Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1182

  • Vitesse limitée, « fake news » et hausse des prix: bienvenue dans la France de Macron

    4147184093.jpg

    C'est, selon son habitude, à une fine analyse que Roland Hureaux se livre ici [Causeur - 18.01]. Une fine et exacte analyse de la politique réelle d'Emmanuel Macron, intérieure et européenne. Faut-il cacher que nous nous sentons ici fort peu libéraux ? Encore faudrait-il s'entendre sur un sens précis à donner à ce mot-valise qui peut tout signifier. Ainsi, nous accepterions assez volontiers les notions par lesquelles ces excellentes analyses le définissent. Rappelons que Roland Hureaux fut l'un des participants au colloque d'Action française du 7 mai 2016, à Paris, « Je suis royaliste, pourquoi pas vous ? »    LFAR

    Après un discours de vœux présidentiel assez plat, la rentrée a été inaugurée par trois coups de massue qui laissent pressentir ce qu’est la véritable nature du macronisme.

    Classes moyennes étouffées

    D’abord une hausse mirobolante des tarifs publics : fioul domestique, forfait hospitalier, cartes grises, paquet de cigarettes, timbres, etc. Toutes ces augmentations vont frapper les classes populaires, d’autant qu’elles s’accompagnent d’une hausse de la CSG ciblée sur les personnes âgées. Or, les revenus, salaires et retraites stagnent, on le sait, depuis des années.

    Peut-être certaines de ces hausses étaient-elles nécessaires, mais comment justifier celle des frais bancaires qui va peser principalement sur ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts. Il est clair que les banques qui comptent sur ces frais pour rattraper certaines folies spéculatives ont été mieux entendues par l’ancien ministre de l’Economie qui trône à l’Elysée que ce que Christophe Guilluy appelle la « France périphérique ».

    Il est probable qu’avec ces coups de matraque, la suppression promise de la taxe d’habitation, sera vite absorbée et au-delà.

    Vivre à 80 à l’heure

    Va dans le même sens, la décision d’abaisser la vitesse limite sur route à 80 km/h et de renforcer toute une série de sanctions, comme celles qui frappent l’usage du portable en voiture. Les amendes de stationnement seront parfois doublées. Ces mesures sont d’une utilité douteuse : elles vont sauver des vies, dit-on. Peut-être, mais pourquoi ne pas instaurer la vitesse-limite à 0 km/h pour avoir 0 accident ? Le nombre d’accidents mortels a considérablement baissé depuis plusieurs années. En tous domaines, la sécurité absolue, c’est la fin des libertés. Elle n’existe que dans les cimetières.

    Mais est-ce vraiment pour améliorer la sécurité routière que ces mesures ont été prises ? N’y a-t-il pas là aussi la volonté de cogner, dans un domaine où la légitimité de règles de plus en plus sévères et de sanctions de plus en plus lourdes est difficile à contester. La sécurité routière est plus facile à assurer que la sécurité tout court pour laquelle le gouvernement n’a aucun plan. Il est plus facile de transformer en coupable un honnête homme qui roule à 85 km/h sur une route départementale que d’attraper de vrais délinquants. Sarkozy en début de  mandat avait déjà usé de cette ficelle en frappant fort sur… les prostitué(e)s du Bois de Boulogne. La discipline routière est une bonne école pour la discipline tout court : elle habitue le public à obéir à la manière forte. Elle est comme la marche au pas dans la caserne : exercice apparemment sans conséquence mais qui  donne aux conscrits le pli d’obéir sans murmurer.

    Les « fake news », un complot ?

    La troisième mesure n’est qu’annoncée mais elle est encore plus inquiétante : la volonté de contrôler les fausses nouvelles, dites « fake news », circulant sur internet, particulièrement sur les réseaux sociaux. Ce projet ne concerne pas que les périodes électorales : les pouvoirs du CSA d’interdire l’octroi d’un canal  numérique à certains seraient accrus. Mais en période électorale, la porte serait grande ouverte pour demander au juge de dire le vrai et le faux. L’immixtion de l’autorité judiciaire dans le processus électoral est contraire à  toutes les traditions républicaines de notre pays. Macron a été élu en partie grâce à elle ; il est visible que, se sentant quelque part vulnérable, il compte, en un sens, sur elle pour se faire réélire. Il est vrai que la loi de 1881 sur la presse sanctionnait déjà la diffusion de fausses nouvelles. Mais ni la police, ni la justice n’avaient jamais fait de zèle sur ce sujet et cela concernait la scène publique, pas les correspondances numériques dont beaucoup ont un caractère privé. Dans un pays où une proportion importante de médias soutient le gouvernement, comment ne pas voir dans cette intention le projet d’une réduction autoritaire du dernier espace de liberté qui demeure : la toile ?

