno Riondel évoque cette phrase attribuée à Amar Lasfar dans la revueHomme et migrations d’avril 1999 : Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté

    Ces propres lois communautaires sont-elles compatibles avec  «la diversité, le métissage et la tolérance» célébrés officiellement par une Anne Hidalgo,  un Bernard Cazeneuve, les partis du Système ?  Ce qui est en tout cas certain, affirme Bruno Gollnisch, c’est que l’énorme majorité de nos compatriotes n’en veulent pas ; comme ils ne veulent pas non plus de la France fantasmée par un Attali, c’est-à-dire  totalement déracinée, babélisée, mondialisée, vidée de sa substance.

    http://gollnisch.com/2016/03/30/vivre-ensemble-communautarisme-seule-alternative/

  • Dominiek Lootens-Stael (député Vlaams Belang) : « Le pouvoir a toujours été du côté de ces “nouveaux Belges” »

    Minute-couv-30-mars-2016.jpg

    PARIS (NOVOpress) : Dans un entretien à l’hebdomadaire Minute,Dominiek Lootens-Stael, unique député du Vlaams Belang au Parlement régional de Bruxelles, revient sur la responsabilité des élus socialistes dans l’islamisation de Bruxelles et des communes voisines. Extrait.

    Minute : Il y a vraiment autant d’étrangers que ça à Molenbeek ?

    Dominiek Lootens-Stael : Honnêtement, aujourd’hui, dans le vieux Molenbeek, il n’y a que des étrangers.

    En 1991, sur le parvis Saint-Jean-Baptiste, il y avait encore un bistrot européen. Après les émeutes de Molenbeek et de Forest (une autre commune de l’agglomération bruxelloise, Ndlr), cette année-là, les propriétaires du bistrot ont été chassés. C’est désormais une banque qui occupe les lieux : la Chaabibank, du Maroc ! Il n’y a plus rien pour les Molenbeekois de souche. Ils ont été chassés de leur quartier, parfois même de façon organisée.

    Le pouvoir politique a toujours été du côté de ces « nouveaux Belges ». Il n’y avait guère que le Vlaams Blok, aujourd’hui Vlaams Belang, pour les aider. Ce qui n’est pas facile quand on est dans l’opposition.

    Molenbeek n’est d’ailleurs pas la seule commune concernée. Cette situation se retrouve dans toutes les villes gérées par le Parti socialiste : Anderlecht, Saint-Gilles, Forest, etc. Dans toutes ces communes, il y a une forte immigration et une forte criminalité.

    Après ces attentats, sentez-vous une prise de conscience chez les Belges ?

    Une prise de conscience ? Dans la population, j’en ai vraiment l’impression. On le constate d’ailleurs au siège du Vlaams Belang, où nous recevons beaucoup de contacts. Je pense que beaucoup de gens vont se réveiller. L’autre jour, un journaliste m’a dit que nous allions « recueillir les fruits » de cette situation. Je lui ai répondu que pour moi, il était surtout très désagréable d’avoir eu raison trop tôt.

    En revanche, je ne vois pas de changement dans la classe politique. Au Parlement de Bruxelles, nous avons eu une minute de silence, puis nous avons eu… les mêmes discours qu’après les attentats de Paris. Dans un mois, tout le monde aura tout oublié… jusqu’aux prochains attentats. Cette fois c’était Bruxelles, après Londres, Madrid, Paris, etc. Pendant ce temps, la politique continue…

    http://fr.novopress.info/

  • Combien de Molenbeek français ?

    Quand Patrice Ribeiro président du syndicat de police Synergie l’a dit le premier, aussitôt appuyé par le spécialiste Thibaut de Montbrial, il a été violemment accusé de « stigmatisation malsaine ». Un commandant de police qui révèle l’existence de Molenbeek plein la France, d’enclaves musulmanes, laboratoires de l’islamisme et prêtes à cacher des terroristes, c’est lui qui est malsain !

