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l'emploi - Page 75

  • L’influence américaine dans le dispositif européen du TTIP

    Depuis juillet 2013, l’Union Européenne (UE) a entamé des négociations avec les Etats-Unis (USA) afin de conclure un accord commercial de libre-échange entre l’UE et les USA en 2015. Cet accord, baptisé « Transatlantic Trade and Investment Partnership »  (TTIP soit « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement ») a donc pour objectifs de réduire, voire supprimer les droits de douane, d’uniformiser les réglementations de part et d’autres de l’Océan atlantique, d’ouvrir les marchés pour les services, l’investissement et les marchés publics et de mettre en place un mécanisme de règlements des différents entre entreprises et Etats.
    Les différents éléments du mandat de négociations n’ont été diffusés que tardivement (9 octobre 2014) et partiellement. De façon générale, ces négociations restent opaques pour la plupart des élus des États membres et du grand public, contrairement à ce qui a été affirmé récemment par la Commission européenne, alors même que ce Traité engagera la vie économique et sociale de millions d’européens à long terme.
    Les enjeux de ce traité pour les Etats membres de l’UE nécessite débat démocratique et transparence à tous les niveaux. Or le constat est que ni l’un ni l’autre n’existent.
    Une réelle démarche de transparence serait en premier lieu de permettre au grand public de savoir qui sont les négociateurs mandatés par l’UE pour mener les négociations.

    1-Une équipe de négociateurs européens sous influence?

    a. Qui est M. Ignacio Garcia Bercero négociateur en chef européen pour le TTIP ? Son curriculum vitae est introuvable. Qui peut croire que cet homme est sans passé ? D’où vient-il, qu’elles ont été ses précédents postes  et missions ?
    b. Quant aux autres membres de la délégation, certains d’entre eux ont travaillé dans des instances internationales fortement orientées pour la défense d’une certaine forme de modèle de libre-échange, le libéralisme économique, et l’ouverture des marchés (OMC, FMI, banque mondiale) tandis que d’autres ont réalisé leurs études aux États-Unis (Université de Berkeley, Harvad Business School…)

    2-Une étude aux arguments orientés ?
    L’Union européenne justifie l’importance et l’intérêt du TTIP par les résultats d’une étude qu’elle présente comme « indépendante » et qui lui sert de référence dans le cadre des négociations. Cette étude intitulée « Reducing transatlantic barriers to trade and investment : an economic assessment » (mars 2013) a été réalisée par leCentre for Economic Policy Research (CEPR).
    Au-delà des résultats issus de cette étude, on peut réellement contester l’indépendance et la neutralité des dirigeants du CEPR et des auteurs de ce rapport puisque, en effet ils ont, dans le passé, occupé des fonctions en lien direct avec les intérêts économiques américains. Ainsi :

    a. Richard Baldwin qui occupe depuis janvier 2014 le poste de Directeur du CEPR. était directeur des études sur les politiques publiques (Policy Director) au moment où l’étude a été réalisée. Professeur d’économie réputé, il a occupé différents postes en Europe et aux Etats-Unis. Jusqu’en 1991, année où il est arrivé en Europe, il était conseiller auprès du Président américain Bush sur les questions économiques (Senior Staff Economist for the President’s Council of Economic Advisors in the Bush Administration). A ce titre il a participé aux négociations de plusieurs accords de coopération économique : Uruguay Round,NAFTA, US-Japan Structural Impediments Initiative, et US-Japan Semiconductor Agreement. Richard Baldwin a donc défendu les intérêts économiques américains par le passé.

    Lors de la négociation relative au traité NAFTA, des arguments basés sur des modèles économiques promettaient de la croissance et des créations d’emplois aux États-Unis ainsi qu’au Mexique. Ces prévisions ne se sont pas concrétisées. Selon l’étude « Heading South U.S.-Mexico trade andjob displacement after NAFTA » datant de 2011 et réalisée par l’Economic Policy Institute, au cours de la période 1993-1999, les Etats-Unis et le Mexique ont perdu plusieurs centaines de milliers d’emplois. En outre, les inégalités de revenus ont augmenté et l’impact sur les salaires a été négatif. La fiabilité des prévisions issues des modèles macro-économiques qui ne rendent pas compte de la complexité du monde actuel, parait donc douteuse.

