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lobby - Page 2371

  • Lui, président de la République – par Yves de Kerdrel

    N
    on seulement François Hollande dévoie la fonction présidentielle, mais surtout il a oublié sa leçon de morale donnée devant des millions de téléspectateurs.
    François Hollande est président de la République depuis plus de neuf mois. Et le bilan est déjà rude. En tous points. Qu’il s’agisse de l’affaissement économique du pays. Qu’il s’agisse de la perte de sens de nos institutions. Qu’il s’agisse enfin de l’image internationale de la France.
    Non seulement le chef de l’État se révèle être un Guy Mollet au petit pied ou un sous-père Queuille. Non seulement François Hollande paraît obsédé par une revanche malsaine sur son prédécesseur. Non seulement il dévoie sa fonction en installant une “compagne” à l’Élysée qui emploie quatre collaborateurs aux frais du contribuable. Mais surtout il a tiré un trait sur la leçon de morale qu’il s’était permis de donner, lors du débat télévisé de l’entre-deux-tours, sous la forme de l’anaphore répétée quinze fois débutant par “Moi, président de la République…” Une tirade de 3 minutes et 21 secondes qui revient aujourd’hui comme un boomerang.¢
    Lui, président de la République, qui avait affirmé ne pas vouloir être le chef de la majorité, s’est renié en moins de trois mois en désignant lui-même Harlem Désir à la tête du Parti socialiste.
    Lui, président de la République, qui n’avait à la bouche que l’expression d’“État impartial”, nomme désormais tous ses amis, ou ses anciens camarades du PS, aux postes clés de la République, dans les préfectures, les entreprises ou des comités Théodule. Au point de placer son ex-compagne à la vice-présidence de la Banque Publique d’Investissement.
    Lui, président de la République, qui s’était juré de donner plus de droits au Parlement, annonce cette semaine qu’il va commencer à légiférer par ordonnances. Ce que son prédécesseur n’avait jamais fait.
    Lui, président de la République, qui avait assuré ne pas avoir l’intention d’intervenir dans la justice, laisse voter une loi d’amnistie qui va protéger des poursuites judiciaires tous les syndicalistes casseurs, mais aussi les auteurs de malversations financières.
    Lui, président de la République, qui avait promis de ne pas nommer les patrons de chaînes de télévision, a désigné au mois de janvier à la tête du CSA, gendarme de l’audiovisuel, Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin.
    Lui, président de la République, qui n’hésitait pas à dire que son « comportement serait en chaque instant exemplaire », persévère dans son rôle de “monsieur petites blagues”. Mais hélas ses plaisanteries sont des insultes, un jour à l’égard des catholiques, un autre à l’égard d’un ancien président. Avec un ministre qui suit son exemple et encense feu le dictateur Hugo Chávez ou un député socialiste qui parle de scandale alimentaire à propos des hosties consacrées.
    Lui, président de la République, qui déclare toujours vouloir instaurer un code de déontologie pour les ministres, ne paraît pas choqué que la garde des Sceaux soit à la fois juge et partie dans une procédure judiciaire ou que Cécile Duflot accorde la majeure partie de son contingent de Légions d’honneur à des militants écologistes.
    Lui, président de la République, qui avait répété des dizaines de fois qu’il ne fallait pas toucher à la TVA, a décidé de porter son taux supérieur au niveau record de 20 % en 2014, et son taux intermédiaire à 10 % (au lieu de 7 %).
    Lui, président de la République, qui se voulait “normal” et a fait un déplacement “spectaculaire” à Bruxelles par le train au tout début de son quinquennat, a vite repris goût au confort des avions de la République qu’il a pourtant dénoncé pendant cinq ans.
    Lui, président de la République, qui plaidait pour un gouvernement resserré et économe, a réussi à se doter de 38 ministres qui eux-mêmes sont entourés par le nombre record de 538 conseillers techniques.
    Lui, président de la République, qui n’a cessé d’évoquer, pendant la campagne électorale de 2012, la grandeur de la fonction et la hauteur de vues, n’a toujours pas endossé les habits de chef de l’État, leur préférant ceux de chef de clan.
    Lui, président de la République, a surtout mis la France en danger en décourageant les investisseurs, en stigmatisant les entrepreneurs, en instaurant un climat de défiance chez nos voisins allemands, en plaidant pour une politique pénale qui consiste à vider les prisons et en ne respectant pas les engagements qu’il a pris en matière de croissance, de réduction des déficits et d’inflexion du chômage.
    Lui, président de la République, donne finalement chaque jour raison à Bonaparte lorsque ce dernier disait : « Le seul crime en politique consiste à avoir des ambitions plus hautes que ses capacités. »¢
    Yves de Kerdrel pour Valeurs Actuelles (posté par Marino)

