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l'emploi - Page 75

  • Ouverture dominicale : Bricorama n'attire pas plus de clients

    Le PDG de Bricorama, Jean-Claude Bourrelier, fer de lance du travail dominical,déclare dans une lettre adressée aux salariés dans le magazine du groupe ne pas avoir plus de clients depuis l'autorisation de l'ouverture le dimanche dans les magasins de bricolage.

    "L'analyse des chiffres montre qu'au cumul depuis le début de l'année, nous n'avons reçu que le même nombre de clients qu'en 2013 alors que nous avons le bénéfice de l'ouverture du dimanche".

    Michel Janva

  • DES EMPLOIS CREES, MAIS PRECAIRES

    En cette rentrée, "Marianne" a demandé à un intellectuel d’analyser la crise politique en France. Pour le linguiste et philosophe Jean-Claude Milner, notre démocratie est sapée par ce qu’il nomme "l’acratie", c’est-à-dire le renoncement de nos gouvernants à actionner les leviers du pouvoir. Il sonne l’alarme. Et en appelle, d’urgence, à un sursaut républicain Encor un pas et il finira par découvrir que le seul état nation se souciant du bien commun est le pouvoir royal (NDLR)). Le débat est lancé.

    Marianne : En France, la crise de confiance dans la parole et l’action politiques atteint un paroxysme depuis le remaniement. En cette rentrée surtendue, comment analysez-vous cette défiance ? Jean-Claude Milner : Je retiens plusieurs raisons. Le quinquennat resserre le rythme et, du coup, souligne l’absence de contraste. La droite a été remplacée par la gauche ; pourtant, à tort ou à raison, l’opinion ne perçoit pas de différence. L’alternance tourne à vide. Qui plus est, la coïncidence trop étroite entre élection présidentielle et élections législatives a retiré aux Français un moyen de corriger la trajectoire en cours de mandat ; la Constitution est devenue de ce fait une machine à produire des déconvenues. Dire que l’action politique est mise en cause, c’est un lieu commun, mais il y a plus : le doute s’étend aux institutions, je veux dire à la notion d’institution elle-même, ce qui relève à mes yeux du populisme. Toutefois, ces raisons n’expliquent pas tout.

     

     

     

    Pourquoi ? Parce que, plus profondément, le doute s’est installé dans l’esprit des Français sur le caractère national de leurs gouvernements.

    Que voulez-vous dire ? Aujourd’hui, l’esquisse même de réalisation d’un programme de type Front populaire serait tout bonnement impossible. A cause de l’Europe. Même le programme qui avait été défini par François Hollande lors de la dernière campagne présidentielle ne serait complètement applicable qu’à la condition de rompre avec plusieurs principes posés par l’Europe - je pense à la règle de libre concurrence qui interdit à l’Etat de soutenir des entreprises en difficulté. Or, la possibilité que l’Etat soit un acteur économique faisait partie de l’identité nationale.

    Justement. L’Union européenne, comme vous le suggérez dans « La Politique des choses », fonctionne-t-elle comme une machine à « dépolitiser » ? Oui, et les conséquences de cette dépolitisation sont particulièrement aiguës pour la gauche française. Elle tient à garder dans sa rhétorique une référence aux précédents de 1936 et de la Libération mais, à supposer qu’elle veuille s’en inspirer, elle se heurte, dans le réel, aux empêchements nés de traités qu’elle a elle-même ratifiés. On soutient que le Parti socialiste, à la différence de son homologue allemand, n’a pas fait son Bad Godesberg et n’a pas voulu assumer sa mue sociale-démocrate. C’est vrai, mais le PS a choisi l’Europe. Or, cela revient strictement au même. Sauf qu’on demeure dans le non-dit. Au lieu d’une révision idéologique explicite, on a préféré maintenir un idéal programmatique, en y juxtaposant une idolâtrie européenne qui, de fait, voue ce programme à du pur bavardage. Conclusion : les socialistes subissent un tiraillement maximal entre deux fantasmes. [....]

    La suite sur Marianne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-affirmation-nationale-n-est-pas

  • Les mauvaises idées du Medef

    Le Medef évoque la suppression de 2 jours fériés et la création d'un salaire inférieur au Smic, complété par des aides de l'Etat.

    L'organisation préconise encore l'ouverture accrue de commerces le soir et le dimanche.

    En avril, le Salon Beige s'était interrogé sur la proposition de Pierre Gattaz de réduire le SMIC, juste avant une allocution de Manuel Valls qui s'opposait fermement à cette réduction... mais imposait 50 milliards d'économies aux parlementaires socialistes. Cinq mois après, le même timing "opportun" se reproduit. Pierre Gattaz propose de réduire le SMIC et le nombre de jours fériés... la veille d'un nouveau vote de confiance à l'Assemblée Nationale.

