Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

islamisme - Page 385

  • En Suède aussi !

    8524-Chard.jpg

    (Présent 8524)

    8524-Une.jpgAlors que, de jour en jour, les témoignages de victimes et les plaintes pour agressions sexuelles perpétrées par des clandestins en Allemagne – mais aussi en Autriche – lors de la nuit de la Saint Sylvestre s’accumulent, on apprend maintenant que, comme celles de Berlin, les autorités de Stockholm ont dissimulé au peuple suédois des vagues similaires d’agressions commises lors du festival de musique « We Are Sthlm » en août 2014 puis 2015, parce que les auteurs étaient des migrants.
    Honteuse dissimulation policière

    À l’origine de cette révélation, le journal Dagens Nyheter qui, ayant eu accès aux dossiers internes de la police suédoise, a récemment rapporté que ceux-ci faisaient état de l’arrestation de nombreux « réfugiés » en août 2014, mais aussi 2015 suite à des agressions sexuelles perpétrées sur des femmes à l’occasion de ce festival musical se déroulant à Stockholm. Dans son édition, le Dagens Nyheter publie même des rapports de police faisant état « de nombreux jeunes hommes (qui) se sont frottés contre des jeunes filles » pendant le festival, et précisant que les auteurs étaient notamment de nationalité afghane.
    Mais, chose étonnante, le rapport officiel rendu par la police ne fait aucune mention de ces agressions et va même jusqu’à expliquer que peu d’interpellations ont eu lieu lors du festival, en raison notamment de son importante fréquentation…

    Peur d’une percée des Démocrates

    Pris la main dans le sac par le Dagens Nyheter, et face au scandale grandissant, certains responsables de la ville se sont mis à parler. Comme ce Roger Ticoalu, qui a fini par admettre que « nous n’avions jamais vu cela avant, de grands groupes de jeunes hommes encerclaient les jeunes filles pour les agresser ». Ajoutant que « dans les cas où nous avons pu arrêter les suspects, il s’agissait d’étrangers, souvent récemment arrivés en tant que réfugiés, âgés entre 17 et 20 ans, sans leur famille ».

    Et jusqu’à la police suédoise, qui a officiellement reconnu avoir gardé pour elle ces informations, qui concernaient quand même une quinzaine d’agressions ayant conduit à l’arrestation d’une centaine d’étrangers (dont aucun n’a d’ailleurs été condamné). Un tantinet mal à l’aise, Varg Gyllander, porte-parole de la police, confiait en effet lundi : « Nous aurions certainement dû révéler cette information, ça ne fait pas de doute. Pourquoi ça ne s’est pas fait ? Nous ne le savons tout simplement pas. »

    Un aveu qui prend la forme d’une provocation. Car en déclarant ainsi ignorer les raisons de ce silence honteux, Varg Gyllander prend clairement pour des imbéciles des Suédois qui, le mois suivant ce festival, devaient se prononcer lors d’élections législatives à l’occasion desquelles on annonçait une forte percée des Démocrates…

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • Allemagne : les chrétiens persécutés par les musulmans dans les camps de réfugiés

    Lu ici :

    "Le supérieur du monastère Saint-Georges (situé à 100 km de Berlin) et membre du Conseil de l’intégration auprès du Chancelier fédéral d’Allemagne, l’higoumène Daniel (Irbits), a adressé une lettre au ministre fédéral pour les attributions spéciales et directeur de la chancellerie fédérale d’Allemagne, Peter Altmaier, dans laquelle il a exprimé sa préoccupation au sujet de la situation des réfugiés chrétiens en Allemagne, qui sont exposés à des persécutions de la part des musulmans dans les camps pour migrants. Dans certains cas, la situation est sérieuse à ce point, que les chrétiens veulent revenir chez eux.

