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lobby - Page 1702

  • L’extrême gauche anglaise contre la liberté d’expression… de Marine Le Pen

    Royaume-Uni –Aux abords de l’Université d’Oxford, l’extrême gauche anglaise s’était massée contre la liberté d’expression. En tout cas contre celle de Marine Le Pen, invitée par Oxford Union, association des étudiants de l’université d’Oxford pour une conférence-débat.

    http://www.medias-presse.info/lextreme-gauche-anglaise-contre-la-liberte-dexpression-de-marine-le-pen/24984

     

  • Louis Aliot choqué par l'Internationale et les poings levés

    Louis Aliot, vice-président du FN, lors d'une intervention devant des militants :

    7776426783_louis-aliot-a-paris-le-4-novembre-2014"J'ai été un peu 'espanté', comme on dit chez moi, de voir sur BFM l'enterrement de Monsieur Charb au son de l'Internationale, le poing levé, au moment où nous commémorions le suicide de Jan Palach, jeune qui, contre l'URSS, s'était immolé par le feu en Tchécoslovaquie pour contester ce système totalitaire

    LUZ-Poing-leve-630x0Est-ce que vous imaginez l'inverse ? A la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l'un et l'autre. C'est pour ça que je suis choqué d'ailleurs". 

    Le parallèle entre les deux totalitarismes les plus meurtriers du XX° siècle semble déranger le petit monde médiatique... Mais heureusement qu'il existe encore des hommes politiques qui ont le courage de rappeler la monstruosité du communisme.

    Philippe Carhon

  • "Rehfram" 2015 : la responsabilité des francs-maçons dans le naufrage africain

    Plusieurs centaines de francs-maçons africains, européens et caribéens ont rallié Lomé, la capitale du Togo,  pour les 23e Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), du 6 au 7 février. Les "fils de la lumière" du continent africain se sont réunis pour travailler sur le thème : « Tomber, ce n’est pas un échec ; l’échec, c’est de rester là où on est tombé. » Sans doute pour répondre à une accusation de plus en plus fréquemment entendue qui met en parallèle le développement raté de la majeure partie des Etats africains depuis la décolonisation avec le fait que ceux qui ont pris en main ce développement sont à la fois des hommes d'affaires, des politiques et... des francs-maçons.

    La franc-maçonnerie en Afrique plonge ses racines dans la colonisation elle-même, initiée par des "frères" européens, qui ont eux-mêmes initié leurs "frères" africains : aujourd'hui encore, la majeure partie des hauts dignitaires africains de l'Afrique francophone se rattachent à des loges françaises, ainsi qu'en témoignent les francs-maçons africains interrogés dans cette émission très intéressante de 2012  sur RFI (La 2e partie surtout).

    Cinquante ans et plus d'indépendance montrent un continent africain dans un état de délabrement évident, où la "corruption" se retrouve à tous les étages, où la masse de la population est maintenue dans une demi servitude par une pauvreté endémique sous apparence démocratique, pendant que les élites politiques et économiques masquent un train de vie surréaliste en regard de la pauvreté ambiante,  derrière d'ostentatoires déclarations d'amour à des peuples qu'au fond elles méprisent et exploitent.

    Ces élites, chefs d'Etats (bien qu'ils s'en défendent en général), ministres, hauts fonctionnaires, chefs d'entreprise et militaires, gens de presse et de lettres, appartiennent tous peu ou prou à des réseaux d'initiés qui naviguent entre franc-maçonnerie et réseaux mafieux (on pense notamment aux réseaux Foccart et Pasqua, qui "mouillent" des décideurs des deux continents, tant Français qu'Africains). Cet état de fait est toujours d'actualité.

    Une timide mais rapide émergence d'une classe moyenne dans la plupart des pays d'Afrique francophone est intimement liée à la franc-maçonnerie, qui connaît un regain d'intérêt au sein de populations culturellement portées vers tout ce qui est occulte. Là encore, l'Eglise catholique à travers ses évêques et ses prêtres crient dans le désert : de plus en plus de catholiques estiment, contrairement à l'enseignement de l'Eglise, que foi et franc-maçonnerie peuvent cohabiter. Les églises évangéliques, qui ne tiennent pas du tout le même langage, attirent du coup beaucoup de monde, même en France, car les moyens dont elles disposent (une église évangélique rapporterait "plus qu'une boîte de nuit") sont aux yeux des gens simples le gage de la réussite, malgré les mises en garde réitérées à l'égard des faux-prophètes.

