lobby - Page 1340
-
Guillaume Peltier conspué pendant son discours à la Manif Pour Tous.
-
La famille, un vrai clivage
Des policiers attaqués par une centaine de « jeunes » , un bâtiment public dont toutes les vitres ont été détruites mais qui a été sauvé de justesse des flammes, une voiture de police, celle de la brigade anticriminalité, attaquée au cocktail Molotov (qui heureusement ne s’est pas enflammé), mais lancé de nouveau avec la volonté de « cramer du flic » comme à la Grande Borne la semaine dernière… Les racailles en question, vous l’aurez compris, n’évoluaient pas aux abords de La Manif pour tous (LMPT) mais se sont signalés dans la nuit de samedi à dimanche, au Val Fourré, à Mantes-la-Jolie. Aucune arrestation n’a été effectuée lors de l’affrontement, ce dont s’est félicité le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve (qui donne des consignes en ce sens pour ne pas provoquer les « sauvageons »?) qui a salué ce dimanche le «sang-froid» des policiers. Ce sont pourtant les défenseurs de la famille qui subissent la hargne du gouvernement et sont dans le collimateur du Système. Marisol Touraine, ministre de la Santé le rappelait hier en affirmant que LMPT constituait « une attaque contre la société »! Hier pour son retour dans la rue contre la marchandisation du corps des femmes, la GPA, la PMA, la loi Taubira, 24 000 manifestants selon la préfecture de police, 200 000 selon les organisateurs ont battu le pavé parisien pour se rappeler au bon souvenir des ténors de la droite qui professent des ambitions présidentielles…
La veille, le FN lançait officiellement son Cercle Fraternité dédié aux questions sociales, sociétales et familiales à l’occasion de son colloque intitulé « Pour une France fraternelle : transmettre, protéger, construire »; y sont notamment intervenues en tant que personnalités invitées le philosophe Thibaud Collin et Dominique Marcilhacy, porte-parole de l’Union des familles en Europe. Ce nouveau Cercle est présidé par Agnès Marion, conseillère régionale FN d’Auvergne-Rhône-Alpes et parrainé par le vice-président du FN Louis Aliot lequel a rappelé «la nécessité de l’abrogation des lois contre la famille, à commencer par la loi Taubira» et de la remplacer par un «pacs amélioré».
Bruno Gollnisch avait apporté son soutien à la manifestation de dimanche à l’appel de LMPT de Ludivine de la Rochère, il ne fut pas le seul. Louis Aliot, Marion Maréchal-Le Pen, le député Rassemblement Bleu Marine (RBM) Gilbert Collard, les députés Français au Parlement européen Marie-Christine Arnautu et Jean-Luc Shauffauser, le maire de Béziers Robert Ménard, Karim Ouchikh, conseiller régional d’Île-de-France et président du parti Souveraineté, identité et libertés (SIEL), une composante du RBM, ont défilé avec de très nombreux autres soutiens de Marine Le Pen, élus, sympathisants, adhérents et électeurs du Front National.
Une manifestation bon enfant, à peine troublée par six harpies Femen rapidement arrêtées et d’autres supplétifs du Systéme, à savoir une poignée d’antifas repoussés eux aussi prestement. Un rassemblement qui fut aussi un lieu de rencontres et d’échanges entre défenseurs de la famille. Et force est de constater que les champions de la droite républicaine étaient aux abonnés absents, hormis le cas particulier de Jean-Frédéric Poisson, aucun des candidats à la primaire de la Droite et du Centre ne sont favorables à l’abrogation de la loi Taubira, y compris François Fillon qui a pourtant reçu le soutien de Sens Commun…
Laurent de Boissieu dans La Croix écrivait que « se revendiquant apolitiques, les manifs pour tous ne se sont pas embarrassées du cordon sanitaire qui isole politiquement et électoralement l’extrême droite de la droite. Des espaces de rapprochement se sont depuis ouverts, où l’on peut croiser des militants du Parti chrétien-démocrate (Jean-Frédéric Poisson, Xavier Lemoine), du réseau L’Avant-garde (Charles Millon, Charles Beigbeder), des restes du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers (…) Karim Ouchikh (…) faisait ainsi partie de la dizaine de personnes qui, le 13 octobre, ont accompagné Jean-Frédéric Poisson au premier débat télévisé de la primaire de la droite. La présence de ce soutien de Marine Le Pen a fait grincer des dents chez Les Républicains. »
