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  • Vers un Waterloo des européistes?

    6a00d83451619c69e201bb09e60c68970d-120wi.jpgC'est le sens de l'analyse d'Hilaire de Crémiers dans le dernier numéro de Politique Magazine.

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    Bien des choses sont en train de changer en Europe. Chacun veut s’en rendre maître. C’est une lutte de projets.

    Le dernier sommet européen qui s’est tenu à Bruxelles, le jeudi 14 décembre, s’est déroulé dans une lourde atmosphère. Aucun accord n’en est sorti. Il n’est pas douteux que les sommets suivants s’en ressentiront. Le Conseil des chefs d’ État et de gouvernement qui était le lieu habituel des discussions et des compromis, dominé par les principaux États qui s’assuraient une sorte d’hégémonie, Allemagne, France principalement, se transforme en lieu d’affrontements. L’actualité médiatique en a fait peu état. Ce dernier Conseil de l’année 2017 fut, pourtant, révélateur de la profonde disharmonie qui, maintenant, caractérise l’Union européenne : elle devient, chaque jour davantage, une désunion.

    La querelle migratoire

    Les Vingt-Sept se sont disputés sur la question migratoire puisque tel était l’ordre du jour. L’Allemagne de Merkel est, une fois encore, à l’origine des désaccords. On se souvient comment les décisions du gouvernement allemand, en 2015, avaient aggravé le problème des flux migratoires, en provoquant des surplus d’arrivées massives, incontrôlées et incontrôlables, de migrants, qualifiés , à l’époque, de Syriens. Il ne s’agissait pas seulement d’ouvrir les frontières, il fallait encore accueillir, « relocaliser », surtout répartir les migrants par pays et par quotas.

    C’était pour la chancelière Merkel « la solution » qu’elle prétendait apporter et surtout imposer par voie européenne et communautaire, avec l’appui de Juncker, à tous les pays de l’Union, sans même, d’ailleurs, les consulter. Les résultats sont connus. Les flots devinrent ininterrompus, se frayant tous les passages possibles maritimes et terrestres en colonnes continues. Chaque pays n’avait plus qu’à essayer de faire front pour échapper à la submersion. L’Allemagne et les pays du Nord en ont, d’ailleurs, subi les conséquences ; les Allemands ont de quoi s’en souvenir : les incidents de Cologne restent gravés dans leur mémoire.

    Merkel tenta de régler, seule encore, et souverainement – financièrement aussi à coups de milliards – au nom de l’Europe – Hollande n’existant pas –, avec la Turquie cette question des frontières.  

    La Turquie, bien évidemment, en profita et en profite, d’ailleurs, encore pour exercer son chantage ; Erdogan mène sa politique sans scrupule et menace, une Europe qui avait décidé fort imprudemment de l’accueillir en son sein ; l’Allemagne en a su quelque chose, insultée qu’elle fut par le Sultan !

    Et maintenant qu’Erdogan se hisse au rang de haut représentant des intérêts musulmans, il est à prévoir que ses exigences seront de plus en plus implacables.

    Réalités et idéologies

    Sur tout le pourtour de la Méditerranée le même genre de pression se fait sentir sur l’Europe, alimentée en outre par les migrations de plus en plus importantes et organisées venues d’au-delà du Maghreb, du Sahel, voire de l’Afrique profonde. Macron voudrait, lui aussi, résoudre le problème à la source ; louables intentions, mais encore faudrait-il avoir une politique africaine dont il a déclaré qu’il ne voulait plus, pour mieux rompre, paraît-il, avec le passé, remettant l’avenir, là aussi, à une Europe future qui n’existe pas et qui, elle-même, n’en veut pas.

    Alors que faire ?  Verrouiller l’Europe ? Mais où et comment ? Aucune troupe, aucune flotte n’y suffirait et, d’ailleurs, il s’agit plutôt de sauver tant de malheureux livrés aux hasards de la mer !  Laisser le contrôle à la Turquie qui abuse de sa situation, et à la Libye où les passeurs et les modernes négriers ont installé des marchés d’esclaves ?  

     Merkel a trop usé de sa position dominante pour faire avaliser par l’Europe les dispositions qu’elle avait cru devoir prendre au nom de tous : un système de répartition qui était censé résorber naturellement  les flux migratoires. Les pays de l’Europe centrale ne s’y sont pas pliés. La Commission présidée par l’inénarrable Juncker,  n’hésita pas à traduire devant  la Cour de justice de l’U.E. les pays récalcitrants, Hongrie, Pologne, Tchéquie, au motif qu’ils n’ont pas rempli leur quota ! Inutile de souligner que de telles procédures ne laissent pas de créer des tensions dans la prétendue « Union » européenne qui, en tant qu’entité supranationale, passe son temps à faire la guerre sociale, économique, politique, non aux ennemis extérieurs, mais à ses propres membres qui n’entrent pas dans son idéologie.

    C’est ainsi qu’à peine 32.000 réfugiés ont été, selon l’expression consacrée « relocalisés » sur les 160.000 qui avaient été sélectionnés – en quelque sorte ! – pour être répartis dans l’année 2016 ! Alors, aujourd’hui…

    Et voilà que ce sommet de décembre se réunissait, dans de telles circonstances, pour reprendre et réexaminer le même problème mais en imposant toujours la même « solution », cette fois-ci de manière définitive et non plus provisoire devant la certitude que, de toutes façons, la crise migratoire n’était plus en soi « une crise », mais un « phénomène permanent » et « régulier » auquel il convenait d’apporter en conséquence des « règles permanentes » !. C’est ce qui se pense dans les hautes sphères des stratégies mondiales et mondialistes. Sur cette ligne se retrouvaient en principe Bruxelles, Berlin et Paris.

