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lobby - Page 1365

  • Brexit comme Maastricht, le showbiz à la rescousse !

    Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.

    Tel qu’on pouvait s’y attendre et tel que c’est advenu, le show-biz britannique se mobilise en faveur du maintien de l’Angleterre en Europe, comme en 1992 pour le traité de Maastricht ; même Johnny Hallyday… Évidemment logique, tristement prévisible : nombre de saltimbanques ne manquent jamais d’être du bon côté du manche.

    Le problème, comme toujours, c’est que l’on a souvent affaire à des petits bras et des demi-soldes ; bref, des recalés du succès. Dans l’actuelle fournée – 282 en tout –, quelques têtes connues émergent néanmoins, dont la très belle Kristin Scott Thomas, le très incolore Jude Law, le très surestimé réalisateur Danny Boyle, le presque totally unknown Benedict Cumberbatch, Sherlock Holmes d’une série TV éponyme mais qui fait un peu honte à l’œuvre de l’immense Conan Doyle. La styliste Vivienne Westwood aussi, ancienne égérie de Malcom McLaren, historique manager des Sex Pistols, à laquelle on doit l’esthétique punk des seventies du siècle d’avant : comprenez, morve au nez et slip sale sur la tête.

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  • Substitution de populations en France : fantasme ou évidence ?

    Plutôt que d’argumenter dans le vide, il est bon de s’accrocher aux chiffres, à condition qu’ils soient aussi exacts que possible.
    En 2012, l’INSEE a publié – avec un retard significatif – le bilan démographique français de l’année 2008… mieux vaut tard que jamais !
    On y apprenait qu’il n’y avait que du fantasme dans les arguments des féaux de Jean-Marie Le Pen et de sa fille qui naviguaient alors (presque) de conserve. Il n’y avait que 5,3 millions d’immigrés nés hors d’Europe (en quasi-totalité issus d’Afrique noire et maghrébine et du Proche-Orient) et il était hors de question de dénombrer les Antillais, par définition citoyens français, même s’ils n’étaient nullement de souche européenne.
    Toutefois, en y regardant de plus près, ces 5,3 millions d’immigrés étaient associés à 6,7 millions de descendants, nés en France et ipso facto naturalisés… le « fantasme » pesait 12 millions, sur 66 millions de métropolitains (soit 18%). Le total reflétait assez bien la réalité que chacun pouvait apercevoir en grandes villes, à moins d’être aveugle et sourd.
    Depuis lors, l’immigration extra-européenne amène, bon an mal an, au moins 100 000 individus annuels (non comptés les clandestins, régularisés à coup de 0,3 million à la fois aussi bien par les gouvernements Fillion que Valls). En huit années, cela fait près d’un million (beaucoup plus en fait si l’on pense aux clandestins)… et n’oublions pas que les Antillais ne sont toujours pas dénombrés.
    Sur les 200 000 naissances métropolitaines annuelles, 25% sont « à risque de drépanocytose » (ce qui ne fut jamais une maladie de « Gaulois » et descendants… on en trouve chez des Européens d’origine sarde ou sicilienne, qui ont bénéficié de razzias de pirates mauresques jusqu’au milieu du XIXe siècle). Sur huit années, cela fait encore 0,4 million (en estimation basse : on ignore le chiffre des naissances exotiques clandestines).
    À l’approche de l’année électorale 2017, la France métropolitaine est riche d’approximativement 13,5 à 14 millions d’extra-Européens, non comptés les clandestins ni une grande majorité d’Antillais (ce qui amoindrit singulièrement la fiabilité de l’estimation), le tout sur une population globale comprise entre 64 et 64,5 millions de résidants (20 à 21% de la population en estimation basse). Comble de bonheur, les 40 000 à 50 000 émigrants annuels sont presque tous des Français de souche européenne.
    Comme le dit notre plantureux Président : « Tout va bien » ! Et le gros marchand de sable poursuit : « Dormez bien les petits ». Le réveil sera terrifiant. L’ennui est que l’on ne pourra balayer le cauchemar grâce à une pirouette mentale. Il faudra bien affronter d’une manière ou d’une autre l’épouvantable réalité. Jouera-t-on le scenario londonien ou le russe ?

