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lobby - Page 1701

  • Des mosquées et des urnes…

    En pleine période Charlie, l’information est passée à peu près inaperçue. Pourtant, elle vaut son pesant de croissants : des politiciens ont négocié leur siège contre des mosquées. Mais si ! Et qui annonce cette énormité ? Un délateur nazillon d’ultra droite? Pas du tout ! Un sycophante anti-arabe – ou islamophobe, si vous préférez ? Pas davantage ! Un farouche opposant politique à la majorité actuelle ? Encore raté ! Alors une telle nouvelle ne peut provenir que du Front National ? Toujours pas de chance. Ou de cathos rassis ? … Vous donnez votre langue au chat ? Eh bien celui qui a vendu la mèche(1), c’est Razzy Hammadi.

    Razzy-Hammadi-MPI

    Né d’un père algérien et d’une mère tunisienne, engagé à 19 ans au parti socialiste, Razzy, ex-président des Jeunes Socialistes, grimpe les échelons pour devenir, en 2012, député PS de Seine-Saint-Denis. Donc, pas le genre à bouffer du mufti.

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  • L'aveuglement idéologique prépare, sinon la guerre civile, du moins le suicide de l'Europe

    Fabrice Hadjadj est intervenu en Italie à la Fondation de Gasperi devant les ministres italiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères, le président de la communauté juive de Rome, le vice-président des communautés religieuses islamiques de la ville. Extrait du texte publié par le Figarovox :

    "Chers Djihadistes -c'est le titre d'une lettre ouverte publiée par Philippe Muray- un de nos plus grands polémistes français- peu après les attentats du 11 septembre 2001. Cette lettre s'achève par une série d'avertissements aux terroristes islamiques, mais ceux qu'elle vise en vérité, par ricochet et par ironie, ce sont les Occidentaux fanatiques du confort et du supermarché. Je vous cite un passage dont vous allez tout de suite capter l'heureuse et cinglante raillerie: «[Chers Djihadistes], craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. […] Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec.» Et l'on peut ajouter aujourd'hui: nous nous battrons spécialement pour Charlie Hebdo, journal hier moribond, et qui n'avait aucun esprit critique -puisque critiquer, c'est discerner, et que Charlie mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens- mais nous en ferons justement l'emblème de la confusion et du néant qui nous animent!

    Voilà à peu près l'état de l'État français.Au lieu de se laisser interpeler par les événements, il en remet une couche, il en profite pour se payer sa bonne conscience, remonter dans les sondages, se ranger du côté des victimes innocentes, de la liberté bafouée, de la moralité outragée, pourvu qu'on ne reconnaisse pas le vide humain d'une politique menée depuis plusieurs décennies, ni l'erreur d'un certain modèle européocentrique selon lequel le monde évoluerait fatalement vers la sécularisation, alors qu'on assiste presque partout ailleurs, et au moins depuis 1979, à un retour du religieux dans la sphère politique. Mais voilà:cette trop bonne conscience et cet aveuglement idéologique sont en train de préparer pour bientôt, sinon la guerre civile, du moins le suicide de l'Europe.

    La première chose qu'il faut constater, c'est que les terroristes des récents attentats de Paris sont des Français, qu'ils ont grandi en France et ne sont pas des accidents ni des monstres, mais des produits de l'intégration à la française, de vrais rejetons de la République actuelle, avec toute la révolte que cette descendance peut induire. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Gollnisch ce soir à l’IEP de Strasbourg : toutes les vérités sont bonnes à dire !

    Bruno Gollnisch débattra ce soir dans les locaux de l’IEP de Strasbourg (Institut d’Études Politiques)  avec le très européiste responsable de  l’UDI, Yves Jégo sur « l’avenir de l’UE»…vaste sujet ! Un débat contradictoire ou chacun pourra délivrer à l’assistance  ses positions, ses analyses, ses vœux mais qui n’est pas du gout du parti communiste, ou à tout le moins de ce qu’il en reste. Ainsi l’antenne dans la capitale alsacienne de  la très squelettique  « Union des Etudiants Communistes » (UEC)  s’est fendue d’une « lettre ouverte » adressée aux autorités universitaires de Strasbourg  pour exiger que ces derniers  « (annulent) cette conférence et (prennent) des positionnements fermes contre l’extrême droite négationniste ».

