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lobby - Page 1705

  • Gouvernement d'union nationale ou coup d'Etat ?

    Guillaume de Thieulloy, dans les 4 Vérités, s'inquiète des appels fréquents à la constitution d'un "gouvernement d'union nationale" :

    "(...) À première vue, l’idée est bonne. Si toutes les bonnes volontés s’accordaient pour mener ensemble les réformes nécessaires pour sortir la France de l’ornière, nous devrions y applaudir chaleureusement.

    Le problème, c’est que je doute fort que ce gouvernement d’union nationale soit un gouvernement au service de la France et des Français. Il y a, au contraire, tout lieu de croire que ce soit un gouvernement au service de l’oligarchie pour parachever la spoliation des contribuables et la suspension des libertés publiques pour les citoyens.

    Rappelons que le FMI a « conseillé » aux États endettés de confisquer une part substantielle du patrimoine privé. Et, en matière de libertés publiques, il suffit de regarder ce qui se passe en ce moment au nom de la lutte contre le terrorisme…

    Il me semble, par ailleurs, assez probable que notre confrère Emmanuel Ratier ait raison et que la manifestation du 11 janvier soit une sorte de « répétition générale » de ce qui pourrait se passer si Marine Le Pen se trouvait au 2e tour de l’élection présidentielle en 2017.

    Ces grandes manifestations « républicaines » se reproduiraient pendant 15 jours pour déjouer le « péril fasciste » – le qualificatif « républicain » ne servant plus à désigner un mode de gouvernement, mais à dire qui est fréquentable et qui ne l’est pas.

    Vous aurez, à ce sujet, noté avec quelle facilité – et quelle complicité médiatique – le FN a été prié de ne pas participer à la manifestation du 11 janvier. Puisqu’il est entendu que ce n’est pas un parti républicain (beaucoup moins, naturellement, que les autorités saoudiennes ou turques présentes !), il était « logique » qu’il ne soit pas présent dans une marche « républicaine » ? De même qu’il était « logique » d’interdire, au nom de la « laïcité » et de la « république », la manifestation des associations « Ri poste laïque » et « Résistance républicaine », puisque l’oligarchie avait décidé que ces dernières n’étaient ni laïques, ni républicaines !

    Jusqu’à présent, il était possible à ceux qui ne voulaient pas entendre ces inquiétudes sur les missions d’un éventuel « gouvernement d’union nationale » de crier au populisme. Mais,tout récemment, est arrivé un événement décisif : un véritable coup d’État organisé par le « système » en Suède.

    « Le Monde » commente ainsi : « Une fois de plus, la Suède donne l’exemple. Confrontés à la perspective d’une crise politique prolongée, les partis politiques traditionnels […] ont décidé de s’unir pour permettre au gouvernement de fonctionner en neutralisant la capacité de nuisance parlementaire du parti populiste d’extrême droite. »

    Vous avez bien lu : « nuisance parlementaire » ! C’est au nom de la république et de ses valeurs que l’on bride, non plus seulement le peuple, mais même les parlementaires qui auraient le mauvais goût de ne pas applaudir à toutes les décisions de l’oligarchie !

    L’excellent site « Contrepoints » a, quant à lui, commenté : « Le dernier masque de la démocratie représentative, dans sa version postmoderne et corrompue, vient de tomber. »

    Concrètement, que s’est-il passé ? Un parti dit « populiste », fort de 12 % des suffrages, est parvenu, en s’alliant avec un autre parti, à mettre le gouvernement en minorité sur son budget.

    C’est le jeu classique de la vie parlementaire et on ne voit pas bien où est le mal. Cependant, cette « nuisance parlementaire » du parti « populiste » a entraîné une réaction, dont il y a effectivement tout lieu de craindre que, comme le dit « Le Monde » (vous savez ce journal « neutre » et « objectif » qui avait applaudi à la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges !), elle ne soit prise en exemple ailleurs, et notamment en France.

    Droite et gauche se sont alliées, dans un accord valable jusqu’en 2022, en se répartissant les postes ministériels, indépendamment des résultats électoraux à venir.

