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l'emploi - Page 66

  • L’arnaque gouvernementale de la fausse simplification de la fiche de paye

    Un bulletin de paye en France peut compter jusqu’à cinquante lignes – 15 en Allemagne, 14 aux Etats-Unis, 11 en Chine – , un record de complexité, d’illisibilité, bien symptomatique de la complexité des systèmes sociaux et des cumuls de caisses et d’organismes divers et variés…

    C’est la grande nouvelle de Bercy en cette fin juillet : la simplification du bulletin de paye !

    Que personne ne s’y trompe, dans le monde UMPS ou RPS, on ne peut même pas parler d’effet d’annonce, tant il n’y a que l’annonce sans aucun effet ! Car s’il est question de supprimer des lignes sur le bulletin de paye, il n’est pour autant pas question de toucher aux organismes ou aux dispositifs correspondants à ces lignes. Ce qui veut dire que si le salarié a bien un feuille de paye « simplifiée », c’est à dire avec moins d’informations, pour autant l’entreprise sera toujours obligée de calculer l’ensemble du détail de chaque cotisation comme auparavant, ce qui ne constitue aucun gain de temps ni simplification pour l’employeur. Simplement ces détails n’apparaîtront plus sur la feuille imprimée remise au salarié.

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  • 17 députés français se rendent en visite officielle en Crimée, dans un contexte de crise agricole due aux sanctions russes.

    C’est à l’initiative du député républicain, Thierry Mariani, que  dix-sept parlementaires (dont 3 sénateurs) sont partis mercredi pour Moscou. Thierry Mariani, Nicolas Dhuicq, Jacques Myard, Yves Pozzo Di Borgoainsi que la plupart de leurs compagnons de voyage, sont des récidivistes; en septembre 2014 ils s’étaient déjà rendus en Russie en compagnie de 14 parlementaires pour assurer le Kremlin de leur soutien dans la crise ukrainienne. Ils ont, comme la fois précédente, rencontrer Sergeï Narychkine, le Président de la Douma. L’originalité, cette fois-ci, tient au fait qu’ils se sont rendus en Crimée. Le rattachement de la Crimée à la Russie, selon la volonté de ses habitants, avait été le prétexte aux séries de sanctions que l’Occident a depuis, fulminées contre la Russie.

    Christine Dalloz, Yannick Moreau tous les deux Républicains, et Jérôme Lambert (RRDP) sont les nouveaux venus, cette année.

    Les parlementaires étaient en Crimée ce jeudi et y resteront demain. Il ont confié au Courrier de la Russie qu’ils militent pour une « Grande Europe, [dans laquelle] nous sommes de toute façon « condamnés » à travailler avec la Russie. L’affaire ukrainienne est un cancer qu’il faut stopper, et pour cela, il faut garder le contact. »

    Un voyage qui rappelle également la visite de parlementaires français à Damas, reçus par Bachar-el-Assad: quatre députés en février 2015, parmi lesquels Jacques Myard, et tout récemment, le parlementaire chrétien-démocrate, Jean-Frédéric Poisson .

    L’Ukraine veut interdire son territoire aux députés…

    Thierry Mariani ajoute : « la Crimée est historiquement russe. Point final. On ne lutte pas contre l’Histoire. Et si quelqu’un estime qu’il s’agit d’une violation du droit international, eh bien, je suis très fier, à 56 ans, de commencer une carrière de délinquant international ! » A propos d’une éventuelle interdiction d’entrée en Ukraine, il précise: « Je connais bien l’Ukraine et j’y étais encore il y a un mois, à titre personnel, afin de rédiger un rapport pour l’Assemblée nationale. J’attendrai que le pouvoir actuel – dont, à mon avis, les jours sont comptés – tombe et je retournerai en Ukraine lorsqu’un nouveau gouvernement sera en place.»

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  • Agriculture : enfin on parle des charges

    Il y a maintenant plus de 25 ans, réunissant des amis exploitants agricoles, de toutes régions et de toutes sortes, et cherchant à travailler sérieusement sur les dossiers qui plombaient et qui plombent encore l'agriculture, les agricultures françaises devrait-on dire, notre conclusion unanime était alors que la nuisance centrale était celle des charges et des contraintes imposées à nos entreprises par la réglementation française.

    Ce n'est pas l'Europe en effet qui a institué le monopole de la MSA, qui a développé le surendettement des exploitations, qui taxe le foncier non bâti, etc.

