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lobby - Page 1731

  • Obama s’en va-t-en-guerre (avec notre argent et en risquant notre peau)

    Giulietto Chiesa, journaliste, ancien correspondant de presse d’El Manifesto et d’Avvenimenti, et collaborateur de nombreuses radios et télévisions en Italie, en Suisse, au Royaume-Uni, en Russie et au Vatican.

    ♦ Peut-on s’interroger sur les chances du succès qu’espèrent obtenir François Hollande et Angela Merkel aujourd’hui à Kiev, après le passage de John Kerry secrétaire d’Etat des Etats-Unis ce matin même, et demain à Moscou ?
    Polémia.

    Les signaux se multiplient. Les agences de presse viennent de se voir communiqué le rapport Brookings, signé par Steve Pifer (ambassadeur), Strobe Talbott (actuel président de Brookings Institution), Ivo Daalder (ambassadeur), Michele Flournoi (ex-secrétaire à la Défense), John Herbst (ambassadeur), Jan Lodal (ex-premier vice-secrétaire à la Défense), l’Amiral James Stavridis, et le général Charles Wald.

    Le titre en dit déjà long : « Conserver l’indépendance de l’Ukraine, résister à l’agression russe : c’est ce que doivent faire les États-Unis et l’OTAN ».

    Recettes :

    – 1) « La Maison-Blanche et le Congrès doivent engager suffisamment de fonds pour augmenter les capacités défensives de l’Ukraine, en consacrant un milliard de dollars en assistance militaire cette année, suivi d’un autre milliard dans chacune des deux années qui  viennent.
    – 
    2) Le gouvernement des USA doit changer sa politique et fournir des armes léthales aux forces armées ukrainiennes.
    – 
    3) Le gouvernement des USA doit contacter les autres pays de l’OTAN pour que ces derniers apportent également une assistance militaire à l’Ukraine. »… (GC)


    Il semble que le président Obama ait été fortement impressionné par les conseils qu’il a reçus,  et il aurait déjà déclaré son intention de les suivre. Les détails sont nets et précis : L’Ukraine doit être mise dans les conditions de vaincre contre « l’agression » de la Russie. Aucune place pour la négociation. Ça passe ou ça casse. Avec une claire préférence pour « ça casse ».

    Le célèbre éditorialiste de La Repubblica, Timothy Gairton Ash, intervient sur le thème en titrant son dernier article de cette manière (en version anglais ; qui sait le titre que choisira l’organe principal du parti de la guerre en Italie) : « Poutine doit être stoppé. Parfois seuls les fusils peuvent arrêter les fusils. » Et la mouche du coche Timothy de clamer haut et fort : « Vladimir Poutine est le Slobodan Milosevic de l’ex-URSS : tout aussi méchant, mais en pire. » Autrement dit : mettez-le hors d’état de nuire comme vous l’avez fait avec Slobodan.

    L’OTAN annonce qu’ « en réponse aux activités russes en Ukraine, » elle va placer des unités militaires dans six pays de l’OTAN proches des frontières russes : Estonie, Lituanie, Lettonie, Bulgarie, Pologne, et Roumanie. Il s’agira de « plusieurs milliers de soldats » et d’officiers provenant de Norvège, d’Allemagne, et de Hollande (pour le moment). L’OTAN annonce en outre l’installation de six commandements militaires spécifiques dans les six pays intéressés. Et elle annonce son intention d’ouvrir un centre d’entrainement en Géorgie au cours de cette année 2015.

    Entretemps, plusieurs sources américaines et européennes signalent l’apparition sur la Toile de trois nouveaux sites Web, annonçant la naissance de « mouvements – non précisés – de libération des Russes » en Estonie, Lettonie, et Lithuanie. Naturellement, le Kremlin est immédiatement désigné comme le créateur de ces mouvements, dont le but serait de préparer le terrain pour une intervention russe visant à défendre les populations russes qui « se révoltent » dans ces pays de la Baltique. Naturellement, étant donné que personne n’a jamais vu, et encore moins entendu parler de ces soi-disant « mouvements de libération », le doute qui nous vient immédiatement est qu’il s’agit d’une, voire même de trois, inventions des services secrets occidentaux. Le tout, en vue de préparer une ou plusieurs opérations « sous fausse-bannière » qui permettraient aux médias occidentaux d’accuser la Russie d’avoir fomenté des incidents à la frontière ou sur le territoire de ces États.

