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lobby - Page 1707

  • Toujours plus d’abjection libérale en France "socialiste"... et Le Figaro de s’en réjouir !

    Pas un mot, bien sûr, dans l’article ci-dessous, sur les ravages en termes de santé publique, sur la vente du sang, tant pour les pauvres qui y sont acculés que sur la qualité du sang ainsi récupéré...

    Pourquoi le don de sang ne sera plus gratuit en France... ET NE SERA DONC PLUS UN DON !

     

    À partir de ce lundi, l’Etablissement français du sang n’a plus le monopole du don du sang. L’ouverture à la concurrence modifiera son modèle économique et les volontaires pourraient être rémunérés.

    Le modèle éthique français du don de sang vit peut être ses dernières heures. La fin du monopole de l’Etablissement français du sang (EFS) entre en effet en vigueur ce lundi. La fin de ce modèle économique pourrait signifier la fin de la gratuité des dons du sang. C’est déjà le cas en Allemagne, en Chine ou aux États-Unis où les volontaires sont rémunérés autour de 50 euros par le groupe suisse Octopharma.

    De fait, en juillet dernier, l’EFS a perdu l’exclusivité de la commercialisation du plasma « SD », l’un des trois plasmas thérapeutiques qu’il produit. Le conseil d’Etat a tranché en faveur du laboratoire suisse Octapharma, qui souhaitait obtenir en France une autorisation de mise sur le marché pour son produit « Octaplas », un « plasma SD ». Depuis ce lundi, la concurrence est ainsi habilitée à vendre ce composant liquide du sang riche en protéines. Créé en 1998 en réaction au scandale du sang contaminé, l’établissement public administratif possédait jusqu’à présent le monopole de la collecte du sang, du plasma et des plaquettes et de la commercialisation des produits sanguins peu transformés et à la durée de conservation courte. [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Toujours-plus-d-abjection-liberale

  • Sens Commun dénonce le "front républicain"

    Suite à la législative partielle qui a vu l'élimination du candidat UMP, les ténors de l'UMP se déchirent entre ceux qui appellent à voter PS et ceux qui refusent de donner une consigne de vote (on n'en trouve pas -encore- qui appellent à voter FN). Sens Commun écrit :

    "Sens Commun refuse d’entrer dans le piège du prétendu « Front Républicain » grossièrement tendu par la gauche et dénonce cette forme de chantage qui confisque le débat de fond.

    Nous n’avons pas à dire aux Français s’il faut voter pour le candidat PS ou le candidat FN. Le seul appel valable est l’appel au vote et à l’élection du candidat de leur choix. Où est la démocratie quand certains s’arrogent le droit de qualifier un vote de bon et l’autre de mauvais ?

    On ne gagne pas face à un adversaire en lui déniant le droit d’exister : on se confronte à lui sur le plan des idées et de la politique à mener. C’est sur ce plan là que Sens Commun entend se battre et c’est sur ce plan là que le citoyen prend sa décision libre et responsable.

    C’est pourquoi Sens Commun appelle à la suppression des consignes de vote stériles et infantilisantes. S’ils veulent retrouver la confiance et le respect des Français, les politiques doivent commencer par les leur accorder. Il n’appartient pas aux partis de décider à la place de leurs militants.

    Il semblerait qu’une fois de plus la gauche dite « républicaine » récupère cette République à son seul profit, la vidant par là même de son sens. Il semblerait qu’une fois de plus, la gauche se juge habilitée à exclure du débat démocratique des millions de FrançaisSi elle n’aime pas un certain type d’électeurs, c’est qu’elle n’aime qu’une partie de la France et qu’elle est donc incapable de rassembler notre pays.

    À l’heure où nos concitoyens exigent un débat de fond, la droite doit refuser le bal des polémiques médiatiques et prendre de la hauteur. Les Français feront leur choix librement."