    Au contraire dans le contexte de la concurrence européenne si d'autres pays, autrefois moins riches du point de vue agricole, sont devenus plus compétitifs que la France, même dans ce domaine, c'est précisément, en partie, parce que leurs charges sont moins lourdes, et aussi parce que la culture d'entreprise y est mieux respectée. On compte à Paris plus d'organismes agricoles que de congrégations religieuses à Rome, et ceci n'a pas bougé malgré la diminution phénoménale du nombre des paysans.

    Évidence que tous ces constats.

    Je suis particulièrement reconnaissant aux amis du CDCA de l'époque de m'avoir confié ce travail : je le suis d'autant plus qu'à partir de ce moment le nombre de mes ennemis s'est considérablement élargi.

    Nous avons continué notre chemin.

    Beaucoup d'ennemis beaucoup d'honneur.

    Il ne fallait pas toucher à ces intérêts colossaux que gèrent et protègent les bureaucraties franco-françaises. Le CDCA et à sa tête Christian Poucet combattaient pour la liberté, on les a éliminés.

    Remarquez combien cette question des charges était restée tabou, jusqu'à la crise de ces derniers jours, où le métier de l'élevage s'est dressé de manière courageuse et indomptable pour sa survie.

    Je me félicite d'avoir enfin entendu ce 22 juillet sur France Info, M. Xavier Belin, président de la FNSEA, qui est un entrepreneur, évoquer la question des charges.

    Mieux encore, Bruno Le Maire, qui fut ministre de l'Agriculture du gouvernement Fillon, lequel à ma connaissance n'a rien reformé de ce côté-là, se risque aujourd'hui à mentionner cette question.

    Voilà qui prouve combien la situation est grave. Il déclare désormais : "Nous devons abaisser les charges dans le domaine agricole." (1)⇓

    Mais attention, ces apparitions furtives au gré de paroles qui s'envolent, ne suffiront pas à dépouiller la classe politique de son soutien aux monopoles : aux yeux de nos politiciens, il faut à tout prix trouver d'autres boucs émissaires, d'autres solutions que le libre choix ; il faut encore inventer des interventions étatiques présentées pour salvatrices.

    Comme toutes les entreprises les exploitations agricoles françaises ont besoin de moins d'aides, moins d'interventions, moins de contraintes, moins de charges. Cette évidence pour l'ensemble de l'économie était apparue il y a 30 ans.

    On est pratiquement, depuis, resté à l'écart de ce constat : c'est une des causes principales du déclin français.

    JG Malliaraki

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr le 22.07.2015 à 12h47.

    http://www.insolent.fr/

  • Postures et impostures

    Réagissant à la crise des éleveurs, Marine Le Pen a prôné mardi une « re-nationalisation » de notre politique agricole. Une renationalisation qui, idéalement, devrait être étendue à tous les aspects de notre vie politique largement sous la coupe du parti de l’étranger atlanto-bruxellois. Le 8 juillet, l’ancien élu belfortain, ex ministre et ex dirigeant du MRC, Jean-Pierre Chevènement,  publiait sur son blogue une longue déclaration, intitulée « La France en grand ». Prenant acte de la «  crise historique de longue durée » subie par notre pays, qui « s’est fortement aggravée avec la dérégulation néolibérale, le choix d’une monnaie unique viciée dans son principe même et l’inféodation qui résulte des traités européens »,  il appelait au « rassemblement autour d’un projet réellement alternatif ». «C’est ce projet d’alternative républicaine que République Moderne (RM, une nouvelle structure créée pour l’occasion NDLR),  à travers des rencontres périodiques, se propose de faire surgir.»

     Jean-Pierre Chevènement propose ici  une alliance, allant de l’extrême gauche au petit parti de Nicolas Dupont-Aignan.  Il explique que RM s’adresse « au-delà des partis et des clivages politiques obsolètes, à tous ceux, socialistes, communistes, radicaux, gaullistes, démocrates, républicains, femmes et hommes de progrès (sic) qui croient que la France, loin d’être finie, a encore un rôle majeur à jouer pour équilibrer l’Europe et donner aux idées républicaines leur portée universelle face aux désordres engendrés par la globalisation. »

    Le manque de sincérité de la démarche de Jean-Pierre Chevènement, la faiblesse ontologique de son combat souverainiste, éclate une nouvelle fois ici, constate Bruno Gollnisch, avec sa posture « ni-ni » : ni RPS-ni FN…mais surtout ni FN ! Il est en effet parfaitement absurde de prôner le (nécessaire) rassemblement de tous les patriotes de bonne volonté en en excluant de facto, la première formation qui défend la souveraineté de notre pays, à savoir le Front National. De même, M. Chevènement feint encore de croire que les communistes défendent la nation, lesquels s’échinent en outre, tout comme lui-même, à minorer criminellement la question, pourtant centrale et essentielle, de l’immigration.

