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l'emploi - Page 67

  • Une coalition gauche-droite pour lutter contre le chômage : de qui se moque-t-on ?

    La coalition de la droite et de la gauche prônée par M. Raffarin produit la désagréable impression qu'on prend les électeurs pour des imbéciles.
    Que la lutte contre le chômage doive être une des préoccupations essentielles de nos dirigeants est une évidence. Même minimisés par des calculs avantageux, les chiffres sont catastrophiques.
    Mais la coalition de la droite et de la gauche prônée à cet effet par M. Raffarin produit la désagréable impression qu’on prend les électeurs pour des imbéciles.
    Depuis trente ans, aucun de ces partis alternativement au pouvoir n’a réussi à endiguer le fléau, et l’efficacité d’un « travail collaboratif », très à la mode dans l’entreprise, laisse sceptique. Peut-on raisonnablement espérer que le remède surgira miraculeusement de la réunion des têtes pensantes de droite et de gauche ?

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  • Chômage: Wauquiez (LR) "prêt à travailler avec le gouvernement"

    Le nouveau président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez s'est dit "prêt à travailler avec le gouvernement sur les questions de chômage", mardi matin sur RMC.

    "Mais il y a la théorie et la pratique, je ne suis pas favorable à ce qu'on dilue la politique dans une espèce de ventre mou", a mis en garde le numéro 3 des Républicains, qui incarne la ligne droitière au sein du parti.

    Lundi soir, Manuel Valls avait expliqué vouloir réunir "régulièrement" l'ensemble des présidents de région quelle que soit leur étiquette, notamment pour améliorer les politiques en matière d'emploi.

    "S'il s'agit de nous proposer une énième mesure de traitement social du chômage, consistant à mettre les gens en formation pour le sortir des statistiques du chômage, c'est sans moi", a prévenu Laurent Wauquiez, insistant sur sa vision du "social par le travail" et non par "l'assistanat".

    le nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuVpEZVAVpltftRIda.shtml

  • France : le taux de chômage au plus haut depuis fin 1997

    Le taux de chômage, calculé au sens du BIT, atteint 10,2 % de la population active en France métropolitaine au troisième trimestre, selon l'Insee. Les jeunes et les seniors sont les plus touchés par la hausse.
    Ce n'est pas une grande surprise, mais une confirmation. Selon les chiffres publiés ce jeudi par l'Insee , le taux de chômage, mesuré selon les normes du Bureau international du travail (BIT), a bondi de 0,2 point au troisième trimestre 2015 pour atteindre 10,2% de la population active en France métropolitaine. Avec plus de 2,9 millions de personnes sans emploi, la France affiche désormais son plus haut niveau de chômage depuis le quatrième trimestre 1997. En incluant l'outre-mer, le taux de chômage, toujours au sens du BIT, s'élève à 10,6% de la population active.
    "La hausse concerne l'ensemble des tranches d'âge, mais plus particulièrement les jeunes", détaillent les experts de l'Insee. De fait, selon les chiffres publiés sur un an, le taux de chômage des 15-24 ans augmente de 0,8 point. Largement plus que pour les seniors (50 ans et plus), dont le taux de chômage progresse de 0,5 point. Seuls les 25-49 ans tirent un peu leur épingle du jeu, avec une hausse de "seulement" 0,1 point sur un an.
    Légère amélioration pour les femmes

    Seule "bonne surprise" peut-être de ces chiffres : si, toujours sur un an, le chômage des hommes progresse de 0,6 point, dans le même temps celui des femmes baisse de 0,1 point. Un repli qui s'explique avant tout par le reflux constaté de 0,5% des chômeuses de plus de 50 ans et la stabilité pour celles de 25 à 49 ans.
    Au final, alors que, toujours en France métropolitaine, le taux de chômage atteint 10,8% pour les hommes (en hausse de 0,6 point sur un an), il s'élève à 9,7% pour les femmes.
    Hausse du taux d'emploi en CDD et intérim

    Par ailleurs, le taux d'emploi reste stable et le taux d'activité augmente légèrement, souligne l'Insee. De fait, "au troisième trimestre 2015, le taux d'emploi des 15-64 ans s'établit à 64,2%, comme au trimestre précédent et un an auparavant", expliquent les statisticiens publics. Dans le détail, le taux d'emploi en CDI baisse de 0,3 point sur un an, tandis que celui des CDD et de l'intérim progresse de 0,6 point.

