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lobby - Page 1722

  • Hausse des départs pour le djihad : mauvaise ou… bonne nouvelle ? (Présent 8298)

    Selon un décompte réalisé début février par les services de la Place Beauvau, et cité mercredi par Le Parisien, le nombre de djihadistes « français » impliqués dans les conflits irakien et syrien aurait quasiment doublé en un an, atteignant aujourd’hui les 1.300 personnes. Une mauvaise nouvelle pour un gouvernement français qui s’acharne depuis des mois à vouloir endiguer ce flot. Mais pas pour nos compatriotes, qui préfèrent sans aucun doute voir ces islamo-terroristes mener leur guerre ailleurs que sur notre sol.

    Frontières passoires

    une-present-8298Ainsi, sur les 1 300 individus concernés, 417 seraient actuellement présents en Syrie et en Irak (contre 250 en janvier 2014), 249 auraient quitté la Syrie (contre 76), 275 seraient en transit vers la Syrie (contre 110), et près de 325 résidant en France présenteraient une volonté de départ (contre 150). Quant au nombre de ceux qui ont été tués, il serait de 80 personnes contre 21 en janvier 2014.

    Une déception pour le gouvernement qui espérait bien, par sa loi antiterroriste votée en novembre dernier, empêcher ces départs. Loi dont nombre d’observateurs ont pourtant souligné l’insuffisance. Comment en effet renforcer le contrôle de frontières qui n’existent plus ? Avec des effectifs et des moyens policiers réduits pour cause de restrictions budgétaires ? Sans parler du fameux site « Stop-djihadisme », censé dissuader les candidats au départ et qui, à peine mis en ligne, a été immédiatement détourné par les cyberdjihadistes !

    Il faut surtout empêcher les retours

    En réalité, au lieu d’empêcher le départ de gens constituant une menace pour notre sécurité, le gouvernement devrait surtout consacrer ses efforts à interdire leur retour en France. Mais, comme le rappelait récemment Nicolas Bay, du FN, « tant que le gouvernement refusera d’admettre que l’implantation de l’islamisme sur notre sol est directement lié à l’immigration que nous subissons depuis 40 ans, tant qu’il ne rétablira pas des frontières dont la disparition nous a laissés à la merci de toutes les menaces extérieures, tant qu’il ne rompra pas avec le laxisme judiciaire, (…) alors la France et les Français seront menacés ».

    Franck Delétraz

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  • Invasion de l'Europe : quand la réalité rejoint la fiction

    En lisant ces deux romans de fiction, Le Camp des Saints de Jean Raspail etSoumission de Michel Houellebecq, vous pourrez les confronter à ce qui se déroule de l'autre côté de la Méditerranée. Cette information du Daily Mail fait froid dans le dos (source) :

    1769263_soumission"Les forces militaires de l’Etat Islamique (ISIS) ont la ferme intention de consolider leurs positions portuaires en Libye mais également de « se mélanger » de façon anonyme aux demandeurs d’asile afin de pouvoir traverser la Méditerranée et d’être accueillis en Europe.

    CampdesSaints-WLe journal Il Messagero a écrit « Dès que notre pays a envisagé de vouloir agréger une intervention militaire terrestre en Libye (lire ici), ISIS a de suite prévenu que 500.000 à 700.000 migrants étaient prêts à embarquer sur des centaines de bateaux en direction de l’Europe"

    Philippe Carhon

  • L’islamisation de la France ou la haine de soi

    Les pouvoirs publics, ayant inconsciemment enfanté un monstre par leur laxisme, leur aveuglement et leur inertie, se sentent aujourd’hui totalement dépassés par leur créature et incapables de la maîtriser.

     

    L’islamisation de notre pays est donc avant tout, qu’on le veuille ou non, un phénomène démographique, les conversions à l’islam étant statistiquement en nombre infime. Cette réalité démographique, que l’on peut déplorer ou célébrer, s’inscrit dans les statistiques de la population française. Mais il faut quand même savoir que pendant 30 à 40 ans, cette réalité a été soigneusement occultée, tronquée, dissimulée par les deux institutions administratives chargées de suivre l’évolution de la population de notre pays, à savoir l’INSEE et surtout l’INED.

    Pourquoi les statisticiens et les démographes travaillant au sein de ces deux administrations ont-ils agi ainsi ? L’on peut se perdre en conjectures sur les motivations de ces agents de l’État. Mais, en fin de compte, il faut se résigner, faute de mieux, à y voir la conséquence d’un certain gauchisme intellectuel pervers.

