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islamisme - Page 431

  • « Nous sommes à l'aube d'affrontements très violents »

    « L’histoire est redevenue tragique et nous l'avons oublié ». Dans Le sursaut ou le chaos, Thibault de Montbrial établit comment nous sommes en guerre, ce que plus personne ne peut nier. Cette guerre a pour moyen privilégié le terrorisme. Elle n'est pas menée par des soldats en uniformes, mais par des civils, dont souvent l'aspect extérieur est le même que celui de l'ensemble des citoyens, mais qui, comme les frères Kouachi, peuvent être des djihadistes de retour au Pays , cette guerre est mondiale, elle n'a pas de motifs politiques, mais des motifs religieux. Son but   imposer une loi médiévale qui discrimine les femmes, rend obligatoires toutes sortes d'interdits alimentaires et établit une nouvelle échelle de valeur avec en haut les citoyens qui pratiquent cette loi, et en bas ceux qui refusent de la pratiquer. Pour tous ceux qui l'auraient oublié, ces trois cents pages qui peignent le chaos et appellent au sursaut, montrent comment nous avons changé de siècle et pourquoi les vieux discours antifa sont devenus simplement périmés.

    Thibault de Montbrial, vous venez d'écrire un livre qui résume l'histoire du terrorisme islamiste. Vous lui avez donné un titre éloquent : Le sursaut ou le chaos. C'est lapidaire ! Comment définissez-vous ce qui se passe depuis le fameux 7 janvier ? 

    Je dirais d'un mot, sans précaution oratoire nous sommes attaqués.

    Mais de quelle guerre s'agit-il ? D'une guérilla terroriste ? De tensions sociales aboutissant aux combats de rue ? De problèmes d'intégration ethnique pouvant mener à la guerre civile ? Faut-il parler comme le pape François l'a fait à plusieurs reprises de « guerre mondiale par morceaux » ? 

    Les différents diagnostics que vous évoquez ne sont pas incompatibles. Il y a un cumul de facteurs. Il faut reconnaître d'abord chez nos gouvernants la faute politique qui a consisté à ne pas avoir anticipé dès les années 70 les conséquences sociales et politiques d'une immigration maghrébine massive. Au lieu de se tenir à une logique d'assimilation, comme les générations précédentes, on a vu apparaître une tolérance systématique face à des comportements revendicatifs de type identitaire dans les populations nouvellement françaises. Le résultat ? Après deux générations d'enfants français, on se retrouve pour la première fois dans l'histoire de la France devant un problème ethnique, qui n'existerait pas si nous avions des valeurs communes. On a voulu faire le choix d'un nivellement des valeurs. Le moment est venu d'en payer le prix.

    Quels sont les ingrédients qui vont produire l'explosion que vous annoncez ?

    Ce que j'essaie d'expliquer dans ce livre, c'est qu'il y a deux phénomènes qui se rejoignent d'une part, la communautarisation de la société française. Nos politique avaient l'impression que tant que nous pouvions déployer une politique d'assistanat, il n'y aurait pas de problème avec le multiculturalisme. On sait maintenant que c'est une erreur. Le Danemark, où la tradition social démocrate est forte comme dans les autres pays Scandinaves, est le pays - avec la Belgique - où il y a le plus de djihadistes proportionnellement au nombre d'immigrants musulmans. Quant à la Belgique c'est un pays qui se rapproche beaucoup de la France par bien des côtés. Les gens qui se mettent dans la logique d'attaquer l'Occident ne sont pas mus par un esprit de revanche social ou économique, nous ne voulons pas le voir. En réalité nous sommes attaqués pour ce que nous sommes. De façon très légère, nous pensons souvent à propos des djihadistes « Ils sont fous ». Ce n'est pas cela ! Ces gens qui partent au djihad n'avancent pas masqués, ils veulent nous détruire. Et nous pendant ce temps, on s'est endormi dans la paix. Quel contraste ! C'est la raison de base pour laquelle j'ai écrit ce livre..

    Vous décrivez la communautarisation de la société française. Quel est le deuxième phénomène ?

    Le deuxième phénomène, qui amplifie encore le danger, c'est l'expansion de l'islam radical sunnite. On peut gloser sur les erreurs des Occidentaux au Proche Orient, le problème n'est pas là. La date capitale, c'est le 29 juin 2014, l'érection officielle du Califat avec à sa tête le Calife Ibrahim, Abou Bakr Al Bagdadi. Lui fait très clairement une guerre de conquête. Le territoire actuellement contrôlé par l'État islamique correspond à 9 ou 10 millions d'habitants, un véritable terreau pour le recrutement de terroristes prêts à tout.

