Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1827

  • Écologie : la France défigurée (2/3)

    En ville également, l’inconscience et l’utilitarisme font des ravages…   

    La défiguration progressive de nos campagnes ne procède pas seulement d’une tolérance à la laideur, à la saleté ou aux infractions municipales. Elle est également le résultat d’une politique publique totalement déconnectée des préoccupations esthétiques.

    Au nom de la transition énergétique, on implante partout dans notre pays des éoliennes : il s’agit là d’un crime esthétique aussi grave que la floraison des lignes à haute tension, qui défigurent les paysages et sillonnent nos campagnes. C’est ainsi que Valeurs actuelles pouvait titrer, il y a quelques semaines, « La France défigurée » sur fond de champ éolien. Lorsque le pays en sera couvert, inutilement la moitié du temps, que restera-t-il de l’unité paysagère ? Il s’agit de faire plaisir à un groupuscule extrémiste, pour qui les centrales nucléaires sont le mal absolu. Et à enrichir de façon scandaleuse des industriels intéressés par la chose, aux frais du contribuable et du consommateur. Il paraît qu’enterrer les lignes à haute tension représente un budget considérable : et les éoliennes, quel est leur coût ? Pourquoi aucun écolo ne s’insurge-t-il contre cette grave atteinte à l’environnement ? Sans doute parce que l’environnement n’intéresse pas les écologistes, et que l’unité esthétique de la France participe de son identité…

    Lire la suite

  • Israël recourt à la violence (un massacre pour du gaz)

    Des centaines de civils palestiniens massacrés

    L’objectif ? Les gisements de gaz face au littoral de la Bande de Gaza

    Du point de vue israélien, il fallait rendre coup pour coup : d'abord, on a annoncé qu'en Cisjordanie occupée, trois jeunes étudiants d'une école talmudique avaient été enlevés puis assassinés. L’État d'Israël part alors du principe que les auteurs de ce triple assassinat sont des membres du Hamas, un mouvement palestinien, islamiste et radical qui gouverne la Bande de Gaza. En guise de vengeance, des extrémistes juifs assassinent un jeune Palestinien de manière particulièrement cruelle : l'adolescent de seize ans a été brûlé vif. En représailles, le Hamas tire en direction d'Israël des roquettes bricolées au départ de la Bande de Gaza, considérée comme la plus grande prison en plein air du monde. Israël est en mesure de les détruire grâce à son système de défense "coupole de fer". Pour l’État sioniste, pourtant, ces tirs de roquettes de mauvaise qualité suffisent pour déclencher une attaque aérienne contre la Bande de Gaza.

    Entre-temps, ces bombardements ont causé la mort de près de mille personnes, la plupart n'étant toutefois pas des membres du Hamas mais des civils, femmes et enfants. Comme le souligne le "Centre palestinien pour les droits de l'homme", 47 Palestiniens, dont 43 civils, ont été tués entre le 9 juillet, 10 h, et le 10 juillet, 10 h. « Les victimes civiles comprennent 16 enfants et dix femmes, dont huit membres d'une même famille. À cela s'ajoute que 214 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été blessés; ce chiffre comprend 58 enfants et 29 femmes. Les avions de combat israéliens ont frappé et détruit 41 maisons sans avertissement préalable ».

    La colère du gouvernement israélien du premier ministre Benjamin Netanyahu s'explique par la fait que les Palestiniens, auparavant divisés entre militants du Hamas et adeptes du Fatah (qui gouverne la Cisjordanie), ont fini par se réconcilier, suite à de longues négociations, et ont constitué un gouvernement unitaire. Le nouveau gouvernement palestinien serait dès lors responsable "de toutes les actions qui nuisent à Israël" et qui partent du territoire palestinien, estime-t-on à Tel Aviv.

    L'animosité de Netanyahu n'est pas dictée, en fin de compte, par le fait que le Hamas refuse obstinément de reconnaître le droit d'Israël à l'existence. La réconciliation entre le Hamas et le Fatah élimine ipso facto le principal obstacle à la solution dite de "deux États » et donc à la naissance d'un État palestinien indépendant. Ce dernier, s'il ne se limitait pas à la seule Cisjordanie mais comprenait aussi la Bande de Gaza, serait économiquement viable. En effet, devant les côtes de la Bande de Gaza, on a découvert en l'an 2000 d'énormes gisements de gaz.