  • La France de Laurent Obertone filmée par la télévision hongroise

    Synopsis de la vidéo décrite par son auteur :

    La France a toujours été un beau pays. Mais par la suite, les dirigeants français ont laissé entrer un très grand nombre d’immigrés musulmans au point que maintenant, la société française est quasiment en ruine et un haut lieu de la criminalité et du dysfonctionnement sociétal.

    Une équipe de journalistes hongrois a visité la « Ville Lumière », nom attribué à Paris  autrefois et ont établi un rapport sur l’état de dégradation de la société française.[...]

    1- Version sous-titrée en anglais:

    2- Version sous-titrée en français:

     http://www.fdesouche.com/

  • « La vaste fumisterie de la théorie du genre »

    Explication de vote de Bruno Gollnisch   sur le Rapport Liotard (A7-0401/2012) portant sur l’Elimination des stéréotypes liés au genre dans l’Union européenne

     Le rapport de Mme Liotard sur l’élimination des stéréotypes liés au genre dans l’Union européenne est lui-même un immense stéréotype androphobe et un plaidoyer pour la vaste fumisterie qu’est la « théorie du genre ». Tous les poncifs y passent, avec les habituelles solutions : bourrage de crâne dès l’enfance, répression de la moindre pensée ou parole prétendue « sexiste », quotas et même révision de l’Histoire ! J’aime à penser que Jeanne d’Arc ferait des confettis avec le rapport de Mme Liotard.

     La description extrêmement négative de nos sociétés fait véritablement contraste avec les circonlocutions et le langage très diplomatique utilisé dans un autre rapport voté aujourd’hui, consacré il est vrai à la situation des femmes en Afrique du Nord.

     J’ai d’ailleurs été surpris de ne trouver dans le rapport de Mme Liotard aucune mention ni même allusion aux conséquences d’une immigration massive, aux valeurs culturelles différentes voire opposées aux nôtres, au traitement des femmes et des jeunes filles dans de nombreux quartiers de nos villes. Ce n’est pas, que je sache, à cause des « stéréotypes » machistes européens, prétendument véhiculés par nos médias, qu’on y a le choix entre la burqa et la tournante, qu’on y subit des mutilations sexuelles, ou que l’on y est mariée de force.

    http://www.gollnisch.com

  • La police religieuse antiraciste contre Laurent Obertone

    France Orange mécanique : tapis rouge pour les idées brunes ?

    Le MRAP déplore l’écho donné au livre « France Orange Mécanique » dans les médias télévisés et audiovisuels sans que le public ne soit suffisamment informé de l’idéologie d’extrême-droite de son auteur.

    Seule la presse écrite, notamment Médiapart, a déconstruit le discours raciste et ultrasécuritaire de Laurent Obertone, auteur de ce brûlot.

    Mais la consultation détaillée des articles parus sous la plume de Laurent Obertone, depuis la fin des années 2000, sur le site internet « surlering », révèle une dimension du personnage qui dépasse le seul cadre du racisme et des délires sécuritaires.

    Ses articles agrègent le racisme et l’homophobie avec un sexisme obscurantiste qui renvoie des décennies en arrière lorsque Simone Weil est odieusement qualifiée de « femme foetale ».

    Plus généralement Obertone défend des thèses inégalitaires et anti-républicaines qui apparaissent comme des effluves des années 40 qui le conduisent à déplorer que les noms de Céline et Pétain disparaissent des plaques indicatives de nos villes.

    Déjà le 23 mai 2012, le MRAP dans un communiqué dénonçait la chronique haineuse, raciste et misogyne, d’Eric Zemmour sur une radio nationale. Laurent Obertone va encore plus loin dans le discours de haine.