    Du reste, il apparait toujours plus clairement que Tallinn, Riga et Vilnius doivent pouvoir afficher, vis-à-vis des alliers de l’OTAN, les preuves d’une « menace russe », quelle qu’elle soit. Si ces menaces n’ont jamais existé, et n’existent toujours pas, il est nécessaire de les créer au plus vite.

    Hier, le Corriere della Sera, avalisant totalement le début de cette opération, suggérait par l’intermédiaire de son correspondant à Bruxelles, Luigi Offeddu, de parler dorénavant de « l’ouverture du Front du Nord contre la Russie. »

    Giulietto Chiesa, 4/02/2015

    Source Ilfattoquotidiano.it, “Usa, Obama va in guerra (coi soldi suoi e le pelli nostre)“,  le 4 février 2015
    Traduit de l’italien par Christophe pour ilfattoquotidiano.fr

    Repris par : Mondialisation.ca

    http://www.polemia.com/obama-sen-va-t-en-guerre-avec-notre-argent-et-en-risquant-notre-peau/

  • Haute-Savoie : la « Libre Pensée » fait retirer une statue de la Sainte Vierge dans un jardin public

    Choquée par l’apparition, en 2011, d’une statue de la Vierge dans un parc municipal, la Fédération de la Libre Pensée de Haute Savoie (encore eux !) avait demandé au maire de Publier (Haute-Savoie), Gaston Lacroix, de la déplacer. Le tribunal administratif de Grenoble vient de lui donner raison, en décidant « d’annuler les décisions » de refus du maire.

    « Considérant que la statue de la Vierge portant l’inscription ‘Notre Dame du Léman veille sur tes enfants’ constitue un emblème religieux ; qu’il est constant que le terrain sur lequel elle a été édifiée est un parc public ; que (… ) la commune ne pouvait légalement autoriser l’installation de cette statue sur le domaine public communal », le tribunal administratif, au nom de la loi de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État, a décidé « d’annuler les décisions (…) par lesquelles le maire de Publier a refusé de déplacer la statue de Notre Dame du Léman en dehors du domaine public communal ».

    « Cette statue est un repère »

    Gaston Lacroix, le maire (divers gauche) de cette commune de 6 500 habitants, n’aurait « jamais pensé que l’affaire prendrait une telle ampleur »: « J’ai eu les services de l’État hier, raconte-t-il. Ils sont bien embêtés, car le jugement ne réclame pas le retrait de la statue. Alors que faire? ».

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  • L’UMP préfère redonner la majorité au PS qu’un petit troisième siège au FN…

    Le PS risque fort de conserver le siège du Doubs.

    À la supercherie non dénoncée de la « marche » des chefs d’État isolés de la « populace », ajoutons la mise au ban du FN, et le PS risque fort de conserver le siège du Doubs. Alors que, stratégiquement, l’UMP aurait dû préférer faire perdre un siège au parti dominant et se moquer d’un siège en sus à une aile ultra-minoritaire de l’Assemblée nationale.