    Michel Janva

  • Quand les adeptes de la dérision doivent s’autocensurer

    Notre époque, tout empreinte de relativisme, est proprement désarmée devant des phénomènes qu’en d’autres temps nos gouvernants auraient précisément qualifiés.

    Notre époque, tout empreinte de relativisme, décolorée à force d’être exagérément nuancée, affadie dans son logos jusqu’à la verbigération excessive et l’euphémisme trompeur, est proprement désarmée devant des phénomènes qu’en d’autres temps nos gouvernants auraient précisément qualifiés.

    Il y a quelques jours, sous la pression de la Fédération des associations musulmanes de Clichy, la plasticienne Zoulikha Bouabdellah devait renoncer à exposer son « œuvre », des escarpins posés sur des tapis de prière. Depuis le 15 janvier, la basilique San Petronio de Bologne est sous haute surveillance, du fait de la présence, en son sein, d’une fresque – inspirée de L’Enfer de Dante – montrant le prophète Mahomet tourmenté par le diable, attribuée au peintre italien Giovanni da Modena. À Londres, le Victoria and Albert Museum (V&A) se trouve plongé au cœur d’une polémique après avoir tenté de cacher un poster iranien datant des années 1990 montrant Mahomet, adolescent, une épaule dénudée. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Obama reconnaît que le Maïdan est l'œuvre de Washington

    Le président américain a enfin reconnu ouvertement le rôle de premier plan joué par Washington dans le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Barack Obama a également laissé entendre qu'il n'irait pas jusqu'à un conflit armé direct avec la Russie.

    Barack Obama a dévoilé son jeu. Visiblement, il n'a plus rien à perdre. Dans une interview accordée à CNN, il a reconnu que les USA avaient réussi à "faire transférer le pouvoir" en Ukraine. En d'autres termes, le dirigeant américain a constaté que le coup d'État survenu dans ce pays en février 2014, qui a entraîné des conséquences gravissimes et de nombreuses victimes, s'est déroulé avec une implication directe des USA sur le plan logistique et technique. Il a ainsi désavoué toutes les déclarations antérieures des politiciens et des diplomates américains, qui affirmaient jusqu'alors que l'Euromaïdan était un phénomène ukrainien purement intérieur basé sur la protestation noble du grand public contre le régime corrompu de Viktor Ianoukovitch.

    Lire la suite

  • Les instances européennes ne se soucient pas d'écouter les peuples

    Chantal Delsol est interrogée dans le Figarovox :

    "Comment expliquer la défiance des peuples européens qui s'exprime d'élections en sondages vis-à-vis de l'Union européenne?

    Les peuples européens ont le sentiment de n'être plus maîtres de leur destin, et ce sentiment est justifié. Ils ont été pris en main et en charge par des super-gouvernants qui pensent connaître leur bien mieux qu'eux-mêmes. C'est ni plus ni moins une variante du despotisme éclairé, ce qui à l'âge contemporain s'appelle une technocratie: le gouvernement ressortit à une science, entre les mains de quelques compétents.

    Avant chaque élection, on dit aux peuples ce qu'ils doivent voter, et on injurie ceux qui n'ont pas l'intention de voter correctement. S'ils votent mal, on attend un peu et on les fait voter à nouveau jusqu'à obtenir finalement le résultat attendu. Les instances européennes ne se soucient pas d'écouter les peuples, et répètent que les peuples ont besoin de davantage d'explications, comme s'il s'agissait d'une classe enfantine et non de groupes de citoyens."

    Michel Janva

  • Général V. Desportes : « les Etats-Unis ont crée Daech » !