    Le refus des peuples

    Mais les peuples rechignent de plus en plus !

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    Paula Corbulon

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  • Vers le ministère de la vérité

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    L'OJIM poursuit son admirable de travail d'investigation dans la médiacratie oligarchique, et relève notamment que "les grands journaux français (sont) payés par Facebook pour traquer les "fake news"". En cliquant sur le lien précédent, vous découvrirez, sous l'article que nous reproduisons ci-dessous, d'autres articles décrivant les multiples cas concrets de réduction de la liberté d'expression en France.

    La crise de la presse gagne en intensité – la preuve, la propagande médiatique contre les « fake news » ne suffit pas à convaincre les Français de ne lire que les médias du système, alors Emmanuel Macron veut les y contraindre de force avec une loi sur les « fake news » ouvertement dirigée contre les médias du web et les sites d’information russes (Sputnik et surtout RT) en France. Le Canard Enchaîné (3.01) met en lumière une autre facette de la crise : les grands journaux français sont payés par Facebook pour traquer les « fake news », vraies ou fausses… mais surtout pas les leurs !

    La collusion n’est pas une illusion, c’est un meurtre d’état

    Depuis février dernier Facebook a en effet pris langue avec certains journaux, notamment Le Monde ou l’Express pour traquer les fake news. Le « pragmatisme » financier l’a emporté sur les considérations morales. D’autant que certaines proximités personnelles ont pu jouer – ainsi Julien Codorniou, vice-président de Facebook chargé des partenariats, est membre du conseil de surveillance du Monde, révèle le journal satirique. Et ce « grand ami de Xavier Niel », copropriétaire du quotidien de centre-gauche, « figure aussi depuis peu au conseil de surveillance de Mediawan, le fonds d’investissement cofondé fin 2015 par un certain Niel Xavier ».

    Huit médias français ont signé un partenariat avec Facebook, expliquait le média spécialisé Next Impact le 26 avril dernierà savoirl’ExpressLibération, 20 Minutes, LeMonde,BFMTV et les agences d’État que sont l’AFP, France médias monde et France Télévisions. Mélange des genres garanti, d’autant que Facebookleur achète aussi (fort cher) des espaces publicitaires ou y diffuse des Facebook lives. Ce partenariat-ci passait par l’achat d’espaces publicitaires où Facebook mettait en avant son tutoriel pour repérer les fausses nouvelles, mais aussi la rémunération des médias pour le repérage des « fake news ».

    Éric Mettout, directeur adjoint de la rédaction de L’Express, l’avouait à Next Impact du bout des lèvres : « au début, c’était totalement gratuit. Ils sont ensuite revenus vers nous en disant qu’ils allaient rémunérer notre travail ». En revanche les responsables de Facebook, BFMTV ou encore Libération ont préféré ne pas répondre aux questions de Next Impact – un manque de transparence bien étonnant si le but est présenté comme louable. En fait, la discrétion est compréhensible : c’est un délicat fumet de collusion qui plane au-dessus de toute cette histoire, dénoncé avec force par RT (Russia Today). De quoi rappeler une fois de plus le slogan des nationalistes irlandais (collusion is not an illusion, it’s a state murder).

    Le Décodex du Monde mis à contribution

    Le Décodex du Monde – financé par Google– a été mis à contribution pour passer à la moulinette les vraies et fausses informations sur Facebook. En s’érigeant juge et partie du journalisme, Le Monde a aussi laissé à la postérité un outil partial et partiel – ouvertement dirigé contre la concurrence sur le web et les médias qui véhiculent des idées différentes – qui s’est retourné contre ses inventeurs. À force, il est même devenu une sorte de boussole qui indique le sud : un site marqué en rouge par le Décodex est digne de confiance, car il participe à dynamiter un monopole de la presse du système si utile et si solide qu’il faut l’imposer par la force.

    Quels sont les résultats après huit mois de travail ? Pas grand chose. Le Décodex a repéré 2865 infos bidon sur Facebook. Près de 1198 pages ont été épinglées et 147 fermées. Beaucoup de contenus n’ont été supprimés que le temps des élections présidentielles et législatives, principalement à la demande des structures d’État comme la plateforme gouvernementale PHAROS – comme l’a expliqué Facebook très récemment.

    Cependant les « fermetures sont plus souvent liées à des contenus haineux ou racistes qu’à la chasse aux bobards », remarque le Canard.

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    Paula Corbulon

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  • La réalité, ce n’est pas l’islamophobie, mais l’occidentophobie

    Par Chantal Delsol, membre de l’Institut, professeur des universités, écrivain ♦ TRIBUNE – Pour la philosophe (*), il est vain de chercher des causes économiques ou psychiatriques au terrorisme. La matrice idéologique des djihadistes est la haine de la civilisation occidentale. Le problème est que nous non plus ne nous aimons pas.

    Le terrorisme qui nous frappe s’impose à nous comme un objet non identifié.

    Nous sommes capables de mettre en place l’état d’urgence, de détenir des services secrets performants qui sans aucun doute nous évitent bien d’autres attentats. Mais nous sommes incapables de mettre le doigt sur les causes. Au début, à partir du 11 Septembre, on a commencé par prétendre que des raisons économiques poussaient ces jeunes garçons au meurtre de masse et au suicide. L’empreinte marxiste est déterminante dans les sociétés occidentales du tournant du siècle : on pense encore que le crime ne provient que du chômage et du mal-être social. Puis on s’est rendu compte qu’il n’en était rien, puisque les coupables étaient parfaitement intégrés et instruits. Aujourd’hui une nouvelle explication, non moins risible, court sur les antennes : les terroristes seraient des malades mentaux. On installe des “cellules de déradicalisation” aussi ridicules qu’inutiles, comme si on pouvait lutter contre des croyances avec les armes de la raison bureaucratique. La seconde explication a aussi peu de sens que la première. Car la véritable raison est étalée sous nos yeux, pendant que nous refusons de la voir, comme la lettre volée.

