En complément de ce précédent post :
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Depuis "Je suis Charlie", tout est censure
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Les Etats-Unis envisagent de livrer à nouveau des armes à Kiev
Alors que la situation en Ukraine ne cesse de se détériorer depuis quelques semaines, le gouvernement des Etats-Unis pourrait à nouveau fournir aux forces ukrainiennes des armes et des équipements défensifs, affirme dimanche 1er février The New York Times (NYT).
Le « New York Times » a rapporté, dimanche 1er février, que Washington étudiait cette possibilité face à l’intensification des combats dans l’est de l’Ukraine. | AFP/OLEKSANDER STASHEVSKY
Selon le quotidien, huit anciens hauts responsables américains doivent publier lundi un rapport demandant à Washington d’envoyer à Kiev pour 3 milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) de matériel militaire, notamment des missiles antichars et des drones de reconnaissance. Cette mesure serait prise en réaction à l’intensification des combats contre les séparatistes prorusses dans l’est du pays.
« SOLUTION NÉGOCIÉE DE LA CRISE »
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le chef d’état-major interarmés, le général Martin Dempsey, se sont dits ouverts à la discussion sur le sujet, tandis que le commandant des forces de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) en Europe, le général Philip Breedlove, est désormais favorable à la fourniture d’équipements à destination létale, affirment les sources du NYT.
La conseillère nationale à la sécurité, Susan Rice, jusqu’ici réticente à la fourniture de ce genre d’aide, serait, elle aussi, prête à revoir sa position. « Bien que nous restions concentrés sur la recherche d’une solution par les moyens diplomatiques, nous évaluons sans cesse d’autres options afin de créer un espace pour une solution négociée de la crise », a déclaré au quotidien la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Bernadette Meehan.
La suite sur Le Monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Etats-Unis-envisagent-de
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Ethnographe néerlandaise : ce sont les « jeunes » les mieux « intégrés » qui se radicalisent
Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les jeunes d’origine immigrée les moins bien intégrés dans leur environnement occidental qui présentent le plus grand risque de « radicalisation », mais au contraire ceux qui ont vécu à la manière occidentale, éventuellement issus de familles aisées. C’est l’avis d’une ethnographe néerlandaise, Marion van San, qui devait témoigner ce lundi devant la commission « radicalisation » du Parlement flamand de ses recherches au sein de familles belges ou néerlandaises qui ont vu un enfant partir pour se battre en Syrie. Elle va même jusqu’à dire que ce sont « les jeunes les mieux intégrés qui se radicalisent », elle qui suit le problème sur le terrain depuis 2009. Elle a publié une tribune dans le quotidien belge De Standaard à l’occasion de son audition.
A l’heure où les gouvernements occidentaux aux prises avec la fascination de leurs jeunes « ethniques » (et quelques autres) par rapport à l’islam imaginent trouver une solution dans l’intégration laïciste, le constat de Marion van San mérite d’être entendu. Elle ne craint pas de dire que ce ne sont pas des jeunes de milieux pauvres, qui ont pratiquement lâché l’école avant l’adolescence, ou qui se sentent exclus de la société, qui fournissent les plus gros bataillons des recrues étrangères de l’Etat islamique. Ils sont nombreux à provenir des « classes moyennes ou aisées ».
Les stéréotypes de la radicalisation
Et de combattre quelques « stéréotypes ». En Flandres, on a tendance à croire que les candidats au djihad en Syrie proviennent d’environnements socio-économiques défavorisés. Faux, dit Marion van San. « Que les jeunes qui prennent le chemin de la Syrie depuis l’Europe soient les victimes d’une société qui ne les accepte pas et où ils n’ont pas de chances de réussir est démenti par les faits. »
Ils ne sont pas non plus mal « intégrés », assure-t-elle. Il s’agit souvent de jeunes qui sont fortement tournés vers la société belge : des jeunes qui sortaient, qui buvaient de l’école – souvent consommateurs de « drogues douces »… Notons-le au passage : si l’intégration, c’est ça, on comprend qu’elle ne puisse pas combler une soif d’absolu, pour dévoyée qu’elle soit.
