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lobby - Page 1361

  • Des « réfugiés » syriens préparaient d’importants attentats à Düsseldorf en Allemagne

    islamisation

    Trois  Syriens hébergés en Allemagne au titre de « réfugiés » s’avèrent, au terme d’une enquête, être de vrais terroristes islamistes formés en Syrie qui s’apprêtaient à commettre à Düsseldorf en Allemagne des actions similaires à celles du 13 novembre à Paris. Ils ont été arrêtés jeudi en Allemagne. C’est par un quatrième terroriste, livré de lui-même à la police à Paris, que ce complot a pu être éventé et un abominable drame prévenu. Le terroriste dénonciateur s’est semble-t-il enfui d’Allemagne pour aller se livrer en France, probablement mu par la panique.

    Selon l’enquête en cours, les suspects envisageaient de perpétrer, pour l’État islamique, comme à Paris le 13 novembre,  simultanément des attentats suicides et des attaques à l’arme à feu dans un quartier très fréquenté de la vieille ville de Düsseldorf, selon un communiqué du parquet fédéral allemand.

    C’est le quotidien Spiegel Online qui le premier a dévoilé l’affaire:

    « Selon les informations obtenues par SPIEGEL, deux kamikazes devaient s’exploser près de la Heinrich-Heine-Allee, » pendant que des attaques auraient été perpétrées ailleurs, selon le mode opératoire du 13 novembre à Paris.

    Le procureur fédéral de Karlsruhe a confirmé l’implication de quatre hommes en provenance de Syrie  dans un complot terroriste. Deux d’entre eux, Saleh A. et C. Hamza, avaient déjà voyagé entre 2014 et 2015 de Syrie en Turquie. Ils ont emprunté la route des Balkans vers l’ Allemagne, où ils devaient retrouvé leur complice Syrien Mahmoud, déjà en place. Ils y ont également rejoint un quatrième homme, Abd Arahman A., qui était arrivé en Allemagne en 2014,  et qui travaillait pour l’organisation terroriste syrienne, le Front-Al-Nosra, comme expert en explosifs. C’est lui qui devrait fabriquer les bombes sur place.

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  • Les Survivants de l'avortement manifestent devant le centre Pompidou à Paris : "nous sommes des rescapés"

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    Une centaine de Survivants leurs mains en l'air avec un doigt manquant : chacun a perdu 1 ami sur 5 par avortement

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  • Derrière l'antiracisme de Cantona, le racisme anti-Français

    Un point de vue d'Aymeric Patricot          

    « Deschamps a un nom très français. Peut-être qu'il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. » a déclaré Eric Cantona à propos du sélectionneur de l'équipe de France de football. Aymeric Patricot analyse l'inconscient anti-blanc et anti-Français contenu dans de telles affirmations. Une tribune dans Figarovox [30.05], une réflexion, une argumentation,  avec lesquelles l'on est d'emblée en empathie.  LFAR  

    Dans le genre très en vogue des accusations croisées de racisme, l'affaire qui oppose aujourd'hui Eric Cantona et Didier Deschamps est un cas d'école. Non seulement on y voit un accusateur progressivement placé en position d'accusé à mesure que ses propos, faciles et bas, sont placés sous les projecteurs, mais on y découvre aussi combien certaines formes d'antiracisme relèvent d'un racisme certes apparemment inoffensif, puisque sanctifié par la doxa, mais néanmoins virulent.

    Je ne m'étendrai pas sur les compétences effectives de Benzema et de Ben Arfa, que je suis incapable d'évaluer. Qu'ils aient été écartés de la sélection nationale sur des critères ethniques, comme le suggère Cantona, semble en tout cas improbable, du moins si l'on en juge par le passé de Deschamps lui-même. De toute façon, là ne me paraît pas constituer la dimension la plus brûlante de l'affaire.

    Non, ce qui me sidère est qu'Eric Cantona, après avoir lancé ses accusations de manière irresponsable - on sait comme l'étiquette de racisme est infâmante - puisse se permettre, pour appuyer ses allégations, de dauber sur les origines de Deschamps lui-même. On assiste alors à un discours effrayant de bêtise et de mépris de la part d'un homme qui se présente pourtant comme un antiraciste convaincu.

