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lobby - Page 1060

  • La Réserve fédérale américaine a une action politique hors de tout contrôle démocratique, comme d’autres banques centrales indépendantes – des électeurs -, dont la BCE

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    Le problème des banques centrales indépendantes du pouvoir politique, c’est qu’elles échappent à tout contrôle démocratique alors qu’elles ont de grands pouvoirs, y compris celui d’influencer les élections et de faire tomber les gouvernements. Ce que Donald Trump constate aujourd’hui à l’approche des élections législatives de mi-mandat, quand la Réserve fédérale augmente comme par hasard ses taux, vaut aussi pour la BCE dont le président Jean-Claude Trichet est accusé d’avoir activement collaboré à pousser le gouvernement de Berlusconi vers la sortie en 2011 et également pour d’autres banques centrales indépendantes et donc non soumises à un contrôle démocratique.
    En ce qui concerne la Fed, Donald Trump est, comme dans d’autres domaines, le président qui brise les tabous, car ses prédécesseurs préféraient généralement se taire face aux décisions de la toute puissante banque centrale. Le 20 juillet, Trump s’est plaint en ces termes sur la chaîne CNBC de la hausse des intérêts décidée par la Réserve fédérale : « Je n’aime pas, avec tout le travail que nous faisons pour l’économie, voir ensuite les taux augmenter, je n’en suis pas content ». Le président américain ne va pas toutefois jusqu’à accuser directement la Fed de vouloir faire pencher les élections de mi-mandat en sa défaveur. Il ne faut d’ailleurs pas qu’il s’étonne puisqu’il a remplacé à la tête de la Fed les mondialistes du Council on Foreign Relations (CFR) par d’autres mondialistes du CFR.

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  • Macron : l’Empereur contre attaque – JT TVL 25 juillet 2018

    1) Politique / Macron : l’Empereur contre attaque

    Emmanuel Macron contre-attaque sur l’affaire Benalla. Le président de la République joue le jeu de celui qui “prend ses responsabilités” et profite de son statut d’intouchable pour se sortir du guêpier. Une leçon de communication.

    2) International / Trump face à l’Iran : la stratégie du chaos

    Donald Trump n’en finit plus de provoquer l’Iran. Le président américain fait de la nation perse son bouc-émissaire pour rassurer sa base… une stratégie de communication à moindre frais et saluée par Israël !

    3) Économie / Les soldes d’été 2018 en berne  
    4) L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)


    Version RuTube :
    https://www.tvlibertes.com/2018/07/25/24509/macron-lempereur-contre-attaque-jt-tvl-25-juillet-2018

  • Le Zoom avec Gérard Bedel : La droite, victime historique du gaullisme

    Professeur de lettres, Gérard Bedel est l’auteur d’un ouvrage volontairement provocateur :”Le gaullisme, maladie sénile de la droite”. Il s’agit d’un travail plus politique qu’historique et reconnaissons le, plus une diatribe qu’un panégyrique. Cependant, Gérard Bedel, textes et faits à l’appui, démonte ce qu’il appelle le “mythe gaulliste”, un mythe qui continue de ronger la droite française.

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/25/24512/zoom-gerard-bedel-droite-victime-historique-gaullisme

  • En marche vers la tiers-mondisation du réseau routier français

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    À propos des 80 km/h, la vérité éclate enfin au grand jour grâce à un audit réalisé par deux bureaux d’étude suisses. Ah, ce souci de vérité, d’exactitude, d’honnêteté de ces voisins suisses qui osent même, oh là là, demander l’avis du peuple sur les questions importantes pour le peuple ! C’est fou, ça !

    La vérité sort donc d’un puits suisse : selon les travaux de ces bureaux d’étude, commandés par la Direction des infrastructures de transport, le réseau routier national français non concédé, c’est-à-dire les 12.000 kilomètres d’autoroutes et de routes nationales gérés par l’État, est plutôt mal en point : 17 % du réseau national présente un état de dégradation plus ou moins important et 7 % des routes nécessitent des travaux de rénovation.

    Pour les auteurs de l’audit, cet état est dû à « un sous-investissement chronique en matière d’entretien routier ». Quelle surprise !