    Docteur Bernard Plouvier

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/05/18/substitution-de-populations-en-france-fantasme-ou-evidence-5803357.html

  • "À Saint-Denis, l'islamisation est en marche"

    6a00d83451619c69e201b7c85fb6a1970b-800wi.jpgCe n'est pas un communiqué des Identitaires mais un reportage de Nadjet Cherigui dans Le Figaro. Elle y parle de «Molenbeek-sur-Seine», des trottoirs transformés en une mosaïque de tapis de prière...

    Michel Janva

  • Les casseurs d’extrême gauche sont racistes, lâches et misogynes

    Ils ont tenté d’assassiner une personne d’origine visiblement non caucasienne et une jeune femme !
    Les casseurs d’extrême gauche sont racistes et lâches, voire misogynes, puisqu’ils ont tenté d’assassiner une personne d’origine visiblement non caucasienne et une jeune femme !
    Pourquoi aucun organe de presse — du moins les nombreux consultés — ne précise que le conducteur de la voiture de police n’était manifestement pas blanc ?

    Simplement parce que — même si ces organes de presse parlent rarement de manifestants de « gauche », ni même « d’extrême gauche », préférant le mot générique et apolitique de « casseurs » — les agresseurs des deux malheureux policiers ne peuvent être classés à droite ni (cela aurait été l’idéal) à l’extrême droite voire – cerise sur le gâteau – encartés au FN. Dans ce cas-là, même une catastrophe aérienne comme celle du Paris-Le Caire n’aurait pu empêcher la plupart des chaînes d’information continue de nous en rebattre les oreilles et de trouver le temps de dénoncer « l’agression raciste et lâche » contre un « policier noir » et une « jeune femme choquée par la violence des nervis d’extrême droite » !

    Là, on ne parle quasiment pas de ces agresseurs comme étant des manifestants venant de provoquer les policiers exprimant alors pacifiquement non loin de là leur colère contre précisément les violences de ces individus, sans contestation, de gauche.

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  • GPA et pédophilie

    Padamalgam :

    "Un homme de 49 ans de l’Etat de Victoria en Australie vient d’être jugé pour avoir abusé sexuellement de ses deux filles nées d’une mère porteuse étrangère. Il avait ramené les jumelles en Australie. L’homme, déjà condamné à 22 ans de prison pour avoir été reconnu coupable dans 37 affaires de pédophilie. Il avait commencé à abuser d’elles et à partager des films de mise en scène avec d’autres pédophiles depuis leur premier mois."

    Michel Janva

  • Discours de Valérie d'Aubigny à la manifestation contre la loi Taubira : la logique socialiste est partout y compris à droite

    Discours de Valérie d'Aubigny, conseillère municipale Versailles Famille Avenir, à la manifestation organisée par le SIEL contre la loi pour le mariage pour tous, à Paris le 17 mai 2016.

    Les autres discours sont en ligne ici.

    Michel Janva

  • Retour au droit du sang : enfumage traditionnel des Républicains

    Les mêmes qui ont mené la France au déclin nous expliquent que si le FN prenait le pouvoir, ce serait la catastrophe. Comique.
    Monsieur Mariton, candidat à la primaire des Républicains, ressort sa rhétorique sur le « retour au droit du sang ». « Il faut supprimer l’acquisition automatique de la nationalité française pour les enfants nés en France de parents étrangers », vient-il de proclamer, fort d’un sondage montrant que 62 % des Français sont pour. Éric Ciotti s’était illustré sur la même thématique : « La nationalité ne peut pas s’acquérir par hasard. » Même Nicolas Sarkozy, qui y a toujours été opposé, y songeait en juin 2015.

