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  • François Lenglet : « Les responsables de la crise : les élites mondialisées et leur libre-échangisme »

    Les prochaines échéances électorales seront dominées par les populistes, explique l’éditorialiste François Lenglet dans Tant pis ! Nos enfants paieront (Albin Michel), un livre où il retrace la généalogie de la profonde mutation idéologique en train de s’opérer, du libéralisme au protectionnisme.

    Vous expliquez que les inégalités entre générations n’ont jamais été aussi criantes. Est-ce un phénomène inédit ?

    C’est d’abord un constat. Pour la première fois dans l’histoire, les seniors profitent – malgré des disparités importantes – de revenus et de conditions de vie bien supérieurs à toutes les autres tranches d’âge. C’est une inversion inédite, observable dans la plupart des pays mais qui est plus marquée encore en France que chez nos voisins. Les grands bénéficiaires de cette inversion sont ceux qu’on appelle les « baby-boomers », nés dans les années 1940 et 1950.

    Cette génération s’est intégrée sans difficulté sur un marché du travail en pleine santé, grâce à la croissance exceptionnelle des Trente Glorieuses. Elle s’est enrichie en achetant à faible prix un patrimoine immobilier avec des créances remboursées en monnaie de singe, grâce à l’inflation. Elle a organisé un état-providence financé à crédit grâce auquel elle prend – ou prendra – une retraite dans des conditions de confort sans précédent.

    En quoi cela a-t-il un impact sur les générations suivantes ?

    Parce que les règles ont changé. Nicolas Sarkozy et François Hollande, nés au mitan des années 50, sont les meilleurs représentants de cette génération de favorisés qui a toujours su tirer profit de circonstances avantageuses. Faut-il expliquer autrement le changement radical d’environnement économique au début des années quatre-vingt ? Un renversement opéré sous l’impulsion de la banque centrale des états-Unis, bientôt imitée par la plupart des pays : on remonta d’abord les taux d’intérêts pour favoriser l’épargne et on désindexa ensuite les salaires des prix afin de juguler l’inflation, destructrice de dette.

    C’est ainsi que le modèle des Trente Glorieuses, fondé sur l’investissement, laissa la place au modèle actuel, fondé sur la rente et le capital. Depuis trente ans, les jeunes et les travailleurs doivent donc supporter non seulement leurs emprunts privés, mais aussi le poids de la dette publique qui n’a jamais été aussi élevée. Dette qui sert, en particulier, à financer la retraite, la santé et autres transferts à destination des seniors ! C’est tout le problème qui se pose actuellement dans la gestion des crises, particulièrement en Europe. On voit bien que la préoccupation principale est de préserver la valeur des dettes accumulées et, in fine, du capital.

    C’est le cas de la Grèce…

    La Grèce est un cas d’école d’erreur économique. Et d’erreur majeure… D’un côté, on lui interdit de s’endetter davantage et, de l’autre, sa compétitivité est structurellement obérée par une monnaie qui ne correspond pas à son niveau de spécialité. C’est dramatique. Les crises asiatiques ont été surmontés à l’aide de dévaluations qui ont fait baisser le coût des exportations, ramené la croissance et permis à l’économie de redémarrer en quelques mois. Rien de tel pour la Grèce qu’on maintient à tout prix dans la zone euro pour qu’elle s’acquitte de dettes… qu’elle est bien incapable de rembourser !

    Si la Grèce aurait intérêt à sortir de l’euro pour dévaluer sa monnaie, la solution ne pourrait-elle pas s’appliquer pareillement à la France ?

    L’histoire, le contexte, les économies ne sont pas comparables. Sortir de la monnaie unique ne résoudrait pas tous nos problèmes comme par magie. En France, les promoteurs d’une sortie de l’euro en font le préalable au financement d’un programme absurde de distribution généralisée et d’allocations en tout genre. Soyons sérieux. On ne répare pas le moteur d’une voiture en changeant les pneus ! En revanche, il est certain que l’euro a aggravé nos faiblesses.

    Quid des questions de compétitivité ou de la montée en gamme de notre économie ? L’union monétaire a été bâtie sur des illusions, sans tenir compte des déterminants de long terme de la croissance. Il est d’ailleurs de plus en plus probable que la zone euro ne subsiste pas telle qu’on la connaît. Des sorties, des changements de périmètre et d’organisation sont à prévoir à court terme. Mais la génération libérale qui l’a mise en place s’y accrochera, même si c’est au mépris de l’évidence. On l’a vu avec la Grèce.