    Le déni de réalité est tel qu’on voit ces jours-ci des Espagnols défiler contre le terrorisme aux cris de “non à l’islamophobie”, comme si la raison de tout cela n’était pas, évidemment, l’occidentophobie. Qu’on le croie ou non, l’aveuglement des ex-communistes vis-à-vis des crimes de Lénine/Staline a été encore dépassé par l’aveuglement de nos contemporains devant les meurtres de masse auxquels nous sommes pratiquement habitués…
    On ne parle pas de l’occidentophobie. Et probablement, il est suspect d’en parler, parce que c’est une manière de mettre en cause une branche de l’islam. Pourtant, les attentats qui secouent nos villes à intervalles de plus en plus rapprochés, sont bien le fruit de l’occidentophobie. Il s’agit d’une récusation profonde de notre culture telle qu’elle se déploie dans nos sociétés, Europe et Amérique confondues. L’Américain John Updike a bien décrit cela dans son roman Terroriste: son héros, le jeune Ahmad Mulloy, ne supporte pas le spectacle de la vie quotidienne américaine : la consommation permanente et la passion des choses superflues ; les filles offertes dans un abus de nudité et de laxisme, où plus rien n’est interdit ; la vulgarité, la bagatellisation de tout, le refus de toute spiritualité.

    Au fond, ce qui est mis en cause ici, c’est l’athéisme, la sécularisation générale, l’égalité des sexes, le matérialisme, la priorité du plaisir. Les terroristes sont d’abord des gens qui ne supportent pas les droits égaux pour les femmes, la laïcité, la fin du machisme patriarcal.
    Un certain pourcentage de musulmans hébergés par l’Occident hait l’Occident. C’est un fait. Ils ont été accueillis ici mais se révoltent contre leur culture d’adoption. Ce sont des choses qui arrivent, et ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il ne s’agit pas d’un simple dégoût, sinon nos terroristes pourraient aller vivre dans des pays où le gouvernement est musulman et les femmes voilées. Il s’agit d’une haine, d’une volonté de faire disparaître une culture : une idéologie – cet islam veut le monde. Beaucoup d’Occidentaux croient naïvement que les idéologies, après l’enfer puis après le communisme, ont été supprimées. En réalité nous nous trouvons devant une nouvelle “guerre contre l’Ouest”, héritière de celle dont parlait le Hongrois Aurel Kolnai en parlant du nazisme.
    Les Occidentaux ont énormément de mal à admettre que des gens commandités par l’islam (même si évidemment aucun islam n’est tout l’islam) ont désigné l’Occident comme ennemi au point d’y commettre des massacres de masse. Car les musulmans, comme anciennes minorités opprimées, ont toujours raison : tel est notre mode de pensée. Incriminer des causes économiques ou psychiatriques des attentats, est chaque fois un moyen d’en rejeter la faute indirectement sur nous.

    Cet aveuglement a des raisons intéressantes, et des conséquences non négligeables. Nous sommes parfaitement capables d’expliquer pourquoi nous, Occidentaux, devons être occidentophobes : toute la culture de la déconstruction nous le répète à satiété depuis un demi-siècle. Nous sommes capables d’expliquer comment la culture occidentale, responsable des guerres de religions et des guerres mondiales, est haïssable. Mais nous sommes bien incapables de comprendre et d’expliquer pourquoi un jeune musulman d’aujourd’hui, abrité et éduqué par l’Occident, va haïr la laïcité et l’émancipation des femmes : nous n’avons pas encore accepté cette réalité, tant elle nous insupporte, parce qu’elle déprécie une minorité que nous avons opprimée, c’est-à-dire un groupe de héros.
    Nous avons depuis longtemps perdu l’habitude de défendre notre culture, de plaider pour elle. Faire l’apologie de la culture occidentale, nous pensons que c’est vichyssois, voilà tout. Aussi demeurons-nous pétrifiés et impuissants, incapables de comprendre avant même de répondre. Il faudrait justifier nos propres racines, que nous passons notre temps à ridiculiser depuis cinquante ans. Nous ne savons même plus où elles sont. La tâche est pour nous effrayante. Elle nous demande un retournement complet.

    On ferait bien de cesser de pleurnicher sur la soi-disant islamophobie, qui n’existe que dans la mauvaise conscience, en ce cas mauvaise conseillère. La vraie réalité, qui se compte en nombre de morts, et cela est bien réel, c’est l’occidentophobie (qu’il vaudrait mieux appeler misoccidentie, si le mot n’était dissonant) : la haine de l’Occident. Il est probable qu’à force de vouloir nous déconstruire nous-mêmes, nous avons donné des armes à ceux qui déjà ne nous aimaient pas beaucoup – quand on bat sa coulpe en permanence, on finit par apparaître comme un raté. Mais enfin le mal est fait. Il nous faut tenter de comprendre, quand nous serons parvenus à prononcer ce mot, pourquoi pullulent les occidentophobes, habités par la nostalgie d’une société religieuse, patriarcale et machiste. Il ne nous suffira pas de les traquer physiquement, car c’est une bataille de croyances – on n’embastille pas des croyances. Où sont nos croyances ? Nous pourrions, avec profit, les rattraper dans le ruisseau où nous les avions imprudemment abandonnées.

    Chantal Delsol 07/09/2017

    (*) Membre de l’Institut, fondatrice de l’Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est philosophe et historienne des idées. Elle a dernièrement publié Un personnage d’aventure. Petite philosophie de l’enfance (Éditions du Cerf).

