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#EP2 : En route vers le 5 octobre
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Les familles françaises peuvent-elles encore sauver ce qui reste de l'économie du pays ?
Communiqué de Laissez-les-vivre SOS Futures mères :
"Comment ne pas voir dans les récentes réformes fiscales anti-famille une volonté de casser toute politique familiale déstabilisant encore davantage la société. Car, d'un côté par le biais des deux dernières baisses successives de plafond du quotient familial, de 2 300 euros à 2 000 euros par demi-part en 2013, puis de 2 000 à 1 500 en 2014, voici plus d'un milliard et demi d'euros par an dont les familles vont être privées et de l'autre par celui des allègements fiscaux sans quasiment de prise en compte de charges de famille, voici seulement 48,5% des foyers fiscaux soumis à l'impôt en 2014 contre 53% en 2013, ce qui certes n'est certes pas en soi une mauvaise nouvelle mais ne va pas dans le sens d'une véritable politique d'aide aux familles. Une fois de plus, ce sont bien elles, qui se révèlent les perdantes.
Même si en théorie, ce ne sont pas les mêmes caisses qui sont concernées, l'argent économisé par la baisse du plafond du quotient familial devant servir à combler le déficit, ô combien artificiel, de la branche famille puisque cette dernière serait largement excédentaire si la mauvaise foi des gouvernements successifs n'avait pas conduit à faire peser sur elle des dépenses normalement à la charge du fonds de solidarité vieillesse puis de la branche vieillesse, tandis que les ristournes d'impôt accordées aux revenus modestes, sans quasiment de prise en compte de charges familiales, constituent des recettes fiscales en moins, éventuellement prélevées sur des réserves autorisées par l'Union Européenne, qui, effectivement, a toujours marqué son hostilité au principe français du quotient familial. Un nouvel effort pour les revenus modestes pour 2015 avait été évoqué par M. VALLS le 9 juillet 2014 : il avait alors annoncé que les célibataires gagnant 2,2% le S.M.I.C seraient exonérés d'impôt et que l'ensemble du dispositif devrait concerner environ cinq millions de foyers et constituer ainsi une perte d'impôt d'un milliard d'euros.
La simultanéité officiellement fortuite de ces deux mesures montre bien à quel point il existe une volonté sournoise de destruction de la politique familiale fiscale de la France, laquelle avait pourtant assuré sa grandeur. Comment ne pas y voir un début masqué d'individualisation de l'impôt, tel que le rapport LEMIERE du 9 décembre 2013 l'avait préconisé. Mais il s'agit également d'un simple calcul électoraliste : d'un côté, on mécontente deux millions et demi de foyers fiscaux soit environ cinq millions d'électeurs, de l'autre on satisfait cinq millions de foyers fiscaux, dont beaucoup certes sont célibataires. Néanmoins, cela peut concerner sept à huit millions d'électeurs ! Le calcul est aisé et c'est bien l'absence de représentation politique des enfants qui le favorise.
Cependant, les partis "de droite", eux non plus, ne sont pas exempts de démagogie électorale ; ils pourraient également être tentés de proposer une limite au nombre d'enfants pour lequel les allocations familiales seraient versées. Le dispositif est envisagé actuellement par les conservateurs britanniques et, en France, certains y songent également en y décelant même un moyen politiquement correct de limiter le remplacement de population. Même s'il n'est pas prévu de sanctions à la chinoise, cette mesure serait profondément tout à la fois contraire aux libertés et tout empreinte d'étatisme le plus dur. Or, dans un système confiscatoire (en 2013, les prélèvements obligatoires atteignaient 46% du PIB) et de surcroît sans aucun système de bon scolaire, il va devenir de plus en plus difficile de construire une famille et l'érosion de la natalité depuis 2010 (moins de 780 000 naissances en France métropolitaine en 2013) en témoigne. Certes, nous ne sommes plus à l'époque des Trente Glorieuses où la vigueur de la natalité avait soutenu la croissance.
