Wolfgang Albers, le président de la police, déclare : « Nous sommes entrés dans une nouvelle dimension du crime. »
2015 fut une année mortelle à mettre sur le compte du djihad à Paris : 145 morts. En 2016, ce sont des villes allemandes qui sont prises d’assaut et transformées en terrains de test pour ce même djihad. Des dizaines de femmes agressées sexuellement, à Cologne, Hambourg, Stuttgart dans la nuit du Nouvel An. Il s’agit de tester les capacités de réplique des autorités de ces deux pays.
Un millier d’hommes se sont réunis en meute, aux pieds de l’imposante cathédrale de Cologne, pour harceler sexuellement des femmes de passage, seules ou accompagnées, violer, voler, cambrioler, casser, dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Selon le Kölner Stadt-Anzeiger, il s’agit d’hommes de 15 à 35 ans d’origine arabe. La police a procédé à des dizaines d’arrestations. Certains venus d’Algérie, du Maroc et de la Tunisie auraient fait le voyage exprès, annonce l’ARD, tout en ajoutant qu’à Stuttgart, aussi, des faits similaires se sont déroulés.
islamisme - Page 386
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Paris, Cologne, Hambourg, Stuttgart : villes d’entraînement pour le djihad en Europe ?
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Malik Bezouh, des Frères musulmans à l’amour de la France chrétienne
En effet, les Français de confession musulmane ne peuvent évidemment pas se reconnaître dans la culture libertaire actuelle. Ils ont un rapport à la transcendance qu’ils partagent avec les chrétiens. Ils ont vocation à proposer avec eux un modèle de société plus humain, et moins aliénant. Je suis très triste de voir la déchristianisation de la France. Je suis français, et le christianisme historique a fait renaître ma francité. C’est un repère de notre culture.
On ne peut pas reconstruire la France autour de Charlie Hebdo : la philosophie des Lumières n’est pas neutre, elle est intolérante, et s’est construite sur la haine du religieux. Pour moi, les voltairiens ont kidnappé la philosophie, comme l’islamisme a kidnappé l’islam. Je préfère Élie Fréron, polémiste contemporain de Voltaire, qui défendait un traditionalisme ouvert. C’est ce qui devrait unir les musulmans aux chrétiens, et leur proposer un autre regard sur la France. Les hommes d’État devraient se replonger dans notre Histoire, pour prendre de la hauteur. Bref, il faudrait une psychothérapie nationale, avec l’aide de l’Histoire de France, à l’école de l’abbé de Cluny ! »
EXCLUSIF MAGAZINE - La vague d’attentats de 2015 provoque un regain de patriotisme. Plus qu’un effet de mode, un réflexe de survie, quand la France est attaquée dans sa chair et sa culture. Témoignage exclusif de Malik Bezouh, Auteur de France-islam : le choc des préjugés (Plon, 2015).
Physicien de formation, Malik Bezouh s’est rapproché de la Confrérie des Frères musulmans avant de s’en éloigner. ©MEYER-TENDANCE FLOUE pour FC
« J’avais un contentieux énorme avec la France. J’ai pu me réconcilier avec elle après un long parcours. Officiellement, j’étais français, né en France, issu de l’immigration algérienne. Mais la France, pour moi, était un hôtel, où j’étais seulement hébergé. Je souffrais d’ailleurs du racisme ordinaire envers les Maghrébins, dans ma jeunesse : combien de fois ai-je été traité de “bougnoule” ? Tout cela m’empêchait de me raccrocher à la France. Il faut comprendre cette faille identitaire que portent tous les Français d’origine maghrébine, si difficile à surmonter.
C’est lorsque j’étais étudiant, à Saint-Étienne, que j’ai rencontré l’islamisme. J’ai lu cette phrase d’un penseur des Frères musulmans, Sayyid Qutub : “La nationalité du musulman, c’est sa foi.” J’ai alors cru tout résoudre : je ne suis ni algérien, ni français, je suis musulman ! Je pensais avoir enfin trouvé les réponses à mes questions. J’ai embrassé l’islam porté par les Frères musulmans.
Engagés, prosélytes, mais foncièrement légalistes, nous utilisions tous les moyens législatifs et associatifs pour faire passer le message islamique. Nous étions alors en pleine guerre de Bosnie, dans les années 1990. J’étais tenté d’accomplir le djihad contre les Serbes, mais la confrérie m’a empêché d’y aller. Les Frères musulmans sont très hiérarchisés, très structurés. C’est leur côté positif : en cadrant les individus, et en respectant l’ordre public, ils les empêchent souvent d’être des aventuriers incontrôlables. Je pense qu’ils ont évité à l’islam de France de basculer dans le salafisme révolutionnaire. S’il n’y avait pas les Frères musulmans, combien y aurait-il eu de Mohammed Merah ?
