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lobby - Page 1482

  • COP21 : Philippe Verdier rebondit sur RT France, tape sur Hollande et le GIEC

    L’ex-chef du service météo de France 2 assurera quotidiennement une chronique sur le climat.

    « Bonjour, je suis très heureux de vous retrouver pour vous parler de la COP21 quotidiennement en toute liberté« , lance Philippe Verdier face caméra. Comprenez qu’il ne pouvait pas le faire sur France 2, chaîne qui l’a licencié après la sortie de son ouvrage, « Climat Investigation« . L’ex-chef du service météo rebondit donc sur RT France, l’antenne parisienne de la chaîne Russia Today. Il livrera chaque jour une chronique sur la COP21, baptisée « Verdier Libre ».

    Pour cette première, Verdier dénonce (avec un énorme micro) une urgence politique et diplomatique, plus qu’une urgence climatique. Il tape aussi sur les experts du GIEC. « En 2007, le prix Nobel de la paix a été attribué à Al Gore et au GIEC, les experts du changement climatique. Ils nous ont dit ‘si on ne s’occupe pas du changement climatique, on aura de plus en plus de risques d’avoir des guerres’. Mais depuis 20 ans, nous vivons les années les plus chaudes et nous avons en parallèle une baisse des guerres et une baisse des victimes de conflits« , explique-t-il.

    Il livre aussi son analyse politique, n’hésitant pas à taper sur François Hollande, à qui il avait adressé une lettre assassine apès la sortie de son livre. « Le climat est une occassion rêvée de terminer l’année en beauté en évitant de trop parler des sujets qui peuvent fâcher, dont le chômage dont les derniers résultats sont très mauvais« . puremedias.com vous propose de voir la première chronique de Philippe Verdier.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Bruxelles, capitale du djihadisme européen

    Cet entretien vient d'être réalisé au parlement belge avec Filip Dewinter, membre du Vlaams Belang:

    Michel Janva

  • Jean Sévillia : supprimer les crèches de Noël ne résoudra pas le problème de l’islam radical

    L’historien Jean Sévillia qui vient de publier « La France catholique » (Michel Lafon) rappelle le sens de l’Avent et la signification des crèches que l’AMF voudrait retirer des lieux publics.

     

    La crèche de la paroisse Sainte -Clotilde à Paris. Photo : Jean-Christophe Marmara- le Figaro

    Dimanche 29 novembre, les chrétiens entrent dans le temps de l’Avent. Dans les églises et les familles catholiques, c’est le moment d’installer la crèche. Ce rite, habituellement joyeux, s’accomplira en 2015 dans une ambiance teintée de gravité. D’abord en raison des circonstances, quinze jours après les attentats de Paris, deux jours après l’hommage national rendu aux victimes. Ensuite parce que la crèche de Noël, qui est pourtant la représentation la plus innocente qui soit, se trouve prise cette année dans une polémique dont certains ne semblent pas soupçonner la violence symbolique.

    L’Avent, début de l’année liturgique, commence au quatrième dimanche avant Noël, sauf chez les orthodoxes qui le font débuter le 15 novembre. Le mot vient du latin adventus, qui signifie « venue, avènement ». Ce temps d’attente conduit en effet vers l’événement qui, aux yeux des chrétiens, a renversé le cours de l’histoire : l’incarnation de Dieu sur terre. A Bethléem, il y a deux mille ans, son fils a endossé la condition humaine sous les traits d’un enfant couché dans une mangeoire. Cette condition, il la portera, le péché excepté, jusqu’à sa mort sur la croix. Chaque année, les fidèles sont invités à célébrer sa venue parce qu’entre la Nativité, fête de la naissance de Jésus, le fils de Dieu, et Pâques, fête de la Résurrection du Christ Sauveur, se déroule l’alpha et l’oméga de la foi chrétienne. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Jean-Sevillia-supprimer-les

  • Le Premier ministre néerlandais : « L’UE risque de s’écrouler comme l’Empire romain »

    L’immigration inquiète le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, parce qu’elle est une source de déstabilisation de la construction mondialiste (UE). C’est donc la priorité de nos élites politiques de maintenir debout la tour de Babel tant qu’ils le peuvent encore.
    « L’Europe risque de s’écrouler comme l’Empire romain à cause de la crise des migrants, a soutenu le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, cité par le Financial Times, alors que son pays s’apprête à prendre la présidence de l’UE en janvier.