Actuellement dans une économie plus ouverte l'argent dépensé dans la politique familiale n'est pas entièrement réinvesti dans l'emploi français. Néanmoins, même si le lien entre la politique familiale et l'essor de l'économie est désormais plus ténu, il existe et l'argent pris sur le dos des familles manque à l'économie française ainsi qu'en témoigne à cet égard les deux premiers trimestres 2014 de croissance nulle. Il n'est pas encore possible de chiffrer avec précision la baisse de pouvoir d'achat des familles de trois enfants et plus depuis l'élection de M. HOLLANDE, mais cette dernière pourrait être pour certains foyers de l'ordre de 10% pour la seule année 2013, en prenant en compte également l'absence de revalorisation des allocations familiales, et pour l'année 2014, c'est officiellement un peu plus d'un 1,4 million de familles qui ont été affectées par la baisse du plafond du quotient familial et elles comptent donc lourdement parmi les 13,7 millions de foyers fiscaux ayant vu leur taux d'imposition augmenter en 2014. Avec l'imprécision frisant l'amateurisme ou la mauvaise foi de la part du gouvernement, il a d'ailleurs fallu attendre le 29 juillet 2014 pour que la rapporteure générale du budget à l'Assemblée, Valérie RABAULT, découvre que l'abaissement du plafond du quotient familial en 2013 avait rapporté 13% de plus que prévu et avait concerné 190 000 foyers fiscaux de plus qu'annoncé initialement. Il n'est donc pas impossible que la même "découverte" concernant la sous-évaluation, volontaire ou non, du surplus de rentrées fiscales occasionné par la nouvelle baisse du plafond du quotient familial en 2014 soit effectuée en juillet 2015 et que les chiffres des familles concernées soit alors encore revu à la hausse.
Alors même que le chef de l'Etat français a été formé à l'école des Hautes Etudes Commerciales pourtant considéré depuis près d'un demi-siècle comme l'une des toutes premières écoles de gestion en France ; qu'il a été brillamment diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris, comme d'ailleurs quatre autres présidents de la République ; qu'il est sorti au 7° rang de la promotion Voltaire de l'Ecole Nationale d'Administration, considérée comme l'une des plus brillantes promotions depuis la création de l'ENA en 1945 ; qu'il a été affecté dès sa sortie dans l'un des corps les plus prestigieux corps de l'Etat, la Cour des Comptes, il semble ignorer l'une des règles fiscales maintes fois avérée depuis deux siècles, et enseignée en classe de première, à savoir : "Trop d'impôt tue l'impôt". En effet, une nouvelle fois, l'Etat a tout simplement oublié que les ménages, et tout particulièrement les familles, constituent les principaux consommateurs de l'économie du pays et qu'en les traitant comme de simples contribuables, taillables et corvéables à merci, ils ont considéré que " La croissance se décrète". Ainsi, rêvant d'une croissance dopée à la méthode Coué, les plus brillants esprits de la République ont imaginé, probablement pour satisfaire les projections de leurs cabinets ministériels ont budgété pour l'année 2014 (donc, à l'automne 2013) 75,3 milliards d'euros, soit une croissance des recettes fiscales de 17,65 %, autant dire un doux rêve de poètes invétérés. Or, à fin août, les projectionnistes de l'INSEE les plus optimistes donnent à fin décembre un chiffre de 65 milliards d'euros de recettes fiscales, soit 1,5 % de croissance ! C'est pourquoi l'association Laissez-Les-Vivre - SOS Futures Mères demande au gouvernement, sans remettre en cause les baisses d'impôt annoncées, de revenir de toute urgence sur les baisses de plafond du quotient familial, au risque d'aboutir avec certitude à une croissance négative et probablement même à la banqueroute de l'Etat."
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Richard Dawkins demande l'extermination des personnes trisomiques
Athée, spécialiste de l’évolution et de l’éthologie, professeur émérite de l’université d’Oxford, néo-nazi sans le savoir, Richard Dawkins vient de déclarerqu’il serait « immoral » de ne pas avorter un enfant atteint de trisomie 21.
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DOC CENSURE 11 septembre/2001 " Le Complot" COMPLET
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Quand les médias disaient que James Foley étaient au main de l’Etat syrien
Le journaliste photo James Foley, de nationalité américaine, avait disparu en Syrie il y a deux ans.
Les jihadistes de l’Etat islamique viennent de l’égorger, en représailles aux bombardements américains.
L’occasion de ressortir ce que disaient les médias français (AFP et Libérationsur la capture d’écran ci-dessous) à propos de celui qu’ils présentaient comme otage de… Bachar El Hassad !