     Déjà, lors de la dernière campagne présidentielle, il avait refusé la main tendue par Marine en affirmant caricaturalement  que «  le Front National restera le parti de l’ethnicité et ne deviendra jamais celui de la citoyenneté. » Nous le relevions pareillement, le patriotisme du  jacobin-républicain   Jean-Pierre Chevènement achoppe historiquement   sur la question de l’identité française.

     Il est ainsi tout aussi révélateur que l’ex ministre de François Mitterrand, qui a appelé à voter pour le très bruxellois Hollande en 2012,  s’inquiète dans ce même texte d’une « une gauche et d’une droite interchangeables » qui se « (succèdent) au pouvoir pour y conduire, pour l’essentiel, la même politique néolibérale et inféodée ». Ce qui est parfaitement juste, mais sa crainte découle du fait que cette politique de l’RPS suscite chez notre peuple une réaction de défense immunitaire,  au sens ou les politiciens en question font ainsi,  écrit-il,  « le lit du Front National ».

     Et M. Chevènement, d’en rajouter une louche, en n’hésitant pas à mentir assez grossièrement en affirmant que le FN, qu’il baptise ici d’ « extrême droite », «  se nourrit de la désespérance du peuple mais ne propose aucune alternative crédible, bien au contraire. Son accession au pouvoir, ruineuse pour l’image de la France dans le monde, nourrirait le  clash des civilisations  que souhaitent les fanatiques et serait un mauvais coup porté à notre pays.»

     L’ex sénateur du Territoire de Belfort sera présent lors des universités d’été de la formation de Nicolas Dupont-Aignan a confirmé ce dernier qui vient de donner un entretien au quotidien Nord Eclair. Le dirigeant de Debout la France y présente son candidat  aux élections régionales de Nord-Pas-de-Calais-Picardie, lequel  sera opposé à Marine Le Pen, ce qui fait objectivement les affaires du républicain Xavier Bertrand, même s’il s’en défend.

    «On a énormément de différence» (avec Marine et le FN, NDLR) expose M. Dupont-Aignan dans ce journal. «Nous n’avons pas le même projet politique, pas la même vision de l’Europe ; je n’ai jamais été contre l’Europe mais pour une Europe des Nations et des projets ; je ne suis pas pour le rétablissement de la peine de mort. Qu’il y ait des points communs dans la dénonciation du système qui tue la France à petit feu, oui je l’assume, En revanche vous ne me ferez pas diaboliser le FN, car cela n’a pas de sens. Notre alternative patriotique me paraît plus sérieuse. On veut nous assimiler au FN car la pensée dirigeante ne veut surtout pas qu’il y ait des gens raisonnables capables de changer le système. Le système s’effondre mais les électeurs ne veulent pas confier la France au FN, donc ils s’abstiennent. Nous offrons la seule voie possible, la rupture raisonnable ! ».

     Le FN ne serait donc pas raisonnable –raisonnable pour qui?- capable d’une rupture censée avec ce Système délétère ? Propos qui permettent à M Dupont-Aignan de justifier lui aussi le « ni FN-ni RPS », son refus de faire alliance avec un mouvement  dont il a pourtant repris quasiment mot pour mot des pans entiers de son programme…

     Quoi qu’ils en disent, l’attitude d’ostracisme vis-à vis du FN d’un Nicolas Dupont-Aignan, d’un Jean-Pierre Chevènement ou d’autres souverainistes velléitaires, quels que soient l’intelligence et la pertinence de beaucoup de leurs analyses, revient à légitimer le Système en place en attaquant la formation politique la plus à même de le renverser.

     Sur le site de Polemia dans son avant-propos et la première section publiée du lexique « Cinq cents mots pour la dissidence », il est rappelé la définition politique du mot ami que ces derniers feraient bien de méditer. « La discrimination entre l’ami et l’ennemi est l’acte fondateur de la politique, d’après le politologue Carl Schmitt : on ne peut pas faire de la politique sans désigner son ennemi principal. Ceux qui prétendent fonder une attitude politique sur le  ni-ni  adoptent en réalité une posture impolitique : ils se condamnent à être le simple objet de ceux qui savent faire de la politique, qui sont, eux, de vrais sujets politiques ». Tout est dit.

    http://gollnisch.com/2015/07/22/postures-et-impostures/

  • Nos éleveurs victimes de l’embargo sur la Russie ?