    Revenons à notre Hexagone... Vous êtes vous-même avocat, spécialisé dans les cas de légitime défense. Y a-t-il un rapport entre votre perspective professionnelle et l'écriture de ce livre Le sursaut ou le chaos

    Nous sommes dans un des pays les plus développés au monde et nous sommes en paix depuis trois générations. Les soixante ans de paix que nous avons connus, malheureusement on en sort. C'est une parenthèse dorée dans l'histoire de l'humanité. Le fait est là pourtant il n'y a plus de tradition orale de la guerre, de la nécessité de se défendre et de la légitime défense justement. En France aujourd'hui dans les classes de 6e, on a prévu une demie journée consacrée à la prévention contre la délinquance. Le policier explique ordinairement aux enfants quoi qu'il vous arrive, il ne faut pas vous défendre tout seul. L'État va le faire pour vous. Résultat ? Que ce soit le racket d'un téléphone ou un viol, on nous apprend depuis la tendre enfance à ne pas nous défendre et trop souvent nous restons effectivement sans défense. Pourtant, je prétends que la nécessité de se défendre crée un droit naturel dans l'individu. La délégation de !ce droit par l'individu au groupe n'a plus lieu d'être quand la police n'est jamais là et quand l'État laisse croître des zones où son autorité n'est pas présente. Il y a des actes de polices que le citoyen doit se réapproprier, à moins d'avoir à partir. Attention, la légitime défense, qui est une réaction immédiate, n'est pas la vengeance, qui implique souvent préméditation. Il y a une grande distinction la vengeance, c'est le signe de la déstructuration du corps social. La légitime défense, elle, est signe de santé. Mais nos dirigeants, politiques, économiques, médiatiques, ne se sont jamais posé ces questions. Malgré la permanence des monuments aux morts, on peut dire qu'il n'y a pas de tradition orale sur la nécessité de se défendre soi-même.

    Que préconisez-vous ?

    Le monde est dans un état d'instabilité qu'il n'a pas connu depuis la Deuxième guerre mondiale. Dans une telle situation, il importe d’abord d'employer les mots qui disent clairement ce qui se passe. François Hollande a employé le terme d' « ennemi » pour la première fois le 14 juillet dernier, plus de six mois après les attentats de début janvier. Jusque-là on parlait plutôt d'adversaire, comme s'il s'agissait d'un jeu ! Il y a par ailleurs des mots, vous le savez, que nos médias paraissent dans une incapacité chronique de prononcer, le mot « islamisme », l'expression « victimes chrétiennes » aussi : souvenez-vous le Quai d'Orsay n'avait pas employé ce terme lors du massacre de 21 coptes en Libye, et s'était retranché derrière le qualificatif d' « Egyptiens ». On pourrait multiplier les exemples... Il faut ensuite avoir le courage de prévoir le pire. J'ai la conviction que nous n'éviterons pas une phase de grande violence. Les tensions sont beaucoup trop fortes pour que cette violence puisse être évitée. Imaginons par exemple un jeune de banlieue qui se tue en harcelant la police et les réactions en chaîne qui pourraient s'ensuivre. Lorsque Malek Boutih, début juillet, dans un rapport au Gouvernement, évoquait un risque de dérive de l'islamisme vers « un phénomène de masse », en France, il était dans cette perspective. Cette expression est d'autant plus lourde de sens que Malek Boutih est un des rares hommes politiques, dans notre Pays, à reconnaître qu'il s'est trompé sur ces sujets. Et - mais cela est significatif des blocages de notre société - son Rapport, Génération radicale [il s'agit d'un radicalisme religieux bien sûr], qui devrait être lu avec attention par les hommes politiques, a été attaqué à partir d'un détail totalement insignifiant il avait cité une personne controversée [il s'agit vraisemblablement de Frigide Barjot NDLR] et cela a jeté l'opprobre sur tout son travail.

    Quelles ont été les réactions à la sortie de votre livre ?

    J'avais pensé, avec un peu d'espoir, et peut-être parce qu'il me reste un peu de naïveté, que le drame qui a frappé la France au mois de janvier 2015, ce double attentat de Charlie Hebdo et de l'Hyper Casher allait entraîner un électrochoc et, surtout, intégrer dans le débat public un tas de choses que nous sommes un certain nombre à voir, que la plupart des gens voient, mais qui demeurent indicibles dans le débat public. L'on sait ce qui a frappé des gens aussi talentueux que Michel Onfray, Alain Finkielkraut ou Éric Zemmour. Je pensais que nos politiques allaient pouvoir enfin débattre des raisons qui ont amené la France dans cette ornière, des raisons qui ont amené une partie de la jeunesse de France à prendre les armes contre son propre pays, je parle bien sûr des 1 800 djihadistes français qui sont partis faire la guerre à l'Occident. 1 800, c'est un chiffre qu'il faut doubler, voire quintupler... Ne pourrait-on pas parler des raisons de ces trois mille, de ces dix mille jeunes peut-être, qui ont recours à la violence. Ce sont des ennemis de l'intérieur, qui vont faire la guerre à l'extérieur, pour rejoindre un jour leur propre pays. Pouvait-on parler de cela ? En réalité, la discussion n'a pas eu lieu. Très vite, le bloc monolithique s'est remis en place. Or, si jamais on ne tire pas les leçons du mois de janvier 2015, ce qui nous attend sera incommensurablement pire…

    Pour répondre plus précisément à votre question, j'ai subi très peu d'attaques après la publication de ce livre. Simplement les médias les plus à gauche m'ont ignoré. J'ai eu des émissions à la télévision, mais malheureusement aucun débat ne m'a été proposé. Ce silence a quelque chose d'inquiétant, mais en même temps je l’ai pris comme un aveu de la qualité documentaire du livre. Personne n'a parlé de lubies infondées.

