Mardi, le Sénat polonais adoptait en dernière lecture plusieurs amendements aux lois de réforme de l’institution judiciaire. La particularité de ces amendements, c’était qu’ils étaient une réponse du parlement de la République de Pologne à la révolte d’une partie des juges, soutenus par Bruxelles, contre les réformes votées par le Parlement. Le principal amendement visait à contrer l’obstruction annoncée par plusieurs juges et deux associations de magistrats pour empêcher la nomination d’un nouveau président de la Cour suprême, qui est en Pologne l’instance judiciaire supérieure en matière civile et pénale, ainsi que pour le droit du travail et les tribunaux militaires. A-t-on affaire à un sursaut de la dictature des juges contre la démocratie parlementaire ?
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Démocratie parlementaire contre dictature des juges : soutenus par Bruxelles, certains juges en Pologne refusent d’obéir aux lois votées par le Parlement !
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L’État et le monopole de la vérité
Par Philippe Ménard
Vérité, que de mensonges et de falsifications on commet en ton nom !
Telford, Cologne, Calais, Merkel, Toubon… On pourrait facilement aligner et allonger la litanie sans fin des lieux et des gens : les lieux où rien ne se passait, les gens qui nous assuraient que rien ne se passait. Il est assez ironique que dans un XXIe siècle bien entamé, où coulent à flot le lait de l’information et le miel du commentaire, les Français fassent si peu confiance aux hommes politiques et aux médias. À la question « Avez-vous très confiance, plutôt confiance, plutôt pas confiance ou pas confiance du tout dans chacune des organisations suivantes… ? », rituellement posée par le Cevipof chaque année depuis 9 ans, la réponse est sans appel : les politiques ne recueillent que 9% de confiance (14% en 2009), les médias 24% (stable depuis trois ans).
Il faut dire que médiatiques et politiques ne désarment pas non plus : année après année, les Français sont avertis sévèrement qu’ils se trompent, qu’ils voient mal¹, qu’ils pensent mal, qu’ils jugent mal, qu’ils comprennent mal, qu’ils se referment, qu’ils sont haineux, voire lépreux. On les assure que leurs sens les trompent et on tente en vain de leur faire saisir les beautés et les justesses d’un discours qui veut qu’un terroriste s’affirmant bon musulman n’ait rien à voir, précisément, avec l’islam, qu’un immigrant visiblement célibataire et sans diplôme est, pourtant, un réfugié politique d’un haut niveau de formation, bref que tout va bien et même mieux, et que si dans toute l’Europe, de l’Italie à la Suède et de l’Angleterre à la Pologne, les « populistes » emmagasinent contre l’Union Européenne victoire sur victoire, c’est, assurément, qu’ils veulent « plus d’Europe ».
Le divorce est si complet que la solution trouvée a le mérite de la simplicité : délégitimer, ostraciser, criminaliser quiconque ne dit pas la parole officielle. L’ambassadeur de France en Hongrie considère, dans une note interne, que le président hongrois pourrait avoir raison ? Il est renvoyé, Macron ayant pourtant déclaré : « Est-ce qu’il appartient à l’autorité de révoquer une ambassadeur parce qu’il dit ce qu’il pense ? Je ne crois pas, ou alors nous créerions un délit d’opinion dans la fonction publique » (Valeurs Actuelles). À défaut de le créer, il existe – et il existe surtout ailleurs, les contrevenants se voyant attaquer sur plusieurs fronts simultanément. Primo, la justice les poursuit, de manière absurde, Nicolas Dupont-Aignan se retrouvant au tribunal pour avoir parlé d’« invasion migratoire » quand le ministre Collomb, qui parle de « submersion migratoire », n’est pas inquiété. Secundo, les citoyens activistes dénoncent avec ivresse tous les déviants : chaque média a mis en place les outils pour que cette génération plaintive puisse récriminer et le CSA est submergé de signalements pour n’importe quelle sottise, y compris une déclaration de l’acteur crétin Jean-Claude Van Damme… Tertio, enfin, les plateformes sociales (YouTube, Twitter, Facebook) s’arrogent le droit de censurer, depuis la suspension temporaire d’un individu jusqu’à la suppression du ou des comptes des organisations jugées non conformes.
Cette justice privée est sans doute légale mais il est fascinant de noter qu’elle s’exerce dans un sens précis – ce ne sont pas tous les prétendus discours de haine ² qui sont sanctionnés –, d’une part, et qu’elle rencontre l’adhésion des pouvoirs publics, d’autre part : quand Facebook a fermé la page de Génération Identitaire, Frédéric Potier, préfet délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, s’est réjoui. L’État « ubérise » la justice, avec une quasi délégation de service public : les entreprises perçoivent l’impôt, les Gafa font taire les opposants. À défaut qu’ils soient rapidement condamnés, ils deviennent inaudibles. Ainsi veut-on faire taire TV Libertés.
La description du réel est devenue un enjeu politique. Les faits n’existent plus en tant que tels ; chaque action est grosse de tous les symboles qu’on y attache et menace d’accoucher d’une catastrophe. Il est donc légitime, dans la pensée des prescripteurs officiels, politiques et médiatiques, de ne diffuser et distiller que ce qui n’engendre que le bon et le juste. Comme le relate l’Ojim ³, la presse française a tu obstinément les quelques crimes commis par des immigrants en Allemagne – leur conférant par là-même une dimension exemplaire qu’ils n’ont pas – pour « ne pas faire le jeu » de ceux qui « instrumentalisent » les immigrants. Il est d’ailleurs tout aussi légitime, pour ces prescripteurs, de nier le réel malgré tout diffusé ⁴. La presse dominante s’est donnée comme mission de prescrire le réel et non plus de le décrire, de même que le ministre de la culture entend donner aux médias d’État le rôle de rééduquer les Français. C’est une coalition de fait, qui informe au sens fort du terme, qui forme les perceptions, qui impose une forme à la réflexion. Les mots bannis, les faits écartés, les commentaires interdits, les personnes discréditées, tous les moyens sont bons pour emporter l’adhésion d’un peuple incrédule. La coalition lui réclame impérieusement sa confiance : elle n’a droit qu’à sa défiance grandissante à proportion qu’on lui interdit de s’étonner.