    Claude Fouquet

    Les Echos :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuuAFlVZpunWGPOiRH.shtml

  • Colère en Grèce: grève générale, manifestation, cocktails molotov, gaz lacrymogènes

    Alexis Tsipras avait promis la fin de l’austérité, mais rien n’arrive. Les employés du public comme du privé se sont mis en grève ce jeudi, paralysant toutes les activités du pays. Fermant les écoles, les hôpitaux, les banques, les transports pour 24 heures en signe de protestation contre les nouvelles coupes budgétaires et hausse d’impôts introduites par le gouvernement à la demande des créanciers de l’Union.

  • 43,3% des personnes d’origine étrangère sont au chômage en France

    Ce n'est pas un chiffre du FN, mais de l'OCDE.

    Michel Janva

  • Les entreprises françaises doivent être prioritaires pour les attributions de marchés publics régionaux !

    L’Union européenne fait régner la tyrannie de la « concurrence libre et non faussée ».
    Vous pouvez le trouver écrit noir sur blanc sur le site du Parlement européen : « Avant la mise en œuvre de la législation européenne y afférente, seuls 2 % des marchés publics étaient adjugés à des entreprises non nationales. » Depuis, nos entreprises sont soumises à une concurrence déloyale, et sortent souvent perdantes lors des attributions de marchés publics, notamment dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, de l’énergie, ou bien encore des télécommunications.
    L’Union européenne fait régner la tyrannie de la « concurrence libre et non faussée ». Pour attribuer les marchés publics, les pouvoirs adjudicateurs se fondent désormais uniquement sur l’offre économiquement la plus avantageuse, c’est-à-dire la moins chère. La qualité ? Ils s’en moquent. Le patriotisme économique ? Ils s’en moquent encore plus. Les normes sociales et environnementales ? Elles sont purement et simplement oubliées.

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  • Démission Myriam El Khomri !

    On commence à en avoir plus que marre de leur incompétence, de leurs faux semblants, de leur je m’en foutisme !

    Mais quelle équipe !

    Après le DSK, le Cahuzac, le Fabius qui est toujours en retard d’une guerre et va nous en mettre une sur le dos, le Machin truc qui cirait ses chaussures dans les salons de l’Elysée, le Chose machin qui ne payait pas ses impôts, le Valls la tremblotte, le gouvernement en entier qui promulgue une loi et l’efface le lendemain, leurs décisions plus que vaseuses, ainsi les homosexuels peuvent donner leur sang… s’ils n’ont pas eu de rapporte sexuels depuis un an ! Il faut les pucer pour qu’on vérifie ? Et leur communication ridicule ! Le coup de Lucette pour donner à Hollande tout le lustre de la réputation de Poutine…………………….. (Attendez, je ris !)

    Là, donc ce matin, brunette bis, l’une aussi compétente que l’autre, s’est fait moucher en beauté chez Bourdin ! Figurez-vous qu’elle est incapable de savoir combien de fois un CDD peut être renouvelé !!!!!!

    http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/myriam-el-khomri-admet-ne-pas-connaitre-le-nombre-de-renouvellement-possible-de-cdd-687667.html

    C’est vrai, que pour un ministre du travail, c’est quand même une notion très complexe. Rebsamen était déjà le prototype du pote qui a bien travaillé pour le clan et qu’il faut caser, mais elle, dès sa première intervention, elle bat tous les records !

    Et tellement sûre d’elle avec ses airs, essayant de mentir autant que possible. La honte ! La chouma !

    -il peut être renouvelé combien de fois le CDD ? 

    -Heu…Plusieurs fois …

    On pense au sketch de Fernand Raynaud !!!!

    Et sur un sujet aussi sensible que le Chômage ! Pauvres malheureux qui vous retrouvez à la rue ! Voilà qui vous défend !

    Là, c’est trop !

    Marre, marre, marre !

    Il est évident, si je me rapporte au remarquable documentaire sur Hollande, « Un air de président », (Il n’en a ni l’air, ni l’art .) que choisir une ministre est pour eux prendre une jeune brunette qui fait exotique et dont les compétences sont secondaires et même tertiaires. Ainsi, dans ce doc, un chef-d’œuvre de la com de Hollande, on voit Hollande et Valls sur le perron de l’Elysée, discutant avec brunette ter, Fleur Pellerin, celle qui n’a pas le temps de lire, vu l’importance de son taf, et qui prend conseil auprès de l’intelligentsia . Hollande la conseille, tel Cicéron un sénateur.