    Sauf que les partis hostiles à l’Union et à la monnaie unique ont le vent en poupe. D’une façon générale, les positions protectionnistes, souverainistes, voire nationalistes, se multiplient…

    En effet, c’est d’ailleurs la thèse principale de mon livre. La prochaine présidentielle sera dominée par ceux qu’on appelle les populistes. C’est vrai pour la France, mais c’est le cas partout dans le monde et cela n’a rien d’étonnant. La crise financière a donné le sentiment que les règles de l’économie mondialisée n’étaient pas les mêmes pour les petits et pour les gros. La période de très forte mondialisation qui l’a précédée a accru les inégalités entre ceux qui profitent de l’ouverture, les plus qualifiés et les plus mobiles, et les autres, qui en subissent les conséquences en termes de revenu et d’emploi.

    Elle a créé des désordres, déstabilisant les communautés par une immigration incontrôlée sur laquelle se focalisent les peurs. Ajoutez à cette potion amère les attentats qui sont venus renforcer le sentiment d’insécurité générale et vous obtenez tous les ingrédients d’une très forte poussée de populisme. Populisme qui exacerbe le ressentiment des citoyens contre l’impunité dont semblent jouir les responsables de la crise : les élites mondialisées et leur libre-échangisme.

    D’aucuns prétendent que le phénomène n’est que passager. Est-ce votre sentiment ?

    Absolument pas. Les crises économiques et migratoires ont cristallisé une révolution idéologique progressive, comparable à celle déclenchée par le libéralisme il y a cinquante ans. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère idéologique où le besoin de protection est plus fort que le désir de liberté. Maints exemples en attestent. Je pense par exemple à l’usage des nouvelles technologies, hier symboles de la mondialisation et de l’ouverture au monde et aujourd’hui de plus en plus utilisées comme des outils de surveillance.

    Si l’on vous suit bien, vous nous annoncez le Front national au pouvoir ?

    Pas nécessairement. Généralement, les partis populistes cèdent le pas à partir du moment où les partis traditionnels comprennent les peurs qui sont à l’origine de leur extension. Ils s’approprient les thèmes populistes mais avec leur humanisme, ce qui change quand même la donne. C’est ce qui se passe au Royaume-Uni, avec la nouvelle orientation des Conservateurs. Teresa May a une très grande intelligence du Brexit et répond exactement au bon niveau pour couper l’herbe sous le pied des populistes.

    Ce n’est pas encore le cas sur le continent, d’où les scores énormes des populistes en France et, désormais, en Allemagne. Mais le corset craque de partout. Schengen explose. Que la Commission européenne mène une enquête sur Barroso est aussi le signe d’un changement d’époque, comme la récente polémique sur les travailleurs détachés, inimaginable il y a seulement cinq ans. Nous vivons actuellement l’exact contraire de la fin des années quatre-vingt qui, avec la chute du mur de Berlin, fut le sommet de la vague libérale et mondialisante portée par une génération de « baby-boomers » alors dans la maturité de son âge. D’autres générations montent aujourd’hui en puissance et elles n’ont pas les mêmes aspirations.

    Vous établissez un parallèle entre la situation actuelle et les années 30. L’histoire est-elle un éternel recommencement ?

    Il y a des récurrences, des phénomènes qui se reproduisent à intervalles réguliers et dans des formes relativement similaires. C’est le cas, grosso modo, tous les quatre-vingt ans, ce qui correspond à peu près à la durée d’une vie humaine. Comme si les mêmes erreurs étaient commises dès que les témoins de la catastrophe précédente n’étaient plus là. Même si l’intégralité du schéma n’est pas forcément réplicable, les similitudes sont frappantes entre la situation actuelle et la crise des années trente ou celle de 1873 : crise financière, longue période de stagnation, montée des populismes, reflux de la mondialisation, retour des frontières… Tout cela met vingt ans à se matérialiser. Le temps que la génération qui a créé les conditions de la crise quitte le pouvoir et soit remplacée par une autre.

    Le retour du protectionnisme, est-ce la fin de la mondialisation ?