    Qu'on en juge: «Deschamps a un nom très français. Peut-être qu'il est le seul en France à avoir un nom vraiment français. Personne dans sa famille n'est mélangé avec quelqu'un, vous savez. Comme les Mormons en Amérique.»

    Tout d'abord, ce que monsieur Cantona sous-entend, plutôt que «français», c'est «franco-français» puisqu'il utilise plus loin dans sa déclaration le mot français pour désigner Ben Arfa. Sans la rendre tout à fait explicite, Eric Cantona établit donc une distinction, parmi les Français, entre ceux qui ont au moins une origine extra-européenne et ceux qui n'en ont pas, avalisant une notion, celle de Français de souche, qu'il serait sans doute le premier à dénoncer dans la bouche d'un autre.

    Ensuite, on sent tout ce que les origines franco-françaises sont méprisables à ses yeux. La remarque sur le fait que Deschamps soit le seul à détenir un nom français est d'une ironie outrée, presque absurde, mais sous-entend bel et bien l'idée que Deschamps serait le dernier d'une race vouée à disparaître et qu'il y a quelque chose d'honteux dans cette position. Il est également permis de se demander si cette saillie n'est pas inspirée à Cantona par un jeu de mot implicite sur ces «champs» dont serait issu Deschamps, c'est-à-dire ces campagnes symbolisant, dans l'imaginaire collectif, la source fantasmée du peuple français blanc.

    La réflexion, enfin et surtout, sur le fait que la famille du sélectionneur français ne se soit jamais mélangée. Ce serait donc une tare, aux yeux de Cantona, que de ne pas avoir eu la chance, un jour ou un autre, de croiser la route sexuelle et procréatrice d'un membre d'une autre communauté. Pour le dire autrement, selon Cantona, il existerait une hiérarchie entre les métisses et les «races non mêlées». A ce propos, il ne s'agit pas bien sûr de critiquer la notion de métissage. Simplement, jeter l'opprobre sur ceux qui ne seraient pas encore assez métissés me paraît à la fois imbécile et dangereux. Se permet-on d'ironiser sur le fait que d'autres que les Blancs, eux non plus, ne se métissent pas forcément?

    On devine que l'insulte «consanguin» a dû venir aux lèvres de Cantona, celle-là même qui avait fleuri sur certaines banderoles dans un stade de football à propos des Chtis. La consanguinité est récemment devenue l'un des clichés courant sur les Blancs. Certes, Cantona préfère faire référence aux Mormons «qui se reproduisent entre eux», mais cette curieuse comparaison ne cherche pas moins à dénoncer le caractère sectaire et dégénéré de la famille Deschamps, ainsi que son ancrage dans un christianisme perçu comme mortifère.

    Passons sur l'absurdité de telles attaques puisque «Eric Cantona» ne sonne pas moins français, en tout cas pas moins européen, que «Didier Deschamps». En fait, du haut du couple qu'il forme avec Rachida Brakni, Eric Cantona s'estime sans doute en position de pouvoir distribuer les bons points de diversité raciale, se réservant le droit d'insulter ceux qui, malgré eux, ne disposent pas dans leurs veines de suffisamment de sangs mêlés. C'est, par une inversion courante des critères raciaux du fascisme, la race métisse élevée au rang des races maîtresses. C'est aussi, tout simplement, et avec l'effarante bonne conscience de celui qui se croit incarner l'homme de demain, un excellent témoignage de ce que peut être, précisément, la haine raciale.

    Espérons donc que Didier Deschamps maintiendra sa plainte et que le procès, s'il se tient, ne se contentera pas de juger l'éventuelle calomnie mais se prononcera bien sur le deuxième aspect de l'affaire, moins commenté mais plus grave à mes yeux: le racisme caractérisé de celui qui se fait une profession de dénoncer les racistes. D'autant que les prétendues justifications de Cantona, deux jours plus tard, n'ont fait que révéler un peu plus la laideur de sa pensée - s'il en y a une. 

