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lobby - Page 1826

  • Bernard Lugan censuré par l’Elysée

    Dans ce numéro de l’Afrique Réelle je publie l’intégralité[1] du texte de mon intervention censurée par l’Elysée (voir mon communiqué du 9 juillet 2014).
    Pour mémoire, le 24 juin 2014, à la demande des Armées, je devais présenter aux Attachés de Défense français en poste dans une quinzaine de pays africains, la question de l’interaction entre l’Afrique du Nord et le Sahel à travers le temps long. Le but de cette intervention très spécialisée était de donner à ces hauts responsables militaires une vision globale ainsi que des clés de lecture dépassant les frontières de leurs affectations respectives. Cette intervention de type universitaire n’avait aucun caractère politique ou polémique et les abonnés à l’Afrique Réelle le constateront d’évidence en en lisant le texte.

    lugan

    Quelques jours avant la date prévue, un ordre téléphoné depuis l’Elysée contraignit les organisateurs à décommander la prestation bénévole qui m’avait été demandée. Dans mon communiqué daté du 9 juillet, j’écrivais :

    « Alors que la complexité des situations locales et régionales nécessite une connaissance de plus en plus « pointue », non idéologique et basée sur le réel, la présidence de la République, avec un sectarisme d’un autre temps, a donc privé les Attachés de Défense français d’une expertise à la fois internationalement reconnue et nécessaire à la bonne compréhension des zones dans lesquelles ils servent… ».

    Je n’ai rien à retirer à ces lignes. D’autant plus que les épurateurs zélés qui prospèrent actuellement dans l’appareil de l’Etat ont déclenché une campagne visant à m’évincer des divers cénacles militaires devant lesquels j’interviens.
    Le fond du problème est que ces idéologues sont désemparés car ils ont perdu le magistère qu’ils exerçaient depuis les années 1950 dans le domaine des études africaines. Or, il faut bien avoir à l’esprit que ce fut à travers cette « chasse gardée » qu’ils imposèrent la culture de la repentance et de la culpabilisation, socle du désarmement moral de notre société. Il leur est donc insupportable de voir qu’une pensée non « conforme » puisse circuler au sein de l’institution militaire. Ils ont donc décidé de me remplacer par l’un ou l’autre de ces « africanistes » formatés et sans mémoire qui expliquent les crises actuelles par des facteurs d’abord économiques ou sociaux et qui, au nom de l’universalisme et du concept désincarné du « village terre », négligent la réalité ethnique parce qu’elle fait référence à un enracinement et encore plus grave à leurs yeux, à une identité. Certains vont même jusqu’à soutenir que les ethnies sont des créations coloniales…

    Les officiers français ne sont pas dupes car, hommes de terrain, ils ont pu observer que si l’ethnie n’explique évidemment pas tout, rien ne peut s’expliquer sans elle… De plus, si les idéologues peuvent, sans risques, manier des concepts abstraits dans leurs douillets cabinets, les militaires sont quant à eux condamnés au réel. Ils ne peuvent en effet pas tricher avec les faits car il en va de leurs vies et plus encore, de celles de leurs hommes. Voilà pourquoi, fondées sur le seul réel et sur une longue connaissance du milieu, mes analyses connaissent un certain succès parmi nos Armées. Cela, les « bien-pensants » ne peuvent l’accepter.

    Bernard Lugan

    [1] Moins naturellement ce qui concerne les opérations en cours ou prévues.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/bernard-lugan-censure-par-lelysee_114347.html#more-114347

  • Montebourg sème la haine !

    L’ineffable Montebourg n’a pas de franchouillard que sa marinière bretonne, il a aussi ses sabots. Des vrais, des lourds, en bois.

    Astucieux comme pas deux, il n’a pas manqué de prendre connaissance des sondages qui rapportent l’image désastreuse véhiculée par certaines professions. Ainsi en est-il par exemple des huissiers, des pharmaciens et des notaires.

    Le voilà donc qui se paie une tentative de montée dans les sondages à l’aide d’une dénonciation de ces professions, dénonciation dont il connait la résonnance assurée pour lui chez le « bon peuple ».

    Il n’est pas le premier à se rendre intéressant en excitant les bas instincts populaires. C’est un plan « boomerang » qui marche à tous les coups, avec retour assuré en pleine poire. Alors, voyons voir.

    Les pharmaciens

    Certains sont riches, sans doute. Le plus grand nombre apporte, pour pas grand-chose, une prestation de proximité, que les hommes de l’Etat auraient pu supprimer depuis fort longtemps s’ils l’avaient jugé utile. Il y a belle lurette que la grande distribution propose de prendre en charge la vente des médicaments, leur prix baisserait alors de 30 à 40%. Mais finie la proximité pour l’usager et la multiplicité des impôts sur les officines pour le trésor public. Sans compter le risque d’augmentation de la consommation liée à l’agressivité commerciale de la grande distribution.