    Ainsi se précise peu à peu le plaquage sur la France d’une chape de plomb qui n’a rien à voir avec l’allure décontractée et branchée, soi-disant « libérale », que se donne le président.

    Chape de plomb que l’on observe déjà dans d’autres domaines : l’étouffement progressif des collectivités locales par la diminution des dotations, la quasi-disparition de l’opposition au sein d’une Assemblée aux ordres où la majorité n’a, faute de compétence et d’ancrage local, pas les moyens de contrôler le pouvoir.

    La France « illibérale » du président Macron

    Si les ordonnances travail accroissent quelque peu la liberté des patrons, elles rendent une partie de la population plus vulnérable et donc plus malléable. Ces textes prétendument libéraux contiennent au demeurant quelques  dispositions également dangereuses pour les libertés : si, comme il est normal, les indemnités de licenciement accordées par les tribunaux sont désormais plafonnées, elles ne le sont pas s’il est possible d’alléguer une discrimination quelconque. Le règne du politiquement correct judiciaire n’est pas près de se terminer.

    La politique de Macron a bien peu à voir avec le vrai libéralisme. Les décisions fiscales : l’exonération de l’ISF des seules très grandes fortunes, financières, la suppression (progressive) de la taxe d’habitation, vont prendre en sandwich les classes moyennes, déjà écrasées mais seules à même de compenser les pertes de recettes. Il est déjà question d‘un super impôt foncier dont seraient exonérés les investisseurs étrangers ou d’augmenter la taxe foncière, déjà très lourde dans beaucoup de communes. N’est-ce pas la liberté qu’on veut écraser en prolétarisant les couches intermédiaires instruites et enracinées, à même donc d’avoir encore quelque sens critique ? L’Empire romain finissant n’avait pas procédé autrement : une population accablée d’impôts glissant peu à peu dans le servage, la ruine des classes moyennes, un encadrement des  populations.

    Ne nous sera même pas épargnée la suite du grand remue-ménage des structures locales, parfaitement inutile et toujours  coûteux : les animaux de laboratoire dont on bouleverse sans cesse les repères territoriaux deviennent amorphes !

    Fort peu libérale est aussi l’absence dans le gouvernement actuel de la moindre velléité de réduire les dépenses publiques, qui atteignent déjà le record mondial, sauf les dépenses régaliennes (armée, justice), les seules auxquelles il ne faudrait pas toucher. Comme François Hollande, Emmanuel Macron a l’intention de respecter les critères de la zone euro : moins de 3 % de déficit, sans toucher aux dépenses sociales. Il ne lui reste qu’à augmenter les impôts : scénario déjà vu.

    La bruxellisation de la France

    Ne nous y trompons pas : la plupart de ces mesures ont probablement été imposées de l’extérieur, en particulier de Bruxelles. Toutes proportions gardées, le traitement qui est appliqué à la France ressemble à celui, totalement inhumain, que l’Union européenne inflige à la Grèce.

    Derrière une diplomatie virevoltante (et non exempte de bourdes), il y a la volonté de renforcer une Europe supranationale qui ne pourra être qu’allemande : la chape de plomb d’une discipline monétaire et financière, l’intolérance à la dissidence, l’ouverture à une immigration sur laquelle on compte à la fois pour payer les retraites et affaiblir les traditions nationales. On peut y ajouter la tendance, déjà vieille de plusieurs décennies, d’appliquer tous les règlements à la lettre sans cette flexibilité qui faisait le charme des pays latins. Même si le gouvernement de Berlin est pour le moment  en crise, son esprit est bien là.

    Dans la plupart des domaines, les logiques technocratiques, les mêmes qui depuis longtemps suscitent l’exaspération des Français : réduction du nombre des  communes, urbanisme de plus en plus contraignant, multiplication des vaccins obligatoires, installation d’éoliennes, réformes de l’Etat démobilisatrices, ne sont pas remises en cause et risquent d’être aggravées. Pour les bureaux qui les promeuvent, l’exaspération qu’elles suscitent chez beaucoup de Français ne sont pas interprétées comme l’expression légitime d’une autre rationalité qu’il conviendrait de prendre en compte, mais comme une résistance irrationnelle qu’enfin la conjoncture politique permet de briser.