    Mais la France pratique déjà le droit du sang. Toute personne dont les parents sont français devient française automatiquement. Ce droit date de Napoléon. Il se situe dans la ligne du droit romain qui, de la fondation de l’Urbs, en 753 avant J.-C., à Auguste (mort en 14 après J.-C.), ne connaît de citoyens romains qu’en Italie, c’est-à-dire en une fraction minime de l’immense Empire. D’Auguste à l’édit de Caracalla, en 212, les 21 empereurs qui se sont succédé n’ont ouvert la citoyenneté qu’aux riches et aux nobles, ce qui était fort restreint. Quand l’empereur Caracalla ouvrit les vannes, l’affaiblissement de l’Empire était déjà en cours : les Barbares réussissaient sous Marc-Aurèle (161-180) à pénétrer en Italie.

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  • Éducation nationale: licencier les idéologues, une réforme à mener de toute urgence

    Entretien avec Jean-Paul Brighelli

    Propos recueillis par Eléonore de Vulpillières

    Ex: http://www.lefigaro.fr

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - François Hollande et ses ministres de l'Education nationale successifs ont organisé les assises de la refondation de l'école.

    Pour Jean-Paul Brighelli, les réformes défendues par le gouvernement prônent un égalitarisme qui tue nos élites et accentue les inégalités.


    Jean-Paul Brighelli est enseignant à Marseille et essayiste. Spécialiste des questions d'éducation, il est ancien élève de l'Ecole normale supérieure de Saint- Cloud, et a enseigné les lettres modernes en lycée et à l'université. Il est l'auteur de La fabrique du crétin (2005, Jean-Claude Gawsewitch éditeur).

    Son dernier livre, Voltaire ou le Jihad, le suicide de la culture occidentale, vient de paraître aux éditions de l'Archipel.


    LE FIGARO. - François Hollande et ses trois ministres de l'Education nationale successifs - Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem - se réunissent les 2 et 3 mai pour les assises de la refondation de l'école au Palais Brongniart. Exercice utile ou opération de communication?

    Jean-Paul BRIGHELLI. - Votre question contient la réponse. Les enseignants ont encore trouvé la force, en 2012, de voter majoritairement à gauche — encore que leur vote du second tour n'ait pas débordé d'enthousiasme. C'est un fonds de commerce que la Gauche aime réactiver de temps en temps — de la même manière qu'un partenaire infidèle, après une nuit de fredaines, vous assure ses grands dieux qu'il vous aime toujours, en caressant vos cornes. Mes collègues qui ont voté Hollande en 2012 jurent leurs grands dieux qu'on ne les y reprendra plus — et vu l'incohérence de certaines propositions de l'opposition, ils se demandent à nouveau s'ils ne vont pas replonger. Même si Mme Vallaud-Belkacem a été jusqu'ici le meilleur agent électoral de tout ce qui ressemble à une opposition au gouvernement au sein du corps enseignant — et des parents, qui peu à peu prennent conscience du mauvais tour joué à leur progéniture.

    Que penser de la réécriture des programmes - du primaire à la 3ème? Était-elle utile?

    La réécriture des programmes était certainement indispensable aux idéologues qui se sont emparé du ministère de l'Education depuis la fin des années 1960. Je dis «idéologues» dans le sens que Hanna Arendt donne au terme, qualifiant ainsi ceux qui ont perdu tout contact avec la réalité, qu'ils remplacent par une fantasmagorie issue de leurs certitudes, mais certainement pas du réel. Les élèves étaient au bord du gouffre: ces programmes, conformes en tous points à l'idéologie européenne des «compétences» (qui fait bon marché des savoirs réels, encore plus des cultures et des langues nationales) leur permet de faire un grand bond en avant.