    Le 17 décembre 2014, la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées tenait un débat en séance publique à propos de la prolongation de l’opération Chammal en Irak. Présidée par Jean-Pierre Raffarin la Commission a interrogé lors des débats le Général Henri Bentégeat (2S), ancien chef d’état-major des armées, le Général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef d’état-major Opérations, Monsieur Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, le Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris et Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. 
    Revenons en détail sur l’intervention du Général Vincent Desportes. Commençant son intervention sur un mot de présentation de Daech, soulignant notamment le danger réel du groupe sur nos intérêts vitaux, ce dernier déclara sans ambages : 
    Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d’attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s’il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C’est sûr. Il n’a pas d’autre vocation que de disparaître. 
    Voilà qui a le mérite d’être clair ! 
    Alertant les membres de la Commission sur les incidences d’une guerre menée dans un contexte de réduction de nos forces, le Général Desportes déclara : 
    Au bilan, quelle que soit l’armée considérée, nous sommes engagés au-dessus des situations opérationnelles de référence, c’est-à-dire que chaque armée est en train d’user son capital sans avoir le temps de le régénérer. Nous avons des forces insuffisantes en volume. Pour compenser, tant au niveau tactique qu’au niveau stratégique, nous les faisons tourner sur un tempo très élevé qui les use. C’est-à-dire que si ce suremploi continue, l’armée française sera dans la situation de l’armée britannique sur-employée en Irak et en Afghanistan et obligée pendant quelques années d’arrêter les interventions et de régénérer son capital « at home ». L’effort considérable produit aujourd’hui au profit des interventions a des répercussions fortes et mesurables sur les forces en métropole, en terme de préparation opérationnelle en particulier. Le sens des responsabilités exige de tordre définitivement le cou au mythe de la guerre courte. 
    Après quelques mots sur les bases de la stratégie militaire, le Général Desportes énonça une série de principes, au nombre de cinq, devant guider toute décision d’intervention. 
    Selon ce premier principe, il ne faut s’engager que si l’on peut influencer au niveau stratégique. Le risque d’user ses forces armées si ce précepte n’est pas respecté, avec le discrédit et le déficit d’image qui s’en suit, est mis en avant. 
    C’est le cas de la France en Afghanistan : elle y a conduit une « guerre américaine » sans influence stratégique globale, sans influence sur le cours des opérations, sans influence sur la direction de la coalition. 
    Deuxième principe : il ne faut intervenir que là où cela a du « sens stratégique ». 
    La France est grande dans le monde, en particulier par sa place au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais cette place lui est contestée tous les jours, et il faut qu’elle la défende, qu’elle la légitime tous les jours. Et elle ne peut le faire que par sa capacité de gestion utile des troubles du monde. Ce qui, au passage, impose absolument la nécessité de conforter notre capacité à agir comme « nation-cadre » et à « entrer en premier ». N’en doutons pas : notre place parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et notre influence dans les affaires du monde sont d’abord fondées sur notre capacité à agir de manière concrète dans les crises (capacité et crédibilité). 
    Troisième principe : il faut définir des objectifs atteignables. Prenant l’exemple de l’Afghanistan, le Général déclare que « les objectifs ont très vite dérivé et dépassé les moyens dont la coalition disposait (en termes de temps et de capacité de contrôle de l’espace terrestre en particulier). » 
    Quatrième principe : il ne faut intervenir que quand l’action envisagée est compatible avec les moyens disponibles, immédiatement et à terme. Faisant partie des premiers à avoir critiqué publiquement le Livre blanc de la Défense 2013, le Général Desportes déclara : 
    Le Livre blanc 2013 parle de « volume de forces suffisants ». Dans les faits, l’opération Serval était un pari extrêmement risqué, chacun le sait, en raison du très faible volume de forces déployées, conjugué à la grande vétusté de la majorité des équipements utilisés. L’opération Sangaris est un pari qui a échoué : le pari fait de la « sidération initiale » a échoué. Ensuite, le déni de réalité conjugué à notre manque de moyens a empêché l’adaptation de la force à la réalité du terrain et au déploiement immédiat des 5 000 hommes qui étaient indispensables. 
    Cinquième principe : il ne faut pas faire le premier pas sans envisager le dernier. Cela veut dire qu’il faut évaluer sans idéologie, sans aveuglement, les conséquences d’une intervention, surtout si l’on n’a pas l’intention d’aller jusqu’au bout. 
    A la fin de son intervention, le Général Desportes a continué à alerter les membres de la Commission sur le délitement de nos forces armées. 
    Le sous-dimensionnement patent du budget OPEX a des effets pervers considérables dont doivent être conscients ceux qui en décident. D’abord, laisser dire par les media, sans démenti formel, que les armées dépensent indûment le maigre budget français relève de la faute morale, au moment où nos soldats se battent sur tous les fronts, pour la France et à ses ordres, avec des ressources beaucoup trop comptées. Ensuite, parce que nous sommes toujours en dessous de la « taille critique », ce sous-dimensionnement du budget a des conséquences directes tant sur le succès des opérations que sur la sécurité de nos soldats : ils s’en retrouvent mis en danger. 
    A propos de l’opération Chammal, le Général déclare : 
    J’en arrive à Chammal. Après quelques détours, j’en conviens, mais l’on ne perd jamais son temps à prendre un temps de recul stratégique, à une époque où, justement, la tendance est de raisonner dans le temps court, en termes de dépenses de comptoir, des problèmes qui relèvent du temps long et d’investissements lourds. Je ne m’attarde pas sur l’ahurissante contradiction actuelle entre, d’une part, l’embrasement du monde à nos portes, à notre est, à notre sud-est, à notre sud, la multiplication de nos interventions et, d’autre part, la détérioration profonde et rapide de nos capacités budgétaires avec, en aval, celle de nos capacités militaires. Tout le monde le sait, à droite et à gauche. Certains, trop peu nombreux, le disent. (…) Alors ? Tenons-nous au principe bien connu de la guerre : le principe de concentration … ou à sa version populaire : « qui trop embrasse mal étreint ». Arrêtons de nous éparpiller ! Regardons les choses en face. 
    État islamique. « Daech delenda est » : certes ! Nous sommes profondément solidaires, mais nous ne sommes aucunement responsables. Nos intérêts existent, mais ils sont indirects. Nos capacités sont limitées et dérisoires, là-bas, par rapport à celles des États-Unis et notre influence stratégique est extrêmement limitée. 