1. BHL, sur Europe 1, le 24 juin : « Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul. C’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui y rentrent est à peu près à zéro ». Pour une réponse argumentée à cette affirmation, voir le blog de la démographe Michèle Tribalat : www.micheletribalat.fr/440146529
2. « Nous n’autorisons pas les discours incitant à la haine sur Facebook, parce que ces discours créent une atmosphère d’intimidation et d’exclusion, et peuvent aboutir à des violences dans le monde réel. » Déclaration de Facebook au moment de la suppression de la page de Génération Identitaire, alors même que les pages antifas ou celle de la Ligue de défense noire africaine sont toujours ouvertes…
4. « De la même manière, quand un homme comme Jacques Toubon joue avec les chiffres et les définitions pour laisser croire que l’immigration massive n’a pas eu lieu en France depuis 40 ans, comme on l’a vu récemment, il s’engage dans un travail de falsification de la réalité qui pousse le commun des mortels à croire que les autorités cherchent moins aujourd’hui à agir sur le réel qu’à le dissimuler. » Mathieu Bock-Côté, dans Le Figaro. Jacques Toubon avait déclaré au JDD, le 23 juin : « Partout la peur, l’idée de submersion – fausse, le solde migratoire en France est nul sur la période des trente dernières années – guident les opinions et les choix politiques. » Pour ce qui est de la France, voir l’article du Figaro « Les chiffres de l’immigration en France » à partir des statistiques éclairantes de l’INSEE.
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Pacte international sur les migrations, péril mortel en approche
Dans notre article du 23 avril 2018, Polémia a insisté sur le pacte mondial pour les migrations qui aura été une des grandes affaires de l’ONU et de l’OIM (Organisation Mondiale pour les Migrations) en 2018 et sur les dangers qu’il représente pour la souveraineté de notre politique d’immigration face au raz de marée humain annoncé.
Ce pacte a été entériné le 13 juillet dernier par 192 pays, les Etats Unis ayant refusé de se joindre au concert international, et sera signé en décembre à Marrakech.
Il convient de souligner que la Hongrie, en se retirant de ce pacte le 18 juillet, s’est mise courageusement et une fois de plus, en état de dissidence envers l’immigrationnisme globalisé après avoir décidé d’être à la pointe de la Résistance en Europe.2018 doit être l’année du pacte mondial et Onusien pour les migrations
Initiée par les Etats-Unis et l’ONU en 2016, l’idée de ce pacte a été relayée par un battage médiatique mondial particulièrement intrusif et les déclarations du directeur général de l’OIM et surtout celles du secrétaire général de l’ONU, Antonio Gutteres, qui fut premier ministre socialiste du Portugal et haut-commissaire des réfugiés des Nations Unies de 2005 à 2015.
Antonio Gutteres, par ses propos, a balisé le programme de ses nouvelles fonctions :
- « Bâtir des frontières sensibles au besoin de protection des personnes », en réalité les ouvrir bien large.
- « Partager le fardeau » de la crise migratoire.
- « Développer des opportunités d’immigration légale, seule façon de lutter contre les réseaux criminels ».
En septembre 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrantset ouvert la voie à des négociations intergouvernementales visant l’adoption de deux nouveaux traités mondiaux en 2018 : le Pacte mondial sur les réfugiés et le Pacte mondial pour des « migrations sûres, ordonnées et régulières ».
Un document préparatoire de ce pacte a été rendu public au début du mois de février 2018.
L’actualité du pacte
Au terme du sixième et dernier round des négociations intergouvernementales, l’ONU a décidé le 13 juillet dernier du texte du pacte mondial sur la migration qui doit être formellement adopté à Marrakech les 10 et 11 décembre prochain. Ce sont au total 192 membres des Nations unies qui ont entériné cette idée d’un « pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulée ».
C’est donc une étape importante qui vient d’être franchie sans qu’elle attire plus que cela l’attention et l’intérêt dans notre pays.
La portée du pacte
Ce document contient 23 objectifs conformes à l’idéologie immigrationniste, visant à ce que les migrants, qui « recherchent une vie meilleure ou fuient la violence et la pauvreté, puissent le faire de manière sûre, prévisible et ordonnée » et débouchant sur des mesures concrètes comme des voies sûres et légales de migration, l’accès à des documents d’identité pour tous les migrants, l’accès à une assistance légale, la fin des visas de travail qui lient la personne migrante à un seul employeur etc…
Le pacte part du postulat qu’aucun pays ne peut faire face seul à la migration et met en avant la nécessité d’une « approche globale pour optimiser les avantages de la migration ». C’est pourquoi, pour ses inspirateurs, celui-ci offre à la communauté internationale une occasion rare d’apporter une contribution déterminante à la gouvernance mondiale des migrations et de la doter d’une approche inédite de cette gouvernance.
Certes, au-delà des propos diplomatiques convenus et des slogans humanitaires, la plupart des Etats apparaissent prudents, soucieux de préserver leur souveraineté et opposés à l’instauration d’un « droit de migrer ». A ce titre le document entériné le 13 juillet n’est pas légalement contraignant et est présenté comme une première plateforme de gestion du phénomène international des migrations a déclaré le porte-parole du président de l’assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajcàk.
Il n’en demeure pas moins que certainement pas en 2018 mais à moyen terme, il est à craindre que ce soit ce fameux « droit de migrer » qui soit instauré au travers de l’évolution politique et diplomatique d’un Pacte devenu un document juridiquement contraignant sous la pression de l’oligarchie mondialiste. La stratégie de celle-ci vise notamment à lier les Etats souverains par des liens constitués par des traités internationaux dont il est très difficile de se défaire comme nous le constatons en Europe.