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Affaire Tangorre : quand la gauche défend les violeurs
Lu dans Minute :
"Luc Tangorre est un violeur en série. Dans les années 1980, il fut pourtant la coqueluche des intellos de gauche. Pour eux, Tangorre était à la pénétration ce que le capitaine Dreyfus avait été à la trahison : un innocent injustement condamné. De fait,condamné une première fois en 1983, Tangorre fut gracié par le président Mitterrand. Sitôt sorti de prison, il a récidivé. Et là, ce dimanche 10 août, sur une plage du Graudu-Roi, une gamine de 12 ans l’a identifié comme son agresseur…"
En mai 1983, il avait été reconnu coupable de 4 viols, une tentative et six attentats à la pudeur. L'avocat des victimes était alors Me Gilbert Collard. Condamné à une peine de 15 ans de prison, il est défendu par la gauche. Pierre Vidal-Naquet voit une erreur judiciaire. Le 28 décembre 1983, dans le journal « Le Monde », il publie une tribune « Pour Tangorre ». Ce n’est pas le « J’accuse » d’Emile Zola, c’est le « J’abuse » de Vidal-Naquet :
« L’affaire Tangorre, c’est l’affaire Dreyfus de monsieur tout-le-monde. N’importe qui, comme Tangorre, est susceptible d’être arrêté dans la rue parce qu’il a une tête qui ressemble à un vague portrait-robot et peut tomber entre les pattes de l’appareil judiciaire. »
Vidal-Naquet mobilise son frère, l’avocat François Vidal-Naquet (qui de vient le défenseur du violeur), l’intello mitterrandien Jean-Denis Bredin et l’écrivain Gilles Perrault. Se joignent des artistes, les écrivains Marguerite Duras et Françoise Sagan, Georgina Dufoix (alors ministre des Affaires sociales), Albin Chalandon (qui sera ministre de la Justice du gouvernement Chirac en 1986 !), Dominique Baudis (qui vient d’être élu maire de Toulouse), et même l’actuel maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Mitterrand finira donc pas gracier le violeur, qui récidive aussitôt. De nouveau condamné, il sort de prison en 2000 au lieu de 2006. La justice est trop bonne. Il vient de re-récidiver.
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Les djihadistes jouent avec les nerfs de leurs alliés mondialistes
La duplicité des gouvernements Occidentaux et plus particulièrement de celui des USA ne fait aucun doute dans l’expansion du djihadisme. Sans remonter aux sources que sont la Bosnie, le Kosovo ou l’Afghanistan, il suffit d’écouter ce qu’en disait le député de Paris, proche de Nicolas Sarkozy, Claude Goasguen, sur BFMTV le 11 août dernier:
« l’année dernière M. Obalma soutenait les djihadistes contre M. Assad, puis les djihadistes sont passés en Irak et maintenant M. Obama combat les djihadistes, c’est d’une logique toute américaine dans laquelle nous sommes entraînés »
Cela est un secret de polichinelle sauf pour les sourds et les aveugles. Ce secret de polichinelle à peine levé, voilà que la grosse caisse des médias et la propagande américaine voudrait nous faire croire que les Kurdes sont les seuls combattants qui se battent contre l’Etat Islamique.
La vérité ne vient pas forcément de là où on l’attendrait. Un journaliste a pu effectuer un reportage sur l’Etat Islamique de l’intérieur. Selon les extraits en français que nous en propose RT, « les combats faisaient rage hier autour de la ville de Racca entre l’Armée syrienne et les adeptes du califat de l’Etat Islamique. ».
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L’allégorie de la caverne au XXIème siècle
En repensant à l’allégorie de la caverne dans la République de Platon, j’ai été frappé par la ressemblance entre la situation des hommes enchaînés dans la caverne et condamnés à ne percevoir de la réalité que les ombres agités par des « marionnettistes », et celle des citoyens consommateurs abrutis par la propagande politique et commerciale que nous sommes devenus en ce début de XXIème siècle. Voici une version actualisée possible de « l’allégorie de la caverne ». Les deux personnages, Socrate, et Glaucon, sont conservés, et je colle largement à la trame utilisée par Socrate dans sa démonstration. J’ai conservé quelques morceaux intacts (dans la traduction sur laquelle je me suis basé). Pour que le lecteur comprenne pleinement l’approche, j’indique à la fin de l’article le lien renvoyant à la traduction de l’allégorie de la caverne sur laquelle je me suis basé.
