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l'emploi - Page 73

  • Le chômage de longue durée a explosé depuis l'élection de François Hollande

    Les chiffres du chômage d'octobre seront publiés ce jeudi à 18h. Depuis la dernière élection présidentielle, la France compte plus d'un demi million de chômeurs de plus.

    C'est ce soir à 18 h que seront connus les chiffres du chômage pour le mois d'octobre. Si rien ne permet d'en présager les résultats, on sait déjà que la situation de l'emploi est désastreuse en France. «Soyons honnêtes: nous sommes en échec», a d'ailleurs reconnu le ministre du Travail, François Rebsamen, dans Le Parisien le 24 octobre. Fin septembre, suite à une enième hausse, la France comptait 3,4 millions de chômeurs inscrits en catégorie A à Pôle Emploi (sans aucune activité), selon le ministère du travail. Soit 508.000 de plus que lors de l'élection de François Hollande. C'est peu de dire que le chef de l'État a manqué son pari d'inverser la courbe. Depuis son arrivée à l'Élysée, le nombre d'inscrits en catégorie A n'a reculé qu'à deux reprises (hors bug SFR), en octobre 2013 et en août 2014.
    Le tableau est tout aussi sombre en prenant en comptant les personnes cherchant un poste mais ayant effectué des petits boulots (catégorie B et C de Pôle Emploi). Septembre s'est soldé par 50.200 inscrits supplémentaires dans les catégories A, B et C réunies. A la fin du troisième trimestre, plus de 5,1 millions de Français étaient soit dépourvus de toute activité, soit en sous-emploi.

    Erreur

    Plus inquiétant encore, le nombre de chômeurs de longue durée a augmenté de…. 30% depuis l'élection présidentielle: 2,2 millions de personnes sont désormais inscrites à Pôle Emploi depuis plus d'un an (en A, B, C). Les seniors ont été particulièrement touchés par ce phénomène (44% de hausse du chômage de longue durée). En outre, malgré le recours aux contrats aidés (en l'occurrence les emplois d'avenir), le nombre de chômeurs de moins de 25 ans a grimpé de 9,5% entre mai 2012 et septembre 2014. Or le gouvernement avait fait de la lutte contre le chômage des jeunes sa priorité…
    Hausse du chômage jusqu'à fin 2015

    Cette hausse du chômage est dûe à l'atonie de la croissance économique. Faute d'activité, les entreprises suppriment des postes: 34.100 emplois ont été détruits dans le secteur privé au troisième trimestre, selon l'Insee. Les économistes estiment qu'il faut que la hausse du PIB atteigne 1,5% pour que le chômage recule en France. Un rythme qui semble inaccessible à court terme. C'est pourquoi l'OCDE estime que le taux de chômage continuera à augmenter jusqu'à la fin de l'année 2015, pour atteindre 10,1% des actifs en métropole, contre 9,7% au deuxième trimestre 2014 (et 9,3% deux ans plus tôt). L'Unedic, le gestionnaire de l'assurance-chômage, voit, elle aussi, le taux de chômage à 10,1% fin 2015. Sombres perspectives que les baisses de prélèvements du pacte de responsabilité ne suffisent pas à inverser.

    Cécile Crouzel

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEZplpEVZpTDwjsTt.shtml

  • Quels grands projets souhaitables pour la France de demain ? Quelques exemples...

    Ainsi, lundi de cette semaine, la fameuse tour Triangle n’a pas reçu l’aval du Conseil de Paris, ce qui apparaît comme un véritable camouflet pour le maire de la capitale, madame Hidalgo, qui, mauvaise perdante, demande désormais l’annulation du vote pour vice de formes, elle qui avait décidé, pour éviter un désaveu municipal, que la décision serait prise à bulletins secrets, contre la règle habituelle qui est de voter à mains levées, publiquement.

    Au-delà de l’attitude assez peu glorieuse de l’édile, qui a une conception à géométrie variable de la démocratie, se posent la question des tours et de leur place dans le paysage urbain de Paris, mais aussi celle des grands projets immobiliers et d’équipement dans la capitale et, au-delà, dans les grandes villes de France.