Souvent, aussi ils ont un diplôme de fin d’études ; leurs cercles d’amis sont « ethniquement diversifiés ».
Intégrés sans l’être, les jeunes se tournent vers l’aventure de l’Etat islamique
« Ils sont assoiffés de reconnaissance sociale et font tout ce qu’ils peuvent pour s’intégrer. Il s’ensuit qu’ils ont des attentes sociales plus fortes et qu’ils sont plus sensibles à l’exclusion et une (supposée) discrimination. Une expérience négative peut les pousser à se détourner de la société et à chercher leur salut dans le cadre d’une identité de groupe déviante » : pour la chercheuse, cette « discrimination » est loin d’être établie, elle n’en a pas rencontré de nombreux exemples sur le terrain. Pas plus qu’elle n’a dressé le portrait de jeunes « radicalisés » parce qu’ils se sentent « frustrés » dans leur environnement occidental. Mais ces jeunes, enfants ou petits-enfants d’immigrés, sont nés et ont grandi « ici » et se montrent beaucoup plus susceptibles.
Marion van San est en relation étroite avec quelque 90 familles dont l’un des enfants a fait le voyage de Syrie depuis 2009 – aujourd’hui pour rejoindre l’Etat islamique. Ce sont des familles très « diverses » mais souvent « harmonieuses », note l’ethnographe : des familles où les parents ont essayé, en vain, de retenir leur enfant et de faire abandonner ses nouvelles convictions. Sa « conversion », même, puisque généralement il s’agit d’un jeune qui a goûté à la culture occidentale – dans ce qu’elle a de pire, faudrait-il ajouter pour compléter le propos de la chercheuse.
Ne pas chercher à « intégrer » pour mettre un terme à la radicalisation
En ne tenant pas compte de ses constats, avertit en tout cas Marion van San, en imaginant que l’« intégration » accrue va régler le problème de la radicalisation, on se trompe. Ce sont des solutions illusoires. « Je ne plaide pas pour qu’on touche aux fondements de la politique contre la pauvreté ou pour qu’on cesse de s’occuper de la discrimination, bien réelle, sur le marché du travail. Mais il ne faut pas se bercer d’illusions : ce ne sont pas ces mesures-là qui contreront le radicalisme et l’extrémisme. »
Alors quoi ? Marion van San ne donne pas la réponse. On pourrait cependant en ébaucher une, à partir même de son expérience.
D’abord, ces jeunes apparemment si bien « intégrés » qui choisissent la radicalisation, le djihad, l’Etat islamique… sont des déracinés. Ils vivent au milieu d’une culture qui n’est pas la leur et qu’ils ont adoptée dans ses travers et ses décadences plutôt que dans les richesses qu’elle aurait pu leur apporter. Richesses immatérielles, s’entend : une foi, une civilisation, une exigence bienfaisante qu’elle est largement incapable de transmettre faute de croire en elle-même.
« Intégration » à l’Occident décadent
Ils sortent, ils boivent, ils se droguent : amusements de gosses de riches, finalement, en ce sens que ces « divertissements » détournent leurs habitués du sens du travail, de l’effort, et plus encore des réalités les plus profondes. On peut, avec Marion van San, appeler cela de l’intégration. Et si c’était de la désintégration ?
Face à ce vide entretenu soigneusement par un enseignement laïc et un relativisme de rigueur, la rébellion n’est pas si étonnante. Et les prédicateurs de l’islam, du djihad, savent sans aucun doute jouer sur ce sentiment et sur ce manque d’absolu.
Le plus urgent, face à la tentation de l’islam viril et conquérant, est sans nul doute de retrouver la véritable identité de l’Occident. Qui n’est pas une identité « racialiste » ou « ethnodifférenciée » : c’est un amour de la vérité et du bien qu’il nous appartient de faire découvrir – la seule « intégration » qui vaille.
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Toujours plus d’abjection libérale en France "socialiste"... et Le Figaro de s’en réjouir !