Socrate : Je voudrais mon cher Glaucon, te montrer à quel point notre vision du monde est déterminée par l’éducation, et à quel point une éducation délibérément orientée dans une mauvaise direction, peut fausser le jugement dans des proportions étonnantes. Imagine un monde dans lequel les hommes vivent dans des villes ceintes de très hautes murailles et surplombées d’un dôme les isolant totalement de l’extérieur. Il y vivent depuis si longtemps qu’ils ont complètement oublié le souvenir de leur installation. Ils peuvent se déplacer, d’une ville à l’autre, mais uniquement dans des véhicules circulant dans un réseau souterrain. Ils ne peuvent donc s’aventurer en dehors des villes et des véhicules et voir de leurs propres yeux à quoi ressemble le « dehors ». A défaut de contact direct avec l’extérieur, les hommes de ce monde sont inondés d’une prodigieuse quantité d’informations sur le dehors diffusées par le biais de chaînes de radio, de télévision, de quotidiens, de magazines, et de livres. Ces médias présentent une diversité apparente : ils s’entendent pour exposer régulièrement leurs désaccords sur des points mineurs, donnant le sentiment aux hommes qu’ils peuvent choisir entre ces différents canaux d’information. Toutefois, sur la question la plus importante : « que se passe-t-il au dehors ? », ces médias sont unanimes pour peindre une réalité terrifiante, afin d’imprimer dans l’esprit des hommes que ces villes entièrement coupées du monde sont d’indispensables refuges. Sur toute la surface de la terre, dans toutes les villes, tous ces médias peignent le même tableau et adressent les mêmes mises en garde. Chaque fois qu’ils voyagent d’une ville à une autre, les hommes se rendent bien compte que l’information, malgré certaines particularités locales, est partout la même, ce qui renforce leur confiance en cette vision du dehors. Je dis « vision » car cette présentation du dehors est un mensonge organisé par une caste de marionnettistes qui sont parvenus, au fil des millénaires, à réduire le reste de l’humanité en esclavage. Au dehors, le monde est le même que celui dans lequel nous vivons, c’est à dire un monde vaste, magnifique, et peuplé d’innombrables espèces de plantes et d’animaux. Pour vivre l’existence libre et opulente à laquelle ils se croient seuls prédestinés, ces marionnettistes ont besoin du travail d’un grand nombre d’hommes, et comme en même temps ils les méprisent et ont horreur de se mélanger avec eux, ils ont mis au point ce complexe de gigantesques structures, dispersées un peu partout à la surface de la terre. Au sommet de chacune d’elles, à l’air libre, vit un petit groupe de marionnettistes qui assurent le fonctionnement de la structure. Ces marionnettistes ne se mêlent aux hommes d’en bas que pour les opérations de propagande destinées à conforter le formatage, et pour recueillir le fruit de leur travail. Dans les premiers temps, ils ont été contraints de recourir à l’extrême violence, mais par la suite ils se sont rendus compte qu’il était plus efficace de fabriquer le consentement de leurs esclaves, en leur enseignant une fausse histoire et en les abrutissant de propagande politique et commerciale. C’est ainsi qu’entrés avec des chaînes dans ces camps de concentration, ils ont fini par les considérer comme les derniers havres de liberté sur la terre. Du reste, les conditions de vie de ces hommes sont loin d’être atroces : ils vivent un peu entassés les uns sur les autres, ont peu de pièces dans leurs logements, mais ils mangent à leur faim, peuvent s’apparier avec qui ils l’entendent, et leur esprit est occupé par une multitude de divertissements en tous genres diffusés par les médias qui viennent adoucir la rudesse de leur quotidien. Pour donner encore plus d’assurance à leur emprise mentale, les marionnettistes ont créé et favorisé la diffusion d’une religion élevant le mensonge organisé en vérité éternelle, et promettant les pires châtiments envers ceux qui remettraient en cause la révélation.
Glaucon : C’est un monde terrifiant que tu me décris là, Socrate.
