islamisme - Page 427
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La vague migratoire - Orages d'acier - 04/10/2015
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Valls, qui a inauguré la mosquée radicale de Cergy, doit démissionner
En 2012, Manuel Valls inaugurait la mosquée de Cergy, mosquée qui publiait surson compte Facebook la photo suivante :
Le premier imâm de la Grande Mosquée de Cergy, "intronisé" par Valls, soutient les Frères Musulmans.
En mai 2015, Marianne réalisait un dossier sur le sujet, sans citer toutefoisl'enquête très approfondie de Joachim Véliocas, qui met en lumière les complicités actives de nombre de politiques, de Sarkozy à Estrosi, en passant par Manuel Valls.
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Quels moyens la France a-t-elle pour la guerre sur son territoire ?
Cette question est en filigrane dans tout ce qui nous préoccupe depuis les attentats de vendredi soir. Nombre de commentaires demandent la protection de l'armée, le gouvernement augmente la présence militaire dans la capitale de 1000 soldats supplémentaires, en renfort de Sentinelle et Vigipirate. Mais l'armée - peau de chagrin est déjà au-delà de ses capacités, elle ne peut fournir plus. Un décryptage intéressant pose la question suivante : serons-nous obligés, pour faire face au danger djihadiste, de faire appel à des sociétés civiles de protection, le devoir régalien de sécurité des Français sera-t-il abandonné à la société civile, faute d'avoir préservé suffisamment l'outil de défense ?
[...] "Entre les soldats déployés pour ces missions [Barkhane au Sahel, Chammal en Irak et Syrie, et Sangaris en RCA, plus Sentinelle et Vigipirate en France - NDMB], ceux qui s'y préparent et ceux qui en rentrent, ce sont 60 000 soldats français qui contribuent déjà à la lutte contre le terrorisme.[...]
Comment mobiliser davantage de forces militaires dans le cadre de cette «guerre» à laquelle le Président a fait référence ? Comme le dit le ministre de l'Intérieur : «Toutes nos forces de sécurité sont mobilisées.»
Et Bernard Cazeneuve de préciser que 230 gendarmes ont été déployés en renfort et que « deux sections du GIGN sont pré-positionnées ».
Quant aux armées, elles « ont dégagé 1 000 militaires supplémentaires, essentiellement en Ile-de-France, qui patrouilleront dans Paris dans les prochains jours » en renfort de l'opération Sentinelle. Les renforts s'ajoutent « aux 30 000 policiers, gendarmes et militaires engagés depuis plusieurs mois à la protection de 5 000 lieux sensibles sur l'ensemble du territoire, dans le cadre du planVigipirate », a rappelé Bernard Cazeneuve.
Actuellement, policiers, gendarmes et militaires ne peuvent guère être déployés de façon plus intensive. Mais l'usure, déjà à l'oeuvre, et la tension permanente obligent à renoncer aux formations, remises à niveau et périodes de repos. Les forces de l'ordre pourraient, certes, aussi, rappeler des réservistes mais leur déploiement reste limité à une poignée de semaines.
Ce que l'État est réduit à faire
Le ministre a donc raison : toutes nos forces sont mobilisées. L'aveu ira droit au coeur de ceux qui réclament des hausses de budget pour l'Intérieur et la Défense et déplorent les réformes successives qui ont pénalisé nos forces armées et réduit leurs capacités.
Une rallonge budgétaire, après les événements de janvier, avait permis de réduire les coupes claires dans les effectifs de la Défense et de financer des achats urgents d'équipements. La tension budgétaire actuelle va-t-elle entraver tout nouvel effort de l'État ?
Indéniablement, la Nation est acculée à des choix qui portent sur le domaine régalien. Elle va devoir décider, en fonction d'une enveloppe budgétaire contrainte et d'une dette déjà abyssale, où le gouvernement fera porter ses efforts. Choisir de renforcer la police, les services de renseignements et les armées signifie d'imposer des sacrifices aux autres services de l'État (santé, éducation, sports, cultures etc.).
Si ce choix est jugé inacceptable par la Nation ou la représentation nationale, il faudra se résoudre à admettre que le poids financier de la sécurité publique doit être encore plus partagé entre l'État, les collectivités locales et les entreprises. À l'État de continuer à assurer la sécurité sur la voie publique. Au secteur privé de mettre en oeuvre des dispositifs de sécurisation de ses sites, de ses personnels et de ses clients. Si ce choix était entériné, l'État ne pourra qu'accepter d'armer de nombreux agents de sécurité.
Actuellement, le recours à ces personnels armés reste exceptionnel. Il est autorisé pour le transfert de fonds. Or, en matière d'autorisation de port d'armes, le feu semble être récemment passé au vert. On sait que des équipes embarquées armées veillent, désormais, sur des navires marchands français. On sait, aussi, que les personnels et les locaux de Charlie Hebdo sont actuellement protégés par des personnels armés d'une société de sécurité privée. On connaît, enfin, des entreprises spécialisées qui, récemment, ont commencé à effectuer des missions armées sur le territoire national.