J’aurais pu continuer au sein de la confrérie, comme certains de mes amis, qui sont aujourd’hui cadres de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Pourtant, j’étais malheureux chez les Frères musulmans. Je ne partageais pas leur sentiment de surpuissance envers les “Français”, ces mécréants qui pataugent dans l’ignorance et l’idolâtrie de la nouvelle Babylone. Ce sentiment de surpuissance n’était pas de l’amour, cela ne correspondait pas à mon désir profond. Je suis devenu dépressif, j’ai émis des doutes sur le Coran. J’ai fini par quitter la confrérie. Cela a été une vraie souffrance pendant plusieurs années. [....]
La suite dans Famille Chrétienne
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L’Europe condamnée à réaliser le rêve allemand
L’Europe est une scène sur laquelle se joue une pièce dont chaque acte est déjà gravé dans le destin de l’Allemagne. Le rêve allemand, produit au fil des siècles et des idéologies, n’a eu de cesse de conduire le vieux continent vers l’avènement de sa modernité – aujourd’hui, il est sur le point de se réaliser pleinement, sous sa forme la plus parfaite et la plus destructrice.
« L’Europe après la pluie », Max Ernst, 1942
Depuis 1945, le complexe hérité du nazisme et le souvenir encore pesant de la Seconde guerre mondiale étouffent par avance toute velléité allemande de rayonnement idéologique, théorisé et assumé comme tel. Il existe pourtant bel et bien un rêve allemand, qui dépasse largement le simple « modèle économique » dont l’essoufflement se fait d’ailleurs déjà cruellement sentir. Contrairement au paradigme simpliste du rêve américain, qui ne constitue finalement qu’un standard minimum de consommation vaguement enveloppé dans quelques principes de morale collective bon marché, le rêve allemand apparaît comme le prolongement naturel d’un mouvement puissant et ancien. Il est l’horizon vers lequel tendent cinq siècles de philosophie – la résolution d’un drame aux dimensions européennes. Encore faut-il, pour le reconnaître, ne pas céder à la tentation pernicieuse de la déconstruction des identités nationales, qui s’évertue à réduire l’idée même d’Allemagne à un projet politique datant de la fin du XIXe siècle, comme elle le fait tout aussi fallacieusement au sujet de l’Italie, et même de la France, à qui elle concède toutefois une ancienneté remontant à 1789. L’Allemagne, sous la forme diffuse mais concrète d’une ambition historique, a préexisté à l’État allemand, dont la forme actuelle n’a d’ailleurs que vingt-cinq ans d’existence, et c’est celle-ci qui a essentiellement tracté l’Europe sur la voie de la modernité, comme si le destin tout entier du continent avait toujours été contenu dans l’esprit allemand.
C’est depuis l’Allemagne que souffla le vent de la Réforme, qui annonça la substitution de l’homme à Dieu et préfigura la fin du Moyen Âge et l’avènement, à la fin du XVIe siècle, de l’humanisme comme doctrine politique. C’est en Allemagne que le rationalisme s’exprima sous sa forme la plus aboutie, notamment à travers la Critique de la raison pure de Kant. C’est encore en Allemagne que jaillit la source du romantisme, qui inonda par la suite l’Europe jusqu’à noyer l’homme sous le flot irrésistible de l’individualité, avant que la psychanalyse, elle aussi conçue dans la sphère d’influence spirituelle allemande, ne l’achève à son tour. Enfin, le marxisme, le nazisme et la social-démocratie, ces trois idéologies qui gouvernèrent le XXe siècle, germèrent dans des esprits allemands, comme si tout ce que l’histoire de la modernité en Europe comptait de forces et d’aspirations plongeait ses racines dans ce sol fécond : à la pointe la plus avancée de cet arbre s’étirant infatigablement vers le ciel du progrès, nulle surprise alors de retrouver le rêve allemand. Ce que l’avenir réserve à l’Europe fermente déjà sous une quelconque forme en Allemagne.
Qu’est-ce que le rêve allemand ?
écrire la forme concrète que revêt l’inconscient historique à un moment précis de son développement se révèle être une entreprise nécessairement imparfaite et parcellaire. Néanmoins, trois caractéristiques principales se dégagent de cet idéal contemporain, tel qu’il se présente en ce début de siècle, et auquel l’Europe entière aspire désormais.
– La mort du politique.
