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l'emploi - Page 63

  • Sanctions contre la Russie: boomerang contre la France

    Les sanctions économiques contre la Russie et les mesures de rétorsion russes qui ont logiquement suivi sont désastreuses pour l’économie française. À la suite de la crise ukrainienne, le gouvernement français, oubliant le principe de souveraineté nationale, a choisi une stratégie anti-russe, dictée par Washington et adoptée par les autres pays de l’UE. Cette position est catastrophique pour les intérêts français – mais aussi européens.

    L’avertissement de l’ambassadeur de Russie

    La dégradation de la relation franco-russe, création d’une inimitié factice, nuit plus à la France qu’à la Russie. La politique étrangère française commet une grosse erreur d’analyse, sur les plans politique comme stratégique. M. Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France, déplore cette situation dans ses vœux : « je suis obligé de constater avec regret que la France, tout comme un certain nombre d’autres pays de l’UE, suit les règles d’un jeu qui n’est pas le sien en s’enfonçant dans une confrontation absolument inutile, insensée et dangereuse avec la Russie que J–P. Chevènement a qualifié de ”spirale de la folie” ».

    Et il donne des statistiques inquiétantes : en 2014, déjà, le chiffre d’affaires des échanges et coopérations franco-russes avait chuté de 17,6%. Mais, en 2015, en milieu d’année (dernières statistiques connues), il s’est effondré de 44% ! Les sanctions contre la Russie de l’UE risquent de coûter 0,5% de PIB à la France et lui faire perdre 165.000 emplois. Sans compter les perspectives d’investissements, d’exportations futures compromises, les projets économiques annulés. Il ne s’agit pas seulement des programmes d’investissements français en Russie mais aussi des plans d’investissements russes en France.

    De plus, nombre d’exportateurs français ne peuvent plus avoir la Russie comme client, notamment dans la filière agricole, à cause de l’embargo. Cela a les mêmes effets que si les Russes boycottaient les produits français. On se tire vraiment une balle dans le pied ! Il paraît (dixit M. Macron) que les sanctions pourraient être levées pendant l’été 2016 ; mais le mal est fait, même s’il dit la vérité.

    Le mécanisme russophobe de soumission de l’Europe à Washington

    Le gouvernement français a commis une bévue majeure. Et en parallèle, il s’apprête à valider le traité de libre échange transatlantique, imposé à l’administration de l’Union européenne très attentive aux lobbies industriels américains. 

    Comme l’écrit Yves de Kerdrel : « les princes qui nous gouvernent […] n’ont pas encore compris que l’Amérique se fiche des Européens comme d’une guigne et que nous ne l’intéressons qu’en étant ses affidés dans l’Otan ou comme signataires d’un traité transatlantique qui donne tous les droits aux États–Unis. Ils ne veulent pas voir que notre intérêt à long terme est de nous rapprocher de la Russie plutôt que de lui appliquer des sanctions ridicules » (Valeurs actuelles, 21/12/2015 – 06/01/2016).

    Donc, d’un côté, l’Union européenne obéit à Washington pour prononcer des sanctions économiques contre la Russie qui nuisent aux économies européenne et russe, mais qui n’affectent en rien l’économie américaine, cette dernière ayant peu d’échanges avec la Russie ; et de l’autre, elle signe un traité commercial de soumission aux USA, qui est l’exacte réplique des fameux ”traités inégaux” et coloniaux imposés à la Chine au XIXe siècle !

    On repère ici un double mécanisme très logique : le but de Washington est de rompre à son profit les liens économiques UE–Russie dans le but d’affaiblir et l’UE et la Russie. Bien joué. On ne doit pas du tout en vouloir aux stratèges de l’État US. Bon coup de poker. En revanche, on doit se demander si certains dirigeants de l’UE, qu’ils soient élus nationaux ou parlementaires et fonctionnaires européens, ne sont pas achetés, donc corrompus par les lobbies américains. (1)

    Du fait de l’énorme baisse du prix international à l’export du pétrole (chute de 75% en dix–huit mois), la Russie, dont une trop grande partie de la balance commerciale et donc du PNB dépendent de ces exportations d’hydrocarbures) (2), se trouve dans une situation difficile. Les sanctions européennes, dictées par les USA, aggravent la situation russe. C’est le but. 