    Le père Daniel a écrit : « Avec grande préoccupation et honte, nous avons appris, ces derniers jours, que les migrants chrétiens de Syrie, Érythrée et d’autres pays sont exposés, dans les camps pour réfugiés, à des outrages, des persécutions et des harcèlements violents de la part de leurs voisins musulmans. Cela concerne aussi la minorité religieuse des yazidis. Les cas ne sont pas rares, lorsque le harcèlement va jusqu’aux blessures et menaces de mort. Ce sont les ex-musulmans convertis au christianisme, qui sont particulièrement exposés. Conformément à la tradition islamique, ceux-ci doivent être châtiés pour avoir apostasié l’Islam. Ils sont exposés à une violente pression et craignent pour leur vie, car pour les musulmans radicaux, les « apostats » perdent tout droit à la vie. Pour beaucoup d’entre eux, la possibilité de demeurer la nuit dans les camps pour réfugiés est donc exclue, et ils sont contraints pour cette raison de dormir, par exemple, dans l’église évangélique-luthérienne de la Sainte-Trinité située à la Südendstrasse, dans le quartier de Berlin-Steglitz. Un certain nombre de chrétiens arrivants du Moyen Orient éprouvent des pressions si fortes qu’ils veulent revenir chez eux, parce que leur situation là-bas leur semble un moindre mal, comparée aux conditions dans les sites allemands de réfugiés. Nous considérons cela incompatible avec les buts de la culture allemande et de la politique d’offre d’asile, et il est honteux que de telles conditions prévalent dans l’octroi d’un abri en Allemagne. Les chrétiens recherchent une protection en Allemagne et ce faisant, en partie pour les raisons susmentionnées, ils se sentent ici moins en sûreté que dans les pays d’où ils sont issus. Cela va à l’encontre de la politique allemande à l’égard des réfugiés, laquelle dans une mesure importante comporte des buts nobles et désintéressés. Il ne peut et il ne doit y avoir aucun « rabais » sur le droit en vigueur ici. Qui plus est, l’Allemagne offre aux gens de confession musulmane la liberté religieuse dans les camps pour réfugiés et, il leur est permis notamment de construire des mosquées improvisées là où ils sont réinstallés. En outre, il est inacceptable, de notre point de vue, que les forces de police n’interviennent que rarement, voire jamais, dans la résolution des conflits religieux. Quelles que soient les causes que l’on invoque pour cela, c’est précisément là que les droits fondamentaux dans notre pays ont besoin d’une protection particulière. Il n’y a pas d’alternatives à cela. Aussi, nous vous demandons d’exercer la pression nécessaire pour que soit assurée l’observance de la législation allemande dans les centres pour demandeurs d’asile et, jusqu’à ce que cela soit possible à mettre complètement en place, d’accepter les propositions du clergé des différentes confessions chrétiennes d’Allemagne, et de garantir que les chrétiens soient logés séparément des musulmans. Notre société ne doit pas permettre que des gens qui, en Allemagne, cherchent à être protégés de la guerre et de la terreur, trouvent en réalité, ici, le contraire de ce qui leur était promis par les politiciens allemands. Nous vous en prions, faites le nécessaire pour que la disposition des Allemands à recevoir des réfugiés s’étende aussi aux chrétiens et aux yazidis, sans quoi, dans le cas contraire, la belle parole de « culture d’accueil des réfugiés » peut s’avérer simplement une farce ». Comme l’a raconté l’higoumène Daniel au site russe « Pravmir », il aide lui-même, actuellement, une famille de réfugiés de Damas. Le chef de famille est un Arabe qui a étudié en Russie, son épouse est russe, et ils ont une petite fille. « Ils sont arrivés, il y a environ deux mois en Allemagne. Ils sont chrétiens. On les a transférés de camp en camp, on ne leur donne pas d’argent pour la nourriture, ils sont à trente dans une chambre. Dans le camp où ils sont maintenant, il n’y a que deux familles chrétiennes de Syrie. Aussi, on peut s’imaginer les pressions qui sont exercées sur eux pour des motifs religieux. Il y a beaucoup de camps semblables, et de telles familles ne sont pas rares. Aussi, nous sommes simplement appelés à aider, comme nous le pouvons, de telles familles » a souligné l’higoumène Daniel.

    Michel Janva

  • Allemagne : Justice et police contre le T-shirt anti-violeurs

    CYTNJKQWMAAoc0k.jpg

    En Allemagne, les immigrationnistes ont leurs valeurs et, très logiquement, leurs priorités. Mercredi 6 janvier, après la révélation forcée de l’assaut immigré contre les femmes allemandes à Cologne, Ralf Jäger, ministre de l’Intérieur social-démocrate du Land concerné (celui de Rhénanie-du-Nord-Westphalie), avait tenu uneconférence de presse pour dénoncer… « les spéculations prématurées sur le groupe dont sont originaires les auteurs ».
    Il s’en était pris avec véhémence aux forums de discussion « de droite populiste » sur Internet. Selon lui, « ce qui se passe en ce moment sur les forums orientés à droite sur Internet est pour le moins aussi abject que les actes de ceux qui ont agressé les femmes. Cela empoisonne l’atmosphère de la société. Les réfugiés sont diffamés en bloc ». « Pour le moins aussi abject », c’est une litote bien sûr : il faut comprendre « bien plus abject ».