Nul doute que ce choix d'un recours accru aux capacités du secteur privé, à défaut d'être rapidement débattu dans les sphères politiques, sera discuté et commenté à Milipol, le salon de la sécurité intérieure des États qui ouvre mardi à Paris."
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Plus que jamais, la réaction c’est la vie
La réprobation, l’émotion, la condamnation ont été générales. 129 morts, des centaines de blessés, les abords du stade de France à Saint-Denis mais surtout Paris, ont été ensanglantés vendredi par huit actions coordonnées notamment contre des bars, une salle de concert, le Bataclan. La pire attaque terroriste subie sur le sol français depuis la seconde guerre mondiale, la première menée par des « kamikazes », des assaillants munis de gilets d’explosifs et se faisant sauter. La France est en deuil, elle pleure ses victimes, l’état d’urgence est déclaré. L’Etat français a répliqué ces dernières heures par une série de perquisitions et d’arrestations sur notre territoire et par des frappes aériennes importantes sur la ville de Raqqa dans le nord de la Syrie, « capitale » de l’Etat islamique (EI) . L’opération menée à Paris a en effet été revendiquée par l’EI, télécommandée probablement depuis la portion du territoire syrien aux mains des milices de l’EI. Elle a été préparée au niveau logistique et opérationnel par des immigrés mahométans fanatisés, Français et Belges de papiers, du quartier dit « populaire » (en langage socialo-journalistique) de Molenbeek dans la banlieue de Bruxelles. Une France et une Belgique qui ont le triste privilège d’être les premiers pays européens exportateurs de djihadistes vers la Syrie et l’Irak.
Camille-Marie Galic le rappelait dans son éditorial publié sur le site polemia, « Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur radicalisation et dont le nombre a triplé en trois ans. » Quant aux cibles visés par les fous d’allah vendredi elles ne relèvent pas du hasard : « (elles) avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie décadent et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques (…). Au Bataclan, se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll . Ils venaient d’entonner leur tube Kiss the Devil (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné (…).»
Concentré de tous les échecs, des lâchetés, des démissions, de l’aveuglement du système, le cas d’une des assaillants du Bataclan, âgé de trente ans, Omar Ismaïl Mostefaï, est tristement emblématique. Originaire de Courcouronnes dans l’Essonne, ce voyou faisait l’objet d’une fiche Spour radicalisation depuis cinq ans. Il avait été condamné 8 fois par la justice entre 2004 et 2010…sans jamais être allé en prison. Il était aussi un habitué de la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir). A l’époque notre ami Philippe Loiseau, député européen FN et tête de liste FN dans la région Centre-Val de Loire, alors conseiller municipal dans cette ville, avait fait campagne contre la construction de ce centre culturel mahométan, ce qui lui avait valu de recueillir des insultes de la gauche et de la droite…
« Polémos a engendré le monde, Polémos règne sur le monde » constatait Héraclite il y vingt-six siècles ; les Français se sont cruellement souvenus vendredi que la paix n’est jamais qu’une période transitoire dans l’Histoire et que nous sommes en guerre contre le terrorisme. Et ce, au moins depuis les meurtres commis par Mohammed Merah en 2012, comme le notait samedi le criminologue Xavier Raufer sur l’antenne de TV Libertés, qui pointait la responsabilité de la classe politique dans les attaques terroristes qui traduisent un défaut de contrôle du territoire, de nos frontières.
Dans ce contexte, le président Hollande exhorte en en toute logique à l’unité nationale, Manuel Valls dénonce les attaques « contre la République » – le Premier ministre a plus de mal à prononcer le mot France que le mot République…- Nicolas Sarkozy galope derrière le FN pou réclamer plus de fermeté. C’est pourtant ce même Sarkozy, champion toute catégorie de l’immigration de peuplement sous son quinquennat, qui avait supprimé la fameuse «double peine» permettant d’expulser les voyous dans leur pays d’origine.
Marine Le Pen a expliqué pour sa part les mesures d’urgence qu’il s’agirait de mettre en place :une politique internationale cohérente de lutte contre le terrorisme, c’est-à-dire un soutien aux pays engagés en première ligne contre ce fléau islamiste, et de facto, une prise de distance avec les bailleurs de fonds saoudiens et qataris notamment du djihadisme. Il est tout aussi impératif dit elle, de retrouver définitivement la maîtrise de nos frontières ; d’expulser sans délai tous les individus qui sont fichées en France comme ayant des liens avec le terrorisme ; de renforcer considérablement les moyens pour protéger la France et les Français, les moyens et les effectifs de notre police, gendarmerie, de notre armée, de nos services de renseignement.