    Capitulation française

    La politique étrangère de l’Etat français contredit complètement les intérêts nationaux sur plusieurs points : hostilité à la Russie, obéissance à Washington, coopération soumise avec les monarchies sunnites dictatoriales du Golfe, notamment Arabie saoudite et Qatar.

    L’annulation (illégale au regard du droit commercial international) de la vente des navires militaires de la classe ”Mistral” à la marine russe, revendus à l’Égypte et payés par l’Arabie, a été une erreur géopolitique majeure. Une capitulation honteuse. On a vendu à de faux alliés des armes dangereuses destinées à de vrais alliés. Malheureusement pour nous, les Russes se souviendront de cette trahison. Comme ils se souviendront des sanctions économiques. Et bien d’autres pays se diront que la France n’est pas fiable dans ses contrats internationaux.

    Du temps de De Gaulle, la France était beaucoup plus sympathique avec l’Union soviétique que la France d’aujourd’hui avec la Russie qui est pourtant plus démocratique que la défunte URSS. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque, la France était un pays indépendant . Plus maintenant. L’hostilité des pouvoirs français et européens envers la Russie n’est pas seulement provoquée par le fait que certains dirigeants français et européens sont personnellement tenus par les lobbies d’outre–Atlantique ; mais aussi en raison d’une russophobie aux racines idéologiques. 

    La cause idéologique et morale de la russophobie

    En effet la seconde cause de la russophobie de nos dirigeants ne s’explique pas du tout par la crainte d’ une prétendue ”menace russe” ou par le caractère ”dictatorial” du gouvernement de M. Poutine, affabulations auxquelles même les journalistes qui en font la propagande ne croient pas. Elle est que la Russie actuelle présidée par M. Poutine entreprend une révolution conservatrice ; c’est–à – dire un retour à des normes et des valeurs détestées par les oligarchies françaises et européennes.

    La Russie, beaucoup plus que l’URSS de jadis, heurte l’Occident. L’Occident et l’URSS s’entendaient bien, finalement. Avec la nouvelle Russie de M. Poutine, le courant passe moins. La raison est que cette dernière défend une vision du monde, politique et éthique, qui est à l’opposé de celle du nihilisme occidental.   

    Patriotisme, natalisme, défense des traditions religieuses et familiales, enracinement dans l’Histoire, restauration de la puissance et de l’indépendance, etc. Toutes ces valeurs – qui sont pourtant les mêmes que celle que De Gaulle avait essayé de restaurer en France – sont détestées par les oligarchies européennes actuelles et par l’idéologie dominante, mais minoritaire. (3)

    Nous sommes là dans un champ encore plus important que la géopolitique : celui de l’idéologie et de l’éthique. Nos dirigeants voient dans la nouvelle Russie poutinienne une énorme menace d’attraction, le danger d’un exemple pour les peuples européens. Ils nomment cela le ”populisme”. Tout ce est qui pro–russe est dangereux parce que cela menace le simulacre de la démocratie occidentale. Leur cauchemar : que la nouvelle Russie de Poutine   

    Quoi qu’il en soit, notre intérêt serait, non pas un ”pacte transatlantique ” ni un mondialisme suicidaire mais un ”pacte euro–russe”. La France devrait montrer l’exemple. Cette position n’est pas du tout fondée sur l’anti-américanisme mais sur la réalité géopolitique fondamentale. La Fédération de Russie est notre alliée naturelle dans la ”maison commune”. 