    De nombreuses dissensions existent au sein de l’Union européenne sur la manière de gérer la venue de centaines de milliers de Syriens, Irakiens et Érythréens, notamment, fuyant leur pays pour se rendre en Europe. »
    La première étape, c’est s’assurer que les frontières soient contrôlées », a soutenu Mark Rutte, cité jeudi soir par le Financial Times : « l’Empire romain nous l’a montré et nous le savons tous, les grands empires s’écroulent si les frontières ne sont pas bien protégées ».

    M. Rutte s’est adressé à un petit groupe de journalistes invités depuis Bruxelles en amont de la présidence de l’UE que les Pays-Bas vont assurer au premier semestre 2016.

    Le gouvernement néerlandais a fait de la crise des migrants une de ses priorités pour sa présidence du groupe des 28.

    « Nous devons arrêter ce flot de migrants qui viennent en Europe, nous ne pouvons continuer avec les niveaux actuels », a-t-il dit, cité par le quotidien en ligne EUObserver.

    Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a appelé mercredi à travailler pour maintenir en vie l’espace de libre circulation Schengen.

    Mais le ministre néerlandais des Finances et président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a prévenu vendredi qu’un petit groupe de pays de l’UE, dont les Pays-Bas, pourraient être forcés de former un « mini-Schengen » si la crise des migrants ne peut être résolue.

    M. Rutte a par ailleurs dit, cité par le quotidien britannique Guardian, ne pas « être sûr » qu’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni en vue d’éviter un « Brexit » pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. »

    Source : 7sur7

    http://www.contre-info.com/le-premier-ministre-neerlandais-lue-risque-de-secrouler-comme-lempire-romain#more-40100

  • Le réchauffisme présente tous les caractères d'une idéologie

    Professeur émérite à l'Université de Paris XII, Rémy Prud'homme déclare auFigarovox :

    "[...] La distinction entre réchauffement et réchauffisme est plus importante. Le réchauffement est un phénomène physique, l'élévation des températures sur la terre, qui a été de 0,6-0,8 degrés au cours du XXème siècle, avec alternance d'augmentations et de diminutions, et qui est un objet d'études scientifiques. 

    Le réchauffisme est un phénomène social qui s'est construit à partir du réchauffement, et qui comprend une explication, des projections de castastrophes, la désignation d'un coupable - le CO2 - promu au statut d'ennemi public n°1, la mise en œuvre de politiques révolutionnaires.Le réchauffisme présente tous les caractères d'une idéologie identifiés par Hanna Arendt: un système monocausal, une révérence/référence à la science, le contrôle par des Etats, la lutte contre un ennemi unique, l'adhésion des masses. Bien entendu, le réchauffisme n'a pas le bilan abominable des idéologies analysées par Arendt: d'où l'appellation de mini-idéologie.

    Selon vous la climatologie est encore une science en formation, aux contours incertains...

    Le climat est un objet scientifique très complexe, largement ignoré jusque dans les années 1980. Pour que l'étude de cet objet devienne une science comme les autres, il faut beaucoup de temps (un demi-siècle, peut être) et beaucoup d'indépendance. La climatologie n'a eu ni l'un ni l'autre. Le thème a été pris en main par des organisations internationales et des des politiciens, qui ont créé une organisation à leur main chargée de «montrer le caractère anthropique du réchauffement»; trois ans plus tard, le GIEC remettait sa copie; la science avait parlé. [...]

    La COP21 sera évidemment un échec. L'objectif visé, décrété par le G8, est de diminuer de 50% les rejets de CO2 du globe d'ici 2050; c'est ça ou la fin du monde, comme on nous l'a assez seriné. La quasi totalité des pays en développement, qui rejettent actuellement bien plus de CO2 que les pays développés, ont affiché par écrit leur intention d'augmenter de beaucoup plus de 50% leurs émissions de CO2 d'ici 2030. Il sera amusant de voir comment les politiciens, les diplomates, et les médias vont s'y prendre pour présenter cet échec comme un grand succès. 

    Comment expliquer les anathèmes lancés sur ce qu'il est convenu d'appeler les «climato-sceptiques»? Le débat est-il encore possible? 

