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lobby - Page 1185

  • Américannabis

    3342833503.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Les études médicales les plus récentes sont formelles : la consommation de tabac diminue très fortement aux États-Unis. Le fumeur de cigarette devient de plus en plus rare par la force de l’hygiénisme ambiant. De nombreux propriétaires exigent maintenant dans les contrats de location de ne pas fumer à l’intérieur des appartements, ni en terrasse, ni même aux environs immédiats de la résidence. Mais cette baisse massive masque un mal bien plus grand qui gangrène toute la société étatsunienne, la dépendance aux drogues.

    Le 1er janvier 2018, la Californie est devenue le neuvième État à légaliser la production, la vente, la distribution, l’usage et la détention de cannabis. Dès novembre 1995, la proposition 125 autorisait les Californiens à prendre du cannabis à titre médical contre l’arthrite et le cancer. Cet usage légal est désormais reconnu dans une trentaine d’États ainsi que dans le District fédéral de Colombia, à Guam et à Porto Rico.

    États fédérés, comtés et municipalités se félicitent déjà des gigantesques retombées fiscales de la vente de cet excrément à fumer, à boire et à manger. La collecte des taxes rapporterait plus de 655 millions de dollars par an. Le chiffre d’affaire tournera d’après les prévisions les plus optimistes à 5,6 milliards d’euros ! Rien qu’en Californie, 230 000 emplois à temps plein ou partiel vont être créés. Les médiats officiels européens qui relaient avec complaisance cette abjecte tolérance se taisent en revanche sur la catastrophe sanitaire qui en découle. Pour la deuxième année consécutive, l’espérance de vie des Étatsuniens a diminué du fait de l’utilisation tolérée des drogues.

    En 2015, le nombre moyen de consommateurs s’y élevait à 97 millions. Un an plus tard, un consommateur décédait de surdose toutes les huit minutes. Les plus affectés sont les 25 – 34 ans qui connaissent en une seule année + 30 % de hausse de leur mortalité. Ce fléau ravage en particulier les Amérindiens dans leurs réserves et les zones rurales pauvres blanches, ces campagnes qui ont voté Donald Trump à la dernière présidentielle. Pis, sous la pression de l’industrie pharmaceutique, 28 % des victimes sont tombés dans la drogue suite à des prescriptions médicales, en particulier un anti-douleur de synthèse, le fentanyl.

    Un véritable génocide s’opère donc en silence bien loin de Wall Street, du Capitole de Washington et d’Hollywood. La situation est gravissime par rapport à quelques mains aux fesses d’actrices délurées consentantes à l’insu de leur plein gré. Le recours tant au cannabis qu’aux opiacés se comprend pour un Étatsunien pris dans l’engrenage infernal du libéralisme capitaliste qui lui impose une exigence de rendement, de rentabilité, de surconsommation, de concurrence, de productivité et d’hyper-endettement personnel. Pour survivre aux cadences folles de ce monde taré où tous sont en guerre contre tout le monde, des millions d’esclaves hyper-modernes se résignent à la drogue et acceptent une existence pourrie. Bienvenue donc aux États-Zombies d’Amérique. Raison supplémentaire pour rejeter l’américanisation de l’Europe, sa saloperie de société de marché et son infect libéralisme.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°61, diffusée sur Radio-Libertés, le 12 janvier 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • "L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration, (...) il y a une volonté de formater les esprits"

    Dans un entretien accordé à Atlantico, Jean-Paul Gourévitch met en garde contre une sous-information des Français au sujet de l'immigration :

    "(...) L’opinion publique est soumise à un véritable matraquage sur le problème de l’immigration. Dans la mise en scène des témoignages, dans le choix des invités, dans les images sensationnelles et compassionnelles présentées, il y a une volonté de formater les esprits. Un exemple : certes l’accueil des migrants doit être « digne », mais avons-nous aujourd’hui, même en comptant sur la générosité des associations, les capacités d’accueil pour héberger « dignement » les quelques 100.000 demandeurs d’asile de l’année 2017 sans compter les migrants irréguliers qui ne sont pas passés par la case demandeurs d’asile ?  Sauf à admettre qu’on donne la priorité aux migrants et non pas aux SDF,  et aux Français qui vivent sans toit ou dans des logements précaires. Ce que personne n’ose dire. 

    Dans les medias, on occulte la distinction entre les réfugiés politiques et les migrants économiques pour ne pas « faire de tri ». On valorise leur « formation » mais on oublie les études sur l’insertion professionnelle de ces migrants qui est très limitée. Si un pays n’a pas la capacité de donner du travail à ceux qu'il accepte, il  renforce le nombre de chômeurs, leur précarisation et le coût d'une opération supportée par l'Etat et les contribuables. 