Le ministre grec de la protection publique, Nikos Toskas, expliquait samedi que le passeport syrien retrouvé par près du corps d’un des djihadistes auteurs des attaques de Paris appartenait à un « migrant » enregistré lors de son arrivée sur une île grecque en octobre. Cela certes ne prouve pas formellement que ce passeport était bien celui de l’assaillant mais cela confirme plus globalement les craintes exprimées par le général Vincent Desportes. Ce dernier expliquait samedi sur le site Atlantico que «la vague de violences ne s’arrêtera pas car elle est liée à la crise des migrants ».
Deux jours avant les attentats, un entretien du général Desportes avec Hervé Brusini a été mis enligne sur le site de France TV info à l ’occasion de la sortie de son dernier livre, «La Dernière Bataille de France». Il y décrit l’usure d’une armée française à la limite de la rupture. « Les menaces s’accroissent et en particulier depuis deux ans. On peut dire qu’autour de nous le monde a pris feu (…). Et nos armées sont sur-déployées par rapport à leurs capacités. Que ce soit sur mer, à terre ou dans le ciel, toutes nos armées sont en train de s’user. Je dirais même que la corde est sur le point de casser. »
« Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée sous la présidence Hollande, a fait de même. Ces deux lois ont prévu une réduction de 80 000 postes dans nos effectifs entre 2008 et 2019, ce qui est le plus grand plan social subi par les administrations (…).Il faut savoir ce qu’on veut (…), les gens aujourd’hui au pouvoir parlent de guerre. De fait, il existe une menace sur notre sécurité. Il faut donc logiquement conforter notre outil de défense et consentir ailleurs des économies. La défense ne doit pas payer comme les autres. La défense, c’est le pilier de l’Etat à travers sa mission de sécurité. (…) ».
« Le problème fondamental de notre défense est que ce n’est plus une question citoyenne. Le pouvoir politique peut, quelle que soit sa couleur, faire des coupes sombres dans le budget des armées sans perdre une seule voix aux élections » explique encore le général Desportes. Gageons que la situation a peut être également évolué sur ce point.
Comme ne cesse de le répéter Bruno Gollnisch, le FN n’oublie pas les enseignements de l’Histoire, et les faits hélas nous ont tragiquement donné raison, qui veut la paix prépare la guerre. un Etat ne peut déléguer à d’autres la responsabilité de la protection de son peuple et son territoire. Les moyens donnés pour notre sécurité sont les gages de la préservation de nos libertés, de notre identité, de notre, prospérité, de notre souveraineté. Il est proprement affolant que ceux qui ont, qui avaient la charge les destinées de la France aient pu un jour, si ce n’est l’oublier, du moins ne pas prendre la mesure du péril.
http://gollnisch.com/2015/11/16/plus-que-jamais-la-reaction-cest-la-vie/
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Pour Assad, la politique française a contribué à "l'expansion du terrorisme"
La politique française au Moyen-Orient a contribué à "l'expansion du terrorisme" a affirmé samedi le président syrien Bachar al-Assad, en réaction aux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait au moins 128 morts à Paris.
"Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l'expansion du terrorisme", a dit M. Assad cité par l'agence officielle syrienne Sana.
Selon l'agence, le président Assad a fait cette déclaration en recevant une délégation française dirigée par le député Thierry Mariani (Les Républicains, opposition).
"Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s'est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie" a dit M. Assad en référence à l'attentat de l'EI commis jeudi dans un fief du Hezbollah dans la capitale libanaise et qui a fait 44 morts.
"La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis cinq ans", a-t-il répété.
"On avait averti sur ce qui allait se passer en Europe il y a trois ans, on avait dit "Ne prenez pas ce qui se passe en Syrie à la légère". Malheureusement, les responsables européens n'ont pas écouté", a-t-il dit par ailleurs sur Europe 1.
"Faire seulement des déclarations contre le terrorisme ne sert à rien, il faut le combattre", a-t-il ajouté.
Au sujet d'une possible collaboration avec la France dans la lutte antiterroriste, le président syrien a estimé que le gouvernement français n'était "pas sérieux".
"Nous sommes prêts à combattre le terrorisme avec ceux qui le veulent vraiment et jusqu'ici le gouvernement français n'est pas sérieux", a-t-il dit.
Et pour M. Assad, "on ne peut pas faire de la coopération des services secrets sans faire de la coopération politique".
Dans un communiqué sur internet, le groupe EI a revendiqué samedi les attentats de Paris et affirmé que la France restera une de ses principales cibles.
"Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique", a ajouté l'organisation extrémiste sunnite.
source : Afp via Yahoo :: llien -
Former militairement les réfugiés syriens pour aller combattre l'Etat islamique
C'est la proposition du futur ministre des affaires étrangères polonais :
"Les centaines de milliers d'immigrés syriens arrivés en Europe pourraient former une armée pour aller combattre pour la liberté de leur pays, a estimé dimanche soir Witold Waszczykowski, le futur ministre polonais des Affaires étrangères du gouvernement conservateur en cours de formation.
"Des centaines de milliers de Syriens sont arrivés dernièrement en Europe. On pourrait en faire une armée", a-t-il déclaré à la télévision publique TVP Info.