Les défections : les Etats Unis en 2017 et la Hongrie en 2018
Comme indiqué ci-dessus ce sont 192 Etats membres des Nations unies, dont la France bien entendu, qui ont entériné le pacte mondial. Les deux cofacilitateurs, l’ambassadeur suisse Jurg Lauber et le Mexicain Juan Camacho ont vanté un effort de coopération historique. Ils ont souligné que l’Union européenne, habituellement divisée sur cette thématique, a parlé « d’une seule voix durant les négociations ». C’est même, selon un participant, l’Autriche qui a pris la parole au nom des membres de l’UE alors que Vienne tente de renégocier toutes les règles du droit d’asile européen.
Cette belle unanimité doit être relativisée.
Les États-Unis ont annoncé, fin 2017, qu’ils se retiraient de l’élaboration de ce pacte en raison la nouvelle politique d’immigration de Donald Trump. Cela a été indiscutablement un coup dur pour l’aboutissement du texte mais c’était le seul, même s’il était de poids.La Hongrie, quant à elle, s’est retirée du pacte mondial sur les migrations approuvé à l’ONU. Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré le 18 juillet à Budapest que le pacte mondial sur les migrations, approuvé à l’ONU, était « dangereux pour le monde et la Hongrie », car il inciterait des millions de personnes à prendre la route. Il a ajouté que la Hongrie ne croyait pas au caractère non contraignant du document et redoutait que l’accord puisse à terme forcer les gouvernements à ouvrir leurs frontières aux migrants.
En définitive, le pacte mondial sur les migrations avance d’un bon pas, suit ponctuellement son calendrier et sera plus que probablement signé en décembre 2018.
Certes, il n’est pas juridiquement contraignant. Nous ne saurions cependant trop insister sur le péril mortel qu’il représente pour les pays occidentaux, et pour la France en particulier, le jour où il le deviendra insensiblement selon la méthode Jean Monet, grâce à des clauses discrètes de traités internationaux et des artifices juridiques.
Et une fois de plus, la Hongrie, en se retirant de ce pacte le 18 juillet, en refusant de se soumettre s’est mise courageusement en état de dissidence envers l’immigrationnisme globalisé après avoir décidé d’être à la pointe de la Résistance en Europe.
André Posokhow 28/07/2018
Source : Correspondance Polémia
Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr
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Extorsion : le gouvernement compte encore augmenter le prix du carburant !
C’est aux lecteurs du journal Var-mation que le ministre de l’action et des comptes publics s’est livré, le jeudi 19 juillet. À la question « Les taxes de carburants vont-elles diminuer pour favoriser le pouvoir d’achat ? » , il s’est exclamé « Non ! Au contraire, on va les augmenter car le diesel est une des premières causes de mortalité dans les villes » . Il précise que les enfants peuvent contracter de l’asthme ou des cancers et que des dizaines de milliers de morts sont causés par le diesel chaque année.
L’objectif est donc une économie décarbonisée, une « logique contre intuitive » selon le ministre. « Pendant des années on a fait acheter du diesel mais aujourd’hui nous devons passer à une transition énergétique plus écologique. » ajoute-t-il, avant d’évoquer la prime de conversion. Il qualifie cette initiative de « grand succès » et confirme que ceux qui passent à l’électrique réalisent de grandes économies.
Source : Var Matin
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VERS LA BANALISATION DES TRANSGENRES
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Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [3]
Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim (1) de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeurs, vice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresque qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 3.
| Q. Bon : autre point en cette affaire plutôt complexe : Si vous faites un lien entre le terrorisme, ses proxies & les flux migratoires, quid, alors, de ce que d’aucuns appellent l’Islam modéré ?
Jacques Borde. Au-delà de dire que je suis de moins en moins réceptif à ce concept d’Islam modéré, une fois passée la Méditerranée, ça n’est pas moi qui a posé ce lien entre les flux migratoires et la terreur takfirî, mais Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) (2) et consorts, lorsqu’ils affirment se servir de ces flux pour infiltrer leurs 5e colonnes sur nos sols.
| Q. Vous êtes dur pour tous ceux qui, au Levant, combattent le terrorisme ?
Jacques Borde. Nous nous sommes mal compris. Loin de moi l’idée de minimiser les immenses sacrifices auxquels consentent Libanais, Irakiens et Syriens face à la terreur takfirî. C’est de notre côté de la Méditerranée que le doute m’assaille.
Alors que le takfirîsme demeure, démographiquement parlant, minoritaire au Levant ou seules ses milices et l’aide attentionnée de l’Occident et du Golfe lui ont permis de percer – et nous parlons là d’un grand maximum n’ayant jamais dépassé les 18-24% – comment se fait-il que toutes les études et enquêtes ne lui donnent jamais moins de 40-50% de partisans, adeptes ou proxies du Takfir dans notre vieille Europe ? Avec des pics de 85% pour certaines enquêtes spécifiques.
Au-delà, comme le note Me. Phlipppe Chansay-Wilmotte, président du VLC : « À croire la doxa officielle, la majorité musulmane serait modérée, quoique mahométane, tandis que les djihâdistes ne seraient qu’une infime minorité. Admettons cette ineptie par hypothèse, mais alors comment expliquer que cette écrasante majorité ne se soit pas encore dotée d’un corpus théologique distinct réfutant sans ambiguïté le djihâd que pratiquait Mahomet, leur modèle commun ? ».
Quant au débat sur l’Islam à proprement parler, posons comme pièce au débat, quelques-uns de ces versets où les musulmans sont, bel et bien incités, dans le Coran, à la violence physique :
2-191. « Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés : l’association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu’ils ne vous y aient combattus. S’ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants ».
3-152. « Et certes, Allah a tenu Sa promesse envers vous, quand par Sa permission vous les tuiez sans relâche, jusqu’au moment où vous avez fléchi, où vous vous êtes disputés à propos de l’ordre donné, et vous avez désobéi après qu’Il vous eut montré (la victoire) que vous aimez ! ».