    La désinformation est également permanente sur les statistiques des migrations, sur leurs coûts et leurs bénéfices, sur la lenteur des procédures d’asile,  sur l’inefficacité des reconduites reconnue par le Président Macron lui-même, sur l’Aide Médicale d’Etat, sur l’action des associations, sur les liens entre immigration et économie informelle…La plupart des journalistes ne lisent plus les ouvrages. Ils classent les auteurs dans une posture en faisant un copier-coller des textes récoltés sur Internet

    Je crois qu’on peut donner aux Français une connaissance de la réalité de l’immigration dans leur pays qui est plurielle, complexe, et très éloignée des slogans, des amalgames et des schématisations qu’on leur impose.

    Nous en sommes loin. Les chercheurs, et je ne suis pas le seul,  qui tentent de présenter loyalement les enjeux et les données sont accusés d’apporter de l’eau aux moulins de l’extrême droite comme je l’ai été en 2014 dans la campagne de diffamation qui a suivi la parution des Migrations pour les Nuls. Le résultat dans les medias mainstream  est immédiat. Ceux qui vous avaient donné la parole ou cité en référence  comme FR3, M6, BFM-TV, LCP, I-télé, Le Figaro, Le Monde, Libération…vous ignorent ou vous anathématisent. C’est pour cela que j’ai proposé de rétablir un Observatoire National des Migrations, indépendant et pluraliste, croisant les données locales, nationales et internationales, qui traiterait à la fois de l’immigration et de l’expatriation,  et qui remplacerait le défunt Observatoire National des Statistiques de l’Immigration et de l’intégration installé en 2004 par le Haut Conseil à l’Intégration et qui n’a jamais fonctionné (...)"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La loi Macron sur l’immigration sert la propagande pour un monde sans frontières

    Loi Macron Immigration Propagande Monde Frontières
    Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, le lobby de l’immigration, des LGBT spécialisés à Médecins sans frontières, construit une intense propagande en faveur d’un monde sans frontières. La polémique sur la circulaire Collomb et sur la future loi migrants en sont des éléments.
    A droite comme à gauche, on est formel : sur l’immigration, Emmanuel Macron tient « un double langage ». Le républicain Bruno Retailleau, ancien second de Philippe de Villiers, déplore que « Les faits, les actes ne suivent pas les images et les mots ». Pourquoi ? Parce que derrière la sévérité affichée contre les clandestins, les crédits prévus pour les reconduire à la frontière ne suivent pas. A l’inverse, pour Benoît Hamon, malheureux candidat du PS à la présidentielle, si Macron tient un double langage, c’est au contraire qu’il parle d’accueillir l’immigration, et qu’en fait il se « vallsise », pire : « Ce que fait Macron, Sarkozy n’a même pas osé le faire ».

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  • Les droits de l’être humain s’acquièrent et se méritent

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    Bernard Plouvier

    Tous les hommes naissent inégaux. Quelques-uns naissent avec des droits, hérités du labeur, des efforts, des sacrifices de leurs ancêtres en faveur de la patrie. Les fameux droits de l’homme (comme ceux de la femme et de l’hybride inclassable) ne sont que l’apanage des seuls citoyens.

    Au XVIIIe siècle, lorsque Thomas Jefferson a lancé sa phrase qui a servi de fondement à l’Occident moderne : « Tous les hommes naissent libres et égaux en droits », n’importe qui comprenait qu’il ne pensait qu’aux seuls citoyens, nullement aux esclaves, parfois moins considérés que ne l’étaient les chevaux, et que la maxime n’avait de valeur que dans les pays où la majorité des humains ne vivait pas dans l’esclavage.

    En 1776, nul ne se serait avisé de parler des droits du moujik, du coolie chinois ou des sujets soumis aux caprices des rois africains et des sultans mahométans. De nos jours encore, un enfant de pauvre né en Amérique cocaïnée, en Afrique, au Moyen Orient, en Corée du Nord naît sans droit, étant exposé à quantité de risques, dont la mort violente prématurée n’est pas forcément le pire si l’on croit au mythique paradis.

    L’Isonomia, notion née en Grèce antique au 6e siècle avant JC - soit l’égalité de tous devant la Loi - ne fut jamais qu’une affaire de citoyens. Les étrangers ne jouissaient pas des mêmes droits que les citoyens. Quant aux esclaves, ils étaient des « choses », négociables, utilisables, voire périssables à volonté. Les Athéniens firent sensation dans le monde grec, au 5e siècle avant JC, quand, par une loi, ils interdirent aux maîtres de tuer un esclave par simple caprice.

    Il ne peut y avoir de droits sans devoirs, c’est ce qu’avaient compris les rédacteurs de la Constitution de 1795, en l’An III de la Ière République française. Et l’on mesure notre déchéance d’Occidentaux, lorsque l’on compare le bon sens d’hommes qui avaient survécu aux bacchanales révolutionnaires à notre veulerie d’individus repus, autant de biens que de propagande lénifiante.

    Pour accroître les bénéfices de la grande distribution, l’on importe une énorme quantité d’immigrés, assez peu pourvus de talents immédiatement utilisables, mais qui découvrent avec stupeur qu’ils peuvent, au moins dans un premier temps, consommer sans travailler. Car, de nos jours, tout immigré, même clandestin (variantes : irrégulier, sans papier) a des droits, du seul fait qu’il existe et qu’il s'installe dans un pays réputé riche et accueillant.