    Si les mesures qu’a prises, ou s’apprête à prendre le Gouvernement, ne suscitent pas de réactions significatives, il est à craindre que notre pays ne s’enfonce peu à peu dans un nouvel âge de fer où l’esprit de liberté qui l’a longtemps caractérisé ne serait plus qu’un souvenir.  

    est essayiste.
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/01/18/vitesse-limitee-fake-news-et-hausse-des-prix-bienvenue-dans-6018557.html
  • Le gouvernement préfère subir une immigration de masse plutôt que de promouvoir une véritable politique familiale

    C'est ce que constate le FN :

    Unknown-18

    "L’INSEE a procédé le 16 janvier 2018 à la publication des chiffres de la natalité française qui sont sans appel. En effet, pour la troisième année consécutive, le nombre de naissances et le taux de fécondité ont baissé de façon spectaculaire. Le nombre de naissances est ainsi tombé à 767 000, soit 17 000 de moins qu’en 2016 tandis que le taux de fécondité n’est plus que de 1,88 enfant par femme contre 1,92 en 2016 et 1,95 en 2015. La France s’éloigne donc fortement du seuil de renouvellement des générations (2,1).

    Cette évolution particulièrement inquiétante ne doit rien au hasard. Elle est la conséquence directe des attaques en règle contre la politique familiale menées par les gouvernements de François Hollande et poursuivies par celui d’Emmanuel Macron. Depuis 2012, le plafond du quotient familial a été baissé deux fois (pour être ramené à 1 500 euros) et le montant des allocations familiales, qui étaient à caractère universel, a été divisé par deux et même par quatre selon les niveaux de revenu, sans parler des baisses successives de la PAJE (Prestation d’Accueil au Jeune Enfant), elle aussi durement rabotée.

    Comparée à une politique migratoire particulièrement laxiste, la politique familiale du gouvernement apparaît d’autant plus injuste. Pour mémoire, tous les budgets dédiés à l’immigration explosent, que ce soit la hausse de l’Aide Médicale d’Etat ou l’enveloppe consacrée à l’accueil des migrants. Sur le plan quantitatif, le gouvernement français a accordé en 2017 – c’est un record absolu – 262 000 premiers titres de séjour et il n’a procédé qu’à 13 000 reconduites « forcées ». Le nombre de demandeurs d’asile a dépassé les 100 000 (100 412 exactement) et plus de 500 000 clandestins se maintiennent sur le territoire français. Cet effet de ciseaux souligne que le gouvernement préfère subir une immigration de masse plutôt que de promouvoir une véritable politique familiale et nataliste.

    De notre côté, notre choix est clair et nous ne cesserons de le défendre auprès de nos compatriotes."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Pourquoi faut-il encore marcher pour la Vie en 2018?

    Sur RCF Vendée, Thomas Cauchebrais a interrogé Victoire, porte-parole de la Marche pour la vie :

    Michel Janva

  • À l’école, la « génération j’ai le droit », ou la dictature du moi, fait désormais la loi

    4196931893.jpg

    Une excellente chronique qu'on ne peut qu'approuver, parue dans Boulevard Voltaire du 17.01. 

    3153493209.jpgRappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous).  LFAR

    Parfois, on assiste à des règlements de comptes dans la presse dite mainstream. Ainsi Les Inrocks accusent Le Parisien d’avoir publié, ce mardi matin, un « dossier anti-jeunes ». Allez, pourquoi pas un dossier jeunophobe, tant qu’on y est ?

    Sur Twitter, Christophe Carron, de slate.fr, en remet une louche : « Petit délire réac de @Le_Parisien contre ces branleurs de jeunes. » Parce que les idées d’en face sont toujours un délire – un fantasme, du grand n’importe quoi -, et « petit », en plus. Mesquin, quoi. Dérisoire.

    En cause, une double page intitulée « Génération j’ai le droit », à l’instar du quatrième livre de Barbara Lefebvre, professeur d’histoire-géo étiquetée « réac » depuis qu’elle a contribué, il y a quinze ans – mais, dans ce domaine, la prescription n’existe pas, on est toujours condamné à perpète -, à l’ouvrage collectif Les Territoires perdus de la République. Elle a également fait parler d’elle en affrontant Emmanuel Macron sur le plateau de « L’Émission politique », en avril dernier.