    Aymeric Patricot           

    Professeur et écrivain, Aymeric Patricot a récemment publié «Les petits Blancs» (Point seuil) et «Les vies enchantées - enquête sur le bonheur» (Plein jour).

    A lire aussi ...

    Lettre ouverte à Eric Cantona [François Davin - Lafautearousseau - 28.05]

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Leur Europe, le chemin des drames

    Verdun, image de l’horreur de la Première guerre mondiale n’a pas la même résonance, le même poids des deux côtés du Rhin. 75%  des soldats français sont passés sur ce champ de bataille qui  a fait 700.000 victimes en dix mois : 163.000 Français et 143.000 Allemands  tués et disparus 216.000 Français et 190.000 Allemands blessés. Pour l’Allemagne  c’est la bataille de la Somme qui incarne le mieux toute l’horreur de conflit (450.000 soldats allemands y ont été tués et  blessés).  Ce qui est en tout cas commun  à  nos deux peuples,  ce sont les grands symboles de la réconciliation franco-allemande:  la rencontre Adenauer-De Gaulle pour la signature du traité de l’Elysée en 1963,  Helmut Kohl et François Mitterrand main dans la main à Douaumont en 1984, symbole de la paix retrouvée après les  boucheries des deux guerres mondiales, de la coopération, entre les deux  nations phares, colonne vertébrale  de la «construction européenne». Si ces images du passé, à commencer par celles des commémorations antérieures  de la terrible bataille de  Verdun,  gardaient encore toute leur dignité dans leur simplicité bienvenue, l’épure n’est plus de mise.

    La sobriété du recueillement de Mme Merkel et M. Hollande a été de courte durée. «J’avais un camarade» a vite laissé place aux  membres des Tambours du Bronx (quand on parle de symbole…) courant au milieu des tombes en compagnie de jeunes Français et Allemands poursuivis  par une incarnation de la Mort juchée sur des échasses, selon une scénographie confiée au cinéaste allemand Volker Schlöndorff. «Jogging au milieu des tombes», «spectacle  vraiment indécent», «le repos éternel des héros piétiné  au son des tam-tams», «l’honneur bafoué de nos ancêtres», «vulgarité de la gauche»… Marine Le Pen, les dirigeants et élus FN n’ont pas manqué de manifester leur indignation.

    Une mise en scène qui en dit long sur la perte élémentaire de repères d’un Hollande qui a validé cette pitoyable bouffonnerie. Elle  fait écho à la triste propagande européiste à laquelle il s’est livré en compagnie d’Angela Merkel,  comme le craignait dimanche matin Bruno Gollnisch invité de Claude Askolovitch sur i télé. Ils ont tour à tour  évoqué «l’esprit de Verdun» pour  expliquer,   qu’il ne saurait y avoir d’autres voies possibles que celle de l’Europe de Bruxelles.

    Les deux dirigeants  ne se sont pas en effet  contentés  de remettre au  maire socialiste de  Verdun, Samuel Hazard, le prix De Gaulle Adenauer, «récompensant les actions en faveur de la paix»,  pour le consoler de  l’annulation du spectacle de Black M. Leurs communicants respectifs ont expliqué que leur  déjeuner de travail à la sous-préfecture de Verdun a été l’occasion d’évoquer les préoccupations du moment : le  calamiteux  traité de commerce transatlantique, de libre échange avec les Etats-Unis  en cours de négociation,  que veut Angela Merkel  mais que François Hollande refuse (pour le moment) soucieux de ne pas braquer  encore un peu plus les électeurs français avant la présidentielle;  le referendum du 23 juin au Royaume-Uni sur la question du Brexit;  le réveil des peuples européens  refusant   l’euromondialisme , l’accueil des vagues de migrants.  Rien qu’en Allemagne ils seront d’ici la fin de l’année  1,5 million en 2016,  2,2 millions en 2017…

    La semaine dernière, dans la foulée de la présidentielle autrichienne, le commissaire européen socialiste Pierre Moscovici avait estimé  « préoccupant » le niveau de résistance des Européens,  du courant  patriote . « Face au populisme et à l’extrême-droite, nous avons besoin d’Europe », avait-il assuré. Devant deux apparatchiks de tout premier plan,  de  président de la Commission européenne, le libéral  Jean-Claude Juncker et de celui du Parlement européen, le socialiste  Martin Schulz,  Mme Merkel et M. Hollande ont rappelé  qu’il était impératif, obligatoire  de continuer à accueillir les migrants.