    b. Guillermo de la Dehesa, également président du CEPR et économiste réputé, a occupé au cours de sa carrière divers postes dans le gouvernement espagnol, à la Banque d’Espagne mais aussi à la Banque Mondiale. Il a par ailleurs travaillé dans le secteur privé, notamment bancaire. Il a été également conseiller international de la banque américaine Goldman Sachs. Enfin Guillermo de la Dehesa est membre du « Group of Thirty », ou G30, think tank basé à Washington. Ce G30 a été fondé en 1978 à l’initiative de la fondation Rockefellerqui a également fourni les premiers fonds. Son premier président a été Johannes Witteveen, un ancien directeur du Fonds Monétaire International. Son président actuel est Paul Volcker. Le G30 regroupe des financiers importants et des universitaires qui cherchent à approfondir la compréhension des problèmes économiques et financiers ainsi qu’à examiner les conséquences des décisions des secteurs publics et privés relatives à ces sujets.

    c. Joseph François directeur de l’étude dite « indépedante » du CPER,  a été pendant longtemps en poste aux Etats-Unis en tant qu’économiste au Bureau des statistiques du travail (Bureau of Labor Statistics )(1983-1987) et directeur du bureau « économie » de la commission du commerce international (1991-1993). Cette commission est une agence fédérale qui défend les intérêts des entreprises américaines dans le cadre de plaintes pour contrefaçon, d’instruction de concurrence déloyale, de viol des barrières douanières de la part d’entreprises étrangères. Elle fournit également des études sur le commerce et la compétitivité au congrès et au Président américains.

    En conclusion et en l’état actuel des informations disponibles, tout citoyen européen peut légitimement se poser la question de la capacité de l’équipe de négociateurs européens à défendre les intérêts de l’UE dans les négociations menées pour conclure le TTIP. Manifestement, ce dispositif ne permet pas de négocier à armes égales avec les États-Unis. La communication affichée n’atténue pas l’opacité caractéristique des négociations de ce traité, on ne lève pas l’opacité par des effets de communication.

    http://www.infoguerre.fr/culture-et-influence/edito-linfluence-americaine-dans-le-dispositif-europeen-du-ttip-5544

  • La colère, ma colère...

    Les chômeurs ne manifestent pas, en particulier quand le chômage atteint le taux élevé qui est le sien aujourd’hui dans notre pays, et les ouvriers, menacés de perdre à leur tour un emploi qui apparaît de plus en plus fragile dans la société désindustrialisée qui est la nôtre, préfèrent faire le dos rond, acceptant sans entrain une dégradation de leurs conditions de travail qui vaut toujours mieux, selon eux, que l’absence de travail… Triste constat !

    Et pendant ce temps-là, les économistes, penchés sur leurs statistiques et perchés sur leurs certitudes, nous déclarent que, ça y est, l’Union européenne est sur la bonne voie, que les pays du sud de l’Europe retrouvent de la croissance (sauf l’Italie…), et que la crise de la zone euro n’est plus qu’un souvenir à enterrer bien vite dans quelques manuels d’histoire économique !

    En entendant de tels propos qui encombrent les antennes des radios économiques, il m’arrive de serrer les poings, de rage, en attendant d’en lever un, bien haut vers le ciel, ou de rêver de l’envoyer dans la figure de quelque bonimenteur nous déclarant qu’avec lui, on rasera gratis demain ou que son ennemi c’est la Finance quand il couche avec elle, au vu et au su de tous : s’il y a une reine de France aujourd’hui, ce n’est pas celle que le royalisme nous promet et qu’il promeut, c’est bien plutôt l’hypocrisie, et elle loge dans les palais de la République, au sein des conseils d’administration des multinationales et se pavane sur les plateaux de télévision, la bouche en cœur et le mépris en bandoulière !

     

    Il est, au fond de notre vieux pays, dans les cœurs ardents comme dans les esprits libres, dans ce pays réel et, souvent, souffrant, une sourde colère qui gronde : craignez, messieurs les politiciens oublieux de vos devoirs de politique et de la justice sociale, qu’un jour elle ne tonne, et pas seulement au fond des urnes, et qu’elle n’emporte tout quand elle se muera en tempête de désespoir, la plus violente, la plus désordonnée, la plus farouche de toutes ! En bon royaliste, je ne la souhaite pas nihiliste et dévastatrice car j’en connais, au regard de l’histoire, les torrents de boue et de haine qu’elle peut déverser : je la souhaite, au contraire, organisée, créatrice, fondatrice même, d’une nouvelle citoyenneté, d’une nouvelle Cité, et, en tant que gouvernail institutionnel, d’un nouveau régime, d’une nouvelle Monarchie, éminemment sociale sans être socialiste au sens politicien du terme.[....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-colere-ma-colere

  • Explosion de la fraude aux allocations chômage

    En 2013, Pôle emploi avait détecté plus de 100 millions d’euros de fraude sur l’ensemble de l’année. Si le rythme constaté à fin septembre se confirme, Pôle emploi pourrait déceler 120 millions d’euros de fraude cette année. Un record.