Réduit depuis déjà quatre décennies à des options d’agrément allant de l’écologie tertiarisée au conservatisme bourgeois, le débat politique allemand constitue le point de convergence de toutes les évolutions politiques européennes d’après-guerre, précurseur du consensus libéral auquel se rallient même les formations d’extrême-gauche. Main dans la main, au sein d’une unique coalition, droite et gauche administrent un vaste espace économique ouvert – outre-Rhin, c’est bel et bien un gouvernement conservateur qui accueille avec bienveillance les réfugiés qui se pressent aux portes du pays et de ses usines, sous les encouragements de la grande industrie. Là encore, l’Allemagne a ouvert la voie empruntée progressivement par l’Europe et ses institutions, à l’échelle desquelles les nuances nationales et partisanes deviennent imperceptibles, et où seul demeure l’impératif de performance économique, c’est-à-dire la libre-circulation des biens, des capitaux et des individus.
– Le règne de l’individu.
Mètre-étalon sacré de la modernité politique, l’individu représente une unité sacrée, dont la Constitution allemande garantit les libertés avec une rigueur que peu d’idéologues des droits de l’homme auraient même espérée. Annonçant une fois de plus la ligne bientôt suivie par la jurisprudence de la cour européenne des droits de l’homme, cette sacralisation juridique de l’individu rend bien évidemment caduque toute idée de morale collective ou nationale, et consacre le droit singulier, abstrait et atemporel. Face aux traditions d’un pays, le justiciable souverain jouit d’une relation jalouse et directe avec les juges qui le protègent comme un enfant capricieux qui se tourne vers sa mère lorsque l’autorité du père entrave ses désirs. Protection de l’individu face aux contraintes collectives, de l’entreprise face aux obligations sociales, des exceptions face à la règle générale. Le communautarisme n’étant que le prolongement, au niveau du politique, de ce qu’est l’individualisme au niveau de la société, il n’y a donc rien d’étonnant non plus à ce que l’Allemagne compte parmi les États ayant le plus tôt et le plus absolument souscrit à ce modèle : l’immigré voit sa langue, sa culture et sa religion élevées au rang de droits souverains et opposables à toute nécessité d’adaptation à son pays d’accueil, perçue comme liberticide – l’exception face à la règle, l’individu face à la société, le particularisme communautaire face au bien commun historique.
– La disparition de l’histoire.
De manière logique, l’effacement de toute référence au passé au profit d’une fuite en avant motivée par le fantasme d’une identité artificielle s’est réalisé sans trop de difficulté en Allemagne, compte tenu des affres du passé. Si la résistance instinctive des peuples se révèle plus marquante au sein d’autres nations, comme au Royaume-Uni, en Italie, et même en France, il est indéniable, une fois de plus, que l’Europe entière souffre de ce complexe où se mêlent culpabilité post-coloniale et refus d’assumer ses racines chrétiennes. Détruisant le complexe et subtil entrelacs de duchés, de marches et de royaumes ciselé par les siècles, les contours mêmes des Länder allemands, dès l’après-guerre, apparaissaient comme l’effroyable préfiguration de l’artificialité des découpages géographiques qui attendaient la France vingt ans plus tard, et qui constitueront le paysage des super-régions européennes de demain. La structure éminemment artificielle qu’est la fédération d’États alimente les rêves des bâtisseurs de l’Europe supranationale ; inutile de préciser où ceux-ci portent leur regard pour nourrir leur imagination. Dans l’imaginaire des promoteurs du déracinement, l’Allemagne devient une sorte d’association de régions, une simple structure juridique vieille de moins d’un siècle, sans passé avouable ou unifié, tournée toute entière vers un avenir économique justifiant tous les sacrifices identitaires.
Si l’Allemagne exerce une telle influence sur l’Europe, ce n’est pas seulement en vertu de ses performances économiques – qui finiront bien un jour par ne plus être à la hauteur de ses attentes et de ses besoins. Elle ne conduit pas l’Europe comme on accepterait gravement une lourde responsabilité ; c’est l’Europe qui la poursuit comme la trace laissée derrière elle par une comète. L’idéal européen, celui de l’aventure moderne enfin achevée, c’est le rêve allemand enfin réalisé, la Réforme triomphant des ruines de Rome, les Lumières terrassant le Moyen Âge et l’individu se libérant des chaînes de l’Histoire. L’Allemagne n’y est finalement pour rien : elle n’est que le prophète que la providence a condamné à annoncer l’avenir du continent, c’est-à-dire sa propre destruction. Ce nihilisme, c’est encore un génie allemand qui le plus lucidement l’avait distingué à l’horizon, mettant en garde contre sa splendeur et ses ravages.Alexis Bétemps
http://philitt.fr/2015/12/10/leurope-condamnee-a-realiser-le-reve-allemand/
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Les terroristes du 13 novembre étaient bien drogués au Coran
Les résultats des expertises toxicologiques effectuées sur les neuf terroristes du 13 novembre et sur la cousine d'Abdelhamid Abaaoud montrent qu'ils n'avaient pas consommé de drogue ou d'alcool.