    Il est impossible de dire plus crûment que les élections ne servent à rien. Il est impossible de dire plus crûment que nous ne sommes plus en démocratie – si tant est que nous l’ayons jamais été…

    Voilà ce qu’est un « gouvernement d’union nationale », dont tant de voix « autorisées », des « grands » médias à François Bayrou, en passant par Manuel Valls ou Alain Juppé, réclament la mise en œuvre en France – là aussi pour contrer le « populisme ».

    Franchement, à part l’hypocrisie, on voit mal ce qui distingue un tel régime d’une dictature !"

    Et si le "parti populiste", qui incarne plus que jamais l'opposition, devenait majoritaire ?

    Louise Tudy

  • L'Europe colonisée

    Selon Yvan Blot, l'Europe subit 3 colonisations :

    "[...] L’une est économique. La structure des marchés est influencée historiquement par des relations de pouvoir ; or, les centres de décision économiques sont de moins en moins chez nous. On assiste à un transfert. Je rappelle que la valorisation du CAC 40 dans son ensemble n’équivaut qu’au tiers des sommes détenues par le plus grand fonds au monde, l’américain Blackrock.

    La seconde est physique. Elle découle de l’immigration incontrôlée qui s’installe actuellement sur le territoire européen.La dernière, la plus importante, est culturelle et spirituelle : l’Europe est gagnée par l’utilitarisme américain, qui met la fonction marchande au sommet avec comme valeurs suprêmes les droits et l’argent. [...]

    Comment l’Europe pourrait-elle se décoloniser, selon vous ?

    L’une des clés de sortie de cette colonisation est culturelle. Nos énarques ont perdu tout repère humaniste. Ils ne sont guidés que par les deux premières causes, la matérielle et la formelle, c’est-à-dire le droit et l’économie. Nous avons des hommes politiques desséchés et cela joue énormément sur le manque de représentativité. Pour sortir de notre arraisonnement utilitaire actuel, il serait possible de se baser sur deux institutions fortes : l’Église et l’Armée. C’est ce qu’a fait la Russie au sortir du communisme. De manière générale, tout redressement ne pourra se faire sans une démocratisation de nos pays qui vivent en réalité en régime oligarchique."

    Michel Janva

  • La CGT machine à dire non

    Finalement ce 3 février, c'est bien le camarade Martinez, si souriant sur les photos, que le Comité confédéral national de la CGT a élu au poste de secrétaire général. Le nouvel homme fort du syndicat communiste a obtenu 93,4 % des voix. Ce score à peine inférieur aux records de l'époque stalinienne, et, disons-le aussi, légèrement en retrait par rapport à la tradition cégétiste depuis 1945, mérite qu'on revienne sur les épisodes précédents. Mais même avec cette nuance on reconnaîtra que Martinez Philippe a la gueule de l'emploi.

    Tous le décrivent comme particulièrement dictatorial. "Sa gouvernance à la métallurgie, raconte ainsi le responsable d’une autre fédération, est très autoritaire. Ce qui court à la confédération, c’est qu’il ferait régner la terreur. Et qu’ils font profil bas dans sa fédé." (1)⇓

    Or, secrétaire général de la fédération de la métallurgie, Martinez avait déjà été proposé le 13 janvier comme nouveau secrétaire général par son prédécesseur démissionnaire Lepaon.

    La veille de cette réunion, qui s'était soldée par un premier refus, 12 janvier, la commission exécutive de la centrale, composée de 56 membres, avait accepté cette candidature mais seulement par 28 voix contre 18 et 6 abstentions.

    Dans une organisation passée en 1942 sous le contrôle des staliniens, cela fait désordre. On a aussi accusé le secrétaire général déchu d'avoir voulu piloter sa propre succession. Le personnage ayant été politiquement liquidé pour cause de scandales relatifs à son train de vie, malencontreusement révélés par des lettres anonymes adressées au Canard enchaîné, les vertueux camarades ne voulaient pas de cette apparence ridicule.

    Le Monde analyse ainsi ce que Martinez incarne. On baptise à la CGT ce concept de "ligne Boulogne-Billancourt" :

    "Martinez, est intervenu à cinq ou six reprises pour affirmer qu’après avoir été choisi comme futur numéro un de la CGT, il avait composé sa nouvelle équipe. Il a ensuite refusé toutes les propositions pour modifier cette éventuelle direction." 'C’est un bureau de purge stalinien', commenta un responsable de fédération. 'À aucun moment, ajoutait un autre dirigeant, Martinez n’a parlé de sa vision du syndicalisme. Il est incapable de rassembler la CGT.' Ancien de Renault, patrons des métallos depuis 2008, M. Martinez n’a pas un profil de « réformiste ».