    Et il a cité : « Trappes, Roubaix, Le Mirail à Toulouse où vivait Mohamed Merah ». Mais on peut ajouter Argenteuil, Clichy-sous-Bois, Vénissieux, Tourcoing, La Courneuve, Saint-Denis, Lunel etc. Ces quartiers où des racailles de droit commun ont tissé des liens étroits avec la mouvance djihadiste.

    « Ces quartiers où la police se heurte à l’omerta religieuse », décrit Ribeiro : « La première vraie émeute religieuse en France, ça a été à Trappes, lors d’une interpellation en 2013 d’une femme portant le voile intégral. »

    Le ministre de la Ville lui-même Patrick Kanner, vite recadré par Cambadélis, a confirmé l’existence « d’une centaine » de Molenbeek. Mais alors si c’est le cas, qu’attend-il pour réagir à la menace ? Lui dont le ministère, de Tapie en Borloo, a déversé 45 milliards d’euros sur ces zones pour le résultat que l’on voit.

    Que fait-il face à un quartier comme celui de la Reine-Jeanne à Avignon, aujourd’hui devenu « cité des salafistes » ? Avec ses mosquées aux prêches radicaux décrits par une récente enquête de Paris-Match, sa ségrégation sexuelle dans les commerces, ses bars sans alcool réservés aux hommes, ses cours coraniques dans la salle (municipale !) du château de Saint-Chamand, ses voiles noirs pour les femmes, ses pantalons à l’afghane et barbe du prophète pour les hommes et même son « tribunal islamiste »…

    « Je comprends qu’une partie de la classe politique, notamment locale, ait une cécité consentie parce qu’une ville est à majorité musulmane » a encore dénoncé Ribeiro.« Je comprends que des élus aient besoin que ces gens votent pour eux. »

    Des accusations extrêmement graves qui impliquent une complicité, à la façon du criminel maire de Molenbeek, avec ceux qui nous livrent une sanglante guerre de conquête. Au tribunal des islamo-collabos Marie-José Roig maire UMP d’Avignon pendant 20 ans jusqu’en 2014, qui a fait de la Cité des papes la ville aux neuf mosquées, doit rendre des comptes.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent n° 8576 daté du 30 mars 2016

    http://fr.novopress.info/199890/combien-molenbeek-francais/

  • La LICRA s’autoproclame « police du monde »

    Combien de personnes la LICRA représente-t-elle vraiment ?

    Le 6 avril 2016, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement à l’encontre du rédacteur en chef suisse du site Riposte laïque. Ce procès fait suite à une plainte de la LICRA pour incitation à la haine, pour un article général de critique des musulmans les plus extrémistes, écrit par un Tunisien.

    Cette association française, qui se dit antiraciste, considère qu’elle peut poursuivre quiconque publie sur Internet des informations qui lui déplaisent, dès lors qu’elles sont accessibles en France (mais, en fait, dans le monde entier). Selon elle, le simple critère de « diffusion » suffit pour poursuivre en France.

    Combien de personnes la LICRA représente-t-elle vraiment ? Comment choisit-elle ses victimes ? Qui décide des textes qui s’opposent à « son » système et à son idéologie ? Quelle est sa légitimité réelle ? Personne ne le sait vraiment.

    Lire la suite

  • Alain Soral: l'islam, un opposant utile qui n'existe pas (2/2)

  • Alain Soral: l'islam, un opposant utile qui n'existe pas (1/2)

  • Pâques sanglantes, les Français dans l’arène ?