    Dans son pays d’origine, il n’était qu’un paria, voire une future victime (ou « dommage collatéral ») des guerres de gangs, des guerres religieuses ou des guerres néocoloniales, soit un pion minime et parfaitement négligeable dans le jeu d’impérialismes rivaux. Débarqué en Occident, il devient une personne nantie de droits : à la nourriture, au logement et au vêtement, avant même d’être astreint (et pas toujours) au travail.

    Ce n’est pas du tout ce qu’ont vécu nos ancêtres, ceux-là mêmes dont le travail accumulé durant des millénaires a produit notre civilisation, avec son bien-être, dont la Justice fait partie. Et Justice ne signifie nullement complaisance ou bêtise.

    C’est une dangereuse sottise que d’importer d’énormes cargaisons d’hommes jeunes, d’autant plus avides de jouissances qu’on leur répète qu’ils ont des droits par le simple fait qu’ils sont arrivés dans l’el Dorado.

    Il existe, dans notre Occident, quantité d’individus de tous sexes et genres qui se sentent sexuellement frustrés ou insatisfaits et favorisent l’immigration dans l’espoir de trouver, sinon « l’âme sœur », du moins un compagnon ou une compagne de jeux amoureux. De la même façon, quantité d’idéalistes irréfléchis se font une joie de transférer leur capacité de sympathie, autrefois dévolue aux bébés phoques, aux baleines, aux forêts, etc. à nos « frères et sœurs en humanité ».

    En une époque où les revendications syndicales ne font plus vraiment recette, où le mariage et l’adoption pour les couples les plus bizarres sont devenus des articles d’usage courant, l’accueil des immigrés peut sembler une autre façon de cultiver leur droit à la différence et de témoigner de leurs capacités de nuisance pour les agité(e)s du bocal.

    La Nation de chaque pays d’Europe occidentale et scandinave n’a toutefois pas à se suicider pour plaire aux frustrés, aux idiots généreux avec l’argent des autres, aux niais adeptes de croyances politiques ou religieuses destructrices de l’Ordre et du Bien commun, en résumé : les anarchistes avec ou sans paillettes métaphysiques, les postmarxistes en cours de recyclage, les psychopathes avides de sensations fortes perpétuellement renouvelées.

    S’il est de rares lois enseignées par l’histoire des civilisations, il en est d’évidentes : un Droit, cela se mérite ; il n’existe pas de Droit sans Devoir ; être venu au monde n’autorise pas à jouir de biens sans les avoir gagnés.                       

    Le sujet des Droits de l’Homme est le terrain d’affrontement idéal entre l’esprit voué à l’Ordre et au bons sens (en littérature, on parlerait de classicisme) et le libéral, qui généralement parle plus vite qu’il ne réfléchit, mais opine dans le sens d’une générosité instinctive, volontiers irrationnelle (un romantique, en quelle que sorte).

    Dans son ultime opus (verbeux, comme à l’accoutumée), Parier pour l’homme (écrit en 1972 et paru l’année suivante de façon posthume), Pierre-Henri Simon a donné une excellente définition des grands libéraux qui ont empoisonné notre monde contemporain par leurs excès : « Le romantique crie pour prolonger l’écho de son inquiétude et met son génie à étendre la pagaille ».

    Effectivement, par manque de réflexion sur les fondements de la vie en société, l’Occident s’est engagé, durant les années 1960 sq., dans un déclin durable. Il est temps de repenser les notions de Bien commun, de Devoir envers le pays et de Souveraineté de l’État qui ne peut être dévolue qu’à la Nation.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/13/les-droits-de-l-etre-humain-s-acquierent-et-se-meritent-6016624.html

  • Idée fixe, Astérix, sémantique

    L’avis (facultatif) d’Edouard Philippe n’a pas été suivi, celui de la Licra et du Crif (impératif? ) oui. Antoine Gallimard a annoncé qu’il renonçait finalement à rééditer les trois pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, considéré par beaucoup comme  le ou l’un des plus  plus grands écrivains français du XXème siècle. D’une censure l’autre, en 2011, le nom de Céline avait été retiré  du « Recueil des célébrations nationales » où il apparaissait, présence jugée incompatible avec les « valeurs fondamentales de la nation et de la République », avait  justifié Frédéric  Mitterrand, alors ministre de la Culture. La question après tout peut avoir sa pertinence: dans le climat actuel cette réédition par les éditions Gallimard était-elle en effet opportune, même accompagnée d’un appareil critique comme ce fut le cas au Québec? Outre l’intérêt littéraire et/ou historique que  les spécialistes de l’oeuvre de Céline prêtent à  Bagatelles pour un massacre, L’école des cadavres et Les beaux draps, les défenseurs de la publication arguaient du fait qu’ils étaient déjà intégralement consultables ou à la vente,  sans filtre, sur internet. Le journaliste politique Olivier Mazerolle déplorait hier sur RTL, dans l’émission On refait le monde, que l’annonce de la réédition des pamphlets puis finalement  de son  report sine die,  allait conforter dramatiquement  la paranoïa des antisémitecomplotistes. Sur cette même antenne, sa collègue Elisabeth Lévy, faisait part de ses sentiments partagés. L’un des arguments les plus audibles en faveur de la non publication  par Gallimard  a été formulé (une fois n’est pas coutume)  par  Arno Klarsfeld qui a rappelé que l’écrivain  lui même  s’était opposé à cette réédition… mais une fois publié un livre appartient-il encore à son auteur?  Commentant  Bagatelles, André Gide écrivait: « il va  de soi que c’est une plaisanterie. Et si ce n’était pas une plaisanterie, alors il serait lui, Céline, complètement maboul. De même lorsqu’il fait entrer parmi les juifs  de son massacre, pêle-mêle, Cézanne, Picasso, Maupassant, Racine, Stendhal et Zola. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus? Comment marquer mieux que l’on rigole ? »