    Le constat est accablant. Selon un rapport que s’est procuré le quotidien Le Monde, l’année 2014 pourrait être une année record concernant la fraude à Pôle emploi. Le bilan provisoire fait état d’un montant de 90 millions de fraude détectée par l’organisme à fin septembre 2014. Il faudra donc attendre encore 3 mois pour connaître les chiffres définitifs.

    En 2013, la fraude détectée sur l’ensemble de l’année s’était établie à 100 millions d’euros. De fait, si la tendance constatée à fin septembre se poursuit, la fraude pourrait s’élever jusqu’à 120 millions d’euros. Soit en un an une augmentation de 20% par rapport à l’année dernière, et de 100% par rapport à l’année 2011 durant laquelle la fraude avait atteint 62 millions d’euros. Dans le détail, le nombre d’affaires frauduleuses qui ont été détectées de janvier à septembre 2014 se chiffre à 7472, alors qu’il était de 7308 pour l’ensemble de l’année 2013.

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    http://www.contre-info.com/

  • Le Sénat vote la fin du CDI et tout le monde s’en fout !

    L’échine courbée jusqu'à la brisure de vertèbres devant l'ultra-libéralisme. Un grand jour pour le MEDEF.

     

    14 mai 2013, la loi sur « la sécurisation de l’emploi » a été votée au Sénat, par 169 voix contre 33. La fin du CDI et tout le monde s’en moque… Pas une manifestation dans la rue, nada ! Pas le moindre sénateur pendu non plus… Les moutons ne voient pas l’abattoir que l’on construit devant la bergerie.

    

Le CDI vous préservait des licenciements sauf en cas de « cause sérieuse et réelle ». En clair, à moins d’une faute grave ou d’une inaptitude au travail, la seule chose que pouvait tenter votre patron était de vous pousser au suicide comme chez France Télécom…


    Aujourd’hui, le boss pourra vous virer pour avoir refusé de changer de poste, pour avoir refusé de changer de lieu de travail, y compris de l’autre coté de l’Hexagone… Ou simplement s’il vous juge « incompétent » !

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  • Le chômage de longue durée a explosé depuis l'élection de François Hollande

    Les chiffres du chômage d'octobre seront publiés ce jeudi à 18h. Depuis la dernière élection présidentielle, la France compte plus d'un demi million de chômeurs de plus.

    C'est ce soir à 18 h que seront connus les chiffres du chômage pour le mois d'octobre. Si rien ne permet d'en présager les résultats, on sait déjà que la situation de l'emploi est désastreuse en France. «Soyons honnêtes: nous sommes en échec», a d'ailleurs reconnu le ministre du Travail, François Rebsamen, dans Le Parisien le 24 octobre. Fin septembre, suite à une enième hausse, la France comptait 3,4 millions de chômeurs inscrits en catégorie A à Pôle Emploi (sans aucune activité), selon le ministère du travail. Soit 508.000 de plus que lors de l'élection de François Hollande. C'est peu de dire que le chef de l'État a manqué son pari d'inverser la courbe. Depuis son arrivée à l'Élysée, le nombre d'inscrits en catégorie A n'a reculé qu'à deux reprises (hors bug SFR), en octobre 2013 et en août 2014.
    Le tableau est tout aussi sombre en prenant en comptant les personnes cherchant un poste mais ayant effectué des petits boulots (catégorie B et C de Pôle Emploi). Septembre s'est soldé par 50.200 inscrits supplémentaires dans les catégories A, B et C réunies. A la fin du troisième trimestre, plus de 5,1 millions de Français étaient soit dépourvus de toute activité, soit en sous-emploi.