    Source : Le Figaro, 7 septembre 2017

    https://www.polemia.com/la-realite-ce-nest-pas-lislamophobie-mais-loccidentophobie/

  • Berlusconi et la Mafia : « fake news » du Monde, par Francis Bergeron

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    9028-20180113.jpgNotre grand confrère du soir, longtemps considéré comme le quotidien de référence, mais aujourd’hui plus volontiers qualifié de quotidien de déférence, a commis d’épouvantables « fake news » dont il fait l’aveu, dans une note page 17 (entre la rubrique « votre soirée télé » et « mots croisés – sudoku »). Ceci dans le journal daté du mardi 9 janvier.

    Quelles sont ces « fake news » ? Oh, une bagatelle, vu de sa planète. Dans un dossier du 4 août 2015, le quotidien de gauche avait diffamé le leader de la droite italienne, Berlusconi, sur le thème suivant : « Quand Berlusconi pactise avec la Pieuvre ». Puis le 10 juillet 2017, Le Monde récidivait sous le titre « Quand Berlusconi pactisait avec Cosa Nostra ». Ce dernier article venait à l’appui d’un reportage de FR3 intitulé : « Berlusconi et la Mafia sicilienne – Scandale à l’italienne ». Articles et dossiers repris bien évidemment sur les réseaux sociaux, puisque c’est Le Monde qui le disait.

    Depuis ces deux articles, il ne faisait donc de doute à personne que Berlusconi était comme cul et chemise avec la Mafia. D’autant que ces articles soutenaient que les liens de Berlusconi avec la Mafia « avaient été établis de façon certaine par de nombreux juges chargés d’enquêter sur les affaires de l’ancien président du Conseil italien ».

    Or toutes ces informations étaient fausses. Le Monde lui-même reconnaît aujourd’hui, dans cet erratum, considérable quant au fond, mais pudiquement baptisé : « Précision », que toutes ses informations étaient mensongères, qu’il a donc induit en erreur ses lecteurs, mais aussi, indirectement, l’opinion publique du monde entier.

    Le Monde écrit ce 9 janvier : « (…) Si plusieurs procédures pénales ont été ouvertes en Italie afin de vérifier si M. Berlusconi et son groupe Fininvest n’avaient pas employé de capitaux de provenance mafieuse, ces poursuites ont abouti après des enquêtes poussées analysant notamment les déclarations des repentis et les flux financiers de la Fininvest, à des décisions de non-lieu ou de relaxe. » Précisons qu’il s’agit de décisions judiciaires définitives.

    Le Monde, du fait de son statut de quotidien de référence-déférence, aurait dû bien évidemment mettre en « une » cet aveu de fausse nouvelle colportée. Avec la future loi sur les « fake news », on peut même supposer que Le Monde aurait été sévèrement condamné, voire contraint de cesser de paraître, si on comprend bien ce que nous a expliqué le président Macron lors de ses vœux, même s’il a mis l’accent sur les fausses nouvelles en période d’élections présidentielles.

    De simples « précisions » suffiront

    Rappelons que Le Monde a doté les citoyens d’un outil, le « Décodex », dont le but est d’« aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet et dénicher les rumeurs, exagérations ou déformations ». C’est toujours Internet qui est soupçonné, jamais les médias papier – et surtout pas Le Monde lui-même ! Rien ne dit que l’équipe du Monde ne figurera pas dans quelque structure déontologique destinée à qualifier de « fake news » ou pas les informations diffusées par les médias. Ce qui signifierait alors qu’il y aura deux types de « fake news », celles sanctionnables et celles qui ne le seront jamais, et pour lesquelles de simples « précisions », deux ans après les informations mensongères, suffiront pour se faire pardonner.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • Julien Sanchez : « On a l’impression d’avoir un Grand Remplacement du porc dans les cantines »

    Julien-Sanchez-Beaucaire.jpg

    À partir de cette année, les repas de substitution – c’est-à-dire sans porc – sont supprimés dans les cantines des écoles publiques de Beaucaire (Gard). Julien Sanchez, maire Front national de cette ville, explique les raisons de cette décision au micro de Boulevard Voltaire.

    Julien Sanchez, vous êtes maire de Beaucaire. Depuis le premier janvier 2018, les enfants des cantines de Beaucaire n’ont plus de menus de substitution, c’est-à-dire des menus sans porc.
    Pourquoi avoir pris cette décision ?

    « Tout simplement, car les communes sont soumises à la règle de la commande publique. Dès que l’on dépasse 25 000 euros de dépenses par an, on est tenu de mettre en concurrence les entreprises.
    Nous avions un marché de denrées alimentaires qui est arrivé à échéance. Nous l’avons reconduit pour quatre ans. Cette échéance a été l’occasion de se questionner sur ce qui était servi dans les écoles. Nous avons abordé la question des repas de substitution. Depuis le mandat du maire précédent, un repas de substitution était servi uniquement les jours où il y avait du porc.
    Cela m’a interpellé et j’ai donc souhaité mettre un terme à tout cela. Je considère que c’est uniquement basé sur le fait religieux. »
    Y a-t-il des raisons économiques qui justifient ce choix ?