  • L’apartheid ? Chiche ! – par Ulysse

    Manuel Valls déclarait récemment qu’il y avait en France un « apartheid » (déclaration du 20 janvier 2015 lors de ses vœux à la presse).

    Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.

    La gauche hallucinogène nous inflige une fois de plus une réalité de substitution, soit un pur et simple mensonge qui la dédouane, au moins en apparence, de ses propres inconséquences coupables, qui la décharge de faire l’épreuve du réel et d’assumer les conséquences nécessaires de ses propres décisions. Comme n’ont pas manqué de le faire remarquer nombre de commentateurs, cette proposition de Manuel Valls, en plus d’être impertinente, niaise et idiote (puisqu’un apartheid désignerait une institution de droit visant à justifier des inégalités de fait) était en plus parfaitement injuste. A tout prendre, s’il y a bien une « institution de l’inégalité » en France, elle est officieuse et non officielle, de facto et non de jure, et elle concerne, non les populations immigrées prétendument « ghettoïsées », mais bien les blancs européens autochtones. En effet, ce sont les populations natives d’Europe qui sont, depuis plus de quarante ans maintenant, soumises contre leur gré à une submersion migratoire sans aucun précédent historique ; submersion organisée et/ou au moins avalisée par les structures étatiques nationales qui se sont imposées, (trahissant par-là toutes les exigences attachées à leur mission), comme les planificatrices du démantèlement et de la liquidation des identités historiques du Vieux Continent.