    C’est plutôt le protectionnisme qui se mondialise ! On pense toujours que la mondialisation est un phénomène récent, linéaire et irréversible. Rien n’est plus faux. Nous sommes au cœur d’un processus démarré il y a 500 ans, qui connaît avancées et reculs. La première réaction à la mondialisation, dans une période de grandes découvertes à l’origine de fortunes inouïes, c’est la Réforme de Luther dont un texte très important est une critique féroce du commerce international. Libre-échange ou protectionnisme, il n’y a jamais de victoires définitives. En la matière, il n’y a pas de loi éternelle. L’un et l’autre progressent et régressent alternativement en fonction des époques, des intérêts nationaux et du degré de tolérance des peuples à l’ouverture. Or le nôtre, et c’est rien de le dire, est de plus en plus faible… 

    Tant pis ! Nos enfants paieront, de François Lenglet, éditions Albin Michel, 240 pages, 18€

    Entretien repris du numéro d’Octobre de Politique magazine. A commander ici pour 5€ seulement !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Pierre Cassen mis en examen pour avoir publié deux dessins sur les tenants du pouvoir

    Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

    J’ai donc été entendu, ce vendredi, à 14 heures, par le juge d’instruction Aline Batoz. J’étais accompagné par mon avocat, Maître Pichon.

    L’entretien a duré une heure. Le juge, à qui le Procureur de Paris a demandé d’instruire quatre plaintes, m’a confirmé son intention de me mettre en examen, pour mon rôle présumé de directeur de publication dans la mise en ligne de deux dessins jugés outrageants d’Hidalgo et Cazeneuve.

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    Concernant la première affaire, celle des dessins du maire de Paris (publiés lors de la commémoration du ramadan à la mairie de Paris par Anne Hidalgo), parus dans trois articles, qui ont donc occasionné trois plaintes, le juge m’a demandé si je comptais répondre à ses questions, ou faire une déclaration.

    En accord avec mon avocat, j’ai fait une simple déclaration, où j’ai fait savoir mon étonnement devant le titre qui m’était donné.

    J’ai rappelé le verdict du TGI de Versailles de mars 2013, qui avait débouté la plainte d’un machiniste musulman contre Riposte Laïque, parce qu’il s’était trompé d’interlocuteur, le site étant sous responsabilité suisse. J’ai d’autre part rappelé au juge que la 17e Chambre avait condamné récemment Alain Jean-Mairet, alors président de Riposte Laïque Suisse (RLS) comme directeur de publication de RL, pour un article écrit dans les mêmes dates que ceux pour lesquels nous étions poursuivis.

    Le juge ignorait ce fait, mais est resté à sa décision initiale, bien que notre avocat ait demandé un statut de témoin assisté me concernant.

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    Concernant l’autre dossier, le dessin de Cazeneuve (publié après les capitulations laïques du ministre de l’Intérieur devant les dignitaires musulmans, le 15 juin 2015), le juge a réitéré son intention de me mettre en examen, et j’ai fait exactement les mêmes réponses, contestant le titre qui m’était donné. Comme j’étais également accusé d’avoir écrit le titre de l’article « Cazeneuve champion du monde des lèche-babouches », et les bulles, j’ai fait savoir que cela était le fruit d’un travail collectif.

    Rappelons que notre ministre de l’Intérieur, débouté de sa plainte une première fois, est revenu à la charge, avec constitution de partie civile, et que, n’ayant pas voulu révéler ses revenus, il a dû déposer une caution de 4.500 euros, ce qui montre son sens des priorités. Quelques semaines plus tard, la France était à nouveau endeuillée par les attentats du Bataclan…

    Nous ferons probablement appel de cette mise en examen, après un nouvel entretien avec mon avocat.

    D’autre part, il y aura une nouvelle convocation, où le juge, qui affirme, après la perquisition de mon ordinateur et de mon téléphone, disposer d’élément solides prouvant ses accusations, me posera des questions auxquelles je répondrai, en ayant eu connaissance du dossier, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.

    Les lecteurs de Riposte Laïque seront donc ravis d’apprendre que dans la France de Hollande-Valls-Cazeneuve-Hidalgo, un homme qui n’est plus responsable de publication du site depuis quatre ans peut être poursuivi pour la publication de deux caricatures, dix-huit mois après les belles envolées de « Je suis Charlie ».

    Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France, Riposte Laïque est le seul site au monde où la justice poursuit deux directeurs de publication en même temps !

    Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France, nous avons passé, Christine Tasin et moi, cette semaine, pour six interrogatoires policiers et une convocation chez un juge, une vingtaine d’heures, déplacements compris.

    Il seront ravis d’apprendre que dans cette France, Eric Zemmour devra répondre du crime d’apologie de terrorisme, quand Philippe Vardon est condamné à 6 mois de prison pour s’être défendu, devant sa femme et ses enfants, contre une agression de multi-récidivistes.