    Il faut savoir ce que l’on veut, avant de jeter toute une profession au pilori par intérêt personnel, il serait bon, au minimum, de faire preuve d’un peu de cohérence.

    Les huissiers

    Il y a bien longtemps qu’ils ne font plus le travail pour lequel ils sont payés : la délivrance des actes. Le tarif auquel ils sont tenus les amène à vous envoyer une simple lettre vous invitant à aller chercher chez eux ce qu’ils devraient apporter chez vous. La part de richesse de certaines études, là encore ce n’est pas la majorité, est liée aux constats, dont, objectivement, les prix se font à la tête du client, ou à des actes non obligatoires où ils négocient leur assermentation.

    L’objectif de Montebourg est-il de ruiner les petits huissiers et de remplacer les gros par des fonctionnaires ? Double gain : perte de fiscalité pour lui, dérive assurée d’un service pour nous. Il ferait mieux d’augmenter les huissiers, tout en leur imposant d’accomplir leur tâche réellement.

    Zut, j’oubliais son but. En réalité, il n’en a rien à foutre des huissiers, pour lui c’est son coup de pub sur leur dos qui compte.

    Les notaires

    Comme pour les deux autres professions, il y a davantage de toutes petites études vivant difficilement que de caïds de l’acte notarial. Mais, oublions les petits pour nous pencher sur les gros, ceux qui font fantasmer les jaloux.

    D’abord, il y a lieu de remarquer que la plus grande partie (80 à 90%) des émoluments des notaires n’en sont pas. Il s’agit de taxes levées pour l’Etat, dont les notaires sont les zélés percepteurs. Imaginons que les notaires soient démotivés ou carrément éradiqués par Montebourg, remplacés par des fonctionnaires, l’effet serait double : lui n’aurait plus à sa disposition ces brigades serviles et gratuites de collecteurs d’impôts, nous, nous devrions faire établir nos actes par une cohorte de « fonctionnaires-notaires » qui ne manqueraient pas de nous faire remarquer à la fois leur épuisement professionnel et notre humiliante place d’usager dont la moindre révolte serait sanctionnée par davantage d’inertie de la part de ces « fonctionnaires-notaires ». Pour passer un acte, il ne faudrait pas être pressé.

    Je vous laisse imaginer le bazar.

    Ajoutons à cela que les notaires s’auto-surveillent, qu’ils absorbent, sur leurs fonds propres, toutes les escroqueries de certains de leurs petits camarades, ce que l’Etat ne saurait faire lorsque, de la même façon, certains de ses « fonctionnaires-notaires » pèteraient un câble.

    Conclusion

    Les collectivistes ne sont pas possibles. Ce sont bien eux qui initient l’envie, qui font de la jalousie et de la haine qu’elle inclut les moteurs de leur gloire. Ce sont eux, il n’y a pas à en douter, qui favorisent les extrêmes qui prônent la violence.

    Nous sommes bien loin du libéralisme, de l’individualisme, bien loin de la main invisible que la liberté favorise, qui régule naturellement l’équilibre social. Pas plus que le chien ne mord s’il n’y est pas contraint ou entraîné, l’homme ne hait s’il n’y est pas contraint ou entraîné.

    Les collectivistes sont les spécialistes de l’entraînement à la haine, à laquelle sont finalement acculés ceux qui adhèrent à leur système. Ils sont les spécialistes du « poing invisible », ce choc qui surprend et détruit, dont la survenance est symptomatique de leur dogme.

    Le collectivisme tue, saborde, dresse les hommes les uns contre les autres, alors que, paradoxalement, il a la prétention d’être la panacée de la vie en commun.

    Mais, à y bien réfléchir, comment la perte de la liberté individuelle, la contrainte du groupe, pourraient-elles se transformer en plaisir de vivre ?

    M. Montebourg le sait bien, lui qui se garde de vivre comme il prétend nous faire vivre.

    Henri Dumas

    http://francelibre.tumblr.com/post/92674482401/montebourg-seme-la-haine#.U_Mfq7wX5iA

  • Une véritable enquête policière a mis fin au mensonge d’Etat sur le monopole de la sécurité sociale !

    Le grand mystère de la Sécurité sociale a une adresse : 14 avenue Duquesne à Paris (7e)C’est le siège du ministère des Affaires sociales et de la Santé. C’est aussi le siège du Conseil supérieur de la mutualité. Cet organisme a un secrétaire général qui a pour mission d’immatriculer les mutuelles. Il s’agit de vérifier si celles-ci ont bien des statuts en règle et répondent aux exigences du code de la mutualité.