    Etonnant, non ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/les-mauvaises-id%C3%A9es-du-medef.html

  • Le culte de la diversité

    Le 16 octobre 2009, Anne Lauvergeon, alors patronne d’Areva (en attendant de devenir présidente du conseil de surveillance de Libération) avait fait sensation en déclarant à la télévision : « A compétences égales, eh bien, désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair. » 

         Apparemment le propos sexiste et raciste est éclatant et le délit d’opinion caractérisé... Mais il est dans la ligne des entreprises soucieuses d’une image politiquement correcte. A ce stade, une condamnation pour discrimination offrirait à Anne Lauvergeon une auréole de martyre et un formidable booster médiatique. On peut supposer que, n’étant pas idiote, elle avait parfaitement mesuré le rapport risque/profit de sa déclaration et en conclure que son propos était soigneusement calibré. A l’instar de la sortie de Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, assurant au Monde le 13 juillet 2007 : « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume. Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche. » 

         Telle est également la ligne définie par Claude Bébéar, président du Conseil d’Axa et président de l’Institut Montaigne, dans L’Express du 9 février 2004 : « Quand deux candidats de même qualité sont en concurrence, il faut donner la préférence à celui qui est issu d’un quartier difficile. » Beaucoup de grands patrons se sont ainsi engagés dans la voie de la discrimination positive : Alain Mérieux, Henri Lachmann, PDG de Schneider, Serge Weinberg, président de Pinault-Printemps-Redoute. Les grandes entreprises automobiles ont suivi : le président de Renault Louis Schweitzer est même devenu président de la Haute Autorité de lutte contre la discrimination et pour l’égalité (HALDE). PSA a mis en place depuis 2004 un plan de recrutement d’une centaine d’ingénieurs et de cadres étrangers et d’au moins 45 diplômés issus de « zones urbaines sensibles ». L’accord social conclu en 2004 prévoyant « qu’au-delà des règles légales, PSA entend appliquer et promouvoir les meilleures pratiques et lutter contre toutes les formes de racisme, de xénophobie et d’homophobie. » 

         Ces choix peuvent paraître économiquement douteux, mais ils sont médiatiquement judicieux et calculés. Les grandes entreprises sont exposées à des critiques sur leur comportement sociétal : elles délocalisent souvent, licencient parfois et transforment l’environnement. En prenant spectaculairement partie pour la « diversité », elles souscrivent une police d’assurance sur le médiatiquement correct. 

         Rien là de bien original dans ce comportement calqué sur le big business américain. A ce sujet, Samuel Huntington a pointé le rôle joué par la Fondation Ford dans « le soutien de la discrimination positive et les mesures du même type visant à accorder une préférence aux minorités raciales par rapport aux Blancs ». Huntington poursuit ainsi son propos : « Le monde des affaires poussé par des impératifs commerciaux, désireux d’éviter d’éventuels procès et la mauvaise publicité due aux boycotts organisés par les Noirs et d’autres minorités, a joué un rôle très important dans l’établissement des mesures de préférence raciale. Le secret inavouable de la discrimination positive, notait Richard Kahlenberg en 1996, est qu’elle est soutenue par l’Amérique des entreprises. » 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/le-culte-de-la-diversite.html

  • Mistral : un excellent papier de Dominique Merchet

    Mistral : une sanction contre la France, pas contre la Russie Qui, de la Russie ou de la France, paiera le prix le plus élevé à la suite de la décision de François Hollande de suspendre jusqu’à nouvel ordre la livraison du BPC Vladivostok à Moscou ? Il n’est pas sûr que ce soit la Russie et, si la vente était annulée - ce qui, à ce stade, n’est pas certain - le sanctionneur pourrait, au final, s’averé être le sanctionné... Pour une raison simple : la Russie est moins attachée qu’on le croit ici à cette livraison, qui a été très contestée au sein de l’appareil militaro-industriel du pays. Le contrat avait été conclu par l’équipe précédente, celle de Medvedev et du ministre de la défense Serdioukov, très critiqué en interne pour ce choix d’ouverture vers l’Occident qui marquait une rupture radicale avec la tradition soviétique. Les "conservateurs" russes tiennent aujourd’hui leur revanche sur le thème : on ne peut jamais faire confiance à l’Occident et mieux vaut produire nos matériels chez nous.

    Si l’on veut que des sanctions soient efficaces, il faut qu’elles soient douloureuses pour la personne visée. Se casser le poignet en donnant une claque n’est en général pas très malin. Deux choses feraient vraiment mal aux Russes : la fermeture de l’accès aux places financières et un embargo sur les technologies de pointe permettant l’exploitation des hydrocarbures. Ils seraient réellement frappés aux portefeuille. En revanche, les priver de deux porte-hélicoptères va sans doute les gêner, mais pas plus que cela. [...]