     Une  lettre dans laquelle la cellule communiste ne se contente pas de  manifester un « certain écœurement » devant  l’invitation faite au député européen frontiste mais y déverse aussi un tombereau d’insultes diffamatoires assez stupéfiant. «  Alors que nous fêtons cette année le 70e anniversaire de la libération de l’occupant nazi et la fin de la Seconde Guerre mondiale est-il ainsi écrit, le spectre hitlérien revient hanter l‘Université de Strasbourg. Il est totalement inadmissible et révoltant que le négationniste et nazillon Bruno Gollnisch vienne vociférer son discours de haine à l’Université de Strasbourg », « vomir ses paroles en toute impunité ».

      Les petits commissaires politiques du parti vont encore plus loin dans la diffamation,  affirmant  tout aussi mensongèrement que le député FN « a tenu  des propos négationnistes concernant les chambres à gaz » . Allusion à une indigne cabale lancée contre Bruno en 2004, totalement fausse,  comme l’a établi un arrêt sans renvoi de la cour de cassation.

     Et les communistes de dénoncer encore la banalisation d’un discours sur « une Europe du repli identitaire, de l’obscurantisme et du mensonge », « d’une pensée criminelle et dangereuse ». Soit la définition maligne donnée par la vieille baraque communiste de la volonté du FN de sauvegarder l’indépendance, les libertés, l’identité, la souveraineté de nos nations européennes.  Voilà ce qui serait donc le crime des crimes pour un PC allié de revers objectif du Système à tuer les peuples.

     Le FN, respectueux du pluralisme démocratique, n’a jamais protesté pour interdire un débat dans lequel un communiste était invité. Quand bien même ce parti est l’héritier de l’idéologie la plus sanglante du XXème siècle, comme l’ont établi notamment les travaux de l’ex trotskiste Stéphane Courtois sur les crimes du communisme et ses 100 millions de morts.

     Le FN n’a jamais manifesté, en actes, en paroles, dans son programme,  un quelconque soutien ou empathie à l’endroit des totalitarismes du siècle passé, et il est tout de même assez ahurissant que le PC tente de se défausser de ses propres turpitudes en en accusant  ses adversaires les plus résolus.

     Une attaque qui intervient alors que l’Ukraine, déchirée par les affrontements,  est sous le feu des projecteurs. Au moment  ou François Hollande se rend à Minsk pour y trouver (officiellement) un accord de paix,  tandis que les Etats-Unis jouent les boutefeux, secondés en cela par les réseaux atlantistes européistes, l’escroc intellectuel Bernard-Henry Lévy ou le trouble milliardaire Georges Soros.

     Rappelons aux faussaires de l’histoire, au nom du fameux  devoir de mémoire, que c’est justement dans cette région qu’un des plus grands crimes contre l’humanité  a été commis. Dans son livre  «Staline»,   Boris Souvarine évalue qu’il manque en URSS en 1937 trente millions de personnes par rapport au chiffe à atteindre si la démographie avait été normale. Il évoque le constat du sympathisant communiste américain Harry Lang découvrant que 40% de la population ont disparu dans certaines régions d’Ukraine et de Russie blanche.

     Ce crime, cette extermination de masse par la famine en Ukraine,  planifiée sous le couvert de  la « collectivisation», fut responsable de la mort de dix millions de personnes selon certaines sources, à laquelle seules peuvent être comparées,  l’horreur concentrationnaire nazie ou la sanglante terreur maoïste.

     Ce génocide  a été mené, rappelons-le, par un zélé bolchevique, le chef adjoint de la GPU et fondateur-dirigeant du NKVD, Genrikh Yagoda, peut être le plus grand exécutant criminel de l’histoire. Selon l’adage bien connu  la révolution dévore ses enfants et il fut lui même liquidé après sa disgrâce,  sur ordre de Staline en 1936,  remplacé alors par le dénommé  Yezhov, alias le « nain sanguinaire ».

     Dans un pays comme la France où le communisme jouit encore de relais, de sympathies, de complicités à tous les niveaux, inversement proportionnels  à son poids électoral, il n’est pas anodin que le PC soit historiquement à la pointe dans le combat contre l’opposition nationale, populaire et sociale.