    Il y a donc au 14 avenue Duquesne une liste que tout citoyen a le droit de consulter et sur laquelle doivent figurer les noms de toutes les caisses de sécurité sociale françaises, qu’il s’agisse de l’URSSAF, du RSI, de la MSA, des caisses primaires d’assurance maladie, des caisses de retraite etc. En effet, en vertu des ordonnances de 1945 qui ont fondé la Sécurité sociale et édicté le statut de la mutualité, les caisses de sécurité sociale sont des mutuelles et ne peuvent être que des mutuelles.

    Si l’une des ces caisses est une mutuelle immatriculée, elle n’a pas le moindre monopole, ce qui veut dire qu’elle ne peut contraindre quiconque à cotiser.

    Si elle n’est pas une mutuelle immatriculée, elle est dissoute.

    Le MLPS a donc voulu consulter cette liste. Pour que cette consultation soit incontestable, il a dépêché par deux fois, le 4 juin 2014 et le 20 juin 2014, un huissier de justice au 14 avenue Duquesne. Le premier s’est entendu répondre que « nous ne voyons pas la portée de la question, car le RSI, l’URSSAF etc. ne sont pas des mutuelles », et le second que « cette liste n’est pas immédiatement disponible et qu’au surplus ces organismes ne sont pas des structures mutualistes ».

    Le problème est que le 16 mai 2014 à 9 h 30, un avocat du MLPS avait téléphoné au Secrétariat général du Conseil supérieur de la mutualité et, ayant demandé si le RSI était bien immatriculé en qualité de mutuelle, s’était entendu répondre que « le RSI et ses diverses caisses régionales sont bien inscrits et qu’ils ont même été les premiers à effectuer cette démarche » !

    L’appel téléphonique de notre avocat avait évidemment semé la panique au ministère, et celui-ci s’était immédiatement mis en plongée périscopique, toutes écoutilles fermées. D’où les réponses faites aux huissiers.

    Ce que le citoyen doit savoir – et que peu de Français savent – c’est que la décision de dissimuler le caractère mutualiste des organismes de sécurité sociale a été prise en 2004 par le gouvernement de Jacques Chirac pour retarder la mise en application des lois supprimant le monopole de la sécurité sociale. Un journaliste avait même reçu, à l’époque, un document de travail du ministère où figurait une consigne formelle : « Ne pas dire que les caisses de sécurité sociale sont des mutuelles » !

    Il reste une question : pourquoi le RSI s’est-il empressé de s’inscrire lorsqu’un décret du 26 septembre 2011 a changé la procédure. Tout simplement parce qu’à sa création, en 2005, il ne s’était pas fait immatriculer au registre national des mutuelles et qu’il était donc dissous. Le décret du 26 septembre 2011 a supprimé ce registre et l’a remplacé par une inscription auprès du secrétaire général du Conseil supérieur de la mutualité. Du coup, s’étant inscrit, le RSI retrouvait une existence légale. A ceci près – et ce n’est pas rien – qu’étant dissous, il aurait dû se reconstituer pour bénéficier d’une immatriculation. Le ministère a donc inscrit un cadavre ! Le décret du 26 septembre 2011 n’avait pas d’autre but que cette manipulation.

    Aujourd’hui, le mensonge officiel sur la nature mutualiste des organismes de sécurité sociale est, comme on vient de le voir, toujours en vigueur. Mais plus pour longtemps. D’abord parce que la Cour de cassation a jugé que les tribunaux devaient enjoindre aux caisses de sécurité sociale de décliner leur identité mutualiste, et ensuite parce que, s’appuyant sur un avis de la Commission d’accès aux documents administratifs, une foule de citoyens assiège le Secrétaire général du Conseil supérieur de la mutualité pour obtenir cette fameuse liste et la brandir au nez des caisses de sécurité sociale qui prétendent en toute illégalité les contraindre à cotiser.

    Le monopole de la sécurité sociale est bien mort. A présent doit venir le temps des sanctions. Les ministres et les hauts fonctionnaires qui ont violé le droit des Français à la liberté sociale doivent être jugés. Nous réclamons des sanctions à la hauteur du préjudice causé à l’état de droit, à l’économie nationale et à la situation économique et sociale de tous ceux qui travaillent dans notre pays. C’est dire qu’elles doivent être particulièrement sévères !
    Dr Claude Reichman

    http://francelibre.tumblr.com/post/92674365716/une-veritable-enquete-policiere-a-mis-fin-au-mensonge#.U_LvUrwX5iA

  • Quand John Mc Cain fréquentait le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi

    Lu sur IHS news :

    "Le Conseil de sécurité de l’ONU vient de prendre des mesures contre les djihadistes en général, certaines visant par exemple à empêcher le recrutement et le financement des djihadistes en Syrie et en Irak.

    Le Conseil a par ailleurs, ajouté les noms de six extrémistes, parmi lesquels des responsables de l’Etat islamique et du Front al-Nosra originaires d’Arabie saoudite ou du Koweït, sur une liste d’individus soumis à des sanctions internationales pour leurs liens avec al-Qaïda.