    Et moi, je comprends, enfin, la vraie raison de la limitation à 80 km/h : ce sont les nids-de-poule. À 80, les véhicules s’envolent moins haut qu’à 90 et les nids-de-poule se creusent moins vite. Génial, il fallait y penser ! Comme tous ces ingénieurs sont ingénieux ! Et puis, le public s’en aperçoit moins.

    Plus sérieusement, l’État devrait investir un milliard d’euros par an d’ici à 2037 pour que les routes restent praticables. Pierre de Thé, porte-parole de la Fédération des routes de France, précise : « Il faut que l’argent des routes revienne à l’entretien des routes. Les investissements, tous intervenants confondus, sont passés de 15,5 milliards en 2010 à 12 en 2017″/em>, explique-t-il au Journal du dimanche.

    Les investissements – tout est là. L’État investit moins. Et, en même temps, comme dirait Macron, les collectivités, départements en particulier, ont été durement mises à contribution par le tour de passe-passe de la départementalisation de bien des grands axes nationaux.

    L’audit effectué est encore plus alarmiste pour les ponts routiers, car ses auteurs estiment qu’« aucun scénario ne permet le maintien de l’état actuel du parc d’ici vingt ans ». Sur les 12.000 ponts présents sur le réseau national non concédé, un tiers nécessitent des réparations. « En France, un pont par jour disparaît de la liste des ponts sécurisés. »

    La tiers-mondisation de la France serait-elle « en marche » ?

    http://www.bvoltaire.fr/en-marche-vers-la-tiers-mondisation-du-reseau-routier-francais/

  • Coup de théâtre : Macron assume et provoque !

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    Dans la chronologie de cette affaire Benalla-Macron, la date du mardi 24 juillet 2018 marquera un tournant. Ce soir, le président de la République, dont tous les observateurs, y compris sur Boulevard Voltaire, dénonçaient le silence et vers qui convergeaient, au fur et à mesure des auditions devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, tous les regards, est sorti de son mutisme de façon stupéfiante.

    Cela se passait à la Maison de l’Amérique latine, à Paris, où les députés de La République en marche fêtaient la fin de la session parlementaire… Quelle session et quelle fin ! Avec cette commission d’enquête obtenue de haute lutte en fin de semaine dernière, contre cette même République en marche, par tous les groupes d’opposition. Le président de la République a donc choisi de réserver cette parole que tous les Français attendent à ses seuls fidèles.

    Pour garder une image de l’événement, il vous faudra donc consulter le compte Twitter d’Aurore Bergé, puisque le Président est entré par une porte dérobée, loin des journalistes : la photo montre un Président combatif, à un pupitre blanc entre les robes rouges de Mmes Bergé et Belloubet et la robe bleue de Marlène Schiappa, flanqué des principaux barons de la Macronie. La Macronie en danger.

    Le format et le contenu de l’intervention fleuraient bon son Bonaparte au pont d’Arcole, surgissant où on ne l’attend pas pour entraîner une troupe en déroute :

    Ce qui s’est passé le 1er mai est grave, sérieux. Et ça a été pour moi une déception, une trahison. […] S’ils cherchent un responsable, le seul responsable, c’est moi et moi seul. C’est moi qui ai fait confiance à Alexandre Benalla. C’est moi qui ai confirmé la sanction. Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine. […] S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français.

    On peut saluer le panache du coup du 24 juillet, et il paraît que certains députés de la majorité qui ne respiraient plus depuis une semaine en ont été réanimés. Le Président se donne le beau rôle de la confiance trahie et s’avance en « seul responsable » devant « le peuple français ».

    Mais une fois la poudre du pont d’Arcole dissipée, les questions demeurent, nombreuses, sur le passé de l’affaire et ses suites.

    Sur l’avant-24 juillet, si Emmanuel Macron s’est senti « trahi » par les actes de M. Benalla du 1er mai, on a du mal à comprendre l’adéquation de la « sanction » à une telle « trahison ». Sans compter le nouvel essor que prenait la carrière du sbire depuis le mois de juillet et son omniprésence autour de lui jusqu’aux révélations de la presse du 18 juillet. M. Benalla avait encore, de façon très manifeste, la confiance du Président jusqu’à ce que l’explosion de l’affaire le pousse à le licencier, il y a seulement une semaine. Le coup de la trahison ne marche pas.

