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l'emploi - Page 72

  • Lutte contre le chômage ou contre le FN ? Les priorités de Manuel Valls

    Pour un Espagnol fraîchement naturalisé français, le cochon de votant aurait été en droit de s’attendre à d’autres priorités en matière de patriotisme.

    Laisse aller, Manu, c’est une valse… Impayable hidalgo de Matignon… Qui décidément ne sait plus quoi faire pour se rendre intéressant… Qui se ridiculise à l’Assemblée en insultant Marion Maréchal-Le Pen, la plus jeune députée jamais élue en France de toute l’histoire de la Cinquième République, devant une Ségolène Royal consternée face au tremblotant spectacle d’une main gauche agitée d’une invraisemblable danse de Saint-Guy…

    Manuel Valls, en tournée à Fresnes, donc. Parti en croisade contre le Front national et à qui quelques journalistes ont l’outrecuidance de lui demander de commenter les forts mauvais chiffres du chômage, récemment tombés. Et qui rétorque : « Je suis en campagne. Je ne fais pas deux choses à la fois. Il faudra vous y habituer. » Fort bien.

    Ainsi, la lutte contre le chômage n’a-t-elle manifestement rien d’une priorité gouvernementale. Car la priorité manifeste, ce sont ces élections départementales dont le but final devrait, tôt ou tard, consister en la disparition programmée de ces mêmes départements. Et, surtout, le péril lepéniste qui, comme chacun sait, menace de dévaster la planète. Après l’État islamique, l’État lepéniste, somme toute. À l’heure où tant de monde se veut plus ou moins Charlie ; Manuel Valls serait plutôt du genre Hara-Kiri.

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  • Le chômage sonne-t-il le glas des espoirs électoraux de Hollande ?