    Notes:

    (1) Incroyable humiliation : l’actrice américaine bimbo et bas de gamme Pamela Anderson, par ailleurs femme d’affaire millionnaire et avisée, a été autorisée à faire devant l’Assemblée nationale française ( !) un discours contre le gavage des canards et des oies pour la fabrication du foie gras, spécialité française mondiale. Le lobbying est clair : casser une filière artisanale française au profit de l’industrie agroalimentaire US. Ceux qui ont autorisé le discours de cette actrice américaine de séries B devant les député(e)s – du jamais vu – peuvent légitimement être soupçonnés de connivences…Vous avez compris ce que ce mot sous-entend. Un mélange d’humiliation assumée, de corruption probable et de bêtise. 

    (2) Le principal défi économique de la Russie est de diversifier ses recettes extérieures par des exportations industrielles et de services hors matières première (pétrole et gaz). La Russie a donc besoin d’investissements européens. D’où la nécessité d’un bloc économique de libre échange euro-russe et non pas euro-américain.

    (3) Les dirigeants ”démocratiques” de l’Europe actuelle font des politiques et développent des idéologies qui ne sont pas approuvées par la majorité de la population. En revanche, la politique de M. Poutine est approuvée par une majorité des Russes. Cherchez l’erreur.

    http://www.gfaye.com

  • Le Forum de Davos annonce que 5 millions de personnes vont perdre leur emploi, mais encourage plus d’immigration vers l’Europe !

    Les puissants de ce monde se retrouvent comme chaque année au World Economic Forum de Davos.

    Leur message n’est guère réjouissant pour les simples et honnêtes citoyens. Les maîtres du monde font la promotion des robots et des nouvelles technologies qu’ils qualifient de quatrième révolution industrielle ou encore de révolution numérique. Mais tout en en faisant la promotion,  le rapport publié par le World Economic Forum (WEF), annonce que cette révolution numérique a un prix : la perte de plus de 5 millions d’emplois, au minimum, en cinq ans dans les principales économies mondiales. En clair, il faut prévoir bien plus de 5 millions de pertes d’emplois et ces emplois seront essentiellement perdus en Europe et aux Etats-Unis.

    Ce rapport publié deux jours avant l’ouverture du forum de Davos donne le ton. « En absence d’un plan d’action efficace, ces économies (ndlr : les nôtres) devront faire face à un chômage en hausse constante et à des inégalités importantes », indique les analystes.

    « Sur les 5,1 millions d’emplois perdus d’ici 5 ans, 52% concerneront les hommes et 48% les femmes », précise le rapport. Le secteur de la santé devrait être particulièrement touché par des pertes sévères d’emplois dans les cinq prochaines années.

    Rappelons que, dans le même temps, le tout nouveau rapport de la banque UBS et bien d’autres officines mondialistes représentées à Davos préconisent toujours plus d’immigration vers l’Europe, UBS osant recommander à l’Europe d’accueillir 18 millions de nouveaux immigrés sur les dix prochaines années ! Entre les robots et les immigrés, la place laissée aux Européens de souche est de plus en plus étroite.

    Ce World Economic Forum  se déroulera jusqu’à la fin de la semaine avec près de 3 000 représentants mondialistes arrivés sous haute protection.

    http://www.medias-presse.info/le-forum-de-davos-annonce-que-5-millions-de-personnes-vont-perdre-leur-emploi-mais-encourage-plus-dimmigration-vers-leurope/47664

  • Plan pour l'emploi : la droite dénonce le «mensonge» de Hollande

    Sans surprise, les réactions ne sont pas tendre à droite et à la gauche du PS après le discours de François Hollande sur le plan d'urgence pour l'emploi.

    «Formation pour 500 000 chômeurs : ce n'est pas réaliste», pour Eric Woerth (LR). C'est le député de l'Oise qui a porté la réaction des Républicains, lors d'une conférence de presse. Il a débuté en expliquant que «le gouvernement a massacré l'économie française». Selon lui, François Hollande, «c'est le pompier qui éteint le feu qu'il a mis lui même». Pour Eric Woerth, concernant l'emploi, le président «est passé à coté de l'urgence et il a aggravé la situation». «Ses propositions ne sont pas suffisantes», a-t-il estimé au sujet du discours et dénoncé surtout les annonces sur la formation. «La formation de 500 000 chômeurs, ce n'est pas réaliste», a-t-il martelé, y voyant «un mensonge aux Français».