    Mais l’époque n’était pas franchement à la rigolade, et le talentueux journaliste, écrivain et homme politique Léon Daudet,  pressentait la tempête à venir quand il  écrivait dans L’Action française en 1938:  « qu’on ne s’y trompe pas , ce livre  est un acte et qui aura peut-être, un jour, de redoutables conséquences. Bagatelles pour un massacre, c’est un livre carnassier , et qui paraît, sous un ciel  d’orage, à la lueur des éclairs. » Reste qu’il parait difficile de croire qu’en 2018 les émules plus ou mois illettrés des  Fofana et consorts  se seraient précipités dans les librairies pour acheter les pamphlets de Céline afin de  se conforter  dans leur haine des juifs;  ils n’ont pas vraiment besoin de ce type de lecture pour cela.

    Les militantes extrémistes du vieux dogme soixante-huitard  féministe,   les harpies  de la lutte contre les inégalités de genre,  déplorent ces derniers jours une autre publication. Celle de la tribune cosignée par  une centaine de personnalités féminines, dont l’essayiste Peggy Sastre ,  la comédienne Catherine Deneuve,  la critique d’art et écrivaine  Catherine Millet,  l’ex actrice X et désormais chroniqueuse Brigitte Lahaie. Elles  sont sorties du bois pour dénoncer dans Le Monde les chiennes de  garde et autres  hystériques du combat contre la domination  et la prédation masculine. Un blasphème insupportable pour une  gauche  féministe qui existe encore médiatiquement mais  de plus en plus marginalisée  - là aussi le principe de réalité triomphe toujours - ,  quelques mois après l’affaire Wenstein et la douteuse  initiative balance ton porc.

    Pourtant, si  la tribune qui a fait bondir les complices de Caroline de Haas et de Marlène Schiappa  prônait  « une liberté d’importuner (les femmes), indispensable à la liberté sexuelle », rappelait que si   «le viol est un crime », « la drague insistante ou maladroite n’est pas (pour autant)  un délit, ni la galanterie une agression machiste », elle prenait aussi bien soin de rassurer sur la pureté progressiste des intentions des signataires. Certes, en accusant les féministes autoproclamées de favoriser ce  qu’elles prétendent combattre : « Cette fièvre à envoyer les porcs  à l’abattoir, loin d’aider les femmes à s’autonomiser, sert en réalité les intérêts des ennemis de la liberté sexuelle, des extrémistes religieux, des pires réactionnaires. »

    Julien Sanchez, lui,  n’entend pas balancer le porc des assiettes de nos chères têtes blondes fréquentant les cantines scolaires de la ville de Beaucaire (Gard) dont il est maire. Dans un entretien accordé à Valeurs actuelles qui a fait un certain bruit et dont il s’est de nouveau expliqué lors de ses récents passages médiatiques, Julien a redit son refus d’assister « au grand-remplacement du porc à la cantine. » « Parce que je me suis bien rendu-compte que d’année en année, de moins en moins de porc était servi. C’est une viande qui est souvent produite en France et il est également normal que nous choisissions de soutenir l’agriculture française. Ce n’est pas mon rôle d’y renoncer pour des raisons religieuses. J’insiste sur cette raison parce qu’elle me semble suffisante et fondamentale. Mais il y en a d’autres, comme l’apartheid que cela engendrait de fait. Je me suis aperçu que depuis la mise en place de ces repas de substitution par l’ancienne municipalité (en 2008), les enfants musulmans mangeaient sur des tables à part. Sans doute par souci d’organisation, ces enfants étaient séparés des autres et c’est inacceptable là encore, dans une école publique (…). A Beaucaire, ces repas de substitution concernaient 150 enfants sur 600, donc beaucoup de familles, c’est vrai. Mais je suis allé en commission des menus rencontrer les parents et tous ceux qui étaient de bonne foi – y compris les parents musulmans – étaient tout à fait satisfaits de cette décision (…).  En France, en Gaule, on mange du sanglier depuis toujours, comme illustré dans Astérix ! »

    Si la renommée d’Astérix n’est plus à faire, celle du Front National est au moins équivalente chez nos compatriotes,  grande popularité de la marque FN qui pèse bien sûr dans le questionnement actuel sur un éventuel changement de nom du FN.  Marine fait entendre des arguments très audibles, très défendables quand elle affirme, ce fut encore le cas dimanche dernier lors d’une conférence de presse à Alençon, dans le cadre de la  huitième étape de sa tournée de Refondation,  qu’il y aurait des avantages tangibles à un changement de nom.

