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l'emploi - Page 65

  • Pourquoi le porc français est-il plus cher que celui des voisins européens ?

    Stéphane Le Foll a annoncé lundi de nouvelles mesures pour la filière porcine avec un objectif clair : que la France retrouve sa compétitivité. Les industriels dénoncent un prix «politique», fixé hors des contraintes du marché.

    C'était un engagement du gouvernement: 1,40 euro le kilo, au minimum. Les éleveurs exigent un tel prix de retrait, qui correspond à la moyenne du coût de production. Mais Cooperl et Bigard, qui représentent à eux seuls 30% des achats du marché du porc en France, ne veulent pas d'un prix fixé par le gouvernement mais par le marché.

    Dès la semaine prochaine, de nouvelles discussions vont s'engager autour d'une évolution du système de fixation des prix de la viande. Reste que le problème français est plus profond. Le secteur porcin est aujourd'hui confronté à une concurrence féroce à l'échelle européenne. Des voix s'élèvent chez ses représentants pour demander une politique européenne commune concernant l'exportation de la viande de porc alors qu'un sommet sur l'agriculture est prévu à Bruxelles, le 7 septembre. Mais pourquoi le cochon français est-il à ce point délaissé par nos industriels?

    La donne est claire: la France est moins compétitive que ses voisins européens. Troisième producteur de viande de porc en Europe avec 1,9 millions de tonnes produites en 2014, le pays affiche le prix le plus élevé: 1,55 euro le kilo. En Allemagne, le porc est vendu à 1,32 euro le kilo et va même jusqu'à 1,25 euro du kilo en Espagne. Certains industriels préfèrent alors se tourner vers l'étranger.

    • Des exploitations plus petites en France

    Les exploitations françaises ont un problème de rentabilité. En moyenne, un élevage en France compte 200 truies contre 560 au Danemark et même le double en Espagne! «En 1998, la circulaire Voynet-Le Pensec, a mis un coup à la modernisation nécessaire à notre système agricole, estime Guillaume Roué, de l'interprofession porcine (Inaporc). L'objectif était alors de limiter l'élargissement des élevages. En 2004, on a commencé à voir une inversion de la courbe sur la production de porcs français. Pendant ce temps-là, nos voisins se sont diversifiés, ont augmenté leur productivité et ont agrandi leurs exploitations.» En vingt ans, l'Allemagne est en effet passée de 35 millions de porcs abattus à presque 60 millions l'an passé.


    Erreur



    • Une main-d'oeuvre plus chère

    En France, un employé du secteur «est en moyenne rémunéré entre 17 et 18 euros de l'heure. En Allemagne, les travailleurs détachés européens sont nombreux et sont payés 5 ou 6 euros de l'heure avec un rythme impensable, c'est du dumping social», précise Guillaume Roué. Le plus grand élevage allemand emploie environ 90% de personnel étranger, avec 20 nationalités différentes, sous le statut de travailleur détaché. La réunification allemande a également boosté le poids du pays dans le secteur porcin. Aujourd'hui, l'Allemagne compte 4340 abattoirs et produit plus de cinq millions de tonnes de porc chaque année.

    • Des normes environnementales contraignantes

    Il y a quelques semaines, le président de l'Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, Philippe Chalmin, nous confiait que «l'administration française appliquait, selon lui, les normes environnementales de façon plus tatillonne». Autre facteur, la décision allemande de fermer toutes les centrales nucléaires du pays en juin 2000, ce qui a provoqué la mise en place d'un plan sur les énergies renouvelables et le développement d'une nouvelle donne écologique. Une disposition permettant une diversification rapide de l'agriculture du pays.

    Maxime Brigand

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFAAEkZZEBbFRKKUr.shtml

  • Contrôle de la PAC : est-ce vraiment le moment de contrôler les agriculteurs ?

    L’agriculture est un secteur d’excellence en France. La valeur des Hommes, des Terres qu’ils façonnent, cultivent et aiment nous est enviée voire parfois contestée par le monde entier. Cependant l’agriculture française doit trouver un soutien fort de tous élus afin de continuer son développement : il en va de notre indépendance et de la préservation de leur talent.

    Récolte des céréales pendant la sécheresse en région Ile de France. Le 15/07/03 Paul Delort/ Le Figaro

    Comme l’ensemble des entrepreneurs français, les agriculteurs s’élèvent régulièrement contre l’incroyable appétit de règles, procédures, ou de normes qui travaille l’administration française.

    Or d’après certains éleveurs ainsi que la Coordination rurale, les Directions Départementales des Territoires et de la Mer commenceraient à planifier les contrôles liés à la Politique Agricole Commune avec les professionnels. Or cela tombe lors de la période la plus chargée pour les éleveurs, période rendue d’autant plus difficile par l’épisode caniculaire. La Coordination ajoute une revendication légitime de pédagogie à l’égard des éleveurs alors que la réforme de la PAC voulue par l’Union Européenne et Stéphane Le Foll recèle de complexités.

    Brebie-agneau-rRappelons que d’après la chambre d’agriculture ce sont par exemple 500 tonnes d’agneau qui sont produites chaque année dans notre département.
    Le groupe de la Ligue du Sud au Conseil Départemental de Vaucluse s’engage à toujours être aux côtés des paysans et des agriculteurs de notre territoire.

    Face aux lourdeurs administratives nous invitons la préfecture de Vaucluse à faciliter le lien entre la Direction Départementale des Territoires et les agriculteurs.

    http://www.liguedusud.fr/

  • Les techniques pour faire baisser artificiellement le chômage

    Daniel Mémain, porte-parole national du syndicat Solidaire Sud Emploi, explique:

    C"[...] Celle qui est la plus utilisée en ce moment, c'est ce qu'on appelle la gestion sociale du chômageavec une «sortie» [du chômage] par les contrats aidés. Il y a par exemple une augmentation très importante des aides accordées aux entreprises qui embauchent des personnes en difficulté d'insertion et de l'autre côté on allège les critères permettant aux chômeurs d'avoir accès à ce dispositif. Résultat: les gens retrouvent du boulot, mais dans des conditions extrêmement précaires, souvent du temps partiel, etc. Bref, leur insertion durable sur le marché de l'emploi n'est pas au rendez-vous mais cela fait quand même baisser les chiffres ! L'autre moyen, que nous dénonçons et qui est utilisé par ce gouvernement, consiste à dissuader les demandeurs d'emploi de rester inscrits. Comment ? Notamment en les «mettant à distance». Les demandeurs d'emploi ont de plus en plus de difficulté à rencontrer des conseillers disponibles, certaines agences fermant désormais quatre demi-journées par semaine. On leur propose à la place un suivi virtuel. Vous rajoutez le fait que le gouvernement n'a de cesse d'accroître les contrôles, les gens n'ont plus envie de rester inscrits et se disent «à quoi bon ? Ces dispositifs sont peu visibles mais sont une véritable lame de fond. [...]

    Et sans être Nostradamus, on peut affirmer que si le Président vous dit «la courbe va s'inverser», elle va s'inverser ! En tout cas, le gouvernement met tout le paquet: la gestion statistique du chômage, la gestion sociale-faire sortir les gens par des petits contrats aidés, des prestations ou des formations bidons- et puis jouer sur le dégoût des demandeurs d'emploi. Toute cette panoplie devrait bientôt produire ses effets."