    Il est  vital  pour la survie de l’Union européenne  «de ne pas nous renfermer sur nous-mêmes, mais d’être ouverts pour l’autre», a estimé la chancelière allemande. «La France et l’Allemagne ont des responsabilités particulières» dont celle  «d’accueillir les populations qui fuient les drames et les massacres» a renchéri  le président de la république. Le site Polemia indiquait à ce sujet que «d’ici 2020 le gouvernement allemand prévoit de dépenser quelque 93,6 milliards d’euros , soit environ 20 milliards d’euros par an an pour l’accueil des demandeurs d’asile, rapportait  samedi 14 mai 2016 l’hebdomadaire  Spiegel, citant un document émanant du ministère fédéral des Finances en vue de négociations avec les seize Länder.»

    De son côté, M. Hollande «a promis d’accueillir 24.000 réfugiés supplémentaires sur 2 ans». Selon les travaux de Jean-Paul Gourévitch, et «sur la base des coûts estimés par la Cour des comptes, le coût des 24.000 réfugiés peut être évalué à  324 millions d’euros  sur 2 ans. -Selon l’Ofpra, 79.130 demandes d’asile ont été enregistrées en 2015. Sur une base minimale du chiffre allemand de 12.500 euros  du coût d’un demandeur d’asile, J.P.Gourévitch estime le coût d’accueil de ces demandeurs à 1,3 milliard d’euros. L’auteur est convaincu que les dirigeants européens devront s’accorder sur la répartition des arrivées prévues pour 2016. Sur une base minimale de 1 million de  réfugiés  et selon les clefs de calcul de l’UE, la France devrait en recevoir 192.500. En supposant qu’elle parvienne à réduire ses délais d’instruction à 12 mois, le coût serait de 2,41 milliards d’euros  (en fait probablement 1,5 fois plus, soit 3,6 milliards d’euros) ». Bien évidemment, mais est-il besoin de le préciser, si par par malheur un candidat de la droite pro-bruxelloise comme Alain Juppé ou un Nicolas Sarkozy était élu en 2017, la promesse d’accueil de M Hollande serait reconduite.

    «Aimons notre patrie, mais protégeons notre maison commune, l’Europe»  déclarait dimanche le président de la république, utilisant comme souvent une formule assez ambiguë, car s’il n‘y a pas d’amour sans désir de protéger ce que l’on aime, il eut été loisible qu’il appelle d’abord à protéger notre patrie tout en appelant en un second temps  à aimer l’UE, ce qui certes ne va pas de soi!  Il est en effet évident que cette Europe là ,  technocratique, frileuse, sans souffle, soumise à la finance internationale, au mondialisme, à l’atlantisme, n’est qu’une mauvaise caricature, voire une ennemie résolue de l’Europe réelle, du génie de ses nations,  de ses valeurs, de ses identités enracinées. Leur Europe  emprunte le chemin des drames à venir si elle ne change pas résolument de cap, ne se réforme pas en profondeur. Toutes choses qui ne pourront  se faire  que  sous la  pression de la volonté des peuples, de leurs aspirations à une liberté retrouvée. Voilà  ce  qu’il faut le dire haut et fort quand on aime sa patrie et la civilisation européenne. 

    http://gollnisch.com/2016/05/31/europe-chemin-drames/

  • Marion Maréchal-Le Pen : « Le FN doit créer des ponts » avec des partenaires pour les législatives

    Invitée du Talk Orange-Le Figaro, le mardi 31 mai, le député FN du Vaucluse Marion Maréchal-Le Pen, qui est aussi conseillère régionale de Paca – estime que des passerelles pourraient exister avec « une partie non négligeable des élus » des Républicains « qui n’ont pas de tête d’affiche ».