     Il est d’ailleurs révélateur que la « déstalinisation » proclamée ,  le rejet officiel de la dictature du prolétariat par le PC «F», ne se soit pas accompagné d’un sursaut patriotique depuis la chute du mur de Berlin.

     Bien au contraire, de Robert Hue à Pierre Laurent en passant par son excroissance du Front de Gauche,  nous avons assisté à une fuite en avant du PC  dans les prises de position souvent les plus contraires à l’intérêt national, notamment sur le terrain sociétal ou de l’immigration.

     Une nébuleuse communiste qui mérite plus que jamais son appellation de  voiture balai du totalitarisme mondialiste, parti de la trahison systématique  de la France et des travailleurs Français.  Les nombreux anciens militants ou électeurs communistes qui ont rejoint  le FN ces trente dernières années en sont d’ailleurs convaincus au  premier chef…

    http://gollnisch.com/2015/02/11/gollnisch-ce-soir-liep-de-strasbourg-toutes-les-verites-sont-bonnes-dire/

  • Le PS à la botte du lobby LGBT

    José Lavezzi, attaché de presse de la délégation socialiste française au Parlement européen, a diffusé ce communiqué :

    "La commission des affaires étrangères du Parlement européen s’est exprimée lundi 9 février sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde et la politique de l'Union européenne en la matière.

    La délégation socialiste française, en écho à l’alerte lancée parRainbow Rose (réseau LGBT* du Parti Socialiste Européen) etHomosexualité et Socialisme (HES), dénonce vigoureusement l’amendement déposé par Mme Alliot-Marie (N° 371) visant à supprimer les références aux droits des homosexuels (paragraphe 68), reprenant mot pour mot l’amendement FN du sinistre M. Chauprade (amendement N° 375). Nous nous félicitons de leur rejet en bloc. 

    « Après le ni-ni, la collusion FN-UMP se poursuit au Parlement européen. Nous appelons à condamner fermement cette énième dérive d’un membre de l'UMP » insistent Pervenche Berès, Présidente de la délégation socialiste française, Aurélien Mazuy, Président de Rainbow Rose, et Denis Quinqueton, Président d’Homosexualité et Socialisme."

    Rainbow Rose et Homosexualité et Socialismesont deux lobbies favorables à la dénaturation du mariage, à l’adoption par des duos de même sexe, à la PMA et à la GPA.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alexandre Douguine et la « dissolution de l’Autriche » : anatomie d’une intox médiatique

    Des propos tenus par le géopolitologue russe Alexandre Douguine sont en train de défrayer la chronique en Autriche et en Allemagne. Motif : ce dernier aurait déclaré, dans un entretien en hongrois accordé au portail Alfahir.hu le 27 janvier 2015, vouloir la disparition de l’Autriche dans un grand ensemble “impérial” eurasien. L’ombre d’un Anschluß russe n’est pas loin, et l’image d’Épinal d’un Raspoutine des temps modernes non plus…

    En réalité, le journal allemand Die Welt (l’équivalent du Monde, tant pour son titre, son orientation idéologique de centre gauche / euro-atlantiste, que son honnêteté intellectuelle), et par la suite plusieurs médias allemands et autrichiens, ont rendu compte de cette interview d’Alexandre Douguine sous une forme très abrégée et tendancieuse. Sous le titre “Douguine, l’idéologue de Poutine, veut dissoudre l’Autriche”, le correspondant hongrois de Die Welt, Boris Kálnoky, écrit :

    « Le vecteur de puissance de la Russie en Europe est moins ses chars ou le gaz, mais les partis de gauche comme Syriza en Grèce et d’extrême droite comme le Jobbik en Hongrie. (…)
    Le portail Alfahir.hu, qui est proche du Jobbik, a récemment publié une interview avec Alexandre Douguine, connu comme un “idéologue” disposant d’une certaine influence sur le président russe Vladimir Poutine et souvent décrit comme extrémiste de droite ou même comme “fasciste”. Il développe une anxiété apocalyptique envers le “nihilisme occidental” auquel il assimile la “mondialisation”, et appelle à une “Union eurasienne” pour en contrer les excès. Sous le titre “Un empire surgit contre l’Occident”, Dougine précise dans l’interview ce qu’il envisage pour des petits pays de l’Europe centrale et orientale, dont l’Autriche : ils n’ont aucun avenir.
    Si cela ne tenait qu’à lui, il irait dissoudre ces pays. Non seulement l’Autriche, mais aussi la Hongrie. Et la Roumanie, la Serbie et la Slovaquie. Ils devraient s’unir. Dans sa logique tordue, la réponse à la mondialisation qui menace les États-nations est l’abolition de ces États-nations et leur soumission, pour une bonne partie, sous domination russe. Dougine rêve d’un monde tripolaire : la Russie, l’Amérique et l’Allemagne. Et il annonce l’émergence de nouveaux empires, parmi eux une “Union eurasienne” centrée sur la Russie, et un autre, “l’Europe” sous direction allemande. »