    La suite sur Secret Défense

    Et ce, alors que, selon l’Otan, il manque plus de deux milliards au budget français de la Défense... et que Pour les industriels français de l’armement, la crédibilité de la signature de l’Etat est engagée. Un défaut aurait des conséquences sur d’autres contrats...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mistral-un-excellent-papier-de

  • Mistral : Hollande continue à tâtonner

    Que peut-on attendre d’un chef d’Etat qui n’est pas capable d’anticiper le déballage indécent de sa vie privée par une concubine aussi mauvaise que vexée ? Rien.

    Ce livre révèle une chose, outre la personnalité vulgaire et médiocre d’un homme affublé d’un costume trop grand pour lui, François Hollande ne maîtrise rien, ni dans sa vie privée, ni dans ses responsabilités publiques.

    L’affaire Mistral en est une preuve criante.

    En 2011, Sarkozy vendait deux navires Mistral à la Russie. Depuis quelques jours, les Etats-Unis, l’Angleterre et l’Allemagne font pression sur la France pour qu’elle annule ce contrat en réponse au comportement russe dans la crise ukrainienne. Pris entre deux feux, François Hollande ne change pas de stratégie et ne tranche surtout pas.

    « Malgré la perspective d’un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en œuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC ne sont pas à ce jour réunies » annonce l’Elysée, la livraison est donc « suspendue » jusqu’en novembre. Depuis février, la France annonçait que cette vente se ferait malgré tout, aujourd’hui rien n’est plus sûr.

    Qu’il s’agisse d’un mépris très clair du droit international ou d’un coup de bluff, c’est encore une fois la France qui en ressortira perdante.

    Les Etats-Unis ont décidé et la diplomatie française à rendue les armes de son indépendance depuis maintenant quelques années.

    Ils ordonnent, la France se couche. C’est vrai en Ukraine comme au Proche-Orient.

    Si la vente est annulée et que le rachat des Mistral se fait effectivement par le Canada ou l’Otan comme le préconisent les « alliés », la France perd la valeur de sa parole donnée et la confiance éventuelle de futurs partenaires commerciaux…

    Si tout cela n’est qu’un coup de bluff destiné à faire taire des partenaires un peu bruyants et que la vente se fait dans quelques mois, plus personne ne prendra la France au sérieux.

    Hollande continue à tâtonner, au détriment de la France.

    http://www.contre-info.com/mistral-russes-hollande-continue-a-tatonner

  • Rebsamen et le contrôle des chômeurs : Sarkozy, sors de ce corps ! [Présent 8180]

    Après Valls et sa ridicule « danse du ventre » devant les patrons du Medef, c’est le ministre du Travail, François Rebsamen, qui a fait mardi ce que ses petits camarades du gouvernement et lui-même reprochaient si violemment à la droite lorsqu’ils étaient dans l’opposition : demander le renforcement des contrôles visant les chômeurs. Une déclaration qui a, bien sûr, immédiatement suscité la colère de « la gauche de la gauche » mais a, au fond, atteint son objectif : détourner l’attention des nouveaux mauvais chiffres du chômage.

    Une du numéro 8180 de "Présent"Mise en scène

    Souvenez-vous. C’était en février 2012. En pleine campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy proposait de renforcer le contrôle des chômeurs, en rendant notamment obligatoire une formation qualifiante pour ceux qui n’arrivaient pas à rebondir passé un délai de quelques mois et les obliger à accepter la première offre correspondant à cette formation, sous peine d’être radiés. Une proposition qui avait déclenché illico la colère du PS, qui avait réagi dans un communiqué semblant très actuel : Sarkozy « préfère mettre en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner. Avec François Hollande, nous avons conscience que notre tâche ne sera pas d’accuser ni de diviser les Français, mais bien de redresser la France. Quand Nicolas Sarkozy attaque les chômeurs, François Hollande, lui, veut s’attaquer au chômage ». Et Hollande lui-même tweetait : « Le candidat sortant pense que les chômeurs veulent rester chômeurs ? Ce qu’attendent les chômeurs, c’est du travail ! »

    Et ils attendent toujours. Depuis, en effet, le candidat Hollande est devenu président. Or, après des mois de hausse consécutive du chômage, la France compte aujourd’hui un demi-million de demandeurs d’emplois en plus. Et les experts s’attendent au pire pour les mois à venir. Alors, comme le disait si bien le PS en 2012, le gouvernement met« en scène la culpabilisation de ceux qui subissent ses erreurs politiques, pour mieux s’en dédouaner ».