    Michel Janva

  • Des paysans et de la terre de France

    Depuis le bon roi Henri IV le Vert Galant, « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France » comme aimait à le dire son excellent ministre Maximilien de Béthune duc de Sully.

    Le labourage était alors ce qui correspond aujourd’ hui à l’ agriculture : c’ est à dire la culture des plantes et des céréales ; le pâturage était donc ainsi ce qui correspond aujourd’ hui à l’ élevage des animaux et essentiellement et plus particulièrement les ovins tels les moutons et les caprins ainsi que et surtout les bovins et les équidés le plus souvent dans les prairies ou en alpages à proximié. Les lapins, les volailles et les cochons étaient élevés dans des espaces clos réduits et même ces derniers accédaient fort peu aux prairies réservées aux ovins, caprins, équidés et bovins… même s’ il arrivait que la nature permit aux volailles et, en particulier aux palmipèdes, de parcourir lesdites prairies, voire d’ accéder aux eaux courantes pour les derniers.
    Dans notre monde moderne post-industrialisé et tertiarisé, l’ agriculture est vouée à la disparition par la république préférant la mal-bouffe aussi artificielle qu’ importée et que dire de l’ élevage si ce n’ est qu’ il est déjà en cours d’ extinction par la volonté républicaine préférant les produits étrangers ? Autant dire que l’ agriculture française est dans une situation d’ impasse fort catastrophique et que l’ élevage se trouve d’ ores et déjà en situation désastreuse. Voilà la détresse républicaine.

    Aujourd’ hui, je vais traiter de ce dernier à l’ occasion des journées d’ actions multiples des éleveurs en cette fin juillet 2015, laissant à plus tard l’ agriculture à moins qu’ un autre contributeur à Euro-Reconquista s’ y attelle.
    In limine, à titre historique, il convient de rappeler qu’ il y a encore cinquante, soixante ans, la plupart des agriculteurs étaient aussi éleveurs et vice-versa. Au demeurant, la plupart des exploitations se livraient à une agriculture diversifiée allant des grandes cultures des céréales aux petites cultures des légumes et à l’ arboriculture en particulier des arbres fruitiers ainsi que la vigne jusqu’ à l’ élaboration du vin sans oublier l’ indispensable bois fournissant matériaux et combustible ; de même, la plupart des exploitations se livraient à un élevage diversifié allant des bovins et des équidés aux ovins et caprins mais aussi aux volailles de toutes sortes jusqu’ aux lapins, sans omettre plusieurs cochons au minimum par exploitation et même les simples particuliers en élevaient souvent un ou deux par an. En bref, les agriculteurs-éleveurs étaient généralistes et, non seulement étaient en autosuffisance permettant l’ autarcie au moins alimentaire voire plus mais, même en cas de contrariétés climatiques et/ou naturelles, de mauvaises saisons ou années, d’ épidémies et autres fléaux, ils étaient si diversifiés dans leurs activités que les pertes de certaines de ces dernières étaient largement compensées par les bénéfices des autres. La sagesse paysanne expliquait qu’ il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

    Certes, il existait déjà des exploitations plus spécialisées : dans certaines grandes cultures, les maraichages, le tabac, la vigne… les équidés, les bovins, les caprins, les ovins, les porcins… mais aussi les canards, les oies… mais elles demeuraient l’ exception et celles-ci étaient viables car il arrivait aussi que des exploitations généralistes fassent appel à des spécialistes… notamment dans l’ élevage… par exemple pour les saillies par des étalons des haras ou pour les poulinages par des juments dans les jumenteries… mais les exploitations demeuraient dans l’ ensemble très autonomes y compris malgré ces collaborations ponctuelles. Les exploitations étaient alors rentables et les paysans, ainsi qu’ étaient alors appelés les agriculteurs et les éleveurs, gagnaient bien leur vie sur le plan financier et constituaient un important patrimoine, malgré la tronçonneuse d’ abattage qu’ était déjà le code civil républicain, alors même que les paysans étaient très nombreux et employaient une main d’ œuvre très nombreuse créant le lien social qui nous fait si cruellement défaut aujourd’ hui et animant ainsi nos campagnes riantes assurant une excellente occupation du territoires jusque dans les endroits les plus reculés. Le nom même de paysan démontrait même à quel point ils étaient inséparables de leurs terres et de la France même : très attachés à leurs terres comme à la France royaume du Fils aîné de l’ Eglise, ils étaient l’ essentiel dans tous les sens du terme de la France et des Français et donc se situaient parmi les plus honorables et honorés et donc récompensés pour leur labeur.

    Certes, à cette époque bénie et que certains qualifieront, de fort mauvaise foi, d’ imaginaire, il n’ y avait ni crédit agricole ou patate, ni mutualité sociale agricole… ni même de groupama… et pourtant les exploitations et les paysans étaient prospères et se développaient sans cesse… se modernisant constamment pour rendre la France non seulement autosuffisante mais aussi exportatrice. Les paysans connaissaient alors une vieillesse digne et heureuse dans le respect qui leur était dû et au milieu de leurs familles ; ils ne finissaient pas leurs vieux jours dans la misère du fait d’ une retraite symbolique versée en échange de très lourdes cotisations durant 4 et 5 décennies voire plus. L’ agriculture et l’ élevage étaient le pétrole vert de la France. Ah, il n’ y avait pas non plus de politique agricole européenne… et les étrangers n’ envahissaient alors pas la France pour s’ y voir attribuer force allocations de toutes sortes sans jamais y travailler.

    De très nombreux paysans… plus de huit millions en 1950… soit plus de 20 % de la population française… alors de moins de 40 millions d’ habitants… et des troupeaux de une vache à quelques vaches… une vingtaine de vaches étaient déjà un très grand troupeau… les troupeaux de plus de cent têtes étaient rarissimes… un troupeau de cent moutons était déjà un très grand troupeau… laissons de côté les chevaux très nombreux mais essentiellement destinés à la traction… à chaque fois de très nombreux domestiques de ferme et ouvriers agricoles spécialisés… bergers, chevriers, pâtres… en moyenne, une douzaine pour un troupeau de cent moutons par exemple… une demie-douzaine pour une vingtaine de vaches et bien plus s’ il s’ agissait de vaches laitières… ceci sans compter que toute la famille était aussi très impliquée dans l’exploitation… tous les enfants du chef d’ exploitation mais aussi très souvent les frères et sœurs et leurs conjoints et tous en vivaient fort bien…

    Aujourd’ hui, un troupeau de 500 moutons est un petit troupeau et n’ emploie plus que deux personnes au maximum dans le meilleur des cas : les deux conjoints. Rares sont les troupeaux de moins de cinquante vaches… la moyenne est au dessus de 80 têtes et les troupeaux de plusieurs centaines de têtes sont très nombreux… il existe même des troupeaux de plus de mille têtes… mais un homme seul suffit jusqu’ à une centaine de têtes et le conjoint s’ y met s’ il s’ agit de laitières… deux à quatre pour plusieurs centaines de têtes… une demie-douzaine suffit pour plus de mille têtes… ne parlons pas des porcins dont l’ élevage est hyperindustrialisé avec un homme pour plusieurs centaines de têtes ! En résumé, l’ élevage est de plus en plus intensif, industriel et accéléré… et nécessite des investissements de plus en plus lourds afin de limiter la main d’ œuvre générant ainsi de plus en plus de chômage… parfois au détriment de la qualité… celle-ci alourdissant considérablement le coût de production quand elle est privilégiée… et, dans tous les cas, l’ endettement galopant conduit à d’ autant plus de faillites que la baisse des prix est accentuée par la concurrence étrangère souvent de moindre qualité. Et les faillites entraînent les suicides : le monde paysan aujourd’ hui réduit à moins de 100000 exploitations, pour environ 60 millions de Français de souche française et européenne et plus de 20 millions d’ afro-arabo-mahométans, est surreprésenté parmi les suicidés.