Ce qui est certain c’est que le discours des frontistes et assimilés sur la défense de la famille et des valeurs traditionnelles fait mouche et est particulièrement audible auprès de l’électorat de droite. C’est le cas quand Bruno Gollnisch souligne que « l’enfant n’est pas objet de droits, il en est le sujet. L’enfant abandonné ou orphelin a droit à un père et une mère, dont l’amour remplace celui dont il a été privé. Lui refuser cette double et fondamentale référence pour la satisfaction de personnes dont le mode de vie, librement choisi, exclut la procréation, serait en quelque sorte lui imposer une double peine. Ce serait une grave dérive de notre civilisation. »
C’est aussi vrai quand Karim Ouchikh affirmait hier au micro de LMPT que « la loi Taubira a marqué un tournant historique dans ce combat qui oppose depuis toujours: les forces libérales-libertaires qui s’appliquent méthodiquement à détruire, en France comme ailleurs, les appartenances naturelles qui encadrent la vie humaine ; aux partisans d’un modèle de société attaché au maintien des repères qui structurent en profondeur notre inconscient collectif. »
C’est également vérifiable quand Marion Maréchal Le Pen, très applaudie, rappelait quelques vérités ( le site du Salon Beige s’en est fait l’écho): « le déracinement détruit tout sauf la soif de racines », « et que l’on arrête de nous dire que la théorie du genre n’existe pas ! », « Détruire la Famille, premier lieu de fraternité, c’est rendre impossible la fraternité. »
Cette question de la défense de la famille, cellule de base de la société, qui va bien au delà de la question de la GPA, de la PMA, de la loi Taubira, est un marqueur fort des deux visions du monde existant entre d’un côté les partis dits progressistes qui sont en fait ceux de la désagrégation, du confusionnisme, du sans-frontiérisme dans tous les domaines, et de l’autre le camp patriotique populiste, national et souverainiste.
A l’aune de ce clivage là, est-il vraiment surprenant que cette fin de semaine Nicolas Sarkozy, interrogé sur C8 sur l’attitude qui serait la sienne en cas de deuxième tour entre Marine Le Pen et François Hollande à la présidentielle de 2017, ait répondu qu’il « (ne voterait) pas pour Marine Le Pen » ?
Lien permanent Catégories : actualité, France et politique française, lobby, tradition 0 commentaire -
Paris bleu blanc rose - Pari gagné pour La Manif Pour Tous !
Communiqué de La Manif Pour Tous :
"Plus de 200.000 manifestants ont répondu ce dimanche à l'appel de La Manif Pour Tous. « Notre mouvement social fait une entrée en campagne fracassante pour la famille »se réjouit Ludovine de La Rochère. « Nous sommes la première force militante de France. Aucun parti ni candidat ne réussit à mobiliser autant » poursuit-elle.
Pendant 3 heures et demi, les manifestants ont défilé dans le calme avec enthousiasme et détermination pour demander à François Hollande de stopper la déconstruction de la famille et de la filiation. N'en déplaise à certains détracteurs, 4 ans après les débats sur le mariage et l'adoption pour tous, le mouvement social de La Manif Pour Tous est toujours vivant, et bien vivant. Avec la mobilisation de ce dimanche, les familles entendent pousser le Président de la République à faire appel de la condamnation de la France par la CEDH pour refus de transcription à l'état civil d'enfants nés de GPA à l'étranger. Le délai expire le 21 octobre...
PMA « sans père », scandale de la GPA, diffusion du genre à l'école... les familles ont envoyé un message clair et net au gouvernement, mais aussi à l'opposition. Alors que s'ouvre une année riche en échéances électorales, il faudra bel et bien compter avec les familles. De nombreux élus étaient présents pour afficher leurs ambitions en matière de politique familiale et de reconstruction de la famille. Parlementaires et élus locaux ont battu le pavé parisien aux côté des familles : Jean-Frédéric Poisson, Bruno Retailleau, Philippe Gosselin, Henri Guaino, Hervé Mariton, Marion Maréchal Le Pen, Guillaume Peltier, Nicolas Dupont-Aignan, Karim Ouchikh, Jean-Christophe Fromentin, Valérie Boyer, Louis Aliot... pour n'en citer que quelques uns. En déplacement au Maroc, François Fillon a de son côté apporté son soutien aux manifestants par voie de communiqué, tout comme Bruno Nestor Azérot qui a tweeté « Pensées pour les militants de @LaManifPourTous depuis la Martinique ! Une telle mobilisation dans la durée ne peut que susciter le respect... »
Plusieurs élus ont pris la parole sur le podium. L'organisation a veillé à l'équilibre de l'expression de toutes les sensibilités. Faire parler sur un même podium les élus centristes, LR, PCD, Debout La France, SIEL et FN est un événement politique majeur. Seule la famille est capable de rassembler largement, toutes sensibilités confondues comme en témoigne le soutien du parlementaire socialiste Bruno Nestor Azérot.