    Pour en revenir aux Rehfram, cet article de 2011 qui traite de celles de cette année-là à Cotonou (Bénin), montre à quel point ces rassemblements occultes attirent à l'insu des populations concernées tous les décideurs du continent. Les journalistes venus enquêter sont refoulés et les photos interdites. Ce qui se dit dans ces réunions très cachées des "fils de la veuve" du continent noir est à mettre sans aucun doute en parallèle avec les réunions du très sélectif "Siècle" sur le sol français (voir l'enquête d'Emmanuel Ratier "Au coeur du pouvoir"). Dans les deux cas, il s'agit sans aucun doute de décider du sort de populations ignorantes de ce qui les attend, au profit d'une poignée d'initiés.

    Quand on entend dire, ce qui appartient d'ailleurs à la "doxa" des pseudo - intellectuels, que c'est la colonisation qui est à l'origine des malheurs actuels de l'Afrique, ce n'est pas tout-à-fait faux. On oublie juste d'ajouter le terme "franc-maçonne" au terme "colonisation". Et la colonisation se poursuit encore aujourd'hui, par ceux-là même qui la dénoncent : les francs-maçons africains. Le jour où leur responsabilité sera ouvertement et publiquement établie et dénoncée comme étant le frein majeur dans le non- développement de leurs pays respectifs, ce jour-là sera un grand jour.

    Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • UMP/PS/FN : un fauteuil pour trois

    Pour Guillaume Bernard, la législative partielle du Doubs témoigne de la nouvelle organisation tripartite de la vie politique française.

    Derrière le dilemme des consignes de vote pour une élection dont un parti est éliminé du second tour, se profile un enjeu national crucial: avec qui cette formation est-elle potentiellement prête à gouverner? En effet, les élections redessinent depuis 2012 le paysage politique français; il devient tripolaire: gauches et écologistes, centre et droite modérée, droite radicale. L'ambition des deux actuels partis de gouvernement (PS et UMP) est donc d'être présents au second tour de la prochaine présidentielle contre le FN. Ils partent du principe que cela leur assurera automatiquement la victoire. Vraisemblable, ce scénario n'est pour autant pas certain. En outre, il élude commodément l'étape suivante: les législatives. Si un président nouvellement élu a toujours obtenu, sous la Ve République, une majorité parlementaire, la chose devient plus aléatoire avec la transformation du système partisan. 

    Car si aucun des trois camps n'obtenait de majorité stable à l'Assemblée nationale, il faudra constituer un gouvernement de coalition. En supposant que la droite modérée gagne la présidentielle, acceptera-t-elle de gouverner avec certaines composantes de la gauche? C'est ce qu'anticipent des dirigeants de l'UMP en préconisant toujours le «Front républicain» contre le FN. Quant à ceux qui avancent la thèse du «ni-ni», leur position confine au nihilisme. Serait-ce l'aveu de leur incapacité à déterminer ceux dont ils sont -bien que ne s'accordant pas sur tout- les moins éloignés? C'est en tout cas le témoignage sinon du vide du moins de l'écartèlement idéologique interne.

    Le spectre politique fonctionne par interactions. La progression du FN (due en partie à l'abandon de l'espace idéologique de droite) est telle qu'il n'est pas certain que l'UMP demeure le parti dominant à droite. Cela l'oblige à clarifier ses positions sur des sujets comme le multiculturalisme, le protectionnisme ou encore la fédéralisation européenne. De ces précisions découleront naturellement ses stratégies électorales et alliances gouvernementales, mais également l'endiguement ou l'hémorragie de son électorat de plus en plus séduit par le FN ou à défaut par des alliances avec lui.