    Les chrétiens du monde entier fêtaient Pâques cette fin de semaine, à l’exception des orthodoxes qui, pour cause de calendrier julien, célébreront la résurrection du Christ le 1er mai. Chrétiens qui ont été de nouveau visés dimanche par les fanatiques islamistes. En Syrie, alors que les troupes légalistes reprenaient  la cité antique de Palmyre des mains de l’Etat Islamique, une femme portant une ceinture d’explosifs, s’est fait sauter dimanche à Ra’s al-‘Ayn (province d’Hassaké),  devant l’église syriaque orthodoxe Saint-Georges, tuant et blessant plusieurs fidèles. Au Pakistan, le même jour, c’est à Lahore dans le parc d’attraction de Gulshan-e-Iqbal, près de l’aire de jeux pour enfants, qu’un commando de fous d’Allah a déposé une bombe  dans ce lieu  fréquenté par des familles chrétiennes et musulmanes. L’attentat a été revendiqué par  Ehansullah Ehsan, porte-parole du groupe islamiste local Tehreek-e-Taliban, affilé au Jamaat ul Ahrar: « Nous voulions attaquer les chrétiens qui célébraient Pâques.» Le dernier bilan fait état de 72 morts et 350 blessés hospitalisés  au chevet desquels ce sont rendus notamment  le Premier ministre Nawaz Sharif et le ministre de l’Intérieur Chaudhry Nisar. Le quotidien pakistanais The Nation s’est indigné du peu de protections dont bénéficient les chrétiens dans le pays et a rappelé que l’année dernière  plus de 115 attentats islamistes ont été recensés au Pakistan, entraînant le mort de plus de 1700 personnes.

    C’est dans ce contexte de terrorisme accru en Europe même que le successeur de Myriam el Khomri à la tête du ministère de la Ville, Patrick Kanner, a manifesté officiellement son inquiétude. Invité dimanche du Grand rendez-vous Europe 1-iTELE-Le Monde, M. Kanner a déclaré que les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises «ont permis manifestement un développement du salafisme» dans les quartiers pluriels, où des «prédateurs» se sont incrustés. Il a affirmé qu’«une centaine de quartiers en France»  présentaient «des similitudes potentielles avec Molenbeek», cette  commune bruxelloise dont sont issus les membres de la cellule  de l’EI responsables des attentats de Paris et Bruxelles.   

    Hier, interrogé dans Le Parisien, le ministre de la Ville a enfoncé le clou : «Nous avons 1 500 quartiers prioritaires — soit 5,5 millions de Français — qui ne sont pas des Molenbeek, mais où il faut être extrêmement vigilant. Il ne faut pas faire d’amalgame — ce serait scandaleux pour ceux qui y vivent — mais pas d’angélisme non plus, car il y a une volonté claire des salafistes de prendre le pouvoir dans certains de ces quartiers.»

    L’aveu de Patrick Kanner a créé l’émoi, bien hypocrite,  de la classe politicienne.  Le premier secrétaire du PS,  Jean-Christophe Cambadélis,  a  tenu à minorer la situation décrite par le ministre: il n’y a «pas de quartiers»  présentant le profil de celui de Molenbeek . «Je ne suis pas pour ce discours »,  il ne faut pas  « dissoudre la concorde nationale ». «On doit avoir une stratégie vis-à-vis du terrorisme, c’est de ne pas isoler les musulmans, mais d’isoler (les terroristes islamistes).»

    Un discours lénifiant, une volonté d’occulter une réalité qui ne cadre pas avec le dogmemulticulturel qui a été repris par Julien Dray lors de son passage au Grand jury » RTL-LCI-Le Figaro: «Depuis 20 ans, il y a une ghettoïsation sociale qui donne lieu (…) à une montée de la délinquance et puis aussi à des noyaux islamistes qui essaient d’instrumentaliser des points sociaux.» «Ce sont des points communs» avec Molenbeek,  mais «je n’aime pas qu’on stigmatise car la majorité de la population de ces quartiers en a assez d’être désignée à la vindicte populaire» a ajouté le très décrié amateur d’horlogerie suisse et cofondateur de SOS racisme.

    Même son de cloche du président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde qui,  sur RMC,  s’est dit «très agacé» par la franchise des propos de Patrick Kanner, «parce que c’est le genre de formule qui débilise, qui mutile le débat politique français» (sic). «Je ne crois pas du tout qu’il y ait des centaines de Molenbeek en France. La vérité, c’est qu’on a des quartiers qui sont ghettoïsés.»