En revanche ils étaient drogués au Coran, avec par exemple la sourate 8 :
- 8.39. Et combattez-les jusqu'à ce qu'il ne subsiste plus d'association, et que la religion soit entièrement à Allah. Puis, s'ils cessent (ils seront pardonnés car) Allah observe bien ce qu'ils oeuvrent.
- 8.57. Donc, si tu les maîtrises à la guerre, inflige-leur un châtiment exemplaire de telle sorte que ceux qui sont derrière eux soient effarouchés. Afin qu'ils se souviennent.
- 8.60. Et préparez [pour lutter] contre eux tout ce que vous pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer l'ennemi d'Allah et le vôtre, et d'autres encore que vous ne connaissez pas en dehors de ceux-ci mais qu'Allah connaît. Et tout ce que vous dépensez dans le sentier d'Allah vous sera remboursé pleinement et vous ne serez point lésés.
- 8.65. O Prophète, incite les croyants au combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux cents ; et s'il s'en trouve cent, ils vaincront mille mécréants, car ce sont vraiment des gens qui ne comprennent pas.
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Valence : si ça n’est pas un attentat, c’est quoi, au juste ?
Attentat, substantif du verbe attenter, en latin attemptatum, de attemptare : « attaquer quelqu’un ».
Au volant de sa petite voiture rouge, Raouf El Ayeb, 29 ans, Tunisien d’origine et musulman de religion, a foncé à deux reprises sur les militaires en faction devant la Grande Mosquée de Valence. Il a fallu que ces derniers lui tirent dessus pour l’arrêter. En bon Français, il les a donc attaqués, et commis un attentat. Pourtant, selon toute évidence, on nie que cela en soit un. Pourquoi ?
Parce que les autorités, malgré l’état d’urgence, passent maintenant leur temps à tortiller du c… et de la bouche afin de nier les évidences. Évidemment, puisque le Président nous l’a assuré dans ses vœux : il nous protège. Ah ! Ah !
On a d’abord voulu nous faire croire qu’en raison du climat-épouvantable-qui-règne-dans-ce-pays, les factieux d’extrême droite tentant de dresser les citoyens les uns contre les autres, Raouf El Ayeb – qu’on aurait préféré appeler Raoul Le Pen – visait la mosquée. Les pontes de « la communauté musulmane » sont d’ailleurs montés au créneau pour dénoncer cet acte odieux. Sauf que Raouf l’a dit et répété : il ne visait pas la mosquée mais les militaires « qui tuent des gens » (comprenez des civils en Syrie).
Donc, Raoul étant Raouf, on a tenté de le faire passer pour fou. Pas de bol : il apparaît qu’il est parfaitement sain d’esprit et tout à fait responsable de ses actes. Mieux que cela : il les revendique.
Tertio : pour nier l’acte de terrorisme (du verbe terroriser), on nous assure que Raouf ne remplit pas la condition sine qua non : la radicalisation. Il n’a pas la barbe, n’est pas fiché par les services de police, et s’il a visionné quelques petits films de Daech, c’était juste une fois en passant parce qu’il avait un moment à perdre en mangeant son sandwich au jambon.
Tandis qu’il fonçait sur les militaires, Raouf El Ayeb a crié « Allah est le plus grand ». Au juge qui recevait sa confession au bord du lit de l’Assistance publique (merci, la Sécu française), il a déclaré avoir foncé avec sa voiture pour « tuer des militaires parce qu’ils tuaient des gens et [pour] être tué par des militaires ». Que faut-il de plus : une déclaration de candidature au martyre écrite sur papier timbré ? Une vidéo sur les réseaux sociaux à l’attention des « frères » de l’État islamique ?
Le procureur de la République a donc annoncé la mise en examen du « forcené » (sic) pour « tentative d’homicides sur dépositaires de l’autorité publique ». Pas pour attentat terroriste. Les vidéos de Daech ? « Ce sont des images qui peuvent être tout à fait trouvées par n’importe qui sur Internet », a dit à l’AFP M. Alex Perrin. Ben oui, cher Monsieur, c’est même le but recherché. Conclusion du magistrat : « C’est manifestement quelqu’un qui a agi en solitaire et sans lien particulier avec une mouvance. » Donc l’hypothèse terroriste n’est pas retenue.