    Ils seront ravis d’apprendre que dans cette France qui vit sous la terreur de prochains attentats islamistes, nous avons des policiers et des juges qui consacrent des milliers d’heures de travail à traquer des Français coupables de trop aimer leur pays.

    Ils seront ravis d’apprendre que la stratégie des socialistes, et de leurs obligés, consiste à multiplier les plaintes, même les plus grotesques, contre des sites lanceurs d’alerte sur l’islam, pour leur imposer des procédures judiciaires ruineuses et chronophages.

    Les policiers, envoyés au massacre par un ministre de l’Intérieur qui ose qualifier de « sauvageons » de véritables assassins, vont-ils se faire plus longtemps les complices de ce pouvoir qui les méprise ?

    Les juges, qualifiés de « lâches » par un président de la République qui fait honte à la France, vont-ils cautionner cette mascarade judiciaire plus longtemps ?

    Juste un rappel : l’islam a tué 250 personnes en France en 18 mois, et 30.000 dans le monde depuis le 11 septembre 2001. Et ce n’est qu’un début…

    J’espère ne pas tomber sous le coup de la loi si je conclus ce texte par cette phrase de Charles de Foucauld…

    « Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français ? D’une manière générale, non. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non-musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non-musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve. »

    Si Charles de Foucauld vivait aujourd’hui, il aurait été victime de « signalement » d’associations dites antiracistes, puis d’une plainte du procureur de la République. Des policiers et des juges l’auraient longuement interrogé. Il aurait dû ensuite s’expliquer devant un tribunal, se serait vu qualifié de raciste par des commissaires politiques en mission. Il aurait été lourdement condamné, et se verrait systématiquement classé à l’extrême droite, dès que son nom serait évoqué, par la presse aux ordres.

    Jusqu’à quand cette mascarade va-t-elle continuer ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Retour sur deux favoris inquiétants : Juppé & Sarkozy

    Il faut bien reconnaître que la droite, à travers les deux favoris, ne présente guère de champion fiable. Nicolas Sarkozy a trop souvent trompé son public. Quant à Alain Juppé, lui qui se vante de ne jamais avoir lu le Coran, il serait sans doute le plus islamophobe des présidents.

    Pour sa campagne aux primaires, Juppé veut capitaliser sur cette image d'homme consensuel qu'il entretient savamment depuis quelques années. À la différence de Sarkozy, il sait jouer les vieux sages. Il entretient une image d'homme d'écoute, comme il le fait dans son livre consacré à l'éducation (Mes chemins pour l'école, Plon, 2015), où il donne la parole aux professeurs et aux parents. On en aurait la larme à l'œil ! En réalité, il ne veut pas se mettre à dos l'Éducation nationale. La paix sociale est à ce prix. Le maire de Bordeaux cajole la communauté des enseignants, car elle pourra compter à la Présidentielle. Ainsi, il récuse les réformes brutales. Au fond, ne fait-il pas comme Hollande qui, en 2012, avait promis 60 000 recrutements dans l'Éducation nationale ? Le sacre du consensus exige de ne pas froisser...

    Vieux sage ou vieux singe ?

    Juppé est adoubé par les enquêtes d'opinion, mais il apparaît comme l'homme du statu quo, y compris auprès des patrons. À la différence de Juppé, Sarkozy sait qu'il ne peut faire réagir qu'en clivant. Le hic est qu'on l'a trop vu s'agiter, surtout quand les promesses ne sont suivies d'aucun effet. Sa méthode fétiche : dire tout de go ce que les gens ont envie d'entendre. Sarkozy s'adapte à ses différents publics. Invité dans une école, il annonce aux parents qu'il est contre la réforme des rythmes scolaires. Devant les chefs d'entreprise, il devient climato-sceptique, tout en trouvant un nouveau dada avec le sujet malthusien de la surpopulation mondiale. Il aime susciter le buzz par ses propositions chocs, dont il sait pertinemment qu'il ne les réalisera pas. Il entend suspendre le regroupement familial ? Cette proposition est si téméraire que beaucoup y voient une pure démagogie. Pendant son quinquennat, Sarkozy n'avait d'ailleurs pas cherché à limiter l'immigration, les chiffres le prouvent... Sur l'économie et l'emploi, il reprend son numéro fétiche en tapant sur la France paresseuse, en égrenant son chapelet de mesures : dégressivité des allocations-chômages et suppression au bout de plusieurs offres d'emploi refusées... Ces mesures n'avaient pourtant pas été envisagées sous son quinquennat. Sur la sécurité, il promet l'internement des fichés S. Mais comment garder 10 000 personnes qui, sur le plan pénal, ne sont pas toutes condamnées ou inculpées ? À moins d'instaurer une loi des suspects... Comment entretenir ces centres qui exigeront du recrutement et donc des crédits budgétaires de nature à freiner toute maîtrise des dépenses publiques ? Comment violer la présomption d'innocence, alors que les partisans de Sarkozy la réclament pour leur maître, récemment renvoyé en correctionnelle ? Au début, Sarkozy proposait l'assignation à résidence avec bracelet électronique (TF1,16 novembre 2015) : prière de ne pas rire. Sarkozy promet désormais des centres de rétention pour les personnes fichées S, mais « qui présentent un danger réel ». Danger ? c'est « le fait d'avoir des connexions avec des personnes se livrant à des activités terroristes ». Mais la France n'a surtout plus les moyens de surveiller aussi intensivement des suspects en si grand nombre.