    Comment voyez-vous la rentrée ?

    Les bouleversements sont tangibles de semaine en semaine. Je suis l'avocat d'un certain nombre de services de police et je suis allé à Calais au mois de mai avec des policiers. Nous sommes allés à moins de 10 mètres des files de camions qui sont attaquées par les migrants. Les policiers sont débordés et les clandestins sont violents. Il y a des agressions sur les chauffeurs de camion et les policiers. Il va y avoir, dans les six mois qui viennent, des drames avec des morts [cette « prophétie » est déjà réalisée dans la moiteur du mois d'août], des maisons qui vont être envahies et il y a déjà un certain nombre de viols dans la région de Calais. Je vous l'ai déjà dit nous sommes à l'aube d'affrontements très violents..

    Propos recueillis par l'abbé G. de Tarnoüarn (cet entretien a été réalisé le 15 juillet 2015)

    Thibault de Montbrial, Le sursaut et le chaos. Plon, 2015,15 euros.

     

    monde&vie  3 septembre 2015 

  • Accueillir des réfugiés, oui. Mais accueillir les vraies victimes : les chrétiens d’Orient

    Presque rien n’est fait pour faciliter l’immigration des chrétiens d'Orient qui, eux, ne seront pas accueillis dans les pays musulmans, qui ont tout perdu, qui ont vu leurs fils être crucifiés ou exécutés sommairement comme à Maaloula et à Mossoul, qui ont vu leurs filles kidnappées pour être vendues et violées, qui ont vu leurs maisons réquisitionnées et saccagées.

    C’est moins en ma qualité de contributeur de Boulevard Voltaire qu’en celle de président d’Entraide aux chrétiens d’Orient que je m’exprime.

    Voilà plus d’un an que nous œuvrons pour accueillir, en France, des familles chrétiennes d’Irak et de Syrie contraintes de quitter leur pays. Nous venons d’accueillir sous les caméras de France 3, TF1, BFM TV et i>Télé une famille qui a tout perdu. L’arrivée de cette famille est le fruit d’un processus administratif de 10 mois !

    Dix mois pour instruire et répondre favorablement à cette demande d’asile (parmi d’autres toujours en attente de décision) alors que nous apportions solutions et garanties pour permettre une bonne intégration française de ces réfugiés. Que sont les promesses de Fabius qui accueillait il y a un an une quarantaine de réfugiés irakiens au pied d’un avion devant tous les médias réunis en promettant de favoriser l’accueil des chrétiens d’Irak ?

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  • "L'Europe suinte d'hypocrisie, de lâcheté, d'aveuglement"

    Extrait d'un coup de gueule de Maxime Tandonnet :

    Y"Pour tout dire, j'ai atteint un tel niveau d'écœurement et de nausée politique, le paroxysme de la nausée politique et de l'écœurement, que ce matin, j'avais envie de me taire. De grandes vagues de migrants, composées pour l'essentiel d'hommes en âge de combattre, venus de Syrie et d'Irak, fuient le chaos et laissent derrière eux une poignée de femmes, Yézidies, prendre les armes contre Daesh et tenter résister.

    Des femmes se battent et des hommes se cassent. Bien, hein? Et l'Europe officielle, médiatique, verse des larmes d'émotion en leur ouvrant ses portes. Des faits d'une barbarie épouvantable se produisent là-bas: marché aux esclaves sexuelles yézidies et celles qui refusent le viol sont exécutées. Et l'Europe soi-disant humaniste laisse faire en gesticulant. Et ils sont où les féministes? Et ils sont où les défenseurs des droits de l'homme? L'Europe suinte d'hypocrisie, de lâcheté, d'aveuglement, à un point qui soulève le cœur. Qu'on laisse faire une chose pareille, une telle barbarie, sans envoyer les armées européennes et occidentales est la honte absolue, une honte criminelle. La politique est morte, la volonté d'agir, de choisir, de décider, totalement morte, crevée comme un vieux pneu, remplacée par un moralisme bien pensant de la pire espèce porté par des pitres de bas étages. [Lire la suite]"

    Michel Janva

  • Election municipale à Venelles le 20 septembre

    Organisée dans la discrétion et sans battage médiatique, cette élection municipale n'en est pas moins symbolique surtout en ces temps troublés dû au contexte migratoire. Il s'agit de renouveler le conseil municipal qui avait démissionné suite aux propos de son maire, Robert Charonexclu de l'UMP depuis les propos qu'il avait tenus sur twitter à propos de l'islam. On se souvient qu'il avait ensuite disparu de la circulation sans qu'aucune information ne filtre laissant supposer qu'il avait été interné de force :

     Sans-titre
    Parmi les 5 listes qui se présentent, deux sont conduites par des anciens colistiers de Robert Chardon qui souhaitent saisir leur chance et deux sont issues de l'opposition de gauche. Quant à Robert Chardon, visiblement "rétabli", il conduira une liste pour se succéder à lui-même. Il avait expliqué se spropos dans une lettre adressée à ses administrés.

