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l'emploi - Page 71

  • Le chômage des jeunes, fléau européen

    A travers l’Union européenne, dans cette tranche d’âge, un jeune de moins de 26 ans sur quatre cherche un emploi. C’est plus d’un sur deux en Irlande, Slovaquie, Italie, Espagne et au Portugal. En Grèce, ils sont 55% au chômage. A Athènes, tandis que Mary n’a trouvé qu’un travail payé vingt euros par semaine dans un centre d’appel, Yiannis, diplômé de 28 ans, attend depuis plus d’un an et demi que l’une de ses nombreuses candidatures auprès des entreprises aboutissent.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Vente d’Alstom : le dessous des cartes

    Pour Jean-Michel Quatrepoint (journaliste et économiste), la vente d’Alstom est un «scandale d’État». Le journaliste et économiste révèle que le gouvernement a délibérément confié à un groupe américain l’avenir de l’ensemble de notre filière nucléaire.*

    Vendredi 19 décembre, dans un complet silence médiatique, les actionnaires d’Alstom ont approuvé à la quasi-unanimité le passage sous pavillon américain du pôle énergie du fleuron industriel. 70% des activités d’Alstom sont donc vendues au conglomérat General Electric (GE). Que cela signifie-t-il concrètement?

    Le protocole d’accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l’assemblée générale d’Alstom, le 19 décembre, est proprement hallucinant! tant il fait la part belle à Général Electric et ne correspond pas à ce qui avait été négocié et présenté au printemps dernier.

    Lire la suite sur le site du Figaro…

    http://www.contre-info.com/

  • Cadeau de Noël du gouvernement : nouveau record du chômage

    Les chiffres du chômage continuent d’exploser, avec 27.400 nouveaux demandeurs d’emploi supplémentaires rien que pour le mois de novembre, soit quasiment 1000 de plus par jour !

    Si on compte le nombre de jours qui reste avant la fin du mandat de Hollande, cela devrait nous emmener à 1 million de chômeurs supplémentaires à la fin du quinquennat !!!

    Il est vrai que l’info est passée inaperçu, le gouvernement ayant le courage d’annoncer ces chiffres un 24 décembre…courageux jusqu’au bout ! Joyeux Noël de la part de Normal 1er !

    Au fait, qui a dit que le Front National serait une catastrophe économique ?

    http://www.medias-presse.info/cadeau-de-noel-du-gouvernement-nouveau-record-du-chomage/21353

  • Jean-Luc Ginder : « La France est allée trop loin dans la désindustrialisation »

    Le déclin relatif de l’industrie est une tendance naturelle, de la même manière qu’il y a eu un déclin de l’activité agricole remplacée par l’industrie. Ainsi l’activité industrielle tend à être remplacée par le secteur des services.

    Une société qui se développe et se sophistique consomme davantage de services et moins de produits industriels. Mais comme ce sont les produits industriels qui portent les gains de productivité remarquables, les prix de production et de vente sont à la baisse. Des exemples dans notre quotidien : téléviseurs, téléphones..

    Le problème ne vient pas de cette évolution générale mais vient du rétropédalage industriel de la France depuis les 15 dernières années. Il faut en finir avec l’accumulation des politiques contradictoires.

    Les résultats français sont inférieurs à ceux des pays qui ont une fiscalité moindre et à ceux qui ont une fiscalité plus lourde, inférieurs à ceux qui ont des lois sociales plus généreuses ou mois généreuses, et inférieurs à ceux qui ont un État fort ou un État faible. Mauvaise élève face à tous ses voisins depuis 15 ans et même au-delà : le choc de la désindustrialisation a été plus violent en France qu’ailleurs et cela a commencé vers les années 80.

    Entre 1979 et 1984, on remarque une première vague de désindustrialisation. D’une violence extrême, elle fait perdre à la France 1/3 de son potentiel industriel. Pour comprendre ce qui s’est passé il faut prendre en compte le dualisme de l’économie française.

    A côté des très grandes entreprises qui s’étaient formidablement développées, certaines dans le giron de l’État, existaient un tissu fort de PME sous capitalisées, sous investies. Ces dernières ont subi de plein fouet le choc des crises des années 70.