    Erreur

    Plus inquiétant encore, le nombre de chômeurs de longue durée a augmenté de…. 30% depuis l'élection présidentielle: 2,2 millions de personnes sont désormais inscrites à Pôle Emploi depuis plus d'un an (en A, B, C). Les seniors ont été particulièrement touchés par ce phénomène (44% de hausse du chômage de longue durée). En outre, malgré le recours aux contrats aidés (en l'occurrence les emplois d'avenir), le nombre de chômeurs de moins de 25 ans a grimpé de 9,5% entre mai 2012 et septembre 2014. Or le gouvernement avait fait de la lutte contre le chômage des jeunes sa priorité…
    Hausse du chômage jusqu'à fin 2015

    Cette hausse du chômage est dûe à l'atonie de la croissance économique. Faute d'activité, les entreprises suppriment des postes: 34.100 emplois ont été détruits dans le secteur privé au troisième trimestre, selon l'Insee. Les économistes estiment qu'il faut que la hausse du PIB atteigne 1,5% pour que le chômage recule en France. Un rythme qui semble inaccessible à court terme. C'est pourquoi l'OCDE estime que le taux de chômage continuera à augmenter jusqu'à la fin de l'année 2015, pour atteindre 10,1% des actifs en métropole, contre 9,7% au deuxième trimestre 2014 (et 9,3% deux ans plus tôt). L'Unedic, le gestionnaire de l'assurance-chômage, voit, elle aussi, le taux de chômage à 10,1% fin 2015. Sombres perspectives que les baisses de prélèvements du pacte de responsabilité ne suffisent pas à inverser.

    Cécile Crouzel

    Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEZplpEVZpTDwjsTt.shtml

  • Quels grands projets souhaitables pour la France de demain ? Quelques exemples...

    Ainsi, lundi de cette semaine, la fameuse tour Triangle n’a pas reçu l’aval du Conseil de Paris, ce qui apparaît comme un véritable camouflet pour le maire de la capitale, madame Hidalgo, qui, mauvaise perdante, demande désormais l’annulation du vote pour vice de formes, elle qui avait décidé, pour éviter un désaveu municipal, que la décision serait prise à bulletins secrets, contre la règle habituelle qui est de voter à mains levées, publiquement.

    Au-delà de l’attitude assez peu glorieuse de l’édile, qui a une conception à géométrie variable de la démocratie, se posent la question des tours et de leur place dans le paysage urbain de Paris, mais aussi celle des grands projets immobiliers et d’équipement dans la capitale et, au-delà, dans les grandes villes de France.

    Il est évident que, si le projet n’a pas enthousiasmé le Conseil de Paris (même si, d’un côté et de l’autre, les stratégies politiciennes ont aussi joué...), il y avait quelques bonnes raisons : construire un nouvel immeuble de bureaux dans un quartier déjà bien pourvu en la matière n’est pas très heureux et encore moins utile ! De plus, les remarques empiriques de madame Kosciusko-Morizet sur le sujet (Les échos, 17 novembre 2014) sont justes : « Une tour isolée ne crée pas d’activité, elle fait le vide autour d’elle. (…) Déclarer que la modernité passe nécessairement par les tours est justement très passéiste. Chaque ville doit créer sa propre modernité. Les arguments utilisés aujourd’hui en faveur de la tour Triangle sont ceux que l’on entendait il y a quarante ans sur la tour Montparnasse. Elle est aujourd’hui le monument le plus détesté des Parisiens. Ce n’est pas à l’aune d’une tour que se juge l’attractivité de Paris. » D’ailleurs, ce ne sont pas les tours de bureaux que viennent admirer les touristes à Paris ni celles-ci qui motivent l’installation de sièges sociaux, mais plutôt le patrimoine et sa richesse pour les uns, et les facilités fiscales (quand elles existent...) ou le prestige de l’adresse parisienne pour les autres. Note des utilisateurs : / 0 MauvaisTrès bien

    Ainsi, lundi de cette semaine, la fameuse tour Triangle n’a pas reçu l’aval du Conseil de Paris, ce qui apparaît comme un véritable camouflet pour le maire de la capitale, madame Hidalgo, qui, mauvaise perdante, demande désormais l’annulation du vote pour vice de formes, elle qui avait décidé, pour éviter un désaveu municipal, que la décision serait prise à bulletins secrets, contre la règle habituelle qui est de voter à mains levées, publiquement. Au-delà de l’attitude assez peu glorieuse de l’édile, qui a une conception à géométrie variable de la démocratie, se posent la question des tours et de leur place dans le paysage urbain de Paris, mais aussi celle des grands projets immobiliers et d’équipement dans la capitale et, au-delà, dans les grandes villes de France.