    Philippe Carhon

  • Les responsables de la situation catastrophique des migrants, ce sont nos gouvernants !

    Messieurs les gouvernants français et européens, nous en avons assez de votre lâcheté, de votre faiblesse qui conduisent ces centaines de milliers de migrants, et demain des millions, à envahir un espace où tant de « souchiens » ont déjà peine à vivre. 


    Chaque jour, de frêles embarcations font naufrage entre la Libye et l’Italie, noyant leur lot d’Africains venus tenter d’atteindre un eldorado qui leur est interdit, mais dont on leur a tant vanté les fabuleux avantages sociaux. Chaque jour, sur les îles grecques, débarquent, de zodiacs ou autres engins flottants, des centaines, des milliers de Moyens-Orientaux ayant fui les horreurs de la barbarie islamique. Et de là, ils se répandent par colonnes entières à travers l’espace Schengen, dans l’espoir de gagner l’Allemagne puisque Mme. Merkel a offert le gîte et le couvert à 800.000 d’entre eux !

    Ceux qui traversent la Méditerranée n’ont pas toujours les mêmes raisons de tenter l’émigration que ceux qui arrivent des zones en guerre de Syrie ou d’Irak. Les premiers qui le font pour des causes économiques n’auront, en principe, aucun droit à demander l’asile et devraient par conséquent être refoulés et renvoyés chez eux. Je dis bien en principe car, malgré les mensonges de notre ministre de l’Intérieur, proférés encore cette semaine, la France ne renvoie que 1 % des déboutés du droit d’asile. Bien souvent, ce sont des hommes seuls, vigoureux, parfois diplômés qui sont nécessaires à la construction de leur pays.

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  • Les migrants : une folie ordinaire

    On me dira ce que l’on voudra mais c’est invariable : les mêmes causes produisent les mêmes résultats.

    L’Histoire se répète… Inlassablement !

    N’oubliez pas que cette banalisation n’est qu’une des facettes de la désinformation outrancière que nous subissons.
    Après l’immigration est une chance pour la France, après l’islam religion d’amour, voici le temps de « migrants » bienvenue chez nous.

    Nos dirigeants, apprentis sorciers mais vrais fossoyeurs, nous concoctent une guerre civile imminente. Je ne comprends pas comment, même avec ce bourrage de crânes permanent, les Européens ne se rendent pas compte de ce danger mortel pour eux.
    Ma question est peut-on être stupide à vie ? la réponse est OUI bien entendu !

    Ainsi lorsque l’Empire Romain qui rayonnait a commencé sa chute, c’était pour des raisons déjà de flux migratoire et de laisser-aller. La décadence a entrainé la chute et les Barbares, on les appelait ainsi à cette époque, ont détruit l’Empire en commençant par s’y infiltrer.
    Les Romains avaient été laxistes et comme ils étaient riches et opulents avaient acheté les Barbares, les employant à protéger l’Empire et ainsi les Barbares avaient sans aucune contrainte pénétrer l’Empire. Le reste coula de source et l’Empire fut détruit après de nombreux massacres perpétrés par les Barbares.

    Aujourd’hui nous avons en plus la télévision qui possède un savoir-faire en désinformation et un pouvoir de nuisance extraordinaires. Il aura suffit de montrer une image d’un enfant mort sur un rivage européen pour retourner l’opinion publique qui raffole de drames en tous genres et surtout venus d’ailleurs.
    Les enfants égorgés par les islamistes n’ont, si j’ose dire, pas eu droit à ce traitement médiatique de faveur.
    Il est clair que la cause n’est pas la même… Il y morts et morts !
    La repentance a fait le reste et nos politiciens s’y entendent sur ce sujet de gauche à droite et de droite à gauche.
    Ainsi cela leur évite de fâcher nos immigrés et d’espérer leurs voix au bon moment.
    Là où l’Europe devait adopter une politique de fermeté absolue en matière d’immigration sauvage, la propagande aura permis le contraire.

    Dans cette folie ordinaire, il se trouve même des gens qui sont prêts à accueillir des « migrants » peu importe ce que cela pourra donner. Cela permet d’être le héros d’un jour et de risquer de passer à la télévision. Grandiose et funeste à la fois !

    Tout notre système médiatico-politique est dans le déni !!!
    C’est ainsi que toute logique n’existe plus remplacée par l’émotion du moment et la langue de bois.
    Ce flux migratoire gravissime qui va emporter l’Occident est une réalité tellement évidente que de ne pas la voir est criminel.
    L’appel d’air donné aux clandestins par des mesures autant stupides que dangereuses à court terme est une hérésie. les clandestins de tous pays entendent une berceuse qui les invite à se précipiter vers l’Europe, ce nouvel Eldorado. La folie fera le reste…
    Alors que nos politiciens devraient se battre contre cet afflux, ils encouragent cet afflux.
    C’est un suicide sociétal programmé auquel nous assistons passivement.
    On nous ressert les vieilles recettes éculées de l’antiracisme et de la misère.