Et ceci explique évidemment cela : oui, Raouf El Ayeb est certainement un solitaire, et si l’on nie l’acte terroriste, c’est justement parce que cela prouve ce que tout le monde redoute : il y a désormais dans la population des quantités de Raouf qui sont prêts à passer à l’acte à n’importe quel moment, sans motif apparent, sans revendication, sans appartenance à un groupe, sans « radicalisation ». Des monsieur ou madame Tout-le-Monde qui ne sont pas fichés et encore moins fichables. Des anonymes, de ceux qu’on défend au nom du « pas d’amalgame », jusqu’à ce qu’ils se transforment en « forcenés »…Marie Delarue
Boulevard Voltaire :: lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVkppEVVFufzFLwLa.shtml
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En voila des chances pour la france
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Charlie Hebdo : la Une de la honte
La rédaction de l’hebdomadaire a identifié l’assassin de janvier. Son portrait-robot est passionnant.
C’est un « wanted » tiré à un million d’exemplaires. Le montant de la prime – « mort ou vif » – n’est pas précisé, ce qui est dommage. L’assassin, donc, court toujours. Mais les journalistes de Charlie Hebdo savent sur lui des choses que nous ignorons. Il a plutôt une bonne tête. Une sorte de pâtre grec sur le retour. Une barbe fleurie, plus jupitérienne que mahométane.
D’ailleurs, détail vestimentaire de première importance, il porte des sandales, pas des babouches. En outre, pour ajouter à la complexité du personnage, au-dessus de sa tête, il y a quelque chose qui fait penser à un triangle maçonnique.
C’est intéressant. C’est riche. Et ça ouvre de nouveaux horizons à une pensée dont les rédacteurs de Charlie Hebdo ne veulent pas qu’elle se résume à montrer du doigt les djihadistes.
Car ça, c’est d’un commun. C’est convenu, banal. Et un journal se doit de surprendre. La une de Charlie Hebdo est à cet égard d’une réussite exemplaire. Vous auriez dépensé 3 euros, vous, pour voir la tête des frères Kouachi ? Vous auriez mis la main à la poche pour regarder une caricature de djihadiste alors qu’on nous en abreuve tous les jours ? Bien sûr que non. Tandis que là, vous en avez pour votre argent.
Un Dieu gréco-judéo-chrétien : c’est lui l’assassin de janvier ! Si vous voyez quelqu’un qui lui ressemble, signalez-le à Cazeneuve, à Hollande, à Valls, au premier flic venu. Et arrêtez immédiatement de vous polariser sur les djellabas, les burqas et de scruter à la jumelle les cités de Roubaix, de Saint-Denis, de Stains, de Trappes. Le portrait-robot de Charlie Hebdo nous incite à voir plus haut, plus loin. Du côté de l’Olympe. Vers le mont des Oliviers. Et – pourquoi pas – à Saint-Pierre de Rome… [...]
La suite sur Atlantico
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Chronique de livre : Guillaume Faye "Comprendre l'islam"
Le retour de l’Islam au premier plan de la scène mondiale est indéniablement l’un des événements majeurs du XXe et du XXIe siècles. Ce dernier est source de polémiques diverses, suscite rejet, parfois haine mais aussi l’inverse. D’un point de vue historique, les royaumes musulmans et l’empire Ottoman furent pendant de nombreux siècles l’ennemi (extérieur) de l’Europe, voyant cette dernière comme terre de conquête. Mais le voilà implanté chez nous depuis maintenant plusieurs décennies à cause des torrents migratoires se déversant sur notre continent ainsi que des politiques dites de « regroupement familial ». Ce phénomène, facilité par de nombreuses complicités, est considéré par certains comme un enrichissement culturel, par d'autres comme une invasion et même parfois comme une conquête, est-il à craindre ? A l’aulne des attentats du 7 janvier 2015 et de la tragédie du 13 novembre 2015, il est, à fortiori, légitime de se poser une telle question. Connaître et comprendre l’Islam s’impose donc comme une nécessité. Le dernier livre de Guillaume Faye qui s’appelle justementComprendre l’Islam arrive ainsi à point nommé.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est au préalable impératif d’apporter quelques précisions concernant quelques-unes des positions et idées défendues par l’auteur. En effet, Guillaume Faye qui fut autrefois, à l’instar d’un Alain de Benoist, l'une des locomotives du GRECE (Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne) est souvent considéré comme, au mieux, un provocateur, au pire un traitre. Au C.N.C. nous préférons mettre de côté les débats passionnels et passionnés pour nous concentrer sur les idées. Et bien que nous souscrivons à certaines d’entre elles, qui relèvent toutefois de l’évidence, d’autres nous posent déjà plus de problèmes. Comment en effet adhérer au libéralisme dorénavant et explicitement soutenu par l’auteur ? A ce titre il est d’ailleurs bon de préciser que Comprendre l’Islam est édité chez Tatamis, les éditions de Jean Robin, qui se définit justement comme un libéral-conservateur (sic). Concernant le positionnement de Guillaume Faye sur la Russie, le lecteur du C.N.C. ne sera pas surpris quant à notre exaspération envers sa « Russolâtrie » et nos doutes sur son concept d’ « Eurosibérie » (concept séduisant mais problématique développé dans son ouvrage L’Archéofuturisme, ouvrage stimulant et vivifiant au demeurant). Mais le point le plus problématique réside dans le philosémitisme pro-sioniste présumé de Faye. Et autant prévenir d’emblée que de ce côté-là les détracteurs de l’alter ego de « Skyman » ne vont pas être déçu à la lecture de ce livre !