    Il est évident que, si le projet n’a pas enthousiasmé le Conseil de Paris (même si, d’un côté et de l’autre, les stratégies politiciennes ont aussi joué...), il y avait quelques bonnes raisons : construire un nouvel immeuble de bureaux dans un quartier déjà bien pourvu en la matière n’est pas très heureux et encore moins utile ! De plus, les remarques empiriques de madame Kosciusko-Morizet sur le sujet (Les échos, 17 novembre 2014) sont justes : « Une tour isolée ne crée pas d’activité, elle fait le vide autour d’elle. (…) Déclarer que la modernité passe nécessairement par les tours est justement très passéiste. Chaque ville doit créer sa propre modernité. Les arguments utilisés aujourd’hui en faveur de la tour Triangle sont ceux que l’on entendait il y a quarante ans sur la tour Montparnasse. Elle est aujourd’hui le monument le plus détesté des Parisiens. Ce n’est pas à l’aune d’une tour que se juge l’attractivité de Paris. » D’ailleurs, ce ne sont pas les tours de bureaux que viennent admirer les touristes à Paris ni celles-ci qui motivent l’installation de sièges sociaux, mais plutôt le patrimoine et sa richesse pour les uns, et les facilités fiscales (quand elles existent...) ou le prestige de l’adresse parisienne pour les autres. Note des utilisateurs : / 0 MauvaisTrès bien

    Ainsi, lundi de cette semaine, la fameuse tour Triangle n’a pas reçu l’aval du Conseil de Paris, ce qui apparaît comme un véritable camouflet pour le maire de la capitale, madame Hidalgo, qui, mauvaise perdante, demande désormais l’annulation du vote pour vice de formes, elle qui avait décidé, pour éviter un désaveu municipal, que la décision serait prise à bulletins secrets, contre la règle habituelle qui est de voter à mains levées, publiquement. Au-delà de l’attitude assez peu glorieuse de l’édile, qui a une conception à géométrie variable de la démocratie, se posent la question des tours et de leur place dans le paysage urbain de Paris, mais aussi celle des grands projets immobiliers et d’équipement dans la capitale et, au-delà, dans les grandes villes de France.

    Il est évident que, si le projet n’a pas enthousiasmé le Conseil de Paris (même si, d’un côté et de l’autre, les stratégies politiciennes ont aussi joué...), il y avait quelques bonnes raisons : construire un nouvel immeuble de bureaux dans un quartier déjà bien pourvu en la matière n’est pas très heureux et encore moins utile ! De plus, les remarques empiriques de madame Kosciusko-Morizet sur le sujet (Les échos, 17 novembre 2014) sont justes : « Une tour isolée ne crée pas d’activité, elle fait le vide autour d’elle. (…) Déclarer que la modernité passe nécessairement par les tours est justement très passéiste. Chaque ville doit créer sa propre modernité. Les arguments utilisés aujourd’hui en faveur de la tour Triangle sont ceux que l’on entendait il y a quarante ans sur la tour Montparnasse. Elle est aujourd’hui le monument le plus détesté des Parisiens. Ce n’est pas à l’aune d’une tour que se juge l’attractivité de Paris. » D’ailleurs, ce ne sont pas les tours de bureaux que viennent admirer les touristes à Paris ni celles-ci qui motivent l’installation de sièges sociaux, mais plutôt le patrimoine et sa richesse pour les uns, et les facilités fiscales (quand elles existent...) ou le prestige de l’adresse parisienne pour les autres.