    La même échelle de valeurs particulière aux immigrationnistes a inspiré l’avocat Jürgen Kasek, porte-parole des Verts à Leipzig. Vendredi, sitôt qu’il a vu une photo du responsable de PEGIDA, Lutz Bachmann, portant un T-shirt « Rapefugees Not Welcome », il s’est précipité sur son fax et a envoyé une dénonciation au Procureur de Dresde. Pour incitation à la haine raciale, bien sûr.
    Kasek s’est immédiatement vanté de son geste sur twitter : « Tous les jours une bonne action. Aujourd’hui une dénonciation contre Bachmann ». De la bonne conscience immigrationniste…

    L’avocat Vert a en outre envoyé copie de sa dénonciation à la préfecture de police de Leipzig. Une manifestation de la branche locale de PEGIDA (Legida, « Leipzig contre l’islamisation de l’Occident ») a eu lieu lundi. « Kasek espère que sa plainte permettra à la municipalité d’empêcher la distribution du T-shirt lundi ». Il y avait effectivement là une urgence de sécurité publique.

    reportage_cnn_sur_manif_pegida_rapefugees_not_welcome.jpg

    http://fr.novopress.info/196869/allemagne-justice-police-contre-t-shirt-anti-violeurs/

  • Les conséquences sociales des attentats de Paris François Belliot Lucien Cerise

  • Le 11 janvier n’est plus ce qu’il était

    La commémoration des attentats de Charlie Hebdo s’est déroulée sans ferveur populaire. Comme si désormais le pays ne demandait plus de la compassion mais une véritable protection.

    La place de la République semblait vide. Après les grandes marées du 11 janvier 2015, les manifestants, comme l’océan, s’étaient retirés et il ne restait plus que quelques groupes disparates sur la grande plage de bitume.

    Les dignitaires arrivaient un par un. Anne Hidalgo se voulait rassurante : « Les Parisiens ne sont pas toujours du matin, a-t-elle expliqué. Ils seront plus nombreux cet après-midi. » Ce jour-là, cependant, les Parisiens n’étaient pas non plus de l’après-midi. L’hommage s’est déroulé dignement mais le cœur n’y était plus et, si les soirs les bougies se faisaient plus nombreuses, la ferveur qui avait envahi les rues de Paris il y a un an avait laissé place à une indifférence bienveillante. Peut-être y avait-il quelque chose de dissonant dans cette cérémonie mortuaire ?

    Pour les lecteurs de Charlie Hebdo d’avant le 7 janvier, le choix de Johnny Hallyday, tête de Turc de Cabu, avait quelque chose d’incompréhensible. Un peu comme si Margaret Thatcher avait rendu hommage au chanteur Renaud ou Nicolas Sarkozy à Stéphane Guillon. Pour les autres, cette liturgie républicaine sonnait creux. Il faut reconnaître qu’à force de ne pas choisir entre les symboles cocardiers (garde républicaine, arbre de la Liberté, Marseillaise) et le méli-mélo pacifiste où se mêlent Le Temps des cerises, Jacques Brel et Johnny Hallyday chantant le texte de Jeanne Cherhal, on ne savait pas si nos étions sur les traces de Lamartine ou celle des Enfoirés évoquant leurs amis disparus. Le 10 janvier 2016, comme aux Invalides après le 13 novembre dernier, l’appareil d’État a décidé de faire la synthèse : les chœurs de la République en danger mais à la place du Chant du départ, « l’amour pour parler aux canons » et Les Prénoms de Paris pour répondre aux « kalachs ». Or, la mort impose silence, gravité, dépouillement et l’on peut légitimement se sentir étranger à ce syncrétisme qui donne à tout événement le ton et les teintes d’une émission de variété. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-11-janvier-n-est-plus-ce-qu-il

  • Viols de masse à Cologne : La réalité de l'invasion barbare dévoilée

  • La Mairie de Paris condamnée à dédommager les contribuables parisiens pour ses aides déguisées à l’Institut des Cultures d’Islam : 14 millions plus les réparations!