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  • Pour Manuel Valls, « le Front national n’aime pas la France »

    Se muant une nouvelle fois en l’apologiste d’un front anti-national, Manuel Valls perd tout sens commun et déshonore sa fonction de Premier ministre.

    « Je crois que le Front national n’aime pas la France, que ses propositions détruiraient ce que nous sommes et la couperait encore une fois de son projet historique et de sa place en Europe et dans le monde », a déclaré, toute honte bue, le Premier ministre sociétaliste Manuel Valls. Se muant une nouvelle fois en l’apologiste d’un front anti-national, Manuel Valls perd tout sens commun et déshonore sa fonction de Premier ministre. Le Premier ministre s’inscrit dans la droite ligne de Nicolas Sarkozy en utilisant les plus hautes fonctions de l’État comme un tremplin pour mener campagne et idéologiser l’exercice du pouvoir. Il ne fait pas preuve de la retenue nécessaire à l’accomplissement de ses missions et méprise le parti qui mobilise aujourd’hui, sur son seul nom, le plus grand nombre d’électeurs.

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  • L'autisme favorisé par les pesticides, Monsanto pointé du doigt

    La chercheuse américaine Stephanie Seneff établit une corrélation entre l'utilisation croissante du glyphosate (présent dans le pesticide Round Up) et le développement de l'autisme chez les enfants américains. 
    « D'ici 2025, la moitié des enfants nés aux États-Unis seront diagnostiqués autistes ». C'est le constat alarmiste que dresse le Docteur Stephanie Seneff, chercheuse au MIT (Massachussetts Institute of Technology) au laboratoire d'Informatique et intelligence artificielle. 
    La chercheuse a expliqué, lors d'une conférence à Groton (Massachusetts), qu'il y aurait une corrélation entre l'utilisation du glyphosate (le Round Up, du groupe américain Monsanto) et le nombre d'enfants autistes aux Etats-Unis. 
    Glyphosate : une utilisation croissante 
    « J'ai passé plusieurs années à faire des recherches sur l'autisme afin d'en comprendre ses caractéristiques, et j'ai remarqué que l'augmentation de l'usage du glyphosate sur les cultures de maïs et de soja correspond exactement à l'augmentation de l'autisme aux États-Unis. De plus, les effets connus du glyphosate sur le système biologique peuvent expliquer de nombreuses caractéristiques de l'autisme. », a expliqué Stephanie Seneff à Bio à la Une. 
    Sont notamment détectés chez les enfants autistes un haut taux de glyphosate, des carences en zinc et en fer ou encore des maladies mitochondriales. 90% des cultures de maïs, soja, colza et betterave à sucre de l'industrie agro-alimentaire américaine sont traitées au Roundup. Le glyphosate resterait ensuite présent dans ces aliments, même transformés (bonbons, sodas, lait ou viande - pour les animaux nourris au maïs ou au soja). 
    Son utilisation n'a cessé de croître dans les exploitations américaines depuis son lancement sur le marché en 1990. « Les achats américains de glyphosate représentent 25% du marché mondial, et nous ne représentons clairement pas 25% de la population mondiale. » De 1 pour 5000 en 1975, le nombre d'enfants autistes serait passé à 1 pour 68 aujourd'hui, tandis que la quantité de glyphosate utilisée serait passée de 10000 tonnes (pour le soja et le maïs) en 1998 à plus de 80000 en 2010. 
    Alors comment échapper au glyphosate, qui serait présent, non seulement dans la nourriture des américains, mais aussi dans l'air et dans l'eau ? La solution,Stephanie Seneff la voit dans les cultures biologiques, qui se développent de plus en plus aux États-Unis, notamment grâce à la demande croissante des consommateurs. 
    « Il y a un groupe de chercheurs qui pense que faire paître les vaches sur l'herbe peut à la fois contribuer à réparer le sol (détruit par le glyphosate et par les méthodes d'exploitation chimique) et offrir une nourriture saine à la population. », conclut-elle. 
  • 5 nouvelles propositions pour faciliter le crime sur l'enfant à naître

    La délégation aux Droits des femmes de l'Assemblée nationale a présenté aujourd'hui un rapport d'information, faisant 21 propositions pour le projet de loi santé, qui doit être examiné au printemps à l'Assemblée nationale.