"Des dizaines de milliers de jeunes hommes sautent de leurs bateaux gonflables, avec leur iPad à la main, et au lieu de demander d'abord à boire ou à manger, ils demandent où ils peuvent charger leur téléphone portable. Ils pourraient aller combattre pour libérer leur pays, avec notre aide", a ajouté le futur chef de la diplomatie au sein du gouvernement conservateur qui sera officiellement nommé lundi.M. Waszczykowski souhaite éviter la situation où "nous envoyons nos soldats se battre en Syrie pendant que des centaines de milliers de Syriens boivent leur café à (l'avenue berlinoise) Unter den Linden" où dans d'autres villes d'Europe."
En janvier 2013, Bruno Gollnisch avait proposé de "constituer des bataillons de jeunes Maliens vivant en France pour prendre part au conflit"...
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Avis de recherche : Salah Abdeslam
Un mandat d’arrêt international a été émis contre un Français qui serait impliqué dans les attentats de Paris par les autorités belges en fin d’après-midi ce dimanche 15 novembre 2015. Il a été suivi par un avis de recherche de la police française. L’homme recherché serait le même, bien qu’il n’y ait pas encore de confirmation des autorités. Son nom : Salah Abdeslam. Ce dernier est présenté comme un « individu susceptible d’être impliqué ds les attentats » et comme un homme « dangereux ». Il pourrait être en fuite.
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Action française [Angers] Hommage aux morts du 13 novembre
La section AFE d’Angers adresse ses hommages aux familles des défunts touchées par ce drame concernant Paris, la France et l’Europe.
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Angers-Hommage-aux-morts-du-13
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« L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain »… mais aussi le danger actuel
Camille Galic, journaliste, écrivain, Le Bataclan et le Casino de la corniche à Alger : autre temps, mêmes mœurs.
Devant l’horreur, les déplorations, le deuil et les bougies allumées ne suffisent pas. Le monde politique mais aussi médiatique,, qui a si longtemps pratiqué la désinformation sur « l’immigration, chance pour la France », doit prendre conscience de ses abdications, de ses non-dits, de ses initiatives criminelles qui ont contribué à armer la main des terroristes.
♦ Car si la France a gagné la bataille d’Alger au début de 1958, rien ne dit qu’elle gagnera la bataille de Paris en 2016 si elle s’obstine à célébrer le culte des « valeurs républicaines » qui sont avant tout des valeurs antinationales.
Ecoles, salles de spectacle et musées fermés. La conférence sur le climat qui devait s’ouvrir le 30novembre avec 195 délégations étrangères attendues aura-t-elle lieu ? Et quid des élections régionales prévues les 6 et 13 décembre mais dont on évoque déjà le report après les massacres du vendredi 13 à Paris et à Saint-Denis ? Près de 130 tués et 300 blessés dont 80 en « urgence absolue », expression imbécile. Comme, du reste, le titre du Point.fr sur « Un carnage commis par “M. Tout-le-Monde avec une kalachnikov” ». Sauf que les exterminateurs, dont huit sont également morts par autoexplosion ou sous les balles de la police, n’étaient pas « M. Tout-le-Monde » mais des ilotes de l’Etat islamique. Lequel, dès le lendemain, revendiquait la série d’attentats commis à Paris en précisant que l’opération avait été « soigneusement préparée » et que « la France demeurera une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra la même politique au Moyen-Orient » – vers lequel faisait cap le Charles-de-Gaulle, le fleuron de notre marine.
Un pays moralement désarmé
En réponse à l’« acte de guerre », commis par « une armée terroriste, Daesh », le président de la République a convoqué ses ministres, annoncé pour le 16 novembre une réunion des Chambres en Congrès et un deuil national de trois jours mais on veut espérer qu’il ne se limitera pas à ces seules mesures. Si légitimes que soient le chagrin et la pitié devant une telle hécatombe, ce n’est pas cela qui empêchera de nouveaux « actes de guerre ».
Mais notre pays a-t-il les moyens militaires et surtout moraux de se défendre ? Car l’écrivain marocain Tahar ben Jelloun n’a pas tort d’estimer que « c’est une guerre à armes inégales », l’Europe n’étant « pas en mesure d’affronter cette guerre que Daesh est déterminée à mener par tous les moyens » en ayant « recours à deux choses que la civilisation et les traditions européennes ne peuvent utiliser sans renoncer à leurs valeurs » :« l’instinct de mort » et l’effet de « surprise ». Si bien que « toute démarche pour prévenir se voit empêchée par la loi et le droit. Quel que soit le soupçon, quelle que soit son importance, la démocratie ne peut pas envahir une maison et arrêter ceux que la police soupçonne de préparer des attentats. »
Un crime… contre « le vivre-ensemble » !
Mais qui, au nom de valeurs débilitantes, nous a réduits à l’impuissance sinon la camarilla ayant naguère porté aux nues le sieur ben Jelloun dont le livre culpabilisateur, Le Racisme raconté à ma fille, fut en 1997 encensé par tous les médias et imposé dans toutes les écoles de la République ?