    L’Institut des Cultures d’Islam a déjà couté 14 millions aux contribuables parisiens, mais un Parisien a porté plainte pour ce détournement de bien public et la Cour d’appel a cassé le bail, annulé les contrats, et demandé des réparations.

    voir copie du verdict ci-dessous: 

  • À Cologne et ailleurs les agresseurs sexuels étaient bien des « réfugiés »

    8521-Chard.jpg

    8521P1.jpgLes révélations de la presse allemande une semaine après les agressions sexuelles massives qui ont eu lieu à Cologne, à Hambourg et dans plusieurs autres villes allemandes sont accablantes pour le pouvoir. Les langues des policiers se délient face aux mensonges des politiques et des médias.
    À Cologne, les policiers en service dans le centre-ville pendant les graves événements qui ont perturbé la soirée du réveillon du Jour de l’An ont expliqué aux journalistes du Spiegel et de Die Welt que, contrairement à ce qu’affirment les autorités et à ce qu’en disait le chef de la police de la ville, qui a perdu son poste, une centaine de personnes avaient été interpellées sur le vif et… c’étaient presque tous des demandeurs d’asile avec des papiers de Syriens. « Je suis syrien, vous devez me traiter gentiment, c’est Mme Merkel qui m’a invité », se sont entendu dire des policiers. Un autre demandeur d’asile a déchiré devant les policiers son document attestant de son droit de séjourner en Allemagne, en leur jetant à la figure qu’ils ne pouvaient plus rien lui faire et que, de toute façon, on lui donnerait de nouveaux papiers.

    Pire encore, on apprenait en fin de semaine dernière du quotidien Bild que la police avait des ordres stricts pour couvrir les crimes et délits commis par les « migrants ».
    Pendant ce temps, les plaintes continuent d’affluer. Dimanche, la presse allemande parlait déjà de plus de 500 plaintes à Cologne (dont environ 40 % pour des agressions sexuelles), plus de 100 à Hambourg, plus de 40 à Düsseldorf… On apprenait aussi qu’à Bielefeld, un groupe de 500 « migrants » avaient investi de force une discothèque et y avaient commis des agressions sexuelles sur des femmes.

    Et ce n’est pas que l’Allemagne qui est touchée. D’autres villes européennes, en Suisse, en Finlande, en Suède et en Autriche, ont fait état d’actes similaires commis par de jeunes hommes « à la peau foncée » et parlant très mal la langue locale.

    Samedi, le mouvement PEGIDA a organisé une manifestation qui a attiré quelque 4 000 personnes et aussi un bon millier de contre-manifestants « antifascistes » et 1 700 policiers armés de canons à eau. Les habitants auraient certainement aimé voir les mêmes forces de police dans le centre de Cologne le soir de la Saint-Sylvestre !

    La censure de l’information n’est pas passée inaperçue dans la Pologne voisine, accusée par les médias et plusieurs personnalités politiques importantes outre-Rhin de porter atteinte à sa démocratie à cause de sa loi sur ses médias publics.
    Le ministre de la Justice polonais a publié samedi une lettre ouverte à l’Allemand Günther Oettinger, le commissaire européen chargé des médias, pour l’inviter à condamner le manque de transparence et de liberté des médias dans son propre pays plutôt que de problèmes fictifs chez les autres.
    Lors d’un match de volley entre l’Allemagne et la Pologne pour les qualifications aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro, des supporters polonais ont déplié une banderole où l’on pouvait lire : « Protégez vos femmes, pas notre démocratie ».

    Olivier Bault

    http://fr.novopress.info/196828/cologne-ailleurs-les-agresseurs-sexuels-etaient-bien-refugies/

  • La Lettre d’Allemagne – N°1

    François Stecher, correspondant de Polémia à Hambourg

    ♦ Dans le prolongement de la série « Invasion migratoire » publiée à l’automne dernier, notre correspondant résidant en Allemagne propose aux lecteurs de Polémia une lettre hebdomadaire qui leur donnera une synthèse de la grande presse germanique.

    Il est toujours intéressant de découvrir les événements tels qu’ils sont présentés par la presse locale et d’en comparer le traitement avec celui que leur concèdent nos propres journaux.
    Polémia

    Voici donc la Lettre d’Allemagne – N°1.


    L’année 2015 finissante avait pourtant apporté quelque réconfort à la chancelière fédérale sur le front des migrants.