    Mais, pour la suite de l’affaire non plus, l’intervention bravache d’Emmanuel Macron ne règle rien. Pire : par son « J’assume tout », le Président fait mentir quantité de ses proches – son propre directeur de cabinet qui, cet après-midi même, affirmait avoir été l’auteur de la sanction et ne pas en avoir parlé avec le Président. Mais il fait aussi mentir le Premier ministre qui, cet après-midi aussi, déclarait à l’Assemblée qu’il s’agissait d’une « dérive individuelle » et « non d’une affaire d’État ».

    Quand un président de la République reconnaît qu’il est à l’origine de toute cette affaire, qui a entraîné un tel désordre dans la police, dans l’administration, qui a interrompu le cours normal des travaux du Parlement et donné lieu à la constitution d’une commission d’enquête, il s’agit bien d’une affaire d’État. Et, cette fois-ci, il n’y a plus de doute : d’une affaire Macron. Le principal intéressé vient de le reconnaître lui-même.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/coup-de-theatre-macron-assume-et-provoque/

  • Des bébés fabriqués dans des éprouvettes : c'est gratuit c'est l'Etat qui paie...

    6a00d83451619c69e2022ad35dba51200c-800wi.jpgAlors que les Etats-Généraux de la bioéthique n'ont pas encore livré leurs conclusions, la République en marche s'est prononcée pour le remboursement par la Sécurité sociale de la procréation médicalement assistée (PMA) ainsi que sur la reconnaissance de la filiation pour les paires de femmes.

    Réuni hier soir en bureau exécutif (une trentaine de membres dirigés par Christophe Castaner), le parti présidentiel a précisé ses positions.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/07/des-b%C3%A9b%C3%A9s-fabriqu%C3%A9s-dans-des-%C3%A9prouvettes-cest-gratuit-cest-letat-qui-paie.html

  • Forte augmentation de la christianophobie en France

    6a00e008d990398834022ad3a36cd6200b-250wi.pngLe  mois de  juin  a été  l’un des pires  de l’année en matière d’actes de christianophobie avec 34 faits, soit plus d’un par jour ! Le nombre de départements différents touchés s’est élevé à 20…

    Pour ce premier semestre  de 2018 les actes de christianophobie dont nous avons eu connaissance atteignent les 162 et ils ont affecté 61 départements. Par rapport au premier semestre de 2017, ce premier  semestre de 2018 enregistre une augmentation de 18,2  % du nombre des actes de christianophobie !Quant au nombre de  départements affectés, il a augmenté, d’un semestre à l’autre, de 19,7 %…

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rappel : Le contrôle du langage