    Cinq propositions visent à améliorer l'accès à l'avortement :

    • suppression de l'obligation du délai de réflexion entre la première et la deuxième consultation. Actuellement, deux consultations médicales sont obligatoires, avec un délai de réflexion d'une semaine entre les deux. Il peut cependant être réduit à 48 heures lorsque le délai légal de 12 semaines de grossesse approche.
    • suppression de la clause de conscience permettant aux médecins de refuser de pratiquer un avortement. Les auteurs estiment cette disposition spécifique à l'avortement redondante avec la clause de conscience générale, s'appliquant à tous les actes médicaux et inscrite dans le Code de la santé publique.
    • permettre aux sages-femmes et infirmiers de réaliser la première consultation et de délivrer l'attestation correspondante. 
    • permettre la pratique des avortements instrumentales sous anesthésie locale dans les centres de santé, de planification et les maisons de santé pluridisciplinaires, par les sages-femmes.
    • Le projet de loi prévoit de permettre aux sages-femmes de pratiquer des avortements par voie médicamenteuse. Il prévoit en outre de donner aux infirmiers scolaires la possibilité de délivrer la contraception d'urgence.

    La Délégation fait d'autres propositions pour faciliter l'accès à la contraception :

    • harmoniser la couverture géographique des centres de planification,
    • demander à la Haute autorité de santé (HAS) une étude sur la possibilité de mettre les microprogestatifs (minipilules) en vente libre dans les pharmacies.

    Et l'avortement laïque, gratuit et obligatoire, c'est pour quand ?

    Michel Janva

  • Tous des fascistes ! (Présent 8297)

    « Islamo-fascisme ». C’est le dernier grossier amalgame de M. Padamalgam. C’est « l’Almanach Wehrmacht », selon l’amusante formule de Nicolas Gauthier sur BD Voltaire. Voilà le niveau de réflexion politique du chef de notre gouvernement sur la menace qui poursuit son avancée et ses carnages en France, en Europe. Pendant que cette grande conscience nous sert sa philosophie de bazar (« fascisme », « apartheid ») avec une rare lâcheté doublée d’une angoissante incompétence, il n’agit pas.

    Tous des fascistes ! (Présent 8297)Le tour de passe-passe qui met dans le même sac ceux que l’on désigne généralement sous le nom de « fascistes » (à savoir en gros : nous) et les égorgeurs islamistes, est particulièrement vicelard. Il est voulu. Le socialiste Jean-Marie Le Guen n’a-t-il pas accusé les rangs de la Manif pour tous d’abriter des fondamentalistes islamistes et d’avoir marché ensemble « contre les lois de progrès et de laïcité »du gouvernement socialiste ? Tout ça c’est la même engeance extrémiste et obscurantiste : LMPT,Minute, Présent, le FN, Pegida… Et bientôt, demain, on laissera tomber « islamo-fascistes » pour ne plus dire que « les fascistes ». Comme ça ce sera encore plus clair. La bête immonde, toujours la même à combattre. S’accrocher coûte que coûte à ce terme comme des demeurés. Ça les rassure dans ce qui a toujours été leur lutte et leur idéologie : tous les immigrés et les musulmans sont assimilables, des chances pour la France. Sauf quand ils ont été gangrenés par la doctrine fasciste…

     

    Et des élus de tous bords font leur cette expression, comme le député UMP Christian Estrosi ou le Vert Noël Mamère, qui dénonce « un courant islamo-fasciste, même s’il reste très minoritaire dans l’islam » (pas comme dans la religion catholique !).

    Le politologue Jean-Yves Camus a relevé le « peu de validité » scientifique de l’expression du Premier ministre. Ajoutant :
    « Ce qui me gêne dans cette expression, c’est qu’elle est la preuve que l’Occident ne sait pas penser le totalitarisme autrement que par référence au fascisme. C’est pénible, car d’une certaine manière, on peut arriver à minorer des idéologies totalitaires à partir du moment où on considère qu’on n’y retrouve pas les critères du fascisme. Les Khmers Rouges, Srebrenica, le génocide arménien, le Rwanda… il n’y a pas grand-chose à voir avec l’idéologie du national-socialisme. Il faut que nous arrêtions d’avoir cette référence ultime du fascisme et du nazisme, qui au fond est une référence à la Shoah. »

    Roland Dumas qui a critiqué ce terme délirant en évoquant l’influence que subirait Manuel Valls de son épouse, de confession juive, a été aussitôt dénoncé comme « antisémite ».

    Un sale fasciste encore.