Pas un mot, bien sûr, dans l’article ci-dessous, sur les ravages en termes de santé publique, sur la vente du sang, tant pour les pauvres qui y sont acculés que sur la qualité du sang ainsi récupéré...
Pourquoi le don de sang ne sera plus gratuit en France... ET NE SERA DONC PLUS UN DON !
À partir de ce lundi, l’Etablissement français du sang n’a plus le monopole du don du sang. L’ouverture à la concurrence modifiera son modèle économique et les volontaires pourraient être rémunérés.
Le modèle éthique français du don de sang vit peut être ses dernières heures. La fin du monopole de l’Etablissement français du sang (EFS) entre en effet en vigueur ce lundi. La fin de ce modèle économique pourrait signifier la fin de la gratuité des dons du sang. C’est déjà le cas en Allemagne, en Chine ou aux États-Unis où les volontaires sont rémunérés autour de 50 euros par le groupe suisse Octopharma.
De fait, en juillet dernier, l’EFS a perdu l’exclusivité de la commercialisation du plasma « SD », l’un des trois plasmas thérapeutiques qu’il produit. Le conseil d’Etat a tranché en faveur du laboratoire suisse Octapharma, qui souhaitait obtenir en France une autorisation de mise sur le marché pour son produit « Octaplas », un « plasma SD ». Depuis ce lundi, la concurrence est ainsi habilitée à vendre ce composant liquide du sang riche en protéines. Créé en 1998 en réaction au scandale du sang contaminé, l’établissement public administratif possédait jusqu’à présent le monopole de la collecte du sang, du plasma et des plaquettes et de la commercialisation des produits sanguins peu transformés et à la durée de conservation courte. [...]
La suite sur Le Figaro
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Sens Commun dénonce le "front républicain"
Suite à la législative partielle qui a vu l'élimination du candidat UMP, les ténors de l'UMP se déchirent entre ceux qui appellent à voter PS et ceux qui refusent de donner une consigne de vote (on n'en trouve pas -encore- qui appellent à voter FN). Sens Commun écrit :
"Sens Commun refuse d’entrer dans le piège du prétendu « Front Républicain » grossièrement tendu par la gauche et dénonce cette forme de chantage qui confisque le débat de fond.
Nous n’avons pas à dire aux Français s’il faut voter pour le candidat PS ou le candidat FN. Le seul appel valable est l’appel au vote et à l’élection du candidat de leur choix. Où est la démocratie quand certains s’arrogent le droit de qualifier un vote de bon et l’autre de mauvais ?
On ne gagne pas face à un adversaire en lui déniant le droit d’exister : on se confronte à lui sur le plan des idées et de la politique à mener. C’est sur ce plan là que Sens Commun entend se battre et c’est sur ce plan là que le citoyen prend sa décision libre et responsable.
C’est pourquoi Sens Commun appelle à la suppression des consignes de vote stériles et infantilisantes. S’ils veulent retrouver la confiance et le respect des Français, les politiques doivent commencer par les leur accorder. Il n’appartient pas aux partis de décider à la place de leurs militants.
Il semblerait qu’une fois de plus la gauche dite « républicaine » récupère cette République à son seul profit, la vidant par là même de son sens. Il semblerait qu’une fois de plus, la gauche se juge habilitée à exclure du débat démocratique des millions de Français. Si elle n’aime pas un certain type d’électeurs, c’est qu’elle n’aime qu’une partie de la France et qu’elle est donc incapable de rassembler notre pays.
À l’heure où nos concitoyens exigent un débat de fond, la droite doit refuser le bal des polémiques médiatiques et prendre de la hauteur. Les Français feront leur choix librement."
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Quand les adeptes de la dérision doivent s’autocensurer
Notre époque, tout empreinte de relativisme, est proprement désarmée devant des phénomènes qu’en d’autres temps nos gouvernants auraient précisément qualifiés.
Notre époque, tout empreinte de relativisme, décolorée à force d’être exagérément nuancée, affadie dans son logos jusqu’à la verbigération excessive et l’euphémisme trompeur, est proprement désarmée devant des phénomènes qu’en d’autres temps nos gouvernants auraient précisément qualifiés.
