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  • Face à la violence des migrants, l’Europe ne doit plus subir mais agir !

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    Par Anthony Grange, contributeur pour Les Identitaires

    Les images sont choquantes. Le 26 juillet, des centaines de migrants africains montent à l’assaut de la frontière espagnole, à Ceuta. Le terme « assaut » est bien celui qui convient, car les clandestins sont entrés par la violence, en agressant les gardes civils espagnols au moyen d’armes chimiques artisanales.

    Ils avaient des pierres et des bâtons, qu’ils n’ont pas hésiter à utiliser dans leur attaque. Ils ont même jeté des récipients d’excréments pour favoriser leur progression. Ils ont balancé de la chaux vive au visage des gardes civils espagnols, ce qui peut provoquer de graves lésions, notamment aux yeux. Ils ont employé des sprays enflammés, s’en servant comme des lance-flammes artisanaux.

    Cet assaut, son organisation, les armes employées, font que nous ne sommes plus dans le registre de l’immigration clandestine ou de la délinquance. Il s’agissait d’une violation claire et caractérisée de la souveraineté de l’État espagnol par l’usage de la violence contre ses représentants.

    Bref, d’un acte de guerre.

    Qu’il n’y ait pas d’État ou d’entité juridique derrière cet assaut ne change rien à l’affaire. Les attentats du 11 septembre n’étaient pas le fait d’un État, ils ont pourtant été unanimement reconnus comme étant des actes de guerre.

    L’assaut du 26 juillet, quoi qu’extrêmement différent dans ses moyens et ses conséquences, n’en relève pas moins d’un acte de guerre mené contre un État souverain.

    La frontière de Ceuta ne peut donc plus relever du droit commun, ni de la police.

    La Guardia Civil et les policiers espagnols ont pour mission d’appréhender criminels et délinquants, ils ne sont pas dans l’état actuel des choses en mesure de lutter contre des groupes de centaines de migrants clandestins qui utilisent des armes chimiques pour forcer les frontières.

    De nombreux moyens de force intermédiaire, non létaux mais plus puissants que ce qu’une démocratie peut mettre à disposition de sa police, peuvent être utilisés par les militaires pour faire face à pareils assauts. De tels moyens sont déjà employés par les forces armées de démocraties occidentales pour faire face aux situations de crise. Il faut donc renforcer la militarisation des frontières extérieures de l’Europe et donner à ceux qui en ont la charge les moyens d’effectuer efficacement leur mission.

    Cela passe aussi par une évolution du cadre légal car face à un acte de guerre comme l’était l’assaut du 26 juillet, le droit commun n’est plus adapté. Un droit d’exception apparait aujourd’hui plus que jamais nécessaire. Il faut que les clandestins qui s’introduisent de force à Ceuta ne puissent plus, en aucun cas, déposer de demande d’asile. La violence employée, en plus du reste, les disqualifie d’office de toute prétention d’accueil sur le territoire espagnol ou européen.

    Il est totalement inacceptable qu’après avoir agressé et blessé des gardes-frontière espagnols, les clandestins paradent triomphalement dans les rues de Ceuta.

    Ceuta, au même titre que Melilla, que la Grèce, ou que Lampedusa, ne doit pas être considéré comme un problème strictement espagnol. Les clandestins qui ont forcé les frontières espagnoles ne cherchent pas spécifiquement à s’implanter dans la péninsule ibérique : ce qu’ils visent, c’est bien l’Europe. Il y a fort à parier qu’un grand nombre d’entre eux chercheront à s’installer en France, en Allemagne, ou en Suède, voire tenteront de rentrer en Angleterre et se retrouveront bloqués à Calais où la violence ne cesse d’augmenter.

    Il ne faut donc pas que seule l’Espagne ait à prendre en charge les frais inhérents à la défense de cette frontière. Les États européens devraient proposer leur aide au gouvernement espagnol, qu’elle soit financière, matérielle, voire même par l’envoi d’hommes.

    Si ces mesures de bon sens, tout à fait applicables par une démocratie respectueuse des droits et libertés de ses citoyens, ne sont pas mises en œuvre, il est à craindre que l’assaut du 26 juillet ne soit que le prélude à une montée de la violence. Il est probable que, dans les camps de migrants qui entourent Ceuta et Melilla, le résultat de l’assaut du 26 juillet soit connu et qu’il en encourage déjà d’autres à retenter l’expérience.

    Les migrants savent dorénavant qu’ils peuvent faire usage de la violence contre les gardes civils. Ils savent qu’ils peuvent agresser, casser, brûler même des policiers espagnols, et que cela restera sans conséquence. Ils savent que, quels que soient les moyens mis en œuvre, leur intégrité physique ne sera jamais réellement menacée. Ils savent que, peu importe la violence dont ils font preuve, ils seront de fait acceptés en Europe, et jamais expulsés.

    Ils savent, en fait, que la violence et la casse sont récompensées.

    Il est urgent que cela change.

    Anthony Grange 02/08/2018

    Source : Les-Identitaires.com

    Crédit photo : Capture Youtube

    https://www.polemia.com/face-a-la-violence-des-migrants-leurope-ne-doit-plus-subir-mais-agir/

  • Meurtre d’Adrien Perez : le grand silence des bien-pensants !

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    Du sang, des larmes et le silence, ce silence assourdissant de la bien-pensance qui équivaut à un crachat sur la dépouille d’un jeune homme.