    Qu’est-ce que la « génération j’ai le droit » ? « Une génération d’élèves et une génération de parents qui considèrent que leurs droits individuels prévalent sur l’intérêt général. On glorifie les identités particulières au détriment du bien commun », explique Barbara Lefebvre dans Le Parisien. Le « moi haïssable » de Pascal s’est mué en moi intouchable. Et « cet individualisme fait le jeu de deux courants : d’une part, le modèle ultralibéral, avec le culte de l’argent ; d’autre part, le communautarisme »

    « Oui. Dès la 6e, les élèves se lèvent en plein cours, tutoient et interrompent l’enseignant… », décrit-elle, pointant « deux rejets, deux crises : une crise de l’autorité et une crise de la culture », en même temps qu’une école qui a perdu le « sens de sa mission »

    On ne voit pas bien où est le « dossier anti-jeunes », car chacun en prend pour son grade : parents, professeurs et surtout gouvernants, qui ont laissé lâchement l’école se vider de sa substance. On ne voit pas bien, non plus, où est le « petit délire » : les faits que rapporte Barbara Lefebvre n’ont, hélas, rien de nouveau. C’est à peu près le même tragique constat qu’a fait Anne-Sophie Nogaret dans Du mammouth au Titanic, dénonçant une école maternante et démagogique à l’envi – « La victime[l’élève] n’est pas un adulte responsable mais un éternel enfant à qui il convient d’accorder une éternelle indulgence, l’infantilisant à vie » -, ou encore Florence Ehnuel, dans Le bavardage, parlons-en enfin, dépeignant une génération du bruit qui porte sa logorrhée en bandoulière comme son Eastpak, pour laquelle la parole est un besoin naturel – ils ne maîtrisent pas plus leur langue que, dans leur prime enfance, leur sphincter – et dont l’incontinence n’émeut pas les parents (« En luttant pour que l’attention l’emporte sur la distraction, suis-je un dinosaure qui appartient à un monde révolu ou suis-je en train de défendre des valeurs universelles qui restent d’actualité pour toute activité intellectuelle […] ? »).

    Une génération de syndicadolistes, revendiquant ses droits et déniant ses responsabilités : « Yapakmoi ! » et « Jparlèpa ! » roulent toujours des yeux indignés.

    Alors, on fait quoi ? On laisse se construire cette immense tour de Babel du moi où, « privés d’un accès exigeant à la langue, [les élèves] ne sont plus en capacité d’avoir une conversation avec quelqu’un qui vient d’un autre milieu », et dont ne parviendront à s’extraire que ceux ayant les moyens d’aller chercher ailleurs… ou l’on se retrousse les manches en cessant de nier l’évidence ?   

    Ecrivain, journaliste

    Son blog

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/01/17/a-l-ecole-la-generation-j-ai-le-droit-ou-la-dictature-du-moi-6018136.html

  • Le New York Times gagne le premier prix des Bobards d’or américains

    Les bobards d’or s’exportent aux États-Unis.

    trump-fake-news-awards-300x170.jpgCérémonie visant à récompenser les meilleurs bobards de la presse mainstream, les fake news selon le langage branché, elle a été lancée par le site Polémia et son président Jean-Yves Le Gallou avec un objectif : monter que les médias du système sont des médias de propagande qui

    « diffusent la doxa de l’oligarchie. Ils véhiculent une idéologie unique : ils sont mondialistes et libre-échangistes en économie ; ils sont partisans de l’immigration, favorables à l’expansion de l’islam, hostiles au contrôle aux frontières. Bref, ils sont immigrationnistes, islamo-soumis et sans frontiéristes sur les questions identitaires ; en matière sociétale, ils détricotent les règles de la vie en société, ce sont des déconstructionnistes ; en politique étrangère, ils sont atlantistes, affiliés au Qatar, russophobes et hostiles à Trump. Voilà les quatre clés de leur vision du monde…»

    Censure, occultation, désinformation sont leurs armes de prédilection avec quand cela est nécessaire

    « l’arme ultime de la désinformation : le bel et bon Bobard! »

    Donald Trump a décidé de créer une version américaine des Bobards d’or : the Fake News Awards.

    Hier, mercredi 17 janvier 2018, le président des États-Unis a attribué, par Twitter, les prix aux médias qui diffusent une « information bidon » et dont la liste est accessible sur le site du Parti républicain à travers le Comité national républicain. En préambule, le ton est donné :

    « 2017 a été une année de partialité acharnée, de couverture médiatique malhonnête et même de fausses informations éhontées. Des études ont montré que plus de 90 % de la couverture médiatique du président Trump est négative ».

    Au total, Donald Trump dénonce 11 histoires inventées contre lui.

    Le premier prix de la fake news va à un journaliste du New York TimesPaul Krugman, un économiste qui a soutenu le jour de l’élection de Trump que « l’économie ne serelèverait plus ». Le Times a aussi  été récompensé pour sa fausse nouvelle annonçant que Donald Trump avait fait enlever le buste de Martin Luther King du bureau ovale.

    CNN et le Washington Post, deux médias très impliqués dans la lutte contre Donald Trump, sont également bien représentés pour avoir diffusé de fausses nouvelles, notamment celles concernant une collusion entre Trump et les Russes « le plus grand mensonge au détriment des Américains ».