Il y a quelques jours, sous la pression de la Fédération des associations musulmanes de Clichy, la plasticienne Zoulikha Bouabdellah devait renoncer à exposer son « œuvre », des escarpins posés sur des tapis de prière. Depuis le 15 janvier, la basilique San Petronio de Bologne est sous haute surveillance, du fait de la présence, en son sein, d’une fresque – inspirée de L’Enfer de Dante – montrant le prophète Mahomet tourmenté par le diable, attribuée au peintre italien Giovanni da Modena. À Londres, le Victoria and Albert Museum (V&A) se trouve plongé au cœur d’une polémique après avoir tenté de cacher un poster iranien datant des années 1990 montrant Mahomet, adolescent, une épaule dénudée. [...]
Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire
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Obama reconnaît que le Maïdan est l'œuvre de Washington
Le président américain a enfin reconnu ouvertement le rôle de premier plan joué par Washington dans le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch. Barack Obama a également laissé entendre qu'il n'irait pas jusqu'à un conflit armé direct avec la Russie.
Barack Obama a dévoilé son jeu. Visiblement, il n'a plus rien à perdre. Dans une interview accordée à CNN, il a reconnu que les USA avaient réussi à "faire transférer le pouvoir" en Ukraine. En d'autres termes, le dirigeant américain a constaté que le coup d'État survenu dans ce pays en février 2014, qui a entraîné des conséquences gravissimes et de nombreuses victimes, s'est déroulé avec une implication directe des USA sur le plan logistique et technique. Il a ainsi désavoué toutes les déclarations antérieures des politiciens et des diplomates américains, qui affirmaient jusqu'alors que l'Euromaïdan était un phénomène ukrainien purement intérieur basé sur la protestation noble du grand public contre le régime corrompu de Viktor Ianoukovitch.Lien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, géopolitique, international, lobby 0 commentaire -
Les instances européennes ne se soucient pas d'écouter les peuples
Chantal Delsol est interrogée dans le Figarovox :
"Comment expliquer la défiance des peuples européens qui s'exprime d'élections en sondages vis-à-vis de l'Union européenne?
Les peuples européens ont le sentiment de n'être plus maîtres de leur destin, et ce sentiment est justifié. Ils ont été pris en main et en charge par des super-gouvernants qui pensent connaître leur bien mieux qu'eux-mêmes. C'est ni plus ni moins une variante du despotisme éclairé, ce qui à l'âge contemporain s'appelle une technocratie: le gouvernement ressortit à une science, entre les mains de quelques compétents.
Avant chaque élection, on dit aux peuples ce qu'ils doivent voter, et on injurie ceux qui n'ont pas l'intention de voter correctement. S'ils votent mal, on attend un peu et on les fait voter à nouveau jusqu'à obtenir finalement le résultat attendu. Les instances européennes ne se soucient pas d'écouter les peuples, et répètent que les peuples ont besoin de davantage d'explications, comme s'il s'agissait d'une classe enfantine et non de groupes de citoyens."
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Général V. Desportes : « les Etats-Unis ont crée Daech » !