Socrate : C’est une fiction, Glaucon, rassure-toi. Des hommes réduisent en esclavage d’autres hommes depuis la nuit des temps, parfois sur une vaste échelle, mais personne n’a encore conçu un plan aussi machiavélique que celui-ci. Mon propos est simplement de te montrer combien il est difficile de se libérer d’une erreur, quand on y a cru pendant trop longtemps.
Glaucon : En tous cas ce sont d’étranges prisonniers.
Socrate : Et ils nous ressemblent pourtant. Dis moi… Penses-tu que ces hommes aient jamais vu autre chose que cette réalité du dehors complètement déformée par les médias qu’ils consultent quotidiennement et en lesquels ils se fient ?
Glaucon : N’oublies-tu pas internet dans ta liste de médias ? Avec internet, ils pourraient développer une forme d’autonomie.
Socrate : Non, les marionnettistes ont depuis longtemps interdit internet dans les villes. Les internautes vivant dans ces lieux confinés n’auraient de toute façon, comme tous les autres habitants, aucun moyen de savoir ce qui se passe « au dehors ».
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GPA et pédophilie : pas un amalgame, un fait
Extraits d'un article paru dans le numéro de Minute du 13 août :
"Même à gauche, la Gestation Pour Autrui commence à créer un malaise. « Ventres à louer, le malaise », titrait d’ailleurs « Libération » mercredi dernier. Quelques jours auparavant, des personnalités de gauche (Sylvianne Agacinski, Lionel Jospin, Jacques Delors…) avaient abjuré, dans le même journal, François Hollande de prendre clairement position contre « l’entrée en France des contrats de mères porteuses », ce qu’il n’a évidemment pas fait. La secrétaire d’Etat chargée de la famille, Laurence Rossignol, a donc annoncé d’un côté qu’elle allait recevoir ces opposants à la GPA… tout en confirmant de l’autre que la France ne ferait pas appel de l’arrêt récemment rendu par la Cour européenne des droits de l’Homme ! [...]
Belle hypocrisie en perspective, donc : la GPA est interdite en France mais la filiation issue de la GPA est reconnue, si bien que cette interdiction (visant à entraver le marché) ne sert plus à rien ! « Il est juste que les enfants nés de la GPA bénéficient de la même sécurité juridique que les autres », a d’ailleurs déclaré Laurence Rossignol. C’est la stratégie de l’état de fait. On avance petit à petit en sanctionnant par le droit les conséquences d’un comportement illégal (passible d’un an de prison), qui du coup se généralise. Et un beau jour, on dit : « maintenant qu’on y est autant l’autoriser, ça ne changera rien ». Depuis la circulaire Taubira, c’est toute la politique du gouvernement qui est fourbe en la matière. Cette circulaire, envoyée aux tribunaux d’instance le 25 janvier 2013, affirmait que le « seul soupçon » de gestation pour autrui, ne pouvait plus suffire à « opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française ». En bref, elle favorisait la reconnaissance des enfants nés d’une mère porteuse, ce qui était une manière de dépénaliser en douce la GPA. [...]"
L'affaire Gammy est pourtant éloquente :
"Pattaramon Chanbua, une Thaïlandaise pauvre de la province de Chon buri a accepté moyennant l’équivalent de 11 000 euros de porter un bébé pour un couple infertile d’Australiens. En décembre dernier, elle accouche de jumeaux, dont l’un, Gammy, est atteint de trisomie 21, d’insuffisance cardiaque et d’infection pulmonaire. Bref, un produit tout pourri, tout raté,que le couple d’Australiens refuse de ramener à la maison.Dans leur esprit, c’est comme si on leur avait promis une tablette Samsung dernier cri et qu’on leur remettait un minitel en panne. Ils rentrent donc chez les kangourous avec la petite soeur en bonne santé et laissent l’avorton à sa mère porteuse qui a déjà d’autres enfants et n’a pas d’argent pour le soigner. [...]
D’un bout à l’autre de la planète, on sort les mouchoirs, on évoque l’innocence et on se révolte contre la cruauté des gens et leur absence de morale. [...]"