    Pour compromettre l’ élevage français, tout a été organisé depuis plusieurs décennies pour faire disparaître les éleveurs du circuit de distribution et de leur accès au réseau de bouchers indépendants lesquels sont aussi en cours d’ extinction au demeurant… des bouchers qui n’ ont plus le droit d’ abattre eux-mêmes les bêtes dont ils vendent la viande obtenue à leur clientèle comme il était de tradition. Cette exclusion du réseau de distribution est due à l’ apparition de nouvelles réglementations le plus souvent justifiées par de soit-disants impératifs d’ hygiène, de salubrité, de qualité et de protection des consommateurs… en voilà une belle logorrhée maçonnique satanique mondialiste ! Cela a commencé par les abattoirs au départ : point de rencontre et d’ équilibre entre éleveurs et bouchers… abattoirs municipalisés (le socialisme municipal !) puis privatisés et enfin passés entre les mains de groupes financiers… le nœud gordien serre alors les éleveurs à la gorge ! Je n’ évoque même pas les grands marchés nationaux aux bestiaux qui ne font plus que vivoter dans le meilleur des cas depuis la fin du XXe siècle… En effet, le suivi vétérinaire et l’ informatisation des troupeaux jusqu’ à l’ identification de chaque individu le composant ont abouti à la négation même de facto sinon formelle de ces marchés… et les prix sont fixés aux producteurs par les groupes détenant les abattoirs d’ abord et non pas par les producteurs eux-mêmes !!! D’ où des prix payés aux éleveurs bien inférieurs aux coûts réels de production… Au demeurant, les quelques abattoirs coopératifs paysans sont gérés comme des centres de profit autonomes, indépendants, et écrasent leurs membres producteurs pour ne se soucier que de leurs propres intérêts.

    Même si l’ essentiel de la chaîne des intermédiaires a disparu aujourd’ hui du fait des groupes détenant les abattoirs comme du fait des centrales d’ achat de la grande distribution constituant ensemble un circuit court, le réseau de bouchers indépendants étant aujourd’ hui dérisoire… les bouchers professionnels étant désormais salariés pour la plupart des enseignes de la distribution. Résultat : les enseignes de la distribution et leurs centrales d’ achat poussent aussi à la baisse des prix afin de préserver leurs marges et les conforter. La collusion est totale entre les abattoirs et la distribution. Et la qualité est la grande oubliée car la baisse des prix en est la plus grande ennemie tant pour produire à des prix toujours plus bas la qualité est toujours sacrifiée. Mais peut-on encore parler de qualité ?

    En effet, quels que soient les efforts consentis par les producteurs pour élever des animaux de très grande qualité alors même qu’ ils n’ y sont guère incités par le prix qu’ ils obtiennent en retour, la qualité la meilleure possible est mise à mal, annihilée, anéantie par l’ abattage halal généralisé et imposé pour complaire aux disciples de la religion d’ amour, de tolérance et de paix issue de ce manuel du parfait sale môme qu’ est le coran de ce chamelier pseudo-prophète pédocriminel et antisémite connu sous le sobriquet mahomet ! En effet, l’ abattage rituel mahométan par égorgement sans étourdissement et sans mort immédiate conduit à une très longue et atroce agonie provoquant une évacuation des viscères et de l’ œsophage par la gorge entaillée provoquant ainsi la prolifération bactériologique dans toute la carcasse avec d’ énormes risques sanitaires subséquents ainsi que l’ explique fort justement le docteur Alain de PERETTI, vétérinaire à Bordeaux. Or il y a là dans l’ abattage rituel mahométan d’ énormes et très nombreux enjeux politiques et financiers.
    Politiques d’ abord car il s’ agit de satisfaire les malsaines exigences de plus de 15 millions de mahométans occupant la France qui sont sensés être d’ excellents électeurs républicains et même socialistes… il s’ agit aussi de maintenir un semblant de tranquillité à défaut de paix dans les quartiers. Plus encore, il s’ agit de lécher les babouches du fellagha bouteflicka, de l’ émir du Qatar et du roi d’ Arabie qui privatise la plage publique de Vallauris et en interdit l’ accès au public y compris aux Français !

    Financiers ensuite car l’ estampillage hallal est le privilège des mosquées de Paris, Evry et Lyon qui en ont le monopole national et emploient une armée de sacrificateurs aussi certifiés que sanguinaires et sauvages… au demeurant, certainement s’ agit-il pour eux d’ une activité temporaire mise à profit à titre d’ entraînement à l’ égorgement et à la décapitation des kouffars blancs et judéo-chrétiens dans le Pré Carré ! Mais l’ enjeu financier est bien plus lourd car l’ animal abattu en mode hallal est alors directement et immédiatement frappé d’ une taxe imanesque de 0,15 euro au kilo… certes, pour un agneau de 10 kilos, cela ne fait que 1,50 euro… et pour un taureau d’ une tonne 150 euros… mais ces chiffres sont à multiplier par des dizaines de milliers de têtes ! D’ où une immense manne financière pour le financement des mosquées et de l’ armement des disciples de la prétendue ratp, l’ imanerie déversant la manne financière dans les mosquées. Certes, cette taxe ne frappe pas les porcins pour l’ instant. Pour l’ instant car cela ne saurait tarder au vu des colossaux montants en jeu.