    La tentative des gouvernants de contrôler le peuple en contrôlant le langage n’est pas nouvelle. Petit rappel historique.
    La nouvelle est tombée sur BFM : dans certains collèges et lycées, le « tchip », ce petit bruit de succion qui rendrait fou des professeurs, est maintenant réglementé. 
    Là où le bât blesse, c’est que ce fameux tchip, « concentré de dédain », a été rendu populaire par nulle autre que Madame Taubira. Elle l’avait en effet utilisé pour qualifier ses détracteurs, le rendant populaire au point de devenir habituellement utilisé par les adolescents 
    Je ne m’attarde pas sur l’incongruité d’interdire à certains l’usage d’une onomatopée permise à d’autres sans donner le sentiment d’une liberté d’expression à géométrie variable. En effet, chaque langue forge d’une façon particulière la vision du monde de ceux qui l’utilisent. On voit ce que l’on dit. Je prends l’exemple de l’anglais qui différencie le sheep (dans le pré) du mutton (dans l’assiette). 
    Nommer est une décision humaine intelligente, la première étape de la pensée scientifique et de la pensée tout court. Nommer, c’est distinguer, classer, mettre en ordre le monde, le comprendre et le modifier. C’est, plus simplement, prendre le pouvoir. Il s’agit donc d’une arme redoutable qui peut servir à libérer, magnifier ou à l’inverse, réduire en esclavage, insulter, lancer des propagandes, exclure. 
    Le contrôle du langage est donc important pour nos dirigeants qui sont censés avoir conscience de l’impact des mots. D’ailleurs, mus par une éthique souvent contestable, ils usent et abusent constamment de cette arme dans les promesses qu’ils nous font, les injonctions dont ils nous menacent, les pseudo-vérités qu’ils nous assènent, les visions délirantes de la société dont ils veulent nous convaincre. 
    Il n’est pas innocent dans ce contexte de remplacer un mot par un autre véhiculant une vision différente. Ainsi la « secrétaire » devient « assistante », une « femme de ménage » une « technicienne de surface », un « instituteur » se transforme en « professeur des écoles ». La réforme des programmes scolaires et son lot de remplacements ridicules comme substituer « nager » par « se déplacer de manière autonome dans un milieu aquatique profond » en est également une illustration édifiante. 
    La tentative des gouvernants de contrôler le peuple en contrôlant le langage n’est pas nouvelle : si les Serments de Strasbourg en 842 sont considérés comme le plus ancien document écrit en français, la France jusqu’au 17ème siècle était multilingue (langue vulgaire et latin), ce qui posait problème notamment dans l’assise du pouvoir administratif et judiciaire. Il était indispensable d’unifier la nation autour d’une langue. C’est ainsi que l’ordonnance de Villers-Cotterêts a permis d’entamer ce processus : 
    Article 110 : afin qu’il n’y ait cause de douter sur l’intelligence des arrêts de justice, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait, ni puisse avoir, aucune ambiguïté ou incertitude, ni lieu à demander interprétation. 
    Article 111 : et pour que de telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins contenus dans lesdits arrêts, nous voulons dorénavant que tous arrêts, ensemble toutes autres procédures, soit de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soit de registres, enquêtes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques actes et exploits de justice, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties, en langage maternel français et non autrement. 
    Richelieu a créé en 1635 l’Académie française afin, selon les termes de Marc Fumaroli, de « donner à l’unité du royaume forgé par la politique une langue et un style qui la symbolisent et la cimentent ». Ainsi, l’article 24 des statuts précise que « la principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences ». 
    La révolution française a accolé l’idée de nation à la langue pour amener un sentiment d’identité nationale, confirmant le processus qui a été encore accentué par Jules Ferry (l’école obligatoire) et le concept de laïcité. 
    Il est par contre notable de constater que le pouvoir politique a laissé à une institution indépendante, pendant des siècles le soin d’enregistrer, d’établir et de régler l’usage du français. Depuis les années 1970 cependant, le gouvernement, toutes tendances politiques confondues, essaie régulièrement d’étendre son pouvoir en régulant la langue française. 
    Sous Pompidou (Pierre Messmer Premier ministre), a décidé de lutter contre l’invasion ou la prédominance anglaise. À partir de 1972, des commissions ministérielles de terminologie et de néologie sont constituées pour désigner, au besoin créer, des termes français pour éviter un mot étranger. Ces termes s’imposent alors à l’administration. Ainsi baladeur remplace walkman par exemple. 