    Caroline Parmentier

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  • Après la loi Taubira, le gouvernement continue le changement de civilisation

    Jean-Frédéric Poisson, député UMP des Yvelines et président du Parti Chrétien Démocrate, a été orateur du groupe UMP sur la « loi Macron ». Il répond à Valeurs actuelles :

    "Si l’attitude personnelle des protagonistes de la majorité socialiste et du gouvernement est à saluer, l’organisation du débat démontre depuis le début un passage en force du Gouvernement : précipitation dans l’organisation des auditions, et temps limité qui a obligé le groupe UMP à quitter l’hémicycle. Désormais, le Gouvernement a  recours à l’article 49 alinéa 3. Tout ceci démontre une volonté clairement établie d’imposer la financiarisation à la France. La loi Macron marque une rupture de notre modèle de société.

    Après la loi Taubira sur le mariage, le Gouvernement continue le changement de civilisation entamé en 2012 en faisant basculer notre pays du droit romain au droit anglo-saxon.

    L’orientation de ce texte est excessivement marchande. Sa mise en œuvre provoquera davantage de déstabilisation qu’autre chose. Cette loi porte le titre trompeur de « Croissance et activité », pourtant elle n’aura aucun effet notable ni sur la croissance ni sur l’activité. Ce sont les financiers, les forts, et les puissants qui en sortent confortés quand les entrepreneurs individuels, les auto-écoles, les pharmaciens, les notaires, les artisans taxis eux se retrouvent écrasés.

    [...] Au-delà de la motion de censure, le Gouvernement devrait prendre acte du fait que le pays s’effondre depuis l’arrivée de  François Hollande, que cette majorité divise la France comme jamais, et que l’exaspération et le désespoir gagnent les français. La majorité de gauche porte une très lourde responsabilité dans la gravité de cette situation. Elle a échoué. Il n’y a plus de majorité pour la politique de François Hollande, devrait en tirer les conclusions qui s’imposent."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Grand Paris : trois ans de travail pour rien ?

    La Métropole du Grand Paris qui sortira des débats de l’Assemblée Nationale sera «light». Un compromis minimal. Patrick Devedjian n’y voit plus qu’une nouvelle couche au millefeuille sans aucun pouvoir stratégique et Emmanuelle Cosse déplore la grande victoire de l’égoïsme municipal. Mais Philippe Laurent y voit la reconnaissance du rôle des maires qui vont la construire d’ici 2020. S’ils arrivent à convaincre l’Etat d’arrêter de tout vouloir contrôler....

    « La métropole c'est de la norme, de la péréquation et un peu d'aménagement de logements. Rien qui fasse rêver. Rien qui justifie que l'on soit 348 élus pour faire cela

    Le constat de Patrick Devedjian, président du syndicat d'élus Paris Métropole, est assez terrible : même si l'on ajoute un peu de développement économique, la Métropole qui sortira des débats de l'Assemblée nationale et qui reprendra le texte de Paris Métropole voté après les municipales et la victoire de l'UMP, est extrêmement light. Elle n'est qu'un simple EPCI (établissement public de coopération intercommunal) absolument pas un outil stratégique de développement et d'organisation. Les élus UMP, le PC et, pour des raisons différentes, la Mairie de Paris ont tout fait ces dernières semaines pour affaiblir l'édifice métropolitain et privilégier le niveau d'en dessous, les territoires, qui, eux, ne sont dangereux pour personne et préservent toutes les situations acquises; Chaque fois Manuel Valls a d'ailleurs arbitré au profit de Paris contre la Métropole.

    Au final, une simple intercommunalité

    Ceux qui espéraient en faire le bras armé de la reconquête face au Grand Londres ont déchanté : elle n'aura ni les moyens financiers ni les moyens politiques de travailler sur l'attractivité du Grand Paris. Ceux qui pensaient qu'elle aurait une compétence économique forte, surtout depuis que Gérard Collomb a fait passer un amendement en ce sens au Sénat, vont devoir aussi un peu en rabattre. François Hollande a tout fusillé en annonçant la création d'une Agence Nationale du développement économique pour, essentiellement, s'occuper des territoires les moins favorisés. Alors que l'Etat devrait donner pouvoirs et compétences aux Régions et aux Métropoles, il recentralise. Il est bien sûr tout à fait possible que cette Agence ne voit jamais le jour tant elle mécontente de monde ; mais elle lance un message fortement jacobin. Dans la foulée de celui sur l'aménagement urbain. 