    D'après le consortium britannique du gaz, British Gas, ces réserves de gaz naturel s'élèveraient à 40 milliards de m³ et auraient une valeur de quelque 4 milliards de dollars. De surcroît, on estime que d'autres réserves sont encore susceptibles d'être découvertes, surtout si un État palestinien indépendant obtient le droit d'exploiter une zone économique maritime devant le littoral de la Bande de Gaza, s'étendant jusqu'à 200 miles marins (370 km). Les Palestiniens disposeraient alors d'une part à eux de ce qu'il est désormais convenu d'appeler le "Bassin du Levant", en Méditerranée orientale. L'importance économique de cette zone, à peu près aussi grande que le territoire autrichien, a déjà été maintes fois soulignée, notamment en 2010 par une agence officielle américaine, US Geological Survey : « Nous estimons, sur base de méthodes d'évaluation géologique, que, dans la région, on pourrait aisément pomper une moyenne de 1,7 milliard de barils de pétrole ainsi qu'une moyenne de 122 billions de pied³ (soit 3,45 billions de m³) de gaz naturel ».

    En 1999 déjà, British Gas, flanqué de deux partenaires, avait signé un contrat avec les autorités autonomes palestiniennes, permettant l'exploitation des réserves de gaz (qui, à ce moment-là, n'étaient qu'estimées). Aussitôt, Israël avait lorgné vers les « bijoux de l'économie palestinienne » : c'est ainsi que s'était exprimé le Lieutenant-Général Moshe Yaalon, aujourd'hui à la retraite, devenu un spécialiste des questions de sécurité auprès de la boîte à penser israélienne, "Jerusalem Center for Public Affairs".

    Michel Chossudovsky, expert canadien très critique à l'égard des processus de globalisation, rappelle que l'élection d'Ariel Sharon au poste de premier ministre en 2001, a constitué un "tournant important" : « La souveraineté de la Palestine a été contestée par le Tribunal Suprême d'Israël. Sharon a déclaré sans ambiguïté que jamais Israël n'achèterait du gaz aux Palestiniens », ce qui revenait à dire que « les réserves de gaz situées devant le littoral de la Bande de Gaza appartenaient à Israël ». Yaalon le concède sans circonlocutions inutiles : « Bien sûr, Israël a besoin de réserves de gaz complémentaires ». Yaalon poursuit ensuite son raisonnement : les recettes que les Palestiniens engrangeraient suite à leur exploitation du gaz gazaoui, si du moins les Palestiniens parvenaient à le faire eux-mêmes, tomberaient entre les mains d'islamistes hostiles à Israël. C'est pourquoi, estimait Yaalon en 2007 déjà, qu'Israël doit « d’urgence contrôler les effets à long terme (de cette situation) pour sa sécurité, s'il décide un jour d'acquérir du gaz de Gaza ». Par voie de conséquence, pour Yaalon et Israël, d'autres Etats ne devraient pas, suite à des contrats signés avec les Palestiniens, injecter de l'argent dans les caisses d'un éventuel futur Etat palestinien.

    La guerre menée par Israël contre les Palestiniens est donc dictée prioritairement par des considérations d'ordre économique.

    Bernhard Tomaschitz.

    (article paru dans zur Zeit, Vienne, n°29/2014; http://www.zurzeit.at ).

  • De la “novlangue” aujourd’hui

    Conférence prononcée au “Club de la Grammaire”, Genève, 9 avril 2014

    C’est à la demande de Maître Pascal Junod, Président du “Club de la Grammaire”, que j’ai composé tout récemment cette conférence sur la novlangue, suite à l’allocution que j’avais déjà prononcée, à cette même tribune en avril 2010, sur la biographie d’Orwell, sur les étapes successives de sa pensée. Cette conférence s’inscrivait dans le cadre d’un cycle consacré aux “romans politiques” (les political novels), où j’ai abordé aussi Soljénitsyne (en 2009) et Koestler (en 2011). A l’évidence, la notion orwellienne et romanesque de “novlangue” correspond aux pesanteurs actuelles de la “political correctness” ou “rectitude politique”, comme on le dit plus justement au Québec. Aborder ce thème de la manipulation systématique du langage, perpétrée dans le but de freiner toute effervescence ou innovation politiques, est, on en conviendra, un vaste sujet, vu le nombre d’auteurs qui se sont penchés sur ce phénomène inquiétant depuis la mort d’Orwell.