5-33. « La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment ».
8-12. « Et ton Seigneur révéla aux Anges : ‘Je suis avec vous: affermissez donc les croyants. Je vais jeter l’effroi dans les cœurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous (décapitez-les) et frappez-les sur tous les bouts des doigts (coupez le bout …)’ ».| Q. Excusez-moi, mais où est le lien entre ces versets & la question des flux migratoires ?
Jacques Borde. Au-delà du fait qu’il y aurait intérêt à se pencher sur tous les récits d’horreurs que nous rapportent des Chrétiens d’Orient quant à ce qu’ils ont subi sur les navires des vice-passeurs occidentaux, pour reprendre l’expression de M. Salvini et/ou dans les camps de migrants (sic) une fois arrivés ; j’ajouterai que la prééminence d’hommes majoritairement jeunes, en état de combattre, non-marqués par les stigmates des épreuves armées qu’ils auraient eu à subir est particulièrement inquiétant.
| Q. Pourquoi ?
Jacques Borde. Parce que tout connaisseur de la guerre asymétrique telle qu’elle sévit au Levant, Soudan, Yémen et Corne de l’Afrique vous dira que cette description esttrait pour trait, mot pour mot, celle de ceux qui en ces zones de combats sont tenus à l’abri des carences frappant à outrance les civils, pour la simple raison qu’ils sont les miliciens chargés de défendre ces zones !
À meilleure preuve, au milieu des années 70, lors des mini-guerres de quartiers que furent les sièges de Tel al-Zaatar (3), La Quarantaine (4), etc., ces éléments physiques dont je vous parle étaient des critères de présélection permettant de séparer combattantset non-combattants, une fois la position tombée. Les premiers étant généralement passés par les armes une fois identifiés. Vae victis.
Là, proscrivant de telles extrémités, force est de constater que la plupart de nos démocraties accueillent à bras ouverts des contingents entiers d’adultes mâles en état de (re)prendre les armes et, le cas échéant, rallier les soldats du califat déjà prépositionnés sur nos sol.
| Q. Des voix discordantes se manifestent sur l’Aquarius…
Jacques Borde. Oui, effectivement. Un ancien de l’équipe, nommé Gian Marco Saolini a dépeint un quotidien à bord de l’Aquarius à contre-courant de tout ce nous chantent les media mainstream :
1- pas de manque de nourriture.
2- pas de malades.
3- de la musique ?
4- salle de télévision avec des jeux vidéos.
5- le soir : jeu d’argent avec roulette et machines à sous.
6- bar ouvert jusqu’à 4h00 du matin.Alors, Radeau de la Méduse ou Las Vegas flottant ? Il est grand temps que le procureur Carmelo Zuccaro se mette au travail !…
| Q. A contrario, la polémique sur les propos de Zuccaro, elle, ne faiblit pas ?
Jacques Borde. Tout au contraire ! Elle enfle et c’est très bien comme ça.
D’ailleurs, je comprends assez mal les cries d’orfraies des ONG et de leurs proxies médiatiques à ce sujet. Si elles sont aussi innocentes qu’elles le prétendent, elles devraient être ravies d’une enquête qui, forcément, les blanchira au bout du compte. À moins que !…
| Q. Restons-en au rôle tenu par l’Aquarius ?
Jacques Borde. Oui, tout à fait, ce rôle doit tiré au clair. Sommes-nous en présence d’un navire qui se charge de sauver des naufragés en détresse ou d’une organisation qui sous couvert de mission humanitaire s’apparente à un réseau de passeurs ?
En clair, si l’Aquarius (et sa maison-mère, SOS Méditerranée qui l’affrète), respecte bien le code maritime concernant le sauvetage en mer, leur rôle, bien qu’éminemment discutable peut se plaider.
Si, par contre, il s’avère que l’Aquarius récupère ces migrants (sic) au large des côtes libyennes de manière organisée à l’avance, nous avons alors là à faire avec une organisation illégale qui doit être condamnée. Sur ce point, les relevés GPS permettront de déterminer le rôle joué par tout ce petit monde.
| Q. Et le procureur Zuccaro a toujours le soutien des poids lourds de l’administration Conte ?
Jacques Borde. Oui, tout à fait.
Le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini (5), ne mâche pas ses mots, soutenant que « Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j’espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses ».
Idem pour Luigi Di Maio, de 5 Stelle qui a même renchéri, ajoutant que « Les ONG sont accusées d’un fait très grave. A ceux qui disent que ce n’est pas le moment de les attaquer, je réponds qu’ils font partie de cette bande d’hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l’immigration ».
Le Consiglio superiore della magistratura (6) doit désormais déterminer si Carmelo Zuccaro a eu raison d’ouvrir cette enquête ou s’il est allé trop loin.
| Q. Le feu est loin de s’éteindre sur ces questions…
Jacques Borde. C’est le moins qu’un puisse dire. Il a même franchi l’Atlantique !
| Q. Comment cela ?
Jacques Borde. Teflon Trump a mis son grain de sel dans la crise politique en Allemagne, affirmant que les Allemands se retournaient contre la Bundeskanzlerin (7) Angela D. Merkel, à propos des questions migratoires.
« Le peuple allemand est en train de se retourner contre ses dirigeants alors que l’immigration secoue la coalition déjà fragile de Berlin. La criminalité en Allemagne est très en hausse. Grosse erreur dans toute l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! », a tweeté Donald J. Trump. Quant à nous, « Nous ne voulons pas que ce qui se passe avec l’immigration en Europe se passe avec nous ».
Une immixtion brutale dans les affaires européennes, dont les Vieillesses junckeriennes de Bruxelles se seraient bien passés.
Notes
1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
2 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.