    Au sud, les Etats du glacis austro-hungaro-balkanique avaient quasiment fermé leurs frontières, limitant l’accès à leur territoire aux seuls réfugiés en provenance de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan. La Sublime Porte avait consenti, à prix d’or, à entraver leur progression. En attendant que les passeurs trouvent d’autres voies, plus à l’Ouest, la Grèce semblait devoir supporter seule, pour un temps, l’effort principal.

    A l’est, l’Alliance de Višegrad montrait bien quelques velléités de résistance à la juste répartition et à l’accueil des réfugiés qu’elle avait acceptés en leur nom, mais les sanctions financières ou leur menace, brandie par monsieur Juncker, auraient tôt fait de ramener ce petit monde à la raison.

    Il y avait bien, au nord, quelques signes d’épuisement de la générosité suédoise, mais, après tout, si le flot se tarissait au Sud…

    A l’intérieur, l’administration, les bénévoles et la police apportaient chaque jour des preuves de leur efficacité, de leur dévouement et de leur vigilance. Hors quelques cas isolés, la présence des migrants restait finalement assez peu perceptible par la population. Bien servie par une presse qui ne barguignait pas sa contribution à l’Œuvre commune, ne manquant pas de signaler les exemples concrets d’intégration réussie, rappelant et diffusant les mises en garde à l’encontre de toute dérive populiste, elle savait pouvoir compter sur une police politique – le «Verfassungsschutz» – efficace, qu’elle soit fédérale ou des Länder, pour surveiller les déviants.

    Au sein de l’Union, l’allié encombrant de la CSU bavaroise, Horst Seehofer, était venu à Canossa, renouvelant son hommage-lige à la chancelière lors du congrès de la CDU, à Karlsruhe, mi-décembre. A ce même congrès, les frondeurs étaient venus à résipiscence, confirmant leur soutien à la politique des réfugiés menée depuis Berlin. Dans le même temps, son partenaire de coalition du SPD et vice-chancelier, Sigmar Gabriel, sortait affaibli de son propre congrès, et exposait au grand jour son incapacité à constituer une alternative politique crédible. La météo y mettait du sien, avec des températures étonnamment clémentes.

    Ainsi, le «Wir schaffen das» [Nous y arriverons] devenait réalité, ou tout au moins le «deutscher Michel» [notre Monsieur Dupont] pouvait s’en persuader, lui qui ne déteste rien tant que les menaces sur son confort et sa tranquillité. Signes de cette confiance nouvelle, les courbes des instituts de sondage de nouveau orientées à la hausse pour l’Union, une érosion lente mais sûre du SPD, et une «Alternative für Deutschland» (AfD) scotchée sous la barre des 10%, score certes élevé, mais seulement de nature à renforcer la nécessité de la Grande Coalition (Union/SPD).

    Las, les événements ont quelque peu mis à mal cette séquence heureuse, et remis en selle les esprits chagrins qui s’évertuaient à jeter un regard critique sur la situation actuelle et à formuler de sombres augures.

    C’était, d’abord, sans compter avec la contribution décisive de jeunes gens, ou plus exactement de jeunes hommes – la police, les témoins comme les victimes s’accordent sur la tranche d’âge, de 18 à 35 ans, voir revue de presse ci-dessous, comme sur l’origine des auteurs – à l’animation de la nuit de la Saint-Sylvestre sur les parvis de la gare centrale et du Dom de Cologne, ainsi que sur la Reeperbahn à Hambourg, ou encore à Stuttgart, qui a offert au peuple allemand un concentré de ce que la scène politique d’outre-Rhin peut offrir de meilleur : communiqués lénifiants de la police, grande presse silencieuse et attentiste jusqu’à ce que l’affaire éclate puis, de concert avec le personnel politique aux affaires, mise en doute de l’implication de migrants, refus de l’amalgame, mise en cause des porteurs de haine qui profitent de l’événement, etc. Il revenait évidemment à l’Oberbürgermeisterin de Cologne, madame Henriette Reker, fraîchement élue (sans étiquette, apparentée CDU; on se souvient qu’elle fut, la veille de son élection, poignardée par un forcené) de couronner en beauté cette séquence désastreuse, en prodiguant, en vue du prochain carnaval, quelques conseils de comportement aux… femmes.