    -Il faut que tu sortes tous les soir , oui, tape-toi un spectacle tous les soirs. Et va demander des conseils à Jack !!!!!!

    L’ineffable Valls la tremblote ajoute un détail qui vaut son pesant de cacahuètes

    -Et aussi à Monique…

    Quelle Monique , ce sont dit certains ? Mais Monique Lang !!!!

    Ainsi donc quand on est ministre de la culture , il suffit d’aller demander des conseils à Lang et surtout à son épouse !

     !!!!!!!!

    Ils nous auront tout fait !

    Menteurs, non pas incompétents car on ne leur demande rien en haut lieu si ce n’est d’obéir aux injonctions des banques et du capital, mais lamentables, dangereux. Qu’est-ce que c’est que ce méga-attentat qu’on nous annonce de tous les côtés ? Celui de Charlie-hebdo avait aussi été annoncé ! Il faut essayer de créer une situation tragique pour bloquer les réseaux sociaux ? Le FBI opère en France comme aux US où il prend des paumés et leur fait monter un attentat pour toucher des subventions ? (« Envoyé spécial » sur la 2, qui ne passe pas jusqu’à présent pour une chaîne complotiste !)

    Ah ! Quelle infection.

    Bonne journée à tous, je vais me laver les mains !

    L’ignorance d’El Khomri est inadmissible, honteuse.

     Elle doit démissionner.

    #DémissionMyriamElKhomri

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/demission-myriam-el-khomri-173733

  • Des associations dénoncent les « grandes manœuvres pour faire baisser les chiffres du chômage »

    Si le PS veut avoir une petite chance de conserver le pouvoir lors des prochaines élections présidentielles et législatives, il n’a pas le choix… Il faut pouvoir annoncer avant la fin du quinquennat de Flamby, la fameuse « inversion de la courbe du chômage ». Ainsi en coulisse, le Pôle Emploi s’active…

    Une façon de faire baisser les statistiques ? Pôle emploi demande depuis octobre à des salariés à temps plein de Rhône-Alpes, de Midi-Pyrénées et d’Aquitaine pourquoi ils restent inscrits comme demandeurs d’emploi.

    Ce test aboutira à désinscrire ou à changer de catégorie ceux qui ne cherchent pas activement un autre emploi. La question est suivie de près par le gouvernement, qui a confié en juin à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) une enquête sur la hausse des demandeurs d’emploi exerçant une activité. Explication en trois temps.

    En quoi consiste cette opération ?

    L’opération de Pôle emploi cible une population très précise. Elle vise les demandeurs d’emploi travaillant à temps plein « depuis au moins trois mois », inscrits « en catégorie C », « non indemnisés »,hors intermittents du spectacle et assistantes maternelles, selon un mail de la direction de l’opérateur public en Rhône-Alpes dont l’AFP a eu copie. Soit « 11 850 demandeurs d’emploi » dans cette région.

    « La direction générale [de Pôle emploi] nous demande de mener un test sur ces populations afin de leur proposer une cessation d’inscription ou un transfert » de la catégorie C à la catégorie E, écrit la direction régionale. La catégorie E correspond à des personnes en emploi dispensées de recherche.

    « Ces demandeurs d’emploi n’ont aucun intérêt à rester inscrits »en catégorie C, affirme Pôle emploi, « dans la mesure où ils ne peuvent prétendre ni à des droits à allocations ni à des aides », et« ne font l’objet d’aucun suivi, et d’aucun accompagnement ».

    S’agit-il de faire baisser les statistiques ?

    Les associations de chômeurs ne l’entendent pas de cette oreille. « Recours radiation » dénonce ainsi des « grandes manœuvres pour faire baisser les chiffres du chômage ». En passant en catégorie E, souligne-t-elle, les demandeurs d’emploi sortent des radars des médias, qui se concentrent chaque mois sur les seules catégories A (sans activité), B (activité courte) et C.

    Lire la suite sur Francetvinfo…

    http://www.contre-info.com/

  • 9 VÉRITÉS DÉSAGRÉABLES SUR LE CHÔMAGE

    Le message qu’un chef d’entreprise aimerait faire passer à Myriam El Khomri.