    « Bien sûr, il y a les deux. J’ai pu constater que depuis 10 ans, c’est-à-dire depuis l’instauration de ce système, les enfants musulmans mangeaient sur des tables à part. C’était sans doute par commodité, car il ne fallait pas risquer de confondre ceux qui mangeaient tel plat et ceux qui n’en mangeaient pas. C’était sans doute pratique pour le personnel de cantine, mais j’ai trouvé que ce procédé était anormal.
    Pour mettre fin à cela, il aurait fallu mettre en place des self-services. Ainsi les enfants auraient pu aller se servir eux-mêmes. Le coût de l’installation des self-services était de plusieurs centaines de milliers d’euros. Il fallait également installer des bandes réfrigérées dans cinq cantines.
    Or, nous devons trouver 200 000 euros pour dédoubler les classes de CP et de CE1, car le gouvernement a pondu cette réforme sans nous donner les moyens de financer ce changement. De plus, nous avons une baisse des dotations par l’État. Je crois donc que cette dépense supplémentaire n’est pas souhaitable. »

    Comprenez-vous que ce genre de décisions crée des polémiques ?

    « Je me retrouverais sans doute une nouvelle fois devant le tribunal correctionnel, mais ce n’est pas grave. Je crois qu’aujourd’hui il est particulièrement important de défendre les valeurs de la République et l’école républicaine. L’école républicaine, c’est Liberté, Égalité et Fraternité.
    L’Egalité, c’est chacun mange la même chose. Un seul repas doit être servi.
    La Fraternité, c’est la fraternité avec tous, y compris avec les éleveurs de porcs qui sont en difficulté en ce moment et notre agriculture française qu’il faut sauvegarder.
    Et la Liberté, c’est la liberté d’aller manger ailleurs si on n’est pas content.
    Voilà ce que je dirais tout simplement.
    Encore une fois, le porc n’est pas un aliment particulièrement allergène. La seule prescription qui l’interdit, c’est la religion.
    Si demain on me trouve un écrit d’un prophète qui interdit le bœuf, alors il faudrait que je fasse des repas de substitution sans bœuf. On n’en finit plus. »

    Qu’allez-vous mettre en place pour que ces enfants puissent se nourrir ?

    « Chaque lundi, il y aura du porc au menu. Le fait de fixer un jour dans la semaine permettra aux parents de s’organiser.
    Je trouve assez inadmissible que d’année en année, il y avait de moins en moins de porc servi dans les cantines scolaires, et pas seulement à Beaucaire. Nous avons l’impression d’avoir un grand remplacement du porc dans les cantines tout simplement parce que c’est un aliment qui déplaît à certains. On mangeait du sanglier au temps d’Astérix.
    Les cantines sont des espaces publics. Si y manger déplaît à certains parce qu’il y a du porc, alors qu’ils aillent manger chez eux. L’école est un sanctuaire. »

    Texte daté du 9 janvier et repris du site Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/page/2/

  • Immigré clandestin et déséquilibré : le réseau validé par le ministère

    6a00d83451619c69e201b7c943c5f9970b-800wi.jpgLu dans Minute :

    "[...] Norbert Nabet, le directeur-adjoint de l’Agence régionale de santé de Provence-Alpes-Côte d’Azur, signant « pour le directeur général et par délégation », a adressé le 7 dé- cembre à sept établissements psychiatriques des Bouches-du-Rhône [une] missive [...] Or, souligne le texte, « parmi les personnes prises en charge par vos services [...], quelques patients se trouvent en situation irrégulière et ont vocation à quitter le territoire national » dès lors qu’est levée leur hospitalisation « sous contrainte » (ce qu’on appelle communément l’internement d’office).

    En conséquence de quoi, le directeur de l’ARS de Paca demandait aux responsables des établissements psychiatriques de notifier aux étrangers sans papiers qu’ils hébergent que le préfet, en application de la loi, avait décidé de les expulser : « Dans la mesure où ces patients sont pris en charge par vos équipes, je vous informe que mes services vous communiqueront [...] la décision d’obligation de quitter le territoire français, ainsi qu’une notification à faire signer par le patient », plutôt que de continuer à lui délivrer des soins – aux frais de qui, au fait ? – une fois qu’il serait sorti de l’hôpital. [...]

    [P]endant des années, l’autorité préfectorale, après l’avis autorisé du corps médical, a offert l’asile psychiatrique à des sans-papiers et des migrants pourtant jugés cinglés et dangereux, alors qu’il aurait été urgent de les expulser sur-le-champ, de les renvoyer illico aux maisons mères responsables de leurs vices de fabrication.

    Qu’aujourd’hui les autorités comprennent enfin la nécessité d’éloigner ces nuisibles aurait pu constituer une bonne nouvelle en ce début d’année. Mais cela restera un vœu pieux ! Car le courrier du directeur-adjoint de l’ARS-Paca a soulevé une incroyable polémique. Les bonnes âmes se sont indignées que l’on puisse demander au monde hospitalier d’apporter son concours à une opération pourtant de salubrité publique. Rapidement interpellée, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a plié. Elle a fait savoir que cette circulaire était une « initiative malheureuse » et qu’elle était nulle et non avenue. [...]

    Deux dirigeants d’associations à « vocation humanitaire » proposaient à des « sans papiers » venus d’Afrique de l’Ouest et du Maghreb de rester en France en obtenant le statut d’« étranger malade » par le biais de faux certificats médicaux, facturés 5 000 euros pièce ! Tous les dossiers montés pour tromper les services de l’immigration faisaient état de... « pathologies mentales » ! Pour fournir ces faux certificats, le réseau s’appuyait sur une bande de cinq médecins dont trois psychiatres. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Haro sur la liberté d’expression en France ?

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    Le mercredi 3 janvier 2018, le président Macron annonçait sa volonté de lutter contre les « fake news » par la loi, en particulier en « périodes électorales ». Autrement dit, de contrôler la liberté d’expression dans les moments « démocratiques » stratégiques. Cette annonce suit de peu la mise en œuvre par Twitter de ses nouvelles conditions générales d’utilisation, lesquelles s’apparentent plutôt à de la censure qu’à une réglementation. Une sorte de soft-censure en marche.
    Avant l’annonce du président Macron, les restrictions de la liberté d’expression étaient déjà en cours sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en particulier. Restrictions de la liberté d’expression en France ? On dira, halte à la paranoïa… et pourtant ?
    Le président Macron veut-il contrôler la liberté d’expression ?