    Après une courte embellie en janvier, le chômage est reparti à la hausse de 0,4% en février. Pourtant l'exécutif rêve toujours d'inverser durablement la courbe du chômage. Sur un plan électoral, il y a plus que jamais urgence.
    Sur le front de l'emploi, les bonnes nouvelles de ce début d'année sont déjà oubliées. Après une baisse surprise en janvier, le chômage est reparti à la hausse en février (+0,4%). Aussi bien pour les demandeurs d'emploi sans activité que pour ceux ayant une activité réduite. La nouvelle est douloureuse pour le gouvernement qui espérait secrètement pouvoir savourer ses deux premiers mois consécutifs de baisse. Elle est cruelle, puisqu'elle intervient entre les deux tours d'élections départementales, qui promettaient déjà de laisser de nombreux élus socialistes en rase campagne. Mais surtout, elle pourrait sonner définitivement le glas des espoirs électoraux de l'exécutif. C'est ce que suggère le modèle de prévisions électorales de deux économistes.
    Véronique et Bruno Jérôme, tous deux chercheurs à l'université Paris II ont mis sur pied depuis plusieurs années un modèle de prévision politico-économique qui s'appuie principalement sur l'évolution du taux de chômage pour anticiper le comportement des électeurs dans les urnes. Ils avaient ainsi prédit "une grande vague bleue, pas bleue marine", aux élections départementales. En attendant confirmation ce dimanche, le premier tour leur donne largement raison. Et à moins d'une inversion durable et imminente de la courbe du chômage, après laquelle le Président Hollande court vainement depuis le début de son mandat, la débâcle n'est sans doute pas achevée. Les élections régionales de la fin de l'année, en attendant l'élection présidentielle de 2017, seront très probablement synonymes de nouvelles défaites pour la majorité, prévient Véronique Jérôme-Speziari. 
    En quoi le chômage est-il un facteur pertinent de prévision du comportement des électeurs ?
    Pour établir un modèle de prévision économétrique fiable, on a besoin de s'appuyer sur des éléments objectifs. A ce titre, le chômage et surtout son évolution, sont une variable fondamentale car elle résume parfaitement le climat politico économique d'un pays, ou, disons, la bonne santé de son économie. Le taux de chômage n'est pas la donnée la plus intéressante, parce que ce chiffre est mal connu du grand public. En revanche, l'électeur est plus au fait de sa variation. Il sait quand le chômage monte, ou quand il baisse, parce qu'il est directement impacté par ces tendances à travers son entourage et son expérience. 
    Bien sûr, nos modèles prennent en compte d'autres facteurs, et notamment la popularité, les zones de force locales, c'est à dire l'implantation politique, ou encore le mode de scrutin. Mais le chômage est l'indicateur clé de nos prévisions. 
    De bons ou de mauvais chiffres entre les deux tours d'une élection, ont-ils la capacité de retourner une tendance électorale ?
    Pour que le chômage puisse avoir un impact sur des élections, il faut qu'il y ait une ampleur importante dans l'évolution constatée, mais également une certaine précocité. Il faut que la tendance semble pérenne. Cela ne prend pas un jour, une semaine ou un mois pour produire ses effets, mais au minimum de trois à six mois. En tout état de cause, les chiffres publiés ce mercredi n'auront qu'un impact marginal sur le vote de dimanche. Quoi qu'en disent les sondeurs, les intentions des électeurs sont déjà largement arrêtées. Et comme toujours, ils feront d'abord le procès des sortants, car les promesses de l'opposition n'engagent que ceux qui les écoutent. Par ailleurs, la sanction est toujours plus forte que la récompense.
    Au delà des départementales, le sort électoral de François Hollande et de sa majorité est-il conditionné par la courbe du chômage ?
    Chaque élection a ses spécificités, mais pour simplifier, on peut affirmer que ce sera le cas. Si le chômage continue à augmenter en 2015, cela aura un impact sur la popularité de l'exécutif. Mais cela pèsera également sur les comptes publics, donc sur les marges de maneuvre politiques du gouvernement qui doit déjà composer avec les exigences de Bruxelles. 
    Il y a toujours de l'espoir de voir la situation de l'emploi s'améliorer parce que la France bénéficie d'un alignement des planètes favorable avec la conjonction, d'un euro faible, d'un pétrole bon marché, et de taux d'intérêts faibles. Mais ce sont des facteurs extérieurs, conjoncturels par essence. Ils n'apportent qu'un faible bénéfice politique en l'état. Et même si le chômage s'améliorait, l'exécutif serait toujours à la merci d'un retournement de conjoncture. C'est ce dont avait été victime Lionel Jospin que tout le monde donnait pourtant gagnant en 2002. c'est aussi ce qui avait favorisé la victoire de Nicolas Sarkozy en 2007 puis sa courte défaite en 2012. Dans chacun de ces cas, la courbe du chômage avait changé de direction quelques mois avant les élections. 