    C’est ensuite le gouvernement de Sa Majesté de Suède, qui, des larmes plein les yeux et le rouge de la honte au front, prenait la décision tragique de rétablir le contrôle à ses frontières. Il n’en fallait pas plus pour amener le voisin Danois à rétablir ce même contrôle à sa frontière sud, faisant ainsi de l’Allemagne un vaste cul-de-sac migratoire. Il convient ici de prendre avec tout le recul nécessaire les rodomontades bavaroises sur la fermeture de la frontière alpine : elles relèvent encore et toujours de la même stratégie purement déclamatoire, qui consiste à brosser l’électeur CSU dans le sens du poil pour lui éviter la tentation de glisser vers l’AfD, tout en s’attirant les bonnes grâces de l’électeur SPD, laissé en déshérence par une direction elle-même inaudible. Il est très hautement improbable que l’Etat libre de Bavière rompe ainsi le pacte fédéral.

    C’est enfin l’entrée en campagne du général Hiver, trop tardive pour que l’on ait pu apprécier son «Glühwein»(*) sur le Marché de Noël, si tardive que certains en venaient à douter qu’elle survienne, mais pourtant justement annoncée pour janvier. Il est bien là, encore un peu avare de neige, mais déjà assez puissant pour rendre dramatiques des situations précaires et compliquer l’action des autorités et des bénévoles, alors même que le flux migratoire ne semble pas vouloir se tarir malgré le froid et la neige – là encore, rien de très nouveau, mais l’on se prenait à espérer une accalmie relative.

    C’est un fait désormais bien établi : la chancelière a passé Noël, et il est fort probable qu’elle vive l’arrivée du printemps à la chancellerie. Pour elle, ce ne sera pas nécessairement le retour des beaux jours.

    (*) Ndlr – Voir : Notes sur le vif, pour un Premier de l’An alsacien

    François Stecher, en la fête de l’Epiphanie 2016

    Revue de presse

    Violences dans la nuit de la Saint-Sylvestre

    FAZ – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre
    A Hambourg aussi, des femmes ont été agressées
    Il n’y a pas qu’à Cologne que des dizaines de femmes ont été menacées et harcelées sexuellement. La police enquête également à Hambourg. Dix plaintes ont déjà été déposées.

    http://www.faz.net/aktuell/gesellschaft/silvesternacht-uebergriffe-auf-junge-frauen-auch-in-hamburg-13997842.html

    FAZ – 05.01.16. Agressions sexuelles à Cologne
    « C’était une meute sans foi ni loi »
    Le 1er janvier, la police de Cologne tirait un premier bilan plutôt positif de la nuit de la Saint-Sylvestre. Pourtant, il y a eu depuis des dizaines de plaintes déposées, par des femmes qui ont été harcelées sexuellement et volées. On en est à 90. Y avait-il assez de policiers sur place ?

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/sexuelle-uebergriffe-in-koeln-das-war-eine-enthemmte-meute-13998369.html

    FAZ – 05.01.16. Cologne, Hambourg, Stuttgart
    Ce que nous savons pour l’instant
    Au cours de la nuit de la Saint-Sylvestre, des femmes ont été agressées. Elles ont été volées, harcelées et forcées. De Hambourg et de Stuttgart, on rapporte des faits similaires. Un aperçu.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/koeln-hamburg-stuttgart-was-wir-bisher-wissen-13998010.html<http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/koeln-hamburg-stuttgart-was-wir-bisher-wissen-13998010.html>

    FAZ – 05.01.16. Conférence de presse à Cologne
    Reker ne voit rien qui permette d’incriminer des réfugiés
    Après les agressions dans la nuit de la Saint-Sylvestre, Cologne avance encore à tâtons dans l’obscurité à la recherche des auteurs. Ils ne viendraient pas du centre d’hébergement de la ville. Le chef de la police concède une faute.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/henriette-reker-sieht-keine-hinweise-auf-fluechtlinge-als-taeter-13998784.html

    FAZ – 05.01.16. Agressions à Cologne
    Merkel exige une réponse énergique de l’Etat de droit
    C’est maintenant à la chancelière de s’exprimer sur les agressions subies par des femmes devant la gare centrale de Cologne dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Angela Merkel a montré sa colère et exigé des conséquences juridiques.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/uebergriffe-in-koeln-merkel-verlangt-harte-antwort-des-rechtsstaats-13998814.html <http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/uebergriffe-in-koeln-merkel-verlangt-harte-antwort-des-rechtsstaats-13998814.html>