    Il faut que l'opposition (quelle qu'elle soit) comprenne bien qu'il est essentiel de dire que l'une de ses premières mesures, en matière d'éducation, sera de réécrire complètement les programmes, et de jeter à la poubelle des manuels serviles, bourrés d'erreurs, qui seront devenus obsolètes. Essentiel. Comme il est essentiel de promettre — au moins promettre! — de revenir sur la réforme du collège et sur celle du lycée, lancée par Luc Chatel, dont les résultats si sont absolument catastrophiques que le ministère refuse obstinément d'en publier l'évaluation. Et, enfin, de rompre avec la logique des «compétences», imposée par le cadre européen et le Protocole de Lisbonne, qui a des effets pervers sur toute la chaîne de transmission. À ce jour, il n'y a que Nicolas Dupont-Aignan qui ait pris ce type d'engagement.

    Trois ans après la publication du décret sur les rythmes scolaires, ceux-ci ont-ils démontré leur efficacité?

    Tout le monde sait que l'imposition des rythmes scolaires a créé des difficultés sans nombre à une foule de petites communes aux moyens limités. C'est une réforme imposée par des Parisiens fortunés à une France périphérique exsangue. Ce n'est pas d'activités ludiques que les enfants ont besoin: c'est de cours de Français, de Maths, d'Histoire et de Sciences. De Français surtout — la langue est aujourd'hui dans un état alarmant.

    Plutôt que de rajouter des charges aux communes, nous devons à très court terme rajouter des heures de cours perdues — plus de 600 rien qu'en français en vingt ans au collège. Si tant d'enfants (18% officiellement!) arrivent en Sixième sans maîtriser les fondamentaux, à commencer par le lire et l'écrire, c'est que quelque chose s'est détraqué à l'école primaire, quels que soient les efforts des instituteurs. Programmes et emplois du temps sont à revoir de fond en comble.

    Et ce n'est pas en imposant une logique curriculaire (par cycles de trois ans) que l'on cachera la déroute de l'enseignement français. Ce sont des jeux de cape dans la grande corrida électorale.

    La réforme du collège est contestée, aussi bien par les enseignants que par les parents d'élèves. Comment le gouvernement peut-il s'y prendre pour la défendre?

    La réforme est indéfendable. Sous prétexte de favoriser cet égalitarisme qui tue nos élites, quand elle ne les encourage pas à aller voir ailleurs, elle accentue les inégalités, avec pour seule justification de faire quelques économies d'horaires méprisables. En encourageant par ailleurs les établissements privés à maintenir leur offre aux frais des parents, elle installe une école à deux vitesses qui fera le lit des insatisfactions futures. Et il est essentiel, je le répète, qu'une opposition consciente (l'est-elle?) assure qu'elle repensera de fond en comble cette réforme, qui est par ailleurs nécessaire, en s'adressant aux acteurs de terrain, aux praticiens, et non à des «experts» auto-proclamés.

    Par ailleurs, ce n'est pas en expulsant manu militari trois responsables du SNALC de ses grandioses Assises de la refondation que le gouvernement, qui refuse obstinément depuis des mois de recevoir les syndicats opposés à la réforme, qui représentent 80% des enseignants, que le gouvernement parviendra à faire croire qu'il n'est pas assis sur des certitudes idéologiques qui n'ont rien à voir avec le réel. Ni en refusant avec la dernière énergie, comme le fait Mme Vallaud-Belkacem, de participer à un débat avec l'un ou l'autre des opposants à la réforme, qui aurait enfin l'opportunité de dire quelques vérités dans le flot de mensonges du ministre.

    La prime de 800 euros accordée aux professeurs des écoles (en maternelle et en primaire) est-elle une initiative louable? Faut-il y voir une décision électoraliste?

    800 euros, divisé par 12 mois… Après tout, Judas a bien trahi le Christ pour trente deniers. S'il se trouve des enseignants, qui devraient être singulièrement échaudés par quatre ans de gabegie et d'errements pédagogiques, encore aptes à voter PS l'année prochaine, ils ne vaudront pas mieux que Judas. Sauf que ce sont nos enfants qui sont crucifiés, en ce moment.

    Qu'on me comprenne bien: ce n'est pas de primes ponctuelles que les enseignants ont besoin. C'est d'une revalorisation conséquente, après six années de stagnation salariale. C'est surtout vrai dans les salaires de départ: on n'attire pas les mouches avec du vinaigre, ni des étudiants doués avec 1560 € après cinq ou six ans d'études.