    Cette ligne est jugée à la fois très revendicative et proche du Parti communiste dont il est très proche (d'après Libé) membre (dixit Le Monde).

    Il y  a trois semaines, lors du vote de janvier, son refus d’ouverture aurait été très mal perçu au sein de la commission exécutive et il explique l’approbation à l’arraché.

    Notons qu'alors sa compagne, Nathalie Gamiochipi, responsable de la fédération de la santé, "qui ne tient pas sa fédé" était allée jusqu’à voter en faveur de Martinez, en contradiction avec le mandat qui lui avait été confié, ladite fédération ayant décidé, à une majorité de 75 %, de voter contre cette proposition.

    Mais Pierre Laurent avait affirmé le 7 janvier sur France Info souhaiter "au plus vite une CGT en état de marche".

    Il lui a donc fallu patienter quelques semaines, mais tout est rentré dans l'ordre.

    Machine à dire "non", bien rodée, bien relayée auprès des rédactions  sympathisantes des radios, toujours à la recherche de "grognes" la CGT s'enfermera sans doute dans son isolement sectaire, refusant de signer tout accord professionnel.

    Les médias, toujours avides d'un nouveau cliché, ont adopté le contresens flatteur désignant le comité confédéral national (CCN) de la vieille centrale comme s'il s'agissait d'un "parlement". Ce glissement sémantique ne doit pas être tenu pour innocent : c'est exactement le contraire, puisque les représentants des fédérations ne sont pas élus pour siéger à la CCN. Celle-ci ne fait que rassembler les dirigeants des structures corporatives et régionales. et cela s'apparente plutôt à ces assemblées de notables que les organisations islamiques appellent la "choura"… Pourquoi ne pas utiliser ce mot ? À moins qu'à la CGT, on lui préfère celui de présidium, ou de soviet ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Libération du 3 février, qui juge bon de souligner que l'intéressé est"d'origine espagnole". À quoi sert ce "scoop" inutile ? S'agirait-il d'une pierre dans le jardin du premier ministre ?

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

    http://www.insolent.fr/2015/02/la-cgt-machine-a-dire-non.html

  • Pourquoi pointer les chrétiens du doigt pour les exactions des terroristes islamistes?

    Quelques extraits d'un très beau plaidoyer pour la liberté d'expression et de conscience, dans le Figarovox. (Le texte vaut la peine d'être lu en entier).

    [...]"Vous avez dit «pas d'amalgames», ne demandons pas aux musulmans de se désolidariser du terrorisme. «Pas d'amalgames», et vous demandez aux chrétiens de se désolidariser de leurs bourreaux.[...] Les chrétiens n'ont pas attendu les pétitions parisiennes pour verser le sang et donner des martyrs de la liberté de conscience.[...]

    Il a fallu que les tenants d'une idéologie bien identifiée commettent un carnage comme la France n'en a pas connu depuis des dizaines d'années pour que des laïcistes empressés tiennent l'occasion d'accuser «les religions». A la pointe, Elisabeth Badinter explique dans Le1 que «la religion doit se limiter à l'espace familial et aux lieux de culte. La religion, c'est une affaire personnelle». RSF, Elisabeth Badinter en tête, somme les religions de s'engager pour la liberté de les offenser. Et dans Marianne, elle rappelle son combat contre la polygamie et l'excision avant d'enchaîner sur le fait qu'elle ne «pardonne pas à la gauche d'accorder un tel pouvoir aux curés, aux imams et aux rabbins: c'est religieux, c'est sacré!», passant sans sourciller de la polygamie et l'excision au pouvoir des curés. Par un même mystérieux saut dans le raisonnement, les chrétiens se retrouvent ainsi pointés du doigt pour les exactions des terroristes islamistes.[...]