    Benoist Fechner

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EukZFFlFFZWiDEvfqX.shtml

  • L'économie française a détruit 74 000 postes en 2014, selon l'Insee

    Malgré une stabilisation au quatrième trimestre grâce à l'intérim, l'année a été plus morose que prévu pour l'emploi salarié.
    L'économie française a détruit 74 000 postes (- 0,5 %) en 2014 dans le secteur marchand, malgré une stabilisation au 4e trimestre grâce à l'intérim, selon des données définitives moins bonnes que prévu publiées mercredi par l'Insee. Au dernier trimestre, le secteur marchand a connu 1 300 suppressions nettes d'emploi (- 0,0 %). Dans son estimation publiée en février, l'Institut national de la statistique était plus pessimiste pour le 4e trimestre (- 5 100 emplois) mais plus optimiste pour le chiffre annuel (- 67 600 emplois). Entre-temps, l'organisme a révisé à la hausse les destructions du 3e trimestre, à 59 900 contre 55 200 précédemment.
    Sur le dernier trimestre, en revanche, l'emploi temporaire a permis de limiter les dégâts. Selon les chiffres définitifs, l'intérim a créé au 4e trimestre 24 100 emplois (+ 4,7 %), effaçant une baisse de même ampleur sur la période précédente. Ces bons chiffres ont permis de compenser de nouvelles baisses dans les secteurs de l'industrie (- 10 400 postes, - 0,3 %) et de la construction (- 17 700, - 1,3 %). De son côté, le secteur tertiaire hors intérim s'est stabilisé : 2 700 postes créés (+ 0,0 %). Même tendance sur l'année, où seuls les secteurs tertiaires (+ 0,1 %) et de l'intérim (+ 0,1 %) sont dans le vert. L'industrie (- 1,2 %) et la construction (- 3,5 %) ont continué de se dégrader.
    Tendances lourdes
    Il s'agit de tendances lourdes. Dans l'industrie, la situation s'est détériorée sans discontinuer depuis 2001, le secteur ayant perdu en quatorze ans un quart de ses effectifs, soit près d'un million d'emplois. La construction, quant à elle, a rayé de la carte 160 000 emplois (- 10,6 %) depuis le 3e trimestre 2008. En 2014, c'est la faible croissance qui est responsable des mauvais résultats. Le produit intérieur brut (PIB) n'a progressé que de 0,4 % l'année dernière, comme en 2013. Mais le gouvernement est plus optimiste pour 2015. Il espère dépasser sa prévision de 1 % de croissance et, "à partir de 1 %, on recrée de l'emploi", assurait en février Michel Sapin, ministre des Finances, lors de la publication des chiffres provisoires.
    L'Insee s'attend, elle aussi, à une amélioration, notamment grâce aux effets du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et des autres mesures du pacte de responsabilité. Mi-décembre, l'institut évaluait leur impact à 80 000 emplois sauvés ou créés en 2015. Insuffisant toutefois pour faire repasser le secteur marchand dans le vert puisque l'Insee table sur 11 000 suppressions nettes de poste au premier semestre de 2015. Mais le gouvernement compte notamment sur les emplois aidés pour faire mentir les pronostics. Il a donné la consigne d'accélérer les signatures de nouveaux contrats aidés en ce début d'année, sans toutefois dépasser les 445 000 contrats prévus en 2015, a indiqué une source gouvernementale, confirmant une information des Échos. Coût de l'opération : 170 millions d'euros supplémentaires.

    fp via le Point :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukypZluuVybUFWbSW.shtml

  • Rama Yade veut remettre les vieux au travail !

    Décidément, on n’est pas près de nous lâcher la grappe. Ils nous emmerdent dès le berceau, là où il paraît que nous naîtrions libres et égaux en droits. Ils nous les brisent ensuite à l’école, avec leur catéchisme antiraciste. Continuent ensuite de nous les casser en nous disant pour qui voter ou pas, quel journal lire ou non, et pour qui défiler, en rangs par deux, au sifflet et à la schlague médiatique.

    Il était licite d’espérer qu’en fin de vie, après la minute de haine quotidienne chère à George Orwell, nous aurions au moins droit à un petit quart d’heure de repos, fût-il républicain. Il est à croire que c’est trop demander. Même notre mort, il faut qu’ils viennent s’en mêler : à coups de lois sur l’euthanasie ou l’État nazi, on finit par s’y perdre.

    Dernière carabistouille en date, celle de la charmante Rama Yade qui, excipant d’un fort joli proverbe de son pays d’origine, nous assure « qu’un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle… » Dans la série, et pour rivaliser avec cette fête de l’esprit, il y avait aussi cette autre charmante maxime, issue d’Un Indien dans la ville, fort joli film d’Hervé Palud : « Trou du cul la femme ? Chausson par la fenêtre ! » Rama Yade, donc, entend réinstaurer un service civil « obligatoire pour les seniors à partir de l’âge de la retraite jusqu’à la perte d’autonomie ».

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  • Enfumage gouvernemental : non, le chômage n’a pas baissé, il a augmenté !

    Le nombre de chômeurs commenté dans la presse concerne les demandeurs d’emploi de la catégorie A.

     

    Manuel Valls triomphal l’a annoncé : le chômage a baissé au mois de janvier. Enfin, il paraît ; car lorsque l’on regarde les chiffres de plus près, le chômage n’a pas baissé, il a tout au contraire continué d’augmenter.

    Le nombre de chômeurs commenté dans la presse concerne les demandeurs d’emploi de la catégorie A. Celle-ci, selon la définition donnée par Pôle emploi, comprend les « demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ». Pourtant, il existe d’autres catégories de demandeurs d’emploi, lesquelles ne semblent pas intéresser le gouvernement. Le nombre des inscrits à Pôle emploi comprend quatre autres catégories de demandeurs à la recherche d’un emploi.