    Mais commençons par le début : Adrien Perez, pour son anniversaire, samedi soir 28 juillet, invite des amis à faire la fête au Phénix, une discothèque de Meylan (Isère). Dans l’établissement, trois « jeunes », issus des banlieues à risque qui foisonnent autour de Grenoble, se font remarquer en adressant à la jeune femme du groupe gestes et remarques déplacés. La réaction immédiate des copains provoque un premier incident sans gravité. Mais vers 5 h 30, à la sortie des fêtards, nos racailles remettent cela. Une rixe éclate sur le parking, les trois malfrats brandissent des armes blanches. Adrien, frappé en plein cœur, meurt sur le coup, un de ses amis est grièvement blessé d’un coup de couteau qui lui perfore un poumon. Heureusement pour les enquêteurs, la scène a été filmée par des caméras de vidéosurveillance. Le lendemain matin, deux frères, Younes et Yanis El Habib, se livrent à la gendarmerie. Un troisième individu, arrêté, est lui aussi mis en examen.

    Dans une interview accordée au Dauphiné libéré, les parents d’Adrien se disent révoltés par ce drame :

    « Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible… C’est en venant aider un couple d’amis qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés. Comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque avec des couteaux ? »

    Effondré, le père conclura par ces mots : « En tuant notre fils, ils ont détruit notre vie, je ne pardonnerai jamais. »

    Voilà, dans toute sa barbarie, le récit de ce drame. Encore une fois, pour ce type de meurtriers, le relatif silence de la presse est de rigueur. Aujourd’hui, j’ai décidé d’exprimer ma colère contre la multitude de ces agressions commises par des bandes ethnicisées et aussi ma honte face à ce deux poids deux mesures.
    Honte à France 3 Rhône-Alpes, qui retient surtout que le papa ne veut pas être catalogué comme « raciste » et ne désire pas « que les politiques récupèrent cette affaire ».
    Honte au juge des libertés et de la détention qui, pour le troisième suspect mis en examen, n’a pas suivi les réquisitions du parquet et l’a laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
    Honte à tous ces médias « mainstream » qui se répandent en écrits haineux contre les gendarmes dans l’affaire Adama Traoré, mort suite à son interpellation, mais qui refusent de consacrer une ligne au meurtre d’Adrien.
    Honte à cet ancien président de la République qui se rend au chevet de Théo Luhaka, un menteur et un délinquant, mais ne daigne pas envoyer un simple message à la famille de la jeune victime.
    Honte à ces artistes qui, comme le comédien Omar Sy, soutiennent les crapules si elles sont de couleur mais n’ont pas un mot pour un Perez.
    Honte au Figaro qui détaille le jet, en Italie, d’un œuf en voiture contre Daisy Osakue, athlète d’origine nigériane, en concluant que l’Italie est face à une série d’agressions racistes (ce qui serait faux) mais est resté muet jusqu’à ce matin sur le crime de Meylan.
    Honte, enfin, à Macron, qui a félicité à l’Élysée Mamoudou Gassama et l’a naturalisé mais n’a fait aucune allusion à la bravoure du jeune Grenoblois.

    Pour ma part, je vais mettre un mot sur le site Libra Memoria et envoyer une étoile.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/meurtre-dadrien-perez-le-grand-silence-des-bien-pensants/

  • Le Monde change son titre : « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » devient « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »

    Le titre d’un article publié ce matin, « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » (encore visible dans l’url de l’article, dans Google et Google News) est devenu « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »

    L’article

    http://www.fdesouche.com/981441-le-monde-change-son-titre-linquietante-radicalite-des-jeunes-musulmans-devient-linquietante-radicalite-dune-minorite-de-jeunes

  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (2e partie)

    Chronique de Paysan Savoyard (n°204 – juillet 2018)

    Le présent article, qui sera publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie traitait le point suivant : « Un système où l’idéologie prédomine ». Voici la deuxième partie :

    • Un Système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions

    Un régime totalitaire se caractérise également par un système de pouvoir qui comprend trois éléments : l’existence d’un parti unique ; une confusion entre ce parti et l’Etat ; l’absence de barrière entre sphère politique et sphère privée, qui permet de placer tous les secteurs de la société sous contrôle. Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire relève bien de ce type de régime.

    Une démocratie factice

    Il n’existe pas, certes, dans le cas de la France, de parti unique mais au contraire un certain nombre de partis différents qui couvrent tout l’arc politique, l’extrême-gauche, la gauche, le centre, la droite, l’extrême-droite. Cependant ce pluripartisme n’est qu’une apparence : en réalité, l’extrême-droite mise à part, qui est rejetée du Système et se vit elle-même comme anti Système, tous les partis ne sont que les différentes facettes du même système de pouvoir.

    Les différents partis, tout d’abord, partagent les points essentiels de l’idéologie du Système. Jusque dans les années quatre-vingt, il existait une droite et une gauche nettement opposées : la droite était libérale sur le plan économique et conservatrice sur le plan sociétal. La gauche à l’inverse était dirigiste sur le plan économique et libertaire quant aux mœurs. Dans les années quatre-vingt, la gauche de gouvernement a abandonné les idées dirigistes et est devenue libérale sur le plan économique, quand de son côté la droite tournait le dos au conservatisme sociétal pour s’aligner sur la gauche et devenir « humaniste » et sociétalement libertaire. Depuis lors les deux camps, qui se remplacent à la faveur des alternances, partagent les mêmes valeurs et mènent des politiques identiques. E. Macron, à la tête d’un parti nouveau qui couvre à la fois le spectre de la gauche et celui de la droite, incarne cette synthèse.

    La démocratie n’est donc qu’une apparence. Les partis qui se succèdent au pouvoir étant en réalité d’accord, les alternances sont factices. L’opposition entre eux, que les deux camps mettent en scène, est également factice. Elle permet de donner à l’électorat l’illusion d’un choix démocratique, alors que, sous différents masques, c’est le même Système qui gouverne et suit son cap, en tenant à l’écart toute opposition réelle.