    Il y a près d'un quart de siècle, nos éleveurs de poulets se sont retrouvés dans la débine, tout cela parce que de brillants stratèges avaient décrété judicieux de faire la guerre à Bagdad, en 1990, alors que l’Irak ne jurait alors que par la volaille bretonne…

    Quand nous étions plus jeunes, nos camarades communistes avaient pris pour habitude de nous affirmer : « Si tu ne t’intéresses pas à la politique, la politique, elle, s’intéressera à toi. » La maxime vaut toujours pour la géopolitique.

    Ainsi, l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois qui a récemment fermé ses portes, c’était parce que General Motors, géant américain qui détenait alors 5 % de la traditionnelle firme au lion, nous a obligés à abandonner le marché iranien, le deuxième client à l’étranger de Peugeot… Pis : alors que Téhéran s’apprête à commercer avec le reste du monde, les entreprises françaises, jusque-là les mieux placées, risquent bien de payer les pots cassés de l’incompréhensible intransigeance d’un Laurent Fabius dans les récentes négociations menées avec l’Iran.

    Après, on peut toujours prétendre que cela ne nous concerne pas et que nos hommes et femmes politiques seraient mieux inspirés de s’occuper d’affaires plus franco-françaises. Ah bon ? La preuve par nos éleveurs, actuellement au bord d’une nouvelle grande jacquerie. Certes, on ne saurait défendre de manière inconditionnelle des paysans dévoyés qui élèvent des animaux à la chaîne, polluant au passage rivières, plages et paysages. Mais s’ils donnent désormais dans l’élevage aussi intensif qu’industriel, c’est aussi parce que certains technocrates les y ont poussés, à coups de directives européennes et de grasses subventions financées par l’argent des contribuables.

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  • Plus de 12 000 anciens militaires au chômage

    Lu sur Secret Défense :

    "Malgré les efforts de Défense Mobilité pour la reconversion des personnels en fin de contrat, plus de 12 000 anciens militaires sont aujourd'hui au chômage, selon le dernier rapport de Défense Mobilité pour 2014.

    En moyenne, 12 450 anciens militaires au chômage ont été indemnisés chaque mois par Pôle Emploi l'an dernier. Le nombre d'ex-militaires sans emploi a franchi la barre des 10 000 en septembre 2012 pour ne plus la repasser. 

    La durée moyenne d'indemnisation est de 273 jours (9 mois), elle aussi en augmentation (+ 10 % en un an). [...] Le profil type de l'ex-militaire au chômage est un jeune militaire du rang (80%), issu de l'armée de terre 72%) après un contrat de moins de 7 ans (67%)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’agriculture meurt de l’Europe (Présent 8399)

    Selon le ministre de l’Agriculture, 22 000 éleveurs pourraient disparaître bientôt. Toutes les filières sont au bord de la ruine et les fermiers entre colère et désespoir. Le chef de l’État a donc lancé un double appel en leur faveur.

    Aux distributeurs afin qu’ils réduisent leurs marges et aux consommateurs pour qu’ils achètent « des produits français » même s’ils sont plus chers, car, a-t-il ajouté, « nos emplois sont les emplois des Français et ces derniers sont capables de démontrer qu’ils peuvent faire un certain nombre d’efforts » par patriotisme économique. Mais il ne va pas jusqu’au bout de ce raisonnement ! La logique voudrait qu’il dise : achetez des productions françaises réalisées par des travailleurs français dans toute la filière : les entreprises agricoles, les abattoirs, le transport. Mais pour lui, la préférence nationale doit s’arrêter aux produits du terroir.
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    Après avoir durement allégé le portefeuille des consommateurs par son matraquage fiscal, Hollande voudrait maintenant qu’ils se serrent encore la ceinture et fassent « des efforts » pour secourir les éleveurs ! Le hollandisme, c’est cela : les pauvres doivent aider les pauvres. Si les grandes surfaces font la course aux prix bas, c’est pour s’adapter au pouvoir d’achat de leurs clients. À cette fin, les distributeurs s’approvisionnent où c’est le moins cher, et ce n’est pas chez nous, mais ailleurs en Europe et dans le monde.

    Le remède au drame des agriculteurs français, ce n’est pas de faire la manche en leur faveur, c’est de remettre en cause ce qui est à la racine du mal : l’Europe, celle que François Hollande a voulu et qu’il défend. L’Union européenne, c’est la libre circulation des personnes et des biens, mais sans harmonisation fiscale et sociale.

    Dans le secteur agricole, en Espagne, les charges salariales sont trois fois moins importantes que chez nous ; en Pologne, le SMIC est à 409 euros et le triple en France. Il est bien évident que les coûts de production ne peuvent être les mêmes, c’est cela que Bruxelles appelle « une concurrence libre et non faussée » dont nos paysans sont en train de mourir.