    Ces sanctions consistent en un embargo sur les armes, des gels d’avoirs et une interdiction de voyager.

    Le texte est placé sous le chapitre VII de la Charte des Nations unies, ce qui permet de recourir à des sanctions, voire à la force, pour le faire appliquermais n’autorise pas pour l’instant d’opération militaire.

    A l’issue du vote, l’ambassadrice américaine Samantha Power a salué la position ferme et unie du Conseil et sa volonté de prendre des mesures concrètes face à ce qu’elle a qualifié de nouveau front de la menace terroriste.

    Le représentant russe a, de son côté, souligné que la résolution ne donne pas d’approbation pour une action militaire seule capable selon lui de résoudre le conflit.

    [...] Le Conseil de sécurité rappelle également, qu’en vertu d’une précédente résolution adoptée cette année, tous les Etats doivent prévenir et réprimer le financement des actes de terrorisme et doivent veiller à ce qu’aucun fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques ne soient mis directement ou indirectement à la disposition de ces deux groupes extrémistes.

    Or, l’organisation terroriste dispose de moyens financiers considérables. L’argent provient de plusieurs pays du Golfe alliés de Washington et bien en vue à Paris, des coffres de diverses banques, comme celui de la succursale de la banque centrale irakienne à Mossoul au début du mois de juin, avec un butin de 425 millions de dollars, du commerce du pétrole avec la production de plusieurs raffineries comme celles de Tikrīt et Baiji et … du pillage d’antiquités vendus au prix fort en Occident par des réseaux mafieux.

    D’où viennent les armes ? Essentiellement des Etats-Unis, de Londres et de Paris.Le matériel, fourni aux opposants à Bachar el Assad, est passé à 90% entre les mains des djihadistes avec en prime les reliquats des arsenaux libyens ainsi que des blindés, des tanks et de l’armement lourd de fabrication étasunienne pris à l’armée irakienne en déroute.

    Alors que va faire le Conseil de Sécurité ? Pour les armes, les fautifs peuvent déclarer que leur intention n’était pas de les fournir aux extrémistes. Mais pour les financements ?Les pays occidentaux, si forts en paroles, vont-ils sanctionner le Qatar qui, comme le révélait un journal hier, est le pays le plus reçu à l’Elysée…???Des mesures pour stopper le financement du terrorisme mondial par ce pays appliquant la Charia stricte, l’esclavagisme… vont-elles être enclenchées, où comme on peut le penser les condamnations vont-elles rester lettre morte ?

    On peut revenir pour comparer à ce qui se passe actuellement en Ukraine. Les Etats-unis et l’Europe prennent des sanctions économiques contre la Russie pour une aide, toujours pas prouvée (nous ne disons pas qu’elle n’existe pas, mais juste que l’on attend les preuves) à des séparatistes qui, somme toute, ne font que faire ce qu’ont fait les actuels dirigeants ukrainiens au moment des affrontements du Maïdan à Kiev. Séparatistes qui ne décapitent pas, ne chassent pas les populations, ne pratiquent pas d’attentats suicides, ne violent pas, ne détruisent pas les lieux de cultes, et ne s’adonnent pas à l’esclavage. Mais qui mènent une action militaire (légitime ou pas c’est une autre question dont nous avons déjà abondamment parlé ailleurs) contre des forces armées et non des civils.

    En revanche, contre le Qatar et l’Arabie Saoudite qui financent ouvertement pour le premier, plus subtilement pour le second, les groupes djihadistes, y compris l’Etat islamique avec toutes les horreurs pratiquées par ce dernier, pas l’ombre d’une sanction n’a été mise en place ni même évoquée. Bien pire, aucune voix officielle ne s’est élevée de la part des démocrates occidentaux pour ne serait-ce que rappeler à l’ordre ces pourvoyeurs de terrorisme. Avez-vous entendu le président Obama menacé le Qatar ou simplement lui demandé d’arrêter son soutien aux terroristes ? Jamais. Avez-vous entendu Laurent Fabius condamner le Qatar ? Non, le 1er août, le ministre des Affaires étrangères préférait de loin inaugurer l’hôtel Peninsula situé avenue Kleber à Paris. Il s’agit d’un palace qui propose 200 chambres – dont 45 suites -, fruit d’un investissement de 900 millions d’euros qui associe le groupeShangai Hotels, propriétaire du nom Peninsula, et Katara Hospitality (anciennementQatar National Hotels), puissant groupe qatari qui possède déjà en France l’Intercontinental Carlton Cannes. [...]

    Et encore, ce n’est que le début, car plus on avance dans cette affaire plus les révélations sont sombres et révoltantes, à l’image de la photo de John Mc Cain en compagnie de plusieurs djihadistes dont le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi, prise en 2013 alors qu’il était déjà classé comme terroriste, se multiplient."