    Il est vrai que poser ainsi ce drame, drame qui ne sera au final que le notre, est facile et émeut la population.

    Quid des personnes âgées qui n’ont plus rien ?
    Quid de l’insécurité et du chômage ?
    On évacue tous les problèmes réels et désastreux de la société au profit d’une fausse cause humanitaire qui n’est qu’une invasion sournoise au profit d’une guerre religieuse annoncée pourtant depuis quelques années déjà. J’ai envie de dire à nos dirigeants ou qui se posent comme tels : réapprenez à lire et à écouter. L’État Islamique que pudiquement vous appelez Daesh a pourtant clairement écrit et annoncé son but qui est bien d’asservir l’Europe.
    On fait pleurer les bobos, les gogos et les veaux avec un sujet sur la détresse humaine et cela fonctionne toujours aussi bien.

    Pendant ce temps on ne parle plus des exactions terribles commises par les islamistes ici et là. De ceux qui, entre autres, ont égorgé des enfants dans un silence mystérieux au vu du tintamarre actuel pour soutenir les migrants, ces nouveaux envahisseurs. Et de grâce, que l’on ne vienne pas nous emmerder avec le traditionnel « vous êtes raciste » parce qu’il ne s’agit en fait que d’être réaliste.
    C’est surnaturel !
    D’un côté les barbares égorgent et décapitent des êtres humains sans vergogne et de l’autre l’Europe munichoise accueille la misère du monde avec force larmes à l‘œil, genre : on va noyer le poisson donc les vrais problèmes des gens sous ce déluge de repentance et fausse charité. Cette compassion est depuis longtemps l’apanage d’une gauche qui partout a échoué économiquement.

    Le parallèle avec cet Empire Romain est saisissant avec le fameux « du pain et des jeux » ou jeux du Cirque organisés afin de distraire la population.
    On retrouve d’ailleurs dans l’Histoire toujours ce phénomène qui consiste à masquer totalement la réalité au profit d’un dogme.
    Bien que le discours de la gauche soit éculé, son côté émotionnel fonctionne toujours.
    Là les gens ne pensent plus mais ils laissent l’émotion les submerger sans mesurer les cons séquences quelques inévitables qu’ils devront subir.

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  • Plus de 4000 islamistes ont pénétré en Europe en tant que réfugiés

    Selon le Sunday Express citant une source de l'Etat islamique (article en v.o.) :

    I"Les combattants s'intègrent aux flux de réfugiés dans les ports turcs d'Izmir et de Mersin pour arriver en Italie via la mer Méditerranée. Ensuite, ils se dirigent vers d'autres pays européens notamment la Suède et l'Allemagne.

    Deux passeurs ont confirmé cette information. L'un d'eux a confié avoir aidé une dizaine de terroristes à pénétrer en Europe. Certains prétendaient vouloir rendre visite à leurs familles, d'autres voulaient juste y aller pour "se tenir prêt".

    L'envoi de combattants est le début d'une action de représailles pour les frappes aériennes de la coalition internationale en Irak et en Syrie dirigée par les Etats-Unis, selon la source du Sunday Express au sein de l'EI.

    "Nous voulons établir le califat non seulement en Syrie mais aussi dans le monde entier", a-t-elle souligné."

    Michel Janva

  • Autopsie de l’imposture « antiterroriste »

    SourceBlog de Jean-Pierre Anselme
    Alors même que l’encre de la loi scélérate, dite loi sur le Renseignement, n’est pas encore sèche, le gouvernement instrumentalise l’attaque du train Thalys Amsterdam-Paris pour promulguer de nouvelles mesures liberticides. Lesquelles promettent d’être aussi inefficaces que les précédentes. Autopsie d’une imposture.

    Aveux d’impuissance

    « Comme l’homme maîtrisé dans le Thalys, les derniers auteurs d’attentats en France avaient tous été fichés à un moment par les services de renseignement avant de passer à l’acte », affirmait l’AFP, le 27 août. Dans le même article, l’agence cite, « sous couvert d’anonymat, un commissaire proche des services de renseignement : “Clairement, on se pose la question de ce qu’on peut faire de plus, mais là on n’est pas loin d’être à la limite de ce que l’on peut faire.” » Même son de cloche, humour noir en plus, dans cette confession rapportée par Didier Hassoux dans Le Canard Enchaîné du 26 août ; « “Je ne sais pas ce qu’on peut faire de plus”, soupire un ponte du renseignement, “Prier peut-être ?” » Et aussi, entre autres propos édifiants cités par l’hebdomadaire : « Il n’est pas le seul à faire cet aveu d’impuissance. Un de ces collègues, plus défaitiste encore, prédit même “un prochain 11 septembre à la française où les services seront de simples spectateurs. Mais je ne veux affoler personne…” »