    Dès la campagne présidentielle, le candidat Macron montrait une surprenante conception de la liberté de la presse et des médias, en n’autorisant par exemple que sa propre équipe de journalistes à le suivre et en donnant ensuite aux médias des images sous contrôle. Ce fut le cas lors de la visite à l’usine Whirlpool d’Amiens. En cette période où il convenait d’aider le candidat Macron à gagner, les médias officiels ne se sont offusqués de rien. Un peu plus quand le président a fait appel à Bruno Roger-Petit à l’Élysée. Dans l’ensemble, la convergence idéologique entre politiques et médias sociaux libéraux autorisait ces petits arrangements entre amis. Personne n’avait tiqué quand par exemple le candidat Macron avait accusé en mode rumeur les médias russes de s’immiscer dans la campagne électorale. En mode rumeur ? C’est-à-dire « fake news ». Qu’est-ce qu’une « fake news » ? Une nouvelle fausse diffusée volontairement. Ainsi, lancer une rumeur, jamais vérifiée depuis, sur l’implication de médias russes dans un processus électoral ou bien nier en direct à la télévision, lors du débat présidentiel, que l’on va baisser les APL une fois élu, cela peut être considéré comme la diffusion volontaire d’une fausse nouvelle. Du coup, la question se pose : qui va définir ce qu’est ou non une « fake news » ? Au fond, la « fake news » devient : simplement tout mode de pensée contestant le mode de pensée idéologique dominant, d’où ce sentiment d’une soft-censure en marche. Une forme de contrôle et de censure, non plus des médias officiels (ils sont déjà amplement contrôlés par le fait des subventions et par une communauté évidente d’idéologie) mais des médias alternatifs. C’est cela, l’objectif du président Macron quand il demande « des règles », un contrôle des « contenus » et qu’il affirme que « toutes les paroles ne se valent pas ». Il est du reste fort étonnant qu’une telle formule, en France, n’ait pas hérissé les cheveux des habituels défenseurs des droits de l’Homme. Il est vrai qu’à voir l’accueil réservé à un média différent tel que RT France, l’observateur comprend mieux l’absence de levée de bouclier contre la volonté présidentielle de contraindre l’opinion à une expression plus contrôlée. Comme Alain Juppé durant la primaire de la droite, Emmanuel Macron trouve que certains médias sont trop peu contrôlés, des médias comme RT France mais aussi les réseaux sociaux.

    Des réseaux sociaux de moins en moins sociaux ?

    La liberté d’expression semble menacée sur les réseaux sociaux. À l’instar des médias alternatifs, ils seraient le lieu de propagation de « fake news ». Ces « fake news » ne sont jamais, dans l’esprit des élites politico-médiatiques, le fait de médias officiels. Aucun média officiel, à les en croire, ne diffuserait jamais volontairement de fausse nouvelle. Qui peut aujourd’hui penser une chose pareille ? La preuve que les médias officiels diffusent de fausses nouvelles, volontairement, et sont très souvent amenés à défendre l’idéologie des élites au pouvoir, réside dans l’existence même des médias alternatifs : ils n’auraient aucune raison d’exister et d’être « alternatifs », si l’expression était libre et équitable au pays des prétendus droits de l’Homme. Alors, des réseaux sociaux mis sous contrôle ? Plus sûrement, des réseaux sociaux qui appartiennent au même courant idéologique, social libéral ou libéral libertaire, que les élites politico-médiatiques au pouvoir et qui, de ce fait, combattent insidieusement contre les modes de pensée autres. Il en va ainsi de Facebook, qui aurait fermé des comptes jugés défavorables au candidat Macron, durant les dernières présidentielles, souvent des profils d’individus reliés d’une manière ou d’une autre à des groupes anti-Macron. Les témoignages sont nombreux, le bulletin non conformiste Monarque 3.0 a ainsi vu sa page être fermée sans préavis, ainsi que les profils de ses animateurs, entre les deux tours. Cas isolé ? Impossible à vérifier, en termes de quantité. Cependant, certains médias alternatifs évoquent le nombre de 70 000 comptes Facebook fermés pour ne pas entraver l’En Marche du futur président. Et l’information selon laquelle la « modération » de Facebook confinerait de plus en plus à une forme de censure ne provient plus seulement des médias alternatifs. Libération s’en est par exemple fait l’écho en novembre 2017.
    Avec Twitter, il va falloir twitter droit

    Depuis mi-décembre 2018, Twitter est à l’avant-garde de la limitation de la liberté d’expression, appliquant de « nouvelles conditions d’utilisation », autrement dit de nouvelles règles du jeu. C’est ainsi que des dizaines de comptes ont été arbitrairement fermés à l’approche des fêtes de la fin de l’année 2017. À y regarder de plus près, ces comptes ont pour la majeure partie d’entre eux la particularité d’être classés à la droite de la droite, comptes de personnalités ou d’individus patriotes, souverainistes ou de la droite dite « hors les murs ». Autrement dit, c’est l’adversaire droitier de l’idéologie dominante qui est pourchassé. Après la suppression de celui de Génération Identitaire, l’exemple de « Pont d’Arcole » a fait un peu de bruit sur le net, d’autant que son animateur est vite réapparu, ayant prévu un « compte de secours ». La majeure partie des comptes visés par Twitter sont des comptes ayant un nombre d’abonnés à 5 chiffres. La presse s’en est très peu fait l’écho, sauf L’Obs, lequel défend le bien fondé de ces fermetures de comptes dits « d’extrême droite », de son point de vue. L’Obs a cependant bien du mal à justifier la fermeture de « Pont d’Arcole » : pour l’auteur de l’article, c’est un tweet de « Pont d’Arcole » proposant de dissoudre ou non les Femen qui aurait conduit à la suppression de son compte. On ne voit pas bien en quoi cette proposition de sondage aurait porté atteinte à la dignité humaine. Il est surprenant qu’aucun média officiel ne le relève : les comptes Twitter, mais aussi Facebook, fermés le sont sans avertissement, et surtout sans qu’à aucun moment leurs détenteurs aient été, d’une façon ou d’une autre, condamnés par la justice. C’est donc bien de délit d’opinion dont il s’agit : ces comptes sont fermés au mépris de l’État de droit, uniquement car leurs détenteurs défendent des opinions politiques ou sociétales qui ne correspondent pas à la doxa dominante, celle exprimée par le président de la République lors de ses vœux à la presse.