    Mais à ceux-là, ceux qui soumettent à l'Église une pétition pour le blasphème, ceux qui veulent confiner la foi à l'intime et au culte, je veux dire simplement: cela n'arrivera pas.[...] Nous ne serons pas réduits au silence, nous ne nous tairons pas, nous ne cantonnerons pas notre foi à l'intime parce que vous voulez nous y contraindre. Des régimes s'y sont essayés par la voie autoritaire: la foi a toujours retrouvé l'air libre. L'Homme est spirituel, il faut vous y faire. [...]

    Plus encore, le chrétien qui cantonnerait sa foi à l'intime serait un piètre chrétien. Nous croyons en un Dieu incarné, par Son Fils. Pas éthéré, pas confiné, pas cantonné: incarné. Il a pris chair. Il est venu dans la chair des Hommes, venu dans le malheur du monde, venu prendre sa part du fardeau et soulager leur épreuve.[...] Nous ne cesserons pas, avec l'Église de toujours et avec le pape d'aujourd'hui, d'en appeler sans cesse publiquement au respect de la sacralité de la personne humaine et de sa dignité, en tous temps et en tous lieux, depuis la conception jusqu'à la fin de la vie, depuis les trottoirs de Manille jusqu'aux barques en Méditerranée.

    Ce n'est pas sans raisons d'ailleurs que l'on n'a guère entendu les tenants de la laïcité sommer le Père Riffard, qui héberge des demandeurs d'asile dans son église, de confiner sa foi à l'intime. Ce n'est pas sans raisons que l'on n'a jamais entendu quiconque intimer à Mère Teresa, à Sœur Emmanuelle, au Père Pedro et à tous les religieux anonymes publiquement engagés chaque jour de par le monde auprès des plus fragiles, de «limiter la religion à l'espace familial et aux lieux de culte». Ce sont exclusivement les positions de l'Église sur le respect de l'enfant à naître et de la personne en fin de vie, ou sur les mœurs, qui posent problème et incitent à vouloir la faire taire. Ce n'est donc pas l'expression publique des religions qui pose problème, c'est la contradiction. Et rejeter la contradiction au nom de la République, de la démocratie et de la liberté d'expression, voilà qui a de quoi interpeller.

    Au bout du compte, la laïcité est ainsi réduite à un artifice, et même à une lâcheté, lorsque l'on prétend incriminer les religions dans leur ensemble plutôt que les comportements précis que l'on dénonce, et que l'on ne sait pas, collectivement, affirmer nettement les valeurs que l'on porte et qui s'y opposent.

    Je veux dire aussi, avec respect, à Elisabeth Badinter quel'universalisme qu'elle revendique n'est pas une génération spontanée, hors sol. Si la France porte une tradition universelle, ce n'est pas tout à fait étranger à la contribution du christianisme, et singulièrement du catholicisme (étymologiquement universel) à l'édification de ce pays. Un christianisme qui, même lorsqu'il n'est pas identifié ainsi, est aussi dans l'ADN de ce pays, dans sa chair et son esprit et ce, notamment depuis que des moines copistes, dotés d'une forte inclination à ne pas cantonner la religion à la sphère intime, ont diffusé la culture, que d'autres ont ouvert des hospices ou créé l'Université.[...]

    Aussi bien, plus encore aujourd'hui qu'hier, vous ne me ferez pas taire, au nom de la liberté d'expression."

    Marie Bethanie

  • Nouvelle fatwa contre Charlie Hebdo : encore la faute à Zemmour ?

    L’ancien ministre pakistanais Ghulam Ahmad Bilour vient de mettre à prix – pour 175.000 € — la tête du propriétaire de Charlie Hebdo.

    Le Pakistan est un charmant pays issu de l’empire des Indes britanniques. Il est né en 1947 dans un bain de sang, sous l’impulsion du leader indien musulman Muhammad Ali Jinnah, dont l’intransigeance a eu raison des efforts désespérés du dernier vice-roi des Indes pour maintenir l’unité du sous-continent. Pays allié des États-Unis qui en ont fait une pièce maîtresse de leur dispositif au Moyen-Orient, cette république islamique – et accessoirement puissance nucléaire — instable et fanatique est une véritable poudrière musulmane dans une zone hautement stratégique du globe.

    On connaissait un peu ce pays pour diverses raisons : le nombre d’immigrés pakistanais qu’on croise à Londres, sa situation de base arrière des talibans pendant la guerre d’Afghanistan, ses grottes hospitalières qui abritent généreusement trafiquants et terroristes de tout poil.