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  • Le nombre de chômeurs a encore progressé en janvier

    Contrairement à ce qui est raconté. En effet, si le nombre de chomeurs inscrits en catégorie A a reculé de 19 100 le mois dernier, si on intègre les demandeurs d'emploi en activité réduite, inscrits dans les catégories B et C, le nombre de chômeurs a encore progressé en janvier, portant à 5,232 millions le nombre total d'inscrits en métropole sur les trois principales catégories de Pôle emploi.

    Michel Janva

  • Loi Macron : feu vert au travail le dimanche

    Les magasins pourront ouvrir plus fréquemment leurs portes le dimanche et des zones touristiques internationales (ZTI) seront créées.

    C’est l’une des mesures les plus emblématiques, mais aussi l’une des plus controversées du projet de loi Macron qui a été adoptée samedi en première lecture par la majorité des députés. Malgré l’opposition des frondeurs socialistes, les magasins pourront ouvrir plus fréquemment leurs portes le dimanche et des zones touristiques internationales (ZTI) seront créées. Le texte porté par le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, n’a finalement été que très peu amendé. « Je ne suis pas ouvert à des compromis de façade », pour « rallier des voix », avait prévenu samedi le ministre.

    À l’avenir, les élus locaux pourront donc autoriser jusqu’à 12 ouvertures de magasins dominicales (entre 0 et 12), contre 5 actuellement. Les maires conserveront toute latitude pour 5 ouvertures, mais ils n’y seront pas obligés. Au-delà de 5, leur décision devra être validée au niveau intercommunal. Ces « dimanches du maire » seront payés double comme c’est déjà le cas aujourd’hui.

    « C’est un recul démocratique »

    Dans les nouvelles « zones touristiques » (620) et « commerciales » (elles remplaceront les 41 Puce), qui seront fixées par décret, les magasins pourront ouvrir 52 dimanches par an. Il en sera de même dans les futures zones touristiques internationales (ZTI) où les commerces pourront entre outre, tous les jours, fermer leurs portes à minuit. Ces dernières zones seront également délimitées par décret. Au grand dam de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui réclamait qu’elles soient créées avec « un avis conforme du maire ». « C’est un recul démocratique », s’est emportée cette dernière samedi.

    Les commerces de 12 gares connaissant une grande affluence (les six gares parisiennes, Avignon TGV, Lyon Part-Dieu, Marseille, Bordeaux, Montpellier et Nice) pourront eux aussi rester ouverts tous les dimanches. Le dispositif pourrait aussi s’étendre aux gares autoroutières ou aux gares maritimes. « Cela va à la fois créer des emplois, apporter un supplément de pouvoir d’achat aux salariés et permettre aux touristes, qu’ils soient français ou étrangers, d’être beaucoup plus nombreux », s’est félicité Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et du Tourisme au micro du « Grand Rendez-vous i-Télé-Le Monde-Europe 1 ». [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Loi-Macron-feu-vert-au-travail-le

  • Le vrai taux de chômage en France, c’est 19,2% !

    Sans (bonne) surprise, les chiffres du chômage en France en 2014 sont mauvais. Les plus mauvais de toute l’histoire de notre pays. Un record en forme de signal d’alarme qui doit nous pousser à innover pour permettre aux 5,5 millions de personnes sans emploi de retrouver un job.

    Le vrai taux de chômage en France, c’est 19,2%. Si l’on rapporte le nombre total de chômeurs à la population active, c’est bien ce taux que l’on obtient. Rendons-nous compte que 5,5 millions de personnes sur un total de 28,6 millions de personnes en âge de travailler (dans les statistiques françaises cela veut dire dès 16 ans) ne travaillent pas, en France.

    Et face à cela, que fait-on ? Rien. Rien de nouveau en tout cas. Pour lutter contre le chômage, on ressort – quoiqu’on en dise – les mêmes recettes : contrats aidés, allègement de charges, formation, apprentissage… De ce point de vue là, il est effectivement juste de dire que nous avons tout essayé. Plus exactement, nous avons essayé tout ce que nous avons déjà maintes et maintes fois mis en place, relancé, rebaptisé, musclé, réorienté et que sais-je encore.