Mais l'affaire ne s'arrête pas là :
"Mais désormais, c’est le sort de la sœur jumelle qui inquiète les Australiens, rapporte notre correspondante à Melbourne, Caroline Lafargue. Ce mardi, des médias australiens ont révélé que le père biologique a été condamné pour des agressions sexuelles sur mineures. David Farnell a un casier judiciaire bien chargé. Cet électricien de 56 ans, installé dans l'Etat d'Australie occidentale, a été condamné à trois ans de prison en 1997 pour des agressions sexuelles sur deux fillettes de moins de 10 ans, quand il était âgé d’une vingtaine d’années, a révélé la chaîne de télévision publique ABC. Il a ensuite écopé d'une deuxième condamnation de 18 mois de prison pour des attouchements sur un autre enfant.
Choquée, Pattaramon Chanbua, la mère porteuse, se dit prête à élever la jumelle de Gammy pour la soustraire à ce père pédophile. [...]"
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"Un des résultats du féminisme a été de rendre difficile, voire impossible, la relation avec les hommes."
On lisait voici quelque temps dans Le Point : "Être homme aux États-Unis, c'est être condamné à vivre avec la mauvaise conscience de l'oppresseur, responsable de tous les maux de l'humanité." Outre-Atlantique, le malaise dans les rapports entre les sexes engendre une violence réactive contre les femmes, mais aussi des représentations pathologiques à base d'hypervictimisation ou d'hypervirilité. Elisabeth Badinter rappelait elle-même que le féminisme américain a fleuri sur le terreau "d'un puritanisme radical qui rend quasi impossible l'appréhension tranquille de son corps, et du corps de l'autre. Il traduit une peur particulièrement forte des hommes en face des femmes (parallèlement à la puissance de la figure maternelle), et leur incapacité à surmonter cette peur ne pouvait que déboucher sur la guerre des sexes".
Guerre des sexes ? Choderlos de Laclos évoquait déjà, en son temps, "l'état de guerre perpétuelle qui subsiste entre les femmes et les hommes". On n'en est peut-être pas encore là, mais le fait est que les rapports hommes-femmes deviennent de plus en plus difficiles. Un sondage Sofres réalisé en mars 2012 révèle que pour 36% des hommes les relations hommes-femmes sont devenues ces dernières années plus dures, plus difficiles pour 42%, plus conflictuelles pour 47%.
"Un des résultats du féminisme, estime Julia Kristeva, a été de rendre difficile, voire impossible, la relation avec les hommes." Valeurs masculines et féminines étaient auparavant perçues comme complémentaires. Désormais, elles s'opposent, se dressent les unes contre les autres, quand elles ne sont pas simplement niées. La différence homme-femme se transforme en un différend, où les aspirations psychiquement et symboliquement sexuées sont régulièrement déçues.
Le changement des règles du partenariat sexuel laisse beaucoup d'hommes désorientés. Ils acceptent volontiers d'avoir des relations "d'égalité", mais savent rarement ce que cela signifie. Ils hésitent à s'engager, recherchent des liaisons éphémères, refusent de faire des plans d'avenir. Les femmes, de leur côté, veulent bénéficier d'un engagement durable de la part de leur partenaire tout en conservant leur "autonomie". C'est la quadrature du cercle. La recherche d'égalité se heurte à la profonde dissymétrie existant entre les sexes. L'une des causes majeures du malaise entre les sexes, et de la difficulté qu'ils éprouvent à communiquer, est le fait qu'ils ne parlent pas la même langue, n'aspirent pas aux mêmes choses, les femmes utilisant souvent un langage de relation et d'intimité là où les hommes emploient un langage d'indépendance et de statut. Le refus de prendre en compte ce type de différences aggrave les choses. Dans le passé, on l'a vu, il n'y a jamais eu de société humaine qui ait assigné aux hommes et aux femmes les mêmes fonctions ou les mêmes rôles sociaux. Le fait que les sociétés occidentales soient les premières à évoluer dans cette direction est l'une des sources profondes de la disharmonie entre les sexes et de leur mutuelle incompréhension : chaque sexe attend de l'autre sexe autre chose que ce qu'il peut lui donner. Ce qui est difficilement supportable car, si les règles ont changé, la psychologie de chaque sexe, telle que l'évolution l'a façonnée, n'a elle pas changé. Le sentiment se répand alors que chaque sexe usurpe les fonctions de l'autre, et que chacun d'eux doit faire face à une hostilité qui n'a pas lieu d'être.
Alain de Benoist, Les démons du Bien
http://www.oragesdacier.info/2014/08/un-des-resultats-du-feminisme-ete-de.html
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