     

    Ce résumé a rapidement été repris sans aucune vérification par un grand nombre de journaux et de publications en ligne en Allemagne et en Autriche. Parmi eux, le quotidien autrichien le plus vendu, le Kronen-Zeitung, qui a repris ces affirmations non sans ajouter quelques détails croustillants et un montage photo assez grossier montrant Alexandre Dougine avec, à côté de lui, le chef du Parti de la liberté autrichien (FPÖ) Heinz-Christian Strache.

    « Alexandre Douguine est connu, au-delà des frontières de la Russie, comme “nationaliste extrémiste” et porte-parole du Mouvement dit eurasien qui a pour objectif la création d’un bloc de pouvoir sous domination russe comme contrepoids à l’Europe occidentale. Dans une interview avec le site d’information hongrois alfahir.hu, le philosophe considéré comme “l’idéologue en chef” de Poutine a expliqué comment cet empire devrait être conçu et quels pays y joueraient un rôle. Détail effrayant : les pays qui devraient y être absorbés et dissous seront – à côté de la Serbie – la Roumanie, la Slovaquie, la Hongrie, et l’Autriche. C’est parce que dans l’Union eurasienne, prévue par Douguine comme une reconstruction de la “Sainte Alliance” qui a été fondée au 19ème siècle après la défaite finale de Napoléon entre les monarchies des Habsbourg, l’Empire russe et la Prusse, il n’y a plus de place pour les petits États individuels. »

    "L'extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ"

    “L’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ”

    Sous le sous-titre évocateurL’extrémiste a des contacts étroits avec le FPÖ, l’on peut lire dans le Kronen-Zeitung que« dans le cadre d’une alliance des partis de droite en Europe, “l’idéologue en chef” de Poutine a établi des liens avec le FPÖ. Au début du mois de juin 2014, il est venu à un sommet de nationalistes à Vienne auquel le chef du FPÖ Strache a participé. » Complément de Novopress : non seulement Strache, du FPÖ, mais aussi certains responsables du Front National et figures de la haute noblesse européenne – voir l’article du Figaro. Le fantasme du complot guetterait-il à leur tour nos amis libéraux ?

    Qu’a réellement dit Alexandre Douguine ?

    Le commentaire d’un lecteur à la suite de l’article du Kronen-Zeitung (“Presse mensongère ! Ce que l’homme dit et pense vraiment est complètement différent que ce qui est répandu ici et dans d’autres journaux.”) nous a conduit à vérifier la source et lire l’interview originale en langue hongroise, ici en traduction sommaire.

    “Un empire surgit contre l’Occident” est le titre d’une interview avec l’idéologue russe Alexandre Douguine publié par le portail Alfahir.hu (proche du parti nationaliste hongrois Jobbik). Dans cette interview, Douguine annonce une “ère des Empires”, dans laquelle la Hongrie, l’Autriche et d’autres pays d’Europe centrale et orientale seront fusionnés. Selon Douguine, l’Union eurasienne (l’Union économique eurasienne de la Russie, le Kazakhstan et la Biélorussie a commencé officiellement le 1er janvier 2015, comme un contrepoids à la puissance économique euro-atlantique) promue par Poutine ne serait pas une alternative à l’Union européenne, mais une tentative de donner lieu à « une zone économique spéciale et stratégique entre pays dotés de systèmes politiques et économiques similaires. »

    Compte tenu des conditions politiques créées par la domination de l’Occident, il n’y a plus de partenaires fiables pour personne. Selon Douguine, une dure bataille devra être menée si l’Union eurasienne récemment créée qui comprend la Russie, le Kazakhstan, la Biélorussie et d’autres républiques ex-soviétiques veut réussir.