    On a alors assisté à une forte mortalité des entreprises dans les secteurs des biens d’équipement, celui de la machine outil, celui des chantiers naval, et il y e a d’autres. on a assisté à une véritable hécatombe industrielle.

    Les plans de sauvetage mis en place face à l’hécatombe industrielle n’ont eu pour effet que d ‘accompagner le déclin des secteurs en difficulté sans jamais permettre le rebond industriel.

    Et au milieu des années 80, la France a fait le choix européen, du marché unique et de l’euro sans prendre en compte les conséquences de ces choix. Dans un premier temps cela a été un formidable marché, l’euro a même permis d’évacuer les risques de change.

    Sauf que. Il n’a pas été pris en compte que le modèle inflationniste de la France, financé par l’État et régulé par les dévaluations périodiques ne pouvaient plus dès lors fonctionner à partir du moment où la monnaie était monnaie unique dans un marché devenu unique. La France se devait d’appréhender les nouvelles dynamiques de compétitivité, de maîtrise interne, de concurrence fiscale.

    Et que. Ces nouveaux paramètres n’ont pas été pris en compte. Il était capital de maîtriser les dépenses publiques dans un temps où l’on faisait le choix stratégique majeur de la mondialisation, de l’intégration européenne et de l’euro. Il était capital de se demander dans le même temps si on pouvait continuer à gérer comme avant.

    On peut estimer cette situation à l’application d’une politique keynésolibérale. Keynésienne d’un côté car chaque fois qu’il y a une crise conjoncturelle, on dit que c’est une insuffisance de la demande et qu’il faut donc relancer cette dernière, avec bien entendu de la dette publique, de la dépense publique et quand cela devient insupportable on monte les impôts, qui eux pèsent sur les entreprises tout en dégradant la compétitivité

    On assiste bien à l’application d’une solution keynésienne à toutes les crises conjoncturelles et dans le même temps d’une solution de type libéral qui considère que les problèmes industriels et productifs doivent être réglés par le biais du marché et de la concurrence.

    Ce raisonnement et le temps ont eu pour effet d’accumuler un formidable écart au niveau des taux de marge des entreprises. Aujourd’hui, 10 points d’écart séparent les entreprises allemandes et les entreprises françaises. Pour corriger cette situation, il faudrait faire un transfert de 100 milliards de l’État vers le secteur privé sous forme d’aides et d’allègements. Aujourd’hui l’État en promet 40, et en apporte concrètement 5.

    Et jour après jour, secteur après secteur, la rentabilité industrielle s’effondre.

    La solution de la désindustrialisation passe avant tout par de la cohérence ! ….plutôt que de chercher à protéger le caractère national du contrôle du capital des entreprises françaises par des capitaux français. La nationalité du capital prévaut-elle sur le développement des compétences françaises, sur le développement de l’activité sur le sol français ? l’important est de préserver le développement de la recherche française, et des marques françaises.

    Il est donc nécessaire et vital pour l’économie française d’avoir enfin une cohérence et un alignement des politiques.

    Il faut en finir avec l’accumulation des politiques contradictoires (politique fiscale qui dissuade l’investissement dans le même temps que les 34 plans sectoriels…). Il faut en finir avec la politique placebo qui a pour effet d’affaiblir davantage les entreprises par le poids des charges sociales, réglementaires, fiscales pour qui on invente le crédit d’impôt lorsqu’on constate qu ‘elles ne peuvent plus respirer, ou encore la CICE pour colmater les brèches.

    Il faut d’urgence et impérativement à la France un objectif productif qui considère toutes les politiques et qui fixe les priorités.

    Le souhait formulé du pays est d’engager les moyens dans la troisième révolution industrielle, celle du numérique, du digital. Et le pays constate que sa base industrielle a perdu sa compétence manufacturière et n’a plus la capacité de transformer ses innovations en produits, qui seraient aussi les produits industriels de demain.

    Le constat est alarmant, simple : la France est allée trop loin dans la désindustrialisation pourtant avec la science de nouvelles révolutions arrivent. De fait nos enfant ne vivrons pas comme nous. Nous sommes à un moment de notre histoire économique ou les repères vont changer….de révolution technologique en révolution économique avec l’aide de la science (révolution agricole, révolution biotechnologique, révolution énergétique, et révolution numérique).