Seul bémol dans cette journée de la famille, le dispositif était malheureusement légèrement sous-dimensionné. La zone d'arrivée était saturée et des dizaines de milliers de manifestants n'ont pas pu rejoindre la Place du Trocadéro. La fermeture des itinéraires de délestage pour des raisons de sécurité a amplifié ces difficultés. « Nous présentons nos excuses aux familles qui sont restées bloquées sur l'avenue Georges Mandel, au-delà du métro rue de la Pompe ainsi que sur les avenues adjacentes de la Place du Trocadéro » déclare Albéric Dumont, Coordinateur général de La Manif Pour Tous.
Confortée par ce retour en force sur le pavé parisien, La Manif Pour Tous va continuer à peser dans le débat public pour défendre la famille et l'intérêt supérieur de l'enfant. Albéric Dumont a d'ailleurs interrogé la foule pour lui demander si elle est prête à revenir manifester. La réponse fut unanime et répétée : OUI ! La Manif Pour Tous est donc prête à organiser de nouvelles mobilisations jusqu'à obtenir satisfaction sur ses revendications."
Selon un sondage opinionway rendu public aujourd'hui, près de 8 Français sur 10 (79%) se déclare favorable à ce que l'Etat garantisse à chaque orphelin le droit à être adopté par un père et une mère. « Le mariage pour tous implique le droit à adopter pour les couples homosexuels » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. « Les Français affichent leur attachement à la filiation Père-Mère-Enfant qui est remise en cause par la loi Taubira. En autorisant le mariage et l'adoption pour les personnes de même sexe, la loi Taubira a créé un droit à l'enfant, ouvrant la porte à moyen terme à la PMA « sans père » et à la GPA » poursuit-elle.
-
Critiquer l’avortement sera puni. Voici pourquoi – Par Guillaume Faye
(NOVOpress avec Guillaume Faye)
Le 17 septembre, Mme Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes (1) a prévenu que mettre en garde contre le recours à l’avortement et, de fait, critiquer l’IVG allait devenir un délit, en particulier pour les sites Internet. Un nouveau pas restreignant la liberté d’expression vient d’être franchi. Quelle raison ? Le droit des femmes ? La protection de la ”maîtrise de leur corps” ? Nullement. Il s’agit d’une nouvelle arme dans l’arsenal ethnocidaire étatique. L’objectif dissimulé
ici, pas forcément inconscient, est de favoriser l’avortement des Françaises autochtones ; et ce, en interdisant de divulguer à l’intention de celles qui hésitent à avorter des informations sur les dangers et les conséquences de cet acte.
Rappelons ces chiffres inquiétants : il y a 220.000 avortements par an en France, dont 15.000 mineures ; et 35% des femmes ont eu recours au moins une fois à un avortement. Voilà qui entame sérieusement la natalité des Françaises.
Stratégie anti-nataliste et pro–avortement
Les sites ivg.net, sosgrossesse.net, sosbebe.org, accusés de ”propagande” par le gouvernement, proposent des solutions alternatives à l’avortement. Ils sont menacés par la ministre d’interdiction et de sanctions pénales. Du jamais vu. On se rapproche doucement des méthodes soviétiques. Le « délit d’entrave numérique à l’IVG » préparé par le gouvernement est pour beaucoup de politologues, dont le Pr. Dominique Reynié, une menace gravissime contre la liberté d’expression, qui ne cesse en France, de reculer. Sauf, à mon sens, pour le racisme anti-Français et anti-Blancs et sauf aussi pour la propagande islamique pro-terroriste, antisémite, christianophobe qui se déversent librement sur le web et ailleurs.
« Fournir des raisons de ne pas avorter est donc en train de devenir un délit », écrit l’auteur précité dans un article intitulé « IVG : Laurence Rossignol veut transformer l’appel à la réflexion en délit » (Le Figaro, 27/09/2016). Il ajoute : « loin des précieux enjeux de santé, loin du légitime droit des femmes, le projet de créer un délit d’entrave numérique n’est que l’expression d’une radicalisation idéologique. C’est une nouvelle menace pour la liberté de penser ». Ce nouveau délit sera puni de trois ans de prison et 30.000 euros d’amende.
Le « délit d’entrave numérique à l’interruption volontaire de grossesse » qui vise les sites Internet, mais pas seulement, s’inscrit dans une stratégie plus large, anti-nataliste et secrètement ciblée contre les femmes d’origine européenne. L’idéologie est : critiquer l’avortement doit devenir un délit réprimé au même titre que le ”racisme”, l’homophobie”, etc.