    Quant à la promesse faite par Les Républicains d'augmenter les enseignants (sans que le montant de cette augmentation soit chiffré) en échange d'une augmentation de 20% de leur charge de travail, je suggère à tous ceux qui l'approuvent de venir faire classe une semaine —18 heures de cours en moyenne, préparations et corrections en sus, soit 39 heures selon les calculs d'un ministère qui n'aime guère les enseignants — dans un établissement lambda, pas même difficile. Et puis on en reparlera.

  • Angela Merkel n'est pas Charlie et interdit l'humour satirique envers Erdogan

    Un pas de plus vers le totalitarisme en Europe ? Un humoriste allemand est en train de s'en rendre compte :

    "Le journaliste satirique de la chaîne de télévision publique ZDF s’est vu interdire mardi par le tribunal de grande instance d’Hambourg de déclamer à l’avenir publiquement ce poème de sa composition, lu à l’antenne le 31 mars. Seuls 6 des 24 vers ont échappé à la censure. Le poème avait eu le malheur de déplaire au président turc Recep Tayyip Erdogan, personnage principal du texte (...)

    Petit retour en arrière. L’affaire Böhmermann débute mi-mars sur une autre chaîne de la télévision publique allemande, la NDR, qui dénonce en chanson la remise en cause des libertés publiques en Turquie, sous le joug du «boss du Bosphore». Ankara tonne, convoque l’ambassadeur d’Allemagne. L’affaire prend un tour politico-diplomatique inconfortable pour Angela Merkel, qui a besoin du gouvernement turc pour se dépêtrer de la crise des réfugiés.

    Présentateur vedette de l’émission Neo-Magazine Royale, Jan Böhmermann est l’auteur de plusieurs coups d’éclat (...) En s’en prenant à Erdogan, Böhmermann assure clairement «vouloir tester les limites de la liberté d’expression» en Allemagne. Le risque est grand. La République fédérale possède en effet un instrument redoutable pour le polémiste : l’article 103 du code pénal, dit «de lèse-majesté», largement tombé en désuétude. Il permet à un chef d’Etat ou de gouvernement étranger de porter plainte en Allemagne contre des propos jugés injurieux à son égard. George Bush avait à plusieurs reprises tenté de faire jouer l’article 103 contre des humoristes ou polémistes allemands. En vain : l’article ne s’applique qu’aux pays assurant la réciprocité, ce qui n’est pas le cas avec Washington. Mais bien le cas avec Ankara.

    Le 15 avril, Angela Merkel fait savoir que son gouvernement donnera suite à la demande de la Turquie de poursuivre au pénal l’humoriste Böhmermann, qui risque donc trois ans de prison (...) Le débat est vif en Allemagne. Angela Merkel a-t-elle sacrifié la liberté de la presse à la gestion de la crise des réfugiés, comme le lui reproche l’opposition ? Et quid de la sacro-sainte indépendance de la justice ?"

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Ordre moral nauséabond »…

    L’événement a frappé les esprits, c’était un magistral coup de communication, une manifestation de force tranquille, une affirmation d’appartenance à une civilisation face à la barbarie. Nous parlons bien sûr du concert de musique classique  voulu par Vladimir Poutine et Bachar el Assad, qui s’est déroulé le 5 mai dans la ville antique de Palmyre, libérée fin mars de l’occupation sanglante des brigades internationales djihadistes. Valéri Guerguiev, ami du président russe, mais surtout chef  d’orchestre mondialement (re)connu, directeur du théâtre Mariinski, qui a souvent organisé des concerts dans des lieux ravagés par la guerre ou  sinistrés par des catastrophes naturelles  était à la baguette. La lumière de Bach, Chtchedrine, Prokofiev comme antidote à l’hiver islamiste, à la nuit mondialiste…