  • Loi Travail: en coulisses, les cadeaux du gouvernement aux syndicats (31 mai)

    SNCF, RATP, aviation civile... Une nouvelle semaine de contestation contre le projet de loi Travail débute ce lundi. Pour le moment, l'exécutif promet de ne pas céder sur le contenu du texte, en particulier sur l'article 2. Et mise sur les négociations sectorielles.
    Déminer, étape par étape, chacune des négociations sectorielles à l'origine de la crise sociale qui secoue le pays depuis des semaines. Tel est, aujourd'hui, le défi du gouvernement pour tenter d'en finir avec les manifestations et autres opérations de blocage contre la loi El Khomri. Il ne pouvait sans doute en être autrement, depuis que François Hollande et Manuel Valls ont tous deux exclu toute réécriture de l'article 2 du projet de loi, malgré les appels du pied de Bruno Le Roux ou encore de Michel Sapin. Pour le Premier ministre, il s'agit aujourd'hui d'une question de crédibilité. Un recul sur l'article 2 le fragiliserait sérieusement, certains estimant même qu'un tel scénario finirait par lui coûter sa place à Matignon.
    La loi Travail, un moyen d'amplifier la mobilisation?
    A la CGT, la très grande majorité des tracts appelant à la grève dans les différentes branches fait directement référence à la loi El Khomri. Reste que derrière cette unité de fond, les revendications divergent fortement en fonction des secteurs. "Les protestations initiées par la CGT s'appuient sur une convergence de revendications sectorielles qui n'ont rien à voir avec l'article 2 et donnent son ampleur au prétendu rejet de la loi Travail, devenue symbole des protestations", dénonce ainsi ce lundi dans les colonnes des Echos un "ténor du gouvernement".
    A la SNCF, par exemple, les syndicats s'engagent avant tout dans le cadre des négociations visant à réorganiser les conditions de travail des cheminots. A la RATP, on espère plutôt l'ouverture de négociations sur les salaires, tandis que les syndicats de l'aviation civile réclament l'arrêt des baisses d'effectifs et la renégociation de leur cadre social et indemnitaire.
    Peut-on, dès lors, considérer la fronde contre la loi Travail comme un prétexte pour unifier les contestations? Non, se défend auprès de L'Express Mohamed Oussedik, membre du bureau national de la CGT. "A la SNCF, on ne parle souvent que des cheminots, mais il faut rappeler que cette entreprise a un usage croissant aux CDI de droit privé. De nombreux secteurs sont impactés: l'accueil, les services, la restauration par exemple. Il faut aussi penser à l'ouverture du rail en France, qui concerne aussi bien les marchandises que le transport de voyageurs."
    A la SNCF, un "putsch" gouvernemental