    Michel Janva

  • La Ligue du nord et la droite européenne contre les sanctions antirusses

    Matteo Salvini, député italien au Parlement européen et secrétaire fédéral de la Ligue du nord a fulminé ce jeudi sur son compte Twitter contre la politique de sanctions de l’Union européenne à l’égard de la Russie. « Seuls des sots de Bruxelles et de Rome pouvaient adopter des sanctions économiques contre la Russie. », pouvait-on lire. Un milliard d’euros de produits agro-alimentaires exportés en Russie ayant été retournés en Italie en vertu de la spirale des sanctions, le cadre de la Ligue du nord s’est insurgé en ces termes : « Qui remboursera nos producteurs? Matteo Renzi ? Angela Merkel? Il est indispensable de lever immédiatement les sanctions imposées contre la Russie. »

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  • Qui finance l’Etat islamique ? Vous et moi

    Les missiles tirés du ciel ne suffiront pas à stopper ou à faire reculer l’Etat islamique. C’est le Pentagone qui le dit. Alors, que faire contre ces bataillons brutaux et fanatisés qui contrôlent maintenant, sous la houlette du nouveau calife, un gros morceau de l’Irak et de la Syrie ? Il y a de la panique dans l’air. La preuve ? On cherche des coupables.

    Hillary Clinton s’en prend ainsi à Barack Obama (et c’est bien la preuve qu’elle est déjà candidate, sans le dire, à sa succession). Elle reproche à son ancien patron de ne pas l’avoir écoutée, il y a deux ans, quand elle proposait d’armer la résistance syrienne modérée contre Bachar el-Assad. Le refus américain, dit-elle, a créé un vide que d’autres ont rempli. L’argent et les armes qui ont afflué par ces canaux-là sont allés aux groupes islamistes les plus extrémistes, assurant leur suprématie, d’abord en Syrie, maintenant en Irak.

    Quels canaux ? Hillary Clinton ne le dit pas. Mais Dominique de Villepin casse le morceau. L’ancien premier ministre français, qui n’est pas le plus mal informé sur ces questions, dénonce le «jeu destructeur» de «l’Arabie saoudite et des monarchies conservatrices» du Golfe.

    John McCain, l’adversaire républicain d’Obama en 2008, désignait il y a quelques mois les mêmes coupables. Mais pas pour les condamner : il félicitait les Saoudiens, les Qataris et autres émirs d’avoir fourni aux rebelles syriens les armes que leur refusait Obama. C’était avant, il faut le dire, la prise par l’Etat islamique de Mossoul et d’une bonne partie de l’Irak.

    Sir Richard Dearlove, ancien chef des services de renseignements britanniques, est plus précis. Il rapporte des propos que lui avait tenus naguère le prince Bandar ben Sultan, l’un des architectes depuis trente ans de la sécurité du royaume saoudien. Le prince annonçait que le moment de régler leur compte aux chiites approchait. Pour le Britannique, la promesse a été tenue : une armée djihadiste inspirée par le wahhabisme saoudien défie aujourd’hui, devant Damas et devant Bagdad, les pouvoirs soutenus par l’Iran chiite.

    Or, Bandar vient d’être démis de ses fonctions. Il a d’abord perdu la responsabilité des opérations clandestines du royaume, puis des services de renseignements qu’il dirigeait.

    Tout se passe comme si Riyad, sous pression américaine, avait soudain pris conscience que ses pétrodollars ont nourri un monstre. Comme en Afghanistan il y a trente ans. L’appui massif – avec les Etats-Unis cette fois – aux moudjahidines antisoviétiques avait alors donné naissance à Al Qaïda.

    Les Saoudiens, naturellement, rejettent à hauts cris ces accusations, portées aussi par le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, désormais sur un siège éjectable [N.B. : depuis la rédaction de cet article, il a été remplacé par Haïder al-Abadi. - Fortune].

    Mais Riyad sait bien que la formidable armée de l’Etat islamique n’est pas née par génération spontanée dans les sables. Même si les rois et les émirs n’y sont pas allés directement de leur poche, les milliers de princes et les énormes fortunes du Golfe ont suffi, au départ, à pourvoir les légions sunnites du futur calife. On connaît même les circuits de ces financements discrets : ils passent par le Koweït où l’argent ne laisse guère de traces.

    Maintenant que les brigades de l’Etat islamique ont établi leur domination sur les terres non contrôlées de Syrie et d’Irak, et maintenant que des recrues venues de partout se rallient à son drapeau noir, le calife autoproclamé a acquis ses propres sources de revenus. Il lève des impôts, pille les banques, rackette les infidèles. Et surtout, il a du pétrole.

    C’était même sans doute son objectif central : s’emparer des puits dans la région de Raqqa, puis autour de Mossoul, en visant aussi Kirkuk. Le califat est potentiellement une puissance pétrolière, il se libère peu à peu des bailleurs de fonds qui ont permis son ascension.