    Handelsblatt – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne
    « Les femmes ne sont pas un gibier »
    Dans la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne, des dizaines de femmes ont été harcelées sexuellement et dépouillées. Le nombre des incidents suscite l’horreur dans toute l’Allemagne. Plusieurs ministres de l’Intérieur [de Länder, ndT] exigent un traitement sans faiblesse.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/silvester-nacht-in-koeln-frauen-sind-kein-freiwild/12790994.html<http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/silvester-nacht-in-koeln-frauen-sind-kein-freiwild/12790994.html>

    Handelsblatt – 05.01.16. Emeutes à Cologne – un commentaire
    Ce n’était, partout, qu’insécurité et impuissance
    Une horde d’un millier d’hommes se rassemble et harcèle des femmes en grand nombre, ouvertement, pratiquement sans entrave. Qu’une telle chose soit possible laisse sans voix. Ce qui est également terrifiant, c’est la lenteur et l’impuissance des autorités et des médias à réagir.

    http://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/krawalle-in-koeln-kommentar-unsicherheit-und-hilflosigkeit-ueberall/12791698.html

    Die Welt – 05.01.16. Oberbürgermeisterin Reker
    « Les femmes devraient être mieux préparées pour aller au carnaval »
    Le maire de Cologne, madame Reker, qualifie les agressions sexuelles de la nuit de la Saint-Sylvestre « d’absolument intolérables ». Selon elle, à l’avenir, il faudra davantage mettre l’accent sur la prévention. Un code de conduite sera mis à disposition.

    http://www.welt.de/politik/article150656585/Frauen-sollen-besser-vorbereitet-in-den-Karneval-gehen.html

    Die Welt – 05.01.16. Gare centrale de Cologne
    Cinq jours après : « Nous ne savons rien des auteurs »
    Cinq jours se sont écoulés depuis les agressions massives perpétrées contre des femmes à Cologne, et la police ne sait rien des auteurs. On met cependant en garde contre toute condamnation prématurée. Pendant ce temps, le nombre de plaintes ne cesse d’augmenter.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150649603/Tag-Fuenf-Wir-haben-keine-Erkenntnisse-ueber-die-Taeter.html

    Die Welt – 05.01.16. Agressions
    Que se passera-t-il si un tel « mob » d’hommes s’abat sur le carnaval ?
    Après les agressions sexuelles perpétrées massivement contre des femmes, les autorités de Cologne promettent une répression sévère, en particulier lors des jours de fête. Une promesse trompeuse.

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150626232/Was-wenn-dieser-Maennermob-an-Karneval-wuetet.html <http://www.welt.de/debatte/kommentare/article150626232/Was-wenn-dieser-Maennermob-an-Karneval-wuetet.html>

    Die Welt – 05.01.16. Nuit de la Saint-Sylvestre
    A Hambourg aussi, il y a eu au moins 27 agressions
    Il n’y a pas qu’à Cologne et Stuttgart, à Hambourg aussi, de jeunes femmes ont été agressées sexuellement. La police va maintenant analyser des messages de Facebook, et vérifier s’il y a des liens avec les agressions.

    http://www.welt.de/regionales/hamburg/article150654587/Auch-in-Hamburg-gab-es-mindestens-27-Uebergriffe.html <http://www.welt.de/regionales/hamburg/article150654587/Auch-in-Hamburg-gab-es-mindestens-27-Uebergriffe.html>

    Die Welt – 05.01.16. Agressions de femmes à Cologne
    « Je crains qu’il n’y ait aucune condamnation »
    Lors de la Saint-Sylvestre, des groupes d’hommes, au total pas loin d’un millier, ont massivement harcelé sexuellement et dépouillé des femmes aux abords de la cathédrale de Cologne. Rainer Wendt, délégué du syndicat de la police, s’exprime sur les récents événements.

    http://www.welt.de/vermischtes/article150622749/Ich-fuerchte-dass-es-zu-keiner-Verurteilung-kommen-wird.html