     

    Ainsi, interrogé mardi matin par un journaliste d’i-Télé sur la possibilité de changer les règles d’indemnisation du chômage, Rebsamen a-t-il répondu qu’être « chômeur, au sens du Bureau international du travail, c’est rechercher un emploi » et demandé par conséquent « à Pôle emploi de renforcer les contrôles », ajoutant que cette mission nécessite un « état d’esprit différent, des convocations et des vérifications (…). Sinon, on est radié ».

    Tollé à gauche

    « Contrôles »« renforcer »… Pour une gauche qui, lorsqu’elle entend ces mots, imagine tout de suite un retour aux « heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire », ces propos ont bien sûr fait l’effet d’une bombe. Immédiatement, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, se fendait d’un communiqué indiquant que « les annonces sur le contrôle des chômeurs (…) ne sont pas (…) pertinentes » car « si les abus peuvent être recensés, on ne peut réduire notre politique à ce but. » Même colère chez les écolos et les syndicats, qui ont dénoncé une nouvelle « stigmatisation des chômeurs ». Et Thierry Mandon lui-même, le secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat, confiait : « Ce n’est pas parce qu’on contrôle un peu plus les chômeurs qu’on va vaincre le chômage. »

    Une levée de boucliers qui a amené Rebsamen à moduler ses propos dans la journée, assurant qu’il n’était pas question de « stigmatiser » les chômeurs, mais juste de « rappeler la loi ».

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/174295/rebsamen-controle-chomeurs-sarkozy-sors-ce-corps-present-8180/

  • PS et syndicats soutiennent les fraudeurs

    Sur i-Télé, le ministre du travail, François Rebsamen a annoncé « demander à Pôle emploi de renforcer les contrôles pour vérifier que les gens cherchent bien un emploi ». En d’autres termes il a demandé aux services de l’Etat de s’assurer que l’argent des contribuables et des salariés sert bien à ce pourquoi il est prélevé ! Que n’a-t-il pas dit !

    Les tenants de la gauche la plus sectaire et démagogique y ont été de leur petit refrain :

    • « Les annonces faites sur d’autres sujets, en particulier sur le contrôle des chômeurs, brouillent le message présidentiel. Et nous le regrettons […] Ces annonces ne sont pas non plus pertinentes » d’après le secrétaire général du PS Jean-Christophe Cambadélis.

    • « Droite ou gauche, c’est la même recette : les bonnes vieilles politiques punitives sont de retour. On peigne les fichiers, et comme ça, on a de meilleurs chiffres. Il faut obtenir des résultats, quels que soient les moyens. Mais même si ces pratiques se traduisent par une baisse du chômage, elle sera artificielle et nous reviendra à la figure comme un boomerang. » Philippe Sabater, secrétaire national du syndicat SNU Pôle Emploi

    La CFDT elle est atterrée, Force Ouvrière est abasourdie, etc…

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  • La France, ce beau pays aux 6 millions de chômeurs officiels

    Les 3,4 millions de chômeurs de catégorie A que soulignent les statistiques officielles du chômage sont en réalité l’arbre qui cache la forêt des 6 millions de chômeurs en France, toutes catégories confondues.

    Dans les statistiques sur le chômage parues le 27 août, un chiffre est passé totalement inaperçu. Et pourtant, il fait froid dans le dos tant il permet de mieux réaliser le marasme dans lequel la France se situe.

    Si l’on en croit les données – on ne peut plus fiables – publiées chaque mois par le ministère du Travail et Pôle emploi, la France comptait au 31 juillet un peu plus de… 6 millions de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi. Oui, vous avez bien lu : 6 millions de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi, et même 6,0802 millions pour être précis !

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  • Chronique de l'UMPS : quand Valls 2 copie Sarkozy

    Suite :

    "Il n'est pas possible, dans un pays qui est en difficulté, qui veut se redresser, qui porte le travail, d'avoir des gens" qui ne cherchent pas un emploi. Le ministre du Travail a indiqué sur iTélé ce mardi vouloir "renforcer les contrôles" pour vérifier que les chômeurs inscrits "cherchent bien un emploi". Dans le cas contraire, une "sanction" est nécessaire, selon lui.  

    Cette déclaration ne devrait pas faire l'unanimité à gauche. D'autant que le président François Hollande n'a pas toujours été sur cette ligne.  

    "Il n'est jamais utile pour un président sortant qui est en échec de s'en prendre aux plus fragiles", déclarait à Créteil en février 2012celui qui était alors le candidat du PS à la présidentielle. Il considérait que "ce n'est pas ceux qui sont les victimes qui doivent aujourd'hui être les responsables".

    Michel Janva