    Et on en revient toujours à cette évidence écopolitique : la richesse et le malheur du Proche-Orient sont les produits de notre soif inextinguible de pétrole et de gaz. Ces économies de rente, qui tuent la démocratie dans le Golfe et emprisonnent les peuples dans des combats fratricides, sont intimement liées à nos besoins énergétiques. Tant que nous remplissons nos réservoirs, tant que nous allumons le gaz, le calife peut se payer des canons.

    Bilan

    http://fortune.fdesouche.com/351439-qui-finance-letat-islamique-vous-et-moi#more-351439

  • Culpabilité par l’insinuation: Comment fonctionne la propagande américaine

    Par Dr. Paul Craig Roberts

    Mondialisation.ca - http://www.mondialisation.ca

    Pourquoi Washington n’a-t-il pas rejoint le président russe Vladimir Poutine pour demander une enquête internationale objective et non politisée au moyen d’experts dans l’affaire de l’avion de ligne de la Malaysia Airline ?

    Le gouvernement russe lui, continue à fournir des faits, incluant des photos satellites montrant la présence de missiles anti-aériens Buk ukrainiens dans les zones depuis lesquelles l’avion commercial aurait pu être abattu par le système de missiles, ainsi que la documentation de la présence de chasseur ukrainien Su-25 approchant le Boeing malais avant qu’il n’aille au tapis. Le chef du directorat des opérations du QG militaire russe a dit dans une comnférence de presse aujourd’hui (21 juillet) à Moscou que la présence des chasseurs militaires ukrainiens était confirmée par le centre de contrôle de Rostov.

    Le ministère russe de la défense a indiqué qu’au moment de la destruction du vol MH17, un satellite américain se tenait au dessus de la zone. Le gouvernement russe demande expressément que Washington fournisse toutes les photos disponibles et les donnés capturées par le satellite.

    Le président Poutine a insisté de manière répétée que l’enquête sur le vol MH17 requiert “un groupe d’experts totalement représentatifs travaillant sur place sous la direction de l’Organisation Internationale de l’Aviation Civile (OIAC).” L’appel de Poutine pour un examen d’expert indépendant de l’OIAC ne semble pas être le désir d’une personne qui a quoi que ce soit à cacher…

    Se tournant vers Washington, Poutine a déclaré: “En même temps, personne (pas même la “nation exceptionnelle”) n’a le droit d’utiliser cette tragédie pour parvenir à des buts politiques étriqués et égoïstes.”

    Poutine a rappelé à Washington: “Nous avons demandé répétitivement aux camps en conflit d’arrêter l’effusion de sang immédiatement et de s’assoir à la table des négociations. Je peux dire avec confiance que si les opérations militaires n’avaient pas été continuées (par Kiev) le 28 Juin en Ukraine orientale, cette tragédie ne se serait pas déroulée.”

    Quelle est la réponse américaine ?

    Des mensonges et des insinuations.

    Hier (le 20 juillet), le ministre américain des AE, John Kerry, a confirmé que des séparatistes pro-russes étaient impliqués dans l’abattage de l’avion de ligne malais et a dit qu’il “était assez clair que ce système de missiles a été transféré depuis la Russie vers les séparatistes. Nous savons avec confiance, que les Ukrainiens n’avaient pas de système de la sorte près de la zone à ce moment précis, ceci fait donc clairement pointer le doigt vers les séparatistes.”

    La déclaration de Kerry n’est qu’un mensonge de plus dans la longue liste de mensonges vociférés par les ministres des AE américains en ce XXI`ème siècle. Qui peut oublier la paquet de mensonges proféré devant l’ONU par Colin Powell au sujet des “armes de destruction massive” de Saddam Hussein ou du mensonge de Kerry répété jusqu’à plus soif qu’Al-Assad avait “utilisé des armes chimiques contre son peuple” ainsi que la litanie sans fin de mensonges au sujet du “nucléaire militaire iranien ?”

    Rappelez-vous que Kerry en de multiples occasions, a déclaré que les Etats-Unis avaient la preuve qu’Al-Assad avait “franchi la ligne rouge” en utilisant des armes chimiques. Quoi qu’il en soit, Kerry n’a jamais été capable de fournir des preuves concrètes pour ses affirmations. Les Etats-Unis n’avaient aucune preuve à fournir au premier ministre britannique dont la proposition au parlement de participer avec Washingrton à l’attaque militaire de la Syrie, fut rejetté par vote du parlement. Celui-ci dit alors clairement au premier ministre: “pas de preuve, pas de guerre.”

    Pourquoi Washington ne fournit-il pas ses photos satellites ?

    La réponse est la même que celle à la question du pourquoi Washington ne fait-il pas publier toutes les vidéos qu’il a confisqué, qu’il clâme pourtant prouver qu’un avion de ligne détourné a percuté le Pentagone le 11 septembre 2001. Les vidéos ne soutiennent en rien la version des faits de Washington tout comme les photos satellites ne soutiennent en rien l’affirmation de Kerry.