    Regroupement familial, découragement systématique de la natalité autochtone via des politiques eugénistes délirantes, persécution morale du patriotisme, extinction par la force ou la ruse de toute velléité de débat national sur cette question, destruction des repères culturels et moraux traditionnels, saccage de l’instruction publique et de sa méritocratie au nom d’une éducation nationale qui promeut un universalisme abstrait dont la seule vocation est de détruire le sens de l’identité française enracinée… Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.

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  • La religion laïque inefficace contre le djihadisme

    On n’évacue pas le besoin de sacralité, on le déplace.

    Dans sa campagne « stop-djihadisme », le gouvernement ne s’est pas contenté d’un clip vidéo ridicule, il a également publié un dessin qui représente un petit lapin effrayé vêtu d’un tee-shirt rose sur lequel est écrit : « djihadisme ». Un spot l’éclaire et projette derrière lui l’ombre d’un monstre.

    Pourtant, personne d’autre que Laurent Fabius n’a fait semblant de croire un jour que le « djihadisme » était un combat propre, un idéal noble et un concept aussi inoffensif qu’un lapinou.

    À la guerre, on meurt. Sans blague.

    Ces « jeunes » le savent et partent malgré tout. Pourquoi ? Parce qu’ils poursuivent un idéal. Ils ne fuient pas l’islamophobie, ils veulent combattre un Occident décadent qu’ils haïssent.

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  • Dérapage et amalgame de Jean-Marie le Guen : LMPT attend des excuses

    Jean-Marie Le Guen a déclaré dimanche 1er février lors d’un débat en direct sur BFM TV face à Florient Philippot :

    « C’est pas vous qui luttez contre le fondamentalisme islamique. Au contraire. Au contraire, vous y trouvez vos principaux soutiens. Justement. C’est eux qui ont manifesté avec vous à La Manif Pour Tous et dans les mouvements contre le mariage pour tous. Ce sont ces fondamentalistes que vous êtes allé cherché dans un certain nombre de mouvements pour appeler à voter contre des candidats de gauche qui étaient contre des lois de progrès et de laïcité. »

    La Manif Pour Tous déclare :

    "L’amalgame fait par Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement, est une honte et une insulte aux centaines de milliers de familles venues manifester à plusieurs reprises pour affirmer que l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe priverait des enfant de père et de mère constituant donc une grave injustice."

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, ajoute :

    « En associant les fondamentalistes islamistes aux familles qui ne cessent de défendre pacifiquement leur attachement au mariage homme-femme et à la filiation père-mère-enfant, c’est à dire une réalité universelle, Monsieur Le Guen a insulté des millions de Français. Après un tel dérapage, nous l’invitons à s’excuser auprès d’eux dans les plus brefs délais ».

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui sont en 2015 les vrais fascistes ?

    J’ai pris mon parti d’appeler les choses par leur nom. Mes adversaires ne sont ni plus ni moins que des "fascistes relookés".

    Qu’est ce que le fascisme ? On a écrit des livres entiers sur le sujet,Le fascisme en action  par exemple de Robert Paxton, mais nul besoin d’aller chercher si loin. Le fascisme peut se résumer en quelques mots : nationalisme, antiparlementarisme (ou dictature si vous préférez), centralisme économique et anticommunisme. Mussolini et Hitler sont sans doute ceux qui ont le mieux incarné le fascisme et naturellement au lendemain de la seconde guerre mondiale, cette doctrine est ressortie totalement disqualifiée.

    Inutile de revenir sur l’anticommunisme. Après la chute du mur de Berlin ce n’est certainement pas là que se trouve le problème. Quant au centralisme économique, à ne pas confondre avec le collectivisme qui lui ne respecte pas les lois du marché et abolit la propriété privée, n’oublions pas qu’il fut au cœur du programme du conseil national de la résistance et d’une certaine façon aussi au cœur du programme commun de la Gauche en 1981. Le thatchérisme ou doctrine libérale qui lui est diamétralement opposé a fait florès à partir des années Reagan ; savoir quel système est le meilleur est une question qui est loin d’être tranchée, la crise de 2008 le prouve.

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