    Lorsqu’on lui a demandé quel rôle la Hongrie a dans la nouvelle stratégie géopolitique de la Russie, Douguine dit qu’il croit sincèrement que l’ère des États-nations est révolue. Il y a tout simplement plus de groupes ethniques que de nations. Pour cette raison, les frontières nationales sont toujours en quelque sorte injustes, et le temps de la fondation de nouveaux empires est venu, tels que l’Empire d’eurasie et l’Empire européen. Les pays situés entre les deux pourraient créer un cordon sanitaire sous la forme d’une “Europe de l’Est géante”.

    Dans ce cordon sanitaire, Douguine ne voit pas d’espace pour les aspirations nationales individuelles. “Si la Hongrie, la Roumanie, la Serbie, la Slovaquie et l’Autriche devenaient une unité, cela signifierait que tous les Hongrois seraient unis à nouveau ; ethniquement, tout reviendra comme avant le traité de Trianon,” dit Douguine.

    Plus importante pour Douguine est la question “quelle est l’image de l’avenir que nous avons ?” Dans son entretien avec Alfahir, Douguine explique sa crainte du“nihilisme occidental”, qu’il assimile à la mondialisation. La mondialisation permet que des valeurs telles que la foi, la culture, la connaissance sacrée périssent complètement. “Nous – les Russes, Hongrois, Slovaques, Roumains, Serbes, Allemands, Français et Espagnols – devons enfin ouvrir nos yeux et nous lever ensemble contre l’Occident, ou nous disparaîtrons lentement, l’un après l’autre.”

    Selon Douguine “nous sommes confrontés à la menace d’une dictature mondiale réelle et totale”. Cette dictature incite les nations à se confronter les unes aux autres, telles la Russie et l’Ukraine. La Russie s’efforce “d’être un facteur déterminant dans la politique mondiale, ce qui n’a jusqu’ici pas très bien fonctionné”. C’est pourquoi la Russie agit “de manière réactive” par rapport à l’Ukraine. Dans la foulée, Douguine critique la politique du Kremlin : “Nous avons bêtement raté toutes nos chances de mettre l’Ukraine de notre côté”.

    Douguine a été limogé l’année dernière de son poste à l’Université d’État Lomonosov de Moscou. Il décrit cela comme une attaque contre un patriote. Il dit qu’il a été étiqueté comme “ennemi numéro un de l’humanité” aux États-Unis. Selon lui, les transatlanticistes qui se sont unis dans des réseaux en Russie font tout leur possible pour miner la crédibilité de son “eurasisme” aux yeux des dirigeants politiques russes. Il critique la situation politique dans son pays natal en disant que c’est “un très mauvais signe que ceux qui mènent la Russie ne sont pas eux pour lesquels nos intérêts nationaux sont importants.”

    Douguine appelle le parti radical hongrois Jobbik un “parti extrêmement prometteur”. Alors que dans le monde d’aujourd’hui, “la politique n’est rien de plus qu’un tas d’ordures”, le parti Jobbik et ses dirigeants ont encore “de vrais horizons philosophiques et géopolitiques.” Le Jobbik rejète le libéralisme nihiliste ainsi que la dictature financière de l’hégémonie américaine.

    En ce qui concerne l’avenir de l’Union européenne, Douguine souligne qu’il existe un nombre croissant d’eurosceptiques. L’UE est sur le point d’un “effondrement total”parce que l’Europe n’a pas de buts ni de stratégie. Une nouvelle Europe est nécessaire, “une Europe européenne” qui vive les vraies traditions européennes. L’Europe est actuellement un “cimetière que tous les survivants veulent quitter le plus rapidement possible”.

    Yves Lejeune / Peter H.
    Pour Novopress

    http://fr.novopress.info/182274/alexandre-douguine-dissolution-lautriche-anatomie-dune-intox-mediatique/#more-182274

  • SOS Racisme touche toujours un maximum de subventions

    C’est une des raisons pour laquelle il faut en donner le moins possible à la République.

    Article des Enquêtes du contribuable n°8 décembre 2014/janvier 2015, «Associations : comment elles vivent de l’argent public». En kiosque. Vous pouvez commander en ligne ce numéro (3,50 €€).