    Peu près la publication des nominés aux prix des Fake News Awards, le site duRepublican National Committee a disjoncté à cause du trop grand nombre de connections simultanées. Ce qui en dit long sur l’intérêt que portent les Américains aux tactiques de la désinformation et à la propagande mainstream…  

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-new-york-times-gagne-le-premier-prix-des-bobards-dor-americains/86359/

  • 80km/h sur les routes ? Macron Stop !

    automobile.jpgLe gouvernement veut limiter la vitesse à 80 km/h sur 400 00 km de routes. Il affirme, et il en est certain,  que cela va diminuer le nombre de morts, de 350 à 400.

    Que de beaux chiffres, que de belles promesses ! On se croirait dans une campagne pour l’euro ou pour l’Union européenne. Demain tout sera plus beau, plus de croissance, moins de chômage, plus de pouvoir d’achat etc. Vrai ou « fake news » ?  Le Président du Sénat, Gérard Larcher a été obligé de réclamer la publication des résultats de l’expérimentation menée sur les tronçons à 80 depuis 2015.  Car les résultats des tests menés à la demande de Manuel Valls n’ont jamais été publiés ! On le comprend à la lecture de l’hebdomadaire  Auto Plus qui a mené une enquête qui révèle que l’expérimentation avait été accompagnée de 16 millions de travaux, et que les accidents, plutôt que de baisser, s’étaient déportés sur d’autres axes proches. Si le gouvernement va jusqu’au bout, que les citoyens ne se mobilisent pas suffisamment, cela va handicaper un peu plus les habitants éloignés des grands centres urbains. Et c’est tout l’opposé du dynamisme que prétend insuffler Emmanuel Macron à la société française. Non, Emmanuel, non Edouard, ce n’est pas la vitesse qu’il faut faire baisser, ce sont les impôts, c’est l’insécurité, c’est l’immigration, c’est le chômage, la dette et pas sur le dos des automobilistes.

     Pour une conduite responsable

    Il faut traiter les automobilistes comme des personnes responsables. Il ne s’agit pas d’obliger quiconque à rouler vite, mais de laisser libre d’adapter raisonnablement sa vitesse aux circonstances. Il n’est pas question de pousser les conducteurs à oublier que par exemple les enfants, un dixième des piétons tués, sont particulièrement vulnérables, et doivent donc faire l’objet d’une prudence redoublée. Comme d’ailleurs les personnes âgées. Il ne s’agit pas d’être insensible ou inconscient, que ce soient les blessés, les handicapes, les morts, cela peut toucher tout le monde. Mais il convient aussi de resituer le sujet dans son ensemble :   les morts sur la route c’est 3 500  personnes par an, le tabac c’est 22 fois ce chiffre, les accidents domestiques : 20 000 décès par an !

    Stop au racket

     On constate quand il y a une diminution de la vitesse autorisée une explosion des amendes et des retraits de points. Par exemple on estime à 3.5 le coefficient multiplicateur sur le périphérique parisien pour le passage de 80 à 70 km/h, et à 4 sur les portions de routes où ont été menées l’expérimentation à 80.  En plus l’argent des radars est détourné : il devrait normalement servir à l’amélioration du réseau… Mais refaire un carrefour dangereux est plus coûteux qu’un radar et cela ne rapporte rien (à part des vies sauvées !). C’est la Cour des Comptes qui a relevé que plus de 50% des recettes des amendes (837 millions d’€) ne vont pas à la sécurité routière. Alors qu’on met souvent en cause la vitesse dans les accidents, en réalité, en cas de revêtement usé, la distance de freinage peut ainsi être multipliée par deux.

    Et à l’étranger ?

    Les Britanniques roulent à 97 km/h, les Allemands à 100 km/h et dans ces deux pays on compte moins de tués sur les routes.  Le site Réinformation TV rapporte qu’en  janvier 2018, enAngleterre, la limitation actuellement appliquée dans les zones de travaux sur autoroutes, pour la sécurité des automobilistes,  est passée à 60 miles par heure, (environ 96,5 km/h) au lieu de 50 miles. « Cette décision a été prise à la suite d’une recherche novatrice moyennant des moniteurs cardiaques : les résultats sont sans appel, les automobilistes sont plus détendus à une vitesse supérieure. Ils se sentent en effet plus en sécurité en roulant un peu plus vite car ils n’ont pas le sentiment de devoir sans cesse vérifier leur compteur de vitesse, et en outre cette allure un peu plus élevée leur permet d’accélérer pour s’éloigner des gros semi-remorques. » Rappelons que la somnolence est la première cause de mortalité sur autoroute (27%), une manœuvre dangereuse, la deuxième cause de mortalité sur autoroute (20%), l’inattention (smartphone, GPS) la troisième cause de mortalité sur autoroute (16%),  au même niveau que la vitesse ! Pourtant il y a 5 fois moins de morts sur autoroute que sur route,  où la vitesse autorisée est de 130. C’est une double discrimination qu’imposerait le gouvernement, pour ceux qui éloignés d’une autoroute sont obligés d’emprunter le réseau secondaire et pour ceux qui n’ont pas ou plus les moyens de payer un péage.