    Dans le Doubs, si le candidat PS, Frédéric Barbier, s’est qualifié pour le second tour alors que celui de l’UMP, Charles Demouge, s’est fait jeter, c’est incontestablement en raison de la remontée de l’image de M. Hollande et donc du PS après les attentats de janvier. Le chef de l’État n’a-t-il pas placé sa conférence de presse de jeudi sous « l’esprit de janvier 2015″ ? Tiens, tiens ! Le même mot « esprit » que l’un des derniers choisis par François Mitterrand lors de son ultime déclaration de vœux aux Français…

    Lors du premier tour dans le Doubs, parmi les 592 voix que le PS a recueillies en plus de l’UMP, une majorité devaient venir d’électeurs influencés par la « magnifique » remontée dans les sondages du chef de l’État. Une remontée qui aurait été nettement écornée si la grande presse avait dénoncé — comme elle aurait dû s’empresser de le faire — la mise en scène, disons plutôt la supercherie, la tromperie, l’escroquerie de la « marche des chefs d’État » transformée en promenade clandestine hors de la « marche d’union nationale ».

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  • Chute du patron de la PJ parisienne : on reparle de franc-maçonnerie

    « Suspecté d’avoir renseigné l’ancien patron du GIGN, Christian Prouteau, avant son interpellation dans une affaire d’escroquerie et de corruption, Bernard Petit tombe en compagnie de trois autres responsables policiers, connus pour leur affiliation à la Grande Loge nationale de France.

    Les « tuyaux » échangés entre frères trois-points, qui pénalement s’analysent en une « violation du secret de l’enquête et de l’instruction », scellent le destin de celui qui était l’un des flics les plus puissants de France, depuis un peu plus d’un an seulement. A 59 ans, la carrière de ce « grand professionnel », comme l’avait présenté Manuel Valls lors de sa nomination, s’achève dans l’inconfort du bureau d’un juge d’instruction. »

    Il avait débuté sa carrière comme inspecteur, et avait gravi les échelons (grâce au copinage maçonnique?), devant notamment en 2007 « le patron de la Division des relations internationale (DRI) de la police nationale, la nouvelle dénomination du SCTIP, le Service de coopération technique international de la police, une responsabilité traditionnellement attribué à un haut gradé franc-maçon. » [sic]
    Il devint ensuite n°3 de la PJ puis, « au terme d’une lutte de pouvoir sans merci au sein des couloirs du ministre, Bernard Petit est choisi en décembre 2013 par Manuel Valls, alors à l’Intérieur [et lui-même franc-maçon – NDCI], pour remplacer le patron de la PJ parisienne, Christian Flaesch. Celui-ci, coupable (déjà !) d’avoir conseillé sous le manteau l’ancien ministre Brice Hortefeux, avant son audition par ses services dans l’affaire de l’éventuel financement libyen de Nicolas Sarkozy, venait d’être démis de ses fonctions. »

    Le journaliste du Nouvel Obs poursuit : « Chevelure impeccablement cranté, costume bien coupé, fines lunettes et voix douce, Bernard Petit, policier réputé de gauche, avait coiffé sur le poteau plusieurs concurrents moins bien introduits. Premier patron de la PJ parisienne qui n’était pas issu du sérail du « 36 », Petit pouvait également compter sur ses relations maçonniques pour s’imposer dans une maison où, selon les spécialistes, au moins un quart des officiers sont affiliés à une loge. »

    « Ses appuis politiques et fraternels l’avaient aidé à survivre à deux scandales retentissants ayant récemment ébranlés le « 36 » : d’abord une affaire de viol commis dans les locaux même du Quai des Orfèvres en avril 2014 et dans laquelle sont impliqués trois policiers de la PJ éméchés. Puis, cet été, la disparition de 52 kilos de cocaïne dans la salle des scellés de la Brigade des Stups. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, novice en matière de police, avait préféré rejeter la responsabilité de ces graves dérapages à des défaillances individuelles, protégeant ainsi Bernard Petit, réputé pour son zèle à appliquer les consignes de la Place Beauvau. »

    Mais « l’affaire des « tuyaux » transmis à Christian Prouteau, l’ancien chef des « gendarmes de l’Elysée » sous François Mitterrand, ne permet plus au ministre de temporiser. Avec la mise en cause concomitante de son fidèle adjoint Richard Atlan, que Petit avait recruté au temps de la Division des Relations Internationales (DRI), la PJ parisienne chère au Commissaire Maigret se retrouve temporairement orpheline. Et durablement déstabilisée. »