    Russie qui est pourtant toujours dans le collimateur des progressistes qui lui reproche (aussi) sa défense et son respect des valeurs patriotiques et qu’ils ont voulu punir à travers le concours de l’Eurovision. Il a été  remporté samedi par l’Ukraine, via la chanteuse Jamala, et sa chanson « 1944″. La  jeune femme,  une musulmane de Crimée, appartenant à l’ethnie turcophone Tatar,  y évoque les persécutions (bien réelles)  subies par les Tatars sous Staline, déportés en Asie centrale car accusés de collaboration avec l’envahisseur allemand. Une Crimée rattachée arbitrairement, par  un décret de Khrouchtchev, à l’Ukraine en 1954  mais revenue comme le voulait l’écrasante  majorité de ses habitants – ils  l’ont dit par référendum– dans le giron de la Russie en 2014.

    Les Tatars (injustement traités par Moscou  selon  le Parlement européen et les Etats-Unis…) ne partagent pas le sentiment pro-russe des  habitants de la Crimée et la récompense donnée à Jamala est bien évidemment un message politique. Le site Sputnik l’assure, dans les faits c’est le chanteur représentant  la Russie, « Sergueï Lazarev, qui était d’ailleurs le favori annoncé du concours », qui a « (remporté) le vote du public européen. Mais le vote du jury, si on peut parler de jury (fut) tout autre. Au final, c’est la représentante ukrainienne qui (a remporté)  le concours alors qu’elle n’a pas gagnée ni au niveau du public, ni même au niveau de ce fameux jury (deuxième dans les deux cas) avec une chanson ouvertement politisée (…). Les organisateurs de l’Eurovision ont donc violé une autre règle du concours: celle qui interdit toutes chansons politiquement engagées. »

    « Une victoire donc tirée par les cheveux et arrangée vraisemblablement par le clan des désireux de récompenser les élites ukrainiennes pour leur bon travail dans l’intégration atlantiste. » En terme d’intégration –à la pensée dominante, au politiquement correct- le ministre de  la Culture,  Audrey Azoulay  n’est pas la dernière.  Samedi, lors de son passage au Festival de  Cannes,  elle a dénoncé   « un ordre moral nauséabond »,  responsable de  l’annulation d’un concert du rappeur Black M, en marge de  la cérémonie de commémoration de la bataille de Verdun (voir notre article publié hier).

    « N’acceptons jamais cela. Ce n’est pas la première fois que l’autocensure succède à ces coups de forces inacceptables. » « Les démocraties en Europe sont confrontées à la violence, à la montée de l’extrême droite, à la radicalisation d’une partie de leurs enfants, à la radicalisation aussi du débat public (…). Il est important, ici à Cannes, de réaffirmer nos valeurs et de défendre la liberté de création » a affirmé Mme Azoulay devant un parterre de professionnels du cinéma.

    Valeurs au nombre desquelles figurent bien évidemment le respect dû aux femmes, la lutte contre les violences dont elles sont victimes, et plus encore,  la dénonciation de  la pédophilie,  valeurs cardinales de la gauche ( ?), mais qui  sont mises sous le boisseau quand les circonstances l’exigent.  La semaine dernière, le  maître  de  cérémonie  lors de l’ouverture du festival,  l’acteur de la Comédie française Laurent Lafitte, a fait  scandale par cette pique  prononcée en présence et à l’intention  de   Woody Allen:  « Ça fait plaisir que vous soyez en France parce que ces dernières années vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis. »

    Une allusion directe à deux affaires sordides qui collent aux basques de deux chouchous dumicrocosme.  A savoir le binational franco-américain  Roman Polanski,  accusé en 1977 de crime sexuel sur une mineure de 13 ans,  Samantha Geiger, préalablement droguée. Incarcéré pendant un mois et demi, libéré sous caution avant son jugement aux Etats-Unis, le cinéaste  s’était  réfugié en France qui a refusé de l’extrader. M. Polanski avait accepté de plaider  coupable pour rapports sexuels illégaux avec une mineure  contre l’abandon des charges  de viol, de sodomie, de fourniture d’alcool et de drogue.