    Le point de départ de cette conférence —car il faut bien en trouver un— reste le fonds orwellien, abordé en avril 2010. L’approche biographique et narrative que nous avions choisie, il y a quatre ans, permettait de pister littéralement les étapes de l’éveil orwellien, toutes étapes importantes pour comprendre la genèse de sa théorie du langage, laquelle est sans cesse réétudiée, remise sur le métier, notamment en France par un Jean-Claude Michéa, professeur de philosophie à Montpellier. Orwell, au cours de son existence d’aventurier et d’écrivain, est sorti progressivement de sa condition humaine, trop humaine, de ses angoisses d’adolescent, d’adulte issu d’une classe privilégiée un peu en marge du monde réel, en marge du monde de ceux qui peinent et qui souffrent, pour devenir, grâce à Animal Farm et à 1984, un classique de la littérature et, partant, de la philosophie, tant son incomparable fiction contre-utopique a été prémonitoire, a signalé des glissements de terrain en direction d’un monde totalement aseptisé et contrôlé.

    Le fonds orwellien

    Le fonds orwellien est donc incontournable, est un classique du 20ème siècle auquel on ne peut échapper si l’on veut s’armer pour faire face à un monde de plus en plus déraciné, de plus en plus contrôlé par des agences médiatiques et étatiques qui oblitèrent la luxuriance du réel, veulent empêcher les hommes de voir et d’aimer cette luxuriance et d’y puiser des recettes pour changer ou faire bouger les choses selon les rythmes d’une harmonie toute naturelle. Certes, le contexte, notamment le contexte technologique, mis en place dans l’oeuvre romanesque d’Orwell n’est plus le même. Les périodes du début du 20ème siècle, marquées par le militantisme virulent et les totalitarismes utopiques et messianiques, ne sont plus reproduisibles telles quelles. Néanmoins, la genèse de la situation actuelle, où tout est contrôlé via la NSA, les satellites et l’internet, Orwell l’a bien perçue, l’a anticipée conceptuellement. Notre réalité, plus surveillée que jamais, est un avatar mutatis mutandis d’une volonté politique de contrôle total, déjà mise en place au temps d’Orwell.

    Quel est-il, ce contexte, où émerge l’oeuvre orwellienne? Il est celui 1) du totalitarisme ambiant et 2) de la volonté d’aseptiser la langue pour contrôler les esprits.

    ◊ 1. Le totalitarisme ambiant.

    L’époque d’Orwell est celle où viennent d’émerger en Europe continentale deux formes de totalitarisme, le communisme et le national-socialisme, qui sont, pour reprendre le vocabulaire de Guy Debord, des “sociétés du spectacle spectaculaire”, du spectacle hystérique. Le 1984 le reproduira tout en le caricaturant à l’extrême, lui donnant finalement une “coloration” plus communiste que nationale-socialiste, aussi parce que le communisme soviétique survit à l’élimination du national-socialisme, suite à la défaite allemande de 1945. Orwell ne connaît pas encore le “spectacle diffus”, dénoncé par Debord dans les années 60, ni le “festivisme”, fustigé par Philippe Muray dans les années 90 et les premières années du 21ème siècle, où l’essentiel, le “politique politique” (Julien Freund), est submergé par des “festivités” destinées à amuser, abrutir, décérébrer et dépolitiser les masses. Le monde fictif, né de l’imagination d’Orwell, est durablement marqué par l’agitprop communiste, qui avait d’abord séduit les avant-gardes artistiques (dada, surréalisme, André Breton) dans les années 20 et 30. Pour l’Orwell de la fin des années 40, cette “agitprop” est la quintessence même de ce totalitarisme dur, constat qu’il formule après avoir eu derrière lui une existence de militant de gauche, fidèle et inébranlable, qui a participé à toutes les mésaventures des gauches radicales anglaises, s’est engagé dans les milices anarchistes de Barcelone pendant la Guerre civile espagnole. Cette aventure espagnole le rapprochera d’Arthur Koestler, lui aussi protagoniste de la guerre civile espagnole (cf. Le testament espagnol). Koestler rompt ensuite avec les services du Komintern, qu’il avait pieusement servi, notamment sous l’égide de Willy Münzenberg, un communiste allemand exilé à Paris, chargé par les instances moscovites d’organiser en Occident une propagande soviétique bien conforme aux directives du “Politburo” dirigé par Staline.