    Fuite en avant

    Depuis les attentats de janvier, le plan Vigipirate mobilise près de 20 000 hommes, selon le ministère de l’Intérieur. La moitié d’entre eux sont des militaires, soit, comme le rappelait Le Monde (avril 2015), « plus de militaires mobilisés sur le territoire français que partout ailleurs à l’étranger, où ils sont 9 500 ». Un dispositif qui n’a pas empêché l’attaque du train Thalys Amsterdam-Paris par un seul individu (déjouée par miracle grâce à l’intervention rocambolesque de passagers)… Adepte du « On en rajoute une couche, surtout quand ça ne marche pas », le gouvernement français, dans la foulée d’une réunion des « ministres européens des Affaires intérieures », samedi 29 août, vient d’annoncer « une batterie de mesures pour renforcer la sécurité des trains » : multiplication des patrouilles armées dans les gares et dans les trains, contrôle des bagages sur les Thalys et les TGV (de quelques-uns à ceux de tous les passagers d’un même train)… Gageons qu’une nouvelle « batterie de mesures » du même acabit serait prise si demain, par malheur, un attentat venait à être commis sur une piste cyclable, un des 30 000 ronds-points de l’hexagone ou dans un champ de tournesols. « Citoyens dormez tranquille, la police veille ! »

    De bonnes raisons d’avoir peur

    Inefficacité des lois « anti terroristes », inanité du plan Vigipirate, impuissance et/ou incompétence des services de renseignement… il y a effectivement de quoi avoir peur. Et ce d’autant plus qu’on peut légitimement redouter le pire du côté de ceux qui sont censés assurer la protection de la population. On se souvient de l’épidémie de congés maladie dans plusieurs compagnies de CRS pour protester contre le surmenage lié au plan Vigipirate. En avril 2015, le site spécialisé Zone militaire titrait ainsi un article pour le moins alarmant consacré au « moral des troupes » : « Vigipirate : Les CRS n’en peuvent plus… Que dire des militaires alors ? ». Alors même que le « niveau d’alerte » effectif monte encore d’un cran, qui peut garantir que parmi tant d’hommes usés physiquement, moralement et psychologiquement il n’y en aura pas un, un jour, qui « pétera un plomb » ? Et comme si la menace d’un tel drame ne suffisait pas, le premier syndicat de police, Alliance (marqué à droite), à la suite de l’attentat déjoué du Thalys, revendique que « la réglementation du port et du transport de l’arme de service [soit] élargie, simplifiée afin d’assurer au policier de bonnes conditions d’intervention ». « Bref, comme raille Le Canard Enchaîné (26 août), les flics armés pourraient agir hors service et hors mandat dans tous les trains, métros et bus de France… au risque que cela tourne au Far West ? »

    État terroriste

    « Qu’est-ce que le terrorisme ? » interrogeait Noam Chomsky, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, à New York (« Terrorisme, l’arme des puissants »). « Dans les manuels militaires américains, on définit comme terreur l’utilisation calculée, à des fins politiques ou religieuses, de la violence, de la menace de violence, de l’intimidation, de la coercition ou de la peur. Le problème d’une telle définition, c’est qu’elle recouvre assez exactement ce que les États-Unis ont appelé la guerre de basse intensité, en revendiquant ce genre de pratique. » Au XXe siècle uniquement on compte pas moins d’une centaine d’interventions militaires étasuniennes en sol étranger, auxquelles ont doit ajouter celles indirectes, en Amérique latine en particulier, sous forme d’entreprises de déstabilisation des gouvernements qui n’ont pas eu l’heur de plaire à l’Oncle Sam. Ou comment vaincre le terrorisme quand on est soi-même un État terroriste ?

    Stakhanovisme guerrier

    « Avec François Hollande, c’est une guerre par an. Au moins », écrivait Jean-Dominique Merchet dans l’Opinion, en septembre 2014. « En janvier 2013, c’était l’intervention au Mali (opération Serval) et en décembre de la même année, celle en République centrafricaine (Sangaris). Entre temps, la France était prête à bombarder la Syrie, en septembre, mais le faux bond américain l’en empêcha ». Depuis, le président de la République joue les utilités aux côtés des Étasuniens en Irak contre Daesh. [On se souvient de l’intervention de Nicolas Sarkozy en Libye, en 2011, contre le colonel Kadhafi — avec l’appui unanime du PS — avec pour résultat de transformer le pays en enfer et en base djihadiste] Et l’auteur de l’article de conclure qu’« un tel stakhanovisme militaire est inédit dans l’histoire récente de notre pays. Plus la situation économique et l’image personnelle du chef de l’État se détériorent, plus la France s’en va-t-en-guerre ».