Et cela continue. Maire de Paris « avec toute sa diversité », Anne Hidalgo s’est indignée, au lendemain du massacre, de ce crime commis contre « le vivre-ensemble ». Simultanément, les télés tentaient de faire diversion hors de nos frontières en insistant sur un mystérieux Allemand (d’ethnie inconnue) complice ou mentor des terroristes et sur la découverte d’un passeport syrien, « appartenant vraisemblablement à un kamikaze », trouvé sur le parvis du Stade de France cible des premières attaques (voilà qui rappelle le passeport égyptien de l’un des pilotes du 11 septembre 2001 miraculeusement retrouvé intact dans les décombres fumants du World Trade Center dont les deux tours avaient été abattues). Et de toutes parts des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la recrudescence des contrôles « au faciès » (d’ailleurs condamnés le mois dernier par la Cour européenne des Droits de l’homme) et dénoncer « tout amalgame » entre les méchants kamikazes et nos si bons Beurs.
La « cinquième colonne » existe, composée de 10.000 djihadistes.
L’ennui est que les faits sont têtus. Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 (*) individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur « radicalisation » et dont le nombre a triplé en trois ans.
Bien sûr, tous ne passeront pas à l’action directe, mais pratiquement toutes les villes, y compris dans la France profonde, ont désormais leur « zone de non-droit », qui est le plus souvent une zone de droit islamique. Les viviers sont donc nombreux et la surveillance quasi impossible, sauf à regrouper les « signalés » dans des camps de rétention, ce qui horrifierait les bonnes âmes… et quelques autres. En janvier dernier, n’est-ce pas d’ailleurs la dénonciation par Aymeric Chauprade d’une « cinquième colonne » à l’œuvre dans les cités qui avait provoqué la première rupture entre Marine Le Pen et le géopoliticien dont elle avait précédemment fait son conseiller, la tête de liste frontiste dans l’Ile-de-France lors des élections européennes de mai 2014 et le chef de la délégation FN à Bruxelles ?
Le spectre de la bataille d’Alger.
Le vendredi 13 novembre, jour de chance maximale selon la Française des Jeux (qui a pu du reste se vanter d’un nombre record de parieurs), les voltigeurs de pointe de cette cinquième colonne ont choisi, pour tuer, le Stade de France où avait lieu un match France/Allemagne, la salle de spectacles du Bataclan et plusieurs cafés et restaurants de quartiers très festifs de l’Est parisien.
Curieusement, de tels lieux avaient aussi été les objectifs du FLN pendant ce qu’on appela la bataille d’Alger en 1957. Le mois de février fut particulièrement sanglant. Deux stades furent durement touchés pendant des rencontres dominicales, ceux de Belcourt et d’El Biar, ainsi que le casino de la Corniche qui se transformait le dimanche en salle de bal extrêmement fréquentée et où une bombe placée sous la piste de danse fit huit morts et des dizaines d’amputés des membres inférieurs, tous très jeunes. Egalement visés : deux cafés, le Milk-Bar et l’Automatic voisins des facultés et de plusieurs collèges et lycées et donc très prisés de la faune estudiantine.
Ces cibles avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie « décadent » et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques. Près de soixante ans plus tard, n’a-t-on pas assisté à Paris au même schéma ?
Au Bataclan, où l’on a déploré le plus lourd bilan (80 tués aux cris d’Allahou Akbar lancés par les assaillants dont trois ont finalement été abattus), se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que « les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll ». Les Eagles venaient d’entonner leur tube « Kiss the Devil » (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné.
Le « mariage gay », encouragement au fanatisme.
De même les rades du canal Saint-Martin et de la rue de Charonne sont-ils connus pour attirer les soirs de week-end des fêtards très gays, aux postures provocatrices. A la haine raciale et au désir de punir ceux qui avaient osé s’attaquer à l’Etat islamique en Syrie (fût-ce aussi timidement et tardivement que l’a fait la France, avec ses trois séries de raids sur des camps de Daesh) s’est sans doute ajoutée la volonté de frapper le pays qui s’enorgueillit d’avoir légalisé et encouragé le mariage homosexuel, une « abomination » condamnée par tous les imams. Depuis une quinzaine, les agressions de couples gays se sont d’ailleurs multipliées, notamment à Montpellier où sept « jeunes » ont rossé deux invertis qui proclamaient leur « droit à s’aimer en public ».