    Alain le collabo, Nico le théologien

    L'islam fait peur. Hollande et Valls sont largués sur ce sujet et coincés sur la question des racines chrétiennes. Sarkozy se présente, lui, en héraut de l'identité chrétienne. Alors que son compétiteur de Bordeaux s'est illustré par la construction d'une gigantesque mosquée, dont l'imam, Tarek Oubrou, est membre de l’UOIF et ancien des frères musulmans, Sarkozy, Tout pour la France; se félicite, lui, d'avoir créé le Conseil français du culte musulman mis en place au cours d'un conseil des ministres en 2003. Pourtant, cette institution a été incapable de juguler l'islam des caves et des mosquées salafistes qui s'est développé en roue libre depuis les années 2000...

    Sarkozy colporte aussi des inepties sur la Chrétienté. Dans son livre-programme, il fait certes la leçon à l'islam à qui il reproche de ne pas contextualiser ses textes. Il lui oppose l'attitude du christianisme « qui fait des commentaires, de l'interprétation, de la critique une constante ». C'était bien parti. Las... Sarkozy impute au Moyen-Âge chrétien l'abandon de cette attitude : « Lorsque l'Église a abandonné l'interprétation au Moyen-Âge, ce furent alors toujours des périodes de récession, d'absolutisme, de violence ou de persécution. » Suivez mon regard : le christianisme peut être violent... comme l'islam ! et l'islam ne pas l'être, comme le christianisme. Problème de cette fausse symétrie ? l'Église médiévale n'a jamais autant interprété les textes, comme le disait naguère le Père de Lubac. Alors ? Nico le théologien aurait pu nous surprendre. Il n'échappe pas au Politiquement correct le plus éculé, même quand il cherche à se démarquer avec son souci théologique...

    François Hoffman monde&vie  21 septembre 2016

  • Abrogation de la loi Taubira : le FN n'a pas varié et sera représenté à La Manif Pour Tous

    6a00d83451619c69e201b8d229f30d970c-800wi.jpgPascal Gannat, président du groupe FN au Conseil régional des Pays de la Loire,participera à La Manif Pour Tous demain :

    "Je participerai dimanche à Paris à @LaManifPourTous. Abolition de la loi Taubira, opposition totale au Gender enseigné à l'école, opposition à à l'homoparentalité (PMA homo) et à la GPA, esclavage des femmes, ravalées au rang animal.

    La Manif Pour Tous a trop cru aux élus du centre et de la droite qui l'ont souvent phagocytée pour des raisons électoralistes, comme M. Mariton, qui a tout lâché et vient de se rallier à Alain JUPPE.

    Ce n'est pas une raison pour que les cadres et élus du FN soient absents : Marine LE PEN veut abolir la loi Taubira et nous sommes donc plus légitimes que les autres élus des autres partis pour participer à cette manifestation. Je pense à Bruno RETAILLEAU qui a choisi le CUC, le mariage homo inventé par F. FILLON, mais qui sans aucune gêne sera demain à Paris pour manifester contre la loi Taubira.....Je pense à Sens Commun qui a rallié F. FILLON et donc le CUC. Je pense à S. PILARD, élu régional, fondateur de Sens Commun, qui lui a rallié N. Sarkozy en échange d'une circonscription.

    Je tiens donc à dire et redire que le FN lui, et sa présidente, malgré les polémiques, n'a jamais varié. De nombreux autres élus du FN seront présents. Et j'en suis fier et m'en réjouis."