    Grands plans nationaux… inefficaces

    En revanche, nous n’avons pas, pour ne pas dire jamais, innové dans ce domaine. Nous avons très peu expérimenté de nouvelles solutions, tenté de nouvelles approches. A chaque fois, nous avons répondu à ce problème par de grands plans nationaux qui ont fait la preuve de leur inefficacité.

    Le diagnostic non plus n’est pas toujours bon. Si les problèmes pointés existent, les solutions pour les résoudre tapent à côté. Prenons le manque de mobilité des Français, souvent pointé du doigt. Qui regarde concrètement ce qui se passe quand une personne veut rapidement s’implanter dans une région ?

    Qui a compris que la réglementation immobilière rend ce transfert extrêmement coûteux en temps (3 mois minimum de délais avant de pouvoir vendre une maison) et donc en argent (prêt relais…). Qui a compris que sur les populations fragiles, le fait de changer de territoires signifie aussi perdre l’avantage d’un réseau de solidarité informel auquel il n’aura plus accès en cas de coup dur ?

    La bataille de l’emploi, un sujet local

    Ces deux points, pour ne citer qu’eux, montrent bien que la bataille de l’emploi n’est pas un sujet national mais local. La lutte contre le chômage est un sujet qui doit se traiter au niveau des territoires pour éradiquer ce fléau qui mine la France.

    Il faut redonner la main aux bassins d’emploi pour tenter, expérimenter de nouvelles choses et inventer de nouvelles manières de remettre au travail nos 5,5 millions de chômeurs. Vous en doutez ? Allez voir ce qui se passe à Vitré en Bretagne, Rodez dans l’Aveyron ou aux Herbiers en Vendée. Là, le plein-emploi est presque une réalité.

    L’Usine Nouvelle

    http://fortune.fdesouche.com/373417-le-vrai-taux-de-chomage-en-france-cest-192

  • Nouvelle hausse du chômage, et ça continue, encore et encore… (Présent 8282)

    « Il ne faut pas s’attendre à des miracles », confiait mardi matin Manuel Valls. Et c’est bien ce que nous faisions. Mais avec quelque 8.100 demandeurs d’emplois supplémentaires en décembre dernier et 193.200 sur l’année écoulée, 2014 aura été l’année la plus catastrophique depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande. Un fiasco monumental pour celui qui nous promettait « l’inversion de la courbe » avant la fin 2013, qui n’empêche pas cependant François Rebsamen de se dire « optimiste ».

    Nouvelle hausse du chômage, et ça continue, encore et encore… (Présent 8282)« Cause nationale »

    Ainsi, selon les chiffres rendus publics par le ministère du Travail mardi soir, le nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues s’établissait fin décembre à 5 218 200 en métropole (5 521 200 Dom compris). Un chiffre en hausse de 0,8 % le mois dernier et de 6,4 % sur l’année. Premières victimes de cette énième augmentation : les inscrits âgés de 50 ans ou plus, dont le nombre a cru de 0,6 % en décembre (+5 200 inscrits) et de 10,4 % (+77 700) sur l’année. Mais aussi les chômeurs de longue durée, inscrits à Pôle Emploi depuis un an ou plus, dont le nombre a atteint 2 254 600 inscrits en décembre 2014. Sur un an, il a progressé de 9,7 %, soit 199 700 personnes supplémentaires. Un chômage de longue durée contre lequel François Hollande était là encore parti en croisade, l’érigeant même en « cause nationale » lors de la Conférence sociale de juillet dernier…

     

    Méthode Coué

    Quant au nombre des demandeurs d’emploi de catégorie A, catégorie de référence, il a augmenté de 0,2 % en décembre (+8 100 inscrits) et de 5,7 % sur l’année.

    Bref, des chiffres catastrophiques, mais qui n’ont pas empêché François Rebsamen de se dire « plus optimiste qu’au début de l’année dernière ». En raison notamment de l’entrée en application au 1er janvier du miraculeux « pacte de responsabilité ». Un optimisme qu’est pourtant loin de partager l’UNEDIC, qui prévoyait il y a quelques jours une augmentation de quelque 104 000 chômeurs au cours de l’année 2015 et renvoyait à 2016 au plus tôt une éventuelle inversion de la courbe.

    Franck Delétraz

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