3 Ou la Colline du Thym en français, camp de réfugiés palestiniens administré par l’UNRWA.
4 Bidonville de Beyrouth-Est à majorité musulmane qui était contrôlé par les forces de l’Organisation de libération palestinienne (OLP).
5 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
6 Ou Conseil supérieur de la magistrature italien.
7 Chancelière fédérale.https://voxnr.com/49551/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-3
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Romain Espino : « Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la pression sur Génération identitaire est bien plus forte »
Conséquence de l’opération de Génération identitaire au col de l’Échelle, en avril dernier, pour empêcher des illégaux d’entrer sur le territoire national, son porte-parole, Romain Espino, n’a plus d’emploi aujourd’hui, notamment suite à la pression exercée par des militants d’extrême gauche. Il réagit au micro de Boulevard Voltaire.
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Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [2]
Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeurs, vice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresque qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 2.
« Malte ne reçoit personne, la France refoule les gens à la frontière, l’Espagne défend ses frontières avec des armes. A partir d’aujourd’hui, l’Italie commencera aussi à dire non à la traite des êtres humains, non à l’immigration clandestine ».
Matteo Salvini (2), vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, sur Facebook.| Q. Vu le battage médiatique orchestré autour de l’Aquarius, doit-on s’attendre à une marche arrière de la part de Rome sur le sujet des migrants et de leurs proxies ?
Jacques Borde. Je ne le crois pas. En tout cas nous n’en prenons pas le chemin, dans la mesure où le vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a réitéré ses prises de position extrêmement ferme en la matière.
Affirmant notamment « Que le navire s’appelle Aquarius ou See-Watch (3) ne change pas grand chose, nous voulons mettre fin à ce trafic d’êtres humains et s’il y a d’autres navires, d’autres ONG battant pavillon étranger, nous tiendrons le même raisonnement. Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et il devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous (…). Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne, deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ».
Autrement dit, Roma non molla (Rome ne faiblit pas).
| Q. Et une cassure entre 5 Stelle et la Lega sur cette même question migratoire ?
Jacques Borde. (Sourire) C’est le dernier fantasme qui parcourt le Boboland. Je crains fort que cet onanisme poisseux ne résiste guère aux faits.
Ou plutôt aux propos extrêmement clairs des deux figures de proue de l’administration romaine. Notamment leurs commentaires sur les accusations du procureur Carmelo Zuccaro, le plus haut magistrat de Catane soit dit en passant, s’interrogeant sur la « concentration anormale de navires » en Méditerranée et, du coup, soupçonnant certaines ONG de nouer des contacts avec des « trafiquants d’êtres humains ».
Primo, Luigi Di Maio, lorsqu’il relève que « Les ONG sont accusées d’un fait très grave. À ceux qui disent que ce n’est pas le moment de les attaquer, je réponds qu’ils font partie de cette bande d’hypocrites qui ont toujours fait semblant de ne pas voir le business de l’immigration ».
Secundo, Matteo Salvini qui note que « Nous sommes face à une invasion organisée, financée et planifiée, et j’espère que le procureur de Catane pourra aller au fond des choses ».
| Q. Des soupçons, disiez-vous. De quelle nature ?
Jacques Borde. Zuccaro dit détenir des preuves et évoque, entre autres, « des appels téléphoniques depuis la Libye à certaines ONG, des lampes qui éclairent la route des bateaux de ces organisations, des bateaux qui coupent soudainement leurs transpondeurs [les appareils qui permettent de les localiser] » (3). En février dernier, Carmelo Zuccaro a donc ouvert une enquête sur les activités des ONG en mer pour comprendre comment elles se financent et dans quel but.
Il était temps…
| Q. Un peu court, non ? Quoi d’autre ?
Jacques Borde. Pour étayer ses dires, le procureur Zuccaro s’appuie aussi sur un rapport de Frontex (4). Publié en décembre dernier, le document de l’agence européenne de contrôle aux frontières s’inquiète d’une « possible collusion entre les réseaux de trafiquants de migrants et les navires des ONG qui les récupèrent en mer comme des taxis ».
Nous verrons bien ce que donnera l’enquête du procureur Zuccaro.
Mais ça commence à faire du monde pour accuser ces ONG de toujours la même chose : se mêler de ce qui ressemble comme deux gouttes d’eau à une traite négrière.2.
| Q. Qui de l’isolement de Rome sur ces questions migratoires ?
Jacques Borde. (Éclat de rire) C’est l’autre tarte-à-la-crème du cloaca mediatica maxima et de l’intelligentsia gauchiste qui lui fournit les gros bataillons de ses plumes.
Appelons-ça, par commodité, du révisionnisme médiatique. En fait, c’est le contraire qui se passe.
Comme l’a reconnu, la mort dans l’âme le titre phare de cette presse hors-sol, le science-fictif Libération, « … un peu partout en Europe, populations et gouvernements tendent à adopter des positions de plus en plus dures face aux arrivées massives de migrants » (5).
Pire (ou mieux, selon le point de vue), un sondage OpinionWay pour Public Sénat, Les Échos et Radio Classique, indique que 56% des Français estiment que la France « a fait le bon choix » en n’accueillant pas l’Aquarius, contre 42% à penser le contraire (2% ne se sont pas prononcés).
Outre-Rhin, un sondage montre, lui, que près de 90% de la population allemande « veut plus d’expulsions de clandestins », et, rappelle Libé, « plusieurs pays ont porté à leur tête des dirigeants aux positions fermes contre l’immigration ».
Vous avez dit isolé !!!!
| Q. Sinon, qui sont ces migrants que nous débarquent les idiots utiles style SOS Méditerranée ? En a-t-on la moindre idée ?
Jacques Borde. Plus ou moins.
Si l’on en croit l’ex-directeur de l‘Office français de l’immigration et de l’intégration(OFII), et président du Conseil de direction de l’Institut européen en sciences des religions (IESR) (6), Didier Leschi, qui a quelques notions sur le sujet :
1- en majorité des migrants économiques. À noter, au passage, une augmentation (+68%) de migrants venant de Côte d’Ivoire, pays qui connaît une croissance économique exceptionnelle.