Quant à nous, notre position est simple : nous essayons avant tout de prendre de la hauteur sur le sujet. Nous ne suivons pas la monomanie des antisémites carabinés qu'ils soient « nostalgiques » ou « réconciliés » et nous rejetons les partisans d’une quelconque alliance avec le Sionisme et Israël, tactique de plus en plus répandue en Europe et défendue par certains partis ou hommes politiques dans le spectre des droites, souvent poutinolâtres par ailleurs. Si le nombre de juifs à des postes influents ou la politique de l’Etat d’Israël ne sont certes pas les préoccupations prioritaires des Français, à l’inverse de l’immigration, du chômage ou de l’Islam, il convient toutefois de ne pas se voiler la face sur le sujet. Par conséquence nous ne partageons pas du tout certaines affirmations développées par Guillaume Faye dans ce livre concernant les juifs, leur élite et Israël. Les points ayant été mis sur les « i », passons aux choses sérieuses.
Comprendre l’Islam s’articule autour d’une thèse centrale qui veut que l’Islam opère un basculement « archéofuturiste », c’est-à-dire à un retour de l’archaïque dans le présent sous des oripeaux modernes. C’est le cas par exemple de l’Etat Islamique qui combine à la fois l’horreur takfiriste et le sens du spectacle (mise en scène, production vidéographique de qualité, etc.). En revanche, son but est demeuré inchangé : La Loi d’Allah doit s’imposer sur terre dans un régime politico-religieux totalitaire (l’Islam ne reconnait pas la séparation temporelle/spirituelle), le Califat. Cette domination s’opère en trois temps :
1) Le « Dar al-Suhr » où le musulman n’est pas en position de conquête et se sert de la « taqiya » pour tromper son monde en attendant le moment propice pour agir.
2) Le « Dar al-Arb » qui est la conquête en cour (en terme de lutte armée ou démographique).
3) Le « Dar al-Islam » ou terre conquise par l’Islam et régie par la Charia.Pour Guillaume Faye, le choc civilisationnel (Occident contre monde musulman), la colonisation de peuplement et ses corolaires (grand remplacement du substrat ethnique européen et islamisation culturelle) ainsi qu’un risque terroriste en constante augmentation incarnent indubitablement les dangers liés à l’Islam. Jusqu’ici, le lecteur n’apprendra pas grand-chose car, pour peu que l’on habite dans une ville de taille moyenne ou dans une grande ville, il suffit de sortir de chez soi pour s’en rendre compte très vite. De l’Islam, on n’apprend en définitive pas grand-chose. Aucune explication sur les différences entre Sunnisme, Chiisme ou Soufisme par exemple… Faye, qui se réclame pourtant d’une méthode et d’un esprit que l’on qualifiera de scientifique par facilité de langage, n’étaye quasiment jamais ses affirmations de citations du Coran. Un manque de rigueur se fait sentir tout au long de la lecture du livre accompagné par de nombreuses redites inutiles. N’espérez donc pas comprendre et connaitre l’Islam de façon sérieuse et documentée... Une fois la lecture de Comprendre l’Islam achevée, on réalise que le titre aurait dû être « Comprendre pourquoi Guillaume Faye n’aime pas l’Islam ». Alors oui, les arguments se tiennent et on tombera d’accord à plusieurs reprises avec lui... mais le lecteur voulant se documenter sur l’Islam sera extrêmement déçu. Pour tout dire, ce livre est centré autour de Guillaume Faye. D’une part car sa vision de l’Islam est purement subjective et sert de prérequis, au lieu d’avoir une analyse objective, détaillée et sérieuse suivie d’une critique argumentée. Ensuite, et c’est là où ça devient véritablement n’importe quoi, le lecteur assistant à un réglage de compte en bonne et due forme.