    Bel exemple de « fake news » démontée par La ligue de défense des conducteurs « Ce qui tue sur la route, c’est la vitesse » Depuis de nombreuses années, la politique de sécurité routière a concentré la majeure partie de ses moyens sur la lutte contre les excès de vitesse. « Une relation scientifiquement établie existe entre la vitesse et la gravité des accidents : 1 % de vitesse en plus, c’est 4 % de morts en plus » affirme Aurélien Wattez, le chef de département du contrôle automatisé du Ministère de l’Intérieur, reprenant la formule défendue par les « scientifiques » Nilsson, Elvik, Finch ou encore Taylor. Formule qui a fait de la vitesse l’ennemie numéro un de la sécurité routière. L’OCDE elle-même n’hésite pas à les reprendre dans un de ses rapports : « De très nombreuses recherches ont confirmé les effets négatifs de l’augmentation de la vitesse sur la sécurité routière. La relation entre vitesse, accidents corporels graves et nombre de tués a été modélisée par de nombreux chercheurs […] une augmentation de 5 % de la vitesse moyenne entraîne approximativement une hausse de 10 % du nombre total d’accidents corporels et de 20 % du nombre d’accidents mortels ». Reprises par la Sécurité Routière pour alimenter ses campagnes publicitaires, ces « études » sont désormais sacralisées comme une vérité absolue. Circulez bonnes gens ! La science a parlé, la vitesse tue ! Il n’y a plus rien à dire. Qu’en est-il réellement ? La ligue de défense des conducteurs a  confié à la Société de Calcul Mathématique, cabinet d’expertise mathématique indépendant, le soin d’analyser trois études :

    Impact du Contrôle Sanction Automatisé sur la Sécurité Routière 2003 -2005

    Fractions of fatal crashes attributable to speeding Evolution for the period 2001-2010 in France, Vivian Viallona, Bernard Laumon, Acident Analysis and Prevention 52 (2013)

    An Assessment of the safety effects of the French speed camera program, Laurent Carnisa, Etienne Blais, Accident Analysis and Prevention 51 (2013) 301-309

    Ces trois études ont pour point commun qu’elles établissent un lien direct entre vitesse et mortalité sur les routes. Appuyées par les théories de Nilsson, Elvik, Finch Ou Taylor, elles se veulent la preuve qu’en augmentant la vitesse des véhicules, le nombre de morts sur les routes augmente. Or, les conclusions de la Société de Calcul Mathématique sont sans appel : « du strict point de vue de la logique, les modèles utilisés par ces document sont inappropriés, incohérents et n’ont jamais fait l’objet de la moindre validation. Il ne s’agit que d’approches non scientifiques qui se citent entre elles. On ignore sur quelles données ils s’appuient et quelle est l’incertitude sur ces données. Les modèles ne font pas la distinction entre différentes situations qu’il faudrait manifestement différencier. ».

    Que faire ?

    Non, il n’est pas trop tard pour se mobiliser! Comment ? Avant tout il faut signer les pétitions, celle lancée par le Front National : il suffit de cliquer ici ; de même pour la pétition lancée par la Ligue de défense des conducteurs : ici. Ça prend quelques secondes et c’est important. Et si demain tous ceux qui en ont assez, des flashes, des PV de stationnement qui explosent, de la privatisation des contrôles, descendent dans la rue pour dire ça suffit. Alors les choses commenceront à changer sérieusement.

    Bureau de Bruno Gollnisch – BV- Bruxelles le 16 janvier 2018

    https://gollnisch.com/2018/01/19/80km-h-routes-macron-stop/

  • La politique autrement ? Un slogan creux, creux, creux !

    Dans cette tribune du Journal de Montréal [12.01] Mathieu Bock-Côté pointe la réduction du politique à la seule gestion et même bien souvent à un simple leurre. «Avant de faire de la politique autrement, nos politiciens auraient intérêt à faire de la politique, tout simplement. » A condition de savoir ce qu'il y a dans le politique, au sens plein, de supérieur et même de sacré.   LFAR  

    1841033494.jpgChaque fois que j’entends quelqu’un nous annoncer qu’il fera de la politique autrement, je me demande qui, dans la foule, le croit vraiment ou fait même semblant de le croire. 