Mensonges d’État sur l’avortement
Mensonger et cynique, le site gouvernemental officiel (ivg.gouv.fr) parle des « soi–disant complications et traumatismes liés à l’IVG » évoqués par les sites incriminés qui informent des femmes tentées par une IVG ou forcées à le faire (souvent par les hommes qui ne veulent pas reconnaître un enfant) des dangers psychologiques et physiques ; ces sites, accusés de ”propagande” (terme stalinien) sont désormais menacés de poursuites judiciaires.
Ce qui veut dire que l’avortement ne comporterait aucun risque. Mensonge éhonté. Un gynécologue d’opérette est mobilisé sur le site étatique pour affirmer que l’avortement se passe généralement comme une lettre à la poste. Totalement faux. Chacun sait, n’est-ce pas, qu’un avortement n’est pas plus traumatisant que l’extraction d’une dent cariée ? Quant au meurtre pur et simple que constitue l’élimination d’un fœtus, silence radio. Le délit puni sera donc, dans la loi, d’inciter à ne pas commettre ce meurtre. Cas unique au monde : il est interdit de dissuader les femmes de ne pas tuer, en avortant, les enfants qu’elles portent.
Or un avortement peut avoir des conséquences dramatiques, comme le cas de la jeune Priscilla, amputée des quatre membres suite à une IVG qui s’est mal passée (cf. Le Figaro, rubrique ”Sciences”, 07/09/2016).
Le sens de l’idéologie abortiveLe but dissimulé de l’État n’est donc pas du tout la défense des ”droits des femmes”, ni du féminisme. Dans un premier temps, on autorise l’avortement pour simple convenance ; dans un deuxième temps, il est libre et gratuit ou remboursé, puis autorisé en 2001 jusqu’à douze semaines de grossesse au lieu de dix et, dans un troisième temps, il est interdit et puni d’avertir les femmes des risques de l’avortement et de le critiquer. Être anti-avortement sera donc puni comme être ”raciste” (sauf racistes anti-Blancs évidemment), ”islamophobe” (malgré les attentats musulmans), ”homophobe” ou, peut-être bientôt gauchophobe ou écolophobe ? La logique totalitaire est bien installée en France. L’ombre de Robespierre veille.
L’interdiction de la critique de l’avortement fait partie d’une politique globale répressive visant, depuis assez longtemps, à décourager la fécondité des Françaises de souche. L’idéologie abortive utilise évidemment le ” féminisme”, comme faux nez. Mais ce féminisme fallacieux est cyniquement instrumentalisé comme un prétexte grossier, d’autant plus que l’idéologie dominante flatte l’islam, qui est fondamentalement misogyne, homophobe et contre l’avortement. Mais, eux, ils en ont le droit, vous comprenez, il ne faut pas les stigmatiser. Contradiction ridicule et insurmontable.
Ethnophobie anti– française et anti –européenne
La maternité, voilà l’ennemie, essentiellement celle des Françaises de souche, si possible provinciales et catholiques. Tout est fait pour la décourager par une sorte d’ethnophobie symbolique. En revanche, la maternité prolifique des immigrées extra-européennes est la bienvenue. C’est l’encouragement au ”remplacement de population”, souhaité par les idéologues de gauche collaborateurs de l’islamisation. Et si cette maternité se passe dans le cadre d’une famille nombreuse hétérosexuelle catholique pratiquante (style La Manif pour Tous), on est soupçonné d’un comportement subversif.
Une logique cohérente s’est mise en place avec ce gouvernement socialiste ; la pénalisation des critiques de l’avortement est associée à d’autres mesures qui forment un projet d’ensemble : la baisse des allocations familiales pour les classes moyennes de souche – qui a logiquement abouti à un recul des naissances –, le matraquage fiscal pour ces mêmes populations, les hausses de charges pour les aides familiales à domicile. La figure de la mère de famille autochtone au foyer est dévaluée et culpabilisée.
Laurence Rossignol, qui est tout sauf respectueuse de la vraie laïcité, met en garde contre « le retour des intégrismes religieux », en désignant, comme sa collègue ministre Najet Valllaud–Belkacem, non pas le salafisme meurtrier (ce serait islamophobe) mais le catholicisme (!), celui de la Manif pour Tous contre le mariage homosexuel et l’officialisation à l’école de la délirante et calamiteuse ”théorie du genre”– niée officiellement mais bien réelle. La propagande et la déconstruction sociale opérées auprès des enfants (déviriliser les garçons, déféminiser les filles, dénaturer et déculturer tout le monde) s’inscrivent dans le même projet que la nouvelle restriction de la liberté d’expression précitée.