    La Métropole du Grand Paris a en effet pu penser avoir son mot à dire sur la construction et l'aménagement du territoire ; mais Manuel Valls a lancé Grand Paris Aménagement et confié à son patron, Thierry Lajoie la responsabilité des OIN sur le Grand Paris. L'Etat va prendre en mains lui-même les stratégies de logement et d'aménagement. Nul ne remet en cause le talent de Thierry Lajoie, mais les élus savent qu'il va vouloir de très grandes OIN et qu'assez rapidement, il coordonnera le travail de la plupart des grands établissements d'aménagement de la petite couronne. Une stratégie parfaitement justifiable, mais qui indique très clairement que l'Etat pense que, dans le Grand Paris, s'il ne fait pas les choses lui-même rien ne se fait.

    « L'égoïsme municipal a de beaux jours devant lui »

    Il faut dire qu'on ne peut lui donner toujours tort sur la question. Il n'est qu'à avoir la question du logement. «L'égoïsme municipal en matière de logement a de beaux jours devant lui. Les maires ne veulent pas avoir de vision globale de l'habitat » estime Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV et, surtout, en charge des politiques de l'habitat au Conseil régional d'Ile de France :

    «J'ai arrêté de me soucier des débats au Parlement, c'est trop énervant. La Métropole ne se fera jamais si elle est uniquement portée par les maires. J'en arrive même à me demander si l'Etat ne devrait pas reprendre en main la politique de l'habitat en Ile-de-France et en PACA !"

    C'est le règne du chacun pour soi en Ile de France ». Jean Paul Huchon la soutient : « personne n'a voulu d'autorité régionale du logement et comme la Métropole est reprise en main par des élus hostiles à la péréquation et à une vision métropolitaine du logement, ce n'est pas un bon signe ». Jean Paul Huchon n'a jamais été un farouche partisan de la métropole, mais en matière de logement c'est sa vision de l'Ile de France qui a fixé l'objectif de 70 000 logements par an. On n'en est même pas à la moitié.

    « La Métropole ne pouvait pas être un truc flamboyant »

    Avec un gouvernement qui ne veut rien déléguer à des maires pas toujours raisonnables, on ne peut pas avoir une métropole forte. Beaucoup pensent qu'on a perdu trois ans ? Philippe Laurent, le maire UDI de Sceaux et secrétaire général de l'Association des Maires de France, admet :

    «C'est vrai qu'il y a beaucoup trop de temps perdu, mais ce n'est pas forcément grave. La Métropole se fera en marchant, l'important c'était de reconnaitre enfin le rôle central des maires car ce sont eux qui décident en fin de compte. Les OIN sont un mal nécessaire, car nous avons du mal à nous accorder sur l'urbanisme. Mais sur le reste on y arrivera. Le danger, le grand danger pour la Métropole est qu'elle soit dirigée par des fonctionnaires d'Etat et pas des territoriaux. Si la fonction publique d'Etat en prend le contrôle, la Métropole sera comme la Région, une copie conforme et en plus petit de l'Etat, loin des réalités des territoires. Aucun intérêt. Sur tout le reste on y arrivera, aussi bien sur les questions financières que sur le logement. On y arrive toujours. L'erreur a été de croire que la Métropole pouvait être un truc flamboyant. Le flamboyant c'est Paris, c'est Paris qu'il faut vendre dans le monde, et la Métropole est un instrument »

    La Tribune :: lien via http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EukukVEppAnOhiZaJX.shtml

  • Le recul de la délinquance c’est… pas pour tout de suite !

    Vous n’êtes sûrement pas sans savoir les événements qui ont eu lieu en banlieue de Marseille le 9 février dernier, mais en voici un bref rappel : dans la cité de La Castellane, au nord de la ville, un premier échange de tirs est signalé. Le directeur de la police Pierre-Marie Bourniquel se rend sur place avec quelques hommes pour maîtriser la fusillade. Qu’à cela ne tienne, les tireurs à la kalachnikov tentent en vain de tirer sur la voiture de police.

    Quatre Kosovars sont alors mis en garde à vue, et la police ne tarde pas à trouver sept kalachnikovs et plusieurs kilos de cannabis dans leur appartement, sans oublier, à proximité, une BMW faussement immatriculée dans laquelle se trouvaient 2 fusils à pompe, plus de 300 cartouches de gros calibre et un gilet pare-balles.

    Cependant, la sueur retrouvée sur les combinaisons des tireurs ne correspond pas à l’ADN des quatre premiers interpellés. Ces hommes faisaient simplement office de « nourrices » : ils gardaient la planque d’armes pour les deux tireurs qui sont, semble-t-il, quant à eux partis à Paris.

    Une banale petite affaire de délinquance ?
    Eh bien c’est visiblement ce qu’a également pensé la « justice » française, qui a libéré les quatre Kosovars vendredi dernier sans retenir aucune charge !

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