    Je ne connais pas de slogan plus vide, plus creux, plus usé. On ne sait jamais à quoi il réfère et ce que veulent dire ceux qui nous le servent, sinon qu’ils semblent vouloir dire qu’ils seront plus gentils et respectueux que ceux qu’ils veulent remplacer. Et j'avoue que me méfie de ces politiciens qui se veulent tellement vertueux qu'ils se révèlent finalement impuissants et incapables d'avoir une emprise sur la société.

    La politique, quoi qu’on en pense, a quelque chose d’éternel. Il s’agit de prendre le pouvoir, de l’exercer, de lutter pour le conserver, et cela, idéalement, pour servir le bien commun, même si ce dernier reste difficile à définir puisqu’on en trouve plusieurs conceptions dans une société. La politique n’est jamais purement transparente et a toujours quelque chose de conflictuel. Car il y a toujours plus d’une personne à se vouloir chef et plus d’une équipe qui veut gouverner. Celui qui redoute le conflit et ne tolère pas d'être critiqué n'a pas grand chose à faire dans la vie publique.

    Évidemment, il y a de bons politiciens et de mauvais politiciens. Ils n’exercent pas tous leur art avec le même talent. Il y a des politiciens qui ont une autorité naturelle et le charisme correspondant. Il y en a qui ne parviennent pas à se faire aimer mais qui ont un talent véritable pour bien administrer la société. C’est comme cela depuis toujours et il en sera toujours ainsi. Cela ne changera pas tant que la bête humaine ne changera pas.

    Évidemment, qui reste au pouvoir trop longtemps s’encrasse. C’est à ce moment que se développe une tendance au népotisme. Quand un clan s’empare de la cité, qu’il la gère en fonction de ses avantages exclusifs, il corrompt presque inévitablement les institutions. Il faut alors faire le ménage, remplacer une élite par une autre, changer de personnel politique et donner de nouvelles orientations collectives. Tout cela relève de la politique éternelle.

    De temps en temps, il faut un pouvoir d’expérience. De temps en temps, il faut rajeunir le pouvoir. De temps en temps, il doit s’exercer fermement. De temps en temps, il doit s’exercer plus consenssuellement. De temps en temps, il faut le contester ouvertement. Évidemment, au fil de l’histoire, le pouvoir s’est exercé à travers différents régimes, et la démocratie est celui que nous privilégions puisqu’il est fondé sur l’indispensable consentement populaire, que nous tenons avec raison pour quelque chose de sacré.

    Mais il s’agit toujours, néanmoins, d’exercer le pouvoir, et le pouvoir relève non seulement de la participation et de la délibération mais aussi de la décision. La rhétorique sur la politique autrement sert en fait à occulter une question bien plus importante: que veut-on faire avec le pouvoir ? En d’autres mots, en parlant toujours dans le vide de processus et de méthode alternative de gouvernement, on oublie de parler des finalités et du projet que l’on souhaite mettre de l’avant. C’est pourtant de cela dont on devrait parler en politique. La politique est-elle encore capable de porter un projet et d'inspirer à un peuple une mobilisation collective pour un avenir différent?

    En d’autres mots, avant de faire de la politique autrement, nos politiciens auraient intérêt à faire de la politique, tout simplement. C’est-à-dire qu’ils ne se contentent pas de gérer la société au rythme de l’actualité médiatique, qu’ils ne se soumettent pas aux juges ou aux fonctionnaires et qu’ils s’emparent des enjeux de fond qui traversent la société. Des politiciens qui sont à la hauteur des questions qui façonnent notre temps et qui croient en la politique. C’est cela qui nous manque, aujourd’hui.  

    Mathieu Bock-Côté

    Mathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (VLB éditeur, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (Boréal, 2012) de La dénationalisation tranquille (Boréal, 2007), de Le multiculturalisme comme religion politique (éd. du Cerf, 2016) et de Le Nouveau Régime (Boréal, 2017).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • LES MÉDIAS DOMINANTS SONT LES PREMIERS PROPAGATEURS DE FAUSSES NOUVELLES

    snopes-fake-news-sites.jpg

    La médiasphère parisianiste endogame (MPE) est visiblement prise de panique depuis quelques années, tandis qu’une information alternative disponible principalement (et gratuitement) sur Internet (Boulevard Voltaire en est l’indiscutable preuve vivante, depuis cinq ans d’existence) prolifère et semble faire la joie de ceux de nos concitoyens qui ont fini par se lasser du discours monocolore, uniforme, biaisé et insipide journellement déversé par la presse « mainstream ».