    Cela nous rappelle une affaire remontant à un an, lorsque le contrôleur général de la police Jean-Yves Adam a été mis en examen, le 7 février, pour « corruption, violation du secret professionnel, banqueroute et abus de biens sociaux  ». Rien que ça.
    Ayant débuté sa carrière aux renseignements généraux, il avait été notamment directeur du premier district de la Direction de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) de la Préfecture de police de Paris (avec 2000 policiers sous ses ordres).
    Comme l‘avait indiqué l’Express (7 fév. 2014), « il a pu échapper aux poursuite judiciaires pendant plusieurs années grâce à ses « amitiés fraternelles » . Autrement dit, grâce à des complicités nouées avec des policiers franc-maçons. »

    On se remémore aussi ce que Jacques Ravenne et Éric Giacometti, deux écrivains francs-maçons, déclaraient dans une interview à La Dépêche en novembre 2013 :

    « il y a beaucoup de policiers francs-maçons.
    On dit que 75 % des hauts fonctionnaires de la place Bauveau sont maçons.  »

    http://www.contre-info.com/

  • Nathalie Kosciusko-Morizet est-elle suicidaire ?

    Nathalie Kosciusko-Morizet a déclaré lundi matin qu’entre le Front national et le Parti socialiste, elle choisit le Parti socialiste.

    Nathalie Kosciusko-Morizet – ce n’est pas une première – a déclaré lundi matin sur BFM qu’entre le Front national et le Parti socialiste, elle choisit le Parti socialiste. C’est du moins la position qu’elle entend défendre mardi devant le bureau politique de l’UMP, réuni pour décider de l’attitude à adopter lors du second tour de l’élection législative partielle dans le Doubs. C’est son droit. En a-t-elle mesuré toutes les conséquences ?

    Tout d’abord, un tel choix renforcerait chez les électeurs du Front national le sentiment que l’UMPS n’est pas une lubie : point de différence notable entre l’UMP et le PS. De leur côté, une majorité des sympathisants UMP, qui souhaitent des accords avec le FN lors des élections locales, ne le comprendraient pas. 

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  • La Grèce choquée dénonce le « chantage » de la BCE

    L’arrêt de certains financements par la Banque centrale européenne a secoué la Bourse d’Athènes et ravivé les tensions politiques.

     

    Il faudra s’y habituer : la saison 2015 du feuilleton « Grèce, la crise » alternera scènes de réconciliation et séquences de haute tension, ponctuées de coups de théâtre. Celui provoqué mercredi soir, après 22 heures, par la BCE, a crispé les acteurs de cette tragédie grecque sur toute l’étendue de la scène européenne au cours de la journée de jeudi.

    La Banque centrale européenne (BCE) a en effet annoncé - en prenant tout le monde par surprise - qu’elle privait la Grèce de sa principale source de financement en suspendant le régime dérogatoire qui l’autorisait à accéder au robinet de la BCE malgré des titres publics de qualité médiocre. Obligées de se replier sur une ligne d’urgence révocable à tout moment, les banques grecques sont les premières affectées par cette décision. L’État grec voit également son refinancement à court terme compromis.

    Manifestation à Athènes

    À la Bourse d’Athènes, la réaction ne s’est pas fait attendre. Dès l’ouverture, le principal indice a plongé de 9,3 %. Surtout, les titres des principales banques, déjà malmenés au lendemain de la victoire électorale de Syriza, se sont effondrés : de 18 % pour Eurobank, de 25,6 % pour la National Bank et jusqu’à 27 % pour Piraeus Bank.

    La décision de la BCE est « légitime », a déclaré François Hollande. Vu d’Athènes, la perception est évidemment radicalement différente. De retour de sa première tournée européenne qui l’avait mené la veille à Bruxelles et à Paris, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, s’est empressé de dénoncer le « chantage » de la BCE. « La terreur et le chantage sont finis », a-t-il déclaré devant les 149 députés de son parti, au Parlement. Déterminé à « mettre fin à la troïka » et au « cauchemar de l’austérité », Tsipras a assuré que « la Grèce ne prendra plus d’ordres, en particulier des ordres par e-mails ».