Le 17 décembre 2014, la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées tenait un débat en séance publique à propos de la prolongation de l’opération Chammal en Irak. Présidée par Jean-Pierre Raffarin la Commission a interrogé lors des débats le Général Henri Bentégeat (2S), ancien chef d’état-major des armées, le Général de corps d’armée Didier Castres, sous-chef d’état-major Opérations, Monsieur Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères, le Général de division (r) Vincent Desportes, professeur associé à Sciences Po Paris et Monsieur Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.Revenons en détail sur l’intervention du Général Vincent Desportes. Commençant son intervention sur un mot de présentation de Daech, soulignant notamment le danger réel du groupe sur nos intérêts vitaux, ce dernier déclara sans ambages :Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. Ce mouvement, à la très forte capacité d’attraction et de diffusion de violence, est en expansion. Il est puissant, même s’il est marqué de profondes vulnérabilités. Il est puissant mais il sera détruit. C’est sûr. Il n’a pas d’autre vocation que de disparaître.Voilà qui a le mérite d’être clair !Alertant les membres de la Commission sur les incidences d’une guerre menée dans un contexte de réduction de nos forces, le Général Desportes déclara :Au bilan, quelle que soit l’armée considérée, nous sommes engagés au-dessus des situations opérationnelles de référence, c’est-à-dire que chaque armée est en train d’user son capital sans avoir le temps de le régénérer. Nous avons des forces insuffisantes en volume. Pour compenser, tant au niveau tactique qu’au niveau stratégique, nous les faisons tourner sur un tempo très élevé qui les use. C’est-à-dire que si ce suremploi continue, l’armée française sera dans la situation de l’armée britannique sur-employée en Irak et en Afghanistan et obligée pendant quelques années d’arrêter les interventions et de régénérer son capital « at home ». L’effort considérable produit aujourd’hui au profit des interventions a des répercussions fortes et mesurables sur les forces en métropole, en terme de préparation opérationnelle en particulier. Le sens des responsabilités exige de tordre définitivement le cou au mythe de la guerre courte.Après quelques mots sur les bases de la stratégie militaire, le Général Desportes énonça une série de principes, au nombre de cinq, devant guider toute décision d’intervention.Selon ce premier principe, il ne faut s’engager que si l’on peut influencer au niveau stratégique. Le risque d’user ses forces armées si ce précepte n’est pas respecté, avec le discrédit et le déficit d’image qui s’en suit, est mis en avant.C’est le cas de la France en Afghanistan : elle y a conduit une « guerre américaine » sans influence stratégique globale, sans influence sur le cours des opérations, sans influence sur la direction de la coalition.Deuxième principe : il ne faut intervenir que là où cela a du « sens stratégique ».La France est grande dans le monde, en particulier par sa place au Conseil de sécurité des Nations unies. Mais cette place lui est contestée tous les jours, et il faut qu’elle la défende, qu’elle la légitime tous les jours. Et elle ne peut le faire que par sa capacité de gestion utile des troubles du monde. Ce qui, au passage, impose absolument la nécessité de conforter notre capacité à agir comme « nation-cadre » et à « entrer en premier ». N’en doutons pas : notre place parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies et notre influence dans les affaires du monde sont d’abord fondées sur notre capacité à agir de manière concrète dans les crises (capacité et crédibilité).Troisième principe : il faut définir des objectifs atteignables. Prenant l’exemple de l’Afghanistan, le Général déclare que « les objectifs ont très vite dérivé et dépassé les moyens dont la coalition disposait (en termes de temps et de capacité de contrôle de l’espace terrestre en particulier). »Quatrième principe : il ne faut intervenir que quand l’action envisagée est compatible avec les moyens disponibles, immédiatement et à terme. Faisant partie des premiers à avoir critiqué publiquement le Livre blanc de la Défense 2013, le Général Desportes déclara :Le Livre blanc 2013 parle de « volume de forces suffisants ». Dans les faits, l’opération Serval était un pari extrêmement risqué, chacun le sait, en raison du très faible volume de forces déployées, conjugué à la grande vétusté de la majorité des équipements utilisés. L’opération Sangaris est un pari qui a échoué : le pari fait de la « sidération initiale » a échoué. Ensuite, le déni de réalité conjugué à notre manque de moyens a empêché l’adaptation de la force à la réalité du terrain et au déploiement immédiat des 5 000 hommes qui étaient indispensables.Cinquième principe : il ne faut pas faire le premier pas sans envisager le dernier. Cela veut dire qu’il faut évaluer sans idéologie, sans