    Michel Janva

  • M6, une chaîne néo-réac ? Islam, FN : les chiens de garde scandalisés

    Entre son émission « Dossier Tabou » sur l'islam français et l'entretien de Karine Le Marchand avec Marine Le Pen, M6 essuie ces derniers jours une polémique bien de chez nous. Hadrien Desuin donne ici [Causeur - 10.10] une analyse pertinente qui nous intéresse : tout ce qui pointe le terrorisme intellectuel, notamment celui des médias, est utile et bienvenu.  LFAR

    L’intrusion du journaliste Bernard de La Villardière au fin fond de la Seine-Saint-Denis vaut au présentateur de la sixième chaîne une indignation qui souffle du plateau de Cyril Hanouna au blog du directeur adjoint de L’Express en passant par le quotidien gratuit 20 minutes. Comme un écho du flot d’insultes déversées sur son compte Twitter. Le CSA a été saisi et Nicolas de Tavernost, président de la chaîne M6 a reçu une docte lettre du président de L’Observatoire de la laïcité, Jean-Louis Bianco. Pour l’ancien secrétaire général de François Mitterrand « la généralisation des difficultés telles que présentées par ce reportage donne une vision déformée de la réalité ». Comble de la vanité, il s’étonne que M6 n’ait pas mentionné le « travail considérable » effectué par son organisme. La défense de la laïcité par Jean-Louis Bianco mériterait en effet un “Dossier Tabou” à lui tout seul…

    L’islam, une vache sacrée médiatique

    Le célèbre journaliste de “Zone Interdite” et “Enquête exclusive” a plutôt bien choisi le titre de sa nouvelle émission. Selon le Larousse, un tabu est étymologiquement en polynésien “un interdit de caractère religieux qui frappe un être, un objet ou un acte en raison du caractère sacré ou impur qu’on leur attribue.” Par extension, le tabou “a un caractère social et moral qu’il serait malséant d’évoquer, en vertu des convenances sociales ou morales.” “L’islam en France, la république en échec”: le titre de la première émission de Dossier tabou avait tout de la vache sacrée médiatique.

    En préliminaire, la présentation de l’émission avait le mérite de ne pas tourner autour du pot. ” Nous avons découvert que les imams les plus extrémistes gagnent du terrain aux dépens de modérés républicains, parfois menacés de mort  (…)  L’Union des Organisations Islamiques de France a pour but de déconnecter la communauté musulmane du reste de la société, de grignoter peu à peu l’espace public au nom de la liberté d’expression pour installer la charia en France. Elle organise de grands rassemblements et attire des centaines de milliers de personnes qui peuvent écouter des prédicateurs étrangers souvent homophobes, antisémites et favorables à la lapidation des femmes. D’anciens Frères Musulmans ont accepté de témoigner pour dévoiler la stratégie cachée du mouvement qui veut former les élites islamistes de demain.
     
    Aussitôt accusé de racolage télévisuel, le sujet choisi par La Villardière avait en effet l’inconvénient d’intéresser le français moyen, au point de réaliser pour sa première un très joli score d’audience, 2,4 millions de téléspectateurs. La « mosquée Daech » de Sevran, louée par un imam de l’UOIF, la branche française des frères musulmans, ne méritait sans doute pas qu’un journaliste se déplace jusque là. Filmer à Sevran une mosquée salafiste clandestine ou une école coranique sur un terrain municipal, franchement quel intérêt sinon de stigmatiser les salafistes? Pour Stéphane Gatignon, maire écolo de Sevran interrogé sur RMC, la venue de l’équipe de M6 n’est rien d’autre que “de la provoc””. Bernard de la Villardière a voulu “faire de l’audience sur le dos de la ville de Sevran” Dans un communiqué il dénonce “une polémique politicienne cherchant à faire de Sevran un Molenbeek français”. Si les jeunes de Sevran partent en Syrie, c’est donc la faute de la course à l’audimat chez M6. Allez comprendre.

    Complotisme mainstream

    Les chiens de garde du PAF ont aussi pointé, avec un soupçon de complotisme, le montage de la scène d’agression dont La Villardière était forcément le déclencheur. S’appuyant sur une vidéo amateur censée dédouaner les jeunes de Sevran, un certain Ousmane, venait donner du grain à moudre à l’observatoire de l’islamophobie, pardon à l’Observatoire de la laïcité (pardonnez la confusion, mais l’équipe de Jean-Louis Bianco passe visiblement plus de temps à traquer les pourfendeurs de l’islam radical que les ennemis de la laïcité). Silence gêné en revanche quand le Ousmane en question se révèle être un grand admirateur de Dieudonné. La vidéo complète diffusée ensuite par M6 pour éteindre la polémique ne laisse aucun doute sur la bande de voyou ceinturant l’équipe de reportage. Frappés et mis au sol, les journalistes sont contraints de quitter les lieux.
     