    Le Front National s’est immédiatement fait l’agent publicitaire d’Obertone, tandis que la “droite populaire” tente de dérober ce livre de chevet de Marine Le Pen pour l’installer sur les rayons de l’UMP. Personne ne s’en étonnera !

    Il est scandaleux que certains médias offrent des tribunes a ce genre de plumitifs qui vomissent la haine anti-républicaine, sans leur opposer des contradicteurs ayant une connaissance précise des thèses et de la trajectoire de tels agitateurs d’extrême-droite.

    Le MRAP appelle donc les médias audio-visuels à plus d’esprit de responsabilité [sic].

    Paris, le 19 mars 2013.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Un "stupéfiant" aveuglement médiatique – par Xavier Raufer

    Tout le confirme : l'aveuglement est la pire pathologie de la société de l'information. Une maladie d'ailleurs prédite dès 1954 par Martin Heidegger : « Il y a pire que la cécité, c’est l’aveuglement, qui croit qu’il voit - et voit de la seule façon possible - quand c’est pourtant  cette croyance où il est qui lui bouche toute vue » ("Qu'appelle-t-on penser").

    Cet aveuglement touche d'abord les quotidiens des milliardaires, notamment dans le domaine de la drogue et de la toxicomanie. Trop occupés à radoter sur la dépénalisation de drogues (dont on verra plus bas que l'usage diminue) ou à dénigrer les criminologues qui osent dénoncer leurs bobards idéologiques ; recopiant les fiches de divers lobbies ou, pire, pompant la sinistre usine à désinformer qu'est Wikipedia, ces néo-médias ne perçoivent pas que le monde change autour d'eux - et avec quelle brutale force et rapidité.