    Ces anathèmes sont faciles à comprendre. Les climato-crédules sont absolument persuadés de connaître, de détenir, et de défendre le Vrai et le Bien, et que leur croyance est la clé de la survie de l'humanité. Tous ceux qui ne pensent pas comme eux sont donc dans le Faux et le Mal, et menacent la survie de l'humanité. Les réchauffistes se font donc un devoir moral de maudire et de faire taire les sceptiques. C'est la logique de l'inquisiteur. Ce n'est pas par méchanceté, qu'il torture le mécréant. C'est par bonté, pour le sauver des flammes éternelles.Evidemment, cette attitude ne prédispose pas au débat. Le climato-crédule n'éprouve pas le besoin de débattre, puisqu'il sait ; il éprouve au contraire l'envie de censurer, pour empêcher le doute et le mal de se répandre. [...]

    Pour chacun des rapports quinquenaux du GIEC, le pluriel est de mise. Il y en a en effet trois. Le rapport proprement dit, en trois volumes de 1500 pages chacun, assez indigeste, et que presque personne ne lit, qui est principalement écrit par des scientifiques (même si ceux-ci sont choisis par les gouvernements, et si des militants peu ou pas scientifiques se glissent parmi eux). Un rapport résumé, d'une centaine de pages, préparé conjointement par des bureaucrates et des scientifiques. Et un résumé pour décideurs d'une trentaine de pages, pratiquement rédigé uniquement par des diplomates et des militants, qui est le seul document effectivement lu. Dans ce texte, ce sont les gouvernements qui se parlent à eux-mêmes: ils s'écoutent en effet. Il arrive que ce résumé pour décideur contredise le rapport technique. C'est ainsi, par exemple, qu'un rapport technique écrit que l'aggravation des événements extrêmes n'est généralement pas prouvée ; son résumé sur décideur en parle comme d'une certitude, et c'est ce que médias et gouvernements en retiennent.

    [...] Le réchauffisme est une idéologie née, développée et répandue dans les pays riches: États-Unis, Royaume-Uni (Margaret Thatcher fut le premier leader politique converti), Allemagne, France, pays scandinaves. Le spectacle des G8 qui se réunissent, et qui décident - vous avez bien lu: décident - pas seulement pour leurs propres pays, mais bien pour l'ensemble de la planète, la réduction de moitié des émissions de CO2, sent son néo-colonialisme à plein nez. Pendant trop longtemps, le fossé entre pays riches et pauvres a été terrible, effrayant, et croissant. Depuis une trentaine d'années, il a enfin commencé à se combler. Aujourd'hui, les pays pauvres se développent plus vite que les pays riches. Contrairement à ce que beaucoup (le pape par exemple) pensent et disent, la misère, la faim, l'illettrisme, la maladie, la mort reculent partout, y compris au Bangladesh, en Inde, en Afrique. Au cours des 20 dernières années, la mortalité infantile (bon reflet des revenus, de leur répartition, de l'hygiène, de l'accès aux soins, de l'éducation des femmes, de la production de nourriture) a diminué de 70% en Afrique et de 50% en Asie. Si tout s'explique par le réchauffement, comme on veut nous le faire croire, alors: vive le réchauffement! Bien entendu, le combat contre la pauvreté, qui reste encore dramatique pour bien trop de millions de personnes, est loin d'être achevé, et doit rester notre première préoccupation. Il est la priorité des pays pauvres, bien avant le combat contre le CO2. La volonté des pays riches de réduire à tout prix les rejets de CO2 partout est donc en conflit avec la volonté des pays pauvres de se développer. Ce conflit est particulièrement aigu en matière d'électricité. Sans électricité, pas de développement. Et en Afrique ou en Inde, sans centrales à charbon, pas d'électricité. Au nom du CO2, les pays riches prétendent empêcher les pays pauvres de construire des centrales à charbon. Ils ont tous interdit à leurs agences d'aide, et aux banques de développement internationales qu'ils contrôlent, de prêter un sou à cet effet. Et en prime les ONG environnementales des pays riches s'opposent souvent aux barrages hydro-électriques. Laissons la parole à un Africain, Donald Kaberula, président de la Banque Africaine de Développement: «Les gouvernements occidentaux sont hypocrites; eux qui se sont enrichis avec les combustibles fossiles, disent maintenant aux pays africains: vous n'avez pas le droit de construire des barrages, ni des centrales à charbon, contentez-vous de ces renouvelables hors de prix. Les pays africains ne les écouteront pas». Avec d'autres mots, l'Inde dit exactement la même chose. On a là les germes d'un véritable et dramatique conflit qui va éclater dans les prochaines semaines à la COP21 à Paris."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • JT du Lundi 30 Novembre 2015 - COP21 : beaucoup de bruit pour rien