    Quant à Woody Allen (M. Lafitte a dit ensuite qu’il n’était pas au courant…) c’est l’actrice Mia Farrow, qui a partagé  la vie du cinéaste  jusqu’en 1992,  qui a  affirmé que  sa  fille adoptive,  Soon-Yi Previn,  avait eu des relations sexuelles  avec ce dernier, lequel  a fini par l’épouser en 1997 malgré leur 35 ans de différence d’âge.  Surtout, l’autre  fille adoptive du couple, Dylan Farrow,  a dénoncé  en 1992, 21 ans après les faits,  les abus sexuels dont elle aurait  été  victime de la part de Woody Allen, qui l’aurait violé  quand elle avait  sept ans.  Le Bulletin d’André Noël rapporte  les propos de  Dylan Farrow: Il y aura des conférences de presse, et un tapis rouge que mon père va fouler avec sa femme (ma sœur) (Soon-Yi Previn). Il va avoir ses stars à ses côtés (…). Ils peuvent faire confiance à la presse pour ne pas leur poser de questions dérangeantes. Ce n’est pas le moment, ce n’est pas l’endroit, ça ne se fait pas. »

    « Quelle fut la réaction de l’auditoire à Cannes en présence du nouveau ministre de la culture? Lafitte fut sifflé et quelques jours plus tard, il a dû s’excuser pour avoir rappelé des faits connus, mais dont on ne doit pas parler, comme le dit le fils de Woody Allen. » « La notoriété et le talent de ceux qui les commettent leur assurant l’immunité et la bienveillance du pouvoir politique et médiatique. »  « Parmi ceux qui ont hué Laurent Lafitte, il y avait des politiques et des journalistes qui demandent qu’on en finisse avec le harcèlement sexuel et exigent que toute la lumière  soit faite sur leurs agissements, tout comme ils condamnent la pédophilie. Tartuffe pas mort. »

     On le voit, poursuit cet article, évoquant l’affaire Baupin, Sapin, les 17 anciennes ministres qui  ont signé une tribune dans le JDD pour dénoncer le harcèlement sexuel, « ce sont-là des faits autrement graves que le harcèlement sexuel, baisers volés et mains baladeuses, dont des femmes adultes sont victimes, ce qui est évidemment condamnable (…). Mais il n’est pas question de ces femmes qui, dans le monde politique et journalistique, ont usé et usent de leurs charmes pour obtenir tel ou tel poste ou autre… prébende : elles sont connues, pour la plupart d’entre elles, de la classe politico-médiatique. Cela, certes, ne dédouane pas pour autant les hommes harceleurs mais rappelle simplement que le vice n’est pas l’apanage des hommes et la vertu le monopole des femmes. »

    Une évidence, de même que  le vice, les harcèlements, les comportements de prédateurs ne sont  pas  le  monopole  de certains grand bourgeois,  politiciens,  ou stars du septième art. C’est aussi en substance ce que rappelait Florian Philippot lundi sur I télé,  en évoquant le cas du fondamentalisme islamique. Il ne s’agit pas d’affirmer stupidement que tous les musulmans, les immigrés non européens ont un comportement déplacé,  non respectueux, répréhensible avec les femmes européennes. Mais il est évident que l’islamisme radical est une menace particulièrement directe, en Europe même, sur la liberté des femmes. De même, plus largement constate Bruno Gollnischl’immigration massive impose dans certains quartiers,  notamment aux jeunes Françaises,  certains codes vestimentaires, une  limitation de leur liberté de circulation, un couvre-feuImmigration-invasion qui est aussi responsable  d’une explosion des  violences faites aux femmes. Encore un sujet  tabou qu’au nom de son idéologie du vivre-ensemble, multiculturaliste  et immigrationniste, l’ordre moral nauséabond du Système (s’) interdit d’évoquer.

    http://gollnisch.com/2016/05/18/ordre-moral-nauseabond/