    Stupéfiants : en la matière, scruter les évolutions au Royaume-Uni est crucial, cette nation étant d'usage en tête de l'usage des drogues en Europe. Depuis un demi-siècle, le "modèle" britannique de toxicomanie tend ensuite à gagner, d'abord le nord de l'Europe, Pays-Bas, Danemark, pays scandinaves, puis le reste du continent.
    Or ce mois-ci, le "Crime survey for England and Wales", du bureau national des statistiques britanniques, publie de sidérants chiffres sur la baisse - l'effondrement, parfois - de l'usage des drogues dans ce pays, ces cinq dernières années.
    Un cas isolé ? Non : fin 2012, l'Office européen des drogues et de la toxicomanie (OEDT) et Europol signalent aussi conjointement une "stabilisation", voire des "baisses" dans la consommation des drogues dans l'Union européenne (UE).
    Car - comme d'usage, ce fut signalé en premier dans cette rubrique - voici désormais quatre ans que l'usage des stupéfiants baisse chez les toxicomanes britanniques les plus jeunes (16 - 24 ans). Et dans quelles proportions !
    Depuis un pic atteint en 2007, la chute de l'usage est spectaculaire.
     Par rapport à ce pic, observons les chiffres de 2012. D'abord, les stupéfiants "classiques" : cannabis, moins 17% ; cocaïne, - 30% ; héroïne, - 50 % ! Même cette drogue chimique qu'est l'ecstasy baisse sur cette période de 25%. Ces cinq dernières années, le nombre des "usagers fréquents" juvéniles diminue ainsi de 15%; usagers de drogues "stimulantes", de 30% ; toxicomanes toutes drogues confondues, - 20%.
    Des chiffres énormes - songeons à l'enthousiasme que susciterait, par exemple, l'annonce d'une baisse du chômage, ou des cas de Sida, de 20 à 30 % !
    Et la tendance s'accélère, les chiffres 2012 de l'usage "sur le dernier mois" le démontrent : cannabis, - 25%, cocaïne, - 37%, ecstasy, - 40%. Le plus merveilleux pour les 16-24 ans étant la quasi-disparition de l'usage d'une héroïne désormais "statistiquement imperceptible".
    Or émerge fin 2012 un fait nouveau, plus révélateur encore : naguère limitée aux jeunes, cette baisse gagne désormais les adultes ("16 à 59 ans") : Consommation "sur le dernier mois" de cocaïne : - 23 % ; de cannabis : - 14%. Pour les drogues chimiques : ecstasy : - 37 % ; amphétamines - 40%. Seule l'héroïne reste stable, à niveau bas. Adultes et juvéniles confondus, on constate désormais (sur 2007-2012) une baisse de 11% de l'usage des drogues dites "dures" (héroïne et cocaïne, surtout) et de 11% aussi des "récréatives" (drogues chimiques, surtout).
    Attention : cette tendance désormais lourde s'étendant en Europe, le choc sera d'évidence énorme pour le milieu criminel, forcé d'envisager, et vite, un repli vers des "métiers criminels" de remplacement.
    Mais la drogue n'est pas le seul domaine de l'illicite à souffrir sur le continent européen : le terrorisme régresse, lui aussi.
    Un second événement lui aussi crucial, car lors du demi-siècle écoulé, les drames liés à la drogue et au terrorisme ont représenté les pires cauchemars des gouvernements européens, tout comme les plus difficiles missions de la police et des services spéciaux.
    Considérons ceci, qui provient de statistiques d'Europol d'ici peu publiées. Durant l'année 2012, le terrorisme disparaît virtuellement d'Europe. Sur l'année, 25 des 27 pays de l'UE ne signalent presque plus d'attentats, ni même de tentatives sérieuses. La sortie d'ETA de la lutte armée en Espagne (fin 2011) n'aura fait que confirmer la tendance.
    Restent le Royaume-Uni et la France, où la plupart des attentats sont commis sur deux micro-territoires : l'Ulster et la Corse. L'occurrence d'un attentat est désormais si limitée pour les 500 millions de citoyens de l'UE, qu'une "Nuit bleue" de plus ou de moins dans l'Île de Beauté, affecte sérieusement la statistique du terrorisme pour l'Europe entière.
    Restent évidemment quelques nigauds singeant le jihad sur YouTube et neutralisés à la première occasion, et des cas quasi-pathologiques comme Breivik ou Merah, capables d'atrocités mais isolés ou presque - et de ce fait, limités dans leurs capacités criminelles.
    Un paysage nouveau émerge ainsi en Europe, où l'on distingue désormais à grands traits :
    EQue la drogue fascine moins la jeunesse,
    EQue production et trafic changent de mains ("Cannabis social clubs"),
    EQue le terrorisme s'estompe à mesure où il passe de mode.
    Le criminologue imagine la frustration de chefs de services anti-drogue, ou de magistrats antiterroristes actifs ou retraités, à la lecture de ces lignes. Cependant, dit le philosophe Clément Rosset : "La réalité est insupportable, mais irrémédiable".
    Dès lors, deux voies s'ouvrent à eux. Nier ces manifestes réalités nouvelles et préparer la guerre d'hier, avec l'aide de leurs complices médiatiques. Ou prendre en compte cette évolution - pour l'heure continentale et demain qui sait, planétaire - et agir en conséquence.
    Déceler, comprendre - mais surtout prévenir ! - les nouveaux avatars du crime et de la terreur à l'horizon maîtrisable (2013-2020) : telle est la voie exaltante qui s'ouvre devant ceux qui auront admis et assimilé ce qui précède.¢

    Xavier Raufer - le 22 mars 2013

    http://www.francepresseinfos.com/

  • Quand Najat Vallaud-Belkacem ment pour défendre l’islam…

    Le mariage forcé est une tragédie pour les jeunes filles qui en sont victimes. Il est important de le combattre sans faiblesse. Sans faiblesse, c’est-à-dire notamment en désignant clairement les coupables. L’Europe a connu ces mariages forcés. La tradition féodale voulait que les pères négocient les mariages de leurs enfants, pour préserver la terre, nouer des alliances. C’est l’honneur de l’Église catholique d’avoir lutté contre ces pratiques, bénissant des unions contraires aux volontés des parents dès lors que les époux voulaient s’unir. Georges Duby a étudié ce phénomène dans Le chevalier, La Femme et Le Prêtre : le mariage dans la France féodale. Pour l’Église, le mariage est le symbole de l’union du Christ et de l’Église ; c’est une union d’amour, qui ne peut qu’être libre.