Nouveaux projets de l’État contre la Nation
Ce recul de la liberté d’expression – pour les Français de souche – ne cesse de s’aggraver en France, comme ont le voit avec le projet de loi « égalité et citoyenneté » actuellement en discussion, qui vise à renforcer – encore une fois !– tout l’arsenal répressif ”antiraciste”, ”islamophobe”, ”homophobe”, etc. et d’abolir pratiquement la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Ce projet, qui supprime le délai de prescription pour les textes publiés sur Internet, vise aussi à accroître les punitions pour les communes qui ne respectent pas les quotas de ”logements sociaux” – c’est à dire réservés aux immigrés non Européens, comme le rappelle le géographe Christophe Guilluy – imposés aux populations autochtones. La « mixité sociale » signifie en réalité ”mixité ethnique” imposée aux Français de souche, coupables de vouloir ”rester entre eux” et ne pas cohabiter avec certaines populations. Cette stratégie s’inscrit dans le même projet : miner, harceler, désespérer, déraciner le peuple français (européen) de souche, décourager les familles et leur reproduction.
Concernant l’avortement, ma position n’est évidemment pas de l’interdire dans tous les cas, mais reprend celle que prône Marta Kaczynska, juriste et fille de l’ancien président Lech Kaczynski, dans une interview au JDD (09/10/2016) : « l’interdiction totale de l’avortement est illusoire et parfois dangereuse pour la femme. Il n’y a aucune situation dans laquelle les femmes ne devraient pas avoir le choix. Elles doivent pouvoir décider si elles gardent ou non l’enfant ». Les seuls trois cas où, selon elle, l’IVG doit être autorisée sont : un danger pour la vie de la mère, le diagnostic d’un futur enfant lourdement handicapé et peu viable et une grossesse suite à un viol.
(1) La qualification ”ministre des Familles” vise à affirmer que la famille hétérosexuelle traditionnelle est remplacée, pour l’État, par les familles ”recomposées”, les couples homosexuels, les familles monoparentales, voire (tolérance scandaleuse envers les musulmans) les familles polygames. Bref, le but est la destruction, même symbolique, de la famille française. Aucun pays au monde n’accepterait cela.
-
Le délit d'entrave numérique
La liberté d'expression est en danger en France. Le gouvernement socialiste s'en prend ouvertement à ceux qui défendent l'intégrité catholique et combattent l'avortement. Le rouleau compresseur gouvernemental prétend faire taire ceux qui s'oppose au crime que constitue l'avortement des enfants à naître, comme le rappellent régulièrement les papes.
La nouvelle invention du gouvernement¹, c'est la création d'un délit d'entrave numérique dont l'objectif est de faire taire le mouvement mouvement pro-vie. On admirera l'usage de la novlangue (entrave numérique?!?) propre aux socialistes pour cacher cette nouvelle atteinte à la liberté d’expression.
¹ A travers la ministre des Familles, de l’Enfance et du Droit des femmes, Laurence Rossignol.De fait les vieilles féministes soixante-huitardes du Planning familial, qui ne sont plus que l'ombre d'elles-mêmes, sont sévèrement contestées sur le terrain des questions sociétales par la montée de la dissidence catholique. Parmi les sites pro-vie attaqués, on retrouve ceux offrant une alternative à l’avortement comme ivg.net (Marie Philippe), AfterBaiz (Émile Duport), SOS Bébé d’Alliance Vita, les Survivants, et bien sûr la Fondation Lejeune.
Selon le délire totalitaire du gouvernement, les sites pro-vie diffuseraient des informations fallacieuses pour nuire aux femmes qui veulent avorter. En réalité les catholiques du Net (voir quelques exemples sur mon Twitter) sont des jeunes rompus aux pratiques de l'Internet et dominant ses codes, qui militent pour la liberté d'informer et aider les femmes actuellement poussées à utiliser l'IVG comme un contraceptif. En s'en prenant à la militance catholique, les socialistes agissent de façon pernicieuse.
On se souvient qu'il y a quelques années en arrière, les militants en faveur de la Vie menaient des opérations commando devant les avortoirs pour faire prendre conscience aux femmes de la gravité de leur geste. A l'époque avait été créer le délit d'entrave, pour empêcher ce travail de prise de conscience et laisser les femmes abandonnées à leur désarroi. L'Internet n'était pas encore ce qu'il était, et la militance catholique du Net encore moins.
Précisément à l'heure où le peuple de France est en train de se réveiller, ne cachons plus notre identité catholique et tenons tête face au pouvoir illégitime. J'invite les lecteurs du site à s'inscrire à la lettre de diffusion pour suivre l'actualité dissidente catholique.