    Certes, dirigeants socialistes, centristes, républicains se retrouvent  autour du vœu, formulé plus ou moins explicitement, de ne pas de stopper l’immigration, mais de la disperser, comme le suggère  le discours de certains « spécialistes » .

    Moins de trois semaines après les attentats contre Charlie-Hebdo,  le JDD mettait en ligne Le 26 janvier 2015, un article sur cette France  urbaine  marquée par l’immigration : «En restructuration urbaine depuis trente-cinq ans, quelque 500 quartiers ont bénéficié d’une succession de dispositifs, avec chacun son acronyme (ZUS, Cucs, ZRU, ZFU…). Intégrer une immigration massive est un processus long, rapporte (la géographe)  Béatrice Giblin. Depuis quelques années, on commence à dédensifier les cités. Pour le sociologue Éric Maurin , ces logements sociaux ne doivent pas être concentrés aux mêmes endroits, au risque de reproduire les mêmes erreurs, mais disséminés partout dans la ville, voire saupoudrés dans des immeubles, par étages. »

    «La poursuite d’une immigration massive pousse les pouvoirs publics à cette dissémination, les immigrés eux-mêmes faisant le choix de la mobilité.  Le géographe Christophe Guilluy, cité dans ce même article, rappelait  que «ces quartiers  produisent tout de même une classe moyenne. La population bouge, dire que rien ne change est une erreur. Le jeune chômeur d’aujourd’hui n’est pas celui de demain, mais les meilleurs partent et sont remplacés par des plus précaires. L’immigration aussi a changé, avec une population d’abord européenne puis maghrébine et africaine, maintenant sri-lankaise.»

    «Dans les 80 ZSP (zones de sécurité prioritaires), créées depuis 2012 », «la proportion de Français d’origine étrangère et d’immigrés se situe entre un tiers et 50% de la population »  affirmait alors Myriam El Khomri. « =Elle atteint même les deux tiers en Île-de-France« , précisait  encore (l’ex) secrétaire d’État à la Ville. Maghrébins et Africains subsahariens constituent la majorité de ces populations, la plupart de culture musulmane (…) . Si les services publics n’investissent pas le terrain, ce sont les barbus qui assurent le service social, résume un policier, qui souligne que la carte des ZSP recoupe aussi en partie celle des départs pour le djihad syrien…».

    Il est de tout de même consternant constate Bruno Gollnisch,  que les Français soient obligés d’attendre que le sang coule pour qu’un ministre ose dire ce que tous les citoyens un peu informés savent déjà. Faudra-t-il attendre de  nouvelles Pâques  sanglantes, cette fois  sur notre territoire,  pour que cette certains politiciens du sérail aillent encore plus loin dans la confession?  A droite, les propos de M. Kanner ont été le prétexte à des tentatives, bien  maladroites, d’exonérer les années de gouvernance Chirac et Sarkozy de toutes responsabilités dans la montée d’un communautarisme islamiste qui se nourrit mécaniquement de l’immigration-invasion. Le phénomène bien sûr, ne date pas de l’élection de François Hollande. Il prend sa source dans l’accumulation  de  toutes les démissions, de tous les reniements, de toutes les aberrations à la tête de l’Etat et dans les assemblées depuis le septennat de Giscard d’Estaing.

    http://gollnisch.com/2016/03/29/paques-sanglantes-francais-larene/

  • Où l'on reparle des frontières...