    Les inspecteurs d’armement de l’ONU sur le terrain en Irak avait rapporté que l’Irak n’avait aucune arme de destruction massive. Mais les faits ne soutenaient pas la propagande de Washington et ils furent ignorés. Washington commença une guerre hautement destructrice basée uniquement sur ses mensonges délibérés. Les inspecteurs de l’AIEA (nucléaire) depuis l’Iran ainsi que les 16 agences de renseignement américaines ont rapporté que l’Iran n’avait aucun programme nucléaire militaire. Mais ce fait ne rentre pas dans la ligne de l’agenda de Washington et fut ignoré à la fois par le gouvernement et par les médias de la pressetituée.

    Nous sommes les témoins de la même chose maintenant avec les assertions en l’absence de preuves que la Russie est responsable de l’abattage de l’avion de ligne malais.

    Pas tout le monde au sein du gouvernement américain est aussi barjot que Kerry ou McCain. Au lieu de mentir, beaucoup d’officiels américains insinuent.

    Ainsi la sénatrice Diane Feinstein en est un parfait exemple. Interviewée sur la chaîne pressetituée de CNN, Feinstein a dit: “Le problème est, où est Poutine ? Je dirai, Poutine, soit un homme. Tu dois dire au monde. Tu dois dire si c’est une erreur, ce que j’espère que cela le fut, mais dis-le.”

    Poutine a parlé sans arrêt au monde, a appelé pour une enquête d’experts indépendants non-politisée et Feinstein demande à Poutine pourquoi il se cache derrière le silence ? Nous savons que tu l’as fait, insinue Feinstein, simplement dis-nous si tu l’as planifié ou si c’est un accident.

    La façon dont le cycle entier du système d’information a été orchestré pour instantanément blâmer la Russie, longtemps avant même que de véritables informations ne parviennent, suggère que l’abattage de l’avion commercial est une opération de Washington. Il est bien sûr très possible que la pressetituée bien entraînée n’ait pas eu besoin d’une orchestration de Washington afin de mettre le blâme sur la Russie. D’un autre côté, quelques unes des performances médiatiques semblent trop suivre un script pour ne pas avoir été préparées à l’avance.

    Nous avons aussi la préparation en avance de la vidéo sur YouTube qui affirme qu’un général russe et des séparatistes ukrainiens discutaient d’avoir abattu par erreur l’avion de ligne civil. Comme je l’ai dit auparavant. Cette vidéo est doublement plombée. Elle était préparée d’avance et en impliquant l’armée russe, elle a omis un fait très important, celui que l’armée russe peut parfaitement faire la différence entre un avion de ligne civil et un avion militaire. L’existence même de cette vidéo implique qu’il y avait un complot pour abattre l’avion de ligne et le blâmer sur la Russie.

    J’ai vu des rapports sur le système russe de missiles anti-aériens qui disent que le système possède un système de sécurité intégré qui est capable de contacter le transponder (boîte de données) de l’appareil afin de vérifier de quel type d’appareil il s’agit. Si ces rapports sont corrects et que le transponder de l’appareil est trouvé, le contact sera enregistré.

    J’ai lu des rapports disant que le traffic aérien ukrainien a changé la route du vol MH17 et l’a redirigé au dessus de la zone de conflit. Le transponder devrait aussi nous dire si cette information est correcte. Si elle l’est, il y a preuve circonstancielle que l’acte était intentionnel de la part de Kiev, une action qui aurait demandé l’accord préalable de Washington.

    Il y a aussi d’autres rapports faisant état d’une profonde divergence entre l’armée ukrainienne et les milices non-officielles formées par les mouvements extrémistes néo-nazis, qui apparemment furent responsables des premières attaques sur les séparatistes d’Ukraine orientale. Il est possible que Washington ait utilisé ces extrémistes pour comploter la destruction de l’avion de ligne afin de faire porter le chapeau à la Russie et utiliser les accusations pour faire pression sur l’UE afin qu’elle s’aligne sur les sanctions unilatérales de Washington envers la Russie. Nous savons que Washington est désespéré de briser la croissance économique et les liens politiques existant entre l’Europe et la Russie.

    Si l’abbatage de l’avion de ligne a été planifié, tous les ustensiles de sécurité embarqués sur le missile auraient pu avoir été éteints afin de ne donner aucun signe avant-coureur de la frappe ni possibilité de traçage. C’est peut-être la raison pour laquelle un avion de chasse ukrainien fut envoyé pour inspecter l’avion. Il est possible que la véritable cible ait été l’avion de Poutine et que de l’incompétence dans la réalisation du complot ait résulté la destruction du vol MH17.