    Le caractère factice de la démocratie découle également d’un autre élément : le Système se garde bien d’organiser des référendums et récuse toute démocratie directe. Lorsqu’il commet l’erreur d’organiser un référendum et que les résultats de celui-ci sont négatifs contrairement aux prévisions, le Système choisit alors de ne pas en respecter les résultats. C’est ainsi qu’en dépit du « non » majoritaire en France lors du référendum de 2005 portant sur les institutions de l’Union européenne, les dispositions que le Système souhaitait voir adopter ont tout de même été mises en œuvre, par le traité de Lisbonne. De même le Système s’efforce actuellement de ne pas donner suite au Brexit choisi par la majorité des Anglais.

    Les « extrêmes », de gauche et de droite, jouent dans ce contexte un rôle utile. Leur présence vient tout d’abord renforcer l’illusion démocratique : la gauche et la droite s’étant ouvertement rapprochées, il est utile de mettre en scène des partis qui jouent le rôle d’opposants du Système. Ces partis extrêmes permettent également de canaliser les opposants en les conduisant à entrer dans le jeu politique. La présence de ces extrêmes est sans risque pour le Système, les suffrages qu’ils recueillent étant stérilisés. S’agissant de l’extrême-gauche, ses dirigeants choisissent en effet finalement d’appeler à voter au second tour pour le Système, pour « barrer la route à l’extrême-droite ». L’extrême-droite ne constitue pas davantage un danger politique pour le Système, qui réussit à limiter son influence en la diabolisant et en la présentant comme un danger pour les libertés et pour la paix civile. Surtout le Système est jusqu’ici parvenu à forcer l’extrême-droite à mettre un frein à son opposition au Système, en la menaçant d’interdiction dans le cas où elle enfreindrait les règles et les principes majeurs. C’est ainsi que le Front national a été amené à déclarer régulièrement son attachement à la démocratie, à la république et à ses valeurs. Le Front national a dû également accepter le principe de la présence en France des immigrés et de l’islam, se contentant, comme les autres partis, de dénoncer « l’islamisme » et « l’immigration clandestine ». S’il en allait autrement et que l’extrême-droite décidait d’appeler à renverser le Système, elle serait probablement immédiatement interdite, au nom des « valeurs » et du principe selon lequel il ne doit pas y avoir de liberté « pour les ennemis de la liberté ». Les poursuites et les condamnations des leaders de l’extrême-droite, telles que les condamnations pénales répétées de Jean-Marie Le Pen, la récente levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen ou encore les poursuites engagées contre le FN sous le prétexte d’une utilisation irrégulière de ses assistants parlementaires, sont là pour rappeler à l’extrême-droite qu’elle ne doit pas franchir certaines lignes.

    Il faut mentionner, sur cette question de la démocratie, un dernier élément. En cas de risque de basculement de l’électorat en faveur d’un parti anti Système, ce dernier conserve différents moyens grâce auxquels il maintiendrait son pouvoir. Il pourrait d’une part, comme il vient d’être dit, interdire les partis anti Système, en arguant de la nécessité de défendre les valeurs de démocratie et de liberté. Il faut souligner en outre que le Système a le complet contrôle de l’organisation des scrutins, par le biais des élus locaux, de l’administration préfectorale et des juges : il pourrait donc sans difficulté et en toute discrétion organiser une fraude des résultats suffisamment massive, si d’aventure les sondages faisaient apparaître un risque d’arrivée au pouvoir d’un parti anti Système.

    Le contrôle de tous les lieux de pouvoir et institutions

    Un autre élément du régime totalitaire est également présent dans les constituants du Système au pouvoir : il n’existe pas aujourd’hui de séparation réelle entre les partis politiques principaux, l’Etat, les différents lieux de pouvoir et les différentes institutions et organisations qui innervent la société et la travaillent de l’intérieur.

    Politiciens, hauts-fonctionnaires, juges, syndicalistes, médias, cinéma, publicité, intellectuels, monde de la culture, université et éducation nationale, grandes voix morales (les églises, les Francs-maçons…), ONG et associations, tout cet ensemble forme un continuum et un bloc. Toutes ces organisations sont financées sur crédits publics : soit directement parce qu’elles appartiennent à la structure étatique ; soit par le biais de subventions et de dispositifs ad hoc pour les associations, ONG, monde de la culture, médias, cinéma et syndicats. Les nominations à la tête de toutes ces organisations et institutions sont dès lors contrôlées par le Système, qui les finance. Ce maillage dense d’institutions et d’organismes, qui ont des ramifications nationales aussi bien que locales, permet au Système d’intervenir dans tous les secteurs de la société pour la contrôler, y diffuser l’idéologie, repérer et neutraliser les dissidents.

    De la même manière le champ économique est lui aussi contrôlé par le Système. L’économie est structurée de façon croissante par de grands groupes. Ces groupes, qui sont multinationaux, appartiennent le plus souvent à des capitaux privés mais un certain nombre d’entre eux, parmi les plus importants, sont des entreprises publiques (SNCF, EDF…) ou des groupes dans le capital desquels l’Etat est présent voire majoritaire (tels que Renault). Que ces entreprises soient privées ou publiques, ce sont souvent des technocrates qui sont placés à leur tête. Qu’ils soient privés ou publics, ces groupes vivent pour partie de commandes publiques. Ces groupes enfin sont propriétaires de la plupart des médias. On le voit, il n’y a pas de solution de continuité entre ce monde économique et le monde politique et médiatique.

    Relevons également que ces groupes forment en réalité un bloc, au sein duquel la concurrence est en fait limitée. Leurs conseils d’administration sont interpénétrés. Leur taille leur donne la possibilité d’asphyxier les entreprises de plus petite taille ou de les racheter. Ces groupes contrôlent en outre une myriade d’entreprises sous-traitantes, qui sont dans leur dépendance étroite. Leur puissance leur permet également de circonvenir et de soudoyer élus et fonctionnaires. Ils passent entre eux des accords pour se répartir les marchés et s’entendre sur les prix. Ces groupes forment en réalité un ensemble homogène et cohérent, partie intégrante essentielle du Système.

    On voit par-là que le Système domine l’ensemble de la société : la politique ; les rouages de l’Etat ; les médias ; et l’essentiel de l’économie.