    « Si un nom contient une charge qui puisse susciter des craintes, ou (a) une charge émotionnelle qui soit trop forte, a-t-elle dit, et il semblerait que ce soit quand même le cas du Front National, alors il ne faut pas hésiter à se donner les moyens de la victoire.»  « Si nous voulons que ce mouvement soit entendu, envisagé comme parti de gouvernement, susceptible de nouer des alliances, alors il faut que ceux qui éventuellement seraient tentés par cette alliance se disent il y a un nouveau mouvement qui tient compte de cette capacité.  Il faut que le FN termine sa mue de parti d’opposition, de contestation en  parti de gouvernement. Nous ne pouvons pas réfléchir en terme de nostalgie. »

    « Un parti politique est un outil qui doit servir à arriver au pouvoir. Ce n’est pas une fin en soi ». Et « nous devons non seulement continuer à pointer du doigt les incohérences, les défaillances, les carences de la politique qui est mise en oeuvre aujourd’hui mais nous devons être aussi capables de présenter aux Français les projets qui sont les nôtres ». Toutes choses qu’ont réussi, a souligné la présidente du FN pour s’en féliciter,   les  mouvements de droite nationale actuellement au pouvoir en Pologne, en Hongrie, tandis qu’en Autriche, nos amis  du Parti de la Liberté d’Autriche ( FPÖ) – parti  qui  n’a pas changé de nom depuis sa création en 1955 – faisaient leur entrée à des postes clés dans un gouvernement de coalition.

    Marine a souhaité que cette question soit librement débattue, et les réflexions de fond amènent parfois à des révisions. C’est le cas notamment du député Gilbert Collard qui a confié sur LCP mercredi qu’il avait évolué.  « J’étais pour et j’ai changé d’avis. » « J’ai été le premier à dire qu’il fallait changer de nom. Mais maintenant, j’en arrive à me dire que ça ne servirait strictement à rien de changer de nom.  Je pensais que changer de nom favoriserait le processus de dédiabolisation. Et puis je me rends compte que de toute manière, quel que soit notre nom, même si on s’appelait la Baie des anges, on nous stigmatiserait, on nous diaboliserait parce que c’est un instrument dont les partis dits de pouvoir ont besoin pour s’entendre,  pour justifier leur reniement  leur revirement. »

    Son collègue sur les bancs de l’Assemblée nationale, Bruno Bilde,  estime pour sa part que la période actuelle ne serait pas la plus propice  pour un chargement de nom du FN. Ajoutons avec Bruno Gollnisch que c’est le programme même défendu par les nationaux, d’opposition frontale à l’idéologie mondialiste, à l’effacement de nos libertés, de notre souveraineté, de notre identité, qui font de nous des  infréquentables aux yeux des  politiciens  lâches et  pusillanimes,  des  figures  du Système et autres  précepteurs d’opinions…

    Dans La  Croix, le militant de gauche et  spécialiste es FN  Jean-Yves Camus ne  dit pas foncièrement  autre chose:  « La direction du Front National (?) a l’impression que le nom du parti reste un handicap majeur qui l’empêche de faire une percée électorale. Elle estime aussi que cela lui ouvrira des alliances avec le reste de la droite. Mais il paraît peu probable que cela rende le FN plus éligible à une alliance avec Laurent Wauquiez puisque ses positions sur l’islam, la laïcité, la sécurité ne devraient pas évoluer (…). Dans ce cas, pourquoi en effet changer de nom ? Il ne suffit pas de prendre un nouvel emballage si le fond du discours reste le même. » Et si le fond de notre  discours changeait, si nous renions nos idéaux et nos valeurs,  quelle serait notre raison d’être ?

    https://gollnisch.com/2018/01/12/idee-fixe-asterix-semantique/

  • Arrêtez d’emmerder, d’infantiliser, de racketter les Français !