    Lire la suite

  • La délicate question des réseaux pédocriminels (2/6)

    Partie 2 : de la pédocriminalité de classe à la pédocriminalité de masse

    Celle-ci est pour certains groupes un plaisir de classe, le pouvoir suprême de « se payer tout et n’importe quoi », une ivresse de sa toute puissance, la jouissance de détruire et d’humilier un enfant innocent et pur. C’est aussi un penchant révolutionnaire et libertaire, la destruction de toute frontière à tous les niveaux, que ce soit celui de l’identité sexuelle ou de la pratique. Fi de l’inceste, de la pédomanie, de la zoophilie ou que sais-je ! Le désir et l’« amour » (qui n’est rien d’autre qu’une pulsion travestie pour ces individus) priment sur toute considération morale et juridique.

    Henry de Montherlant, André Gide, Gabriel Matzneff ou Michel Foucault ont fait partie de ces auteurs qui ont affiché un appétit cruel pour les enfants au début du XXème siècle, sans pour autant être dérangés par les pouvoirs publics. Ce goût pour les enfants qu’avait une certaine partie de la classe dirigeante apparut au grand jour lors de l’affaire des « ballets roses » en 1959 (2). Un policier avait piégé plusieurs jeunes filles, toutes mineures (en-dessous de 21 ans à l’époque), la plus jeune ayant, selon les sources, 12 ou 14 ans. Ils leur promettaient une carrière artistique si elles s’adonnaient à des spectacles érotiques, voire prodiguaient quelques services d’ordre sexuel pour certaines personnalités fortunées, dont un coiffeur réputé, un restaurateur et surtout un ancien président SFIO de l’Assemblée Nationale de l’époque, André le Troquer. Il y eut au total vingt-deux condamnations. En 2004, Jean-Pierre Mocky réalisa un film inspiré de cette affaire, appelé « Les ballets écarlates ». Ce film sera interdit par le ministère de la culture, officiellement « trop choquant ». C’est ainsi que seulement quelques années plus tard, parmi les revendications libertaires de la révolution culturelle de mai 68 se trouvait, en toute banalité, la normalisation de la pédomanie, au nom de l’« interdiction d’interdire ». L’inénarrable Daniel Cohn-Bendit en fut bien évidemment l’un des chantres. En 1975, dans un livre intitulé Le Grand Bazar, celui-ci se réjouissait que des enfants voulussent ouvrir sa braguette, et expliquait que son comportement devait viser à développer leur sexualité (3). En 1982, il réitérait ces propos dans l’émission « Apostrophes » (4).

    Deux journaux furent des vecteurs assez zélés de ces revendications : Le Monde et Libération. Dans le premier, une pétition fut publiée en janvier 1977, prenant la défense de plusieurs adultes poursuivis pour « attentat à la pudeur sans violence » suite à des attouchements sexuels sur des mineurs. Le texte de cette pétition présente cette affaire comme « une simple affaire de « mœurs », où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence ». Se plaçant sans aucune retenue du côté des accusés, sans la moindre considération pour les victimes, les signataires de cette pétition affirment qu’« aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels. […] Cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la liberté. »

    Parmi lesdits signataires, on trouve des noms comme Jack Lang, Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Louis Aragon, André Glucksmann… (5) Bien des décennies plus tard, en 2013 Gabriel Matzneff, autre signataire, reconnaîtra être le rédacteur du texte, et affirmera ne rien renier du contenu de celui-ci (6).