    Guerre de diversion

    « La guerre contre le terrorisme » menée par le gouvernement français actuel et par ceux qui l’ont précédé est le symptôme névrotique d’une ancienne puissance coloniale qui persiste à vouloir jouer dans la cour des grands, alors même qu’elle ne compte plus guère sur la scène internationale. Mais cette enflure martiale présente au moins l’inestimable intérêt pour les gouvernants, qu’ils soient de droite ou de « gauche », de jouer le rôle de diversion en France même. Quoi de mieux en effet qu’une bonne guerre, qui plus est une guerre sans fin, avec un ennemi cruel et insaisissable, pour tenter d’escamoter le désastre social, humain, moral, psychologique, culturel… d’une politique entièrement soumise aux diktats du capitalisme ultralibéral ? Et quoi d’étonnant alors à ce qu’un François Hollande joue les « stakhanovistes militaires » quand, après avoir tourné le dos sans vergogne à son électorat, il poursuit et amplifie la même politique que ses prédécesseurs ? Comme tout imposteur, il se doit d’en rajouter.

    Démocratie ou barbarie

    22 lois antiterroristes ont été promulguées en 20 ans. Pendant toutes ces années, chaque nouvel attentat, ou menace d’attentat a été instrumentalisé par les gouvernements successifs et les médias dominants pour créer un consensus de la peur, afin qu’une population, savamment manipulée, consente à la destruction méthodique et systématique des libertés publiques. Toutes ces années ont été le théâtre de la montée en puissance de l’islamophobie, un « ennemi intérieur » créé de toutes pièces, dernier avatar de l’antisémitisme de l’entre-deux-guerres. Dans quelle société vivrons-nous demain si le fatalisme l’emporte, si perdure la croyance dans les inepties criminelles d’imposteurs professionnels ? « Le sujet idéal du règne totalitaire n’est, ni le nazi convaincu, ni le communiste convaincu », écrivait Annah Arendt dans son livre, « Les origines du totalitarisme », paru en 1951, « mais l’homme pour qui la distinction entre fait et fiction (c’est-à-dire la réalité de l’expérience) et la distinction entre vrai et faux (c’est-à-dire les normes de la pensée) n’existent plus. »

    Jean-Pierre Anselme

    http://fr.novopress.info/191793/autopsie-limposture-antiterroriste/#more-191793

  • Les mouvances islamistes et l’histoire de l’islamisme moderne

    Nous publions ici la suite du texte fouillé de Richard Robert, ancien militant islamiste converti au christianisme et revenu de ses errements passés, détenu depuis plus de dix ans, (d’abord au Maroc, puis actuellement à la prison centrale de Moulins-Yzeure), qui analyse la doctrine, le prosélytisme et le développement de l’idéologie islamiste. Nous laissons à l’auteur la responsabilité de certains de ses propos, que nous ne partageons pas nécessairement, libre également à chacun de ne pas en adopter forcément toutes les assertions et éclairages. Mais en tout état de cause, ce texte nous paraît inciter à la réflexion, au débat, et améliorer nos connaissances sur ce sujet d’une importance cruciale.

    Les mouvances islamistes et l’histoire de l’islamisme moderne

    La mouvance islamiste se développe sur une période de 50 ans, entre les années 1940 et 1990. L’œuvre de l’égyptien Hassan al-Banna (1906-1949), le fondateur des Frères Musulmans, est sa base idéologique. Bien que la mouvance ne soit pas homogène et qu’il y ait eu des scissions au cours des années il y a des points en commun entre les différents groupes. Ses militants sont rarement des mollahs (titre donné aux personnalités religieuses, docteurs de la shari’a), mais des jeunes sortis du système scolaire moderne.

    Les islamistes voient dans l’islam autant une religion qu’une idéologie. Pour eux, la prise du pouvoir   constitue un moyen adéquat pour réislamiser les sociétés corrompues par des valeurs occidentales. Ils se servent des sciences et des technologies du monde contemporain pour parvenir à leur but.

    Contrairement aux oulémas (le corps des lettrés, des docteurs de la shari’a), ils ne préconisent donc pas simplement un retour à ce qui existait avant le délaissement de la shari’a, mais ils mettent les technologies modernes au service du politique pour avoir une emprise totale sur la société.

    Dans ce sens, les islamistes sont des purs produits du monde moderne bien que leur discours officiel aille à l’encontre de la modernité. Pour eux, il n’y a qu’un islam, celui des temps de Mahomet, dévoyé par la suite. Leur littérature reflète cet imaginaire politique islamique: la première communauté des croyants au temps de Mahomet et des quatre premiers califes y est idéalisée. Sur ce point les islamistes rejoignent l’enseignement orthodoxe des oulémas, que le politologue Olivier Roy appelle le fondamentalisme stricto sensu.

    En quoi se distinguent donc les islamistes des oulémas? Tout d’abord, pour les islamistes, l’islamisation de la société est le résultat d’une action politique révolutionnaire : il faut sortir de la mosquée, car l’islam est un concept global et totalisant. Il ne suffit pas que la société soit composée de musulmans, il faut qu’elle soit islamique dans son fondement et sa structure.

    Les islamistes introduisent donc une distinction linguistique entre ce qui est musulman et ce qui est islamique. Cette distinction légitime d’ailleurs l’usage du terme islamiste. Mais au final, ils reprennent la vision classique de l’islam selon laquelle l’islam est un système complet et universel qui n’a pas besoin de se moderniser ou de s’adapter. La différence entre l’islamisme et le fondamentalisme est donc essentiellement que les islamistes veulent passer à l’action, tandis que les fondamentalistes des oulémas se contentent d’un discours théorique.