    Comment ne pas voir dans ce faisceau d’actions une sorte de volonté commune de limiter la liberté d’expression de qui ne pense pas « comme il faut » ? La situation est d’autant plus choquante qu’Emmanuel Macron, comme le patron de Twitter France, se targuent de défendre la liberté d’expression et de presse. N’est-ce pas ce patron de Twitter, celui qui ferme les comptes supposément droitiers, dont le propre compte porte en exergue la fameuse proposition de Voltaire…

    Sachant que les fermetures procèdent des délations d’autres détenteurs de compte, de gauche et organisés pour faire fermer les comptes, que dire d’un système de contrôle et de règles qui sont fondés, finalement, sur une délation à laquelle celle des heures pétainistes de la France n’a rien à envier ? Quand les militants de la tolérance pratiquent l’intolérance et la délation… avec le soutien indirect des élus de la Nation, ou celui direct des patrons des réseaux sociaux. Damien Viel a ainsi épinglé ce tweet, sous un large bandeau affirmant que « tweeter n’est pas un crime » : « Depuis le 18/12, pour continuer à mieux garantir un usage sûr et à chacun d’exercer son droit à s’exprimer librement, Twitter a mis en œuvre de nouvelles règles contre les conduites haineuses et les comportements abusifs. Chacun peut contribuer à leur mise en œuvre par des signalements ». Bienvenue en 1984, non ?

    Texte daté du 8 janvier et repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/page/2/

  • IMMIGRATION & DIVERSITÉ : TANDIS QUE GÉRARD COLLOMB VA PRÉSENTER SA LOI IMMIGRATION…

    1737457534.3.jpgMarc Rousset

    Tandis que Gérard Collomb, en ce début année, va présenter son projet de loi Immigration – qui ne sera peut-être encore que de la poudre de perlimpinpin, pour reprendre l’expression du Président – et qu’il nous ressort la vieille rengaine usée de la politique de la ville, coûteuse, ruineuse, inefficace et complètement à côté de la plaque, Trump et Poutine, à la tête de deux hyperpuissances, agissent concrètement et nous montrent l’exemple.

    Aux États-Unis, la chute d’admission des réfugiés au quatrième trimestre 2017 a été de 79 % : 5.323 au lieu de 25.671 réfugiés au quatrième trimestre 2016 (dont 13 % seulement de musulmans et 60 % de chrétiens). Les États-Unis, mais aussi Israël, la Hongrie, les pays de l’Europe de l’Est et l’Australie nous montrent donc l’exemple.

    Poutine, lui, en ce début d’année 2018, a décidé de faire un cadeau aux jeunes parents russes. Une allocation supplémentaire de 3.700 euros sera accordée dès le premier enfant sur une période de dix-huit mois. La Russie est donc à l’antipode de la politique du socialiste Hollande et du grand-père par alliance sans enfants Macron qui s’attaque au principe de l’universalité des allocations familiales, sachant très bien qu’en faisant cela, c’est à la classe moyenne française qu’il s’attaque.

    Les 220.000 avortements en France favorisés par une folle politique libertaire et laxiste et payés par nos impôts correspondent à l’immigration légale de 200.000 extra-Européens et celle de 20.000 clandestins par an. Ils devraient être limités et combattus par une loi nouvelle revue et corrigée beaucoup plus stricte qui reviendrait à l’esprit de la loi Veil. De Gaulle, devant l’Assemblée constituante en 1945, n’avait-il pas déclaré que « si le peuple français ne se multiplie plus, alors la France ne pourrait plus rien être qu’une grande lumière qui s’éteint ».

    La France et l’Europe doivent donc à la fois arrêter l’immigration et favoriser la natalité, afin de survivre et de garder leur identité. L’Europe, avec son taux de fécondité de 1,6 enfant par femme, ne fait plus d’enfants et devient le seul endroit au monde qui appartient à tous les immigrés de la terre. Comme a pu le dire Frauke Petry, ancienne responsable de l’AfD en Allemagne : « L’Union européenne ne veut plus des peuples, mais des populations. »
    Le nombre de naissances en France métropolitaine a baissé pour la sixième année consécutive, soit 747.000 naissances seulement en 2016. L’indice de fécondité est passé à 1,89 : en dessous du taux de reproduction minimum des populations à l’identique, qui est de 2,1 enfants par femme et ce, malgré l’apport significatif d’une population immigrée extra-européenne avec un taux de fécondité de 2,6 par femme (selon un ouvrage de l’INSEE publié en 2012) .