    Un geste de solidarité ou un mot de soutien était bien le minimum qu’on pouvait attendre de la part des confrères de La Villardière. Face à un délit d’entrave à la liberté de la presse, la gauche morale, d’habitude si prompte à défendre les libertés, s’est retournée sur l’agresseur blanc à particule. Lequel n’aurait pas dit « bonjour » aux individus qui tentaient d’interrompre son interview (la vidéo de M6 devait démentir cette accusation grotesque). Un peu de sérieux et d’honnêteté suffisent à constater que le journaliste et son équipe étaient au contraire d’une patience infinie avant leur prise à partie.
     
    Au lieu de s’interroger sur la violence de l’islamisme dans certains territoires perdus de la République, les petits marquis de la bien-séance médiatique reprochent à l’équipe de M6 de ne pas avoir demandé aux caïds de la cité l’autorisation de filmer leur terrain de jeu. Pour ne pas traiter le fond du sujet, on lance un contre-feu qui en dit long sur l’état de la liberté d’expression en France. 

    Hadrien Desuin
    Expert en géo-stratégie, sécurité et défense

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Loi Taubira : ce qu’un législateur a fait, un autre peut le défaire

    A l’approche de La Manif Pour Tous, Jean-Frédéric Poisson, Charles Beigbeder et Robert Ménard lancent un appel à la mobilisation :

    6a00d83451619c69e201bb09424f57970d-250wi.jpg"Plus de trois années nous séparent du vote de la loi Taubira instaurant le mariage entre personnes de même sexe. À l’échelle d’un quinquennat, cela peut paraître beaucoup mais à l’échelle de l’histoire, ce n’est rien. Ce qu’un législateur a fait, un autre peut le défaire. Nous sommes convaincus qu’une telle loi, qui va à l’encontre du bon sens le plus élémentaire et dont certains croient à tort qu'elle va "dans le sens de l'histoire", ne résistera pas à l’épreuve du temps long. Car un enfant aura toujours besoin de voir sa filiation inscrite dans des lignées paternelle et maternelle. C’est une question de civilisation, les rôles de père et de mère ne sont jamais interchangeables !

    Aujourd’hui, un narcissisme triomphant met l’enfant au service du projet des adultes sans considération pour son épanouissement psycho-affectif. C’est cette mentalité que nous combattons. Nous nous inscrivons d’emblée dans la perspective du temps long car nous savons qu’il nous donnera raison. D’abord dans le cadre de la bataille culturelle que nous entreprenons ; ensuite dans les urnes.

    Nous savons pertinemment que les Français sont accaparés par d’autres sujets qui les concernent apparemment plus dans leur quotidien : insécurité physique et culturelle, immigration massive, communautarisme islamique, crise identitaire, attentats terroristes, chômage endémique et paupérisation rampante. Pour autant, on ne saurait négliger l’importance du facteur familial dans le délitement de notre société.

    La famille est en effet la cellule de base de la société, le poumon indispensable à l’éducation et l’équilibre des enfants. Fragiliser la famille, c’est hypothéquer la société. Or, les Français doivent savoir qu’avec la loi Taubira, la famille se trouve désormais livrée à l’arbitraire le plus total et à la marchandisation de l’humain la plus scandaleuse. Volontairement imprécise, cette loi a permis de légaliser indirectement, par la voie judiciaire, les PMA et GPA effectuées à l’étranger en contradiction avec la loi française. Elle ouvre le cycle honteux des enfants sur étagère, prélude au transhumanisme le plus scabreux.

    Face à de telles menaces, l’hésitation ne doit pas être de mise. Le 16 octobre, nous serons dans la rue pour dénoncer l’hypocrisie du gouvernement - qui prétend lutter contre la GPA alors qu’il ne fait que la légaliser sournoisement -, et pour dénoncer la loi scélérate qui a permis d’ouvrir une telle boite de pandore. Tout cela en ayant aussi bien conscience du matraquage fiscal qui s’abat sur les familles depuis 2012 (baisse, à deux reprises, du plafond de l’avantage fiscal lié au quotient familial et fin de l’universalité des allocations familiales) ainsi que des réformes en tout genre qui s’immiscent dans la vie privée des familles, telle cette obligation qui incombe au père de partager désormais en partie le congé parental de son épouse pour en bénéficier durant trois années. Comment de telles impasses idéologiques pourraient rester sans conséquences sur la fécondité française qui ne cesse de s’éroder au fil des ans – à l’exception des femmes d’origine étrangère -, si l’on en croit les récentes données statistiques de l'INSEE ?