aveuglement, les conséquences d’une intervention, surtout si l’on n’a pas l’intention d’aller jusqu’au bout.A la fin de son intervention, le Général Desportes a continué à alerter les membres de la Commission sur le délitement de nos forces armées.Le sous-dimensionnement patent du budget OPEX a des effets pervers considérables dont doivent être conscients ceux qui en décident. D’abord, laisser dire par les media, sans démenti formel, que les armées dépensent indûment le maigre budget français relève de la faute morale, au moment où nos soldats se battent sur tous les fronts, pour la France et à ses ordres, avec des ressources beaucoup trop comptées. Ensuite, parce que nous sommes toujours en dessous de la « taille critique », ce sous-dimensionnement du budget a des conséquences directes tant sur le succès des opérations que sur la sécurité de nos soldats : ils s’en retrouvent mis en danger.A propos de l’opération Chammal, le Général déclare :J’en arrive à Chammal. Après quelques détours, j’en conviens, mais l’on ne perd jamais son temps à prendre un temps de recul stratégique, à une époque où, justement, la tendance est de raisonner dans le temps court, en termes de dépenses de comptoir, des problèmes qui relèvent du temps long et d’investissements lourds. Je ne m’attarde pas sur l’ahurissante contradiction actuelle entre, d’une part, l’embrasement du monde à nos portes, à notre est, à notre sud-est, à notre sud, la multiplication de nos interventions et, d’autre part, la détérioration profonde et rapide de nos capacités budgétaires avec, en aval, celle de nos capacités militaires. Tout le monde le sait, à droite et à gauche. Certains, trop peu nombreux, le disent. (…) Alors ? Tenons-nous au principe bien connu de la guerre : le principe de concentration … ou à sa version populaire : « qui trop embrasse mal étreint ». Arrêtons de nous éparpiller ! Regardons les choses en face.État islamique. « Daech delenda est » : certes ! Nous sommes profondément solidaires, mais nous ne sommes aucunement responsables. Nos intérêts existent, mais ils sont indirects. Nos capacités sont limitées et dérisoires, là-bas, par rapport à celles des États-Unis et notre influence stratégique est extrêmement limitée.Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
L’apartheid ? Chiche ! – par Ulysse
Manuel Valls déclarait récemment qu’il y avait en France un « apartheid » (déclaration du 20 janvier 2015 lors de ses vœux à la presse).
Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.
La gauche hallucinogène nous inflige une fois de plus une réalité de substitution, soit un pur et simple mensonge qui la dédouane, au moins en apparence, de ses propres inconséquences coupables, qui la décharge de faire l’épreuve du réel et d’assumer les conséquences nécessaires de ses propres décisions. Comme n’ont pas manqué de le faire remarquer nombre de commentateurs, cette proposition de Manuel Valls, en plus d’être impertinente, niaise et idiote (puisqu’un apartheid désignerait une institution de droit visant à justifier des inégalités de fait) était en plus parfaitement injuste. A tout prendre, s’il y a bien une « institution de l’inégalité » en France, elle est officieuse et non officielle, de facto et non de jure, et elle concerne, non les populations immigrées prétendument « ghettoïsées », mais bien les blancs européens autochtones. En effet, ce sont les populations natives d’Europe qui sont, depuis plus de quarante ans maintenant, soumises contre leur gré à une submersion migratoire sans aucun précédent historique ; submersion organisée et/ou au moins avalisée par les structures étatiques nationales qui se sont imposées, (trahissant par-là toutes les exigences attachées à leur mission), comme les planificatrices du démantèlement et de la liquidation des identités historiques du Vieux Continent.
Regroupement familial, découragement systématique de la natalité autochtone via des politiques eugénistes délirantes, persécution morale du patriotisme, extinction par la force ou la ruse de toute velléité de débat national sur cette question, destruction des repères culturels et moraux traditionnels, saccage de l’instruction publique et de sa méritocratie au nom d’une éducation nationale qui promeut un universalisme abstrait dont la seule vocation est de détruire le sens de l’identité française enracinée… Tout cela a conduit à la situation que nous observons aujourd’hui, à savoir, la relégation de la classe moyenne blanche hors des villes et des banlieues, son déclassement professionnel et social, sa victimisation systématique, en bas par le terrorisme du quotidien des racailles, en haut par ces institutions déviantes qui se vantent de défendre les « Valeurs de la République », tandis qu’elles ne font en vérité que trafiquer, tout en bas de l’échelle du Bien, les valeurs du grand patronat et les vains leurres vicieux d’un humanisme prométhéen.
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