    Guillaume Bernard 

    Guillaume Bernard est maître de conférence à l'Institut catholique d'études supérieures. Il a également enseigné à Sciences Po, ainsi qu'à l'Institut catholique de Paris et à l'IPC.

    Source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukFuypAlkQeQpHkaj.shtml

  • Ukraine : Hollande évoque le scénario de la "guerre"

    Pour le président français, les pourparlers menés par la France et l'Allemagne avec la Russie sur le dossier ukrainien constituent "une des dernières chances".

    L'initiative pour ramener la paix en Ukraine présentée à Moscou par Angela Merkel et François Hollande pourrait être "une des dernières chances" d'éviter "la guerre", mais il n'est "pas certain" que les discussions aboutiront, ont prévenu samedi 7 février les deux dirigeants.

    "Je pense que c'est une des dernières chances. [...] Si nous ne parvenons pas à trouver non pas un compromis mais un accord durable de paix, eh bien nous connaissons parfaitement le scénario : il a un nom, il s'appelle la guerre", a déclaré à la presse le chef de l'Etat français lors d'une visite, samedi, à Tulle, en Corrèze."

    "Je savais que ce serait difficile, je savais que c'était risqué mais je savais que c'était indispensable", a ajouté le président de la République. "Je suis donc dans le processus. Je ne veux pas donner de pronostic, je suis aujourd'hui dans la recherche, qui prendra encore quelques jours, pour aboutir à une conclusion".

    "Tant que le but n'est pas atteint, tant que l'accord n'est pas signé, il y a un risque", a-t-il prévenu.

    Selon lui, "la France joue un rôle majeur avec l'Allemagne mais elle ne peut pas réussir seule. Avec Mme Merkel, nous ne réussirons pas seuls, nous avons pris nos responsabilités, maintenant c'est à toutes les autres parties d'être à la hauteur de ce qui est attendu d'elles".

    Angela Merkel : "Ça vaut le coup d'essayer"

    "La chancelière et moi-même, nous considérons qu'il y a un risque de guerre aux portes de l'Europe", a martelé François Hollande, rappelant qu'il y a "déjà de nombreuses victimes".

    De son côté, la chancelière allemande s'est dite "prudente", samedi, lors d'une conférence à Munich, juste avant de rencontrer le président ukrainien Petro Porochenko et le vice-président américain Joe Biden.

    "Il n'est pas certain que ces discussions aboutissent [...] mais cela vaut le coup d'essayer", a lancé Angela Merkel, disant vouloir "relancer" l'accord de paix conclu à Minsk en septembre 2014 et qui n'a jamais été véritablement été appliqué.

    5.300 personnes tuées en dix mois de conflit

    Les affrontements entre rebelles prorusses et armée ukrainienne dans l'est du pays ont au contraire regagné en intensité depuis le début de l'année, faisant des centaines de morts. En dix mois de conflit, 5.300 personnes ont été tuées, selon l'ONU.

    "Nous ne comptons faire la guerre à personne, nous comptons coopérer avec tous", a assuré, de son côté, Vladimir Poutine, cité par l'agence de presse Interfax.

    "Ces négociations vont continuer comme vous le savez. Nous estimons qu'il est tout à fait possible d'avoir des résultats et de tomber d'accord sur des recommandations qui permettront aux deux côtés de vraiment dénouer le conflit", a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, également présent à Munich.

    Les discussions samedi en marge de la Conférence annuelle sur la sécurité, à Munich, devraient contribuer à déblayer le terrain avant une conversation téléphonique à quatre – Petro Porochenko, Vladimir Poutine, Angela Merkel et François Hollande – prévue dimanche.

    Avancée dans la rédaction d'un document

    Aucune information n'a filtré sur la teneur de la discussion avec Vladimir Poutine vendredi soir à Moscou, si ce n'est qu'elle a permis d'avancer vers la rédaction d'un document.

    Confronté à une situation militaire et économique désastreuse, le président ukrainien Petro Porochenko est sous pression face aux revendications des séparatistes, qui réclament plus d'autonomie et la prise en compte de leurs nouveaux gains territoriaux dans les négociations.