    Sous Valéry Giscard d’Estaing (Chirac Premier ministre), en 1975, la loi dite « Bas-Lauriol » rend l’emploi du français obligatoire dans l’audiovisuel, le commerce et dans le monde du travail. 
    Toutes ces dispositions n’empêchent pas l’anglais d’être LA langue. Au cours des années 1990, la gauche décide de renforcer l’ensemble législatif. 
    Sous Mitterrand (Bérégovoy Premier ministre), un nouvel alinéa est ajouté, le 25 juin 1992, à l’article 2 de la Constitution : la langue de la République est le français. 
    La loi du 4 août 1994, dite « loi Toubon » tente d’élargir les dispositions de la loi de 1975 relative à la primauté des termes francophones face aux anglicismes. Elle reconnait le droit de s’exprimer et de recevoir, et l’obligation de rédiger toutes les informations en français. Il est intéressant de noter que le Conseil constitutionnel l’a beaucoup allégée, estimant que l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen interdisait à l’État de déterminer le vocabulaire à utiliser par les médias ou les personnes privées dans l’ensemble de leurs activités. La loi ne peut intervenir que pour les personnes morales de droit public et les personnes de droit privé dans l’exercice d’une mission de service public (article 5 de la loi). 
    Sous Chirac (Juppé Premier ministre), le décret du 3 juillet 1996 met en place une nouvelle commission générale de terminologie et de néologie. L’accord de l’Académie française devient indispensable pour que les termes d’enrichissement « recommandés » soient publiés avec leurs définitions au Journal Officiel. La prédominance de fait de l’Académie se trouve ainsi confirmée par le droit. 
    La tentative de féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres est une illustration assez marquante de cette volonté de légiférer à tout va. Il a en effet été décidé, dans les années 80, de lutter contre le sexisme dans la société grâce aux mots. 
    Ainsi sera créée une « commission de terminologie relative au vocabulaire concernant les activités des femmes » pour que « la féminisation des noms de professions et de titres vise à combler certaines lacunes de l’usage de la langue française dans ce domaine et à apporter une légitimation des fonctions sociales et des professions exercées par les femmes ». 
    L’Académie française, non consultée, fait part de ses réserves et indique, arguments à l’appui, que la féminisation risque d’aboutir à un résultat inverse et créer dans la langue une discrimination entre les hommes et les femmes. Elle en profite pour contester enfin le principe même d’une intervention gouvernementale sur l’usage, jugeant qu’une telle démarche risque « de mettre la confusion et le désordre dans un équilibre subtil né de l’usage, et qu’il paraîtrait mieux avisé de laisser à l’usage le soin de modifier ». 
    Une circulaire du Premier ministre Jacques Chirac recommandera, en 1986, de procéder malgré tout à la féminisation, mais cette circulaire ne sera pas appliquée. 
    En 1997 (Présidence Chirac- Gouvernement Jospin), certains ministres du gouvernement préconiseront pour leur compte la forme féminisée « la ministre », ce qui provoquera une nouvelle réaction des immortels. 
    Dans une circulaire du 6 mars 1998, le Premier ministre Lionel Jospin, constatant le peu d’effet du texte de 1986, propose malgré tout d’imposer la féminisation « dès lors qu’il s’agit de termes dont le féminin est par ailleurs d’usage courant ». Il charge alors une commission générale de terminologie et de néologie de « faire le point sur la question ». Le rapport de la commission en octobre 1998 rappelle qu’une intervention gouvernementale sur l’usage n’est pas recommandée et ne sera pas suivie d’effet. 
    L’incident qui a eu lieu à l’Assemblée nationale il y a peu de temps est assez symptomatique de tout cela. 
    Tout est dit : légiférer la langue de manière aussi directe est juste une perte de temps et d’énergie. Pour influencer les esprits, il faut le faire plus subtilement, ce dont ils ne se privent d’ailleurs pas. 
    Un exemple édifiant est celui d’un morceau de tissu pouvant cristalliser des positions racistes en fonction du nom qui lui est donné et de l’interprétation qui en est faite. 
    Nous nous dirigeons vers une sombre période. Je repense au livre de George Orwell, 1984, dans lequel était décrit le lien entre le contrôle des mots, de leur définition et signification et le contrôle de la pensée réelle du peuple. Il suffit d’observer l’évolution des définitions dans le temps, qui finissent par perdre leur substance, et donner une autre interprétation 
    Restons vigilants ! Nous nous attachons à défendre nos libertés, principalement la liberté d’expression, face à un État qui ne pense qu’à les grignoter, au motif de faire notre bien. Ne nous laissons pas prendre la première d’entre elle, qui est celle de penser.