    Une bérézina : à peine une vingtaine de personnes s’étaient réunies, en novembre dernier, sur le campus de Poitiers pour assister à l’assemblée générale constitutive d’un comité local de SOS Racisme. Il est loin le temps où les « potes » défilaient par milliers dans les rues de Paris pour créer un «cordon sanitaire» autour du FN. Aujourd’hui, à Poitiers comme ailleurs, l’association ne fait plus recette.

    SOS Racisme ne fait plus recette mais a besoin d’argent et même de beaucoup d’argent si on se réfère aux demandes de subventions que l’association a adressées il y a un an à l’ACSÉ (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, sur cette agence lire notre article « L’ACSÉ, un guichet à subventions »).

     

    budget prévisionnel SOS RacismeDans ce document, que Les Enquêtes du contribuable sont parvenues à se procurer en exclusivité, l’association qui table sur un budget prévisionnel de près de 1,4 million d’euros en 2013, ouvre grande sa sébile. Après avoir encaissé 177 500 euros en 2011, puis 235 800 euros en 2012, elle réclame à nouveau, le 19 mars 2013, 160 000 euros au titre des aides qu’elle dispense aux victimes de racisme ou de discrimination ; 100 000 euros pour ses actions d’éducation populaire au nom du«vivre ensemble» et 75 000 euros pour une «mobilisation citoyenne par l’action militante».

    Selon une note interne, il semble que Naïma Charaï, présidente de l’ACSÉ et conseillère régionale PS d’Aquitaine ait décidé de bien beurrer la tartine des potes en leur accordant immédiatement 150 000 euros d’aides. L’histoire ne dit pas si d’autres rallonges ont été accordées après le 19 mars 2013, l’association de Dominique Sopo quémandant aussi des subsides à travers un satellite comme la Fédération nationale des maisons des potes (FNDMP).

    L’ACSÉ n’est pas la seule instance gratifiant cette association qui est progressivement passée de la défense des immigrés à la stigmatisation des autochtones. Si on se fie au budget prévisionnel que l’association a présenté à l’agence lors de sa demande de subventions, elle est aussi perfusée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Jeunesse et des Sports, la Ville de Paris, le Conseil régional d’Ile-de-France, sans qu’il soit possible d’évaluer ce qu’elle touche aux échelons locaux puisque le total de ces aides n’est pas comptabilisé.

    A côté de ces monceaux d’argent public, SOS Racisme a estimé que les cotisations, dons et legs représenteraient une somme nulle lors de l’élaboration du budget prévisionnel 2013, ce qui en dit long sur son assise populaire.

    http://www.contre-info.com/sos-racisme-touche-toujours-un-maximum-de-subventions#more-36733

  • Chômage des jeunes : Mener tous les élèves au bac est insensé

    Les jeunes sont les premiers à souffrir de la crise économique. La preuve : le taux de chômage des 15-24 ans est de 22,7% en France. Comment lutter contre ce fléau économique et social ? En instaurant une meilleure collaboration entre l’école et le monde du travail, répond Laurence Boulieu, conseillère à l’emploi et auteur de “L’emploi j’y crois!“. Explications.

    Comme je l’explique dans mon livre “L’emploi j’y crois !”, pour lutter contre le chômage des jeunes, il est capital de faire dans le préventif et non plus dans le curatif. Je suis intimement convaincue que la solution passera par une meilleure collaboration entre l’école et le monde du travail.
    Il vaut mieux prévenir que guérir

    Je pense que des conseillers en insertion professionnelle devraient être détachés pour travailler en étroite collaboration avec l’éducation nationale.

    J’ai toujours pensé qu’il valait mieux prévenir que guérir. Pourquoi attendre que le jeune soit en situation d’échec pour que l’on commence à s’intéresser à lui.

    Dès la quatrième, le conseiller pourrait aider l’élève à identifier son futur métier, en y consacrant au moins une heure par mois en individuel. Il ferait le point avec l’élève sur ce qu’il ne veut surtout pas faire, puis l’amènerait à réfléchir petit à petit sur des métiers envisageables.