    Un système décentralisé, informel, plastique, insaisissable

    Le système de pouvoir est doublement remarquable. Il est d’une part extrêmement puissant et  efficace puisqu’il contrôle comme on vient de le voir les ressorts essentiels du fonctionnement de la société. Il occupe d’autre part une position presque inexpugnable : il est en effet presque totalement informel.

    Le système de pouvoir qui est à l’œuvre ne ressemble pas en effet à une espèce d’organisation secrète, pyramidale ou par cercles concentriques, avec ses réunions occultes et ses ordres donnés de façon codée. Il est beaucoup plus solide qu’une organisation de type complotiste ou mafieux, qui peut toujours être identifiée et démantelée.

    A la différence d’un complot ou d’une mafia, le Système, tout d’abord, agit à visage découvert. Ses intentions sont parfaitement publiques et connues de tous : elles sont clairement exposées dans les agendas et mémorandums des grandes institutions publiques et privées tels que l’OCDE ou la Commission européenne. Ces intentions et objectifs sont relayés par les médias (voir cette chronique).

    Deuxièmement, un certain nombre de lieux de décisions sont parfaitement identifiés et pour certains connus même du grand public : les conseils d’administration des groupes financiers et capitalistes ; les conseils des instances publiques telles que la Fed aux Etats-Unis ou les institutions de l’Union européenne ; les clubs, tels que Bilderberg aux Etats-Unis ou Le Siècle en France ; les réunions de Young Leadersorganisées par les Etats-Unis ; les rencontres internationales telles que Davos.

    Il n’y a donc pas, troisièmement, de conseil d’administration du Système, pas de gouvernement mondial, pas d’organisation suprême chargée de donner des ordres et de les faire appliquer : le système de décision est décentralisé, éclaté, diffracté. Chaque acteur du Système, politicien, capitaliste, fonctionnaire ou journaliste, quel que soit son niveau hiérarchique, agit pour l’essentiel de son propre chef, sans recevoir d’instruction précise ni d’ordre secret. Il agit spontanément en fonction des objectifs du Système, et ce pour deux raisons. Parce que, premièrement, il y adhère personnellement. Et parce que, deuxièmement, sa carrière en dépend.

    L’une des principales armatures du Système est ainsi constituée de l’armée des fonctionnaires et agents des services publics, qui font marcher l’ensemble en fonction de motivations diverses mais convergentes : par carriérisme ; par adhésion plus ou moins franche ; par conscience professionnelle et amour du travail bien fait ; par habitude de l’obéissance et manque de réflexion.

    Il reste que l’essentiel du pouvoir appartient à un faible nombre de tireurs de ficelles : les capitalistes, en petit nombre, reliés aux autres capitalistes occidentaux. Les principaux centres de pouvoir se trouvent bien entendu aux Etats-Unis : GAFA, grands groupes capitalistiques, institutions financières privées et publiques. Ces décideurs les plus puissants se tiennent souvent en retrait et sont bien moins médiatisés que les politiciens, les journalistes ou les intellectuels, qui sont pourtant leurs instruments.

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    La 3e partie de l’article à suivre : « La propagande omniprésente »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/07/23/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-2e-partie/

  • La Maison Rothschild, puissance financière suprême

    Grâce à ses spéculations juteuses, le Baron Nathan Mayer de Rothschild, comme il se faisait désormais appeler, régna sur Londres en tant que puissance financière suprême. Un jour, lors d’une réception qu’il donnait à son hôtel particulier, il s’était exclamé avec arrogance : « Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d’Angleterre pour diriger l’Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. L’homme qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l’Empire Britannique, et je contrôle la masse monétaire britannique. » 

         Son frère James, à Paris, avait lui aussi réussi à dominer la finance française. Dans Baron Edmond de Rothschild, David Druck écrit : « La fortune de (James) Rothschild avait atteint la barre des six cents millions. Un seul homme en France possédait plus : c’était le Roi, dont la fortune s’élevait à huit cents millions. La richesse combinée de tous les banquiers de France était inférieure de cent cinquante millions à la fortune de James Rothschild. Celle-ci lui conférait naturellement des pouvoirs phénoménaux, pouvant même aller jusqu’à renverser des gouvernements chaque fois qu’il le décidait. Il est bien connu, par exemple, qu’il renversa le gouvernement du Président du Conseil [Louis Adolphe] Thiers. » 

         L’expansion de l’Allemagne sous Bismarck s’accompagna de sa dépendance envers Samuel Bleichroder, banquier à la cour du roi de Prusse et connu pour avoir été, depuis 1828, un agent des Rothschild. Le Dr von Bethmann Hollweg, qui deviendra plus tard chancelier d’Allemagne, était le fils de Moritz Bethmann de Francfort, qui avait pratiqué l’intermariage avec les Rothschild. L’Empereur Wilhelm 1er se reposait lourdement sur Bischoffsheim, Goldschmidt et Sir Ernest Cassel de Francfort, lequel émigra en Angleterre et devint le banquier personnel du Prince de Galles, devenu plus tard Edouard VIILa fille de Cassel épousa Lord Mountbatten, donnant à cette famille un lien direct avec la couronne britannique actuelle

         Josephson expose que Philip Mountbatten était parent avec les Meyer Rothschild de Francfort à travers les Cassel. La Maison des Windsor avait donc un lien familial direct avec les Rothschild. En 1901, lorsque le fils de la Reine Victoria, Edouard, devint le Roi Edouard VII, il rétablit les liens avec Rothschild. 