A cet égard, le chef de l’Etat, son premier ministre, son garde des Sceaux et sa majorité parlementaire pourraient procéder à leur examen de conscience : dans la société plurielle qu’est devenue la France, où l’islam est la deuxième religion, et à n’en pas douter la plus dynamique, n’ont-ils pas mis leurs compatriotes en danger en promulguant une réforme propre certes à leur procurer les faveurs d’une fraction de l’électorat mais surtout propre à aggraver la fracture civilisationnelle ? Surtout alors que l’Etat est si cruellement démuni face à « la terreur qu’il faut répandre dans le cœur de l’ennemi, une terreur qui n’aura pas de fin » comme le préconise l’émir Abou Bakr Naji, l’une des têtes pensantes d’Al-Qaïda, dans son livre Gestion de la barbarie(éditions de Paris), qui serait devenu le manuel de l’Etat islamique.
« Perdre son âme » ou la vie ?
Si la bataille d’Alger fut finalement gagnée, c’est parce que les despérados s’étaient concentrés sur une seule ville, que les populations n’étaient guère imbriquées alors que, grâce à la fameuse « mixité sociale », les terroristes potentiels sont partout « chez eux chez nous », et parce que sur place existaient des troupes d’élite, paras et légion, surentraînées après deux ans de guerre. N’empêche qu’il fallut aux quatre régiments de la XeDivision parachutiste, assistée par le XIe Choc et des commandos marine, près d’une année pour démanteler les réseaux FLN et mettre fin aux attentats – en recourant parfois à des méthodes que la morale républicaine réprouve désormais et en prenant ainsi le risque de « perdre son âme ».
Pour éviter de nouvelles boucheries, l’opinion émolliée par des décennies de paix et la tympanisante religion des Droits de l’homme est-elle prête à accepter un état d’urgence vraiment coercitif, des contrôles discriminatoires, voire le recours à la torture tant vilipendée si la vie d’innocents est à ce prix ?
Le chef de l’Etat a promis de « nouvelles inflexions » de la politique sécuritaire. Il est permis de douter de leur efficacité s’il garde comme ministre de l’Intérieur un Bernard Cazeneuve qui déclarait le 5 août 2014 sur RTL que « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad », prêchait la mise au pas d’Internet aux fins essentiellement d’y pourchasser le révisionnisme et l’islamophobie et, tout récemment, condamnait le sénateur Jean-Louis Masson qui, le 13 octobre, lors du débat sur le nouveau droit des étrangers, avait lancé cet avertissement : « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain. »
L’attitude face à l’actuel tsunami migratoire donnera la mesure de la prise de conscience annoncée. En effet, Mehdi Ben Nasr n’est sûrement pas le seul chef d’Al-Qaïda ou de quelque autre groupe islamiste à s’être introduit clandestinement en Europe (plus précisément en Sicile, le 4 octobre) en se faisant passer pour « réfugié ». Par tous les moyens, l’Europe doit donc s’ériger en « forteresse » et la France doit donner l’exemple, refusant l’accès à tous les migrants politiques ou économiques et renvoyant chez eux, manu militari, tous les demandeurs d’asile déjà installés. En matière de terrorisme, la main-d’œuvre naturalisée est déjà suffisamment nombreuse sans faire appel à des supplétifs étrangers.
Certes, pour le pape François qui s’en est ouvert à Jacques Gaillot, « les migrants sont la chair de l’Eglise ». Mais, devant les chairs meurtries des victimes d’une terreur aveugle, il faut faire un choix.
Camille Galic, 14/11/2015
(*) Chiffre annoncé par Manuels Valls sur TF1, au 20 Heures du 14/11/2015.
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« L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain »… mais aussi le danger actuel
Camille Galic, journaliste, écrivain, Le Bataclan et le Casino de la corniche à Alger : autre temps, mêmes mœurs.
Devant l’horreur, les déplorations, le deuil et les bougies allumées ne suffisent pas. Le monde politique mais aussi médiatique,, qui a si longtemps pratiqué la désinformation sur « l’immigration, chance pour la France », doit prendre conscience de ses abdications, de ses non-dits, de ses initiatives criminelles qui ont contribué à armer la main des terroristes.
♦ Car si la France a gagné la bataille d’Alger au début de 1958, rien ne dit qu’elle gagnera la bataille de Paris en 2016 si elle s’obstine à célébrer le culte des « valeurs républicaines » qui sont avant tout des valeurs antinationales.
Ecoles, salles de spectacle et musées fermés. La conférence sur le climat qui devait s’ouvrir le 30novembre avec 195 délégations étrangères attendues aura-t-elle lieu ? Et quid des élections régionales prévues les 6 et 13 décembre mais dont on évoque déjà le report après les massacres du vendredi 13 à Paris et à Saint-Denis ? Près de 130 tués et 300 blessés dont 80 en « urgence absolue », expression imbécile. Comme, du reste, le titre du Point.fr sur « Un carnage commis par “M. Tout-le-Monde avec une kalachnikov” ». Sauf que les exterminateurs, dont huit sont également morts par autoexplosion ou sous les balles de la police, n’étaient pas « M. Tout-le-Monde » mais des ilotes de l’Etat islamique. Lequel, dès le lendemain, revendiquait la série d’attentats commis à Paris en précisant que l’opération avait été « soigneusement préparée » et que « la France demeurera une cible privilégiée tant qu’elle poursuivra la même politique au Moyen-Orient » – vers lequel faisait cap le Charles-de-Gaulle, le fleuron de notre marine.