    Économie Matin

    http://fortune.fdesouche.com/369065-jean-luc-ginder-la-france-est-allee-trop-loin-dans-la-desindustrialisation#more-369065

  • Quand les patrons du CAC 40 cumulent les mandats

    Et si les grands patrons ne respectaient pas tout à fait les règles qu’ils se sont eux-mêmes fixés ?

    Parmi les règles du code de bonne conduite du Medef, il y a l’article 19 qui stipule qu’un administrateur ne peut pas cumuler plus de trois mandats dans des conseils d’administration.

    Après analyse de la composition des conseils d’administration de toutes les sociétés cotées à Paris en 2013, on constate que si la plupart des dirigeants respectent la norme, d’autres devraient peut-être songer à repasser leur code… de bonne conduite.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Nouveau pic de destruction d’emplois en France

    L’économie française continue de plonger. Entre juillet et septembre 2014, la France a connu 55 000 destructions d’emplois. C’est un pic depuis le deuxième trimestre 2009, dans les pires moments de la crise mondiale. La France était alors en récession.

    La population active salariée retombe en fait à son niveau de 2004. L’emploi intérimaire comprend près de la moitié de ces destructions d’emplois. Le secteur des travaux et du BTP est particulièrement touché. Cela témoigne d’un nouvel affaiblissement de l’industrie qui perd 11 300 postes.

    Ces nouveaux chiffres interviennent alors que la loi Macron est âprement discutée. Cette loi a suscité de vifs remous dans le camp socialiste. Le maire de Lille et ancien chef du parti socialiste, Martine Aubry, s’est fendu d’une tribune dans la presse pour exprimer sa vive opposition au travail le dimanche. Elle rejoint sur ce point la discrète opposition de l’Eglise catholique qui a longtemps fait du dimanche un enjeu social de premier ordre. Il faut enfin signaler la manifestation de 30 000 à 50 000 juristes à Paris. Les notaires et les avocats se sont unis pour s’opposer à la réforme de leurs statuts.

    http://fr.novopress.info/

  • Martine Aubry défend le repos dominical

    Dans une tribune du Monde, le maire de Lille s'oppose à la loi Macron et écrit notamment :

    "Ce n’est pas une réforme subalterne, c’est un moment de vérité autour de la seule question qui vaille : dans quelle société voulons-nous vivre ?"

    Dans le Figarovox, Etienne Neuville, vice-président du Collectif des Amis du Dimanche, salue cette prise de position interne au PS et donne des faits :

    "les travaux économiques (Etudes CES 1993, CREDOC 2008, OFCE 2008 et 2014) arrivent unanimement aux mêmes conclusions: dans une économie atone, le travail du dimanche ne produit ni emploi ni croissance, mais simplement un transfert d'activité de la distribution de proximité vers la grande distribution. Et des dégâts collatéraux dans le modèle social.

    L'expérience confirme ces études: personne n'a vu les «dizaines de milliers d'emplois» promis par le député Mallié en 2009. Pas plus que Bricorama n'a vu s'envoler le nombre de perceuses vendues par ses enseignes, depuis qu'il a obtenu l'autorisation d'ouvrir le dimanche autant que Leroy-Merlin. Les expériences menées par l'Espagne et l'Allemagne vont également dans ce sens. [...]

    Céder à des mirages consuméristes pour engager la France dans un choix de société imaginée par des lobbyistes de grandes enseignes, ou des banquiers d'affaire, est une régression à tous niveaux: économique, humains, culturels, sociétaux. Il s'agit, toujours plus avant, de transformer les hommes en machines à consommer sans cesse davantage, sans réfléchir.

    Ces arguments sont connus: ils ont été très finement défendus par M. Ayrault, au cours de la discussion sur la loi Mallié, en 2009. Ils ont été réaffirmés par le Président de la République, en mai 2012 «Le combat de 2012, c'est de préserver le principe du repos dominical, c'est-à-dire de permettre aux travailleurs de consacrer un jour de leur semaine à leur famille, au sport, à la culture, à la liberté. Et j'y veillerai.» Un article de Mme Aubry dans le Monded'aujourd'hui en fait une remarquable synthèse. [...]"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La reprise en Espagne … 34% des travailleurs espagnols ne gagnent pas plus de 752 euros par moi

    Plus d’un tiers des travailleurs espagnols gagnent le salaire minimum du pays, le « SMI » fixé à 9 034 euros par an, soit 752 euros par mois, indiquent des chiffres que le ministère espagnol du Travail a publiés cette semaine. Les trois quarts des salariés de moins de 25 ans (74,7% précisément) sont rémunérés au SMI. Pour les moins de 18 ans, cette proportion grimpe même jusqu’à 86%.