    Il lui donnerait l’envie d’aller découvrir des métiers dont il ignore l’existence. Ce qui est très facile, aujourd’hui, grâce à des sites comme orientations-pour-tous.fr, qui proposent des vidéos explicatives sur tous les métiers.

    L’élève encore indécis pourrait faire son stage de 3e dans des missions locales, à Pôle emploi, au Centre d’Information et d’orientation ou auprès de prestataires de Pôle emploi. Il aurait ainsi la possibilité d’observer le monde professionnel tout en prenant conscience de la nécessité de travailler son projet professionnel, pour ne pas se retrouver un jour dans une situation de demandeur d’emploi. Il aurait également accès, pendant ce stage, à toutes les informations afin de réfléchir sur son futur métier.

    L’élève doit savoir pourquoi il vient à l’école

    L’élève doit savoir pourquoi il vient à l’école. Quel sera son but ? Grâce à cet objectif en ligne de mire, il saura pourquoi il est bon d’avoir des bonnes notes dans telle ou telle matière. Il donnera un sens à ce que lui enseignent les professeurs.

    S’il veut devenir cuisinier, il aura le choix de passer par la filière de l’apprentissage, s’il n’aime pas les études, ou de continuer après le baccalauréat, en intégrant une école de cuisine par la suite dans le cas contraire.

    L’apprentissage n’est pas une filière de seconde zone, mais bien un choix délibéré de la part de l’élève. Certains parents ne veulent pas que leurs enfants choisissent cette voie, car ils en ont une image négative. Ils insistent auprès des professeurs pour qu’ils continuent leurs études et passent leur baccalauréat.

    Les parents pensent bien faire, mais c’est une erreur.

    Être un bon parent, selon moi, nécessite de conduire son enfant vers l’autonomie. On ne doit pas décider à la place de l’adolescent. Qui mieux que lui sait ce qu’il veut faire et surtout ce qu’il ne veut pas faire ?

    Le bac n’est pas une finalité

    En apprenant à mieux se connaître, l’élève ne se perdra pas inutilement dans des études qui ne lui correspondront pas.

    L’objectif de conduire tous les élèves au baccalauréat est une illusion.

    Qu’auront de bon à apporter à un employeur, ceux qui arrêtent après cet examen ? Pas grand-chose, en tout cas, aucune compétence transférable dans le monde du travail. Par ailleurs, ils seront nombreux dans ce cas-là et n’offriront rien de plus que leurs homologues bacheliers.

    On sait que pour intéresser un recruteur, il est capital de sortir du lot, d’apporter un plus par rapport à son concurrent.

    Il est important que l’élève qui prépare le baccalauréat sache que cet examen n’est pas une finalité, mais bien un tremplin pour continuer vers une voie qui le conduira vers un métier qu’il aura choisi en pleine connaissance de cause.

    Il est urgent de valoriser la voie de l’apprentissage et de lui rendre ses lettres de noblesse. Suivons l’exemple de la Suisse, dont les deux tiers des jeunes suivent cette voie et où le taux de chômage est de 3,4%.

    Il faut faire du coaching en milieux scolaire

    C’est lorsque l’on est au collège que tous les projets professionnels peuvent se réaliser, mais pour cela il est nécessaire que l’élève prenne conscience que c’est lui qui a en mains son destin. Seul un intervenant extérieur au système scolaire ou au milieu familial peut déclencher ce déclic.

    Je pense que cette intrusion du monde professionnel dans le milieu de l’école pourrait être une solution pour réduire le chômage. On sait que les personnes les plus touchées sont justement les jeunes de 18 à 25 ans.

    En maintenant le plus longtemps possible ces jeunes dans le milieu scolaire grâce à la motivation d’aboutir à un métier qu’ils auront choisi conjointement avec leur conseiller, on désengorgera le Pôle emploi et les recruteurs seront satisfaits de trouver des jeunes idéalement formés et immédiatement opérationnels. Ce serait du coaching en milieu scolaire pour faire en sorte que l’élève arrive à son but et devienne acteur de sa vie.

    Ne pas choisir un métier par défaut

    Le conseiller encourage, ne juge pas, ne dévalue pas, n’a pas d’a priori, ne met pas en doute la capacité de l’élève à arriver à son but parce qu’il aura fait en amont tout un travail avec lui mais aussi avec le corps enseignant. Il aura étudié la faisabilité du projet avec l’élève en ayant avec lui une relation suivie et respectueuse.