    Attendu que la résistance s’organise peu à peu sur la Toile et les réseaux sociaux, ces médias subventionnés (par le contribuable ou la publicité) ont donc décidé de riposter par la mise en place de « décodeurs » (au Monde ou sur France Info) visant soi-disant à démêler le vrai scoop journalistique (estampillé « carte de presse ») de la fausse nouvelle forcément forgée et diffusée par les mains inexpertes des pieds nickelés de « l’extrême droite ».

    Récemment, c’est-à-dire depuis les vœux d’Emmanuel Macron à la presse, cette même MPE, prenant complaisamment le relais de l’Élysée, a opportunément saisi l’occasion de vilipender les « fake news ». Toujours l’insaisissable (mais bien commode) extrême droite en ligne de mire à laquelle (on ne prête qu’aux riches) on associera bien volontiers des suppôts de Vladimir Poutine et de Donald Trump.

    Sur le modèle des « Bobard d’or » imaginés par le talentueux Jean-Yves Le Gallou de la fondation Polemia, le président des États-Unis vient, précisément, de décerner ses « Fake News Awards » à la chaîne d’information CNN, au New York Times, au Washington Post ou encore au Time Magazine pour avoir publié des informations « fausses et malhonnêtes » dont l’objectif était de discréditer la campagne comme l’élection et les premiers mois de son mandat.

    On observe que la notion de « fake news » est d’usage et de sens variables à Washington et à Paris. De ce côté-ci de l’Atlantique, son utilisation constitue, à l’évidence, une étape supplémentaire dans la lutte ouverte (et à mort) contre la presse alternative. Se profile, à terme, un contrôle étatique sévère de l’Internet destiné à étouffer toute expression dissidente. 

    De plus, comme le remarquait Alain de Benoist, cette notion présuppose « que les “nouvelles” sont soit vraies, soit fausses », ajoutant qu’« en matière d’information, la vérité est qu’il n’y a pas de vérité (absolue). L’information objective n’existe pas : elle est toujours le reflet de la subjectivité de qui la fournit. Il y a seulement des journalistes qui s’efforcent d’être honnêtes, et d’autres qui ne le sont pas » (Breizh Info, 8 janvier).

    L’emploi de cet affreux anglicisme n’est évidemment pas neutre, puisqu’il s’agit de susciter dans l’inconscient collectif une opinion d’autant plus négative que les « fake news » sont imputées à des ennemis politiques apparentés à la Bête immonde et plus ou moins en cheville avec l’étranger.

    Or, ces « fake news » sont bien le fait des grands médias à partir du moment où, comme le soulignait Vladimir Volkoff, ils ressortissent purement et simplement à « la désinformation [qui] consiste à propager délibérément des informations fausses prétendues de source neutre, pour influencer une opinion et affaiblir un camp » (Petite Histoire de la désinformation, Le Rocher, 1999). La preuve en est que cette presse prétendument probe et vertueuse en vient même à fabriquer de fausses « fake news » en faisant passer pour telles une vidéo parodique diffusée par le FN lors de la présidentielle (dénonçant, en l’espèce, les collusions de la présidente de France Télévisions avec le pouvoir).

    http://www.bvoltaire.fr/medias-dominants-premiers-propagateurs-de-fausses-nouvelles/

  • Notre-Dame des Landes et après ? - Journal du Jeudi 18 Janvier 2018

  • Femmes SDF en France : Elles vivent dans la rue pendant que les migrants dorment à l’hôtel

    On estime qu’en France, les femmes représentent 40% des sans-abri. 2 SDF sur 5. Elles sont de plus en plus nombreuses, mais personne ne les voit, ou si peu. Elles se rendent parfois invisibles, à cause des risques d’agression, plus grands quand on est une femme.

    Elles s’appellent Myriam, Barbara, Katia, Martine, elles tracent leur route et essaient de s’en sortir. Elles sont plus vulnérables et constituent souvent des proies. Pour se protéger, elles se cachent jusqu’à se rendre invisibles. Elles se cachent dans les cages d’escaliers ou les parkings.

    Rupture, divorce, accidents de la vie? A Paris, elles seraient 7 000 à vivre dans la rue. Leur situation est souvent plus précaire et dangereuse que celle des hommes. Barbara, Martine et Myriam évoquent leur réalité. Une rupture familiale, un divorce qui tourne mal, un accident de vie, chacune à son histoire.

    Elles tentent de se reconstruire afin de renouer avec leurs proches, retrouver leurs enfants et leur dignité. Elles expliquent à quelle pression bien spécifique elles sont soumises et pourquoi elles sont forcées de se cacher pour passer inaperçues.