    Autre élément de débat : quels grands projets urbains ou d’équipements pour aujourd’hui et demain, et comment les préparer et les rendre acceptables, autant pour les populations que pour l’environnement ? Mon opposition virulente et mille fois affirmée à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour des raisons autant écologiques qu’économiques, ma grande réserve à l’égard de nombre de projets que l’on peut considérer inutiles et dispendieux, parfois fruits gâtés de pressions diverses et variées des milieux immobiliers ou financiers, ne m’empêchent pas de défendre ou de promouvoir d’autres projets qui me semblent mieux adaptés aux réalités contemporaines et aux nécessités de préservation environnementale : la Grande Gare de Paris, par exemple, qui permettrait à la capitale de disposer d’une gare centrale véritablement internationale (ce qui existe déjà dans de nombreux pays européens), ou de nouvelles centrales marémotrices qui s’inspireraient de l’actuel barrage de la Rance, près de Dinard, en tenant compte de l’expérience et des leçons de celui-ci, pour éviter certaines erreurs hier dommageables et aujourd’hui souvent connues et réparées ; des projets de champs d’hydroliennes, de centrales mobiles houlomotrices ou de panneaux solaires flottants installés sur les réserves d’eau des barrages hydroélectriques ou sur la mer ; sans négliger des projets d’habitat évolutif de grands volumes et susceptibles d’accueillir des populations importantes mais aussi de grands programmes de réhabilitation de l’habitat rural et villageois (domaine largement oublié aujourd’hui par les pouvoirs publics) s’inscrivant dans une nouvelle politique d’aménagement des territoires et de redéploiement agricole qui privilégie les petites et moyennes structures mais sur une grande échelle, autant d’espaces que d’emplois ; etc. [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quels-grands-projets-souhaitables

  • « Licencier sans motif » : Le rêve du patron du MEDEF

    Licencier des salariés sans aucun motif, c’est le nouveau rêve de Pierre Gattaz. Selon le président du Medef, un chef d’entreprise qui pourrait se séparer sans justification de ses salariés aurait plus de facilités à embaucher.

     

    Aujourd’hui, pour être légale, la rupture d’un CDI doit avoir une “cause réelle et sérieuse” avec des motifs précis comme l’insuffisance professionnelle, la faute ou la difficulté économique de l’entreprise.

    Pour le Medef, les contestations de licenciements aux prud’hommes sont trop nombreuses.

    http://fortune.fdesouche.com/360889-licencier-sans-motif-le-reve-du-patron-du-medef

  • Le gouvernement des amateurs

    D’après une étude, d’ici à 2025 les emplois de trois millions de salariés français auront été remplacés par des robots. Peut-être feraient-ils aussi de meilleurs ministres ?   

    Glissé en douce dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, l’amendement aurait pu passer inaperçu. Son objectif : assujettir les dividendes des sociétés anonymes aux cotisations sociales et les taxer ainsi jusqu’à 60 %. Colère des chefs d’entreprise. Deux ans après la bronca des Pigeons, le gouvernement semble de nouveau s’acharner sur les TPE et PME et pénaliser la prise de risque au lieu de la soutenir, sous prétexte de lutter contre certains abus.

    « Une fois de plus, on freine le développement des entreprises et on dissuade les énergies », s’emporte le député UDI Jean-Christophe Fromentin, tandis que le secrétaire général de la CGPME voit là une « entreprise de démolition des travailleurs indépendants déjà surtaxés ».

    Embarrassé, Michel Sapin promet de demander le retrait de cette disposition. Parallèlement, un autre rétropédalage se profile sur le décret Hamon, qui instaure l’obligation d’informer les employés deux mois à l’avance en cas de cession de PME. Une idée contre-productive propre à décourager les repreneurs et nuisant à la confidentialité des tractations.

    Lire la suite

  • Les vrais chiffres du chômage en septembre : 67.900 chômeurs de plus malgré 283.300 radiés

    Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indemnité de Pôle emploi.

    Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée".

    Après la fausse baisse du mois dernier, imputable aux augmentations des radiations, le rééquilibre se fait, donc, avec une moyenne hélas courante d' environ 1000 chomeurs de + par jour (lissée sur les 2 derniers mois).

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Septembre 2014 :
     
    - Défauts d'Actualisation : 194 800, 43,3 % des sorties des listes.

    - Radiations Administratives (les punis) : 42 700, 9,5 % des sorties. +4,4 % sur 1 mois

    - Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 45 800 et 10,2 % des sorties.
     
    soit 283 300 radiés des listes (63 %) pour autres motifs que :
     
    - Stages parking : 40 400, 9 % des sorties. + 7,2 % sur 1 an

    - Arrêts maladie, maternité etc : 36 900, 8,2 % des sorties. + 7,9 % sur un an

    - Reprises d'emploi déclarées : 89 500, ne représentent que 19,9 % des sorties des listes de pôle emploi.
     