    Plus généralement, c’est tout un modèle de société que nous dénonçons : une humanité hors-sol, déracinée, consumériste et matérialiste qui crée un vide spirituel et culturel sur lequel prospère toujours plus l’islamisation rampante de notre société. C’est donc notre identité culturelle la plus profonde qui est en jeu !

    Devant un tel défi, notre mobilisation doit être totale et s’affranchir de toute appartenance partisane ou associative. Il est impératif de pouvoir, à terme, se rassembler autour d’un programme commun de la droite fondé sur la défense de notre identité et le recouvrement, à cette fin, de notre souveraineté. C’est pourquoi, en préfiguration de cette union des droites que nous appelons de nos vœux, nous défilerons ensemble dimanche 16 octobre. Tel est le sens - que nous espérons prophétique - de notre appel !

    • Robert Ménard, maire de Béziers et président du collectif Oz-ta-droite,
    • Charles Beigbeder, entrepreneur, élu de Paris et co-fondateur de l’Avant-Garde,
    • Jean-Frédéric Poisson, président du PCD (Parti Chrétien Démocrate) et candidat à la Primaire de la droite et du centre,
    • Christian Vanneste, député honoraire, président du RPF (Rassemblement Pour la France) et membre de l’Avant-Garde,
    • Karim Ouchikh, Président du SIEL (Souveraineté, Identités Et Libertés) et conseiller régional Île-de-France,
    • Roland Hureaux, élu local et ancien haut-fonctionnaire,
    • Serge Federbusch, président du Parti des Libertés,
    • Patrick Louis, député européen honoraire et secrétaire général du MPF (Mouvement pour la France).

    Michel Janva

  • Les idéologues de gauche tentent une nouvelle fois de réécrire l’histoire

    Le musée parisien du Quai Branly diffusait dans le cadre d’une exposition une brochure dans laquelle on pouvait lire : « que les esclaves avaient été vendus à des Européens par des Africains », que ceux ci « vendaient leurs frères et sœurs noirs ».

    Des militants panafricanistes ont demandé et obtenu la destruction desdites brochures. Car, « Parler de responsabilité des « noirs » dans la traite négrière et l’esclavage, c’est du racisme et du négationnisme ».

    Il est pourtant avéré que le commerce triangulaire reposait sur la vente de prisonniers africains par d’autres tribus africaines.

  • Genre à l'école : un mensonge d'Etat

    Les Enseignants pour l'enfance répondent au ministre de l'Education nationale :

    "Grossières et infondées, les réfutations de notre Ministre ne résistent pas à l’examen des faits. Depuis des années, le genre existe à l’école sous forme de cadre théorique, de normes évaluatives et d’incitation pédagogique. Cette doctrine est devenue une manière d’organiser un cours, de le juger et même de le créer. Nier cette évidence c’est fermer les yeux sur la réalité de ce qui se passe dans nos classes. Et lorsque cette dénégation est proférée par un Ministre, on peut sans conteste parler d’un mensonge d’État. Le plus grave en cette hypocrisie n’est pas la rouerie d’un haut fonctionnaire prête à tout pour garder contenance. Le plus grave est que le subterfuge entache la fonction ministérielle, dégrade la dignité enseignante et rompt les relations de confiance unissant familles et école. Comment croire en l’État lorsqu’un de ses Ministres manque au devoir de vérité ? Comment adhérer à une institution qui triche avec les faits ? Comment enseigner quand tout le monde ment ?"

    Michel Janva

  • DIMANCHE PROCHAIN, LE PARTI DE LA FRANCE SERA A LA LA MANIF POUR TOUS !

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    Carl Lang et les cadres du Parti de la France vous donnent rendez-vous dimanche 16 octobre à 12 h 30 devant la sortie RER C (station Avenue Foch ) à l'angle de  la PLACE DE LA PORTE DAUPHINE (Place Maréchal de Lattre de Tassigny) et du Boulevard FLANDRIN (à hauteur du n° 91) .

     
     
  • Pierre Casen: Nous sommes les résistants, ils sont les collabos. Riposte Laïque