    Par Hector Allain

    Les premières déclarations de Myriam El Khomri, le nouveau ministre du Travail, ne m’ont pas convaincu. Rien de nouveau sous le soleil. En tant qu’entrepreneur, le discours ambiant sur le chômage me désespère. On hésite entre les incantations déconnectées du réel et les jérémiades fatalistes. Il est rare cependant que l’on demande aux chefs d’entreprise leur avis sur la question du chômage. C’est l’objet de cet article.

    1. Le coût du travail est bien la cause n°1 du chômage de masse

    On taxe les cigarettes pour décourager les fumeurs et ça fonctionne. On taxe le travail pour décourager les emplois, et ça fonctionne également : l’économie ne fournit pas assez de jobs. Notre taxation du travail est l’une des plus élevées au monde, de l’ordre de 80% sur le net, contre moins de 20% en Angleterre. Difficile de lutter !

    La différenciation par la qualité – l’argument des politiques de gauche pour justifier une pression fiscale exorbitante – est une option mais qui n’est valable que pour certains secteurs de l’économie comme le luxe. Par ailleurs, les entreprises françaises, davantage taxées que leurs concurrentes européennes, n’ont souvent pas assez de marges pour se différencier par le haut.

    2. L’assistanat est une usine à chômeurs

    Tous les recruteurs le confirmeront… Il n’est pas rare d’entendre des chercheurs d’emploi décliner un entretien parce qu’un poste se situe 3 stations de métro trop loin de leur domicile ou parce qu’ils perdraient de l’argent en travaillant. Ce n’est pas une légende urbaine mais un constat.

    Avec une politique d’assistanat parmi les plus généreuses du monde, nous avons rendu le marché du chômage plus attractif que le marché du travail. Les résultats sont là. On assiste maintenant à des plans de carrières en pointillé : 6 mois de travail histoire de recharger ses droits au chômage, suivis de 6 mois de vacances. De nombreuses personnes s’enfoncent ainsi insidieusement dans la passivité, atteignant ainsi un point de non retour. La durée très longue de l’indemnisation chômage est un cadeau empoisonné pour cette raison. À force d’attendre le job idéal, de nombreux demandeurs finissent par se trouver hors jeu.

     

    3. Le système éducatif échoue 2 fois, sur la compétence, et sur le développement des bonnes attitudes

    On manque de compétences dans l’informatique, mais aussi la chaudronnerie (qui œuvrent par exemple pour l’aéronautique) ou la boucherie. Nous sommes aussi incapables de recycler efficacement des personnes d’un bon niveau mais dont les compétences doivent être adaptées. Sait-on qu’après 6 mois, de nombreux diplômés bac+5 pourraient devenir programmeurs avec un bon salaire à la clé ?

    Au risque de paraître vieux jeu, le chômage c’est surtout un problème d’attitude. Au-delà du diplôme, les qualités requises pour réussir dans l’entreprise sont simples : éthique du travail, combativité, envie d’apprendre, et un relationnel positif.

    Or, l’Éducation nationale, relayée par les médias et les politiques, développe une vision négative du monde du travail. Dans les manuels scolaires, l’entreprise fait l’objet d’aigreurs, de rancunes et d’un profond pessimisme. On est resté dans la mythologie de Germinal, un état d’esprit qui rend difficilement employable ceux qui n’arrivent pas à prendre du recul.

    4. Pôle emploi mérite sa triste réputation

    Il y a des millions de chômeurs en France, mais recruter un comptable reste lourd et complexe. Soyons honnête, Pôle Emploi n’apporte pas grand chose aux entreprises. Trouver le bon interlocuteur dans cette organisation est difficile. Le site web de Pôle Emploi est aussi conçu en dépit du bon sens. Si on se risque à l’utiliser, c’est un tsunami de CV sans aucun rapport avec l’annonce que l’on devra affronter. Pour l’employeur, Pôle emploi représente une perte de temps sur toute la ligne. Il faut privatiser ce service car il est trop important pour être abandonné à des fonctionnaires.

    5. La diversité n’est pas encore généralisée dans les faits

    Abordons un tabou. Les entreprises ne jouent pas suffisamment le jeu de la diversité. Elles privent ainsi le pays de nombreux talents. Le taux de chômage exorbitant de certaines populations issues de l’immigration n’a pas une explication simple. On ne saurait uniquement blâmer les chefs d’entreprises même s’ils doivent évoluer. Dans un contexte répressif voire haineux à leur égard, les employeurs tendent à limiter tous les risques. Ils choisissent donc souvent des profils types qui leur ressemblent.