    Demandeurs d'emploi par catégories :

    B : 677 700 +1,1 % ( + 5,9 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
    C : 1 018 000 +2,4 % ( + 10,9 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
    D : 278 100 +6,9 % ( + 2,2 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
    E : 394 600 -0,2% ( + 5,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

    TOTAL : 5 800 900 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,8 % sur 1 an, 67900 chômeurs de plus, par rapport à Aout.

    TOTAL, dom-tom compris : 6 134 200 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

    Quelques chiffres qui parlent :

    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 13,3 % sur 1 an.
    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,8 % sur 1 an.

    Chômage des 50 ans et +, + 12 % sur 1 an.

    + d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (52,8 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER ...)

    Offres d'emploi dispo, dernier chiffre connu : 207 690.

    Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :
     
    Ne sont pas comptés dans ces 6 134 200 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
     
    1 358 300 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 941 700 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

    + 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à emploi adapté.

    + d'1 million de SANS-DROITS, principalement :

    - des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)

    - des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d'allocation chomage, ou 800€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 642€ par mois, si vous êtes NON SDF.

    - des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 448€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'age pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 67ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

    - des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

    - on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits)

    - on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

     - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9,5 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...

    Rendez-vous le vendredi 28 novembre 2014, pour avoir les vrais chiffres du chômage de octobre 2014.

     
  • Pourquoi la robotisation peut faire disparaître près de la moitié des emplois d’ici 2035

    Robin Rivaton explique pour Figarovox quelle influence l’innovation technologique a sur l’économie et notre vie quotidienne. Il décrypte l’étude du cabinet Roland Berger, qui montre que la robotisation pourrait menacer 3 millions d’emplois d’ici 2025.

    FigaroVox : Qu’est-ce que sont précisément ces robots ? Qu’est-ce qui a déclenché cette évolution ? 

    Robin RIVATON : C’est la rencontre de deux mondes, d’un côté l’ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l’autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l’intelligence artificielle.

    Les robots voient leurs « corps » devenir de plus en plus mobile et réactif et leur « cerveau » de plus en plus gros. Ils sont en train de se redresser, d’apprendre à marcher et de voir leur boite crânienne grossir comme les hominidés. Sauf que le changement se compte en dizaine d’années quand il nous a fallu des millions d’années.

    Si Google rachète continuellement les meilleures sociétés de robotique et d’intelligence artificielle, c’est que la fusion entre le corps et la tête approche.

    On parle de 3 millions d’emplois menacés par les robots ? Est-ce plausible ? Dans quels secteurs ?

    Comme je l’ai déjà écrit, ce qu’on appelle à tort robotisation et qui est en fait la poursuite d’un mouvement multiséculaire d’automatisation, est tout à fait capable de conduire à la disparition d’un tiers à la moitié des emplois d’ici 2035. Voitures sans chauffeur, drones effectuant des livraisons, travail dans la restauration, robots-infirmiers devraient fortement se développer, même s’il y a souvent un fossé entre le laboratoire et la vie réelle du fait des résistances sociales.

    Mais ce chiffre aussi impressionnant soit-il reste proche du mouvement de tertiarisation qui a eu lieu entre 1970 et 2000. C’est là que cette étude est pernicieuse, le nombre d’emplois ou le niveau global d’activité ne sont pas figés. Un emploi peut disparaître mais d’autres apparaissent. Une perte nette de 2,5 millions d’emplois en dix ans et un taux de chômage à 18 % sont totalement faux ! Comme nous avons surmonté la tertiarisation, nous surmonterons l’automatisation des services, à condition d’ajuster la formation. Ne tombons pas dans le piège tendu par les « déclonomistes », ces économistes du déclin qui veulent nous faire détester le progrès technologique `[....]

    La suite sur le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-la-robotisation-peut

     
  • Bye-bye China, retour en Normandie, un exemple de relocalisation

    Après avoir basé sa production en Chine, l’entreprise Lucibel fait le choix de revenir en France pour fabriquer ses LED les plus innovantes. Le signe d’un retour des frontières et du protectionnisme ? Extrait de “L’Angle éco”, diffusé sur France 2 et francetv info, lundi à 23h05.