    Sur la place Syntagma, lieu de toutes les manifestations anti-austérité depuis cinq ans, quelque 5 000 personnes se sont rassemblées, sans forces de police ni barricades, pour soutenir le chef du gouvernement de la gauche radicale et conspuer Mario Draghi. La dénonciation du chantage a trouvé des échos à Paris. Le Parti socialiste s’est démarqué du chef de l’État en « regrettant » le geste de la BCE. Beaucoup plus vigoureuse, Marine Le Pen a dénoncé « une mesure d’une exceptionnelle agressivité » qui confirme, selon la présidente du Front national, que l’Union européenne ressemble de plus en plus à « une dictature ». Le Parti communiste a pour sa part appelé à un rassemblement devant la Banque de France, dont le gouverneur, Christian Noyer, siège au conseil de la BCE, « pour le respect du vote des Grecs ». [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Grece-choquee-denonce-le

  • L'avortement à la source de la crise économique

    L’évêque de Ferrara, dans la région de Bologne en Italie, Mgr Luigi Negri a déclaré :

    « La loi contre l’homophobie est un délit contre Dieu et contre l’humanité. Quant à la loi sur l’avortement, elle a empêché la venue au monde de six millions d’Italiens supplémentaires et le manque d’enfants a fait que nous nous sommes enfoncés dans l’actuelle crise économique. »

    Michel Janva

  • Lois de “lutte contre l’immigration” et le “grand remplacement” : les audacieuses propositions de Jacques Bompard

    La semaine dernière, une longue proposition de loi de “lutte contre l’immigration” du député‑maire d’Orange a été renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République. Comportant un total de 95 articles de loi, le texte propose de nombreuses solutions pour réduire drastiquement les flux migratoires.
    Parallèlement une proposition de Résolution européenne, du même Jacques Bompard, relative à la “lutte contre le grand remplacement” a été envoyée à la commission des affaires européennes.

    Quelles sont les mesures préconisées par Jacques Bompard ?

    Prenant acte que l’immigration professionnelle est devenue dans les faits une immigration de peuplement avec les graves conséquences que cela entraîne, le député‑maire a fait le choix de proposer deux types de solutions. D’une part, il souhaite limiter au maximum l’immigration par la suppression de l’Aide médicale de l’Etat attribuée aux clandestins, l’extension des peines d’expulsion pour les étrangers ayant commis de graves délits et des crimes, la révision du droit d’asile et la remise à plat des conditions pour obtenir un titre de séjour. D’autre part, il désire redonner un sens au fait d’être Français et à la solidarité nationale par la mise en place de la préférence nationale concernant l’accès à l’emploi et aux prestations sociales. La proposition de loi demande aussi la révision de la loi de 1905 afin que l’Etat reconnaisse les valeurs chrétiennes de la France. Enfin, le député propose d’interdire les minarets et certaines pratiques telles que l’abattage rituel.

    Qu’est‑ce qui justifie des mesures aussi radicales ?

    Dans l’exposé des motifs, Jacques Bompard pointe le coût à la fois économique et humain de l’immigration. Il y dénonce le remplacement de population en cours ainsi que le pillage des forces vives des pays les moins développés. Il souligne également les problèmes identitaires et sécuritaires suscités par les désordres migratoires. En outre, il invite les gouvernants à promouvoir une politique nataliste, mettant en parallèle les 225 000 avortements par an en France avec les centaines de milliers d’étrangers qui s’établissent ou naissent sur le sol français chaque année.

     

    Une telle initiative est‑elle utile et efficace ?