    Le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti y a vu, lui, sur Twitter, «un plan pour sauver le soldat Hollande», faisant référence au fait que ce dernier a plusieurs fois répété qu'il ne se représenterait que si le chômage baissait.

    «Une compilation de mesures déjà annoncées» pour le FN. Dans un communiqué, le parti de Marine Le Pen a estimé que le discours de François Hollande n'était «rien d'autre qu'un plan de candidature pour la Présidentielle de 2017». Les mesures présentées seraient toujours «les mêmes rustines», et «une compliation» d'annonces déjà faites.

    «Un bras d'honneur aux Français», estime Nicolas Dupont-Aignan. Dans un communiqué, le président de Debout la France a dénoncé «un plan pathétique, un véritable bras d'honneur fait aux Français».

    Les frondeurs insatisfaits. Les députés socialistes critiques vis à vis de la politique économique du gouvernement n'ont pas trouvé matière à se réjouir. Sur Twitter, Chistian Paul et Laurent Baumel n'ont pas été tendres, dénonçant notamment «la baisse de protection des salariés». 

    Le Parti de gauche y voit une opération camouflage. Les secrétaires nationaux du parti de Jean-Luc Mélenchon, Eric Coquerel et Alexis Corbière, ont jugé que le plan de François Hollande était uniquement destiné à «maquiller les chiffres du chômage». 

    Force Ouvrière dénonce du «gaspillage». Sur RTL, Jean-Claude Mailly, le numéro un de FO, a déclaré avoir entendu «une ligne sur le plan économique, qui est une ligne libérale, avec du gaspillage d’argent, l’aide de 2000€ par emploi dans les entreprises». Selon lui, «c’est de l’argent gaspillé, d’abord parce qu’ils ne le demandent pas, premier élément, deuxièmement il y a beaucoup d’effets d’aubaine : l’entreprise a prévu d’embaucher, elle va bénéficier de la prime, mais elle aurait embauché sans la prime». Jean-Claude Mailly a encore insisté pour dire que le plan «n'allait pas dans le bon sens».

    La CFDT est en «désaccord avec le plafonnement des indemnités prud'homales», a expliqué son numéro un Laurent Berger. «Les salariés ont besoin de sécurité», a-t-il ajouté.

    La CFTC «adhère à la philosophie et aux priorités de ce plan». Mais elle «restera exigeante et attentive» notamment sur «le respect des engagements pris par les organisations patronales en contrepartie des politiques d'abaissement de charges». La CFTC «rejette» tout plafonnement des indemnités prud'homales. Elle «approuve la mobilisation des acteurs et moyens de la formation professionnelle» et le «rôle alloué par le président de la République aux partenaires sociaux». (communiqué)

    L'Union syndicale Solidaires dénonce de nouvelles attaques contre les 35 heures . «Les annonces de ce jour préfigurent déjà les suites qui seront données au rapport Badinter. Hollande souhaite ainsi que les accords d'entreprises puissent moduler davantage le temps de travail au-delà même de l'annualisation. C'est donc de nouvelles attaques contre les 35 heures et la réduction du temps de travail qui se préparent». Quant à l'objectif de 500.000 nouvelles formations «ne s'agit-il pas seulement de maquiller les statistiques? De contrôler un peu plus les chômeurs?», demande le syndicat.

    L'UNAPL (professions libérales) et l'UPA (artisans) estiment que «le plan ne répond pas aux attentes des entreprises». Les deux organisations regrettent ainsi dans un communiqué commun le report de la baisse des charges de deux ans et dénoncent «la volonté de supprimer l'exigence de qualification pour exercer certains métiers et la dérèglementation de certaines professions». Sur l'apprentissage et l'alternance, «les chefs d'entreprise, échaudés par des revirements successifs dans le soutien aux entreprises formatrices et inquiets face à la rigidité de ces contrats, resteront extrêmement prudents», avertissent-elles.