    soumission.jpgOublions  les 350 000 euros qu’Edouard Philippe a pris dans nos poches de cochons de contribuables   pour louer un avion privée entre Tokyo et Paris, le Premier ministre nous veut du bien! :  « Je sais que, si nous annonçons cette mesure, je serai critiqué. Mais je sais qu’elle va sauver des vies, et je veux sauver des vies. Je comprends les arguments, et même la mauvaise humeur, mais je ne le fais pas pour augmenter les recettes de l’Etat – d’ailleurs, nous annoncerons des choses à ce sujet. Et si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j’accepte de l’être. » C’est en ces termes que M. Philippe  a justifié le souhait du gouvernement d’abaisser à 80 km/h la vitesse des automobilistes  sur les 400 000 kilomètres de notre réseau routier, départemental ou national, hors agglomération, sur lequel la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h. Il se base sur un rapport (en date de 2014) du Conseil national sur la Sécurité routière (CNSR) qui présente cette baisse comme une solution efficace pour faire reculer la mortalité sur les routes de notre réseau secondaire. Il est rappelé que la généralisation des radars automatiques et des contrôles a entraîné ces dernières années une baisse sensible du nombre de tués dans des accidents mortels ou la vitesse  excessive était en cause. L’exemple suédois est même mis en avant avec sa limitation sur les routes à 70 km/h, sa très faible mortalité routière, ses amendes faramineuses, très dissuasives, contre l’alcool au volant,  ses automobilistes disciplinés… Mais pourquoi ne pas citer aussi le cas du Danemark,  autre pays nordique où a contrario  la vitesse maximum autorisée a été finalement relevée ces dernières années  de 10 km/h…tandis que la mortalité sur les routes baissait dans le même temps de 13%.

    La ligue de défense des conducteurs  (LDCa eu beau jeu de rappeler que les résultats complets de l’expérimentation menée en France sur  l’abaissement de la vitesse à 80 km/h n’ont pas été communiqués par le gouvernement. « On sait dorénavant que cette expérimentation a été faussée dès le départ par les autorités. En effet, des aménagements de chaussées et la pose de systèmes de sécurité ont été réalisés dès le début de l’expérimentation sur les tronçons routiers choisis pour cette dernière, faussant nécessairement le test du gouvernement. »

    La LDC poursuit: « la supercherie découverte, voilà l’expérimentation subitement considérée par le gouvernement comme non satisfaisante. La Délégation à la Sécurité Routière reconnaît même que la période considérée et le faible nombre de kilomètres concernés sont trop faibles et qu’une étude scientifique aurait dû durer cinq ans. Dès le début, les pseudos experts auraient donc dû savoir que l’expérimentation était faussée ! (…) Le gouvernement s’appuie même sur une estimation totalement erronée, soutenant l’idée que vitesse et mortalité routière sont liées par la règle mathématique de Nilsson  –  règle dite  du « modèle empirique agrégés du risque » citée par  le rapport de la CNSR pour en déduire, comme Edouard Philippe,  que  200 à 400 vies pourraient être sauvées chaque année sur nos routes en cas de baisse de la vitesse à 80 km/h, NDLR. Or, selon la Société de Calcul Mathématique, que la Ligue de Défense des Conducteurs avait mandatée pour la réalisation d’une contre-étude, ce modèle,  1 % de vitesse en moins, c’est 4 % de morts en moins , n’a aucun fondement scientifique. D’après l’analyse de la Société de Calcul Mathématique, non seulement de nombreux facteurs pouvant influencer le résultat ne sont pas pris en compte, mais les données sont carrément manipulées. »

    Nous le savons tous, si une  vitesse non appropriée  aggrave les conséquences d’un accident,  elle n’en est pas forcément la cause et n’explique pas la stagnation du nombre de tués sur les routes, voire sa légère hausse selon les périodes concernées comparées. Les causes principales  des accidents mortels, n’importe quel professionnel,  gendarme, pompier ou personnel du Samu vous le dira par expérience,  sont  le non respect des distances  de sécurité, l’utilisation du téléphone portable au volant, la conduite sous l’emprise de l’alcool, de psychotropes, de stupéfiants et les portions de routes accidentogènes qui ne vont pas en diminuant du fait des défaillances  inquiétantes,  dans certains secteurs,  du bon entretien du réseau…

    Bref rappelons cette évidence, ce n’est  pas la voiture qui tue  mais le conducteur qui la conduit et les têtes brûlées, les  racailles au volant doivent impitoyablement sanctionnées. Mais il est certes plus facile pour ces gouvernements,  forts avec les faibles et faibles avec les forts, de taper au portefeuille nos compatriotes de cette France périphérique qui seront les premières victimes financières de cette baisse de la vitesse sur le réseau secondaire. La voiture est  un outil d’autonomie, un instrument de liberté individuelle, souvent un moyen indispensable pour se rendre au travail.  Toutes choses qui justifient  dans l’esprit de nos dirigeants d’en infantiliser les propriétaires – pourquoi pas, pendant qu’on y est,   baisser la vitesse demain à   60 km/h  en ligne droite, sur  route dégagée et par beau temps? –   de les soumettre à un racket fiscal permanent et d’employer les  grands moyens pour se faire.

    La tolérance zero n’est appliquée que contre l’automobiliste.  Or,  comme le notait il y a déjà dix ans la LDC, « pour poursuivre les voyous, les voleurs, les forces de l’ordre manquent de moyens et de personnel. Mais pour vous persécuter sur la route, l’Etat mobilise des brigades entières de gendarmes ».