    Concernant Libération, entre autres ignominies, ce journal faisait l’apologie du « Front de Libération des pédophiles » (FLIP). L’objectif était de détruire les barrières juridiques et morales qui protègent les enfants en modifiant le rapport adultes/enfants et parents/enfants.

    Lire la suite

  • La délicate question des réseaux pédocriminels (1/6)

    Partie 1 : 3 enfants disparaissent tous les jours en France, soit environ 1000 par an

    Le 31 mai 2011, alors que vient tout juste d’éclater l’affaire DSK, Luc Ferry, ancien ministre de l’Education nationale, lâche une bombe sur le plateau du Grand Journal : un ministre français aurait été pris au Maroc dans une partouze impliquant des enfants (1).

    Qu’est-il advenu de cette affaire, trois ans après ? Eh bien, autant le dire tout net, rien du tout. Comme pour beaucoup et même trop d’affaires de ce type en fait.

    Les réseaux pédocriminels ? Des réseaux organisés et structurés, dont l’activité consiste à vendre des enfants, pour certains kidnappés, pour d’autres amenés par leurs propres parents (aussi choquant que cela puisse sembler) à des « clients » à des fins de viols, de tortures et de meurtres, certains de ces actes étant photographiés ou filmés, également pour que cela soit ensuite revendu, sachant que plus l’acte montré est extrême, plus le prix et cher. Qualifiés de « fantasme » ou de « délire complotiste » par certains magistrats, politiques ou policiers appartenant à la Brigade de protection des mineurs, ces réseaux n’en sont pas moins une réalité, exactement comme il en existe pour le trafic de drogue, la prostitution « classique » ou les voitures volées. Le prédateur pédophile, nécessairement solitaire et marginal, est la seule émanation raisonnablement autorisée par « ceux qui savent ».

    Lire la suite

  • La délicate question des réseaux pédocriminels (1/6)

    Partie 1 : 3 enfants disparaissent tous les jours en France, soit environ 1000 par an

    Le 31 mai 2011, alors que vient tout juste d’éclater l’affaire DSK, Luc Ferry, ancien ministre de l’Education nationale, lâche une bombe sur le plateau du Grand Journal : un ministre français aurait été pris au Maroc dans une partouze impliquant des enfants (1).

    Qu’est-il advenu de cette affaire, trois ans après ? Eh bien, autant le dire tout net, rien du tout. Comme pour beaucoup et même trop d’affaires de ce type en fait.

    Les réseaux pédocriminels ? Des réseaux organisés et structurés, dont l’activité consiste à vendre des enfants, pour certains kidnappés, pour d’autres amenés par leurs propres parents (aussi choquant que cela puisse sembler) à des « clients » à des fins de viols, de tortures et de meurtres, certains de ces actes étant photographiés ou filmés, également pour que cela soit ensuite revendu, sachant que plus l’acte montré est extrême, plus le prix et cher. Qualifiés de « fantasme » ou de « délire complotiste » par certains magistrats, politiques ou policiers appartenant à la Brigade de protection des mineurs, ces réseaux n’en sont pas moins une réalité, exactement comme il en existe pour le trafic de drogue, la prostitution « classique » ou les voitures volées. Le prédateur pédophile, nécessairement solitaire et marginal, est la seule émanation raisonnablement autorisée par « ceux qui savent ».

    Lire la suite

  • Aux larmes citoyens !

     La façon grotesque dont les médias de propagande nous présentent la réalité ferait sourire si elle ne travestissait pas bien souvent des faits tragiques.


    Ainsi, par exemple, le drame de Dolomieu où des malfrats ont tué de sang-froid lors d’un hold-up un témoin qui tentait de s’interposer, Hugo Villerez.

    Il est vraiment intéressant de lire la façon dont on nous présente cette lugubre affaire. (*)

    Un crime odieux de plus ? Mais pas du tout, si vous lisez l’article signé Angélique Négroni dans le site duFigaro, figaro.fr, du 3 août 2014 !