    Voici ce que dit Paul Emden, dans Behind The Throne : « La préparation d’Edouard à ce métier était assez différente de celle de sa mère, d’où le fait qu’il fut moins « dirigiste » qu’elle. Par reconnaissance, il conserva auprès de lui des hommes qui s’étaient trouvés à ses côtés à l’époque de la construction du chemin de fer de Bagdad [...] Furent ajoutés à la liste de conseillers, Léopold et Alfred de Rothschild, divers membres de la famille Sassoon et surtout, son conseiller financier personnel, Sir Ernest Cassel. » 

         « L’énorme fortune que Cassel amassa en relativement peu de temps lui conféra un pouvoir immense dont il ne fit jamais mauvais usage. Il réunit la firme Vickers Sons avec la Naval Construction Company et la Maxim-Nordenfeldt Guns & Ammunition Company, une fusion qui fit naître la firme mondiale Vickers Son & Maxim. Dans un registre entièrement différent de celui de Cassel, se trouvaient des hommes d’affaires, comme les Rothschild. Leur firme était gérée sur des principes démocratiques et les divers associés devaient tous être membres de la famille. C’est avec une grande hospitalité et de manière princière qu’ils menaient des vies de grands seigneurs et il était naturel qu’Edouard VII les trouvât sympathiques. Grâce à leurs relations familiales internationales et à des liens d’affaires toujours plus étendus, ils connaissaient le monde entier, étaient bien informés sur tout le monde et avaient une connaissance sûre de sujets qui n’apparaissaient jamais à la surface. Depuis le tout début, cette combinaison de finance et de politique avait été la marque de fabrique des Rothschild. La Maison Rothschild en savait toujours plus que ce que l’on pouvait trouver dans les journaux et même encore davantage que ce que l’on pouvait lire dans les rapports qui arrivaient au Foreign Office. Dans les autres pays, les relations des Rothschild s’étendaient également en coulisse, derrière les trônes. Il fallut un grand nombre de publications diplomatiques dans les années qui suivirent la guerre pour qu’un public plus large apprenne à quel point la main d’Alfred de Rothschild avait fortement affecté la politique de l’Europe Centrale durant les vingt années qui précédèrent la [première] guerre [mondiale]. » 

         Avec le contrôle monétaire arriva le contrôle des moyens d’information. Kent Cooper, à la tête d’Associated Press, écrivait dans son autobiographie, Barriers Down [Bas les masques] : « Les banquiers internationaux subordonnés à la Maison Rothschild acquirent une participation dans les trois principales agences de presse européennes. » 

         Ainsi, les Rothschild avaient acheté le contrôle de l’agence internationale de presse Reuters, dont le siège est à Londres, de l’agence française Havas et de l’agence allemande Wolf, qui contrôlaient la diffusion de toutes les informations en Europe. 

    Eustace Mullins, Les secrets de la Réserve fédérale

  • Loi anti-fake news ... « Contre la manipulation de l’information »

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    Par Philippe Ménard

    Une prétendue loi de confiance dans l’information. En fait une loi de plus pour penser « correctement », ce qui traduit une profonde crise de confiance.

    La question de l’information est éminemment politique.

    Il ne s’agit pas de remonter à Platon et de revenir sur la justification des mensonges des gouvernants, mais d’examiner la manière dont, aujourd’hui, en France, le pouvoir médiatique s’allie au pouvoir politique. Il y a, d’une part, la concentration des médias les plus répandus aux mains de quelques propriétaires qui, par le jeu des participations, des alliances et des accords commerciaux, sont en situation de contrôler à la fois les « contenus », comme on dit à présent, et leur distribution numérique auprès du plus grand nombre, dans le cadre des bouquets proposés par abonnement. Il y a, d’autre part, une profession clairement positionnée à gauche et qui, avec plus ou moins de sincérité, s’efforce de promouvoir un modèle de société multiculturelle manifestement en opposition avec le cadre de l’État-nation. Il y a, enfin, une opinion publique qui bénéficie de façon inédite de la double capacité de s’exprimer individuellement sans limite et d’empêcher collectivement l’expression des voix discordantes.

    Nous voici donc à un moment où les médias de service public, les médias dits « de référence » et l’État, tant par ses propositions législatives que par sa Justice, forment une coalition de fait pour imposer l’idée que « penser autrement » est dangereux. Vous pensez mal et voilà le danger ! Danger qui va du désagrément moral – la mauvaise odeur de la France moisie – jusqu’à la réelle mise en danger de la vie d’autrui et même jusqu’à la mise en cause de l’honneur et de l’indépendance de la France, soudainement exposée par la seule force de ces mauvaises opinions !

    Mais question : est-ce vraiment à l’État de déterminer ce qui est vrai ? Est-ce vraiment à ses médias de discriminer l’information avec tant de partis-pris que tel scandale est traité en anecdote et tel fait divers haussé au rang d’enjeu de civilisation ? Est-ce vraiment aux juges de dire instantanément, ou presque, ce qu’il est licite de diffuser et ce qui doit être tu, la démocratie étant supposée ne pas supporter, en périodes d’élections, ce qu’elle digère pourtant quotidiennement ?

    Mais quand un ministre parle de rééduquer « les Français réactionnaires », quand la Justice poursuit Georges Bensoussan qui dénonce l’antisémitisme des banlieues mais laisse en paix le CCIC – reconnu d’intérêt général en 2011… –, quand des faits avérés sont niés par les plus hautes autorités, tel Jacques Toubon, Défenseur des droits, quand les journaux expliquent à longueur de colonnes que le peuple pense mal, quand les plateformes numériques décident d’être les arbitres du vrai et du bien et que les politiques restent passifs, quelle confiance les Français pourraient-ils garder envers leurs gouvernants, leurs représentants et même entre eux ? Au fond de la question de l’information se retrouve une fois encore celle de la confiance : confiance que le pouvoir a dans le peuple ; confiance que l’État français a en lui-même ; confiance que les Français mettent dans l’État et ses institutions. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/02/loi-anti-fake-news-ccontre-la-manipulation-de-l-information-6070236.html

  • Une politique énergétique fondée, non sur le retour en arrière, mais sur l’innovation

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    Ligne Droite cliquez ici

    Depuis les années soixante-dix la question énergétique s’affirme comme un défi majeur pour notre pays. La France y a répondu jusqu’à présent par le développement du nucléaire. Une démarche audacieuse et bénéfique mais qui est aujourd’hui remise en cause par les écologistes, partisans, de leur côté, de la bicyclette et des éoliennes. Dans ce débat important, Ligne droite considère qu’il est certes nécessaire de lutter contre les gaspillages et de multiplier les mesures d’économie. Mais elle estime que c’est dans l’innovation scientifique et technique que la France et l’humanité trouveront les solutions au problème de l’énergie et non dans un retour en arrière régressif et punitif.