    Soulignons également un point. Bon nombre des jeunes de banlieue, malgré leur énergie et leurs qualités, ne maîtrisent pas les codes, ni l’attitude nécessaires à une intégration réussie dans une entreprise. Parler franchement de ce problème serait déjà un bon pas vers la solution.

    6. L’hémorragie de cerveaux est une maladie silencieuse mais mortelle à terme

    Notre pays se vide de ses talents. Une étude du site Linkedin montre que nous sommes l’un des pays les plus touchés par le Braindrain, après l’Inde. Inquiétant. L’économie entre dans une phase de mutation intense et la plupart des emplois de demain n’existent pas encore. Nous hypothéquons l’économie du futur.

    Le discours de gauche classique qui consiste à tout miser sur la formation est intéressant mais sans un contexte positif pour les entreprises, il s’agit d’une illusion. Les jeunes générations sont extrêmement mobiles. Notre effort de formation bénéficie actuellement à des pays qui captent mieux les talents.

    7. Les aides publiques sont souvent toxiques

    Chasser les aides prend du temps et fait courir des risques à une entreprise : un crédit impôt recherche, c’est un contrôle fiscal garanti, tout le monde le sait. La part d’arbitraire est importante et fait peser une épée de Damoclès sur les entrepreneurs.

    Une partie des aides aboutissent donc dans les poches de grands groupes : grâce à des services juridiques performants, elles peuvent parler d’égal à égal avec l’administration fiscale. Les petites entreprises s’en remettent souvent à des « chasseurs de primes » qui se payent en prenant une quote-part des aides collectées, parfois jusqu’à 20%. Ces officines sans grande valeur ajoutée d’un point de vue économique captent une partie non négligeable de l’aide publique.

    Les aides posent aussi un problème, d’ordre idéologique cette fois. Elles font apparaître les chefs d’entreprise comme d’horribles profiteurs, nourrissant ainsi un discours hostile à leur encontre.

    8. Pour simplifier l’économie, il faut réduire le nombre de fonctionnaires

    Malgré les progrès de l’e-administration, notre pays reste trop complexe : professions protégées, règles en tout genre restreignant l’activité, difficultés à obtenir des autorisations notamment pour les permis de construire. La création d’une société commerciale nécessite encore des échanges de documents-papier, un comble en 2015.

    Cette complexité est coûteuse, mais elle ralentit aussi l’économie, une faiblesse mortelle dans un monde qui va de plus en plus vite. Tous les entrepreneurs font le même constat : à chaque fois que l’on simplifie d’un côté, on ajoute de nouvelles complexités de l’autre. La machine administrative est vindicative. Le problème ne sera pas résolu par des déclarations d’intention ou par des réformes. C’est humain, les fonctionnaires justifient leur raison d’être en créant des règles et des occasions de contrôle. Nous ne pourrons simplifier la vie des Français qu’en éliminant des postes de fonctionnaires.

    9. La gestion paritaire sclérose le pays

    On se plaint depuis des années de nos 3500 pages de Code du travail mais personne n’agit. Si les choses restent en l’état, c’est que les règles sont déterminées soit par les parlementaires, soit par des syndicats peu représentatifs, fortement implantés dans le secteur public. Le système paritaire a montré sa capacité à défendre les employés, aux dépens de la création d’emploi. Il a été créé à une époque où fumer dans les salles de classe était encore possible, où conduire ivre et sans ceinture de sécurité n’était pas pénalisé. Il est temps de tourner la page.

    ***

    Ce tableau est assez noir mais lucide. Si nous n’agissons pas, nous serons rapidement poussés à la crise financière dès que les taux d’intérêt remonteront. C’est une question d’années, peut-être de mois. Un cercle vertueux est pourtant possible : parvenir à réduire le coût de l’État, couper drastiquement l’assistanat permettraient de créer un immense appel d’air au niveau de l’emploi qui remplira alors les caisses de la nation. Les politiques étant discrédités, il faudra que la population prenne les choses en main. Cela passe par un effort d’éducation ; cet article étant une modeste contribution nécessitant évidemment d’être enrichie.


    Hector Allain a développé la thèse de l’obsolescence de l’État dans son livre À la découverte du fabuleux miracle français.

    Contrepoints

    http://www.actionroyaliste.com/