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  • Pas assez de policiers pour traiter tous les djihadistes ?

    Quelques heures après l’agression au couteau de trois militaires à Nice, et moins d’un mois après les attentats de Paris, le juge antiterroriste Marc Trévidic était l’invité de Ruth Elkrief, mardi 3 février à 19 heures.”On a repéré tellement de djihadistes, qu’on a pas assez d’OPJ [officiers de police judiciaire] pour les arrêter”, a-t-il notamment déclaré.

    Le juge antiterroriste a également indiqué que la France fait face à “deux dangers aujourd’hui: l’attentat très organisé, et le jihad pulsionnel, a expliqué le juge d’instruction au pôle antiterroriste du tribunal de grande instance de Paris. En un mois, on a vu les deux à l’œuvre”.

    http://fr.novopress.info/

  • La CEDH oblige la France à héberger des terroristes étrangers, aux frais de l'Etat

    D'après le Figaro (via), neuf islamistes sont, à l'heure actuelle, assignés à résidence dans nos campagnes, aux frais de l'Etat, qui ne peut les expulser. Un régime qu'a connu Djamel Beghal, le mentor des frères Kouachi et de leur complice Coulibaly, avant qu'il ne retourne en prison. En cause ? La cour européenne des droits de l'homme :

    "C’est le sort réservé à ceux qui, d’origine étrangère, sont frappés d’une interdiction définitive du territoire français mais ne peuvent être expulsés. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), qu’ils saisissent, fait en effet barrage à une extradition vers leur pays en évoquant des risques de torture. C’est alors l’impasse. La France, qui ne peut se débarrasser de ceux qu’elle bannit, les installe dans des bourgades isolées, avec interdiction pour eux d’en sortir et obligation de pointer quatre fois par jour à la gendarmerie."

    Dans le village où a été hébergé Beghal,

    "on parle d’une facture mensuelle de 3000 euros. «Voilà ce que coûtait ce terroriste chaque mois!»"

    Louise Tudy  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Des tribunaux à l’UMP, le terrorisme intellectuel aussi se porte bien

    C’est le sujet numéro un d’inquiétude des Français concernant leur intégrité physique, loin, très très loin devant la peur des attentats. Il s’agit bien sûr du cancer qui, en cette journée mondiale qui est dédiée à la lutte pour son éradication, ne fait pas oublier cependant le combat tout aussi nécessaire pour le maintien de la paix publique et notamment contre les islamo-racailles. C’est une caricature d’individu appartenant à cette mouvance, le multirécidiviste (agressions, violences, trafic de stupéfiant)  Moussa Coulibaly, 30 ans, né dans les Yvelines,  qui a attaqué hier à l’arme blanche trois soldats en faction devant un centre communautaire juif à Nice. Il avait été refoulé de Turquie la semaine dernière suite à un signalement des autorités françaises. Il est probable qu’il souhaitait gagner la Syrie pour y rejoindre les rangs des fous d’Allah. Un Etat Islamique (EI) qui a franchi un cran dans l’horreur pour capter l’attention des médias, frapper les opinions publiques, en diffusant la vidéo d’un otage jordanien, un pilote capturé en décembre, brûlé vif dans une cage. Une autre vidéo met en scène des«Français»,  membres de cette milice islamiste, exhortant leurs coreligionnaires à faire couler le sang sur notre territoire.

    Nos services de renseignement avaient repéré Moussa Coulibaly (sans liens familiaux avec le preneur d’otages de l’hypermarché  cascher) le mois précédent, alors qu’il se livrait, a-t-il été expliqué, à un «prosélytisme agressif »  dans une salle de sport de Yvelines. Entendu par les enquêteurs de la DGSI à son retour d’Istanbul,  et faute d’infraction et d’indices probants, il avait été laissé libre…

     Libre, et même en cette période ou il est convenu officiellement de célébrer la liberté d’expression, le directeur de la publication de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, Yves de Kerdrel ne l’est pas tout à fait.

     Il a été condamné hier  à 2 000 euros d’amende, à verser 1 euro de dommages et intérêts à l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), à SOS racisme, et 500 euros de dommages et intérêts à la Maison des potes, ainsi qu’à la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), pour provocation à la discrimination envers les musulmans. Le prix à payer  pour sa Une du 22 septembre 2013 représentant une Marianne voilée à côté du titre « Naturalisés l’invasion qu’on nous cache ».