    Si aujourd’hui la question du mariage forcé réapparaît, c’est parce que des cultures non chrétiennes se sont installées en France. Il y concerne essentiellement les personnes de culture musulmane, l’islam, religion de la soumission à Dieu, semblant tolérer cette pratique. Voilà qui a échappé à Mme Vallaud-Belkacem. Dans l’émission Dimanche plus du 17 mars, elle a affirmé : « Le mariage forcé ne concerne pas que les sociétés musulmanes, il peut concerner des sociétés catholiques. Il faut arrêter la stigmatisation. » On sait que cette improbable ministre déteste tout ce qui est catholique, ou masculin, ou de droite (gare à moi qui cumule…). C’est son affaire, nous avons tous nos névroses. Mais qu’elle mente pour dénigrer ou, comme ici, pour dédouaner une culture qui semble lui tenir à cœur, est pire qu’une malhonnêteté intellectuelle. On ne peut lui accorder l’excuse de l’ignorance. Sur ces questions, on ne peut accuser sans savoir, surtout si l’on est ministre de la France.

    Il est des mots de notre langue forgés à partir des noms de personnes : vespasienne ou poubelle, par exemple. Dans quelques années, le dictionnaire accueillera probablement le mot « najaterie ». Au lexicographe en charge de ce mot, je suggère la définition suivante : « N.F., tripotage intellectuel ».

    Pierre Van Ommeslaeghe dans Boulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info

  • Pakistan: qu’y a-t-il derrière les affrontements religieux?

    immobiliers et politiciens locaux ont fomenté les violences contre les chrétiens pour s’approprier leurs habitations

    Les émotions viennent à peine de se calmer au Pakistan, où, le samedi 9 mars 2013, une foule de musulmans enragés avait mis le feu à plus d’une centaine de maisons chrétiennes à Lahore dans l’est du pays. Cette violence s’est déchaînée suite à une accusation de blasphème. Des manifestations de chrétiens, très dures également, s’en sont suivies en guise de riposte puis les polémiques se sont déchaînées notamment sur le rôle de la police et des autorités locales. Tous ces événements se déroulent sur fond d’un pays en crise économique et politique qui se serait bien passé de cette explosion de violences inter-religieuses, derrière lesquelles se dissimulent des intérêts économiques et politiques qui n’ont finalement pas grand chose à voir avec les religions. Dans la semaine du 4 au 9 mars 2013, par exemple, on a enregistré plusieurs attaques sanglantes contre la communauté chiite pakistanaise. D’après certains observateurs, cette “escalade” doit être interprétée en tenant compte de l’accord récent entre le Pakistan (à majorité sunnite) et l’Iran chiite, un  accord visant la construction d’un gazoduc unissant les deux pays. Ce projet déplait évidemment aux Etats-Unis et aux autres ennemis de la République Islamique d’Iran dans la région (surtout à l’Arabie saoudite).

    D’après les reconstitutions qui ont été faites suite aux débordements récents de Lahore, il y a, à la base de l’assaut perpétré contre le quartier chrétien de “Joseph Colony”, une banale rixe entre deux poivrots notoires. Le soir du 5 mars dernier, le chrétien Sawan Masih, âgé de 28 ans, qui travaille dans le secteur hospitalier, et son ami coiffeur, le musulman Shahid Imran, auraient eu une altercation dans le salon de ce dernier. Gros mots et insultes s’ensuivirent qui ont finalement débouché dans le domaine religieux. A la suite de quoi, le coiffeur a dénoncé son ami à la police, l’accusant de “blasphème”; les policiers ont en conséquence arrêté Sawan Masih (ou plutôt l’ont pris “en garde à vue”).

    Aussitôt, le bruit se répand qu’un chrétien “a insulté le prophète Mohamet” et la communauté musulmane de la ville très peuplée de Lahore entre en ébullition. Samedi 9, une foule de quelque trois mille personnes se rue sur le quartier de “Joseph Colony”, auparavant évacué par la police qui, officiellement, craignait des désordres, et met le feu à une centaine d’habitations (d’autres sources parlent d’au moins 150 maisons détruites). Le lendemain, les chrétiens descendent à leur tour dans la rue, bloquent un carrefous important et affrontent la police à coup de pierres, de matraques et de grenades lacrymogènes. D’autres manifestations de protestation éclatent à Multan, toujours dans la province du Penjab, ainsi que dans la ville portuaire de Karachi, la plus grande ville du Pakistan.