    Au-delà de la fronde de la CGT, il semblerait que le gouvernement peut d'ores et déjà se targuer d'une réelle avancée dans le cadre des négos à la SNCF. La CFDT vient en effet de lever son préavis de grève après que la direction a présenté de nouvelles propositions. Tout s'est fait très rapidement, puisque le brouillon du relevé de propositions n'a été présenté aux syndicats que dimanche soir.
    Et le gouvernement n'a pas fait dans la demi-mesure, puisqu'il a, selon nos informations, totalement repris la main sur le dossier pendant le week-end. Résultat: la direction de l'entreprise publique n'assume plus du tout des propositions qu'elle est censée avoir formulées. Une source interne parle même d'un texte qui "n'est pas conforme à (ses) ambitions".
    La CFDT sort une fois de plus comme grande gagnante dans cette affaire. Contactée par L'Express, une source syndicale se félicite de propositions à même de "révolutionner le dialogue social au sein de l'entreprise". Rien que ça. Concrètement, le syndicat réformiste, dont le secrétaire national défend aujourd'hui ardemment la loi Travail, vante la possibilité de modifier le régime de travail par accord dérogatoire, "lorsque des conditions économiques locales ou sectorielles particulières le justifient", en consultant non plus les délégués du personnel mais les délégués syndicaux centraux.
    "Cela obligera les syndicats à assumer de A à Z la signature de certains accords, alors que certains, comme la CGT, n'hésitent pas aujourd'hui à signer des accords sectoriels et qu'ils font mine d'être inflexibles au niveau national", lance une source syndicale. "Nous, on hésitera pas à accepter certaines concessions si elles permettent de sauver des emplois."
    Une stratégie efficace?
    Tout n'est pas encore joué à la SNCF. Pour le moment, la CFDT et la SNCF (ou plutôt le gouvernement) ne se sont entendus que sur un "brouillon". Le texte final sera soumis au vote le 6 juin. Et l'aval de la CFDT ne suffira pas pour obtenir sa validation. Il faudra encore glaner l'indispensable soutien de l'Unsa, qui a maintenu son préavis de grève pour ce mardi. La direction de la SNCF espère encore que le texte sera modifié en sa faveur d'ici là.
    "Il n'y a pas de consigne pour lâcher telle ou telle chose (...). Ça ne se passe pas comme cela dans la réalité et il ne peut être question de méconnaître les intérêts d'une entreprise publique", jurait ce lundi encore aux Echos une source à Matignon. Le dossier de la SNCF prouve le contraire. Le gouvernement, quand il en a les moyens, n'hésite pas à intervenir directement dans les dossiers pour tenter d'enrayer la mobilisation syndicale.
    Cette stratégie peut trouver à s'appliquer dans les autres entreprises du secteur public. On peut penser à la RATP ou encore aux contrôleurs aériens de la DGAC. A l'inverse, le champ d'action de l'exécutif sera sans doute plus restreint dans le privé. Exemple avec les routiers, qui craignent de voir leurs rémunérations diminuer drastiquement avec l'entrée en vigueur de la loi El Khomri. Pour calmer leur colère, le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies a promis que leur régime dérogatoire ne serait pas remis en cause sur les questions salariales. Mais la CGT attend un engagement concret. "Aujourd'hui, on a juste une promesse écrite du secrétaire d'Etat. Ce n'est pas suffisant, la loi ne protège pas du tout les routiers", dénonce Mohamed Oussedik. Le gouvernement cédera-t-il aussi sur ce dossier? Contactés par L'Express, ni l'Elysée, ni Matignon, ni le secrétariat d'Etat aux Transports n'ont donné suite à nos sollicitations.

    Ludwig Gallet L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyuZppplFYiInRokZ.shtml

  • Gabrielle Cluzel : « Il n’y a rien à sauver du féminisme ! »

    Gabrielle Cluzel déclare dans Politique Magazine :

    6a00d83451619c69e201bb090a874a970d-200wi.jpg"[...] Comprenez bien que dans la France patriarcale de l’après-guerre, il a bien fallu que le féminisme se nourrisse, pour prospérer, d’un certain terreau d’injustice et de colère… Le problème, c’est qu’après avoir exigé la libération des femmes, il a prétendu libérer la femme d’elle-même et, ce faisant, l’a purement et simplement niée.Il est devenu une idéologie, une sorte d’utopie qui pouvait avoir un impact dans des sociétés riches et prospères mais qui apparaît pour ce qu’elle est dans un monde fragilisé comme le nôtre : une tyrannie plus ou moins feutrée qui prétend occulter le réel en dictant aux femmes – et aux hommes – leur conduite. Adieu Simone : il n’y a rien à sauver du féminisme !

    Où voyez-vous des brèches dans l’idéologie féministe ?

    Les féministes ne peuvent pas éternellement nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Elles font un bruit épouvantable pour imposer que l’on dise « madame « la » ministre » plutôt que « madame « le » ministre », mais on ne les entend plus quand il s’agit de dénoncer de vrais scandales. Qu’elles s’en prennent au laxisme judiciaire qui fait de notre pays une jungle où s’exerce la loi du plus fort. Car, bien évidemment, cette loi s’exerce au détriment des femmes, plus faibles physiquement – et oui ! – que les hommes. C’est d’ailleurs aussi pourquoi elles sont victimes de harcèlement. Encore un brillant « acquis » du féminisme qui, en œuvrant pour la libération sexuelle, a contribué à faire tomber les conventions qui régissaient somme toute assez bien les rapports entre les hommes et les femmes. Et je ne parle même pas du silence radio des féministes sur les risques sanitaires de la contraception et sur la souffrance morale d’une IVG. Quant au traitement dégradant subi par certaines musulmanes, jamais une voix ne s’élève pour le dénoncer. Mais la réalité est cruelle. On l’a vu au moment des événements de Cologne où le Titanic féministe s’est écrasé sur l’iceberg islamique… [...]"