    Les enseignants ont, pour la plupart, ces mêmes valeurs, mais ils sont là, pour transmettre leur savoir et n’ont pas le temps de s’attarder en profondeur sur les projets professionnels de leurs élèves. Ce n’est pas leur métier.

    Les jeunes représentent notre avenir, la société ne devrait pas lésiner sur les moyens pour parvenir à les informer sur leur futur métier. Ce métier qu’ils auront choisi non par défaut, mais par passion.

    Le jeune, devenu ainsi acteur de sa vie, responsable, pourra mieux se projeter vers l’avenir et appréhender son entrée dans la vie active plus sereinement.

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/373823-chomage-des-jeunes-mener-tous-les-eleves-au-bac-est-insense

  • Sanctions contre la Russie : "l'UE a perdu 21 milliards d'euros en exportations"

    Le ministre espagnol des Affaires étranges a exprimé lundi des réticences à l'idée de durcir les sanctions à l'encontre de la Russie pour son implication dans le conflit ukrainien.
    Les sanctions européennes contre la Russie ont "un coût important pour tous (...) jusqu'à maintenant l'UE a perdu 21 milliards d'euros en exportations". À son arrivée à une réunion bruxelloise lundi 9 février, le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel García Margallo s'est exprimé sur le manque à gagner entraîné par cette décision, alors qu'un durcissement des sanctions est à l'étude.
    "Nous sommes dans une situation extrêmement grave et l'accord qui peut être trouvé" sur un plan de paix, lors d'un sommet prévu mercredi à Minsk, "est la dernière chance avant de passer à un scénario d'augmentation des sanctions", a-t-il estimé.
    L'Espagne fait partie des pays européens réticents à l'idée d'alourdir encore les sanctions économiques drastiques imposées à la Russie depuis juillet 2014 pour son implication aux côtés des rebelles séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine, qu'elle est accusée de soutenir en armes et en soldats.
    Moscou, 4e partenaire commercial de l'UE en 2013
    Les pays baltes, la Pologne et la Grande-Bretagne ont exprimé ouvertement leur soutien à un alourdissement des sanctions si les violences, qui se sont intensifiées depuis le début de l'année, n'étaient pas enrayées rapidement.
    En 2013, les exportations de produits européens vers la Russie ont atteint 120 milliards d'euros, selon des chiffres publiés par la Commission européenne. Moscou était alors le quatrième partenaire commercial de l'UE.

    latribune.fr (avec AFP) :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EukFVyZAAkhqxenmqW.shtml

  • L’extrême gauche anglaise contre la liberté d’expression… de Marine Le Pen

    Royaume-Uni –Aux abords de l’Université d’Oxford, l’extrême gauche anglaise s’était massée contre la liberté d’expression. En tout cas contre celle de Marine Le Pen, invitée par Oxford Union, association des étudiants de l’université d’Oxford pour une conférence-débat.

    http://www.medias-presse.info/lextreme-gauche-anglaise-contre-la-liberte-dexpression-de-marine-le-pen/24984

     

  • Louis Aliot choqué par l'Internationale et les poings levés

    Louis Aliot, vice-président du FN, lors d'une intervention devant des militants :

    7776426783_louis-aliot-a-paris-le-4-novembre-2014"J'ai été un peu 'espanté', comme on dit chez moi, de voir sur BFM l'enterrement de Monsieur Charb au son de l'Internationale, le poing levé, au moment où nous commémorions le suicide de Jan Palach, jeune qui, contre l'URSS, s'était immolé par le feu en Tchécoslovaquie pour contester ce système totalitaire

    LUZ-Poing-leve-630x0Est-ce que vous imaginez l'inverse ? A la télévision, un enterrement avec des chants nazis, des drapeaux nazis, des anciens nazis ? Parce que moi, dans mon esprit, je ne fais pas la différence entre l'un et l'autre. C'est pour ça que je suis choqué d'ailleurs". 

    Le parallèle entre les deux totalitarismes les plus meurtriers du XX° siècle semble déranger le petit monde médiatique... Mais heureusement qu'il existe encore des hommes politiques qui ont le courage de rappeler la monstruosité du communisme.

    Philippe Carhon