Désormais tout passe par l'Internet, ce qui a réorienté le mouvement pro-vie à y être très actif. La première chose que font les femmes en situation de détresse est de faire une recherche sur Google pour s'informer, et les premiers sites web qui ressortent sont précisément les pages pro-vie. Ce qui montrent bien la maîtrise que les jeunes catholiques ont du web. Pour contourner le respect de la liberté d'opinion, le texte prétend s'en prendre aux « allégations, indications ou présentations faussées et de nature à induire intentionnellement en erreur, dans un but dissuasif » avec à la clé 30 000 euros d’amende et deux ans de prison.
Fin septembre, le Sénat a invalidé l’amendement de Laurence Rossignol. De toute façon s'il avait été adopté, le mouvement en faveur de la vie était prête à aller devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour le faire casser.
Rappelons que le quinquennat de François Hollande a fait du tout-avortement une priorité absolue, alors que selon un sondage Alliance Vita/Ifop, 52 % des Français considère l'ampleur que prend l'IVG comme une « situation préoccupante » (actuellement 218 000 avortements pour 810 000 naissances). On se souvient que les notions de détresse et de délai de réflexion ont été supprimées de la loi sur l'avortement, comme si tuer un enfant à naître pouvait être un bien. Dorénavant la délivrance de produits abortifs est autorisée en milieu scolaire et hospitalier.
Heureusement la fronde catholique sur le Net prend de l'ampleur, et ridiculise les piteuses tentatives du gouvernement et son site de propagande pro-IVG, payé sur fonds publics, y compris l'achat de publicité Google (AdWords) pour essayer de passer devant les sites d'informations. J'invite d'ailleurs toute la dissidence catholique à faire des liens Html vers les sites pro-vie, pour qu'ils continuent de caracoller en tête des résultats de recherche sur Google.
-
Discours de Marion Maréchal Le Pen à la Manif Pour Tous
-
La Manif pour Tous beaucoup de monde...une victoire
Discours de Ludovine de la Rochère :
Les 18 millions de famille en France, c'est le premier parti de France
La deuxième chose est que la jurisprudence selon laquelle une loi sociétale ne s’abroge pas est une invention !
La troisième chose est qu’en revenant sur la loi Taubira, vous ne perdrez pas une voix, pas une seule !
17h 15 : Une première estimation à 200 000 participants, c'est une magnifique victoire!
Il y eut aussi des appels au meurtre et à l'attentat contre des familles de France :
-
Le grand direct de la manif pour tous (actualisez votre page).
Des milliers et des milliers de manifestants sont présents. L'heure n'est pas au décompte, mais bien au constat : la famille mobilise les Français !
-
Auto électrique : la grande arnaque
Alors qu’on appelle le contribuable à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics, l’Etat va dépenser des dizaines de milliards d’euros pour développer la voiture électrique. Une obsession estampillée « transition énergétique » qui oublie totalement le coût financier et environnemental exorbitant de la voiture électrique, et qui vise simplement à maintenir le nucléaire.« La Zoé coûte 21 000 euros, mais avec le bonus à l’achat, elle baisse à 15 000 euros, soit le prix d’une Clio ». L’argument est huilé, le calcul prêt à l’emploi. Vincent Carré, directeur commercial de la gamme électrique de Renault, qui l’expose à Reporterre, le répètera maintes fois lors du Mondial de l’automobile qui s’ouvre aujourd’hui à Paris. Zoé ? Le modèle électrique phare du groupe automobile.Avec l’appui massif du gouvernement et du lobby nucléariste : la voiture électrique sera « La voiture de demain en France » selon le ministre de l’économie Emmanuel Macron.Le ministre de l’économie a donné un nouveau coup d’accélérateur au dispositif : une prime de reconversion de 3.700 euros peut s’ajouter à la subvention existante de 6.300 euros, portant ainsi le total du bonus à 10.000 Euros. Et l’augmentation sensible des bornes de recharge électrique, avec un objectif de 16.000 en France d’ici la fin de l’année 2014, en vue d’atteindre les sept millions d’ici 2030. Aux frais de l’Etat, donc du contribuable, appelé par ailleurs à se serrer la ceinture pour combler les déficits publics.La loi de transition énergétique : dites plutôt, la loi de l’auto électriqueLe projet est au cœur de la loi sur la transition énergétique, soumis actuellement au vote des députés, qui réjouit l’entreprise Renault, dont l’électrique est un pilier de la stratégie : « La confirmation des aides d’Etat et le niveau d’infrastructures appelées à être développées doivent nous permettre de sortir du marché de niche », dit Vincent Carré. Alors que le parc électrique français représente aujourd’hui 20 000 véhicules, Renault espère franchir rapidement le palier des 100 000 véhicules électriques