    Le deuxième point qui oppose les islamistes aux oulémas concerne la shari’a. Les islamistes reprochent aux instances religieuses officielles leur servilité par rapport aux pouvoirs politiques en place. Cette servilité amène les oulémas à accepter jusqu’à un certain point un pouvoir laïque et des lois non conformes à la shari’a, Bref, une séparation rudimentaire du politique et du religieux dont la conséquence directe est une certaine laïcisation du droit.

    Pour leur part, les islamistes ne se contentent pas d’un simple retour à la shari’a. De leur point de vue l’islam n’est pas uniquement l’application de la loi divine mais une idéologie totalisante qui doit d’abord transformer la société pour qu’ensuite la shari’a puisse être instaurée. L’islamicité de l’Etat est donc plus importante que l’application formaliste de la shari’a qui, de toute façon, n’a de sens que dans une société vraiment islamique.

    Les islamistes se réfèrent à Mahomet qui ne légiféra qu’après avoir pris le contrôle de Médine, la cité qui devint ainsi le premier Etat islamique appliquant la shari’a.

    Le dernier point dans lequel les islamistes se distinguent des fondamentalistes des oulémas concerne la femme. Pendant que le mépris des oulémas pour les femmes peut aller jusqu’à leur interdire le droit de citer le Coran à haute voix, certains islamistes se montrent en plus favorables à l’éducation des femmes et à leur participation à la vie politique et sociale: La femme islamiste milite, étudie et a le droit de travailler, mais en portant le hijab.

    L’obsession de ces islamistes n’est pas tant de ramener les femmes à la maison que de séparer les sexes dans l’espace public. Ils imposent donc des zones spécifiques pour les femmes dans les mosquées et les lieux publics. Bref, le vrai tabou est donc pour les islamistes celui de la mixité.

    Il est courant d’entendre dans les médias que le foulard islamique représenterait une certaine modération par rapport à la burqa, mais il faut toujours avoir cette vérité à l’esprit : si le hijab donne une forme de liberté à la femme, c’est parce qu’il la rend presque invisible.

    Sa portée repose sur une lecture purement littéraliste et anhistorique du verset 51 de la sourate 24 du Coran: Ô, prophète. Dis à tes épouses, tes filles et aux femmes des croyants de se recouvrir de leurs voiles. C’est pour elles le meilleur moyen de se faire connaître et de ne pas être offensées.

    Pour comprendre le sens de ce verset, il faut savoir dans quelles conditions il a été énoncé : Selon la tradition (sounna), il n’existait pas de toilettes dans les demeures de Médine. Quand les femmes devaient sortir la nuit elles croisaient sur leur chemin les prostituées de la cité. Afin de protéger les femmes respectables des avances déplacées et des injures dont sont généralement la cible les péripatéticiennes, Mahomet leur a ordonné de se vêtir d’une certaine manière afin que les clients fassent la différence ente les femmes de bonne vertu et celles qui ont la cuisse légère.

    Comme le harcèlement sexuel est un délit en France et dans la majorité des pays musulmans, le hijab n’aurait donc théoriquement plus sa raison d’être dans ces pays. Mais malheureusement, à ce sujet les islamistes et les fondamentalistes partagent le même littéralisme: pour eux, l’ordre de porter le hijab est intemporel et valable pour l’éternité et indépendamment du fait que les conditions sociales des musulmans aient changé.

    Ils perpétuent également l’image dégradée d’une femme faible et toujours prête à se laisser entraîner au vice. Le thème biblique d‘Eve créée d’une côte d’Adam et responsable du premier fruit défendu dans lequel l’homme a croqué leur sert de preuve que la faiblesse de la femme est intrinsèque à sa  nature.

    C’est seulement l’obligation de réconcilier deux objectifs opposés, d’un côté quitter la réclusion, de l’autre côté garder la pudeur islamique, qui a conduit les islamistes à  inventer de nouvelles tenues vestimentaires plus « modernes » (fichu, imperméables ou manteau). Mais même si les contours ont changé, la doctrine reste la même que celle des oulémas : le corps des femmes est jugé impur.

    Pour être complet, la différence de formes et d’envergure de la burqa par rapport au hijab est due à l’authentification ou au rejet d’une tradition qui faisait état du port d’un voile qui laissait apparaître le visage d’une des femmes de Mahomet (Aïcha, sa plus jeune épouse).

     Pour instaurer la société islamique, les mouvements islamistes oscillent entre deux stratégies: pour les révolutionnaires, l’islamisation de la société passe par le pouvoir d’Etat. Les néo-fondamentalistes visent une réislamisation par le bas à travers une action aussi bien politique que sociale. La divergence entre ces deux stratégies ne porte pas sur la nécessité d’un Etat islamique, mais sur les moyens pour y parvenir et sur l’attitude à adopter à l’égard des pouvoirs en place.

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