    Il est évident que, si le projet n’a pas enthousiasmé le Conseil de Paris (même si, d’un côté et de l’autre, les stratégies politiciennes ont aussi joué...), il y avait quelques bonnes raisons : construire un nouvel immeuble de bureaux dans un quartier déjà bien pourvu en la matière n’est pas très heureux et encore moins utile ! De plus, les remarques empiriques de madame Kosciusko-Morizet sur le sujet (Les échos, 17 novembre 2014) sont justes : « Une tour isolée ne crée pas d’activité, elle fait le vide autour d’elle. (…) Déclarer que la modernité passe nécessairement par les tours est justement très passéiste. Chaque ville doit créer sa propre modernité. Les arguments utilisés aujourd’hui en faveur de la tour Triangle sont ceux que l’on entendait il y a quarante ans sur la tour Montparnasse. Elle est aujourd’hui le monument le plus détesté des Parisiens. Ce n’est pas à l’aune d’une tour que se juge l’attractivité de Paris. » D’ailleurs, ce ne sont pas les tours de bureaux que viennent admirer les touristes à Paris ni celles-ci qui motivent l’installation de sièges sociaux, mais plutôt le patrimoine et sa richesse pour les uns, et les facilités fiscales (quand elles existent...) ou le prestige de l’adresse parisienne pour les autres.

    Autre élément de débat : quels grands projets urbains ou d’équipements pour aujourd’hui et demain, et comment les préparer et les rendre acceptables, autant pour les populations que pour l’environnement ? Mon opposition virulente et mille fois affirmée à la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, pour des raisons autant écologiques qu’économiques, ma grande réserve à l’égard de nombre de projets que l’on peut considérer inutiles et dispendieux, parfois fruits gâtés de pressions diverses et variées des milieux immobiliers ou financiers, ne m’empêchent pas de défendre ou de promouvoir d’autres projets qui me semblent mieux adaptés aux réalités contemporaines et aux nécessités de préservation environnementale : la Grande Gare de Paris, par exemple, qui permettrait à la capitale de disposer d’une gare centrale véritablement internationale (ce qui existe déjà dans de nombreux pays européens), ou de nouvelles centrales marémotrices qui s’inspireraient de l’actuel barrage de la Rance, près de Dinard, en tenant compte de l’expérience et des leçons de celui-ci, pour éviter certaines erreurs hier dommageables et aujourd’hui souvent connues et réparées ; des projets de champs d’hydroliennes, de centrales mobiles houlomotrices ou de panneaux solaires flottants installés sur les réserves d’eau des barrages hydroélectriques ou sur la mer ; sans négliger des projets d’habitat évolutif de grands volumes et susceptibles d’accueillir des populations importantes mais aussi de grands programmes de réhabilitation de l’habitat rural et villageois (domaine largement oublié aujourd’hui par les pouvoirs publics) s’inscrivant dans une nouvelle politique d’aménagement des territoires et de redéploiement agricole qui privilégie les petites et moyennes structures mais sur une grande échelle, autant d’espaces que d’emplois ; etc. [....]

    La suite sur le blog de Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quels-grands-projets-souhaitables

  • « Licencier sans motif » : Le rêve du patron du MEDEF

    Licencier des salariés sans aucun motif, c’est le nouveau rêve de Pierre Gattaz. Selon le président du Medef, un chef d’entreprise qui pourrait se séparer sans justification de ses salariés aurait plus de facilités à embaucher.

     

    Aujourd’hui, pour être légale, la rupture d’un CDI doit avoir une “cause réelle et sérieuse” avec des motifs précis comme l’insuffisance professionnelle, la faute ou la difficulté économique de l’entreprise.

    Pour le Medef, les contestations de licenciements aux prud’hommes sont trop nombreuses.

    http://fortune.fdesouche.com/360889-licencier-sans-motif-le-reve-du-patron-du-medef

  • Le gouvernement des amateurs

    D’après une étude, d’ici à 2025 les emplois de trois millions de salariés français auront été remplacés par des robots. Peut-être feraient-ils aussi de meilleurs ministres ?   