    Après la rencontre de Petro Porochenko avec Angela Merkel et Joe Biden, le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit s'entretenir avec Sergueï Lavrov.

    "L'option militaire" en discussion

    Moscou a mis en garde contre la livraison d'armes par les Etats-Unis à l'Ukraine pour tenter de rééquilibrer le rapport de force sur le terrain, une option évoquée ouvertement par certains responsables américains.

    Angela Merkel y est également fermement opposée. "Ce conflit ne peut être réglé militairement", a-t-elle martelé. "Je ne vois pas en quoi un meilleur équipement de l'armée ukrainienne impressionnerait le président Poutine au point qu'il puisse imaginer perdre militairement".

    Le général américain Philip Breedlove, qui commande les troupes de l'Otan en Europe, a lui défendu "l'option militaire". "Nous parlons plus spécifiquement d'armes [...] et de capacités" qui font défaut à l'armée ukrainienne, notamment "pour s'attaquer à des problèmes d'artillerie, des problèmes de communication", a-t-il détaillé.

    Alors que le ballet diplomatique autour de l'Ukraine se déplaçait à Munich, les bombardements se sont poursuivis sur le terrain dans l'est de l'Ukraine, tuant au moins cinq civils dans la nuit, selon le gouvernement et les séparatistes.

    Les tirs au lance-roquettes multiples Grad ont notamment repris de plus belle autour de Debaltseve, tenue par l'armée ukrainienne et presque encerclée par les rebelles prorusses, après une courte trêve qui a permis d'évacuer 753 civils dont 81 enfants.

    Source : L'Obs avec AFP :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukFFkZyFlBGTsyEHh.shtml

  • Le minaret, oui. La Vierge Marie, non.

    Deux nouvelles pratiquement passées inaperçues de la grande presse, et bien entendu des moyens radio-télévisés, m'ont particulièrement choqué, cette semaine.

    Deux nouvelles pratiquement passées inaperçues de la grande presse, et bien entendu des moyens radio-télévisés, m’ont particulièrement choqué, cette semaine.

    
La première. Nous sommes en Haute-Savoie, dans le bourg de Publier. Il y a cinq ans, la municipalité avait choisi de décorer un parc public d’une élégante statue de la Vierge pour un coût assez élevé de 35.000 euros. Eh bien, à la demande d’adeptes forcenés de la laïcité, le tribunal administratif de Grenoble vient d’exiger du maire qu’il enlève cette belle statue pour la déplacer dans un lieu privé ! La vue de la Vierge devait choquer les enfants qui jouaient à ses pieds. Et je ne parle pas du choc que cette statue a dû produire auprès des adeptes d’une autre religion, même si, pour eux, Marie est reconnue comme Myriam, mère du prophète Jésus.

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  • Un ex-député européen balance tout sur la manipulation de Charlie Hebdo

    Roland Dumas Lâche une « bombe » sur la Syrie en plein direct! Né le 23 août 1922 à Limoges (Haute-Vienne), est un avocat et homme politique français.

    Proche de François Mitterrand, il a été plusieurs fois ministre, des Relations extérieures de 1984 à 1986 et des Affaires étrangères de 1988 à 1993. Il a ensuite présidé le Conseil constitutionnel de 1995 à 2000.

    La chasse aux sorcières et l’hystérie antiterroriste l’emportent sur tout recul critique. En attendant, on nous promet déjà un « patriot act français » pour faire suite à la loi de programmation militaire qui permet d’or et déjà les écoutes téléphoniques. Entre un expert bidon, un premier ministre hystérique et une écervelée qui appel à traquer ceux qui ne sont pas « Charlie », le 21e siècle sera sécuritaire ou ne sera pas

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Public Sénat regardée « par 10 ou 15 personnes » selon Marion Le Pen

    via OJIM.FR – Interrogée mardi matin par Jean-Jacques Bourdinsur son altercation avec Gilles Leclerc, patron de Public Sénat, Marion Maréchal-Le Pen est revenue sur la légitimité du personnage.