    Certains penseront que ce pronostic, hélas à très court terme, est une pure exagération, une fantasmatique vue de l’ esprit de votre serviteur car les mahométans ne consomment pas de porc qui est stipulé haram, c’ est à dire interdit contrairement au hallal c’ est à dire autorisé en bédouin des déserts d’ Arabie. Qu’ ils se détrompent donc car les mahométans ne consomment que certains morceaux des animaux abattus hallal : donc ils ne payent que ce qu’ ils consomment… or tout le reste devrait être passé en pertes et grèverait lourdement les bénéfices des opérateurs d’ abattage qui seraient alors amplement déficitaires… les morceaux qui ne sont donc pas consommés par les mahométans sont donc fourgués aux Blancs judéo-chrétiens… y compris aux agnostiques et aux athées au demeurant ! Ce qui les conduit tous à financer personnellement à leur insu -même de leur plein gré ce bon gré mal gré- et les mosquées et l’ armement des mahométans !
    Certains -les mêmes !- objecteront qu’ il s’ agit là d’ une vénielle égratignure à la laïcité républicaine sur laquelle il convient de fermer les yeux en raison de prétendus nécessaires accommodements raisonnables… qu’ ils se détrompent aussi car la laïcité républicaine est en fait l’ allahicité bien comprise ! En effet, les abattoirs pratiquant le hallal, en fait l’ immense majorité car ceux restant à la pratique de l’ étourdissement et de la mort immédiate se font de plus en plus rares chaque jour dans le royaume du Fils aîné de l’ Eglise mis en coupe réglée par la république véritable parti de l’ étranger, n’ abattent pas en hallal que les bêtes destinées aux mahométans mais abattent en hallal toutes les bêtes y transitant, y compris celles destinées aux non-mahométans : en effet, pour respecter les normes sanitaires de l’ abattage traditionnel avec étourdissement et mort immédiate, il faudrait désinfecter toute la chaîne d’ abattage après l’ abattage hallal ce qui serait d’ un coût financier faramineux… de plus, les sacrificateurs certifiés par les mosquées s’ y opposeraient au nom de la pureté de l’ abattage hallalisé et pour augmenter la collecte de l’ impôt hallal dont bénéficient les mosquées et le jihad dont l’ inénarrable cazevide affirme, toute honte bue, que le prôner n’ est pas un délit même au prix de la décapitation d’ un chef d’ entreprise, d’ un vol massif d’ explosifs dans un arsenal militaire de Miramas et de l’ utilisation d’ une faible partie de ces explosifs dans l’ explosion de plusieurs cuves d’ une usine Seveso LyondellBasel à quelques dizaines de kms sur l’ étang de Berre ! Afin donc d’ éviter ces coûts financiers de mise aux normes de l’ abattage traditionnel ainsi que les foudres des services vétérinaires sommés de passer sous les fourches caudines en regardant ailleurs par le détournement de la tête et en fermant les yeux voire les narines, toutes les bêtes sont alors abattues en mode hallalique y compris celles entièrement destinées aux non-mahométans ainsi rançonnés au profit des mahométans et de leurs mosquées comme de leurs arsenaux clandestins. Tout ceci explique pourquoi il n’ existe aucun traçage relatif au mode d’ abattage qu’ il soit traditionnel ou hallal car il faut à tout prix fourguer le hallal aux non-mahométans tout en donnant entièrement satisfaction aux mahométans !

    Comme le démontre fort bien le docteur vétérinaire Alain de PERETTI, l’ abatage hallal fait énormément baisser la qualité des viandes ainsi débitées en sus d’ escroquer les consommateurs non-mahométans. Ainsi donc, aux enjeux politiques et financiers, il s’ ajoute aussi des enjeux sanitaires conditionnant la santé publique à laquelle l’ abattage hallal porte gravement atteinte. Il est donc logique que les prix de la viande soient orientés à la baisse en raison de cette perte de qualité or, dans l’ actuel ciircuit de la viande, la baisse des prix ne peut être pratiquée qu’ à l’ encontre des producteurs qui n’ ont aucune prise après la production car abattoirs et enseignes de la distribution préservent leurs marges et les confortent malgré tout. La baisse de prix est d’ autant plus forte que les consommateurs non-mahométans n’ accordent plus de confiance dès qu’ ils constatent la réalité de la baisse de qualité en raison de l’ abattage hallal dont on se rend très facilement compte par la rareté du sang restant dans les viandes en cause et leur texture d’ autant plus sèche et désagréable alors même que les risques sanitaires encourus augmentent d’ autant plus que, si le mode de préparation de la viande dans la cuisine arabe impose des cuissons très longues par mijotage, le mode de préparation de la viande dans la cuisine occidentale et d’ autant plus moderne réduit la saisie à un très court instant du fait notre goût pour la viande saignante bleue piu juste à point : toutes les bactéries demeurent donc actives au lieu d’ être brûlées. Actuellement, nous allons droit à une crise sanitaire majeure et frappant prioritairement nos personnes âgées et les jeunes enfants sans défenses immunitaires sans que les autres adultes soient à l’ abri de nombreuses maladies contagieuses pour autant. La baisse de qualité entraîne la mévente d’ autant plus que le pouvoir d’ achat des Français est aussi orienté à la baisse. Ceci sans omettre la très forte augmentation de l’ IMC (Indice de Masse Corporelle) due aux difficultés de digestion, voire aux contaminations bactériologiques… en clair l’ obésité et les maladies gastriques… or le seul coût annuel de l’ obésité s’ élève à plus de 54 milliards d’ euros en France. Et cette obésité n’ est qu’ un simple dommage collatéral auquel il faut ajouter des pertes de productivité engendrées par la consommation hallal du fait d’ endormissements fréquents après ingestion générant donc d’ innombrables heures de non-travail en sus de celles consacrées à la coranerie et ceci sans compter les très nombreuses et nauséabondes flatulences que le hallal impose à ses adeptes évacuant ainsi force Co2 et autres gaz à effets de serre et dont les verts écologistes proimmigrationnistes et proclandestins ne se soucient guère fort curieusement… mais il y a là des visées clientélistes électoralistes très républicaines… générant l’ herpès !

    Alors, confrontés aux réalités et soucieux des terroirs français longuement façonnés selon le dessein de Dieu, les éleveurs français veulent obtenir une forte hausse des prix à la production car, à juste titre, ils veulent vivre décemment de leur travail et non pas être des assistés à coups d’ aides sur impôts payés par les cons tribuables français ainsi exclus de la consommation de la viande de qualité du fait des multiples réductions de leur pouvoir d’ achat dues aux marges considérables des abattoirs et des enseignes de la distribution comme au scélérat impôt hallal. Au demeurant, les éleveurs français participent énormément et bénévolement à l’ entretien des espaces naturels qui font la richesse intrinsèque et indépassable de la France : à ce titre, ils devraient être rémunérés en compensation de cette lourde charge qui profite à tous les Français et la moindre des choses est qu’ ils soient exemptés de tous impôts directs et indirects et de toutes taxes. Par ailleurs, outre qu’ ils n’ auraient jamais dû accepter de baisser leurs prix et donc leurs marges jusqu’ à les faire disparaître et ce au prix du chômage et de l’ esclavage moderne, ils doivent refuser de livrer leurs bêtes aux abattoirs hallal et ils doivent exiger à la fois le traçage de l’ abattage traditionnel de leurs bêtes dans tous leurs morceaux ainsi que le traçage de l’ abattage hallal des bêtes dans tous leurs morceaux afin d’ assurer une parfaite et sincère information des consommateurs qui retrouveraient ainsi confiance tant dans les producteurs et leurs produits qu’ à l’ égard des intermédiaires. Les éleveurs français doivent cesser toute coallahboration et participer au combat contre la mahométisation de la France et des Français. Au demeurant, les Français judéo-chrétiens constituent toujours l’ essentiel des consommateurs de viande et ce malgré les plus de 15 millions de mahométans occupant le Pré Carré. Enfin, l’ Etat et les collectivités publiques doivent être contraintes à n’ acheter que des produits 100 % français directement aux seuls producteurs français sous peine de lourdes condamnations pour coallahboration et participation à la mahométisation.

    Il appartient aussi aux consommateurs d’ être responsables et de devenir même des consommacteurs vérifiant les étiquettes et les décryptant, exigeant une information claire, complète, objective, précise et sincère et surtout n’ hésitant pas à boycotter tout ce qui est hallal combattant énergiquement et sans relâche contre la coallahboration et la mahométisation de la France avec tous les authentiques Français. Y compris à boycotter tous les produits de l’ entreprise traître labeyrie par exemple qui se targue de fabriquer du foie gras hallal ce qui est une énorme aberration, voire une hérésie et un outrage incommensurable et impardonnable à la gastronomie française justifiant le peloton d’ exécution pour tous ses dirigeants et commerciaux.