    En outre, le libéralisme bruxellois entend déclarer l’Europe ville ouverte, dans le cadre du traité transatlantique qui permet aux États-Unis et à l’Argentine, notamment, d’exporter en Europe de la viande meilleur marché, n’ayant pas à subir les coûteuses et multiples contraintes écologiques bruxelloises. Et sait-on que dans ce pays libéral que sont les USA, les importations sont proscrites quand l’agriculture américaine est en surproduction ?
    Voilà que François Hollande pour remédier à ces maux qui prospèrent grâce à son Europe propose… plus d’Europe ! Non pas la nécessaire marche arrière, mais la fuite en avant ! Il veut une « avant-garde » de la zone euro, un Parlement dédié, un budget et un gouvernement communs. Depuis trente ans, nous avons toujours plus d’Europe et toujours moins de croissance, mais Hollande ne songe pourtant qu’à en ajouter une couche…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/190774/lagriculture-meurt-leurope-present-8399/

  • Russie: les sanctions occidentales encouragent la renaissance industrielle

    Selon un expert japonais, l'industrie russe est en plein essor suite à l'adoption des sanctions occidentales contre Moscou.

    Les sanctions adoptées par l'Occident contre la Russie ont donné une impulsion au développement de l'industrie russe, a déclaré Sugahara Nobuo, journaliste et expert nippon avec 40 ans d'expérience dans le russo-japonais de produits manufacturés, dans son récent article publié par Japan Business Press.

    "Ces changements profitent à l'économie russe qui était autrefois lourdement dépendante des importations", indiqué M.Sugahara. Et d'ajouter: "M.Poutine a profité de la crise pour encourager le développement économique" du pays.

    La guerre des sanctions lancée sur fond de crise en Ukraine a incité les sociétés russes à augmenter leur production pour remplacer les produits importés, note M.Sugahara après avoir visité plusieurs usines et salons industriels commerciales en Russie.

    Le Salon international des équipements pour l'industrie métallurgique organisé en mai dernier à Moscou a notamment réuni moins de participants étrangers, mais beaucoup plus d'entreprises russes. Le nombre total des participants du Salon s'est accru de 1.036 à 1.200 et celui des visiteurs a augmenté de 30%, précise M.Sugahara. La plupart des visiteurs s'intéressaient surtout aux stands des usines russes. "Les pavillons russes du Salon étaient bondés", d'après lui.

    Des technologies étrangères sont devenues trop chères ou inaccessibles en Russie, mais "de nombreuses sociétés russes ont formé des alliances pour lancer la production de nouveaux équipements". Les Russes ont même effectué une percée dans les hautes technologies, de son avis.

    "Les sanctions occidentales ont porté un coup dur aux sociétés et distributeurs étrangers tout en donnant une impulsion au secteur russe des constructions mécaniques qui était sur le point de s'effondrer", ajouté l'expert.

    D'ailleurs, nombre de sociétés occidentales continuent de coopérer avec leurs partenaires russes, privilégiant leurs intérêts économiques sur les intérêts politiques. L'expert nippon a notamment déclaré avoir remarqué le logo de Siemens sur un lot de pièces importées lors d'une récente visite à une nouvelle usine russe. Cela lui a fait penser que la Russie et l'Allemagne ont toujours des relations spéciales. Les Etats-Unis continuent aussi d'exporter leurs produits hautement technologiques vers la Russie, a noté M.Sugahara avant de déplorer le manque d'intérêt des autorités japonaises pour la coopération économique avec la Russie, qui profite aux sociétés taïwanaises et sud-coréennes.

    Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFZFFklykuAiMTNDk.shtml

  • L’Union européenne organise l’invasion migratoire

    L’intégration est en panne ? Nous n’avons plus les moyens de mettre au travail ces nouveaux venus ? Le terrorisme islamiste menace chaque jour un peu plus ? Pas grave, vous allez encore devoir recevoir chez vous des clandestins.

    Le continent est frappé par la crise économique. Politiquement, l’Union européenne est un néant antidémocratique. Les mensonges se succèdent les uns aux autres, François Hollande assimilant l’Europe à l’Union européenne et l’Union européenne à la zone euro, omettant de préciser que de nombreux pays européens n’appartiennent ni à l’Union européenne ni à la zone euro. Mais la priorité de ces pathétiques dirigeants reste la même : faire de l’Europe un continent-monde, censé accueillir un flux migratoire d’une importance jamais vue dans l’histoire de l’humanité. L’intégration est en panne ? Nous n’avons plus les moyens de mettre au travail ces nouveaux venus ? Le terrorisme islamiste menace chaque jour un peu plus ? Pas grave, vous allez encore devoir recevoir chez vous des clandestins.

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