    Il est vrai qu’aucun député n’a cosigné cette proposition de loi et qu’elle n’a aucune chance d’être adoptée. Néanmoins, celle‑ci a au moins le mérite d’exister et de montrer qu’une réponse crédible sur le plan juridique est possible pour s’opposer à l’immigration massive. Par ailleurs, le député du Vaucluse a aussi déposé fin janvier une proposition de résolution européenne en 18 points pour permettre aux Etats membre de l’Union de mener une politique souveraine dans ce domaine.

  • Le parti de l’étranger ne se cache même plus

    C’est rappeler une évidence que de le dire, si la France ne devait dialoguer,  commercer qu’avec des Etats partageant ses valeurs républicaines et respectant l’idée qu’elle se fait des  droits de l’homme, le nombre de ses échanges diplomatiques, économiques, culturels  serait fort limité et notre pays réduit à un isolement proche de celui de l’Albanie communiste de feu Enver Hodja. Cela n’empêche pas de s’interroger  légitimement sur la proximité affichée de certaines éminentes personnalités françaises avec des régimes qui, officiellement désignés comme appartenant au camp du bien,  peuvent aussi être  considérés par d’autres comme des  « Etats Voyous » (rogue states) selon la terminologie états-uniennes. Régimes que plusieurs services de renseignements accusent nommément de financer des mouvements, des milices islamistes contre lesquels nos troupes sont par ailleurs engagées sur divers théâtres d’opération et qui ont frappé en France même. Christine Lagarde, avocate américaine de nationalité française, actuelle directrice du Fonds monétaire international (FMI), s’était attirée les foudres et les moqueries des médias en expliquant depuis le dernier  Forum économique mondial(iste) de  Davos, rendant hommage au roi Abdallah, que feu le monarque d’Arabie saoudite fut un « grand défenseur des femmes ». Un constat qui a échappé au plus grand nombre…

     Plus problématique (hypocrite)  encore de la part d’une ex ministre appartenant à une UMP  qui  donne  au Front National  des leçons de maintien droit-de-l’hommiste et s’offusque de ses positionnements géopolitiques, Michèle Alliot-Marie n’hésite pas à s’asseoir sur les « immortels principes ».

     Présidente au parlement Européen du groupe d’amitié avec les pays du golfe, la « Délégation pour la relation avec les pays de la péninsule Arabique », Mme Alliot-Marie prend très au sérieux son rôle de lobbyiste puisqu’elle a déposé  un amendement en commission des Affaires étrangères au « Rapport de 2014 sur la situation des droits de l’homme ».  Celui-ci  propose  de faire disparaitre le Koweït de  la liste des pays désignés comme ayant  procédé à « une reprise des exécutions » capitales. Dans la foulée elle souhaite aussi  que l’Arabie Saoudite soit retirée de la liste des pays où « une augmentation marquée » des condamnations à mort  a été repérée.

     Un soutien à une   théocratie saoudienne, pointée du doigt au moins  depuis 2001  pour ses liens troubles avec le terrorisme islamiste,  qui intervient également au moment ou Zacarias Moussaoui  se livre à des déclarations fracassantes. Le  terroriste français, actuellement  incarcéré dans une prison de haute sécurité aux Etats-Unis pour avoir aidé à la préparation des attentats du 11-Septembre,  a affirmé que des membres de tout premier plan de la famille royale saoudienne  avaient financé Al-Qaïda et participé à la préparation d’attentats sur le sol américain. Une déclaration sous serment,  corroborant d’autres soupçons et analyses, rendue publique mardi par un tribunal de New York.

     Le  magazine Challenges évoquait pour sa part le 15 janvier  la rivalité géopolitique opposant l’Arabie saoudite et le Qatar cher au cœur de M. Sarkozy.  Etat qatari  vis-à-vis duquel le « sentiment de défiance » « s’est d’ailleurs accentué depuis la divulgation de rapports du département d’Etat américain, qui s’interroge sur le financement de l’Etat islamique (EI) et d’Al-Qaïda par des fortunes du Qatar ». 