  • La Russie déclare que l’évacuation des casques blancs révèle la «vraie nature» de l’organisation

    Une chance, les provocations d’attaques chimique dans le sud-ouest de la Syrie, par les Casques blancs vont certainement diminuer? – Ambassade de Russie en Israel

    By Sputnik News

    MOSCOU, Sputnik – Pendant le conflit syrien, les activistes de l’organisation non gouvernementale White Helmets ont été impliqués dans « les provocations les plus odieuses » et leur évacuation du pays du Moyen-Orient a révélé leur vraie nature et leur hypocrisie, a annoncé lundi le ministère russe des Affaires étrangères.

    « Il est bien connu que les Casques blancs ont été impliqués dans les provocations les plus odieuses pendant le conflit syrien. Il menait des activités uniquement sur les territoires contrôlés par les radicaux islamiques. Il fabriquait des mensonges flagrants, qui ont ensuite servi de prétexte pour lancer des accusations contre les autorités syriennes », a déclaré le ministère dans un commentaire.

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  • Tout est à vendre… car tout s’achète !

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    L’Aquarius : pour les passeurs, un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros. Pour les « humanitaires » aussi, un marché lucratif. 

    La société issue des principes de la Révolution touche aujourd’hui à son terme. La seule valeur qui reste est « l’argent ». Balzac l’avait bien vu. Même les bons sentiments se monnaient à prix d’or. Le bétail humain fait partie du marché ! 

    Dans la société d’aujourd’hui où les quatre libertés fondamentales sont la libre circulation des biens, des services, des hommes et des capitaux, seul compte désormais le prix à payer. Et, sous l’impulsion de l’Union européenne, l’État se voit réduit au rôle de simple agent économique qui doit privilégier soit le « moins disant » quand il s’agit d’acheter quelque chose, soit celui qui propose le prix le plus fort quand il s’agit de vendre les « bijoux de famille ». Dans ce contexte, les missions d’ordre public, l’unité nationale et la dignité des personnes ne pèsent pas lourd. Il est vrai qu’aucun système matérialiste et individualiste n’est propice à la solidarité qui doit caractériser la vie en société.

    La loi Pacte

    Comme toutes les lois depuis une trentaine d’années, il s’agit d’une loi fourre-tout dans laquelle, sous prétexte de réformer, on vient agiter dans tous les sens l’organisation du cadre économique du pays au point que plus personne n’est capable de mener une politique à long terme. Constatons que cette loi de 74 articles – l’un d’eux ayant pour but de ratifier 23 ordonnances différentes – est soumise à la procédure d’urgence. Or, le projet de loi présenté aux députés et sénateurs s’étend sur 962 pages ! On se demande quel parlementaire est capable d’avoir en aussi peu de temps un avis valable sur tous les articles du texte, encore moins sur son intérêt général.

    Parmi les multiples mesures-phares que contient ce texte indigeste, il est question de « privatiser » : privatiser les ex-Aéroports de Paris, devenus le groupe ADP et dont une partie du capital se trouve déjà entre des mains étrangères, la Française des jeux et le groupe énergétique aujourd’hui baptisé Engie. En soi, une telle mesure n’est pas choquante, car ce n’est pas le rôle de l’État que de gérer des aéroports – y compris à l’étranger – ou de se conduire en tenancier de machines à sous. Quant à l’accès à l’énergie, l’État doit plus veiller à ce que l’énergie en question soit disponible toujours et partout au moindre coût plutôt que de gérer directement la société qui la distribue. Mais le motif pour lequel ces mesures sont prises est d’obtenir – dans le respect des règles imposées par l’Union européenne – le bénéfice le plus important possible, pour « financer l’innovation de rupture ».

    L’accord sur les « prêts non performants »

    Le président Macron et la chancelière Merkel se sont mis d’accord pour relancer l’intégration bancaire européenne en limitant les « prêts non performants » à 5 % de l’encours de crédit global des banques. Cela tombe bien puisque les banques françaises et allemandes ont réussi à brader auprès de fonds de pension américains la plupart de leurs créances douteuses, se déchargeant en fait sur ces fonds du soin de les recouvrer à l’échéance. Grâce à ce subterfuge, leur ratio est ainsi passé à moins de 4 % ; les pertes générées par l’opération ayant été masquées par la spéculation financière. Mais les banques italiennes, irlandaises, portugaises, chypriotes, espagnoles et grecques ne peuvent respecter cette nouvelle obligation, compte tenu de l’état de délabrement de leur système économique. Si le projet franco-allemand est adopté, ces banques n’auront qu’à vendre – au rabais – les créances qu’elles détiennent sur leurs entreprises nationales à des fonds de pension étrangers qui, eux, ne manqueront pas de faire jouer les privilèges attachés à ces créances au moment de l’échéance finale. Et nombre d’entreprises endettées passeront ainsi sous contrôle étranger sans que personne ne s’en offusque.