     Reste que Valeurs Actuelles s’en tire mieux que son confrère Minute, qui, bien que disposant d’une assise financière beaucoup plus modeste, a vu son directeur de la publication,  Jean-Marie Molitor, être condamné en octobre dernier  à 10 000 euros d’amende pour sa Une  du 13 novembre 2013, en l’espèce une photo de la garde des Sceaux, avec ce titre: « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ».  Quand on veut faire de l’humour sans être inquiété par la police de la pensée et de l’arrière-pensée, sans craindre le terrorisme intellectuel,   il vaut mieux être un mauvais journal crapoteux  d’extrême gauche, même islamophobe,  c’est plus confortable…

     Cette parenthèse étant fermée, dans le procès intenté à Valeurs Actuelles, le procureur de la République,  Solène Gouverneyre, qui avait requis 5000 euros d’amende a estimé que cette couverture « joue avec les amalgames et les raccourcis », exhorte «à la haine», que le terme d’« invasion » « incite en lui-même au rejet par sa connotation agressive ». L’avocat de l’UEJF, Me Stéphane Lilti, avait quant à lui dénoncé l’« extrême violence » de cette « une » qui vise « l’ensemble des musulmans ».

    Au-delà de nos divergences avec  M. de Kerdrel, nous ne pouvons qu’être d’accord avec lui  lorsqu’il a constaté à la barre que les poursuites contre le journal témoignent d’une « régression du débat intellectuel », « ce qui pouvait être dit il y a vingt-cinq ans ne peut plus être dit aujourd’hui ».

     Les plus âgés se souviennent en effet d’une Une quasi identique à celle incriminée ici, avec une Marianne voilée, celle du Figaro magazine publié il ya trente ans,  en 1985, mettant (déjà) en garde contre les dangers de l’immigration-invasion.

    La preuve, soit dit en passant, que cette  droite courbe, européiste, atlanto-libérale,  qui a été majoritairement aux affaires dans ce laps de temps, a été animée par une volonté de changer la nature du peuple français, ou à tout le moins, par  un laxisme  aussi criminel que celui de la gauche dans ce domaine.

     Une réalité à ne pas perdre de vue, alors que l’UMP se déchire sur l’attitude à tenir au second tour dans le duel opposant le FN au PS dans la quatrième circonscription du Doubs.

     Alain Auffray dans Libération résume la cacophonie ambiante, l’incapacité de Sarkozy à imposer son autorité, d’autant plus inquiétante pour cette droite  devenue une caricature de confuse écurie présidentielle où les jockeys se haïssent, sans boussole, sans repères, sans identité forte. Or, se profile déjà dans ce climat détestable de haines recuites et de divergences stratégiques,  les élections départementales qui verront des dizaines, peut être des centaines de duels opposant le FN à la gauche au second tour …

     « Accablé de mauvaises nouvelles, écrit M. Auffray, Nicolas Sarkozy tenait, mardi, une occasion d’affirmer son leadership sur le parti qu’il s’efforce de présider depuis deux mois. Raté. Après l’élimination du candidat UMP dans le Doubs – première élection depuis le retour de l’ex-chef de l’Etat et première défaite pour la droite après une série de douze victoires aux législatives partielles depuis 2012 - les dirigeants de l’UMP se sont profondément divisés sur la stratégie électorale. Incarnée par Laurent Wauquiez, l’aile droite du parti, favorable au ni PS ni FN a obtenu, mardi soir lors du bureau politique, une courte majorité, avec 22 voix contre 19 pour la position médiane défendue par Nicolas Sarkozy: faire barrage au FN sans appeler formellement à voter PS. Plusieurs personnalités plus centristes, comme Alain Juppé et Nathalie Kosciusko-Morizet, défendent un vote PS pour faire barrage à l’extrême droite ».