    Il faut savoir que, même avec une immigration zéro, la population d’origine immigrée continuerait d’augmenter en France. La France, selon ses prévisions actuelles, devrait compter 74 millions d’habitants en 2050, dont 30 % de population d’origine immigrée. On n’intègre plus, on assimile encore moins, aujourd’hui dans notre pays. Alors, avec de telles perspectives statistiques, comment ne pas imaginer qu’on pourrait aller droit vers une guerre civile ? 2050, c’est dans 32 ans seulement, soit le temps pour un enfant de devenir un homme !

    L’Allemagne, avec un taux de fécondité toutes origines par femme de 1,39, tout comme l’Italie, perdent 150.000 autochtones par an. L’Allemagne est morte et commence tout juste à le savoir sans avoir encore réagi. Selon Thilo Sarrazin, dans son ouvrage best-seller Deutschland schafft sich ab, si l’Allemagne du 8 mai 1945 avait connu le même taux de natalité que les Palestiniens, il y aurait aujourd’hui 600 millions d’Allemands…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/01/09/immigration-diversite-tandis-que-gerard-collomb-va-presenter-6015684.html

  • Cantine : les enfants musulmans, depuis dix ans, déjeunaient à des tables à part

    6a00d83451619c69e201b7c943c236970b-250wi.jpgLe maire FN de Beaucaire Julien Sanchez a décidé de remettre du porc une fois par semaine au menu des cantines de la ville. Il explique à Caroline Parmentier dans Présent :

    "[...] J’ai souhaité revenir sur les repas de substitution qui existent depuis 2008 à Beaucaire, depuis l’ancien maire en fait.Ces repas de substitution n’existent que le jour où il y a du porc. J’ai voulu mettre fin à ça parce que c’est une intrusion du fait religieux dans l’espace scolaire. Le porc n’est pas un aliment particulièrement allergène, on ne connaît pas d’allergie au porc sauf cas très rare. Je ne vois pas pourquoi et au nom de quoi on n’en servirait pas. Je me suis rendu compte également que les enfants musulmans, depuis dix ans, déjeunaient à des tables à part. Il y avait une sorte d’apartheid de fait parce que les agents de cantine ne voulaient pas risquer de donner le mauvais aliment au mauvais enfant. Avec des tables pour ceux qui mangeaient le cochon et ceux qui ne mangeaient pas le cochon. Ce qui pose aussi un problème en termes de droits de l’enfant.

    Est-ce qu’il y a une grosse demande de repas confessionnels à Beaucaire, combien cela représente-t-il d’enfants scolarisés ?

    150 enfants sur 600. Tout le monde est prévenu. Le porc sera au menu du lundi, c’est indiqué et connu d’avance. Ce qui permet aux familles des enfants qui ne souhaitent pas manger de porc de s’organiser ce jour-là. Les enfants qui ne mangent pas de porc pour des raisons religieuses peuvent manger ailleurs qu’à la cantine. La seule autre solution serait le self-service avec plusieurs repas proposés chaque jour. Mais le coût est impossible à assumer pour nous, nous n’avons pas les centaines de milliers d’euros nécessaires. Il y a une baisse des dotations de l’Etat en ce moment et nous avons le dédoublement des classes de CP-CE1 qui va nous coûter 200 000 euros pour lequel l’Etat ne nous donne rien. Le choix a été vite fait entre dépenser de l’argent que nous n’avons pas et supprimer les repas de substitution.

    Le maire LR de Chalons-sur Saône, Gilles Platret, qui avait fait la même chose que vous, a vu sa décision annulée par le tribunal administratif. Est-ce que vous n’encourez pas la même interdiction ?

    C’est en première instance et le maire de Châlons a fait appel. Il n’a pas été jugé en dernier ressort. Pour l’instant je n’ai pas trouvé de loi qui nous dit que l’on doit impérativement et obligatoirement proposer un menu de substitution. La preuve c’est qu’il y a des dizaines de communes en France qui n’ont pas de menu de substitution, essentiellement les villages. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Viktor Orban qualifie les réfugiés d’«envahisseurs musulmans»

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    Le dirigeant hongrois, Viktor Orban, a réaffirmé que la Hongrie n’envisageait pas d’accueillir à l’avenir de nouveaux réfugiés, car cela engendre «nécessairement des sociétés parallèles», selon lui.

    Viktor Orban a appelé le chef du SPD (Parti social-démocrate d’Allemagne), Martin Schulz, à montrer «plus de respect» pour son pays, tout en faisant allusion à sa présidence au sein du Parlement européen: «Ce qui était bon et gentil à Bruxelles — où il n’avait pas de répercussions manifestes — constitue une toute autre histoire que d’être le chef d’un parti en Allemagne et de communiquer avec d’autres pays. Nous trouvons que nous méritons plus de respect», reprend le journal Bild, en citant M.Orban.

    (…)

    Au demeurant, Victor Orban a rejeté lors de l’interview l’allégation selon laquelle la Hongrie obtenait de l’argent de la part de l’UE, mais refusait d’accueillir des réfugiés. Le soi-disant Fonds de Cohésion, dont bénéficie l’économie hongroise, ne serait pas un cadeau. «Il constitue une compensation équitable puisque nous avons ouvert notre marché à la libre concurrence. Cela n’a absolument rien à voir avec les réfugiés», a-t-il fait remarquer.

    Orban a également tenu à souligner que la Hongrie ne comptait pas accueillir de nouveaux réfugiés à l’avenir. «Nous croyons qu’un grand nombre de musulmans conduit inévitablement à des sociétés parallèles. (…) Nous ne souhaitons rien de tel. Et nous ne souhaitons pas y être forcés», a-t-il relevé.

    Et de conclure:

    Nous ne considérons pas ces gens-là comme des réfugiés musulmans, mais comme des envahisseurs musulmans

    Extrait repris du site Sputniknews

    https://fr.novopress.info/