    Au demeurant, il existe déjà de très nombreux éleveurs français, de bovins et d’ ovins principalement, qui intègrent l’ abattage, la découpe, la composition de lots de différents morceaux de viande de poids variables en fonction des familles clientes et la distribution directe par points sectoriels aux familles clientes inscrites et ce à intervalles réguliers et libres : la traçabilité est ainsi parfaite du producteur au consommateur grâce à ce circuit ultracourt direct avec la garantie d’ une très haute qualité aux prix les plus justes tant pour les producteurs que pour les consommateurs, les producteurs bénéficiant ainsi de prix bien plus élevés rémunérant correctement leur travail et la plus value apportée et les consommateurs bénéficiant malgré tout de prix bien plus bas leur permettant de bien mieux s’ alimenter à moindre coût. Nombreux sont les producteurs et les consommateurs à entrer en contact sur le réseau d’ entraide catholique traditionaliste MISSA accessible sur http://www.missa.fr dans toutes les provinces de France et de Navarre.

    Chacun aura remarqué que les dommages subis par les éleveurs du fait des loups et des ours n’ a pas été évoqué ici et ce pour trois raisons. D’ abord, parce que ces dommages créés par une centaine d’ ours et un millier de loups pour impressionnants qu’ ils apparaissent sur l’ instant sont en fait très limités tant eu égard au nombre de prédateurs qu’ en regard de l’ importance des troupeaux concernés. Ensuite, il est très aisé pour les éleveurs de renforcer le nombre de chiens, notamment patous, en protection des troupeaux et en affectant les bergers et les pâtres nécessaires à ces troupeaux, ce qui réduira considérablement le chômage structurel ce qui augmentera le pouvoir d’ achat et donc de consommer des viandes de qualité. Enfin, même si les éleveurs n’ ont pas vocation à nourrir exclusivement et intégralement les lupidés et les ursidés, les bêtes qu’ ils perdent du fait des attaques de leurs troupeaux par ces derniers leur sont entièrement payées à un prix intéressant et anticipé avant croissance et vente aux abattoirs par les associations environnementales subventionnées par les directions départementales de l’ Agriculture devenues directions départementales des territoires et cette vente vente anticipée génère une utile trésorerie rapidement acquise. Ainsi, les éleveurs ne visent nullement en réalité loups et ours dans leurs réclamations mais les loups et les ours sont les catalyseurs de leur vif mécontentement amplement justifié et de leur réel désespoir face aux énormes charges qui leur sont imposées par l’ état rps, véritable herpès nuisant à la France et à tous les Français, et aux abus d’ entente et de position dominante des groupes d’ abattoirs et des enseignes de la distribution par leurs centrales d’ achat ravageant toute la filière productive de l’ élevage. Les loups et les ours ont l’ énorme mérite de révéler au grand jour tous ces problèmes et de faire jaillir la nécessaire riposte des éleveurs tout en demeurant, loups comme ours, les témoins vivants de l’ immense et incomparable travail d’ entretien des espaces naturels, ruraux et montagnards, par les paysans de France. A titre subsidiaire, loups et ours imposent paradoxalement les droits naturels de chasser et de posséder toutes sortes d’ armes pour tous les Français en général et pour les paysans en particulier, et ce sans aucune obligation de déclaration préalable ni de droit au contrôle par la gueuse. Cela augmenterait considérablement la sécurité de tous les Français et contribuerait à la diminution de la délinquance et de la criminalité comme c’ est le cas aux USA grâce au second amendement à la constitution américaine garantissant le droit de détenir armes et munitions des citoyens américains.

    Que ces informations puissent être utiles au plus grand nombre de Français soucieux de leur santé, de leur pouvoir d’ achat et du respect dû à la France royaume du Fils aîné de l’ Eglise et non pas chasse gardée de la république authentique parti de l’ étranger. Tous les Français doivent respecter et soutenir les paysans de France en les privilégiant dans leurs achats, de préférence dans leurs exploitations ou dans leurs propres points de distribution ou encore dans les réseaux auxquels ils participent hors de l’ emprise des enseignes de la distribution et des groupes d’ abattoirs. Tout Français qui se respecte est un paysan soit parce qu’ il travaille au plus près de la terre et qu’ il en vit, soit par un de ses très proches aïeux, tel un grand-père ou une arrière grand-mère, et le respect dû à ses ancêtres étant sacré n’ a pas de limite. Quatre métiers sont nobles par-dessus tous les autres : celui de l’ enseignement (educatores), celui de la terre (labores), celui des armes qui défend la terre des ancêtres (bellitores), et celui du Service de Dieu, la prêtrise (oratores) à qui incombe aussi l’ enseignement et les soins aux malades. La France sans ses paysans perdrait toute son indépendance et serait à la merci de l’ étranger en tout et pour tout comme le souhaitent les républicains, socialistes en particulier, or l’ herpès nous gangrène déjà et détruit davantage la France jour après jour et réduit les Français en esclavage. La croisade de reconquête passe par l’ arrêt de la coallahboration et de la mahométisation de la France et des Français. S’ il est un combat que la Cercle Légitimiste de France entend mener victorieusement, c’ est bien celui de la défense des intérêts des paysans et des Français de France.

    Rejoignez le Cercle Légitimiste de France auprès de fcdc@bbox.fr ou par téléphone au 06 04 08 46 36.

    Louis Ferdinand Marie Athanase CORTES de CONQUILLA
    Cercle Légitimiste de France

    https://euro-reconquista.com/site/spip.php?article759

  • Auto entreprise : enfonçons le clou

    Un excellent correspondant rebondit à propos du régime des auto-entrepreneurs dont le 4 août était le septième anniversaire. Et il s'interroge ou plutôt, il nous incite à juste titre à réfléchir plus avant.

    Je reprends donc les points principaux de son intervention :

    1° "4 milliards de cotisations pour 12 milliards de chiffre d'affaires, cela me paraît à première vue énorme."

    C'est en effet énorme, et cela constitue le point central, celui dont on ne parle jamais et nous allons y revenir. Le montant des cotisations versées est utilisé comme argument par les défenseurs de ce régime, – pour souligner le civisme des assujettis : ils payent des cotisations donc ils sont utiles à la société, etc. - alors que son énormité me semble plaider contre le système en général.

    2° "Bien sûr, il faut se féliciter de l'existence de ce régime, mais de là à dire que les auto entrepreneurs ont créé autant d'entreprises... "

    On doit en effet se demander ce qu'est une "entreprise".

    Je me souviens, à cet égard, d'une conférence de Pascal Salin qui soulignait que les firmes n'existent pas vraiment : la seule chose qui existe ce sont les réseaux de contrats. L'entreprise ne peut pas être limitée aux concepts de l'Insee, aux immatriculations, etc. Ou alors effectivement, il s'est créé en 2014 plus de 500 000 "entreprises" en France, contre … 350 000 en Grande Bretagne. Cherchez l'erreur.

    3° "Un auto-entrepreneur, c'est avant tout quelqu'un que personne ne veut salarier et que la loi incite à se bricoler un statut misérable d'indépendant."

    On pourrait poser le problème en termes moins méprisants et dire qu'il s'agit, dans ce cas, – car il existe d'autres cas d'auto entrepreneurs –, d'un chômeur qui a décidé de se prendre en main sans compter sur le monopole étatique.