    Glissé en douce dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, l’amendement aurait pu passer inaperçu. Son objectif : assujettir les dividendes des sociétés anonymes aux cotisations sociales et les taxer ainsi jusqu’à 60 %. Colère des chefs d’entreprise. Deux ans après la bronca des Pigeons, le gouvernement semble de nouveau s’acharner sur les TPE et PME et pénaliser la prise de risque au lieu de la soutenir, sous prétexte de lutter contre certains abus.

    « Une fois de plus, on freine le développement des entreprises et on dissuade les énergies », s’emporte le député UDI Jean-Christophe Fromentin, tandis que le secrétaire général de la CGPME voit là une « entreprise de démolition des travailleurs indépendants déjà surtaxés ».

    Embarrassé, Michel Sapin promet de demander le retrait de cette disposition. Parallèlement, un autre rétropédalage se profile sur le décret Hamon, qui instaure l’obligation d’informer les employés deux mois à l’avance en cas de cession de PME. Une idée contre-productive propre à décourager les repreneurs et nuisant à la confidentialité des tractations.

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  • Les vrais chiffres du chômage en septembre : 67.900 chômeurs de plus malgré 283.300 radiés

    Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indemnité de Pôle emploi.

    Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée".

    Après la fausse baisse du mois dernier, imputable aux augmentations des radiations, le rééquilibre se fait, donc, avec une moyenne hélas courante d' environ 1000 chomeurs de + par jour (lissée sur les 2 derniers mois).

    Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Septembre 2014 :
     
    - Défauts d'Actualisation : 194 800, 43,3 % des sorties des listes.

    - Radiations Administratives (les punis) : 42 700, 9,5 % des sorties. +4,4 % sur 1 mois

    - Autres Cas ( les morts, suicidés, emprisonnés .. ) : 45 800 et 10,2 % des sorties.
     
    soit 283 300 radiés des listes (63 %) pour autres motifs que :
     
    - Stages parking : 40 400, 9 % des sorties. + 7,2 % sur 1 an

    - Arrêts maladie, maternité etc : 36 900, 8,2 % des sorties. + 7,9 % sur un an

    - Reprises d'emploi déclarées : 89 500, ne représentent que 19,9 % des sorties des listes de pôle emploi.
     
    Demandeurs d'emploi par catégories :

    B : 677 700 +1,1 % ( + 5,9 % sur 1 an ) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
    C : 1 018 000 +2,4 % ( + 10,9 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures.
    D : 278 100 +6,9 % ( + 2,2 % sur 1 an ) stages parking, occupationnels etc.
    E : 394 600 -0,2% ( + 5,8 % sur 1 an ) contrats aidés etc.

    TOTAL : 5 800 900 ( données corrigées ), hors DOM TOM, soit + 5,8 % sur 1 an, 67900 chômeurs de plus, par rapport à Aout.

    TOTAL, dom-tom compris : 6 134 200 ( page 15 du rapport de la DARES, lien en bas de page )

    Quelques chiffres qui parlent :

    Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : + 13,3 % sur 1 an.
    Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 18,8 % sur 1 an.

    Chômage des 50 ans et +, + 12 % sur 1 an.

    + d'1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (52,8 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER ...)

    Offres d'emploi dispo, dernier chiffre connu : 207 690.

    Le + scandaleux, LE CHÔMAGE INVISIBLE, complètement en dehors des statistiques :
     
    Ne sont pas comptés dans ces 6 134 200 demandeurs d'emploi et travailleurs pauvres occasionnels :
     
    1 358 300 foyers bénéficiaires du RSA, en effet sur 2 300 000 environ de foyers (dernier chiffre connu) , seuls 941 700 sont inscrits à Pôle Emploi, les autres bénéficient d'autres suivis (associations, collectivités locales, etc.) en sachant qu'un foyer bénéficiaire, comporte parfois + d'un demandeur d'emploi en son sein, donc si on parle en nombre d'individus c'est pire.

    + 1 000 000 au bas mot, sur les environs 2 millions de bénéficiaires de l'AAH ou d'une pension d'invalidité, ne sont pas inscrits à Pôle emploi, malgré une aptitude et un désir d'accès à emploi adapté.

    + d'1 million de SANS-DROITS, principalement :

    - des jeunes de moins de 25 ans, primo demandeurs d'emploi, qui comme vous le savez n'ont même pas droit au RSA. (quasi unique en Europe)

    - des sans droits, pour motif, dépassement des plafonds de ressources dans le foyer, exemple, votre conjoint(e) perçoit 650€ d'allocation chomage, ou 800€ d'allocation adulte handicapé, vous n'aurez même pas droit au RSA, car vous dépasserez le plafond couple qui est de 642€ par mois, si vous êtes NON SDF.