    Bruno Gollnisch qui dénonce depuis longtemps, comme Marine par ailleurs,  la persécution systématique des automobilistes, ne prône pas le laxisme, et les  sanctions contre les chauffards doivent être particulièrement exemplaires. Mais il se souvient aussi de  cet avertissement de Georges Pompidou à Jacques Chirac en 1966 qui, le moins que l’on puisse dire,  n’a pas été suivi d’effet: «Mais arrêtez donc d’emmerder les Français ! Il y a trop de lois, trop de textes, trop de règlements dans ce pays ! On en crève ! Laissez-les vivre un peu et vous verrez que tout ira mieux ! Foutez-leur la paix ! Il faut libérer ce pays ! » Le Front National entend défendre l’immense majorité des gens dont le seul tort est de ne pas appliquer en permanence à la lettre des réglementations absurdes concoctées par des bureaucrates dont la principale préoccupation n’est pas la sécurité, mais le rendement financier…quoi qu’en dise aujourd’hui le Premier ministre.

    https://gollnisch.com/2018/01/09/arretez-demmerder-dinfantiliser-de-racketter-francais/

  • Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre

    6a00d83451619c69e201b7c944ef1b970b-250wi.pngOdile Guinnepain, infirmière en soins palliatifs et responsable de l’antenne « Nos mains ne tueront pas », a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :

    "Une délégation de professionnels de santé sera en tête de la marche pour la première fois cette année. Pourquoi ce choix ?

    Tout simplement pour faire entendre la voix des soignants sur toutes ces problématiques liées à la vie parce qu’on oublie qu’elles les concernent directement. Qui pratique les IVG, les IMG, qui délivre les MCU (moyens de contraception d’urgence), qui administre les sédations terminales dont beaucoup sont euthanasiques, qui administre les traitements et pratique les actes pour la PMA, … ? Ce sont des professionnels de santé : médecins, sages-femmes, infirmières, pharmaciens, etc... Par la force des choses, tous ces actes nécessitent l’intervention de soignants. Pour autant, cela ne signifie pas qu’ils le font aisément ou dans une consciencieuse indifférence ! Nous n’avons pas choisi ce métier pour détruire la vie. Nous l’avons choisi pour la servir !

    C’est la raison pour laquelle nous serons présents en délégation à la MPV ; afin de manifester notre refus de participer et de nous rendre responsables de tous ces actes, et indirectement, de leurs conséquences ; mais aussi pour demander une clause de conscience beaucoup plus libre. Beaucoup de soignants quittent la profession, écœurés des actes mortifères qu’on leur fait commettre.

    Quels sont les enjeux pour les professionnels de santé de la révision de la loi de bioéthique qui s’ouvre actuellement ?

    Ils sont nombreux car les projets actuels ne visent qu’à transgresser toujours la loi naturelle ou à continuer d’ouvrir les portes de la culture de mort. Par exemple, la PMA, qui, déjà et en soi, transgresse la conception d’un enfant dans la relation homme/femme, va s’ouvrir à des femmes vivant ensembles ou à des célibataires. Les professionnels vont donc se rendre complices de faire « engendrer » des enfants fabriqués et non conçus que l’on fera sciemment orphelins de père ! Oui, dès les premiers actes, soit les injections aux femmes, d’hormones stimulant la production d’ovocytes (prescrites par des médecins et pratiquées par des infirmières hospitalières ou libérales), les soignants se rendront complices de ces « fabrications » d’enfants moralement illicites. Auront-nous l’accès à l’objection de conscience dans la PMA pour toutes ?

    Si l’aide médicale à mourir ou l’aide médicale au suicide sont légalisés, qui va injecter les produits létaux ? Ce sont les médecins qui vont les prescrires, ce sont les infirmières qui vont poser les seringues contenant les produits ou les injecter directement et ce sont les aides-soignantes qui poursuivront les soins de nursing et de confort en assistant aux agonies provoquées (pas forcément confortables !) des patients. Et ce sont les pharmaciens qui délivreront les produits létaux ! Comme pour la PMA mais aussi l’IVG, l’IMG etc.. à tous les niveaux de la chaîne, ces actes concernent éthiquement et en conscience tous les professionnels de santé : Sacré responsabilité morale !

    Il en sera de même pour la congélation des ovocytes ou des spermatozoïdes effectués par des biologistes, de même pour la GPA qu’elle soit « médicale » ou pour permettre aux hommes vivant ensemble ou célibataires d’avoir des enfants. L’acte et la surveillance médicale des mères porteuses étant faite par des professionnels du soin. Et tant d’autres violations….

    Comment jugez-vous la situation actuelle de la liberté de conscience du corps médical ?

    Actuellement, sous certaines conditions, les médecins ont accès à l’objection de conscience dans 3 problématiques :

    Actuellement, l’objection de conscience est accessible aux médecins pour trois types de situations :

    Le refus de stérilisation : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer cet acte visée contraceptive mais il doit informer l’intéressé de son refus dès la première consultation. » (article L.2123-1 du code de la santé publique).