par an.Mais pour Lorelei Limousin, chargée de mission au Réseau Action Climat (RAC), « il y a une focalisation excessive sur la voiture électrique, alors même que le sujet n’a pas émergé dans le Débat National sur la Transition Energétique. Il n’était pas question de la voiture électrique dans les recommandations qui en sont issues ».L’attention portée aux véhicules électriques tranche d’autant plus que le transport est totalement oublié par la loi, qui est muette sur le report modal ou les transports en commun.En réalité, une première loi est passée dans le silence de l’été, le 4 août dernier : elle vise à faciliter « le déploiement d’un réseau d’infrastructures de recharge de véhicules électriques sur l’espace public » (Voir ici le texte de la loi n°2014-877). Celle-ci exempte de toute redevance l’Etat lors de l’installation des bornes. « C’est une loi d’exception pour favoriser au plus vite le développement de la voiture électrique » dénonce Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire.Un empressement qui fait d’ailleurs l’impasse sur les études d’impact : « Un amendement a été déposé pour demander l’évaluation des impacts de la voiture électrique, mais il a été refusé par Mme Royal au motif que le réseau n’était pas assez développé pour qu’on puisse les mesurer… On fonctionne complètement à l’envers », constate Lorelei Limousin.« Un gouffre financier »Il s’agit en fait d’un passage en force, juge Stéphane Lhomme : « Avec les sommes astronomiques mises en jeu, cela mériterait un grand débat de société ». Car le dispositif coûte cher : 42 milliards a minima. En juillet, Reporterre avait révélé les hésitations troublantes de la ministre de l’Écologie sur le coût de la mesure et son financement, en particulier celui de l’installation des bornes de recharge. Si la fourchette d’estimation reste large à défaut de clarification depuis – entre 5 000 et 20 000 euros la borne – le coût global pourrait s’alourdir au gré des évolutions techniques dans les prochaines années : « Le risque d’obsolescence est important sur ce genre de technologie », note M. Lhomme.Rien ne semble par ailleurs garantir l’amortissement des investissements. Au début de l’été, un rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Aquitaine révélait la mauvaise expérience du véhicule électrique en Poitou-Charente à la fin des années 2000, au moment où Ségolène Royale présidait le Conseil Régional.Outre les critiques quant à une gestion opaque des aides, le rapport mettait en relief le « gouffre financier qu’a creusé le soutien ‘‘important et inconditionnel’’ de l’ancienne présidente du Poitou-Charentes », alors que son projet s’est soldé par la liquidation de la PME en mai 2012…Mais côté constructeur, on défend le soutien de l’Etat dans une filière qui représente quatre milliards d’euros d’investissement au total, chez Renault : « C’est une technologie produite en France, qui sert donc l’économie nationale. Les aides publiques vont relancer le secteur industriel et créer de l’emploi », assure Vincent Carré.L’augmentation de la consommation d’électricité ?La facture pourrait encore s’alourdir si l’on en croit les derniers travaux sur le coût du nucléaire qui annoncent la hausse du prix de l’électricité : « Que ce soit à travers le grand carénage des centrales ou par l’introduction de l’EPR, il y aura un renchérissement du prix de l’électricité dans les prochaines années », estime Benjamin Dessus, ingénieur et économiste président de Global Chance.Le développement du parc automobile électrique n’implique-t-il pas, à terme, une augmentation de la consommation d’électricité ? Chercheur à l’IDDRI, Andreas Rüdinger tempère : « Développer la voiture électrique ne va pas forcément mener à une électrification à outrance. En partant de la consommation actuelle d’une Renault Zoé (12 kWh/100km) et à raison d’une distance moyenne de 15 000 km par an, mettre dix millions de véhicules électriques sur les routes en France [soit environ un tiers de l’ensemble du parc automobile estimé à 35 millions de véhicules, ndlr] à l’horizon 2030, cela représenterait une consommation d’électricité de 18 TWh sur l’année. Soit, en volume, moins de 4 % de notre consommation totale d’électricité actuelle (500 TWh) ».L’objectif politique affiché étant de deux millions de véhicules électriques d’ici 2020, l’effet reste donc marginal en termes de consommation d’électricité. L’impact, toutefois, serait beaucoup plus conséquent sur le réseau de distribution, « avec des risques de pointe qui pourraient considérablement perturber le réseau », selon Benjamin Dessus.Le constructeur dénonce cette approche : « On joue souvent sur la sidération en imaginant des scénarios anxiogènes où toutes les voitures se brancheraient au même moment. L’enjeu, c’est la recharge nocturne, car la nuit, nous avons une