    FAZ – 06.01.16. L’ARD et la ZDF à propos des agressions
    Savez-vous de quoi vous devez rendre compte ?
    Considérant la façon dont les crimes commis contre des femmes dans la nuit de la Saint-Sylvestre près de la gare centrale de Cologne ont été tus, le chef de la police locale a parlé de « problèmes de communication ». De quels problèmes de communication s’agit-il ? En tout cas, l’ARD et la ZDF en ont de semblables pour rendre compte des événements. Elles devraient pour une fois essayer de faire du journalisme.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/tv-kritik/ard-und-zdf-zu-den-koelner-uebergriffen-13999682.html

    FAZ – 06.01.16. Agressions sexuelles à Cologne
    « Il semble bien que tout était prémédité »
    Le ministre de la Justice fédéral craint que les agressions de Cologne n’aient été organisées. Il critique les déclarations du maire de Cologne, son collègue de l’Intérieur le travail des fonctionnaires sur le lieu de l’action.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/sexuelle-uebergriffe-in-koeln-das-ganze-scheint-abgesprochen-gewesen-zu-sein-13999522.html

    FAZ – 07.01.16. Formation d’une « Bürgerwehr » (défense des citoyens) Les surveillants auto proclamés de Düsseldorf
    En réaction aux agressions de Cologne, une « Bürgerwehr » s’est formée à Düsseldorf, avec plusieurs milliers de membres. Sur Facebook, ils annoncent patrouiller en ville et vouloir la rendre plus sûre. La police est peu enthousiaste.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/bildung-einer-buergerwehr-die-selbsternannten-aufpasser-von-duesseldorf-14002759.html

    • Crise des réfugiés

    FAZ – 04.01.16. Un commentaire sur l’aide aux réfugiés
    Quelle est la force de l’Allemagne ?
    L’Allemagne partagée entre pouvoir et vouloir : le discours sur un pays fort quant à sa capacité à accueillir des réfugiés est devenu la phrase politique préférée du moment.

    http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/kommentar-wie-stark-ist-deutschland-13995513.html

    FAZ – 04.01.16. Limite à l’accueil des réfugiés
    Cela seul serait politique
    Celui qui exige une limite à l’accueil des réfugiés est l’objet de phrases assassines et définitives. Pourtant, pour l’Allemagne aussi, le choix ne se réduit pas à ouvrir grandes les frontières ou à tirer dans le tas.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/obergrenze-fuer-fluechtlinge-das-waere-politik-13997045.html

    FAZ – 04.01.16. Limite à l’accueil des réfugiés
    « Seehofer veut-il imposer cela par les armes ? »
    L’exigence du président de la CSU Seehofer de limiter l’accueil des réfugiés à 200.000 par an suscite de violentes critiques de la part du SPD et des Verts. Selon eux, Seehofer ne ferait qu’éveiller de faux espoirs.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/obergrenze-fuer-fluechtlinge-will-seehofer-das-mit-waffen-durchsetzen-13996066.html

    Handelsblatt – 05.01.16. Crise des réfugiés en Europe
    Le flot ne s’interrompt pas, même en hiver
    Beaucoup de pays européens réintroduisent des contrôles aux frontières pour empêcher l’entrée de réfugiés. Pourtant, malgré l’hiver, le flot qui emprunte la route des Balkans ne faiblit pas. Que va-t-il se passer ?

    http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingskrise-in-europa-der-zustrom-nimmt-auch-im-winter-kein-ende/12790596.html <http://www.handelsblatt.com/politik/international/fluechtlingskrise-in-europa-der-zustrom-nimmt-auch-im-winter-kein-ende/12790596.html>

    Die Welt – 05.01.16. Crise des réfugiés
    « La chancelière est résolue, mais elle n’a pas vraiment de plan »
    Selon madame Göring-Eckardt, chef du groupe parlementaire écologiste, il manque à Merkel un concept global pour l’intégration des migrants. Elle demande la création d’un nouveau ministère fédéral et l’ouverture de centres d’accueil pour les demandeurs d’asile sur tout le territoire.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article150644298/Die-Kanzlerin-hat-Zuversicht-aber-zu-wenig-Plan.html

    Die Welt – 05.01.16. Le rétablissement des contrôles aux frontières par le Danemark va-t-il avoir un effet domino?
    Après la Norvège, la Suède et la Finlande, le Danemark rétablit à son tour le contrôle à ses frontières. En Allemagne, cette mesure suscite la controverse. Ceux qui la critiquent voient le système de Schengen en danger.

    http://www.welt.de/politik/article150615953/Setzen-daenische-Grenzkontrollen-Domino-Effekt-fort.html

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n1/