2 – des hommes jeunes, peu instruits, en majorité musulmans. Et là relisez ce que je vous dis depuis des mois sur les soldats du califat projetés en Europe par Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) (7).| Q. Sinon, à quoi joue l’Espagne selon vous ? Une approche humanitaire de sa part ?
Jacques Borde. Vous plaisantez, j’espère ! Le choix qu’a fait la nouvelle administration Sanchez n’a rien d’humanitaire, ou encore moins d’humaniste. C’est, allons droit au but, celui de l‘économie latifundiaire gourmande en main d’œuvre bon marché, donc immigrée.
C’est aussi simple que ça ! Car, oui, comme tous les ans, il y a du travail dans les orangeraies, oliveraies, etc., payé une misère sans le droit du sol, le regroupement familial, les allocations, etc. ! La liste est trop longue.
Ce qui veut dire que passé la saison des récoltes, dans quelques mois, ces ex-travailleurs précaires si chers (sic) à la gauche libérale se chercheront un nouveau havre pour accueillir leur misère organisée en amont par ce crime organisé immigrationniste qui gangrène l’Europe.
| Q. Un havre, où donc ?
Jacques Borde. En France, notamment.
L’Aquarius, n’en doutez pas, c’est la nouvelle vague pour combler les vides de cette traite humaine qui alimente des entreprises peu scrupuleuses. En fait, nous ne sommes pas si loin que ça de la traite négrière mise en place pour (notamment) l’industrie cotonnière étasunienne jusqu’à la Civil War (1861-1865).
Où voyez-vous une onde d’humanité là-dedans ?
[à suivre]
Notes
1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
2 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
3 La Stampa (23 avril 2018).
4 Pour Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne. Frontex étant la forme abrégée de Frontières extérieures. A existé entre 2004 et 2016, date à laquelle elle a été remplacée par l’Agence européenne de garde-frontières & de garde-côtes. En anglais, European Border & Coast Guard (EBCG).
5 Libération.
6 Crée en 2002, fait partie l’École pratique des hautes études (ÉPHÉ).
7 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.https://voxnr.com/49525/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-2
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Nos ONG sont-elles (entre autres) la composante navale de DA’ECH ? [1]
Aquarius ou Cheval de Troie ? Deux thèses, désormais, s’affrontent quant à la nature de cet essaim1 de navires qu’entretiennent (comment, à quelles fins & avec quel argent ? Autant de questions sans réponse à ce jour) des ONG plus douteuses les unes que les autres. Las, Rome – Di Maio & Salvini regnante – a décidé de siffler la fin de cette récréation où s’engraissaient, passeurs, vice-passeurs & corsaires (sic) de ISIS/DA’ECH, dans un indécent ballet rappelant ce que que furent la traite & la piraterie barbaresques qui, alors, ravageaient notre versant de la Méditerranée. Autre rappel historique qu’il nous semble opportun de faire : en ces temps de troubles & de fureur, c’est à côté du Turc que se tint la France lors de la Bataille de Lépante. Épisode 1.
| Q. À la fermeté de Rome (et de Vienne), les partisans de l’Union, nous opposent l’applicabilité de Dublin, qu’en pensez-vous ?
Jacques Borde. (Éclat de rire) Vous parlez de l’Affaire de l’Aquarius. Et, en l’espèce, de l’Accord de Dublin. Sauf que l’applicabilité d’un accord :
1- relève plus d’un principe général.
2- est parfaitement discutable.
3- n’est en rien automatique.
4- que tout État signataire peut choisir de s’en retirer. Définitivement ou partiellement, le cas échéant.À meilleure preuve, la sémillante Bundeskanzlerin (2) Angela D. Merkel, marquée à la culotte par la composante la plus réactionnaire de son administration, a bien décidé de ne plus appliquer Dublin à propos des flots de migrants se présentant à ses bonnes frontières tudesques. Comme quoi…
Sans, notez-le, déclencher l’émoi que provoquent les propos de bon sens de Matteo Salvini (3), le tout frais vice-président du Conseil & ministre italien de l’Intérieur.
| Q. Mais la responsabilité de l’Italie quant aux risques encourus ?
Jacques Borde. Concernant l’Aquarius et la foultitude d’esquifs servant d‘idiots utilesau crime migratoire organisé, et à ceux que Matteo Salvini appelle, à juste raison, ses « vice-passeurs », rappelons que :
1- la Libye se trouve, sauf happening tectonique qui m’aurait échappé, de l’autre côté de la Méditerranée.
2- les pays l’avoisinant, Égypte, Tunisie, pour ne citer que ceux-là, sont tout aussi concernés que l’Italie ou Malte. Les ports n’y manquent pas :
– la Goulette, Radès, Bizerte, Sousse, Sfax, Gabès, Zarzis, etc., pour la Tunisie.
– quant à l’Égypte : Port-Saïd (le port avec le plus grand trafic portuaire au monde), Alexandrie et le port de Dekheila, qui est l’extension naturelle du port d’Alexandrie (depuis 1986).Donc largement de quoi prendre en charge les passagers (sic) en difficulté de notre Aquarius. Sauf qu’en l’espèce, il s’agissait non pas de simples passagers mais des victimes du trafic d’êtres humains mis en place par les passeurs et vice-passeurs du crime migratoire organisé ad usum Da’echi !
| Q. Parler de l’Axe n’était-il pas malheureux comme choix pour évoquer, comme cela a été fait, à propos de l’union de quelques-uns par rapport à la crise migratoire ?
Jacques Borde. Pff ! Là, franchement, on coupe un peu les cheveux en quatre, non ?
Un certain nombre d’intervenants, à commencer par votre serviteur, parlent aussi de l’Axe atlantique, à propos des pays de l’OTAN. Évidemment, voir Allemands, Autrichiens et Italiens se lier au sein d’un Axe n’était sans doute pas la formule la plus heureuse.