disponibilité d’électricité colossale et le réseau électrique est largement capable de supporter la demande, affirme Vincent Carré. Et avec une autonomie d’au moins 150 kilomètres alors que 40 % des voitures en Europe font moins de 100 kilomètres par jour, on ne rechargera pas quotidiennement ».La controverse reste ouverte. Avec des durées de rechargement à domicile de huit à dix heures, d’aucuns craignent des moments de pointe sur le réseau, à l’heure du retour du bureau ou le week-end. « A l’image de ce qui se passe déjà l’hiver avec le chauffage, compare Stéphane Lhomme. La solution serait alors la même : on rechargerait alors avec de l’électricité venue d’Allemagne et produite par… du charbon ».Le mythe de la voiture propreEn plus d’alourdir la balance commerciale française, l’argument remet en cause celui que ressassent les industriels : « La voiture électrique est la seule solution en main pour réduire les émissions de CO2. Elle est rapide à mettre en œuvre, et même en période d’austérité, ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il ne faut pas attendre pour s’attaquer à ce problème ! », nous assure à nouveau Vincent Carré.L’idée d’une voiture neutre en CO2 a pourtant été battue en brèche. En novembre 2013, une étude de l’ADEME analyse les émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble du cycle de vie de la voiture électrique. Le résultat est marquant : une voiture électrique « rentabilise » son impact CO2 à partir de 50 000 km en France, et de 100 000 en Allemagne – une différence qui s’explique par l’alimentation électrique au charbon, à hauteur de 44 % outre-Rhin.Nouveau calcul : « Cela revient à une moyenne de 15 kilomètre par jour, 365 jours par an, pendant 10 ans. En dessous, la voiture électrique est moins efficiente en CO2 qu’une voiture thermique », dit Stéphane Lhomme. Avec l’Observatoire du nucléaire, il a récemment obtenu du Jury de déontologie publicitaire le retrait des adjectifs « propres », « vert » ou « écologique » qu’utilisaient les constructeurs automobiles pour qualifier la voiture électrique.Aucun plan de recharge électrique sur un réseau d’énergies renouvelables n’est pour l’heure prévu. Pourtant, comme le note France Nature Environnement dans une récente étude sur la voiture électrique, la clef de l’impact environnemental de la voiture électrique réside dans la production d’électricité. « Dès lors que tout est en place pour l’alimenter par le réseau ERDF, la voiture électrique est celle du nucléaire et donc comptable de toutes les pollutions associées à cette énergie », explique Stéphane Lhomme.Mais pas seulement : la batterie, très consommatrice en lithium, participe du développement de la consommation de ce métal. Or, l’extraction de l’« or blanc » est la cause de nombreux ravages environnementaux et sociaux, tel que l’a récemment montré l’enquête de Reporterre, tandis qu’« on ne sait toujours pas comment on recycle le lithium, et qu’une usine-pilote vient seulement d’ouvrir en Allemagne, plus de vingt ans après le début de sa commercialisation en France », appuie Camille Lecomte des Amis de la Terre.Pour Stéphane Lhomme, « on a simplement délocalisé la pollution. Mais on peut faire les mêmes critiques à la voiture électrique qu’aux voitures thermiques. On remplace la peste par le choléra ».Une délocalisation qui renforce la fracture sociale : « Le riche qui possède sa voiture électrique ne pollue plus là où il conduit, essentiellement en milieu urbain, mais avant, là où il produit son électricité, chez les pauvres », dit Stéphane Madelaine, professeur en mécanique et engagé dans le Parti pour la Décroissance.Un cheval de Troie du lobby nucléaire ?« Une bêtise », pour la député EELV Barbara Pompili, « une affaire qui ne tient pas debout, on est hors du rationnel », pour Benjamin Dessus, la voiture électrique soulève l’opposition des écologistes de tous bords. Bernard Laponche y voit lui une « rouerie », qui consiste à entretenir savamment l’assimilation de la transition énergétique au seul enjeu de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.« En France, on a branché la transition énergétique uniquement sur l’idée de ‘‘civilisation bas-carbone’’. Pourtant, l’enjeu est plus large : il s’agit de sortir des fossiles, mais aussi du fissile », rappelle Benjamin Dessus.Alors que la France observait ces dernières années une diminution de la consommation d’électricité, la voiture électrique apparaît comme un moyen de freiner cette diminution, voire de l’inverser. Pour Stéphane Madelaine, c’est « une filière qu’on développe de manière absurde afin de maintenir l’industrie nucléaire ». -
Le grand direct de la manif pour tous (actualisez votre page).
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
14h15 : La famille, une cause qui dépasse les frontières :
Des élus et des personnalités arrivent :