  • C’est officiel : la France envisage d’enfreindre les Droits de l’Homme

    La France a écrit au Conseil de l’Europe pour l’alerter qu’elle risque de déroger à la Convention européenne des Droits de l’Homme. 
    C’est officiel : la France envisage de déroger aux Droits de l’homme, dans le cadre de l’état d’urgence décidé après les attentats. Le gouvernement a lui-même envoyé un courrier au Conseil de l’Europe pour l’en informer. "Les autorités françaises ont informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe d’un certain nombre de mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence […], mesures qui sont susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme", peut-on lire sur le site du Conseil. Une procédure nécessaire pour se prémunir d’un éventuel procès auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH). 
    Mise à jour 27/11/2015 à 12h42 : La France a formellement informé le Conseil de l'Europe "de sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l'homme". 
    L’article 15, où la possibilité d’une dérogation. La Convention européenne des Droits de l’Homme, dont le Conseil de l’Europe est le garant, oblige ses signataires à respecter une liste de droits fondamentaux : droit à la vie, interdiction de la torture, interdiction de l'esclavage et du travail forcé, droit à la liberté et à la sûreté, droit à un procès équitable, pas de peine sans loi, droit au respect de la vie privée et familiale, liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d'expression, liberté de réunion et d'association, droit au mariage, droit à un recours effectif ou encore interdiction de discrimination. 
    Mais l’article 15 de cette convention prévoit aussi une possibilité de déroger à certains de ces droits. Les pays signataires peuvent ainsi "prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l’exige […] et ce uniquement en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation". 
    La France a fait une demande officielle. Pour éviter tout procès devant la CEDH, la France doit, pour déroger à ses obligations, faire une déclaration qui motive ses raisons. En clair, elle doit officiellement se déclarer en guerre ou expliquer quel est le "danger public" qui menace "la vie de la nation". Ce qu’elle a fait dans un courrier du 24 novembre : "la menace terroriste en France revêt un caractère durable, au vu des indications des services de renseignement et du contexte international (…) De telles mesures (celles de l’état d’urgence ndlr) sont apparues nécessaires pour empêcher la perpétration de nouveaux attentats terroristes. Certaines d’entre elles […] sont susceptibles d’impliquer une dérogation aux obligations" de la CEDH. C’est on ne peut plus clair : la France informe officiellement qu’elle risque d’enfreindre certains Droits de l’Homme avec les mesures récemment votées pour lutter contre le terrorisme. Et même qu’elle l’a déjà fait. 
    De quelles mesures parle-t-on ? L’état d’urgence, récemment élargi et prolongé pour trois mois, donne en effet le droit aux autorités françaises d’enfreindre certaines libertés. Premièrement, le ministère de l’Intérieur a désormais la possibilité d’ordonner des perquisitions, de jour comme de nuit, sans passer par une autorité judiciaire. Durant ces perquisitions, les policiers peuvent notamment fouiller et copier toutes les données informatiques qu’ils souhaitent. Ce qui, en temps normal, est jugé contraire au droit à la vie privée. Autre mesure concernée : l’élargissement des assignations à résidence à n’importe quelle personne pour laquelle il y a "des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre public". En temps normal, une telle mesure pourrait être jugée arbitraire est contraire à la liberté de circulation. 
    La France risque-t-elle un procès à la CEDH ? Il revient désormais au Conseil de l’Europe et à la CEDH de vérifier la conformité de la dérogation déposée par la France. Car cette dérogation ne peut pas s’appliquer à tous les droits. Ainsi, elle ne peut pas se faire à l’encontre du droit à la vie, de l’interdiction de la torture, l’interdiction de l’esclavage, ou du principe de légalité des peines (il faut enfreindre la loi pour être condamné). 
    En outre, une dérogation doit respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Or ce pacte, qui dépasse le cadre européen, prévoit d’autres droits intangibles, comme la liberté de pensée, de conscience, et de religion. En outre, la dérogation s’applique uniquement s’il y a vraiment "menace sur la vie de la nation". S’il s’avère que des perquisitions sont menées sans lien avec les attentats et/ou qu’elles s’avèrent discriminante contre une religion, la France pourrait, en théorie, être inquiétée. 
    D’autres pays ont-ils déjà dérogé ? Cette invocation de l’article 15 est loin d’être une première. Le Royaume-Uni avait également dérogé aux Droits de l’Homme en 2004, après les attentats de Londres. L’Irlande avait, elle aussi, déposé une dérogation en 1957 et 1970 pour lutter contre les terroristes de l’IRA (l’armée républicaine irlandaise). La Turquie, qui a signé la Convention européenne, avait elle aussi dérogé à la Convention européenne en 1996, à la suite d’affrontements entre les forces de l’ordre et le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan.