    4° "Sans compter le nombre très important de prétendus auto entrepreneurs qui ont un chiffre d'affaires ridiculement bas, suffisant peut-être pour payer les cigarettes mais certainement pas pour vivre."

    Au prix des cigarettes c'est déjà quelque chose de pouvoir les acheter.

    5° "Par ailleurs, le problème de ce genre de mesure est toujours le même : il crée effectivement une distorsion de concurrence avec les gens qui ne bénéficient pas du régime dérogatoire."

    Là est en effet le problème : il peut se résoudre autrement en alignant les autres sur ce régime, incitant à l’activité.

    6° "De telles mesures ne sont donc cohérentes que si elles servent, une fois leur efficacité démontrée, à généraliser le libéralisme dont elles s'inspirent. "

    Nous sommes parfaitement d'accord. On ne doit pas se contenter "d'espaces" (restreints) de libertés. On doit militer pour la liberté.

    7° "Or, ni les gouvernements successifs ni la plupart des Français n'ont le réflexe élémentaire de se dire : puisque le régime de l'auto-entrepreneur marche si bien, alors ce sont les cotisations sociales et les impôts de toutes les entreprises qu'il faut massivement réduire."

    Tel est exactement le point de vue que nous défendons (CDCA, Claude Reichman, et quelques rares militants de la Liberté que je salue ici) depuis plus de 25 ans.

    De même, poursuit mon correspondant, puisque la forte baisse des cotisations sociales sur les bas salaires induit les entreprises à embaucher à bas salaire, alors c'est bien la preuve qu'il faut tailler les cotisations sociales sur l'ensemble des salaires. Hélas, personne ne fait cette déduction élémentaire ; tout le monde se repose sur ses lauriers en pensant que le boulot a été fait. Du coup, les effets pervers sont inévitables. Pareil avec les taxis : on autorise Uber, ça explose, les taxis se plaignent, on en reste là. Évidemment, les taxis ont de bonnes raisons de se plaindre. Concernant les taxis, d'ailleurs, j'aimerais bien que l'on m'explique ce qui est à l'origine de l'existence des VTC. Quelqu'un a-t-il exploité les failles de la législation, ou bien ce qui était interdit auparavant est devenu autorisé ? Aucun média ne s'est cru obligé d'expliquer cela.

    Ce qui a suscité les VTC s'appelle la libre entreprise, et leur succès résulte de la concurrence. Les medias de l'Hexagone, en général sont du côté des monopoles.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/08/pour-lanniversaire-de-lauto-entreprise.html

  • Le partage des ressources contre l'immigration

    Pour stopper l'immigration, supprimons les raisons d'émigrer.

    Depuis plusieurs mois, des dizaines de milliers de migrants, massés sur des embarcations de fortune, gagnent les côtes italiennes, prenant au dépourvu les pouvoirs politiques européens. Ce ne sont pas les tocards, ni les pusillanimes qui tentent l'aventure, mais les plus débrouillards et déterminés. D'autres choisissent la voie légale, le visa, pour s'installer en Europe - 200 000 chaque année en France, où le taux de chômage atteint 10 %, mais où les prestations sociales sont généreuses. Pour ces hommes et ces femmes, l'Europe est un pays de cocagne. Une fois installés en France, certains de ces immigrés s'assimilent ; d'autres pas. Les déracinés, en nombre pléthorique, versent, surtout lorsqu'ils sont musulmans, dans un communautarisme exogène et rejettent la culture française. Dans de nombreuses villes et quartiers où ils deviennent majoritaires, l'assimilation fonctionne même à l'envers et les Français de souche perdent leurs propres racines.

    La responsabilité de ces déplacements de populations incombe aux dirigeants politiques occidentaux qui ont récemment contribué à déstabiliser le Moyen-Orient et l'Afrique de l'Ouest,

    en travaillant à abattre, sous des alibis démocratiques mais avec des arrière-pensées moins désintéressées, les dictatures de Saddam Hussein en Irak en 2003, de Kadhafi en 2011, puis en soutenant la rébellion contre le régime de Bachar El-Assad.

    Mais aussi, historiquement, aux anciens colonisateurs non pas en raison de la colonisation, qui, comme l'a montré l'historien Jacques Marseille, a davantage coûté à la France qu'elle ne l'a enrichie ; mais, au contraire, parce que la France s'est débarrassée de ses colonies trop hâtivement. La décolonisation n'a pas été une bonne affaire pour les populations des pays pauvres, mais de grands groupes internationaux ont su en profiter, exploitant les ressources naturelles à leur seul profit et « au détriment du bien-être des populations locales », comme s'en indignait le pape Benoît XVI dans son exhortation apostolique Africae Munus, le 19 novembre 2011.

    L'Immigration choisie, pillage des cerveaux et des talents

    Les ressources humaines du continent, dont il aurait besoin pour se développer, sont elles aussi pillées par le biais de « l'immigration choisie », qui capte les talents. Un Rapport du groupe de réflexion au Conseil européen sur l'avenir de l'UE à l'horizon 2030 affirme ainsi que « l’UE doit élaborer une politique commune en matière d'immigration afin d'attirer les immigrants les plus qualifiés, talentueux et motivés, tout en prenant des mesures pour prévenir la perte de capital humain dans les pays d'origine ». Beau sens du paradoxe !

    En outre, les immigrés portent souvent les espérances de familles, qui se sont cotisées pour investir dans les frais du voyage. Elles en attendent un retour sur cet investissement, qui produit des effets néfastes pour les pays d'origine, selon un « rapport du groupe interministériel de réflexion sur l'immigration en France des ressortissants des pays d'Afrique noire », publié en 1992, les sommes envoyées de France par un seul Africain faisaient alors vivre 30 personnes au pays. Cette manne, s'ajoutant à l'aide internationale, perturbait l'économie et alimentait une « logique d'émigration totale ».

    Là seule solution durable pour limiter l'immigration consiste au contraire à permettre aux personnes de demeurer dans leur pays d'origine puisque, comme le rappelait déjà Léon XIII dans l'encyclique Rerum Novarum en 1891, personne « ne consentirait à échanger contre une région étrangère sa patrie et sa terre natale, s'il y trouvait les moyens de mener une vie plus tolérable ». En ce sens, le « partage des biens et des ressources » auquel appelait le pape Benoît XVI dans son encyclique Caritas in veritate, n'apparaît pas seulement comme un acte de charité et de justice, mais aussi comme une sauvegarde de notre propre nation.

     

    Eric Letty Monde&vie 

  • Pour l'anniversaire de l'auto-entreprise


    Quand on évoque le modèle social français on ne doit jamais perdre de vue que sa première conséquence peut être observée à Londres. Vivent désormais dans la capitale britannique plus de 300 000 de nos concitoyens. L'orgueilleuse citadelle de l'impérialisme financier est devenue la 6e ville "française", en fonction du nombre de ses habitants venus de notre pays. S'y côtoient toutes les couches sociales, cadres supérieurs, salariés à venus à la recherche d'emplois qu'ils y ont effectivement trouvés, mais aussi, point très importants, créateurs d'entreprises.

    Grâce au modèle social français, l'Histoire des îles britanniques a connu le plus grand arrivage en provenance qu'elles avaient connu depuis Guillaume le Conquérant. Même les horreurs de la révolution jacobine n'avaient entraîné le départ que de 140 000 de nos compatriotes. Ne poussons pas la cruauté jusqu'à comparer le chiffre des patriotes qui se rendirent à Londres pour combattre aux côtés du général De Gaulle.