    Comme il y a un bon nombre d’exlications possibles, nous devons garder un esprit ouvert et résister à la propagande de Washington jusqu’à ce que les faits et preuves soient collectés. Dans le meilleur des cas, Washington est coupable d’avoir utilisé l’incident pour blâmer par avance la Russie sans attendre quelque preuve que ce soit. Tout ce que Washington nous a montré jusqu’ici n’est qu’accusations infondées et insinuations. Si c’est tout ce que continue à nous montrer le gouvernement américain, alors nous saurons qui vraiment blâmer.

    Dans le même temps, rappelez-vous l’histoire du petit garçon qui criait toujours “au loup!” Il a tellement menti que lorsque le loup est vraiment arrivé, plus personne ne l’a cru. Ceci sera-t-il la destinée finale de Washington ?

    Au lieu de déclarer la guerre à l’Irak, l’Afghasnistan, la Libye, la Somalie, le Yémen et la Syrie, pourquoi Washington s’est-il caché derrière des mensonges ? Si Washington veut la guerre avec l’Iran, la Russie et la Chine, pourquoi tout simplement ne pas leur déclarer la guerre ? La raison pour laquelle la constitution requiert un consentement du congrès pour déclarer la guerre est justement pour prévenir que la branche exécutive n’orchestre des guerres pour des agendas privés En adbiquant sa responsabilité constitutionnelle, le congrès des Etats-Unis est complice des crimes de guerres de la branche exécutive. En approuvant le meurtre prémédité des Palestiniens, le gouvernement américain est complice des crimes de guerre d’Israël.

    Posez-vous cette simple question: Le monde ne serait-il pas un endroit plus sûr, moins meurtrier, avec moins de destruction et de gens déplacés, sujet à plus de vérité et de justice si les Etats-Unis et Israël n’existaient pas ?

    Paul Craig Roberts

    Article original en anglais :

    How American Propaganda Works: “Guilt By Insinuation”, publié le 21 juillet 2014

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/07/26/culpabilite-par-l-insinuation-comment-fonctionne-la-propagande-americaine.html

  • Wissous-Plage : pas sexy, mais bien voilé !

    Ce qui devait arriver arriva : deux musulmanes expulsées de la plage ont fait appel à la justice.   

    Wissous-Plage, de prime abord, ça sonne pas sexy. T’as fait quoi, pendant les vacances ? J’étais à Wissous-Plage. Dur. Un peu comme le couple qui passerait sa lune de miel au Creusot.

    C’est pas sexy, OK, mais c’est chaud. Parce que Wissous-Plage (Essonne), c’est un nouveau Munich en puissance dans la France de l’abandon, une nouvelle part de gâteau (halal) que la République du renoncement va jeter dans la gueule des islamistes.

    Pourtant, Richard Trinquier, le maire UMP du coin, n’avait pas manqué de courage : le 7 août, au grand scandale des apôtres de Bisounoursland, il avait promulgué un arrêté sans ambiguïté. Un coup de trique à la Clemenceau. Fini les femmes voilées sur le sable chaud, fini cette provocation permanente au pays des Lumières.

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  • Le révisionnisme, l’étonnante histoire d’un mot

    Pour réduire au silence ou flétrir la réputation des contestataires du système de domination en train de se mettre en place, les journalistes encartés et les politiciens corrompus peuvent mettre en œuvre un certain nombre de techniques viles et déloyales. Parmi celles-ci : l’utilisation de blocs de syllabes dans de courtes phrases non verbales comme « conspirationnistes ! », « négationnistes ! »…. ou « révisionnistes ! ». Souvent prononcés en saillant les veines du visage, la face rougie, les cordes vocales doublées, et accompagnés d’un irrépressible rictus de haine malveillante, ces agressions verbales ont pour but d’empêcher le débat et de censurer les points jugés « dangereux » et « hérétiques » par la caste des clercs de la nouvelle religion. Retour aujourd’hui sur l’histoire des terme « révisionnisme » et « révisionniste ». Où l’on apprend que : 1) ce mot à l’origine désignait ceux qui se battaient pour la réhabilitation du capitaine Dreyfus au début du XXème siècle 2) le révisionnisme est tout simplement consubstantiel à la méthode historique et sa remise en cause constitue ni plus ni moins une remise en cause de ses fondements.

    Origine du mot

    Le mot « révisionnisme » est un dérivé du verbe « réviser », issu du latin « revisere », signifiant « revenir voir, examiner à nouveau ». Attesté à partir du XIIIe siècle, ce verbe est d’abord employé dans le sens de « considérer, examiner » ; au XVIe siècle il prend le sens de « soumettre une chose à un nouvel examen », puis, au XVIIIe celui de « revoir un ouvrage ». Ces deux derniers sens perdurent encore et cohabitent aujourd’hui. Le mot « révisionnisme » apparaît en France à la fin du XIXe siècle, à l’occasion de l’affaire Boulanger, et s’impose à l’occasion de l’affaire Dreyfus.

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