  • Immigration : et pendant ce temps, la Grande invasion continue…

    Sur l’île grecque de Lesbos, les canots pneumatiques continuent de déverser leur flot de clandestins à un rythme soutenu. Si la voie maritime semble moins « à la mode » depuis que des cohortes innombrables ont choisi de passer par l’Europe centrale au départ de la Turquie, la Méditerranée reste un point d’entrée essentiel pour l’immigration clandestine. Lesbos, île grecque à quelques encablures des côtes turques est en première ligne pour les « migrants » du Moyen-Orient et d’Asie Centrale (Syrie, Irak, Afghanistan…), tandis que la voie « Sud », au départ de la Libye est privilégiée par les candidats venus de toute l’Afrique, que les mauvaises conditions météo ne suffisent pas à décourager.

    http://fr.novopress.info/

     

  • « (Leur) Europe, c’est fini » ?

    Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale,  a annoncé dimanche la suspension des  contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et  c’est une mesure  surtout symbolique, les conversations étant  au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son  Premier ministre  Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous  a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi  l’écho  il y a quelques semaines.

    L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros  à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle,  qu’elle laisse se déverser  vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter  l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.

    Il n’y pas  que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà  M. Davutoglu a ainsi  affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…

    L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier  ministre turc à Bruxelles,  tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté  à la ferme opposition de Chypre…

     C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir  la charge  et vouloir faire le bonheur,  en ne prenant  aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de  la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion  là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.

    Dans ce climat  de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journalistePierre Haski s’est livré sur le site de  l’Obs  à une recension de la troisième édition,  les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont  organisées par ce même magazine et   les  quotidiens belges, le Soir et De Standaard.

    Elles avaient pour  thème  «Europe: dernière chance»  et la question de   « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»

    « Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine »,  a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques,avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées  que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Lerétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»

    A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimesavancés par le FN  pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est  l’étalage d’impuissance de cette  Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.

    «L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs  affirmé un autre européiste historique,  l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il  a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».

    Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante  sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement  et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose  dans les esprits et est en passe de devenir  majoritaire.

    http://gollnisch.com/2015/11/30/leur-europe-cest-fini/

  • « (Leur) Europe, c’est fini » ?

    Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale,  a annoncé dimanche la suspension des  contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et  c’est une mesure  surtout symbolique, les conversations étant  au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son  Premier ministre  Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous  a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi  l’écho  il y a quelques semaines.

    L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros  à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle,  qu’elle laisse se déverser  vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter  l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.

    Il n’y pas  que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà  M. Davutoglu a ainsi  affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…

    L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier  ministre turc à Bruxelles,  tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté  à la ferme opposition de Chypre…

     C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir  la charge  et vouloir faire le bonheur,  en ne prenant  aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de  la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion  là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.

    Dans ce climat  de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journalistePierre Haski s’est livré sur le site de  l’Obs  à une recension de la troisième édition,  les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont  organisées par ce même magazine et   les  quotidiens belges, le Soir et De Standaard.

    Elles avaient pour  thème  «Europe: dernière chance»  et la question de   « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»

    « Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine »,  a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques,avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées  que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Lerétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»

    A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimesavancés par le FN  pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est  l’étalage d’impuissance de cette  Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.

    «L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs  affirmé un autre européiste historique,  l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il  a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».

    Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante  sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement  et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose  dans les esprits et est en passe de devenir  majoritaire.

    http://gollnisch.com/2015/11/30/leur-europe-cest-fini/