    - des bénéficiaires de pensions de reversions ( veufs, veuves ) de 55 ans et +, qui dépassent les plafonds du RSA ( 448€ pour une personne seule ), et qui n'ont pas l'age pour prendre leur propre retraite ou pour percevoir le minimum vieillesse ( 67ans ) qui s'appelle aujourd'hui "A-S-P-A" (allocation solidarité aux personnes âgées), qui est récupérable sur le patrimoine, au décès.

    - des bénéficiaires de pensions alimentaires qui dépassent les plafonds du RSA (plafonds 2 fois inférieurs aux seuils de pauvreté, une véritable honte)

    - on peut également évoquer, des étudiants, boursiers ou non, qui cherchent des petits jobs alimentaires, qui sont donc bien demandeurs d'emploi, en concurrence avec les autres (même si beaucoup sont aussi exploités en stages sous payés, voire gratuits)

    - on peut évoquer enfin, des auto-entrepreneurs, qui ne gagnent rien ou presque, et sont demandeurs d'emploi en parallèle.

     - on peut parler également de retraités qui cherchent un emploi car leur retraite ne couvre pas les charges fixes pour survivre ( loyer, énergie, assurances, voiture, téléphone, eau, nourriture, santé (lunettes, dentiste ..) incalculable.

    Faites le calcul vous même, on arrive au total, à + de 9,5 MILLIONS demandeurs d'emploi en France, et travailleurs pauvres occasionnels.
     
    Sources : Rapport complet de la DARES de 20 pages (et non pas le simple communiqué de presse envoyé aux médias) : http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/p...

    Rendez-vous le vendredi 28 novembre 2014, pour avoir les vrais chiffres du chômage de octobre 2014.

     
  • Pourquoi la robotisation peut faire disparaître près de la moitié des emplois d’ici 2035

    Robin Rivaton explique pour Figarovox quelle influence l’innovation technologique a sur l’économie et notre vie quotidienne. Il décrypte l’étude du cabinet Roland Berger, qui montre que la robotisation pourrait menacer 3 millions d’emplois d’ici 2025.

    FigaroVox : Qu’est-ce que sont précisément ces robots ? Qu’est-ce qui a déclenché cette évolution ? 

    Robin RIVATON : C’est la rencontre de deux mondes, d’un côté l’ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l’autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l’intelligence artificielle.

    Les robots voient leurs « corps » devenir de plus en plus mobile et réactif et leur « cerveau » de plus en plus gros. Ils sont en train de se redresser, d’apprendre à marcher et de voir leur boite crânienne grossir comme les hominidés. Sauf que le changement se compte en dizaine d’années quand il nous a fallu des millions d’années.

    Si Google rachète continuellement les meilleures sociétés de robotique et d’intelligence artificielle, c’est que la fusion entre le corps et la tête approche.

    On parle de 3 millions d’emplois menacés par les robots ? Est-ce plausible ? Dans quels secteurs ?

    Comme je l’ai déjà écrit, ce qu’on appelle à tort robotisation et qui est en fait la poursuite d’un mouvement multiséculaire d’automatisation, est tout à fait capable de conduire à la disparition d’un tiers à la moitié des emplois d’ici 2035. Voitures sans chauffeur, drones effectuant des livraisons, travail dans la restauration, robots-infirmiers devraient fortement se développer, même s’il y a souvent un fossé entre le laboratoire et la vie réelle du fait des résistances sociales.

    Mais ce chiffre aussi impressionnant soit-il reste proche du mouvement de tertiarisation qui a eu lieu entre 1970 et 2000. C’est là que cette étude est pernicieuse, le nombre d’emplois ou le niveau global d’activité ne sont pas figés. Un emploi peut disparaître mais d’autres apparaissent. Une perte nette de 2,5 millions d’emplois en dix ans et un taux de chômage à 18 % sont totalement faux ! Comme nous avons surmonté la tertiarisation, nous surmonterons l’automatisation des services, à condition d’ajuster la formation. Ne tombons pas dans le piège tendu par les « déclonomistes », ces économistes du déclin qui veulent nous faire détester le progrès technologique `[....]

    La suite sur le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-la-robotisation-peut