Un pays moralement désarmé
En réponse à l’« acte de guerre », commis par « une armée terroriste, Daesh », le président de la République a convoqué ses ministres, annoncé pour le 16 novembre une réunion des Chambres en Congrès et un deuil national de trois jours mais on veut espérer qu’il ne se limitera pas à ces seules mesures. Si légitimes que soient le chagrin et la pitié devant une telle hécatombe, ce n’est pas cela qui empêchera de nouveaux « actes de guerre ».
Mais notre pays a-t-il les moyens militaires et surtout moraux de se défendre ? Car l’écrivain marocain Tahar ben Jelloun n’a pas tort d’estimer que « c’est une guerre à armes inégales », l’Europe n’étant « pas en mesure d’affronter cette guerre que Daesh est déterminée à mener par tous les moyens » en ayant « recours à deux choses que la civilisation et les traditions européennes ne peuvent utiliser sans renoncer à leurs valeurs » :« l’instinct de mort » et l’effet de « surprise ». Si bien que « toute démarche pour prévenir se voit empêchée par la loi et le droit. Quel que soit le soupçon, quelle que soit son importance, la démocratie ne peut pas envahir une maison et arrêter ceux que la police soupçonne de préparer des attentats. »
Un crime… contre « le vivre-ensemble » !
Mais qui, au nom de valeurs débilitantes, nous a réduits à l’impuissance sinon la camarilla ayant naguère porté aux nues le sieur ben Jelloun dont le livre culpabilisateur, Le Racisme raconté à ma fille, fut en 1997 encensé par tous les médias et imposé dans toutes les écoles de la République ?
Et cela continue. Maire de Paris « avec toute sa diversité », Anne Hidalgo s’est indignée, au lendemain du massacre, de ce crime commis contre « le vivre-ensemble ». Simultanément, les télés tentaient de faire diversion hors de nos frontières en insistant sur un mystérieux Allemand (d’ethnie inconnue) complice ou mentor des terroristes et sur la découverte d’un passeport syrien, « appartenant vraisemblablement à un kamikaze », trouvé sur le parvis du Stade de France cible des premières attaques (voilà qui rappelle le passeport égyptien de l’un des pilotes du 11 septembre 2001 miraculeusement retrouvé intact dans les décombres fumants du World Trade Center dont les deux tours avaient été abattues). Et de toutes parts des voix s’élèvent pour s’inquiéter de la recrudescence des contrôles « au faciès » (d’ailleurs condamnés le mois dernier par la Cour européenne des Droits de l’homme) et dénoncer « tout amalgame » entre les méchants kamikazes et nos si bons Beurs.
La « cinquième colonne » existe, composée de 10.000 djihadistes.
L’ennui est que les faits sont têtus. Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000 (*) individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur « radicalisation » et dont le nombre a triplé en trois ans.
Bien sûr, tous ne passeront pas à l’action directe, mais pratiquement toutes les villes, y compris dans la France profonde, ont désormais leur « zone de non-droit », qui est le plus souvent une zone de droit islamique. Les viviers sont donc nombreux et la surveillance quasi impossible, sauf à regrouper les « signalés » dans des camps de rétention, ce qui horrifierait les bonnes âmes… et quelques autres. En janvier dernier, n’est-ce pas d’ailleurs la dénonciation par Aymeric Chauprade d’une « cinquième colonne » à l’œuvre dans les cités qui avait provoqué la première rupture entre Marine Le Pen et le géopoliticien dont elle avait précédemment fait son conseiller, la tête de liste frontiste dans l’Ile-de-France lors des élections européennes de mai 2014 et le chef de la délégation FN à Bruxelles ?
Le spectre de la bataille d’Alger.
Le vendredi 13 novembre, jour de chance maximale selon la Française des Jeux (qui a pu du reste se vanter d’un nombre record de parieurs), les voltigeurs de pointe de cette cinquième colonne ont choisi, pour tuer, le Stade de France où avait lieu un match France/Allemagne, la salle de spectacles du Bataclan et plusieurs cafés et restaurants de quartiers très festifs de l’Est parisien.
Curieusement, de tels lieux avaient aussi été les objectifs du FLN pendant ce qu’on appela la bataille d’Alger en 1957. Le mois de février fut particulièrement sanglant. Deux stades furent durement touchés pendant des rencontres dominicales, ceux de Belcourt et d’El Biar, ainsi que le casino de la Corniche qui se transformait le dimanche en salle de bal extrêmement fréquentée et où une bombe placée sous la piste de danse fit huit morts et des dizaines d’amputés des membres inférieurs, tous très jeunes. Egalement visés : deux cafés, le Milk-Bar et l’Automatic voisins des facultés et de plusieurs collèges et lycées et donc très prisés de la faune estudiantine.