     Fabrice Balanche, spécialiste du Moyen-Orient,  expliquait qu’il s’agissait de «remettre la question du financement de ces organisations terroristes dans un contexte de rivalité entre l’Arabie Saoudite et le Qatar. En effet, depuis longtemps, l’Arabie Saoudite veut mettre le Qatar et le Koweït sous sa domination. Mais le Qatar ne se laisse pas faire. (…). Au-delà de la sphère médiatique, le Qatar prend très fréquemment le contre-pied de la politique saoudienne. Alors que l’Arabie Saoudite se méfie des Frères musulmans, le Qatar se montre très accueillant à leur égard. Et depuis que l’Arabie Saoudite soutient les groupes salafistes de l’opposition syrienne, le Qatar cherche à faire de même pour limiter l’influence saoudienne dans la région. On a affaire à une véritable lutte d’influence entre le Qatar et l’Arabie Saoudite pour dominer l’opposition syrienne ».

    Et M. Balanche de relever encore que si «les Etats-Unis ont probablement dû taper sur les doigts du Qatar à ce sujet (celui de  son aide active aux milices islamistes, NDLR), ils ne contrôlent pas tout ce qui se passe dans la région ». Mieux encore, «  ils ferment parfois les yeux (ou participent même) aux financements de groupes terroristes ».

     Au delà même de leur inféodation  assumée à l’atlantisme, ce tropisme de l’UMP vis-à-vis des pétromonarchies,  n’est peut être pas sans incidence  (qu’il en soit la cause ou la conséquence)  sur le positionnement de va-t-en guerre des pontes de l’UMP,  avant-hier contre la Libye,  hier et encore aujourd’hui contre le régime laïc et nationaliste syrien.

     Signe de cette dégringolade sans fin des héritiers du gaullisme, aussi bien dans leurs prises de position que dans leur comportement personnel, Marianne a révélé que l’amour de l’argent des émirs est bien le moteur essentiel des agissements du président de l’UMP.

      Il est ainsi révélé que Nicolas Sarkozy s’est rendu  lundi à Abou Dhabi, un des émirats des Emirats Arabes Unis, « à  l’invitation du Cheikh Mansour et du fonds souverain IPIC ». Au moment  ou  «l’UMP se réveille traumatisée par son élimination dans le Doubs», son président  «s’envole vers des cieux plus cléments» et «se rend à Abou Dhabi pour une conférence très privée… et surtout très rémunérée» a précisé le magazine. Une prestation  qui  succède à celle toute aussi juteuse effectuée  à Doha le 6 décembre, à l’invitation de  la Qatar National Bank,  au cours de laquelle M. Sarkozy a rencontré  le très controversé émir Tamim Al Thani.

     Certes, constate Bruno Gollnisch,  ce n’est pas auprès de son grand rival  Alain Juppé,  complice de toutes les trahisons,  de toutes les soumissions  de la droite courbe depuis quarante ans, que l’électorat droitier pourra trouver espoir et réconfort. Il est plus que révélateur que le frère Bernard Cazeneuve ,  aussi  médiocre ministre de l’Intérieur qu’il  fut un mauvais ministre délégué au Budget, en remplacement alors du menteur Jérôme Cahuzac,   lui rende hommage hier en le faisant applaudir lors d’un meeting anti FN à Audincourt (Doubs).

     Dans un discours d’une grande platitude, pétrie de cette langue de bois qu’affectionnent les fils de la veuve  -«tolérance », «concorde », «vivre ensemble»…- M. Cazeneuve a démontré à  son corps défendant pourquoi la France d’en bas, ancrée dans le réel, celle des invisibles, des victimes quotidiennes de l’euromondialisme,   s’est détournée des partis du Système. A charge pour ses Français qui ont la lucidité de ne plus les croire, d’avoir celle de ne pas se réfugier stérilement dimanche dans l’abstention !  

    http://gollnisch.com/2015/02/05/le-parti-de-letranger-ne-se-cache-meme-plus/