     Cela étant posé, l’UMP ferait bien mieux de s’interroger affirme Bruno Gollnisch, sur sa capacité à être audible, respectée, suivie dans ses (obscures) consignes, largement incompréhensibles pour l’électeur lambda. La vérité commande de dire également que les électeurs sont largement réfractaires à se laisser guider leur choix par des précepteurs ou des commissaires politiques expliquant ou se situent le bien et le mal.  A fortiori quand les grandes consciences républicaines de la classe politicienne  traînent une solide réputation d’incapables, de menteurs, de dissimulateurs  et d’égoïstes.

    http://gollnisch.com/2015/02/04/des-tribunaux-lump-le-terrorisme-intellectuel-aussi-se-porte-bien/

  • Valeurs actuelles n'est pas Charlie Hebdo

    ValeursLa publication de la Une ci-contre a valu hier à Yves de Kerdrel, directeur de publication de Valeurs actuelles, une condamnation à 2 000 € d'amende pour provocation à la discrimination envers les musulmans. Le tribunal correctionnel de Paris a en outre ordonné la publication d'un communiqué judiciaire dans le journal, ainsi que le versement de dommages et intérêts : 1 € à l'Union des étudiants juifs de France, qui avait saisi la justice, même somme à SOS Racisme et 500 € à la Maison des potes ainsi qu'à la Licra.

    Prochain procès contre la liberté d'expression de Valeurs actuelles : le 5 mars, pour son dossier "Roms, l'overdose".

    Louise Tudy

  • Ce vaccin contre le cancer... qui ne sera pas commercialisé

    Une stratégie originale de guérison du cancer mise en évidence au début du siècle a été purement et simplement... oubliée.
    Par LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT
    Le journal Nature a récemment raconté une histoire extraordinaire*. On y voit à l'oeuvre le meilleur de la démarche scientifique : la capacité d'observation, l'intelligence de l'analyse et l'audace de l'expérimentation. En 1924 William Coley, chirurgien des os et cancérologue, observe le cas d'un patient qui souffre à la fois d'un cancer gravissime, le sarcome, et d'une infection cutanée, la scarlatine. Mais, au sortir de son épisode de scarlatine, le malade guérit de son sarcome, sans traitement spécifique, et il ne rechute plus jamais. Le docteur Coley en déduit que l'infection par le streptocoque, la bactérie de la scarlatine, a déclenché quelque chose qui a permis de détruire les cellules cancéreuses, soit directement, soit par une stimulation de son immunité. 
    À partir de là, le cancérologue américain s'est mis à "vacciner" des patients atteints d'un sarcome avec des streptocoques vivants, puis avec des streptocoques morts. Une analyse de ce travail, faite récemment, montre que ses résultats dans le traitement des sarcomes - une survie sans rechute de 50 % à 10 ans - étaient bien supérieurs à la performance que nous obtenons actuellement dans le traitement de ces sarcomes (38 %). William Coley a ensuite essayé ce vaccin contre d'autres cancers, avec des résultats satisfaisants même s'ils étaient moins spectaculaires que pour le sarcome.
    Millions d'euros d'investissements
    Cette stratégie originale, qui a fait l'objet d'une publication, a été oubliée, remplacée par des protocoles agressifs et coûteux qui empilent parfois chimiothérapie, radiothérapie et chirurgie lourde. Elle a été redécouverte seulement en 2005, et l'on a même hésité alors à relancer la fabrication d'un tel vaccin. Mais faire ce vaccin est impossible actuellement. Pourquoi ? Parce que les normes de sécurité exigées pour injecter une bactérie, même morte, demandent des millions voire des milliards d'euros d'investissements. À moins que l'un des grands industriels du vaccin ne se lance dans une telle opération, ce vaccin ne verra jamais le jour. Tant pis si les patients continuent à mourir du sarcome et que le traitement a fait la preuve de son efficacité... 
    Il faudra bien à un moment se poser la question des protocoles compassionnels, ceux délivrés à la dernière extrémité. Pour les maladies ayant une mortalité encore très élevée ou pour les plus rares qui sont actuellement laissées à l'abandon, les exigences réglementaires devraient être allégées et réglementées afin de rendre possibles des essais thérapeutiques audacieux. Par le passé, l'audace thérapeutique a permis, dans des situations désespérées, de trouver des solutions originales et de sauver les gens. Ce fut le cas de la greffe d'organes. Aujourd'hui, cette audace est empêchée par une normalisation excessive. L'enjeu en termes de santé publique et d'éthique médicale est loin d'être anodin...