    Le besoin en énergie va croissant

    L’importance de la consommation d’énergie dans le monde représente en effet une réalité incontournable qu’il serait vain de vouloir nier. D’autant qu’elle ne cesse d’augmenter en particulier dans les pays émergents qui, très légitimement, se préoccupent plus de croissance que d’environnement. La part de la Chine dans la consommation mondiale a ainsi doublé en dix ans tandis que le volume de ses rejets polluants annule à lui seul l’ensemble des efforts environnementaux réalisés par les pays européens. Les micros solutions écologistes, comme le développement de la circulation en vélo, sont dès lors dérisoires face à l’ampleur des besoins énergétiques mondiaux. Aussi l’avenir ne passe-t-il pas principalement par la réduction de la consommation d’énergie mais par de nouveaux modes de production énergétique plus respectueux de l’environnement et peu consommateurs de ressources naturelles.

    Les écologistes sont déconnectés des réalités

    Pour autant il convient d’être lucide sur la nature réelle des énergies dite renouvelables. Il est en effet convenu de les opposer aux énergies fossiles dont les ressources connues ne sont pas inépuisables, mais il ne faut pas oublier que la Terre étant finie les énergies renouvelables sont elles aussi limitées. Si elles apparaissent en effet inépuisables c’est parce qu’elles sont pour l’instant utilisées de façon marginale. Mais imaginons par exemple que toute l’énergie mondiale soit produite par des capteurs solaires. Ce serait alors une part significative de la chaleur reçue par la Terre qui serait détournée de son sol avec des conséquences catastrophiques sur la température de la Terre et sur la croissance des végétaux. Il en va de même en ce qui concerne la géothermie dont l’utilisation massive abaisserait la température du noyau terrestre. Quant à l’éolien généralisé, il modifierait le régime des vents ce qui aurait une incidence non négligeable sur la vitesse de rotation de la Terre. Les tenants de ces énergies balaient l’argument en avançant le faible poids de l’activité humaine à l’échelle de la planète. Mais ce sont les mêmes qui, sans crainte de la contradiction, expliquent que c’est cette même activité qui serait à l’origine du changement climatique.
    Lorsqu’il s’agit d’énergie, la rationalité s’efface en effet bien souvent devant l’idéologie et la désinformation politiquement correcte devient quasi systématique. A cet égard, la palme de la fausse solution revient à la voiture électrique. Celle-ci est en effet présentée comme propre alors que l’électricité qu’elle consomme provient essentiellement des centrales que les écologistes voudraient démanteler. Un simple déplacement du lieu de pollution auquel s’ajouteraient les graves difficultés environnementales qui seraient engendrées par les déchets des batteries.

    La solution passe par la science et la technologie

    En réalité les progrès réalisés en matière énergétique n’ont été possibles que par les avancées de la science et de la technologie. Et ce sont de nouvelles innovations qui apporteront les solutions aux problèmes d’aujourd’hui. D’abord, elles assureront une augmentation des rendements énergétiques, amplifiant des améliorations déjà obtenues comme par exemple la réduction significative de la consommation des véhicules à carburant. Ensuite elles rendront possible l’utilisation de sources d’énergie alternatives et abondantes comme l’hydrogène. Autant de domaines où la science européenne est en pointe. Aussi Ligne droite estime-t-elle nécessaire d’encourager massivement la recherche privée et publique dans tous les secteurs de l’énergétique. La solution passe par le progrès scientifique et technique.

    La sortie du nucléaire a conduit l’Allemagne au désastre

    Pour s’en convaincre il suffit d’observer a contrario l’exemple de l’Allemagne où la fermeture des centrales nucléaires décidée pour des raisons idéologiques a créé une situation qui s’avère catastrophique. Nos voisins d’outre-Rhin ont du en effet relancer les centrales à charbon avec des conséquences désastreuses sur les rejets de gaz à effet de serre. En outre cette politique a provoqué une augmentation considérable du prix de l’électricité au point qu’il représente aujourd’hui le double du prix français. Enfin les allemands ont perdu leur autonomie énergétique et sont contraints d’acheter de l’électricité à l’étranger. Avec cette politique écologiste, les Allemands ont ainsi accru leur dépendance énergétique, augmenté le coût de leur électricité et affaibli leurs positions dans la lutte contre le réchauffement climatique.

    Le nucléaire s’affirme comme la clef de l’avenir

    Ce fiasco allemand apparaît ainsi comme une réhabilitation du nucléaire, lequel s’avère être aujourd’hui la seule ressource inépuisable à l’échelle des besoins mondiaux. Certes cette source d’énergie n’est pas exempte de problèmes environnementaux et de risques pour la sécurité des populations. Mais, c’est une fois de plus la science qui peut résoudre ces problèmes. Pour les déchets, il est envisagé à terme de concevoir des centrales qui les « bruleront ». Et pour le reste, d’autres solutions ne manqueront pas de voir le jour. Encore faut-il que l’activité des chercheurs et des ingénieurs du nucléaire ne soit pas bridée.