Quant à ceux qui au sein de l’intelligentsia de gôôôôche s’en offusquent tant, je leur rappellerai que c’est la SFIO (de gauche, ô combien) qui a porté au pouvoir Pétain. Sans parler de ces magistrats (de gauche encore) qui ont acté et fait appliquer les lois raciales de Vichy qui ont conduit nos malheureux compatriotes juifs dans les camps de la mort…
| Q. Et les migrants en perdition ?
Jacques Borde. Quelle perdition ? De quoi parlons-nous au juste ? Une fois recueillis, les près de 700 de l’Aquarius ne risquaient absolument plus rien.
Quant à juger de l’opportunité d’accepter tel ou tel navire, s’impose la notion de danger et de péril pour les équipages et les passagers. Or, pour qu’il y ait cette forme d’assistance à personne en danger navalisé (sic), encore faillait-il qu’il y eût péril en la demeure. Ou plutôt en l’esquif ! Ni tempête, ni grain en passe de menacer l’Aquarius. Et la perspective d’aller se réfugier à Tripoli ou Tunis. Techniquement parfaitement réalisable. Mais, comble inenvisageable pour nos vice-passeurs – et, n’en doutons guère, leurs commanditaires – grouillant en cette Méditerranée qui, ben oui, à deuxrives !
Le reste, désolé de le dire, c’est du verbiage munichois dans la bouche d’agents et de corsaires (sic) du Takfir tentant de justifier leur infâme traite humaine.
| Q. Quid du fait que l’Italie a d’abord autorisé l’Aquarius entrer dans ses eaux territoriales pour accoster ?
Jacques Borde. C’est un fake, un médiamensonge répété. Mais qu’attendre d’autres des Munichois qui campent littéralement sur les plateaux TV pour y déverser leurpropaganda staffel éhonté ? En fait, Rome :
1- a simplement laissé à l’Aquarius la liberté d’entrer dans ses eaux territoriales.
2- envoyé deux des bâtiments de sa Guardia Costiera porter assistance à l’Aquarius.
3- affirmé, comme c’est de son droit le plus absolu, son refus d’autoriser l’accès de ses ports, aux migrants (sic) embarqués dans des conditions discutables sur ce navire de SOS Méditerranée. Une ONG controversée à bien des égards.| Q. Donc vous ne croyez pas la version des faits présenté par ces ONG notamment ?
Jacques Borde. Absolument pas. C’est du bourrage de crâne.
Au point que Matteo Salvini, a une nouvelle fois interdit l’accès aux ports italiens à deux navires d’ONG pro-takfirî opérant au large des côtes libyennes, « en attente de leur cargaison d’êtres humains. Alors que le navire Aquarius navigue vers l’Espagne (arrivée prévue dimanche matin), deux autres navires d’ONG battant pavillon des Pays-Bas (Lifeline et Seefuchs) sont arrivés au large des côtes libyennes, en attente de leur cargaison d’être humains abandonnés par les passeurs ». Or, « Que ces messieurs sachent que l’Italie ne veut plus être complice du business de l’immigration clandestine, et ils devront donc chercher d’autres ports (non italiens) vers lesquels se diriger. En ministre et en père, je le fais pour le bien de tous ».
Une position qui rejoint, c’est à noter, celle des gardes-côtes libyens qui avaient prévenu SOS Méditerranée que la présence de l’Aquarius favorise les passeurs : « Vous rendez service aux passeurs (…). Les passeurs savent que vous êtes là, et donc ils envoient chaque fois plus de gens en mer ».
| Q. Qui est responsable de cet invraisemblable pataquès ?
Jacques Borde. En cette affaire, je dirai : à peu près tout le monde sauf… l’Italie !
Et quitte à parler de responsabilité, rappelons celle, immense, de ces flottes corsaires sillonnant la Méditerranée pour s’y approvisionner en migrants (sic). Quelque part, ne sont-elles pas de facto une composante navale de Al-Dawla al-Islāmiyya fi al-Irāq wa al-Chām (ISIS/DA’ECH) ? (4).
Quid, donc, de ces vice-passeurs mondains qui entassent, en toute connaissance de cause et au mépris de toutes les règles de sécurité maritime, un maximum de personnes sur leurs navires ? Business is business and a passenger is a passenger, en quelque sorte.
| Q. Mais ce sont d’Européens dont vous parlez ?
Jacques Borde. Oui, mais comme l’étaient ces mercenaires des mers Génois, Corses, Catalans et Gascons (comme votre serviteur) qui rangeaient leurs navires et leurs équipages sous la bannière barbaresque.
| Q. Pourquoi parler de Corsaires, plutôt de que de pirates ?
Jacques Borde. Cela dépendait. Beaucoup d’entre eux disposaient des équivalents de l’époque de ce qu’on été nos lettres de course, ici délivrées par des (quasi) Cités-États. Alger notamment. Statutairement, de jure donc plus des corsaires que des pirates. Je vous rassure, capturés à leur tour, ils étaient généralement pendus de bonne manière. À moins d’avoir de la monnaie d’échange. Des otages réduits en servitude de l’autre côté de la Méditerranée. Là, on pouvait discuter…
[à suivre]
Notes
1 Au sens militaire du terme, bien évidemment.
2 Chancelière fédérale.
3 Par ailleurs, vice-président du groupe Europe des nations & des libertés.
4 Ou ÉIIL pour Émirat islamique en Irak & au Levant.https://voxnr.com/49519/nos-ong-sont-elles-entre-autres-la-composante-navale-de-daech-1
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Les Populistes, les Racistes et la Gauche
Les gauchistes ont une (in)capacité unique : Ils font le contraire de ce qu’ils cherchent faire. Prenons, par exemple, la pauvreté et la faim sur le continent africain. Depuis les années ’80 je me souviens de la Gauche en train de promouvoir, suivant le système américain des Témoins de Jéhovah et des Mormons, un système éprouvée avec succès, les campagnes de l’UNICEF pour les enfants de l’Ethiopie, Bob Geldof et «we are the world», et les publicités de petits africains la bouche couverte avec du porridge.