    Bien que l’on parle régulièrement de relocalisation, le mouvement reste timide. Pour dix emplois qui ont quitté le pays, un seul revient aujourd’hui. Cependant, certains font ce pari. Parmi ces entreprises : les vêtements Le Coq sportif, les skis Rossignol, les jouets Smoby, les chaussettes Kindy, les opticiens Atol, et Lucibel. Le fabricant de LED, qui produisait jusqu’à présent en Chine, a décidé d’installer à Barentin, dans la campagne normande, un nouveau site dédié aux dernières innovations de l’éclairage à LED et aux produits haut de gamme. “L’Angle éco” consacré au retour des frontières et diffusé sur France 2 et francetv info, lundi 27 octobre, à partir de 23h05, a assisté aux premiers pas de cette relocalisation.

    Lucibel connaît une croissance à trois chiffres, est entrée en bourse en juillet 2014 et compte 210 salariés dans le monde. Elle a choisi de rapatrier un tiers de sa production en France, malgré les délais de transports (6 semaines de bateau depuis la Chine). Principale raison de ce retour : le salaire des ouvriers chinois. Pour 50 heures hebdomadaires, le salaire n’est que de 350 euros… mais en quatre ans, il a augmenté de 40%.

    Francetv info

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Le chômage a repris son ascension en septembre

    Après l’accalmie d’août, le nombre de demandeurs d’emploi a recommencé à progresser en septembre, selon les statistiques publiées ce vendredi par le ministère du travail et Pôle emploi. Il a augmenté de 19.200. La France comptait à la fin du mois dernier 3.554.000 chômeurs de catégorie A.

    «  Quand on a une croissance aussi faible, pas seulement en France mais en Europe, il ne faut pas s’attendre à de bonnes nouvelles  » en matière de chômage , avait prévenu jeudi le Premier ministre, Manuel Valls. Effectivement. Selon les statistiques publiées ce vendredi par le ministère du Travail et Pôle emploi, le nombre de demandeurs d’emploi qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois a augmenté en septembre de 19.200 (+0,6 %). Cela fait plus qu’annuler la première baisse depuis 10 mois enregistrée en août (-11.100). Un nouveau record a été franchi avec 3.432.500 chômeurs de catégorie A en France métropolitaine et 3.554.000 avec les DOM. Si l’on intègre également les personnes ayant en partie travaillé dans le mois (catégories B et C) qui, elle, n’avait pas baissé en août, la hausse a été encore plus forte, avec 50.200 chômeurs de plus, portant leur total à 5.128.200 en métropole et 5.431.500 sur la France entière.

    Le ministre du Travail François Rebsamen a pour sa part reconnu "un échec" sur le front du chômage. "Soyons honnêtes : nous sommes en échec", a-t-il déclaré dans un entretien publié vendredi par LeParisien.fr.

    Toutes les classes d’âge ont été touchées le mois dernier, mais les seniors ont été les plus touchés, avec une hausse du nombre de demandeurs d’emploi de 50 ans ou plus de catégorie A de 1 % sur un mois et de 11,1 % sur un an. Le seuil symbolique des 800.000 a été franchi. La hausse a été plus limitée pour les 25-49 ans et pour les jeunes, à respectivement +0,5 % et +0,4 %. La balance reste cependant favorable pour les moins de 25 ans, seule catégorie pour laquelle, le chômage a baissé sur un an (-1,2 %).

    La suite sur Les Echos.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-chomage-a-repris-son-ascension

  • La revanche des cancres

    Ils ne sont pas passés par les grandes écoles, ils ne sont pas non plus diplômés de l’enseignement supérieur… et pourtant, à 25 ans à peine, ils sont déjà chefs d’entreprise.

    Jason qui était en échec scolaire, dirige aujourd’hui une société d’aide à la personne et emploie 15 salariés. Après un bac pro, Paul, lui, a lancé une entreprise de lunettes fantaisie. Il est désormais invité dans les écoles de commerce pour donner des conseils aux étudiants.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Ne pas renoncer face au chômage.