    Lundi 11 mars, les violences s’estompent mais font place aux polémiques. Les écoles chrétiennes du Penjab sont fermées, de même que celles de la province du Sindh, dans le Sud-Est, où se trouve Karachi. Entretemps, le comportement de la police de Lahore est dans le collimateur de la Cour Suprême pakistanaise. Après avoir décidé de s’occuper des causes de la violence survenue dans le quartier de “Joseph Colony” et après avoir pris acte d’un rapport des autorités provinciales du Penjab sur les incidents survenus, les juges ont accusé la police “d’y avoir assisté silencieusement” et de n’avoir rien fait pour prévenir les actes de vandalisme car “ils ont ordonné l’évacuation des familles le jour précédent”.

    Selon l’ONG “Asian Human Rights Commission” (AHRC), c’est le projet d’un lobby immobilier qui se profile derrière les attaques du samedi 9 mars. Ce projet vise à mettre la main sur les propriétés des chrétiens avec la complicité des autorités locales. “Il y avait déjà quelques années que la mafia de l’immobilier convoitait le quartier de ‘Joseph Colony’ avec l’intention de le transformer en un grand espace commercial”, accuse un communiqué de l’AHRC, dont le siège se trouve à Hong Kong et qui s’occupe des droits des minorités religieuses en Asie. L’AHRC dénonce en outre un autre fait : dans la foule qui incendiait les maisons “se trouvaient quelques membres de l’assemblée législative locale et même un député national”. Tous appartiennent au parti de la “Ligue Musulmane du Pakistan-Nawaz” (Pml-N), qui se trouve dans l’opposition au Parlement national mais détient le pouvoir au Penjab.

    Ferdinando CALDA. http://euro-synergies.hautetfort.com/

    (article paru sur le site du quotidien romain “Rinascita”, 13 mars 2013, http://www.rinascita.eu/ ).

  • Discours intégraux de François Hollande et Richard Prasquier lors du Diner du CRIF (vidéo)

    François Hollande


    Richard Prasquier

    http://www.fdesouche.com/

  • L’« ordre public »…

     [Ci-dessous la réaction qu'un lecteur nous envoie. Les commentaires sont ouverts.]

    Ce lundi 18 mars, le gouvernement a décidé d’interdire à des centaines de milliers de Français (au moins) de manifester librement et calmement, comme ils l’ont déjà fait, contre le projet de loi Taubira qui prévoit de légaliser le mariage homo.

    Or, dans la République française, le droit de manifester ne peut pas être mis en cause sauf s’il y a trouble à l’ordre public.

    Mais où est le trouble à l’ordre public …, si ce n’est dans une loi qui s’oppose gravement au bien commun social ?!

    En 1975 avec la loi Veil, en 1992 avec Maastricht, la République française avait déjà ratifié des actes juridiques fondamentalement contraires à l’ordre public, aux valeurs sociales et à l’intérêt français.

    En 2008 avec l’enterrement du ‘NON’ français à la Constitution européenne (référendum du 29 mai 2005) et sa ratification par le Congrès puis le Parlement français, la République française avait, en plus de la forfaiture et de l’atteinte grave à l’ordre public et à l’intérêt national, muselé le peuple français.

    L’Etat socialiste Hollande a donc décidé de suivre la voie de l’Etat libéral Sarkozy :
    - l’Etat s’arroge le droit (illégitime) de prendre des mesures gravement opposées au bien commun et à l’intérêt français.
    - le peuple français, légitimement résolu à s’y opposer de façon libre et légale, en est empêché

    Cette situation est le fait des tyrannies, qui non seulement imposent des lois anti-sociales et injustes mais musèlent le peuple qui défend les biens les plus vitaux pour nos sociétés.

    N’importe quel agitateur de caniveau, y compris clandestin, a plus de droit dans ce pays qu’un Français attaché à la défense des biens et droits les plus élémentaires.

    Le printemps, c’est maintenant, et pas seulement pour les pays arabes …

    Marcouf de Segons http://www.contre-info.com