    Chère Angélique

    Car Angélique, elle, ne voit pas les choses comme cela. Non : elle a surtout remarqué que le coupable présumé était «en pleurs» samedi, lors de ses aveux après sa garde à vue. Le pauvre, vous comprenez, il a «paniqué».

    En effet, elle nous explique que la victime n’a pas obéi à «l’ordre de s’arrêter» (sic) lancé par l’auteur du coup de feu mortel, ce qui a «contraint» ce dernier à «descendre l’escalier du bureau de tabac à reculons». «Le braqueur a alors pris peur et tiré une fois», conclut Angélique. Bref, c’est presque un drame de l’autodéfense !

    Car si on comprend bien notre journaliste, si le témoin avait gentiment respecté «l’ordre» donné par le braqueur il ne serait pas mort. C’est donc un peu de sa faute, n’est-ce pas ?

    Pauvre braqueur

    Le braqueur a, lui, droit à bien plus d’égards journalistiques.

    Pauvre petit braqueur, si émotif sous sa cagoule qu’il tire si on le contraint de descendre un escalier à reculons ! D’ailleurs, le procureur de la République, interviewé dans l’article, nous dit aussi que le tireur «exprime des regrets et a pleuré». C’est dire si le pauvre était choqué ! Un conseil : la prochaine fois que vous voyez un procureur, pleurez à chaudes larmes, cela vous aidera sûrement.

    Angélique nous dit aussi qu’il s’agit en outre d’un «braqueur repenti» car il a indiqué aux enquêteurs où il avait jeté son arme. Ah le brave garçon !

    Des jeunes sans histoire

    Mais, au fait, qui sont donc ces braqueurs sanglants ?

    On découvre quand même que ces jeunes si émotifs ont eu des démêlés avec la justice : deux condamnations pour l’auteur du coup de feu mortel, douze condamnations pour son complice. On ne nous dit rien du troisième complice, celui qui aurait fourni l’arme.

    Mais pour le procureur de la République tout cela ne prouve rien : non, ce ne sont que «de jeunes délinquants qui ont agi avec une absence totale de préparation». Les braqueurs étaient cagoulés et armés mais ils n’étaient pas «préparés» : tout est dans la nuance judiciaire !

    Ils se sont seulement essayés au vol à main armée (on écrit «vama», cela fait plus cool), renchérit Angélique. C’était donc de la formation professionnelle, en quelque sorte ! Ce n’est donc pas vraiment de leur faute si ce «vama» a «tourné au braquage mortel».

    Un dernier détail

    Ah ! Pour conclure, petit détail : Angélique nous dit que l’auteur du coup de feu est «le fils d’artisans d’origine étrangère et dont les parents, des gens sans histoire, ont divorcé». Vous suivez Angélique ? Encore un drame social : le pauvre petit, sans doute déjà victime du racisme ambiant et qui a dû supporter la séparation de ses parents. Décidément, pauvre braqueur !

    Pleurez, braves gens, le Figaro vous y invite. Mais pas sur la victime, cela ferait trop peuple.

     Michel Geoffroy, 4/08/2014

    (*) Note :

    Dolomieu : les aveux d’un jeune braqueur «paniqué»4/08/2014

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/08/03/01016-20140803ARTFIG00158-dolomieu-les-aveux-d-un-jeune-braqueur-panique.php

    http://www.polemia.com/aux-larmes-citoyens/

  • Comment Sarkozy et Hollande ont armé les jihadistes du nouveau califat syro-irakien

    Une enquête de l'Observatoire de l'islamisation, signée Joachim Véliocas, qui démontre la responsabilité des deux chefs de l'Etat français dans le chaos actuel en Irak et en Syrie.

    Phase 1: soutien par Sarkozy des djihadistes libyens intégrés au CNT (Conseil national de transition en Lybie).

    sarkolibye.jpg

     Phase 2: Soutien matériel aux djihadistes Syriens par Hollande via la vitrine ASL (Armée syrienne libre).

    ASL Hollande.jpg

    Lire l'enquête sur le blog "l'Observatoire de l'islamisation". 

    Marie Bethanie