    La série d'attentats islamistes en Europe occidentale renforce le parti du combat de tranchée. Quoi de plus naturel pour attraper les Freux d'Allah que de remettre partout les barrières douanières laissant ensuite à chaque pays la responsabilité de la chasse sur son territoire. C'est tellement évident que pointe au fond du cortex reptilien du Néanderthal Nouveau le doute métaphysique : Et si c'était trop simple ? Une fois les frontières blindées et le Mur de l'Atlantique relevé - comment, par qui et à quel prix? - nous nous sentirons à nouveau chez nous. Sauf que...
    On apprenait jadis au collège que le territoire métropolitain faisait 550.000 km², soit mille kilomètres en hauteur, de Dunkerque à Tamanra au Perthus et autant de Brest à Strasbourg. Ce grand pays est troué partout de nids à rats* où s'avère gésir la menace la plus menaçante, auquel cas il ne faudra pas attendre longtemps pour que le principe de l'infranchissable relève aussi les octrois des villes et barrent les routes de postes de gendarmerie cantonale, et ailleurs de portiques capables de faire un fond d'œil des conducteurs à transmettre en temps réel au commandement central de la Vallstasi, enfoui dans les carrières de gypse de Taverny (Val d'Oise). C'est une amélioration sensible du dispositif de coercition que connut la France occupée par nos cousins germains.

    (*) M. le Ministre de la Ville en compte une centaine en métropole.
    Des voix s'élèvent du camp de la frilosité pacifiste pour annoncer un coût économique sensible pour la France et ses voisins et au-delà. Ce qui tombe mal pour un Etat en faillite incapable d'impulser aucune amélioration mais ayant tout fait pour gélifier l'emploi chez nous quand il croît partout ailleurs. Se sont penchés sur le problème le Commissariat français à la stratégie, mieux connu à l'enseigne de France Stratégie, et la Fondation allemande Bertelsmann qu'on ne présente plus.
    France Stratégie chiffre à dix milliards d'euros par an (source FS) l'abandon du dispositif Schengen. La généralisation des contrôles permanents serait équivalente à une taxe de 3% sur le commerce entre les pays de la zone Schengen, qui diminuerait structurellement de 10 à 20%.
    La Fondation Bertelsmann (épaulée par l'Institut Prognos) voit grand. Son travail couvre 42 pays qui représentent 90% du commerce mondial. On y apprend que le rétablissement des contrôles au sein de l'espace de libre circulation Schengen entraînerait dans l'Union européenne un surcoût des échanges commerciaux situé entre 470 et 1400 milliards d'euros en dix ans selon l'hypothèse dérivée (Source FB). La France en serait pour 80-244 Mds€ et l'Allemagne pour 77-237 Mds€ selon l'hypothèse dérivée. Mais c'est la Grande Bretagne qui douillerait le plus avec une fourchette de 87-264 Mds€ sans prendre en compte le Brexit. Tous les autres pays seraient touchés jusqu'aux Etats-Unis et en Chine.
    On savait l'Union européenne première zone économique mondiale mais sans doute pas à ce point ! Le Big Bizness va-t-il laisser faire ? Inutile d'envisager une quelconque opposition musclée des miquets que nous nous sommes choisi comme gouvernants. Les "gros cigares" ne se laisseront pas impressionner par qui vous savez, sauf à laisser les démagogues s'agiter dans les lucarnes bleues, la main sur le cœur et le menton haut. Alors quoi ?
    La menace est l'espèce humaine, pas les bocaux de Nutella