Ces cibles avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie « décadent » et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques. Près de soixante ans plus tard, n’a-t-on pas assisté à Paris au même schéma ?
Au Bataclan, où l’on a déploré le plus lourd bilan (80 tués aux cris d’Allahou Akbar lancés par les assaillants dont trois ont finalement été abattus), se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que « les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll ». Les Eagles venaient d’entonner leur tube « Kiss the Devil » (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné.
Le « mariage gay », encouragement au fanatisme.
De même les rades du canal Saint-Martin et de la rue de Charonne sont-ils connus pour attirer les soirs de week-end des fêtards très gays, aux postures provocatrices. A la haine raciale et au désir de punir ceux qui avaient osé s’attaquer à l’Etat islamique en Syrie (fût-ce aussi timidement et tardivement que l’a fait la France, avec ses trois séries de raids sur des camps de Daesh) s’est sans doute ajoutée la volonté de frapper le pays qui s’enorgueillit d’avoir légalisé et encouragé le mariage homosexuel, une « abomination » condamnée par tous les imams. Depuis une quinzaine, les agressions de couples gays se sont d’ailleurs multipliées, notamment à Montpellier où sept « jeunes » ont rossé deux invertis qui proclamaient leur « droit à s’aimer en public ».
A cet égard, le chef de l’Etat, son premier ministre, son garde des Sceaux et sa majorité parlementaire pourraient procéder à leur examen de conscience : dans la société plurielle qu’est devenue la France, où l’islam est la deuxième religion, et à n’en pas douter la plus dynamique, n’ont-ils pas mis leurs compatriotes en danger en promulguant une réforme propre certes à leur procurer les faveurs d’une fraction de l’électorat mais surtout propre à aggraver la fracture civilisationnelle ? Surtout alors que l’Etat est si cruellement démuni face à « la terreur qu’il faut répandre dans le cœur de l’ennemi, une terreur qui n’aura pas de fin » comme le préconise l’émir Abou Bakr Naji, l’une des têtes pensantes d’Al-Qaïda, dans son livre Gestion de la barbarie(éditions de Paris), qui serait devenu le manuel de l’Etat islamique.
« Perdre son âme » ou la vie ?
Si la bataille d’Alger fut finalement gagnée, c’est parce que les despérados s’étaient concentrés sur une seule ville, que les populations n’étaient guère imbriquées alors que, grâce à la fameuse « mixité sociale », les terroristes potentiels sont partout « chez eux chez nous », et parce que sur place existaient des troupes d’élite, paras et légion, surentraînées après deux ans de guerre. N’empêche qu’il fallut aux quatre régiments de la XeDivision parachutiste, assistée par le XIe Choc et des commandos marine, près d’une année pour démanteler les réseaux FLN et mettre fin aux attentats – en recourant parfois à des méthodes que la morale républicaine réprouve désormais et en prenant ainsi le risque de « perdre son âme ».
Pour éviter de nouvelles boucheries, l’opinion émolliée par des décennies de paix et la tympanisante religion des Droits de l’homme est-elle prête à accepter un état d’urgence vraiment coercitif, des contrôles discriminatoires, voire le recours à la torture tant vilipendée si la vie d’innocents est à ce prix ?
Le chef de l’Etat a promis de « nouvelles inflexions » de la politique sécuritaire. Il est permis de douter de leur efficacité s’il garde comme ministre de l’Intérieur un Bernard Cazeneuve qui déclarait le 5 août 2014 sur RTL que « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad », prêchait la mise au pas d’Internet aux fins essentiellement d’y pourchasser le révisionnisme et l’islamophobie et, tout récemment, condamnait le sénateur Jean-Louis Masson qui, le 13 octobre, lors du débat sur le nouveau droit des étrangers, avait lancé cet avertissement : « L’immigration d’aujourd’hui, c’est le terrorisme de demain. »
L’attitude face à l’actuel tsunami migratoire donnera la mesure de la prise de conscience annoncée. En effet, Mehdi Ben Nasr n’est sûrement pas le seul chef d’Al-Qaïda ou de quelque autre groupe islamiste à s’être introduit clandestinement en Europe (plus précisément en Sicile, le 4 octobre) en se faisant passer pour « réfugié ». Par tous les moyens, l’Europe doit donc s’ériger en « forteresse » et la France doit donner l’exemple, refusant l’accès à tous les migrants politiques ou économiques et renvoyant chez eux, manu militari, tous les demandeurs d’asile déjà installés. En matière de terrorisme, la main-d’œuvre naturalisée est déjà suffisamment nombreuse sans faire appel à des supplétifs étrangers.
Certes, pour le pape François qui s’en est ouvert à Jacques Gaillot, « les migrants sont la chair de l’Eglise ». Mais, devant les chairs meurtries des victimes d’une terreur aveugle, il faut faire un choix.
Camille Galic, 14/11/2015
(*) Chiffre annoncé par Manuels Valls sur TF1, au 20 Heures du 14/11/2015.
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