    Depuis 20 ans que ce mouvement s'est développé, une seule mesure légale efficace a été prise pour sauvegarder le développement en France de l'initiative privée, et par conséquent du maintien dans notre pays des gens désireux d'entreprendre : on la doit à Hervé Novelli inventeur du régime des auto entrepreneurs. Ce concept fait partie de la loi, beaucoup plus vaste, et pas toujours heureuse, dite LME, de "modernisation de l'économie", promulguée il y a exactement 7 ans, le 4 août 2008. Le nouveau système est entré en vigueur le 1er janvier 2009.

    On se tromperait en assimilant l'approbation que mérite le travail de ce ministre, appuyé par le vote des députés en 2008, à une quelconque nostalgie "sarkozyste" : le 13 mars 2015, vendredi 13 noteront les superstitieux, l'ancien président était invité surFrance Info. En cette occasion, il a cru bon de parler de la nécessité de revoir le statut d'auto-entrepreneur, : "C'est un caillou dans ma chaussure, a-t-il osé proclamer. (...) On a un problème de concurrence déloyale entre l'auto-entrepreneur qui n'a pas d'obligation et l'artisan."

    Pourtant, c’est bien sous sa présidence que ce régime avait vu le jour. En 2009, c'est bien lui, qui s'en été prévalu dans ces termes : "Le succès de l’auto-entrepreneur est en passe de devenir un phénomène de société. Je souhaite que l’on fasse de vos histoires personnelles des exemples dans les écoles, dans les cités, à la télévision." Et d'ajouter, de manière effectivement convaincante, mais apparemment pas sincère : "Que préfère-t-on ? Laisser les travailleurs indépendants qui paient leurs cotisations et leurs impôts face à la concurrence déloyale de ceux qui travaillent sans se déclarer et sans payer aucun impôt ?"

    Ces déclarations datent, certes, mais ce qui n'a pas faibli c'est la popularité de ce dispositif. Aujourd'hui encore il représente la moitié des créations d’entreprises, 283 000 sur 551 000 créées en 2014. On comprend mal dans de telles conditions la réticence d'une partie de la droite à le défendre. En 2013, un rapport remis par l’Inspection générale des finances et par l’Inspection des affaires sociales est obligé de conclure que sur les 982 000 auto-entrepreneurs, respectant leurs obligations et, notamment, la qualification pour l’exercice des activités artisanales, leur existence ne constitue aucunement une concurrence déloyale. Représentant environ 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires ils acquittent 4 milliards de cotisations sociales

    Cela marchait trop bien. Les socialistes donc ont essayé de le détruire.

    Mais devant la mobilisation du mouvement des "poussins" ils ont (provisoirement) reculé, se contentant d'alourdir le dispositif en le fusionnant en décembre 2014 dans le régime dit de la micro-entreprise qui maintient, malgré tout, certains principes essentiels du système.

    Ce n'est donc qu'un début, il faut continuer ce combat.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2015/08/pour-lanniversaire-de-lauto-entreprise.html

  • Le « nationalisme de la fourchette »? Un impératif !

    Mouton néo-zélandais, bœuf britannique ou  hollandais, porc allemand, canard de Bulgarie mais aussi  ail d’Argentine,  fruits en provenance d’Italie, du  Chili, d’Espagne ou du Kenya… Que reste-t-il dans nos assiettes du made in France en faveur duquel notre gouvernement clame son engagement ? Aux actions coup de poing menées ces dernières semaines  par nos éleveurs étranglés,  s’ajoute le  désespoir de nos maraîchers et plus globalement  de nos   agriculteurs, acculés à la ruine et dans les rangs desquels on assiste ces dernières années à une épidémie de suicide  sans précédent. Dans deux entretiens parus dans Le Figaro au mois  de juillet, le célèbre journaliste et critique gastronomique  Périco Légasse, a poussé un véritable cri d’alarme, faisant écho au discours et aux avertissements énoncés par le FN.  «La part des produits en provenance de l’étranger ne cesse de croître, payés à des tarifs avec lesquels l’élevage français ne peut entrer en compétition » note-t-il. « Quant à la viande française, issue du plus bas de la gamme, elle est payée à des tarifs si bas que les éleveurs vendent à perte (…).  La puissance financière de la grande distribution et sa collusion avec la classe politique conduisent au massacre économique et social que l’on constate quotidiennement. (…) Les céréaliers sont touchés par la même crise que celle qui affecte les éleveurs. Ils ont perdu 30 à 40% du prix d’achat de leurs produits entre 2012 et 2014. De nombreux céréaliers sont dans une situation catastrophique. Aujourd’hui (…) le libéralisme à outrance et la déréglementation du marché contribuent à la précarisation des professionnels du secteur ».

    François Hollande  fait mine à son tour de découvrir une situation dramatique qui  existe depuis des années.  Elle contraint   les  gouvernements successifs de notre Etat en faillite  à sortir à chaque fois de leur chapeau  des aides  d’urgence qui ne résolvent rien sur le fond et ne permettent que de retarder, pour quelques uns,  l’échéance du désastre.

    Périco Lagasse  pointe aussi l’hypocrisie et/ou l’inconséquence du chef de l’Etat qui affirme  voler au secours de nos  terroirs  alors  que  « c’est lui qui a nommé à Bercy l’ancien rapporteur du projet Attali prescrivant l’installation des enseignes de la grande distribution dans les cœurs de ville, cause de la disparition rapide de ce qui restait du petit commerce de proximité. Il est donc solidaire de ce système. (Emmanuel) Macron est le génie du libéral-socialisme qui va transformer la France en supermarché. Et maintenant on leur dit: Eh les mecs, faut pas trop écraser la gueule des paysans, sans ça ils font des barrages sur les routes. En fait, la grande distribution fascine M. Hollande, comme tous les phénomènes auxquels on peut ajouter le concept pour tous. Là c’est la malbouffe pour tous».

    Il met aussi très justement  en garde contre les conséquences  du marché transatlantique :  « Si ce fameux TAFTA est signé tel que José Manuel Barroso et Jean-Claude Juncker l’ont conçu, ce sera tout simplement la fin des spécificités qui régissent la vie économique française depuis la Deuxième guerre mondiale et surtout la fin des normes qui permettent à l’agriculture française de se distinguer par la mise en valeur de son patrimoine qualitatif et par la préservation de ses origines. »

    Derrière les chiffres, les statistiques,  les analyses note Bruno Gollnisch, ce sont  des drames humains,  des familles  brisées, des  destins à terre, l’investissement de toute une vie ou de plusieurs générations qui est réduit à néant.   Aujourd’hui 22 000 exploitations  agricoles  sont menacées  de disparaitre,  soit environ 100 000 personnes qui peuvent  se retrouver  sans emploi. Et ce,  sous les coups de l’ultra libre échangisme bruxellois,   en raison de l’idéologie sans-frontiériste,  anti-protectionniste.  Mais aussi de charges sociales et de taxes insupportables –beaucoup moins importantes chez nos voisins européens et concurrents  immédiats-  dont les gouvernements français  accablent nos entrepreneurs, artisans et commerçants, comme  nos éleveurs et agriculteurs .