La couverture de Comprendre l’Islam est quasiment la même que celle deComprendre l’empire d’Alain Soral. A la vue des critiques à l’encontre du président d’Egalité & Réconciliation et de Dieudonné, on devine sans peine que ce mimétisme graphique est tout sauf un hommage. Par ailleurs, ces derniers ne sont pas les seuls à être durement écornés dans le livre. L’extrême-droite antisémite en prend pour son grade elle aussi. Et on arrive au gros problème de ce livre, à savoir le parti pris clairement et outrancièrement philosémite de Guillaume Faye qui confère parfois au ridicule. L’islam est comparé de manière récurrente au communisme mais surtout au nazisme. On découvre ainsi que Roger Cukierman, président du CRIF, est une source d’inspiration pour Guillaume Faye! Affirmer que l’Islam et le Nazisme seraient comparables mutatis mutandis tout en citant Carl Schmitt et sa conception de la désignation de l’ennemi tout au long de l’ouvrage est quand même sacrément cocasse ! Le sous-chapitre intitulé « Les juifs face à l’islamisation » aurait pu être écrit par Gilles-William Goldanel ou Meyer Habib. Pire, dans un sous-chapitre concernant la victimisation des palestiniens, Guillaume Faye va jusqu’à affirmer que : « les roquettes tirées sur les bourgs israéliens depuis les zones urbanisées de Gaza avaient pour unique but de faire réagir l’aviation et l’artillerie israéliennes dans l’espoir que, malgré toutes les précautions de Tsahal, des frappes collatérales fassent le plus grand nombre de victimes possibles ». Guillaume Faye oublie volontiers le nombre de résolutions de l’ONU bafouées par Israël mais peut-être que cette organisation de haute-autorité est un repère d’islamistes antisémites pratiquant la taqiya ?
Synthétisons: ce livre est à éviter d’urgence si vous souhaitez comprendre l’Islam. Il ne vous apportera rien de concret. On ne peut pas en dire de même de l’auteur qui aura surement droit à son stand au prochain salon du livre du B’naï B’rith.Comprendre l’Islam est une déception et apparait comme le crépuscule d’un auteur autrefois brillant, maintenant reconverti dans un néo-conservatisme russolâtre et philosémite. Le Μηδὲν ἄγαν (Medèn ágan), cette « juste mesure » opposée à l’hubris et invoquée par Guillaume Faye dans certaines de ses œuvres, est définitivement mort et enterré.
Donatien / C.N.C.
http://cerclenonconforme.hautetfort.com/le-cercle-non-conforme/
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2016, année de tous les dangers
La France commémorera cette semaine le premier anniversaire de la tuerie de Charlie hebdo, puis de l’hyper cacher, jalon sur la route menant de la sanglante équipée de Mohammed Merah et aux massacres du 13 novembre.Charlie Hebdo, il n’est certes pas le seul, continue aujourd’hui de filer sans grande intelligence la comparaison entre méchants barbus fous d’Allah et odieux cathos frontistes.Deux familles mises sur le même pied d’égalité qui seraient bien décidées à museler nos libertés françaises. Charlie Hebdo est aussi le vecteur, là aussi un parmi d’autres, du concept d’ islamofascisme. Or comme le notait récemment le politologue Nicolas Lebourg, «ce mot est un non-sens historique et intellectuel, récusé par la totalité des historiens du fascisme. Vouloir assimiler les deux phénomènes ne sert à rien et témoigne d’une incapacité à penser la violence, la radicalité et les sociétés fermées hors des totalitarismes européens du XXe siècle. Ils ne se rapprochent guère que dans leur conception de la société comme un tout organique, autoritaire et hiérarchisé ». Même analyse de son collègue Jean-Yves Camus : «ce qui me frappe chez les essayistes qui utilisent ce terme, c’est leur incapacité à penser un objet qui est le principal totalitarisme contemporain, autrement que par référence à un objet antérieur (…). Je veux souligner deux différences fondamentales entre islam radical et fascisme. D’abord les régimes islamistes s’inscrivent dans la logique du libéralisme économique. Ensuite l’Etat islamique n’a pas pour objectif de forger un homme nouveau mais de revenir à l’homme musulman des origines ».
Il est vrai que même François Hollande est aujourd’hui accusé, jusqu’au sein du PS mais aussi par une partie de la droite, de vouloir attenter au pacte républicain, de s’éloigner de l’homme socialiste des origines, de la doxa progressiste, libérale-libertaire sur la nationalité. Le Chef de l’Etat a ainsi renouvelé lors de ses vœux aux Français, le 31 décembre, son souhait de déchoir de la nationalité française les binationaux coupables de terrorisme, emboitant le pas sur ce thème au FN.
L’Obs a souligné sur son site que certains politiques, favorables à cette mesure, appellent cependant «François Hollande et Manuel Valls à réformer la déchéance de nationalité, sans toucher à la constitution ». C’est le cas de Paul Quilès, l’ancien ministre de François Mitterrand » qui «dans une pétition (…) explique (que) ce projet de révision constitutionnelle ouvrirait la porte à des extensions dangereuses, déjà demandées par l’extrême-droite pour aller beaucoup plus loin».