    Lors de la remise du prix de l’« élu local de l’année » à Steeve Briois par le Trombinoscope, le patron de la chaîne parlementaire s’était montré très prudent dans ses déclarations, trop prudent aux yeux des élus FN présents ce jour-là. Après la cérémonie, la jeune député du Vaucluse était aller voir M. Leclerc pour lui signifier : « Mais on va vous avoir ! Mais quand ça va arriver ça va vraiment vous faire mal ! »

    Des images capturées par Canal+ et qui avaient fait le tour du web. Devant la polémique, Marion Le Pen a exprimé ses regrets sur BFMTV, sans omettre de glisser un petit tacle à Public Sénat. « C’est important que dans une société où l’on s’indigne de tout en permanence on ne s’indigne pas de l’essentiel », a-t-elle commenté avant de poursuivre : « Parce que ce qui aurait dû indigner les journalistes sur ce sujet-là (…) c’est quand même que Gilles Leclerc qui est patron d’une chaîne publique, Public Sénat, payée par nos impôts et regardée par 10 personnes, peut-être 15, qui se permet de traiter de la sorte (Steeve Briois). »

    Dans un communiqué, Gilles Leclerc a rappelé que la chaîne parlementaire était regardée par « 23,6 millions de téléspectateurs », assurant qu’il ne souhaitait pas polémiquer davantage.

    http://fr.novopress.info/

  • L'anthropologue Emmanuel Todd mal à l'aise avec le mouvement "Je suis Charlie"

    L'anthropologue et historien français Emmanuel Todd a confié au quotidien japonais Nikkei être mal à l'aise avec le mouvement "Je suis Charlie", né en France après l'attentat contre Charlie Hebdo, jugeant que les caricatures de Mahomet humilient les faibles de la société.

    "Il y a un grand écart entre ce qui se passe actuellement en France et ce que je pense", a déclaré M. Todd au correspondant du Nikkei à Paris.

    "En France, si on ne touche pas à une personne en particulier, on considère qu'il est possible de tout caricaturer. Avant l'attentat, je critiquais les dessins satiriques de Charlie Hebdo. Je ne peux donc pas être d'accord avec la sanctification de cet hebdomadaire qui a publié des caricatures obscènes du prophète Mahomet", a-t-il ajouté selon des propos rapportés en japonais.

    Selon lui, près de quatre millions de Français qui sont descendus dans la rue le 11 janvier, quatre jours après l'attentat qui a décimé Charlie Hebdo, ne sont pas représentatifs de la société française: "beaucoup appartiennent à la classe moyenne, mais les jeunes de banlieue (dont beaucoup d'origine immigrée) et les classes ouvrières, eux, n'y étaient pas", insiste M. Todd que cette situation inquiète.

    Il pointe en outre les inégalités dont sont victimes les immigrés et leurs enfants, "qui ne peuvent recevoir un enseignement suffisant et ne trouvent pas de travail en période actuelle de crise économique. Une partie d'entre eux aspirent ainsi au radicalisme du groupe Etat islamique".

    "Ce qu'on voit dans les banlieues de nos grandes villes, c'est la plus récente expression de la crise que doivent affronter les sociétés d'Europe de l'Ouest. Les jeunes musulmans qui vivent dans les banlieues sont des Français nés en Occident. L'absence de perspective d'avenir est une des causes de l'aliénation de ces jeunes. Et l'Europe de l'Ouest ferme les yeux sur son propre problème", souligne encore M. Todd.

    "Se moquer de soi-même ou de la religion d'un ancêtre est une chose, mais insulter la religion d'un autre est une histoire différente. L'islam est devenu le support moral des immigrés de banlieue dépourvus de travail. Blasphémer l'islam, c'est humilier les faibles de la société que sont ces immigrants", juge le démographe.

    Les propos d'Emmanuel Todd retenus par le Nikkei font largement écho à l'analyse d'une partie de la presse et de la population du Japon qui ont du mal à comprendre pourquoi Charlie Hebdo a publié des caricatures de Mahomet malgré les risques connus, et qui jugent les inégalités en France comme une cause de la dérive radicale de certains jeunes.

    source : Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EukFkVEpEyBXLwhJuE.shtml