    Dans le groupe d’âge des 26-35 ans, le nombre de personnes rétribuées au salaire minimum passe à 38%. Les données du ministère des Finances montrent également que 7,7 millions de salariés espagnols gagnent 1 000 euros par mois au plus. Dans le pays, on leur a donné le surnom de «mileuristas »

    En 2013, le salaire moyen en Espagne s’est établi à 18 505 euros annuels, soit 1 542 euros par mois, soit 1,4% de moins que celui de l’année dernière.

    En septembre, l’OCDE avait averti l’Espagne OCDE que la baisse des salaires mettrait la reprise en péril en générant de la déflation et en réduisant la consommation. Cependant, d’un autre côté, le FMI a encouragé l’Espagne à baisser ses salaires. En Décembre 2013, le pays avait gelé son salaire minimum. Selon les syndicats, les familles ont perdu 5,5% de pouvoir d’achat par rapport à 2010.

    Le salaire minimum de l’Espagne est légèrement supérieur à celui de la Grèce (683,76 euros), mais plus faible que celui de l’Italie (880 euros), ou de la France (1430 euros). Le Portugal est le  pays d’Europe occidentale avec le salaire minimum le plus faible (565 euros).

    En Belgique, le salaire minimum est 1 501 euros pour les employés âgés de plus de 21 ans. Outre les trois pays du Benelux, il n’y a qu’au Royaume-Uni, en Irlande et en France, que le salaire minimum dépasse les 1.000 euros par mois.

    En Allemagne, il existe désormais aussi un salaire minimum, fixé à 8,5 euros de l’heure.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/363239-la-reprise-en-espagne-34-des-travailleurs-espagnols-ne-gagnent-pas-plus-de-752-euros-par-mois

  • Le travail dominical coûtera davantage que ce qu'il pourrait rapporter

    Communiqué de Jean-Frédéric Poisson, président du PCD :

    "Avec le projet de loi Macron sur la croissance et l’activité, la libéralisation du travail dominical revient sur le devant de la scène. Avec les mêmes arguments, les mêmes approximations et les mêmes poncifs qu’en 2009.

    A l’époque, le Parlement avait adopté une loi qui prenait acte des situations existantes, et permettait aux zones touristiques d’élargir les autorisations sur leurs périmètres, à la demande des maires.

    Ce texte est équilibré. Il repose sur une décision démocratique qui appartient aux élus municipaux, et qui doit être ratifiée par l’Etat.

    Les points durs qui avaient motivé notre mobilisation il y a cinq ans demeurent entiers : on ne peut pas davantage qu’hier garantir le volontariat des salariés. Personne n'est capable de chiffrer réellement le montant de la richesse créée. Et par-dessus tout, personne n’est capable de dire ce que coûtera le fait de privilégier une fois de plus la consommation par rapport à la vie familiale et sociale ainsi qu'à la gratuité des relations humaines. Malheureusement, et en dépit de certaines apparences, la libéralisation du travail dominical coûtera davantage à notre pays que ce qu'il pourrait lui rapporter.

    Si le problème est parisien, son règlement doit être parisien. Et il appartient aux commerçants et aux entreprises de Paris de presser autant que de besoin sur les élus locaux pour obtenir satisfaction, même si par ailleurs il y a lieu de s'inquiéter sur le sort des salariés et de leurs familles en cette matière.

    Si quelques responsables de l’UMP pensent qu’en soutenant les futures lois socialistes, ils prennent la bonne direction, c’est plus que regrettable, et cela ne va pas dans le sens de ce qu’attendent les Français.

    Nous pensions déjà en 2009 que la loi n’était pas la bonne solution : elle ne l’est pas davantage aujourd’hui. Les Français et leurs familles ne doivent pas être l'otage des arbitrages internes au Parti socialiste ni de la difficulté qu'éprouve la majorité parisienne à appréhender la réalité de son territoire."

    Michel Janva