Le site du magazine rappelle ainsi un tract diffusé lors de la campagne présidentielle de Marine en2012, intitulé Double nationalité : il faut en finir, qui « (proposait) non seulement la suppression de la double nationalité mais aussi la déchéance de leur nationalité française pour les binationaux condamnés pour des faits délictuels ou criminels». Etaient visés ici, comme dans les programmes plus anciens du FN, les binationaux se rendant coupables de crimes particulièrement odieuxcontre les plus faibles (femmes, enfants, personnes âgées, handicapées…), mais aussi les gros trafiquants de drogue.
Plus largement, Bruno Gollnisch rappelle incidemment pour sa part, dans un domaine connexe, que la possibilité même d’expulser dans son pays d’origine un criminel une fois sa peine achevée sur notre territoire fut supprimée par Nicolas Sarkozy lors de son quinquennat.Mais surtout que la question de la déchéance de nationalité envisagée aujourd’hui (a minima) par M. Hollande et une partie des élus de LRPS, ne se poserait pas si l’on ne fabriquait pas à la chaine des Français de papier. Et ce, au nom de l’inique droit du sol, d’un code de la nationalité qu’il s’agirait de réformer à la lumière des défis migratoires de ces dernières décennies…
Autres défis, autres tensions lourdes de menaces, celles qui agitent ces dernières heures deux puissances rivales de longue date, l’Arabie saoudite wahhabite, cet «Etat islamique (Daech) qui aurait réussi» selon la définition qu’en donne Eric Zemmour, et l’Iran chiite. Une hostilité réactivée depuis que le cheikh Al-Nimr, 56 ans, a été exécuté samedi, reconnu coupable de terrorisme, sédition, désobéissance au souverain et port d’armes avec 46 autres personnes en Arabie saoudite.
Le chiite Mohammed al-Nimr, qui avait étudié la théologie plus de dix ans en Iran, était un opposant pacifique mais très critique du régime saoudien. Il défendait avec un grand talent la cause de la minorité chiite vivant en Arabie saoudite allant même jusqu’à proposer son autonomie dans le cadre d’une scission territoriale.
En septembre dernier, à Bruxelles, François Hollande s’était fendu d’une déclaration demandant que l’Arabie saoudite renonce à la décapitation puis à la crucifixion d’un neveu de Mohammed al-Nimr, à savoir Ali al-Nimr, 21 ans, condamné à mort le 27 mai 2014 pour avoir participé à des manifestations du Printemps arabe en 2012. Mais il était resté muet, comme ses homologues européens et les Etats-Unis, sur la nomination de l’Arabie saoudite à la tête d’une descommissions consultatives du Conseil des droits de l’homme de l’ONU !
Dans un communiqué paru dimanche et émanant du ministère des Affaires étrangères, la France a «(déploré) profondément » les « exécutions » commises en Arabie saoudite…Bref, le service minimum tant est grande la volonté de ne pas froisser outre mesure «notre» «allié» saoudien qui joue le rôle trouble que l’on sait en Syrie (et dans nos banlieues). Arabie saoudite de qui on attend toujoursle gros chèque qui doit régler le montant des frégates Mistral que nous avons refusé, au mépris de nos engagements de livrer à la Russie, et achetées finalement officiellement par l’Egypte…
La réaction de l’Iran à ces exécutions a été autrement plus vive. L’Arabie « paiera un prix élevé pour ces politiques » a déclaré le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Hossein Jaber Ansari. Téhéran a affirmé que «le gouvernement saoudien soutient d’un côté les mouvements terroristes et extrémistes et dans le même temps utilise le langage de la répression et la peine de mort contre ses opposants intérieurs ».
La manifestation organisée dimanche après-midi devant l’ambassade d’Arabie saoudite à Téhéran à l’appel de la branche estudiantine de la milice bassidji, qui dépend des Gardiens de la révolution,l’unité d’élite des forces armées iraniennes, a dégénéré. L’ambassade saoudienne a été saccagée, le consulat saoudien dans la ville de Machhad (nord-est de l’Iran) a été lui aussi attaqué.
Une quarantaine de personnes ont été arrêtées mais Ryad a aussitôt annoncé, la rupture unilatérale de ses relations diplomatiques avec Téhéran. Le régime saoudien a « donné 48 heures aux membres de la représentation diplomatique iranienne pour quitter le pays». De quoi éloigner encore un peu plus, ce qui n’est pas pour déplaire à beaucoup, la perspective, déjà bien hypothétique d’une coalition internationale regroupant notamment tous les pays de la région, pour lutter contre l’Etat islamique. 2016, année de tous les dangers…
http://gollnisch.com/2016/01/04/2016-annee-de-tous-les-dangers/
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SYRIE SYRIA - Hélicoptère américain protège un convoi de terroristes. Toyota flambant neuves.