    L’interruption volontaire de grossesse : « Un médecin n’est jamais tenu de pratiquer une interruption volontaire de grossesse mais il doit informer, sans délai, l’intéressée de son refus et lui communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention selon les modalités prévues l’article L.2212-2.  » (article L.2212-8 du code de la santé publique)

    « Un médecin ne peut pratiquer une interruption volontaire de grossesse que dans les cas et les conditions prévus par la loi ; il est toujours libre de s’y refuser et doit en informer l’intéressée dans les conditions et délais prévus par la loi. » (article R.4127-18 du code de la santé publique).

    Cependant, La loi n°2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l’IVG et la contraception a supprimé une disposition de l’ancien article L.2212-8 du code de la santé publique qui reconnaissait aux chefs de services des établissements de santé publics la possibilité de à s’opposer ce que des interruptions volontaires de grossesse soient réalisées dans leur service. Cela signifie donc que le chef de service a le droit de refuser de réaliser personnellement une interruption volontaire de grossesse mais il ne peut imposer ses propres convictions personnelles et professionnelles à l’ensemble de son service.

    La recherche sur l’embryon : « (…) aucun médecin ou auxiliaire médical n’est tenu de participer quelque titre que ce soit aux recherches sur des embryons ou sur des cellules souches embryonnaires autorisées en application de l’article L.2151-5. » (article L.2151-7-1 du code de la santé publique) ;

    Il est aussi important de préciser que ce n’est pas parce qu’un soignant ne pratique pas directement l’acte « grâce » à son objection de conscience qu’il en est complètement détaché. En effet, en âmont ou en aval, il administre les soins nécessaires aux femmes concernées. Ce n’est pas simple à vivre !

    Pour ce qui est de la fin de vie, on assiste à des dérives sérieuses et bien plus fréquentes qu’on ne le croit, au sujet de la sédation à laquelle les soignants ne peuvent rien dire. En effet, la « sédation profonde, continue jusqu’au décès » telle qu’énoncée dans l’article 3 de la loi Claeys/Léonetti, n’est pas « officiellement » un acte euthanasique, donc portant atteinte à une vie humaine ; donc pas de clause de conscience possible dans ces cas-là. Ce souci touche en particulier les infirmières. En effet, les médecins étant prescipteurs et décideurs, ils ne sont pas « obligés » de prescrire une sédation qui, dans l’acte, serait désorsonnée. Par contre, lorsqu’elle est prescrite par un médecin à qui cela ne pose aucun problème de conscience, l’infirmière a obligation d’appliquer la prescription. Beaucoup d’infirmières vivent très mal ces situations et peinent réellement à se faire entendre sur les questions éthiques que posent ces actes et leur multiplicité. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’avortement à une agressivité de plus en plus significative

    6a00d83451619c69e201b8d2cf4352970c-250wi.pngCécile Edel, présidente de l’association Choisir La Vie et vice-présidente de la Marche pour la Vie, a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :

    "L’adoption l’année dernière de loi sur le délit d’entrave à l’avortement a-t-elle eu des conséquences pour les associations pro-vies ?

    Concrètement, dans l’exercice de nos actions quotidiennes au service de la vie, non, pas spécialement, excepté pour les antennes d’écoute aux femmes enceintes, dont celle de Choisir la Vie « Sos femmes enceintes » qui, ont depuis l’an dernier subit une baisse significative d’appels en raison de la méfiance qu’a pu engendrer le vote de cette loi. Encore une fois d’ailleurs, ce sont les femmes enceintes en difficulté qui en sont les premières victimes car finalement, si on regarde bien, cette loi n’a apporté aucune solution ni à leur détresse, ni à leur souffrance.

    En revanche un constat inquiétant : depuis le vote de cette loi, sur les réseaux sociaux ou dès qu’il y a débat sur l’avortement, nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’IVG, à une agressivité de plus en plus significative. Un climat malsain de délation et de dénonciation s’est instauré avec souvent des menaces de poursuites judiciaires juste parce que nous avons osé écrire ou dire que nous étions contre l’avortement ou même tout simplement qu’un embryon n’était pas qu’un amas de cellules ! C’est très grave ! Nombreux sont ceux qui utilisent aujourd’hui cette loi (alors qu’ils n’ont même pas lu les termes de celle-ci) pour faire taire ceux qui défendent la vie et entraver leur liberté d’expression.

    La dénonciation s’est en quelque sorte institutionnalisée. En effet, sans qu’elle soit explicitement mentionnée, celle-ci est en fait sous-entendue et même induite par les textes eux-mêmes. Un des effets pervers de la loi est ainsi d’inciter finalement des particuliers à opter pour une attitude de dénonciation des associations susceptibles d’apporter un autre discours sur l’avortement que celui autorisé par la pensée unique L’aspect répressif de la loi l’emporte largement sur la reconnaissance de droits, le soupçon de mensonges est omniprésent. Tout discours, vérité, arguments qui, normalement participent à tout débat, sont, venant de nos associations, considérées comme des preuves d’un soit disant « délit d’entrave ». [...] 

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html