    Vers la fusion nucléaire

    A cet égard, il convient de rappeler que la grande ressource d’avenir est celle de la fusion nucléaire. Une source d’énergie encore à l’étude, mais tellement prometteuse qu’elle justifie des efforts de recherche considérables dans lesquels la France joue d’ailleurs un rôle de premier plan. Notre pays est en effet leader mondial de la recherche en la matière que ce soit sur la fusion sous laser ou par confinement magnétique. C’est en France que la communauté internationale a décidé d’implanter le centre de recherche Iter consacré à la fusion nucléaire. Certes de nombreux obstacles sont encore à surmonter mais il ne faut pas douter du succès à terme de nos scientifiques. En réussissant à maitriser cette technique, ils nous apporteront, pour des effets secondaires très faibles, une indépendance énergétique totale et des réserves quasi inépuisables.

    Une telle issue consacrera la prééminence scientifique de l’Europe en tant que grande puissance.

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  • Mathieu Bock-Côté : « La nouvelle censure de l'extrême gauche racialiste »

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    Le 23 avril dernier, des militants proches du Parti des indigènes de la République donnaient une conférence à l'université de Nanterre, en plein blocage 

    Mathieu Bock-Côté s'alarme des nouvelles réductions de la liberté d'expression au nom de l'idéologie diversitaire [Le Figaro, 2.08]. Au Québec, plusieurs spectacles ont été annulés en raison de l'« appropriation culturelle » dont ils feraient preuve. Analyse, comme toujours, brillante, juste, qui va au fond des choses.   LFAR

    L'été 2018, à Montréal, aura été celui de la censure, et sa principale victime, Robert Lepage, un dramaturge québécois, dont deux pièces ont été annulées coup sur coup. La première, SLAV, se voulait un hommage aux victimes de l'oppression et tournait autour de chants d'esclaves, alors que la seconde, Kanata, renversait le regard historique traditionnellement posé sur le Canada, en privilégiant celui des Amérindiens par rapport aux Blancs.

    Lepage reconduisait, avec un génie dramaturgique indéniable, une lecture culpabilisante de l'histoire occidentale. Mais, sans le savoir, il était en retard sur la radicalisation du multiculturalisme. La controverse, chaque fois, s'est présentée de la même façon : un groupuscule prétendant représenter une communauté « minoritaire » a surgi pour accuser la pièce de se rendre coupable d'appropriation culturelle, c'est-à-dire d'une forme de pillage symbolique propre à la domination néocoloniale que subiraient les populations « racisées ». Dans un tel contexte, la peur de paraître raciste gagne alors l'espace public et un réflexe d'autocensure s'empare des esprits. Telle est la loi du politiquement correct.

    S'accuser soi-même d'insensibilité à la diversité

    Ainsi, les militants anti-SLAV ont-ils soutenu qu'il était absolument illégitime qu'une Blanche  puisse reprendre des chants composés par et pour des Noirs. Cet argumentaire prônant un principe d'étanchéité ethnique et réhabilitant la race comme catégorie politique est typique de l'extrême gauche racialiste qui entend légitimer par là un authentique racisme anti-Blancs. Il confirme l'américanisation mentale de la société québécoise, poussée à plaquer sur sa réalité une grille de lecture qui lui est totalement étrangère.

    Dans le deuxième cas, les militants amérindiens réclamèrent non seulement d'être consultés à propos du spectacle, mais de participer à sa confection. Certains se demandèrent si, dans cette logique, il fallait accorder un droit de veto aux groupes minoritaires lorsqu'une œuvre prétend traiter de son histoire ou de sa réalité. Chose certaine, l'espace public est aujourd'hui patrouillé par des milices identitaires toujours prêtes à s'indigner dès lors qu'on questionne l'image qu'elles prétendent projeter de leur «communauté».

    Malgré les passions soulevées par le débat, la classe politique, dans son immense majorité, s'est montrée très discrète, à l'exception du chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, qui a dénoncé vigoureusement la situation. Du côté des artistes, rares sont ceux qui ont dénoncé la censure, et les dirigeants du Festival international de jazz de Montréal et du Théâtre du Nouveau Monde, qui devaient accueillir SLAV, se sont même excusés d'avoir heurté la communauté noire montréalaise et de ne pas avoir tenu compte suffisamment de ses préoccupations.

    Ils s'accusèrent ainsi d'insensibilité à la diversité et auraient mérité leur mauvais sort. Plusieurs éditorialistes ont repris ce créneau. Sans endosser la censure, ils dénoncèrent la représentation médiatique insuffisante des minorités, qui serait à l'origine de leur colère légitime. Croyant se placer au-dessus du débat, ils ont repris le discours d'autoflagellation qui s'alimente à une terrible haine de soi. On peut voir dans cette lâcheté une forme de déclaration d'allégeance implicite au nouveau régime multiculturaliste, dont on ne contestera plus les dogmes et dont on reprend le langage.

    Cette querelle est absolument typique de la décomposition de l'espace public en contexte diversitaire, qui met en scène la grande revanche contre la civilisation occidentale, dont on dénonce pêle-mêle la « blanchité », la « binarité », le caractère « hétéropatriarcal » et ainsi de suite. L'heure serait venue de la décolonisation de la vie publique, ce qui supposerait d'abord la censure de la perspective majoritaire, nécessaire à la multiplication des paroles minoritaires.

    L'œuvre d'art n'a plus d'autonomie propre

    Les doléances s'accumulent publiquement avec la multiplication des catégories les plus improbables de dominés, comme on l'a vu avec l'emballement récent, dans le monde anglo-saxon, autour d'une pétition pour que Netflix suspende la diffusion d'Insatiable , une série annoncée pour le mois d'août accusée de «grossophobie». Pour sauvegarder l'estime de soi des différentes identités engendrées par la société diversitaire, leurs représentants autoproclamés seront en droit de déterminer en quels termes on devra parler d'elles. Celui qui prend la pose victimaire s'assure un privilège moral dans la vie publique.

