Sur le champ de bataille du féminisme, Sandrine Rousseau avance. Bravant les attaques machistes et les tirs de barbecue, elle marche inlassablement. Convaincue d'être une guerrière, elle est parvenue jusqu'à cette travée de l'Assemblée nationale pour intervenir dans le débat sur l'intégration du viol dans la directive européenne consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Son combat est noble et elle le sait. À ce sujet, la députée tient à rappeler que seuls 0,6 % des viols sont suivis de condamnations. Son indignation mérite d'être entendue. Au milieu de ces politiciens goguenards, face à l’indifférence qui, une fois de plus, va la terrasser, il ne lui reste que la solution du désespoir : chanter l'hymne du mouvement de Libération des femmes écrit en 1971 par Rougette de Lille.
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