    Michel Janva

  • Aveuglement idéologique face au Grand Remplacement, par Vincent Revel

    L’esprit de culpabilisation et le reniement de soi, nés de la nouvelle religion des « droits de l’hommisme », engendrent un suicide civilisationnel. Au nom d’une ouverture à l’Autre et d’un monde purement fantasmé, les Européens sont contraints à oublier et à renier leur histoire pour laisser place au grand métissage.

    Depuis longtemps, l’Education nationale a remisé au placard l’esprit qui animait jadis les hussards de la République. Avec Mme Najat Vallaud-Belkacem, l’idéologie antiraciste domine avec force les nouvelles réformes scolaires (disparition du latin, du grec ancien, arrivée de l’arabe dans certains collèges, modification des cours d’histoire au profit de la connaissance de l’islam et du monde africain…). Validées par l’ensemble de la gauche bien-pensante, ignorées par ce l’on nomme à présent les Républicains, plus arrivistes que gaullistes, ces réformes accentuent volontairement l’embrigadement de nos enfants.

    La République fait le choix du renoncement et adapte son enseignement aux cultures, à la religion et à l’histoire des communautés nouvellement arrivées en France. Au lieu de rester fidèles à la mémoire de notre roman national, plus que millénaire, les néo-libéraux et les altermondialistes (gauchistes antiracistes souvent islamophiles et christianophobes) préfèrent épouser aveuglément le multiculturalisme sans prendre en compte la naissance d’un communautarisme sectaire et violent pouvant aboutir à une guerre civile, ethnique et religieuse.

    La thèse du Grand Remplacement, que la majorité de notre élite continue à nier, s’affirme pourtant de plus en plus dans la pensée collective des Français. Les changements radicaux de notre société, visibles dans un grand nombre de nos villes (magasins hallal, construction de mosquées et d’écoles islamiques, zones de non droit, prières de rue…), sont là pour en témoigner. Il suffit de prendre les photos d’il y a cinquante ans pour se rendre compte à quel point le Grand Remplacement est visible dans notre quotidien. le livre Les Territoires perdus de la République, paru en 2002, décrivait déjà ces quartiers populaires devenus avec l’immigration de masse des quartiers communautaristes.

    Au moment où l’on commémore, de façon ridicule et grotesque, le centenaire de Verdun, il suffit de prendre cinq minutes pour lire les noms des soldats mort lors de cette bataille inscrits sur les plaques funéraires présentes dans toutes nos églises pour se rendre compte à quel point nous ne parlons plus du même pays ! En changeant autant la culture, les valeurs et la population de notre patrie, nous jouons aux apprentis sorciers en faisant le pari de la France black-blanc-beur, utopie universaliste devant logiquement nous mener au meilleur des mondes. C’est une aberration, unique dans l’histoire des hommes, une erreur grave qui risque de nous conduire rapidement vers une impasse.

    Parmi de nombreux exemples, les derniers propos racistes et imbéciles d’Éric Cantonna (visant le sélectionneur Didier Deschamps), membre de cette élite déracinée, acquise au multiculturalisme et à un internationalisme cosmopolite, nous indiquent le malaise grandissant qui existe en France dès que le débat public aborde le problème des minorités soi-disant discriminées.

    A présent, l’unité patriote, qui anime naturellement toutes les nations possédant un ensemble ethnoculturel et historique homogène, se trouve systématiquement mis à mal chez nous par le fait de la fragilité de notre cohésion nationale. Les droits et revendications communautaires ne cessent d’empoisonner notre quotidien. Et face à cette triste réalité, nos dirigeants continuent à réciter en chœur que l’immigration est une chance pour la France, sans jamais apporter de solutions viables pour résoudre l’échec flagrant du bien vivre ensemble.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/