    Les embarras du gouvernement Valls sur le front du chômage ne me réjouissent pas, loin de là. Bien sûr, je pourrai insister sur le « Je vous l'avais bien dit », mais cela n'apporterait pas grand-chose au débat et ne ferait pas reculer ce fléau social qui, aujourd'hui, touche directement près de 6 millions de nos concitoyens et en affecte encore plus, dans les familles, les quartiers, les communes. Je connais trop de gens qui, chaque soir, se couchent en se demandant si, le lendemain matin, ils auront encore leur emploi, pour rire des malheurs de MM. Hollande et Valls sur ce sujet. Mais cela ne m'empêche pas de penser et de dire qu'ils font, à mon avis, fausse route et qu'ils risquent bien d'aggraver plus encore une situation déjà hautement dramatique.

    Le chômage peut mener à la plus grande pauvreté contrainte. Lutter contre le chômage, c'est faire reculer la pauvreté !

    La critique est facile quand l'art est difficile, dit-on, et ce n'est pas faux ! Berthold Brecht affirmait, quant à lui, que « Seul celui qui propose a droit à la critique », ce qui, bien que cette formule ait figuré en en-tête des tracts monarchistes de la « Génération Maurras » que je distribuais à Rennes dans les années 1990, me semble désormais un peu réducteur, mais mérite tout de même quelque considération : il est effectivement énervant d'entendre les « y'a qu'à » et les « faut qu'on » de tous ceux qui ne sont pas aux responsabilités et n'envisagent pas d'y être demain, et qui se contentent surtout de morigéner quand il faudrait mobiliser idées, propositions et initiatives de tous les acteurs de la vie professionnelle, économique et sociale, pour ouvrir de nouveaux chantiers, à tous les sens du terme, autant intellectuels que pratiques...

    Sans doute faut-il envisager de repenser le modèle économique actuel, trop « centralisé » sur la métropolisation et trop dépendant d'une mondialisation qui a cessé d'être heureuse pour nos concitoyens et qui, à travers les délocalisations et la recherche de la rentabilité à bas coût, détruit les équilibres sociaux de notre pays : c'est par un aménagement du territoire intelligent et soucieux d'exploiter les potentialités multiples de notre pays et de ses diversités qu'il est possible de redonner du souffle à toute politique de l'emploi en France. Par exemple, pourquoi ne pas relancer la culture du chanvre en Berry et y implanter les structures de transformation industrielle de celui-ci pour fournir les entreprises de bâtiment en matériau isolant naturel de haute qualité qui, à plus ou moins long terme, pourrait remplacer certains bétons, surtout à l'heure où le sable devient une ressource de plus en plus rare...

    Pourquoi ne pas promouvoir une nouvelle ruralité qui permettrait de redonner vie à de nombreux villages aujourd'hui en déshérence ? Le télétravail, par exemple, peut permettre de maintenir des secrétaires, des comptables, des ingénieurs... au cœur des campagnes tout en intervenant au sein de leurs entreprises ou de leurs administrations par le biais des nouvelles technologies de l'information et de la communication. En même temps, cela peut relancer une vie associative locale, autoriser au maintien (ou à la recréation) de services publics, d'écoles maternelles ou primaires, ou de petits commerces de proximité, etc.

    Il me semble que, dans notre pays, ce ne sont pas les idées ou les bonnes volontés qui manquent, et encore moins les potentialités : les littoraux, les montagnes, les campagnes, etc. attendent parfois qui leur rendra vie et vitalité ! Voici l'aventure française de demain, d'une certaine manière...

    Si l’État ne peut pas, et n'a pas vocation à tout faire, il lui appartient de susciter, de stimuler, de soutenir autant que faire se peut, les initiatives individuelles, familiales ou associatives qui peuvent permettre de redonner souffle et santé à la société et à l'économie françaises. Il appartient aussi à l’État de dénoncer, non par la simple parole mais par des actes forts et révélateurs, le fatalisme, ce mal qui fait tant de tort à notre nation...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1177:ne-pas-renoncer-face-au-chomage&catid=48:2014&Itemid=59