    La libre circulation des marchandises doit être maintenue le plus possible afin de préserver nos atouts : import-export, investissements industriels et logistiques, agriculture commerciale sont les atouts européens. Notre compétitivité internationale n'est pas un slogan, elle induit l'emploi et par ricochet le financement de nos modèles sociaux ; elle est donc primordiale pour tous ceux qui n'émargent pas au payroll public. Dans le mensuel NPI, Nathaly Stey nous précise que les contrôles aux frontières intérieures de l'UE, en diminuant la fiabilité des délais de livraison, mettrait à mal les schémas de production décentralisée faisant appel à des produits semi-manufacturés en provenance de plusieurs pays européens. A terme, une telle évolution aurait des conséquences sur l'accueil d'investissements sur le territoire européen. L'abandon de Schengen aurait surtout un effet très lourd sur les travailleurs frontaliers (source NPI).
    La logique voudrait donc que l'on sépare les flux - le fer d'un côté, le steak de l'autre - et que l'on privilégie pour y atteindre le fret massifié et le report modal. C'est bien la route ouverte à tout le monde qui crée le problème "Schengen". Deux vecteurs hors-route sont convoqués à cette spécialisation, la voie d'eau et la voie ferrée. Par chance elles participent à l'équation environnementale. Favoriser le report modal consiste à mettre côte-à-côte le navire de haute mer, la barge fluviale et le train-bloc au détriment du camionnage qui atomise le transport et suscite les contrôles (comme à Calais). L'Europe occidentale a tout le savoir-faire nécessaire pour améliorer son report modal et elle peut investir dans la séparation des flux routiers en approche des frontières si on en reste au schéma de frontières intérieures blindées. Les passagers seront, eux, bombardés de rayons dans les gares, aérogares, et postes douaniers jusqu'à la généralisation de la biométrie partout. Nous vivrons alors une époque formidable de flicage global comme ne pouvaient l'imaginer les polices communistes dans leurs rêves les plus fous. Non ? Alors quoi ?
    Passer à l'offensive serait plus économique et moins liberticide

    Effectivement, on pourrait moins se défendre et attaquer plus. En commençant par chez nous ! Quand un gouvernement, normalement monté, décidera-t-il de purger les "quartiers" de leur armement ? On sait faire parce que l'histoire nous a montré comment faire. On sait aussi spécialiser la procédure aux populations intéressées. Expliquer cela dans ce blogue contreviendrait aux lois, mais...
    Priorité au renseignement : le renseignement offensif doit être ciblé par économie des moyens et commandé par des gens intelligents et non par des courtisans. Lesrésultats doivent être traités à part selon des procédures légales adaptées, supervisées par des parquets spécialisés. Ces résultats doivent être mis hors d'état de nuire et leur environnement neutralisé pour de bon tout en préservant les ratières utiles. Autant dire que le cadre légal pourrait mieux faire. Mais ceci serait un chapitre supplémentaire qui nous départirait de notre sérénité proverbiale.
    En conclusion, pour mettre efficacement nos concitoyens en sûreté, nous avons le choix entre le flicage global qui a la faveur des esprits simples et l'attaque frontale de la menace. Pourrons-nous attendre treize mois ? Peut-être !

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Islam: voilà qui est clair !

    Merci à un lecteur chrétien d'Irak pour ces liens.

    En deux temps: et de une !

     

    et de deux !

     

    Paula Corbulon

  • Philippe Bilger : «Les hommes politiques seront-ils à la hauteur de la guerre contre l’islamisme ?»

    Après les attentats qui ont ensanglanté Bruxelles, Philippe Bilger considère – dans une tribune publiée sur FigaroVox – qu’il faut sortir des polémiques stériles et des gémissements sur nos libertés prétendument en péril.

    Pour le président de l’Institut de la parole, le risque est grand de voir le découragement s’emparer de ceux qui sont sensés nous protéger :

    Il y a une guerre des esprits, des consciences et des volontés qu’il ne faudrait perdre à aucun prix. Pourtant la force implacable, pour l’instant, de ce mouvement international islamiste de tuerie, se rapporte à l’impression d’omnipotence qu’il donne, d’inéluctabilité meurtrière qu’il impose. Comme il veut, quand il veut. Il paraît, à sa convenance, agir ou réagir, prendre les devants ou se venger. Cette immense latitude est un poison qui stérilise: que faire contre cette hydre?

    Les massacres classiques laissaient au moins l’espoir technique de leur prévention possible. Avec la multiplication de ces attentats suicide, le découragement saisit même les services les plus compétents et les mieux formés à cause de l’horrible liberté et puissance que procure à ces délirants l’aptitude à sacrifier leur propre vie pour une cause indigne.

    Philippe Bilger réclame des actes plutôt que des paroles :

    Ne répétons pas à tout bout de champ que le terrorisme sera vaincu car cet enthousiasme, trop souvent démenti, devient à la longue plus déprimant que créateur.

    http://fr.novopress.info/