    Le Syndicat des indépendants (SDI) dit sa satisfaction mais aussi ses inquiétudes. Le SDI se dit pour sa part «satisfait de la généralisation de la prime de 2.000 euros aux entreprises de moins de 250 salariés, dont les TPE (très petites entreprises, ndlr) bénéficieront enfin». Sur la réforme du code du Travail en revanche, il se dit inquiet «du flou qui accompagne la mise en œuvre des accords collectifs qui s'imposeront à ces entreprises qui ne maîtrisent ni le rythme, ni la subtilité juridique des négociations professionnelles et demande «la création de cellules TPE au sein de chaque branche professionnelle».

    A la CGPME, «on reste très dubitatifs».

    Heureusement pour le président, le PS a lui déclaré «soutenir» les mesures annoncées. Le patron des sénateurs PS, Didier Guillaume, notamment a salué les mesures.

    Mais Benoît Hamon (aile gauche du PS) redoute la «fin des 35 heures».

    R.L Le Parisien :: lien

  • JOURNAL DU MARDI 19 JANVIER 2016 : SOCIAL / CHÔMAGE : LE CASSE-TÊTE IMPOSSIBLE

  • Pour réduire le chômage, il faudra une révolution

    C'est la structure même de l'appareil exportateur français qui est défaillante.
    Lorsqu’une grande entreprise cotée en Bourse annonce un plan social, son cours rebondit sur le champ. Si vous trouvez ça choquant, c’est que vous avez oublié un principe fondamental inhérent à l’économie de marché : l’entrepreneur entreprend pour faire du profit, non pour créer des emplois.
    Prenons un peu de recul. En 1800, virtuellement 95 % de la population mondiale au-dessus de 15 ans était employée, principalement à travailler la terre. Deux siècles plus tard, les inactifs (étudiants, chômeurs et rentiers) pèsent environ 40 % sur les 7,2 milliards d’humains et, plus significatif, seulement un quart de la population mondiale bénéficie d’un emploi à plein temps (plus de 30 h par semaine).

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  • Manipulation en vue des chiffres du chômage

    Cela fait déjà 3 ans que François Hollande annonce l'inversion de la courbe du chômage. «S'il n'y a pas de résultat, il ne peut pas y avoir de crédibilité sur une candidature». Le temps est donc compté et il ne reste donc plus au président qu'une habile manipulation des chiffres pour oser se représenter en 2017.

    Dans ses vœux au gouvernement, François Hollande a demandé de travailler sur un plan de formation de 500 000 chômeurs, d'élargir le recours à l'apprentissage, d'élaborer «un dispositif exceptionnel, c'est-à-dire pour un temps limité, destiné à inciter à l'embauche dans les PME». 

    Charles Wyplosz, professeur d'économie internationale à l'Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) à Genève, est directeur du Centre international d'études monétaires et bancaires, analyse dans Le Figaro :

    "La formation de 500 000 chômeurs aux «métiers de demain» est un coûteux canular. Personne ne sait au juste ce que sont les métiers de demain, en tout cas pas les politiques et les bureaucrates. On a compris depuis longtemps que la seule formation d'avenir valable consiste à inculquer les bases et la capacité d'analyse. L'Éducation Nationale a échoué, parce qu'elle est trop lourde et trop démotivante pour les enseignants, mais personne au gouvernement ne veut toucher à cette belle endormie qui fournit (fournissait?) les gros bataillons de ses électeurs. On va donc embaucher des armées de formateurs au rabais qui vont occuper les chômeurs le temps qu'on les comptabilise. À la sortie de cette opération, les chômeurs «formés» reviendront à la case départ. Et il restera une facture salée."

    Des chômeurs longue durée vont ainsi sortir temporairement de la catégorie A et faire baisser artificiellement les chiffres du chômage.

    Michel Janva

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