    L'œuvre d'art n'a plus d'autonomie propre: elle n'a de valeur qu'à travers la mission idéologique qu'on lui prête. Fait-elle la promotion de la diversité, de l'inclusion, des migrants, de la fluidité des identités sexuelles et ainsi de suite ? Si elle peut être mise au service de la bonne cause, et pour peu qu'elle soit autorisée par les comités diversitaires consacrés, elle sera célébrée, et probablement même financée.

    Le Conseil des arts du Canada (CAC), d'ailleurs, a ainsi précisé que ceux qui veulent réaliser une œuvre d'art concernant les populations amérindiennes devront manifester publiquement leur respect à leur endroit, sans quoi leur demande de financement ne sera pas considérée. Comme l'a expliqué il y a quelques mois le directeur du CAC, « ce qu'on dit, c'est que, quand la proposition vient d'artistes qui sont blancs, il faut qu'on ait une preuve, une démonstration que, dans leur démarche artistique, les artistes qui proposent quelque chose soient en lien, en discussion, soient en consultation avec les autochtones ». On comprend jusqu'où mènera la généralisation de ce principe, qui consiste à réintroduire le délit de blasphème au nom du respect de la diversité.

    On en tirera une leçon d'ordre général, valable pour les deux côtés de l'Atlantique : la question de la liberté d'expression pose directement celle du régime dans lequel nous vivons. Quelles sont les conditions d'entrée dans l'espace public ? Qui est autorisé à se prononcer sur les questions d'intérêt général ou particulier ? Faut-il élargir ou rétrécir les paramètres de l'espace public ? La tendance lourde, aujourd'hui, est à leur rétrécissement. Tout pousse à une forme nouvelle de censure, qui justifie même l'ostracisation médiatique des mal-pensants et leur disqualification morale. Tôt ou tard, il faudra, pour assurer la revitalisation démocratique de nos sociétés, entreprendre la restauration des conditions nécessaires à la liberté d'expression et à une délibération publique délivrée du chantage des groupuscules fanatisés qui réclament le droit de faire taire ceux qui ne chantent pas leurs vertus. 

    Mathieu Bock-Côté        

    4047151000.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politiquevient de paraître aux éditions du Cerf [2016].

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Loi sur le « harcèlement » : l’hypocrisie colossale d’une société devenant folle

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    Pendant 50 ans, les politiciens ont livré les jeunes femmes françaises les plus fragiles, filles de prolos des banlieues (déclassées, déracinées du monde rural etc.), comme de la chair fraîche pour des ordures arriérées venues du Tiers-Monde. Des décennies de persécutions racistes silencieuses à base de viols, d’intimidations, de brutalités quotidiennes, de conversions forcées…

    Et à la fin, nous avons une ex-blogueuse pornographe de troisième zone (Schiappa, devenue, comme de juste, « ministre »), qui nous sort une « loi » pour pénaliser le regard des hommes…
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  • Libé vs Valeurs Actuelles

    Le 30 juillet, Virginie Bloch-Lainé, "journaliste" chez Libé, diffuse un article sur Valeurs Actuelles, dans lequel elle avoue, haute performance, qu'elle n'a pas lu VA. C'est un classique chez les "de gauche" : pas besoin d'aller s'informer à la source, le prêt-à-penser est là pour vous éviter de réfléchir.

    "J’ouvre le magazine en commençant par la fin. Rien ne me tente suffisamment pour que je m’arrête."

    "A la une, «Banlieues, campagnes, le grand fossé. Milliards engloutis dans les quartiers, ruralité délaissée… comment sortir du piège». Je me dispense de la lecture de cette enquête"

    VA a répondu. Extrait :

    "[...] malheureusement, on n’a pas le temps de tester Libération. On l’aurait fait pour Marianne, L’Obs, Le Point, L'Express, Le Figaro, Le Monde ou Vanity Fair parce qu’on aime bien les lire. Mais Libération, pas le temps. Concédons que pour le coup, vu le nombre de gens qui lisent réellement Libé, disons qui l’achètent (la distribution dans les ministères et les aéroports ne compte pas, hein), ça aurait été une véritable entreprise ethnologique et on s’y serait attelés avec passion. On aurait bien voulu découvrir ce monde parallèle, mais on laisse cela aux historiens de la presse, qui en parleront beaucoup mieux que nous dans très peu de temps. Et puis il faut te dire qu’on a trop de boulot ici, pas assez de personnes disponibles là tout de suite, pour faire des enquêtes depuis un canapé. On n’aurait pas, non plus, envie de confier ces basses œuvres aux pigistes ou aux stagiaires, qui préfèrent être sur le terrain ou à la rédaction pour faire des trucs utiles. Et puis, ils n’ont pas forcément l’habitude de vouloir faire rire en citant des sujets aussi brûlants que l’islamisme ou l’assassinat du Colonel Arnaud Beltrame comme ça semble être le cas pour Maman. Au moins une personne qui rigole, tu nous diras.

    D’ailleurs, si l’envie te prend un jour de passer la porte de notre journal (dans le cossu XVIe arrondissement de Paris : tu l’as bien compris, comme on est de droite, on ne fait pas les choses à moitié), tu seras chaleureusement accueilli du côté obscur de la force. En plus, si tu viens nous voir, tu verras qu’on n’a pas besoin des subventions du ministère de la Culture (non, non, aucune !) pour faire notre métier de journalistes et que ça en devient plus intéressant, puisque grâce à cela on n’est pas forcément tenu de lui cirer les pompes tous les quatre matins. Une « libération », en somme ! Mais bon, ça, c’est aussi parce que nous sommes de sales libéraux… Ta maman t’expliquera mieux que nous. Pour information, le journal dans lequel elle écrit était en 2016 subventionné à hauteur de  6 376 144 € par ce ministère.Dur, dur d’être rebelles… Si cela t’intéresse, sache que les montants des subventions versées aux journaux de la presse écrite ont été publiés par le ministère de la Culture en mars 2018. [...]" 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html