    Les tribulations migratoires

    Au début de l’été, divers bateaux de « migrants » ont occupé les titres des journaux. Dans quel port allaient-ils pouvoir débarquer les passagers recueillis au milieu de la mer Méditerranée, sur de frêles esquifs où ils avaient été entassés par des passeurs sans scrupules ? On a dit à ce propos qu’un bateau comme l’Aquarius – celui qui a fini à Valence – représentait pour les passeurs qui lui avaient confié ces clandestins, un chiffre d’affaires de plusieurs millions d’euros. Mais il faut voir que ce bateau qui a ainsi pris le relais des passeurs, appartient à une société qui ne vit pas que de l’air du temps, qu’il avait été affrété pour l’occasion par des associations sans lien avec la première – il faut bien diviser les risques –, pour lesquelles cette opération est onéreuse, que le personnel à bord ne se nourrit pas uniquement du poisson pêché en mer pendant son temps libre. Or comme le nombre des bateaux qui remplissent ce type de missions « humanitaires » ne fait qu’augmenter, c’est bien qu’il y a là un nouveau marché lucratif. On constate d’ailleurs que ces bateaux savent très exactement où aller récupérer ces « migrants » ; c’est d’ailleurs la raison qui a conduit ledit Aquarius à faire une « escale technique » à Marseille fin juin : « l’escale doit être faite le plus près possible de la zone de sauvetage », comme l’a précisé son capitaine.

    Les réformes sociétales

    Dans la logique des « réformes sociétales » imposées en France, sous l’égide de l’ONU et avec le soutien de la Cour européenne des droits de l’homme (sic), après le « mariage » homosexuel (lui-même préparé par le PACS), la France se dirige vers l’adoption de ce que l’on appelle pudiquement la PMA et la GPA et qui constituent, faut-il le préciser, le pendant obligatoire de ce que l’on appelle hypocritement l’IVG. Désormais tout le monde aura le droit de « supprimer un fœtus », d’acheter un enfant ou de louer un ventre. Mais si l’enfant acquis dans le cadre de ce nouveau « droit » ne répond pas aux attentes (au cahier des charges initial) ou s’il cesse de plaire à l’acquéreur, il faudra bien organiser un « marché de l’occasion »… sinon ces « déchets » humains, pour reprendre l’expression mise en avant par le pape François mais déjà utilisée par son prédécesseur, seront abandonnés.

    Les élections présidentielles

    Le 17 juin, le journal italien Il Populista a annoncé que, pour son élection, le président Macron aurait bénéficié de divers prêts venus de la part de personnes qui ne sont pas réputées pour leur désintéressement le plus total (Crédit Agricole, David de Rothschild, George Soros et Goldman-Sachs). Au moment où ces lignes sont écrites, l’information n’est encore pas vérifiée. Mais, une plainte a été déposée contre l’ancien maire de Lyon pour avoir fait bénéficier le candidat Macron de finances obtenues auprès des citoyens pour un tout autre objectif. Et cela vient après la révélation des rabais obtenus par le même candidat pour la location de certaines salles de réunion. Quoi qu’il en soit de la réalité profonde de ces accusations, le fait même qu’il y soit fait référence et que les médias officiels y donnent un certain écho, montre bien que les démocrates français vivent avec l’idée que leurs voix peuvent être vendues et donc achetées.

    Une société de spéculation

    Ces quelques exemples, mais la liste est loin d’être exhaustive, montrent qu’aujourd’hui tout se vend car tout s’achète. Hélas, là où un gouvernement devrait exercer ses fonctions régaliennes pour protéger l’ordre public et promouvoir le bien commun, où il devrait respecter les difficultés de ses partenaires européens et s’en montrer solidaire, où il devrait, avec prudence, aider ceux qui en ont besoin et dont le premier droit est celui de pouvoir vivre dignement chez eux, où il devrait se préoccuper du droit des enfants à vivre normalement et être éduqués et aimés par un père et une mère, on constate qu’il introduit partout la spéculation. On spécule sur l’économie du pays, sur les créances internationales, sur la misère des peuples, sur la détresse affective des populations, sur les résultats des élections. Les marchandises d’aujourd’hui ne sont plus des biens de première nécessité que recherchaient les Anciens mais des personnes morales ou, pire, des personnes physiques. Les réfugiés, les enfants, les femmes sont les nouveaux produits que l’on trouve sur ces marchés « réformés » par ceux que saint Augustin désignaient comme appartenant à une « bande de brigands ».  

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    Tout se vend et s’achète, même les gosses. Ô démocratie !

    François Reloujac
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