Pourtant, trente ans plus tard, les petits Africains restent affames, et ce qu’ont réussi les gauchistes, est de faire de Geldof un homme riche et heureux de manger sa brioche, comme tous ceux qui se sont occupés de la famine africaine, y comprises les organisations qui allaient nourrir les africains, des organisations comme celles qui les envoient maintenant en Europe pour les nourrir, cette Europe diabolique du colonialisme d’antan.
De même avec les programmes pour les chômeurs, dont les Gauchistes ont fait leur bandiera rossa. Ces programmes ont ouvert des jobs pour des bureaucrates vachement bien payes, y compris les hommes politiques de Gauche, à des organisations et des concordats capitalistes telle l’Union Européenne. Ce qu’ils ont réussi est l’institutionnalisation des sans- Tiers-Monde en Europe, resserrent autour d’eux le cercle pour dépérir tout réflexe créatif.
Nous pouvons donc conclure de ce qui précède et bien plus, que nous avons toutes les raisons de croire que la lutte de la Gauche « contre le racisme et la xénophobie », aura des non-résultats pareils. Déjà, les journalistes gauchistes, des juges autoproclamés de la volonté des peuples Européens, comparent les dirigeants politiques des pays européens comme Kurz, Orban, Kaczynski et Salvini, avec Mussolini et les fascistes, en raison de leur grande popularité grâce aux positions pro-européennes qu’ils proclament.
Quelle honte pour Soros et Bruxelles que les peuples ont donné l’ordre à ces personnes de mettre une fin aux « frontières ouvertes » ! Quelle honte de voir le Nationalisme surmonter la Mondialisation qu’ils renforcent par tout moyen possible! Un, deux, trois, beaucoup de Mussolinis, et encore plus de fascistes, grâce à ce groupement politique mixte des capitalistes et des bolcheviks.
En effet, comme l’a démontré le sondage de la société de recherche Pew, la montée des « populistes » n’est pas constaté en raison de la crise économique, seulement, comme les analystes disent, exprimant le vœu pieux de leurs patrons. En Allemagne, par exemple, 77% de ceux en faveur de l’Afd (Alternative pour l’Allemagne) disent que leur opinion sur l’économie du pays est bonne. L’étude Pew, qui examine l’espace politique dans huit pays de l’Europe occidentale (l’Europe centrale et la Grèce n’y sont pas inclus), a eu lieu du 30 Octobre au 20 Décembre 2017, aux pays : Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, L’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni, des pays représentant 70% de la population européenne et 75% de l’économie de l’Union Européenne.
Les conclusions de la recherche ?
- Les « populistes » sont la plus grande force politique en Europe
- Le facteur idéologique reste puissant pour déterminer la façon dont les Européens sont confrontés à des questions de politique clés.
- La nostalgie de l’Europe « à eux» est importante dans la sélection des partis. Six Français sur dix qui ont une opinion positive du Front National disent que la vie en France est pire qu’elle ne l’était il y a 50 ans.
- L’Ethnocentrisme, et la conviction que leur culture Européenne est supérieure, jouent un rôle décisif dans leurs choix politiques (61% des sympathisants Afd, 56% du parti Le Pen, et 47% du Parti pour la Liberté (PVV) aux Pays-Bas).
- L’islam ne convient pas à l’Europe (75% des sympathisants allemands Afd, 66% des partisans de PVV et 63% du FN, disent que l’islam est fondamentalement incompatible avec leur culture et leurs valeurs).
Quel dommage que certains d’ entre nous ne s’ennuient pas de penser! Que pour nous régurgiter ce que nous servent les racistes anti-blancs et anti-européens qui se propagent avec profit aux lieux universitaires, aux gouvernements et aux « organisations non gouvernementales » contre les Blancs, les Européens, les Grecs, n’est pas notre « tasse de thé », comme diraient les Anglo-Saxons.
Quel bon travail font ces antiracistes, en mettant en évidence le racisme comme option Physio-logique, c’est-à-dire dictée par la Nature et la Logique, par leurs décisions politiques, la seule alternative pratique pour les peuples d’Europe. L
Les leaders d’opinion, les bénéficiaires de Soros et les orphelins de Staline, sont attristés par le fait que les élections sont quand-même encore menés, et que les partis avec des points de vue différents sont acceptés avec enthousiasme par les peuples de l’Europe. Car en Autriche ou en Hongrie, le gagnant est celui qui mène la nation, et se prononce sur les lois! Quel horreur ! Comment traiter ce fait ? Les esprits progressistes des fans de la guillotine et du Goulag n’y arrivent pas. Comment se rendre compte que pour les hommes libres, pas les cerveaux rincés des enfants du tube des partis, il est tout à fait normal que les Européens ne veulent pas avoir comme voisins des gens qu’ils n’ ont pas invités dans leur pays, leur ville et leur quartier, non moins parce que qu’ importe ce qu’ils fassent, ils ont l’indemnité, car quiconque dénonce quelqu’un d’ entre eux, il commet un « crime de haine »?
Par conséquent, vous serez à tort, Gauchistes. Continuez de jouer ce jeu évidement profitable pour vous. Vous jouez avec le dos des capitalistes du type Soros (vous connaissez le truque du temps de Parvus, de Lénine et du train allemand fermé). La révolution de Prague et la Timisoara, n’a rien enseigné au prolétariat des imbéciles utiles. Les peuples d’Europe, renaissent des cendres des deux grandes guerres du 20ème siècle et parmi la cupidité des rongeurs mondiaux, en sortiront les gagnants. Jusqu’à la Victoire, et au-delà.
IRENE DIMOPOULOU
Directrice de l’hebdomadaire Grec, EMPROS
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