    Or, comme le note M.  Lagasse, « les salaires agricoles français sont déjà au plus bas et ne permettent plus aux agriculteurs de vivre.  Le paysan français veut vivre de son travail ». Mais  la  concurrence libre et non  faussée ,  la  libre circulation des personnes et des biens au sein de l’UE a  été instaurée  sans harmonisation fiscale et sociale préalable. D’où la disparité très grande  des charges salariales et des coûts de production.

    Si l’on ajoute à cela  l’absence de  barrières  douanières efficaces, le refus de tout  protectionnisme intelligent c’est  la liberté du renard dans le poulailler qui sévit  puisque on ne pourra bien évidemment  pas lutter face à   la concurrence de pays étrangers  non européens où les coûts salariaux sont faibles…Sans même parler de la Pologne dont le smic est inférieur à 410 euros, de  l’Allemagne dont les élevages porcins,  entre autres,  emploient  des travailleurs des pays de l’Est pour de salaires de misère; de l’Espagne, dont les charges salariales sont trois fois moins élevées qu’en France…

    Quant aux mâles déclarations du président de la République,  du Premier ministre Manuel Valls, du ministre de l’Agriculture  Stéphane Le Foll appelant les consommateurs  à la préférence nationale (horresco referens ! mais elle est tolérée ici pour nos produits pas pour les travailleurs Français…)  en mangeant  français…elles se heurtent une nouvelle fois aux diktats bruxellois. Il faut en effet rappeler que l’UE interdit aux collectivités locales et aux administrations de faire preuve de patriotisme économique :   au nom  de la liberté du commerce il leur est interdit dans leurs appels d’offres de privilégier les producteurs français… Le «  nationalisme de la fourchette » est  lui aussi prohibé.

    Autre sujet tabou, la situation de l’agriculture française s’est aggravée également du fait du blocus de la Russie exigé par les Etats-Unis dans le cadre du dossier ukrainien, et exécuté le petit doigt sur la couture du pantalon par l’Europe de Bruxelles. Sanctions européennes contre la Russie qui ont  entraîné en toute logique une riposte du gouvernement de Vladimir Poutine qui s’est traduite par   un embargo sur les produits européens, notamment les produits agricoles français.

    Le Bulletin d’André Noël l’a notamment évoqué, « le marché de l’exportation vers la Russie de porcs français vivants, d’abats et de graisse de porc se montait à 100 millions d’euros. Avec l’embargo, les producteurs de porcs ont perdu un marché particulièrement lucratif. Selon le comité régional porcin de Bretagne, cet embargo coûte en moyenne 70 000 € par an à un éleveur moyen. Même chose pour le lait et ses produits dérivés : fromages, beurre, crème… »

    « Sans vouloir être alarmiste, je suis très inquiet de la fin de l’année dans nos entreprises. Le pouvoir est sourd mais la campagne gronde »  affirmait encore Périco Lagasse dans Le Figaro. Il est clairement  évident  qu’il est temps d’en finir avec ce Système à bout de souffle, le parti de l’étranger au pouvoir,  cette Europe folle.

    Nous sommes à la fin d’un cycle,  l’arrivée au pouvoir du Front National, des idées nationales dont il est porteur,  est plus que jamais une ardente nécessité. Faute de quoi la France roulera  dans le gouffre car si « un peuple qui tombe s’accroche à un serpent » écrivait l’excellent historien  Pierre Gaxotte,  il lui arrive aussi de saisir,  mû par l’instinct de survie et un éclair de lucidité, la main ferme qui le tirera du précipice.

    Nombre de fois, au cours de sa longue histoire, notre pays a failli disparaître. Si la providence s’attache au destin de la France, c’est encore une fois sur leur propre force et leur propre volonté que les Français doivent compter pour donner un avenir à leurs enfants. Aide toi le ciel t’aidera.

    http://gollnisch.com/2015/08/05/le-nationalisme-de-la-fourchette-un-imperatif/

  • Chômage : la courbe de l’esbroufe (Présent 8405)

    Jean-Marie Le Guen l’a assuré : « C’est une tendance vers l’inversion de la courbe du chômage. » Certes, ce mois-ci, comme tous les autres, le nombre de chômeurs a crû mais un peu moins, c’est donc une baisse de la hausse ou une diminution de l’augmentation. Tel est l’argumentaire du gouvernement devant la montée du flot des sans-emploi. Ces pathétiques acrobaties verbales brodant autour du thème « c’est moins pire qu’hier et ce sera mieux demain » sont supposées rassurer les Français !
    8405-Une
    Le chef de l’État a donc lié une nouvelle candidature à l’inversion de cette increvable courbe. Il l’a répété une fois encore lundi soir devant la presse présidentielle : « C’est dans l’année 2016 que cette baisse crédible doit apparaître. » Il est peu probable qu’il y arrive. Mais, il fait comme si… À l’évidence, il est déjà dans les grandes manœuvres électorales s’efforçant de rallier les Verts et de dissuader le Front de gauche de telle façon qu’il puisse être, dès le premier tour, le candidat unique de la gauche. François Hollande est un incorrigible optimiste mais à ce niveau et dans ces circonstances cela confine à l’inconscience. Sauf si l’on se souvient qu’il est un politicien roué, roi de l’esbroufe et prince des coups tordus. Et dans ce registre, il n’a pas dit son dernier mot…

    On n’a pas fait assez attention aux propos du ministre du Travail Rebsamen, proche du chef de l’État, la semaine dernière sur Europe 1, quand on l’a interrogé là-dessus : « Il ne s’agit pas d’inverser la courbe du chômage, il faut faire diminuer le nombre de chômeurs, c’est ça qui pèse sur le moral des Français. » On a ironisé, à juste titre, sur une courbe du chômage qui continuerait de croître tandis que le nombre des chômeurs, lui, diminuerait. Mais il n’a pas dit n’importe quoi non plus : il a livré la seule manœuvre qui peut permettre à Hollande de faire croire qu’il y a moins de salariés au chômage.

    Comment faire disparaître les chômeurs (sans violence physique) ? La formation : un chômeur en formation ne figure plus dans les statistiques du chômage, même si cela n’aboutit pas à un emploi, l’important est que le salarié reste dans ce parking de 2016 à 2017. C’est pourquoi, en mars 2014, le gouvernement a fait voter une loi sur la formation avec un compte personnel pour tous, à partir de 16 ans. Pour les jeunes, il y a le service civique universel, jusque-là limité à 100 000 par an, le Président a décidé qu’il serait désormais ouvert à tous les jeunes : encore des chômeurs en moins ! Et puis, on a le « classique » : la radiation massive des chômeurs des listes de Pôle emploi sous les prétextes les plus divers, on nous expliquera qu’il s’agit là d’une gestion plus rigoureuse des deniers publics. En privé, Hollande, pour sa candidature, dit qu’elle peut passer « dans un trou de souris » qui passe par un gros trou dans les statistiques du chômage, le temps de faire illusion. Mais les Français ne seront pas dupes : depuis qu’il est président, ils savent qu’il y a 600 000 chômeurs de plus.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Les paysans français rétablissent une forme de protectionnisme

    Alors que nos agriculteurs sont minés par la concurrence tarifaire des concurrents européens, aucun politique français n’a parlé de protectionnisme. C’est pourtant tout naturellement que les paysans ont mis en place des barrages filtrants aux frontières espagnoles et allemandes.